Notre-Dame de la Bonne-Garde
La Très Sainte Vierge se révèle à Marie-Julie sous le vocable de Notre-Dame de la Bonne-Garde et en donne l’explication au cours de l’extase du 3 juillet 1880 : "Avant d’être venue la première fois parler ici, j’étais invoquée sous le nom de Notre-Dame de la Garde, mais j’ai voulu rajouter de la Bonne-Garde, parce que j’ai en vue de faire des protections si éclatantes que le mot Bonne m’appartient et c’est plus honorable." Extase du 23 octobre 1880 pour l’avenir : "Je n’ai pas encore fait tous mes prodiges. Mon enfant bien-aimée, quand le sanctuaire sera construit à la Fraudais, je serai portée en procession, pour faire éclater ma puissance merveilleuse à l’égard de deux criminels obstinés, possédés du démon, je les délivrerai. Je remuerai la main qui porte le sceptre, et je toucherai ces deux criminels qui rentreront dans la grâce et une Messe d’action de grâces sera dite, je la chanterai à haute voix et ma voix sera entendue dans le sanctuaire. Et les anges chanteront avec moi. Mes enfants bien-aimés, je suis Toute-Puissante et une Mère Protectrice."
Historique de la statue
En 1268, le Comte et la Comtesse de Blois firent vœu de fonder un monastère de Clarisses à Coulanges, près de Blois. Or l'année suivante, en 1269, sur un monceau de pierres et d'épines, une flamme de feu apparut aux bergers qui gardaient leurs troupeaux au lieu dit « La Guiche ». Cela dura plusieurs jours. Pour se réchauffer, ils coururent vers cette flamme, mais arrivés au lieu de l'apparition du feu, ils n'y trouvèrent ni chaleur, ni clarté - Ce que le Comte et la Comtesse de Blois ayant appris, ceux-ci pensèrent que Dieu leur manifestait ainsi le lieu où ils devaient construire le monastère promis. Ils firent dégager le tas de pierres, les ronces et les épines qui le recouvraient. Ils trouvèrent alors une arche de pierre qui, ouverte à son tour, fit découvrir une statue de Notre-Dame dont on ignorait l'origine et l'existence. Le Comte reçut la Statue et, en attendant la construction du monastère, la fit garder dignement et avec dévotion. Le maître-autel de l'église du monastère fut construit à l'emplacement où la Statue fut trouvée miraculeusement. Le monastère fut achevé et inauguré le 5 août 1273, en la fête de Notre-Dame des Neiges, et la Statue miraculeuse solennellement érigée et placée sur le Maître Autel. Lors de la révolution, par une intervention providentielle, cette précieuse Statue quitta le Monastère de "La Guiche" et fut successivement gardée dans plusieurs familles de la région de Tours jusqu'en novembre 1878. C'est alors que la pieuse personne qui en avait le dépôt eut le sentiment très net que le Bon Dieu lui demandait de s'en séparer et de la faire parvenir à la Fraudais, chez Marie-Julie, qui saurait bien mieux la prier. Aussitôt, au cours de l'extase du 28 novembre 1878, la Très Sainte Vierge révéla l'origine de la Statue en ces termes :
"Mon enfant, voici mon histoire" :
"J'ai été sculptée par un pauvre infirme qui, à la suite de grands maux corporels, devint boiteux et contrefait. Il était pauvre, mais religieusement élevé. Ne pouvant vivre sans travail, il s'offrit à une famille à l'aise pour garder les troupeaux. Pendant qu'il était aux pâturages, il se disait souvent : "Je n'ai jamais rien fait pour louer, pour honorer la Sainte Vierge qui m'a laissé la vie, malgré tant de souffrances." Un jour, il demanda à son maître le coeur d'un arbre, et celui-ci combla son désir. Il tailla le morceau de bois et, chaque jour, il avançait son travail. Je l'aidais et il acheva la Statue, il Me déposa dans son petit réduit où il prenait son sommeil. Après sa mort, la Statue resta longtemps dans la famille de ses maîtres."
"Dans les premiers temps, J'avais Mon petit oratoire, pauvre mais riche en visites ; les mères chrétiennes venaient Me consacrer leurs petits enfants, bien des Prêtres ont baisé Ma Statue. J'ai écarté bien souvent les dangers et les périls qui fondaient sur Mes enfants."
" Par la suite, Je fus donnée à un vieux Prêtre qui Me garda jusqu'à sa mort. Mais, peu auparavant, Je lui dis à trois reprises :
- Mon fils, tes héritiers ne sont pas chrétiens, ils ne Me rendront pas l'hommage que Je mérite ; avant de mourir, tu Me porteras dans un marécage à quelques milles d'ici où il passe un petit courant d'eau. Tu Me tourneras la tête du côté de Nazareth. Tu Me feras un petit sanctuaire en forme de tombeau. Sans faire connaître ton secret, tu Me porteras dans le silence de la nuit en Me récitant une prière. Tu M'enfermeras et tu mourras avec ton secret. Tu piqueras quelques plantes épineuses : elles grandiront rapidement, et Je resterai ensevelie dans ce lieu."
"La Sainte Vierge ajouta qu'après bien des années, le temps où Elle devait sortir arriva. C'est alors que Son Divin Fils fit tomber du Ciel, sur l'endroit où la Statue était enterrée, un flambeau lumineux qui attira l'attention. La pierre scellée fut ouverte avec respect et on conserva pour ce lieu une grande vénération. "J'étais intacte", dit la Sainte Vierge. "Sur-le-champ, on récita des prières et Je manifestais Ma gloire en rendant la santé à un petit enfant." "Mon nom est Notre-Dame de la Bonne-Garde."
Visionnaire stigmatisée bretonne
French Mystic. Her life and prophecies
1850-1941
Neuvaine à Marie-Julie Jahenny
Le couronnement de Notre-Dame de la Bonne-Garde
Puisque le grand événement de cette journée est le couronnement de Notre-Dame de la Bonne-Garde, je pense que nos amis seront intéressés de connaître un peu l'histoire récente de cette couronne. Elle montre comment la Sainte Vierge nous conduit avec infiniment de délicatesse, à réaliser ses désirs miséricordieux sans que nous en soyons toujours conscients. L'idée première était de commémorer saintement, en honorant la Sainte Vierge, le double anniversaire de l'année 1991 : le cinquantième anniversaire de la mort de Marie-Julie et les 90 ans du marquis de la Franquerie. Quel ex-voto plus riche qu'une couronne pour Notre-Dame ?
Je ne m'étendrai pas sur les péripéties qui firent aboutir Notre-Dame de la Bonne-Garde chez un orfèvre catholique ; c'était la moindre des choses, penserez-vous ; mais nous n'en connaissions pas. Il fallut donc que Notre-Dame s'en occupe. Je passerai encore rapidement sur l'établissement du projet pour lequel des concours qualifiés et désintéressés nous furent assurés. Je pense que la Sainte Vierge qui a si bien arrangé toutes choses, récompensera ses bienfaiteurs beaucoup mieux que nous ne pourrions jamais le faire. Le projet ainsi fixé, nous nous en tenions à un choix de pierres assez modestes lorsque, le 11 novembre dernier, en la fête de Saint Martin - un grand confident de Marie-Julie - la description d'une couronne au cours d'une extase nous tombait sous les yeux. Si nous avions lu ce texte un an plus tôt, sans doute aurions-nous apprécié la poésie qui s'en dégage, mais nous n'y aurions certainement pas vu des indications pour un ouvrage qui nous serait confié ! Simple hasard, penserez-vous ? Et pourtant, si nous l'avions lu 24 heures plus tard, il eut été trop tard ! La commande des pierres retenues aurait été expédiée au fournisseur et il serait devenu bien difficile d'en changer - notre orfèvre ici présent peut en témoigner. Ayant vécu ces faits, nous y avons vu le doigt de Dieu. Ceci nous incite à lire cette extase avec beaucoup d'attention, vous verrez que cela en vaut la peine.
Extase du 10 mai 1904
Marie-Julie : "Je vois s'élever sur le sommet du Coeur de Marie, Notre Bonne Mère Immaculée, une couronne qui se détache d'un éclat de gloire éclatante, formée des rayons de diamants blancs entremêlés d'émeraudes." La Très Sainte Vierge : "Mes enfants, cette couronne est entrelacée des plus abondantes richesses de mon Coeur maternel."
Marie-Julie : "II y a des soleils où est empreinte la Face du Divin Rédempteur, où brille le visage de la Sainte Vierge Immaculée, où il y a des lumières entrelacées et des grains de perles si beaux et si blancs qu'on lit dans les éclats qui en sortent : amour, récompenses généreuses, souffrances couronnées, combats finis." "Ô Ciel, ne tarde plus !" Je dis exactement, mais tout passe sans m'en laisser aucun souvenir. "Cette première couronne, oh ! quel éclat de beauté ! c'est l'annonce, c'est comme un éclair devancier qui vient préparer le chemin, le sanctifier, le remplir de lumières et d'éblouissantes jubilations. C'est le soleil d'une prochaine aurore qui vient, radieuse, éclatante de gloire, préparer les voies du Ciel vers la Terre." "Cette riche couronne, c'est une bénédiction qui se répand dans les voies que doivent suivre les autres. C'est elle qui vient d'abord préparer les trônes où doivent se reposer toutes celles qui la suivent. La voie est resplendissante, c'est une clarté semblable aux clartés du Ciel ; on entend dans cette voie très large des chants harmonieux qui font tressaillir l'âme de joie, d'une joie qui l'enivre, d'une joie qui l'assouvit dans un transport qu'elle ne peut décrire et elle dit" : "Pour laisser entendre mes exclamations sublimes, j'attends que l'heure soit encore plus proche ; cette heure plus proche me donnera de m'exclamer de jubilation et de joie. Dans une extase de ravissement et de bonheur, je laisserai mon exil de tristesse et de larmes. Dans le sein très pur de mon Époux Bien-Aimé, j'irai plonger et m'enivrer."
La Très Sainte Vierge : "Mes enfants, cette première couronne glorieuse qui vient comme un soleil d'espérance et de gloire préparer le chemin et la douce voie de bien d'autres qui la suivent lentement, doucement balancées sur les flots d'un amour tout pur : les flammes de ma pureté. C'est la première lueur qui doit réjouir vos douces espérances, vous raviver dans une joie délicieuse et qui vous dit : mes bien-aimés, que le chemin s'avance et que le Ciel s'apprête ! Je vous aime tendrement, je vous ai ouvert la voie bien claire. La couronne des splendeurs prépare sa gloire et les voies glorieuses ; elle sanctifie jusqu'aux amis." "C'est mon Divin Fils qui veut réjouir vos âmes en vous laissant comprendre que l'heure vient et que le Ciel ouvert pavoise déjà le chemin radieux qui vient du Ciel à la Terre."
À cette extase assistait monsieur Hermary. Les personnes qui ont lu le récit de l'arrivée de Notre-Dame de la Bonne-Garde chez Marie-Julie, savent que c'est monsieur Hermary qui apporta de Tours la précieuse statue. Notre-Dame, qui n'oublie pas le dévouement de ses serviteurs, ne pouvait manquer d'adresser un sourire à cet homme généreux. En sa présence, elle révélait sa couronne de gloire. Cependant, il pensa, comme beaucoup d'autres, qu'il s'agissait de la couronne de Marie-Julie. Certains passages doivent effectivement se rapporter à la gloire de Marie-Julie dans le Ciel, en particulier lorsque celle-ci s'exclame : "Dans une extase de ravissement et de bonheur, je laisserai mon exil de tristesse et de larmes. Dans le sein très pur de mon Époux Bien-Aimé, j'irai me plonger et m'enivrer."
La couronne de Marie-Julie sera l'achèvement de sa longue vie de souffrance, ce sera un passage de la Terre vers le Ciel. Or, que lisons nous ? : "Cette première couronne, c'est l'annonce, c'est le soleil d'une prochaine aurore qui vient, préparer les voies du Ciel vers la Terre." "Cette riche couronne, c'est elle qui vient d'abord". Cette première couronne, qui vient comme un soleil d'espérance."
Il s'agit bien de prémices et non d'un achèvement. Quant à l'adjectif "riche", il semble davantage convenir à un objet terrestre qu'à un ornement céleste. Et pourquoi vient-elle cette première couronne ? : "C'est une bénédiction qui se répand dans les voies que doivent suivre les autres. C'est elle qui vient d'abord préparer les trônes où doivent se reposer toutes celles qui la suivent". "Qui vient préparer le chemin et la douce voie de bien d'autres qui la suivent lentement." Couronne du Roi, du Pape et des autres monarques catholiques ? Et l'extase se termine par cette réconfortante promesse :
"L'heure vient et le Ciel pavoise déjà le chemin radieux qui vient du Ciel à la Terre". Il est surprenant de constater avec quelle insistance reviennent certains termes. Outre l'idée de prémices, de première couronne, nous lisons 11 fois qu'elle prépare le chemin, la voie, les voies, et aussi qu'elle vient, que les chemins s'avancent (7 fois). Remarquons enfin que la Très Sainte Vierge s'adresse à "ses" enfants, aux "amis", ce ne serait pas le cas s'il s'agissait uniquement du passage de Marie-Julie de son exil terrestre à la céleste patrie.
Les circonstances nous ont conduits à établir un lien entre cette révélation et la couronne de Notre-Dame de la Bonne-Garde, mais il peut paraître présomptueux d'attribuer à la petite couronne qui vient d'être réalisée, si riche soit-elle, un rôle aussi éclatant. Cependant ne serait-elle pas le signe avant-coureur d'un événement infiniment important et glorieux qui doit nous combler d'une joie indicible ?
N'aurait-elle pas quelque relation mystérieuse avec cet événement ? N'oublions pas que Notre-Dame de la Bonne-Garde, bien que de modeste apparence par ses proportions, n'en est pas moins une statue extraordinaire ; elle a déjà fait de nombreux miracles dans le passé, dont celui de sa propre conservation pendant au moins 7 ou 8 siècles. Mais depuis son passage chez Marie-Julie, la Très Sainte Vierge étant apparue sous son vocable, nous savons que son avenir sera encore plus glorieux.
À partir d'aujourd'hui, 22 août 1992, Fête du Coeur Immaculé de Marie, la couronne de Notre-Dame ne nous appartient plus, elle lui a été consacrée solennellement : "Je vois la couronne s'élever sur le sommet du Coeur de Marie, Notre Bonne Mère Immaculée", nous dit Marie-Julie. L'introït de ce jour appelle le Coeur Immaculé de Marie le Trône de la Grâce, n'est-il pas convenable qu'une couronne s'élève sur ce trône ? : "C'est elle qui vient d'abord préparer les trônes où doivent se reposer toutes celles qui la suivent."
La Fête d'aujourd'hui a été instituée par Pie XII afin d'obtenir, par l'intercession du Coeur Immaculé de Marie, la paix pour l'humanité et la liberté pour l'Église. Dans cette grande espérance, la vision que nous venons de lire ne rejoint-elle pas cette autre, où Notre Seigneur, s'adressant au Roi, lui dit : "Entends-tu ma voix, Ô Fils bien-aimé ? Toi, qui depuis si longtemps, foules la terre étrangère, ne vois-tu pas le chemin où J'enverrai à ta rencontre les princes des Armées Célestes, mes séraphins, mes chérubins avec leurs ailes, afin que ce triomphe soit beau comme celui d'un Roi de prédilection et de bénédiction ? Mon Fils bien-aimé, sèche tes pleurs, le Lys sera ton frère (le Saint Pape), et Ma Mère sera ta Mère, et c'est sur ton front que le Lys s'épanouira toujours. Puis, de ton front, il s'épanouira sur ton Trône, de ton Trône sur la France, ton Royaume réservé, et de là, au-dehors des frontières françaises, jusque sur la Ville Éternelle."
Et Marie-Julie, le 6 octobre 1877 : "Le triomphe des vivants sera beau quand la Sainte Église, aujourd'hui entourée d'épines, se verra entourée d'une couronne de Lys d'or !" Expliquant cette parole, monsieur de la Franquerie écrivait : "Le Saint Pape, le Grand Roi et les autres Princes des Lys qui doivent régner sur le monde et assurer le triomphe de Dieu et de l'Église."
Notre-Dame de la Bonne-Garde,
Maîtresse, gouvernante, directrice de l'Oeuvre de la Croix
Madame Le Camus et Notre-Dame de la Bonne-Garde.
Le 15 août 1883, la Très Sainte Vierge révèle à Marie-Julie l'étendue du culte qu'Elle recevra dans l'avenir. Le 15 septembre, Madame Le Camus étant présente ; Notre-Dame s'adresse à elle tout au long de cette extase, ordonnant à Marie-Julie de lui communiquer les révélations qu'Elle avait faites le 15 août sur l'avenir de son culte. C'est pour sa grande générosité que cette bonne dame reçut tant de faveurs ; faveurs accordées dès ici-bas, mais aussi, participation annoncée aux grands événements futurs de l'oeuvre de la Croix, après sa mort - les mêmes promesses furent faites pour l'abbé David (Première Victime).
Au cours de l'extase, Notre-Dame appelle madame Le Camus "Ma Rose" (sa Sainte Patronne est Sainte Rose de Lima) ou "Ma chère enfant" ; Marie-Julie la nomme "ma bonne mère" ou "ma chère mère adoptive". Madame Le Camus, qui avait détenu la statue de Notre-Dame de la Garde avant de la donner à Marie-Julie, avait entendu une voix intérieure lui demander d'en faire l'offrande au Sanctuaire de la Croix. Dans l'extase du 28 novembre 1878, la Très Sainte Vierge s'exprimait ainsi : "Oh ! si tu savais combien Mon Divin Fils et Moi, nous avons été contents de ce don ! Je la récompenserai, cette âme généreuse, ta mère adoptive." Dans le commentaire qui accompagne cette extase, nous lisons : "Madame Le Camus a été constituée dès le principe, mère adoptive de Marie-Julie. Dieu l'a voulu sans doute pour récompenser cette dame de ses immenses bonnes oeuvres et de sa grande piété, jamais elle n'a eu d'enfants et son veuvage a dû être un état de grande sanctification personnelle."
Prier avec Marie-Julie Jahenny
Extase du 15 septembre 1883
Marie-Julie : "Ma bonne Mère adoptive, préparez-vous à voir venir Notre-Dame de la Bonne-Garde, partie du Ciel ; elle vient nous consoler. Jamais je ne l'ai vue si belle et si éblouissante, ma Bonne Mère de la Bonne-Garde."
Notre-Dame : "Ma bien-aimée enfant, Rose, si tu savais comme Je t'aime, de plus en plus tu m'es agréable parce que, Ma Rose, tu fais toutes choses en vue de me plaire et de me consoler. Ma chère enfant, j'ai goûté tant de charmes sous ton toit béni, en sortant, pour venir m'établir Maîtresse, Gouvernante, Directrice de l'oeuvre de la Croix".
Marie-Julie raconte : "Ma chère mère adoptive, le 26 juin de cette année, je me trouvais si souffrante que je ne pouvais pas faire un mouvement. Notre-Dame de la Bonne-Garde, dans la matinée de ce jour, sans se déranger de dessus sa stalle, me tendit la main ; sa douce main me paraissait si grasselette et toute brûlante d'amour. Elle me parlait et je pus m'asseoir un peu sur ma couche, et elle me dit " : "Ma fille, de grandes grâces sous peu vont s'opérer par mon Nom."
Le 15 août, Elle m'a ordonné de vous révéler ces belles choses qui vont vous ravir ainsi que le père, ma bonne mère. Depuis quelques temps, un nombre considérable d'amis de la Croix invoquent, prient et saluent Notre-Dame de la Bonne-Garde, jusqu'à des billets qui lui sont adressés, beaucoup ! Le 15 août, Notre-Dame de la Bonne-Garde me fit de longues révélations. Elle me dit :
Notre-Dame : "Ma chère enfant, tu feras passer à ma Rose, ta chère mère, mes paroles. Mon culte, ma fille, va devenir florissant, mon Nom va se répandre partout, mon Coeur va s'ouvrir comme une source intarissable pour tous les pèlerins de la Croix. Ma fille, Je vais être honorée grandement par tous les visiteurs de l'oeuvre, commençant ma dévotion populaire... Les peuples viendront me vénérer, me prier, m'offrir les ex-voto de reconnaissance."
À ces mots, ma Bonne Mère s'éleva radieuse sur une nuée bienfaisante, si merveilleuse que Notre-Dame de la Bonne-Garde était comme perdue dans les chants d'actions de grâces et de reconnaissance des pauvres humains... Elle me dit encore : "Je verrai à mes pieds la France entière avec ses souverains. Ma fille, cette grande dévotion va commencer avec les faveurs du dernier temps de ta vie sur la Terre". "Ma fille, J'opérerai de grands prodiges pendant que ma Première Victime et ses pères prêcheront la gloire de la Croix ; ma Rose sera là avec d'autres amis". "Ma fille, Je serai couronnée bien plus glorieusement que Je ne le suis aujourd'hui, couronnée, ma fille, par la Sainte Église immortelle et infaillible dans ses lumières. Ma Première Victime et ma Rose seront à mes pieds dans ce jour solennel où l'Église me fera une couronne de prières et de cantiques."
Voilà, ma bonne mère adoptive, une parole qui mettait tout le Ciel en harmonie de louange et de gloire à Notre-Dame de la Bonne-Garde. La Sainte Vierge, notre Mère chérie m'a dit encore : "Je me dispose à aller chercher ma bien-aimée Première Victime triomphalement. Dans ma puissance, avec elle, J'amènerai joyeusement plusieurs autres victimes prisonnières, et ma Rose avec d'autres amis, pour chanter le Te Deum. C'est là, ma fille, que Je descendrai de l'estrade pour voler dans leurs bras et Je serai remontée sur un trône plus large et plus digne de mon Nom."
Marie-Julie : Quand je ne serai plus avec vous, ma bonne mère, sur la Terre, Elle vous donnera un signe consolant de sa douce tendresse par le soulèvement de sa main droite, comme pour vous bénir avec les ouvriers de l'oeuvre. Elle m'a chargée de vous le dire sept fois différentes. Elle me dit encore, la Sainte Vierge "qu'elle avait nos trois coeurs et qu'elle désirait, ma bonne mère, qu'ils ne lui soient jamais enlevés, pas même au couronnement solennel de l'Église". Elle me dit, la Sainte Vierge, que notre père directeur était un saint... qu'aucune âme ne connaissait la sainteté de ce Père, Première Victime... en combien peu de temps il se ferait par lui de grandes choses et de grands miracles. Elle me dit que c'était une vive lumière plantée dans les desseins des trois Personnes Divines.
Notre-Dame : "Ma fille, que mon Coeur jubile d'ineffable joie à cause de ces grandes choses qui vont s'accomplir ! Mon Fils fera éclater ses prodiges et Moi, Je ferai éclater les miens !"
Marie Julie : "Que c'est beau, Jésus et Marie faisant les miracles dans la même heure, que c'est beau !"
Les révélations que nous donnons ci-dessus, perdues dans le grand nombre des dossiers, nous sont tombées sous les yeux, "par hasard", le 25 août dernier, fête de Saint-Louis, soit 3 jours après le couronnement solennel de Notre-Dame de la Bonne-Garde. Ce n'est donc pas pour nous y conformer que monsieur l'abbé Bonneterre a entonné le "Te Deum" ! À propos de l'abbé David, mademoiselle Imbert a dicté les renseignements suivants : "II y eut deux miracles sur sa tombe qui ne furent pas enregistrés. L'un fut en faveur d'un enfant qui, porté sur la tombe de monsieur le curé par sa mère, reçut immédiatement l'usage de ses membres."
Marie-Julie Jahenny et Notre-Dame des Lys,
Mère de Pureté, Mère de Puissance, Mère de Prodiges,
Reine des Lys, Reine de la Paix,
Reine des Prodiges, Reine des Miracles,
Lys de Pureté sans tache
Prière à Notre-Dame de Bonne Garde de Longpont
(Longpont-sur-Orge, Essone)
Ô Marie, Mère du Christ et de l’Eglise, des générations de croyants sont venues Vous prier ici, depuis des siècles. Me voici avec eux devant Vous, plein de confiance en Votre Bonté et en Votre Puissance. C’est par Vous que le Père a voulu nous donner Son Fils.
Je Vous prie pour le monde et pour l’Eglise. Notre-Dame de Bonne Garde, gardez leur la paix promise par Jésus.
Je Vous prie aussi, Mère de Bonté et de Miséricorde, par la Passion et la Résurrection de Votre Fils, pour tous ceux que j’aime et pour moi-même. Gardez-nous dans la Foi, l’Espérance et la Charité. Prenez pitié de moi et présentez mes supplications à Dieu notre Père.
Demandez pour moi, je Vous en supplie, la grâce de.......
Bénissez moi, ma Mère ; j’espère en Vous, je ne serai pas confondu.
Amen.
Notre-Dame de Bonne Garde, priez pour nous !
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