Prière à Saint Nicolas
La Queue-en-Brie (94)
Ô bon Saint-Nicolas, toi qui fais la joie des enfants,
mets en mon cœur l'esprit d'enfance dont parle l'Evangile
et apprends-moi à semer du bonheur autour de moi.
Toi dont la fête nous prépare à Noël, ouvre ma foi au mystère du Dieu fait homme.
Toi, l'évêque et le pasteur, aide-moi à trouver ma place dans l'Eglise.
Ô bon Saint-Nicolas, patron de cette paroisse,
veille sur tous ceux et celles qui viennent en cette église prier Jésus,
ton Seigneur et le leur, ainsi que sur tous ceux
qu'humblement, aujourd'hui, je te confie.
Amen.
Litanies à Saint-Nicolas
Saint-Nicolas, secours des pauvres, priez pour nous !
Saint-Nicolas, gardien des voyageurs sur terre et sur mer, priez pour nous !
Saint-Nicolas, consolateur des affligés, priez pour nous !
Saint-Nicolas, pasteur du peuple chrétien, priez pour nous !
Saint-Nicolas, vainqueur des forces du mal, priez pour nous !
Saint-Nicolas, santé des malades, priez pour nous !
Saint-Nicolas, libérateur des prisonniers, priez pour nous !
Saint-Nicolas, père nourricier dans la famine, priez pour nous !
Saint-Nicolas, ami des petits enfants, priez pour nous !
Saint-Nicolas, modèle de vie évangélique, priez pour nous !
Saint-Nicolas, qui exaucez ceux qui vous invoquent, priez pour nous !
Saint-Nicolas, protecteur de la Lorraine et de nos paroisses, priez pour nous !
Saint-Nicolas, obtenez-nous la conversion de notre cœur. De Grâce, écoutez-nous !
Saint-Nicolas, obtenez-nous la Foi, l’Espérance et la Charité. De grâce, écoutez-nous !
Saint-Nicolas, obtenez-nous l’amour de l'Eglise. De grâce, écoutez-nous !
Saint-Nicolas, obtenez-nous l'humilité et l'amour de nos frères. De grâce, écoutez-nous !
Saint-Nicolas, obtenez-nous la persévérance dans la prière. De grâce, écoutez-nous !
Saint-Nicolas, obtenez-nous les dons de l’Esprit Saint. De grâce, écoutez-nous !
Tropaire à Saint-Nicolas
La justice de tes œuvres a fait de toi,
Pour ton troupeau, une règle de foi,
Un modèle de douceur,
Un maître de tempérance.
C’est pourquoi tu as obtenu,
Par ton humilité, l’exaltation,
Et par ta pauvreté, la richesse.
Père saint, Pontife Nicolas,
Prie le Christ, notre Dieu,
De sauver nos âmes !
Hymnes à Saint Nicolas de Myre (de Bari)
Chante, ô ma langue, les louanges du pontife Nicolas, afin que le suprême Adonaï, Roi et Père de tous les êtres, nous fasse aborder par l’entremise de son divin Fils au port du salut.
A l’âge où Nicolas pendait encore aux mamelles de sa mère, jamais on ne le vit plus d’une fois le jour s’y désaltérer, à la quatrième et sixième férié de la semaine : il craignait, le pieux enfant, de rompre son jeûne par une goutte de lait.
Élevé à l’honneur de Prélat, Nicolas fit pleuvoir si abondamment la rosée de la piété sur tous les peuples, qu’à peine a-t-il son pareil dans toute la série des siècles.
Par l’usage qu’il fait de son or, il sauve trois vierges de la prostitution ; dans la famine il multiplie le blé et le distribue au peuple ; il retire un vase tombé dans la mer, et porte secours aux nautoniers qui craignaient le naufrage.
Du milieu des morts est par lui ressuscité un homme qui avait commis un vol, par lui un Juif est baptisé et recouvre le bien qu’on lui avait dérobé ; l’un est rendu à la vie, l’autre s’élance dans la voie de la foi.
Des Pontifes l’ornement, l’honneur et la gloire, Nicolas, que la grâce dont vous êtes enrichi vienne en aide au peuple et au clergé ; qu’elle assiste nos âmes, nos mains et nos lèvres, et nous fasse rendre à Dieu nos vœux !
Louange à la souveraine Trinité : à Elle puissance et victoire ; qu’Elle daigne nous accorder d’entrer, après la vie, chargés de palmes, dans la patrie des cieux, en part des joies éternelles de Nicolas.
Amen.
Que le clergé, déployant la voix et les chants de l’allégresse, exalte et préconise Nicolas, du clergé le père et le patron !
Que le cœur prompt et docile se dilate au son de la voix !
Que tous, Grecs, Latins, langues, tribus, nations ; étendue des terres, profondeurs des mers ; sexes, conditions, hôtes, citoyens, étrangers ; tous chantent avec un pareil enthousiasme !
Il n’a cessé, ne cesse, ne cessera de nous combler tous de ses bienfaits, cet immortel Prélat, dont le nom ne s’échappera jamais de notre mémoire.
Par lui, tout homme qui sema dans la tristesse fleurira comme le lis. Ce héros magnanime, revêtu de la chair, méprisa les œuvres de la chair, ne faisant, ne disant rien que de salutaire ; délivré des liens du corps, il vole enfin au séjour éthéré.
Quelle fut sa vertu de charité ; l’huile qui coule de son tombeau le déclare assez hautement jusqu’en ce siècle même ; elle donne au peuple qui implore son assistance le bienfait de la santé.
Louange à la souveraine Trinité : à elle puissance et victoire ; qu’elle daigne nous accorder d’entrer, après la vie, chargés de palmes, dans la patrie des cieux, en part des joies éternelles de Nicolas.
Amen.
Tu as vraiment habité à Myre, exhalant un parfum précieux ; parfumé toi-même d’un baume spirituel, ô bienheureux Nicolas, grand Hiérarque du Christ ; et tu parfumes la face de ceux qui, avec foi et amour, honorent ton illustre mémoire, les délivrant de toutes nécessités et tribulations, ô Père saint, par tes prières auprès du Seigneur.
Ton nom propre est véritablement : "Victoire du peuple", bienheureux Nicolas, souverain prêtre du Christ ; car, invoqué en tous lieux, tu préviens aussitôt ceux qui avec amour requièrent ta protection ; apparaissant nuit et jour à ceux qui t’invoquent avec foi, tu les délivres des nécessités et des tentations.
Tu apparus à l’Empereur Constantin et à Ablavius, et leur inspiras une terrible frayeur par ces mots, afin de les engager à la clémence :
« Les innocents que vous retenez dans les fers ne méritent point un injuste supplice ; et si tu méprises mes paroles, ô Prince ! j’en porterai contre toi ma plainte au Seigneur ! »
Ton œil intrépide a pu fixer les sublimes hauteurs de la Gnose, et tu as sondé le profond abîme de la Sagesse, toi qui as enrichi le monde de tes enseignements, ô Père saint ! prie pour nous le Christ, ô grand Pontife Nicolas !
Le Christ t’a fait voir à ton troupeau, comme la règle de la foi et l’image de la douceur, ô grand Hiérarque Nicolas ! Car tu répands à Myre un précieux parfum, tout y resplendit de la gloire de tes œuvres, ô protecteur des veuves et des orphelins ! prie sans cesse le Seigneur de sauver nos âmes !
Réjouis-toi, ô très sainte âme, demeure très pure de la Trinité, colonne de l’Église, soutien des fidèles, appui de ceux qui sont fatigués, astre rayonnant qui, par l’éclat de tes agréables prières, dissipes en tous lieux les ténèbres des tentations ; saint Pontife Nicolas, port tranquille où trouve un abri quiconque dans la fureur de la tempête réclame ton secours, prie le Christ qu’il daigne accorder à nos âmes une grande miséricorde !
Réjouis-toi, homme rempli d’un divin zèle, qui, par un terrible avertissement et par l’éclat de ta voix menaçante dans un songe, as délivré ceux que le glaive allait immoler !
Fontaine abondante, tu répands dans Myre la richesse de tes parfums ; tu verses dans les âmes une douce rosée, tu écartes les ordures des passions mauvaises, tu coupes avec le glaive l’ivraie de l’erreur ; prends le van de ton zèle, dissipe les futiles enseignements d’Arius, et prie le Christ d’accorder à nos âmes une grande miséricorde !
Roi très haut de tous les rois, Vous dont la puissance est infinie, à la prière de notre saint Pasteur, rendez paisible, ô Verbe, nous Vous en conjurons, la vie de tous les Chrétiens !
Donnez contre les barbares à notre pieux Empereur la force et la victoire, afin que tous, et toujours, nous chantions votre puissance, et l’exaltions dans les siècles des siècles !
Les malades sont rendus à la santé par l’huile miraculeuse.
Au milieu du naufrage, Nicolas est d’un puissant secours.
Il ressuscite du tombeau un mort étendu sur le chemin.
Un juif aperçoit de l’or, et demande le Baptême.
Nicolas retire de l’eau le vase, et l’enfant qu’il rend à son père !
Oh ! qu’il parut bien le Saint de Dieu, quand il multiplia la farine dans la disette !
Qu’ainsi les louanges de Nicolas soient chantées en cette assemblée !
Car quiconque le prie de cœur met le vice en fuite, et s’en retourne guéri.
Ainsi soit-il !
En la Fête solennelle de Saint-Nicolas
Le 6 décembre
Réjouissons-nous et tressaillons, unis de bouche et de cœur, à cette solennelle fête du bienheureux Nicolas !
Encore enfant au berceau, il observe les jeûnes ;
Encore enfant à la mamelle, déjà il mérite les joies suprêmes.
Adolescent, il embrasse l’étude des lettres,
Sans pécher, sans connaître la licence de son âge.
Bienheureux Confesseur, une voix venue du ciel l’appelle aux dignités.
Promu par elle, il monte au faîte le plus élevé de la Prélature.
Il avait dans le cœur une tendre miséricorde, et il prodiguait ses bienfaits aux opprimés.
Par ses trésors, des vierges sont sauvées de l’opprobre ; et la pauvreté de leur père est soulagée.
Des matelots en mer luttaient contre la furie des flots, sur une nef à demi brisée.
Déjà désespérant de la vie, en ce danger si pressant, ils crient et disent tous d’une voix :
« O bienheureux Nicolas ! Ramenez-nous à un port de mer ; sauvez-nous de ce péril de mort. Ramenez-nous à un port de mer, vous dont la compassion généreuse est tant de fois venue en aide ! »
Pendant qu’ils criaient, et non sans fruit, voici quelqu’un qui leur dit :
« J’arrive à votre secours ! »
Soudain souffle un vent favorable, et la tempête est apaisée, et les mers sont en repos.
De sa tombe découle une huile abondante, qui guérit tous les malades par l’intercession du Saint.
Nous que voici en ce monde, naufragés déjà plus d’une fois dans l’abîme du vice, Glorieux Nicolas, menez-nous au port du salut où sont paix et gloire !
Obtenez-nous du Seigneur, par vos secourables prières, l’onction qui sanctifie ; cette onction qui a guéri les blessures d’innombrables iniquités dans Marie la pécheresse.
Qu’à jamais soient dans la joie ceux qui célèbrent cette fête ; et qu’après cette course de la vie, le Christ les couronne !
Amen.
Pèlerinage de Saint Nicolas de Port (54)
à Saint-Nicolas, Patron de la Lorraine
Refrain :
Saint Nicolas, ton crédit d'âge en âge,
a fait pleuvoir tes bienfaits souverains.
Viens, couvre encor' de ton doux patronage
tes vieux amis les enfants des Lorrains.
1. De tes bienfaits, célébrant la mémoire,
nous voulons tous à jamais te bénir.
Ce sanctuaire est empreint de ta gloire,
Il en dit l'immortel souvenir.
2. Ô Saint Patron, en tous lieux on t'honore,
tu sais du ciel apaiser le courroux.
Sur l'océan, le matelot t'implore,
et le captif te supplie à genoux.
3. Viens nous bénir de ta main paternelle ;
garde en nos cœurs le dépôt de la foi.
Pour mériter la couronne éternelle,
Ô Saint Patron, nous espérons en toi.
4. De ta famille, exauce la prière,
et sois toujours protecteur de ces lieux.
Et tu verras toujours, sous ta bannière,
marcher ici des enfants généreux.
5. Illustre Saint qui veille sur l'enfance,
modèle aimable et gardien des foyers,
viens prendre en main, de grâce, leur défense,
et rends courage à tous les ouvriers.
6. De toi l'Eglise espère la lainière (lumière ?),
car tu devins son vaillant défenseur.
Aux pieds de Dieu, dépose la prière
que nous faisons à notre intercesseur.
7. Les vieux Lorrains, très fiers de la relique
t'ont demandé de veiller sur leur sort.
Ils ont jadis construit ta Basilique,
et nous aimons "Saint Nicolas de Port".
8. D'un saint prélat que vit naître l'Asie,
chantons la gloire, implorons la bonté.
Pour bouclier, celui qui l'a choisi,
sur le Seigneur n'a pas en vain compté.
9. Docile à Dieu dès sa première enfance,
qu'il faisait honte à nos coupables cœurs !
Des lois du Christ, il acceptait d'avance,
il devinait les pieuses rigueurs.
10. De force Immense, investi par Dieu lui-même,
il dissipait les ombres de la mort,
ou sur les mers, dans le péril suprême,
par un seul mot, poussait la nef au port.
11. Sûrs qu'un tel père est demeuré pour l'homme
propice et tendre, et sensible au malheur,
nos bons aïeux ont érigé dans Borne
un monument à son nom comme au leur.
12. Chez nous, ici : car des bords de la Meuse
quand sortit Jeanne, effroi du léopard,
dans nos parvis la guerrière fameuse
vint à genoux s'inspirer au départ.
13. Plus tard, l'Europe où la foi s'est tarie,
cherche l'eau vive aux sources du Carmel,
et c'est ici, pour l'humble Acarie,
(que) descend Thérèse, en oracle du ciel.
14. Oh ! Puisses-tu, protecteur secourable,
faisant l'aumône à notre aride orgueil,
oindre nos cœurs de ce baume admirable
qui, dans Bari, mouille encor' ton cercueil !
15. Vers ton autel, grand Saint, Ô notre père,
vois tes enfants se presser en ce jour,
daigne écouter leur ardente prière ;
reçois ces chants que t'offre leur amour.
16. C'est à ton nom que notre Basilique
dut son éclat, sa splendeur autrefois ;
et nos aïeux, sous cette voûte antique,
ont contemplé des héros et des rois.
17. Soyez toujours révérés d'âge en âge,
restes sacrés ! Ossements précieux !
Ouï, c'est à vous, noble et saint héritage,
que nous devons ce passé glorieux.
18. Veille toujours sur ta barque de Pierre,
et pour son chef, daigne entendre nos vœux ;
demande à Dieu, qu'avant l'heure dernière,
il puisse enfin revoir des jours heureux.
19. Pour célébrer le patron du jeune âge,
heureux enfants, unissons nos transports.
En ce beau jour, offrons-lui notre hommage,
que jusqu'au ciel s'élèvent nos accords !
20. Environné de splendeur et de gloire,
près du Seigneur tu règnes dans les cieux,
et tes enfants, pour fêter ta mémoire,
forment en chœur des chants mélodieux.
21. Ton cœur jamais, du lys de l'Innocence,
n'a vu pâlir l'éclat ni la blancheur.
Aimable Saint, protecteur de l'enfance,
en nous toujours, fais briller cette fleur.
22. Dans ses douleurs, le malheureux t'implore,
ton nom sacré remplit tout l'univers :
on le bénit du couchant à l'aurore,
il est pour nous le plus doux des concerts.
23. De la tempête et des fureurs de l'onde,
si tu sauvas de pauvres naufragés,
jetés hélas ! sur l'océan du monde,
arrache-nous à ses flots courroucés.
24. Guide nos pas vers la sainte patrie,
du pur amour, allume en nous les feux,
afin qu'après l'exil de cette vie,
par ton secours, nous volions dans les cieux.
25. Ah ! protégez notre chère patrie
et que ses fils égalent leurs aïeux,
chrétiens de cœur, regardant cette vie,
comme un combat dont la palme est aux cieux.
26. Saint Nicolas, protège notre marche ;
puisqu'à la mort tout finit ici-bas,
aide nos fils, sublime patriarche,
à soutenir le dernier des combats.
27. Saint Nicolas, daigne agréer l'hommage
que nous t'offrons avec joie et fierté,
car nous venons au pied de ton image
chanter en chœur ta gloire et ta bonté.
28. Puisqu'ici-bas nous sommes à la peine,
de nos labeurs, dans la paix, souviens-toi !
Puissions-nous, tous, vrais fils de la Lorraine
rester aussi les fils du Christ, vrai Roi.
29. Pour que jamais la peur de la famine
ne fasse un jour déserter nos sillons,
préserve-nous du vice et de la ruine
en répandant la manne des moissons.
30. Entends l'appel des âmes en détresse,
toi qui sauvas des marins en danger ;
le flot surgit, recueil (écueil ?) au loin se dresse ;
si tu le veux, tu peux nous protéger.
31. Personne ici n'éloigne ta puissance :
nos chers aïeux ont redit tes bienfaits ;
à notre tour, avec reconnaissance,
nous le (la ?) voulons louer à tout jamais.
32. Nous promettons de suivre enfin tes traces
et d'imiter, sans faillir, tes vertus ;
du ciel, par toi, nous obtiendrons les grâces
qui nous vaudront la palme des élus.
33. C'est à Bari, vieille ville océane,
qu'accourt la foule au tombeau du grand Saint ;
le vénérer et recevoir sa manne
est un devoir méditerranéen.
34. A San Salvo, paroisse d'Italie,
ils cherchaient un autre saint Nicolas.
Miracle encor', après tant d'énergie,
c'est à son Port qu'il a guidé leurs pas.
35. A San Salvo, commune d'Abruzzo,
domina (la) chiesa di San Nicola,
San Nicola per un gemellaggio.
36. E perche tale gemellaggio
Riscoprire, oggi in Europa,
i valori del suo messagio.
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