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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 08:56

 

 

Historique de la « Bixby Letter »

 

La "Lettre à la veuve Bixby" ("Bixby Letter"), écrite le 21 novembre 1864 par Lincoln, a sans doute été reçue par Lydia Bixby le 24 novembre 1864. Cette lettre est reconnue comme l’un des plus beaux écrits en langue anglaise du Président Abraham Lincoln, avec le "Discours de Gettysburg" ("Gettysburg Address") prononcé le 19 novembre 1863, et le "Deuxième Discours Inaugural" ("Second Inaugural Address"), prononcé le 4 mars 1865.

La « Bixby Letter » est une lettre de condoléances (« consoling message »), reçue par Lydia Parker Bixby, veuve de son mari cordonnier Cromwell Bixby (né le 13 mai 1803 à Hopkinton, Middlesex County, Massachusetts ; mort le 22 décembre 1854 dans sa ville de naissance) qu’elle avait épousé le 26 septembre 1826 à Hopkinton (Massachusetts), et mère d’au moins six fils et trois filles

Lydia Bixby serait née en 1801 à Hopkinton (Massachusetts) selon certaines archives ou dans le Rhode Island selon d’autres archives. Elle est morte le 27 octobre 1878 à Boston au « Massachusetts General Hospital ». Elle est enterrée dans une tombe anonyme, portant le n° 423, dans le cimetière « Mount Hope Cemetery » (Suffolk County, Massachusetts).

 

Dans cette lettre d'un anglais châtié, Lincoln console Lydia Bixby de la mort de cinq de ses six fils tombés au champ d’honneur de la Guerre Civile Américaine.

Certains historiens ont remis en question, non seulement la véracité de la mort de ses cinq fils en déclarant qu’au moins deux des fils Bixby auraient survécu à la Guerre de Sécession, mais aussi la paternité supposée de l’écriture par Lincoln de la « Lettre Bixby ». En effet, des chercheurs, notamment l’historien Michael Burlingame, attribuent plutôt la rédaction de cette lettre à John Hay, secrétaire privé et assistant de Lincoln (qui s’en serait vanté de son vivant avant de dire le contraire).

Cette Lettre de Lincoln a néanmoins une lourde portée historique, car elle a contribué à la « Sole Survivor Policy » ("Politique de l’Unique Survivant") mise en œuvre aux Etats-Unis en 1948, visant à préserver les membres d’une même fratrie de la conscription militaire ou du service actif au combat s’ils ont déjà perdu plusieurs membres de leur famille. Cette Politique est née notamment lors de la mort des cinq frères Sullivan (de Waterloo, Iowa) sur l’USS Juneau (CL-52), un navire de guerre américain coulé le 13 novembre 1942 (687 morts) par la Marine Impériale Japonaise à la Bataille Navale de Guadalcanal :

- George Thomas Sullivan, 27 ans

- Francis "Frank" Henry Sullivan, 26 ans

- Joseph "Joe" Eugene Sullivan, 24 ans

- Madison "Matt" Abel Sullivan, 23 ans

- Albert "Al" Leo Sullivan, 20 ans

De la même façon, quatre des six frères Borgstrom de Thatcher (Utah) : Elmer, Clyde, et les jumeaux Rolon et Rulon furent tués au combat en 1944 à quelques mois d’intervalle. De même, les frères Charles et Joseph Butehorn de Bethpage (New York) furent tués au combat entre 1944 et 1945, et le Ministère de la Guerre Américain décida de renvoyer à la maison le troisième frère Henry, aviateur. Il en fut également ainsi pour trois des quatre frères Niland de Tonawanda (New York) tombés au champ d’honneur, et le film de 1998 « Saving Private Ryan » (« Il faut sauver le soldat Ryan ») de Steven Spielberg fut largement inspiré de la tragique histoire des frères Niland.

Pour conclure, je tiens également à rendre hommage aux cinq frères français Léon, Armand, Joseph, Aristide et Paul Jardot, héros de la guerre de 14, originaires d’Évette-Salbert dans le Territoire de Belfort, morts pour la France entre septembre 1914 et juin 1915. Le sixième et dernier frère soldat « Aimé » fut retiré du front, grâce à l’intercession de l’instituteur de son village auprès des autorités. La pire tragédie fut celle des frères Ruellan : Julius, Louis, Bernard, André, Henri et Berchmans, de Paramé (ancienne commune d'Ille-et-Vilaine aujourd'hui rattachée à Saint-Malo), dont six des dix frères au front de 14-18 furent tués entre 1915 et 1918.

 

Patrick ROBLES, administrateur du blog « Parousie ».

 

 

Lydia Parker Bixby

 

 

"LETTRE BIXBY"

 

« Executive Mansion

Washington, le 21 novembre 1864

 

À Madame Bixby, Boston, Mass(achusetts),

 

Chère Madame,

Je viens de voir dans les dossiers du Ministère de la Guerre un rapport de l'Adjudant Général du Massachusetts disant que vous êtes la mère de cinq fils, lesquels sont tous morts au champ d'honneur. J'imagine combien serait vain et inutile le moindre mot de ma part pour essayer de vous distraire du chagrin causé par une aussi terrible perte. Mais je ne peux toutefois m'empêcher de vous rappeler la consolation que vous pourrez trouver dans la gratitude de la république pour laquelle ils sont morts. Je prie pour que Notre Père qui est au Ciel apaise la douleur de votre affliction et vous laisse seulement le tendre souvenir de vos chers disparus et la fierté solennelle qui doit être la vôtre d'avoir offert un si précieux sacrifice sur l'autel de la liberté.

Votre très sincère et très respectueux

A.Lincoln »

 

 

 

 

Lettre Bixby lue à partir de 7:31

 

 

 

 

Bixby Letter

 

« Executive Mansion

Washington, Nov. 21, 1864

 

To Mrs Bixby, Boston, Mass,

 

Dear Madam,

I have been shown in the files of the War Department a statement of the Adjutant General of Massachusetts that you are the mother of five sons who have died gloriously on the field of battle. I feel how weak and fruitless must be any word of mine which should attempt to beguile you from the grief of a loss so overwhelming. But I cannot refrain from tendering you the consolation that may be found in the thanks of the republic they died to save. I pray that our Heavenly Father may assuage the anguish of your bereavement, and leave you only the cherished memory of the loved and lost, and the solemn pride that must be yours to have laid so costly a sacrifice upon the altar of freedom.

Yours, very sincerely and respectfully

A.Lincoln »

 

 

 

 

 

 

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