date de naissance inconnue (IIe siècle)
martyr le 1er mai 208 à Bergoïata
à l'âge d'environ 60 ans
Épitaphe sur la face chrétienne
du tombeau de Saint-Andéol
« QVICVMQVE ÆTERNÆ
SPEM VIS AFFIGERE VITÆ
ASPICE SARCOPHAGVM
QVADRO SINVAMINE DIGNVM †
QVATVOR VT MVNDI
PARTES MAGNALIA XPI* †
HINC EFFERRE QVEANT
IUSTI PIE VINCERE DISCANT †
ANDEOLE INDICIO
TV FELIX MARTIR ADESTO †
CORPORE TE PARVI
TENET ISTIVS ARCA SEPVLCRI †
SED VIRTVTE PIIS
IUNCTUS SVPER ASTRA BEARIS †
AD TE CONVENIANT
QVOS SAEVA FLAGELLA CASTIGANT †
TRISTIS NEMO REDIT
TVA QVI MVNIMINA POSCIT ».
* Chrisme ‘’XPI’’, abréviation de « CHRISTI ».
Note de "Parousie" : J’ai pris la liberté de revenir à ligne pour faire apparaître les rimes, apparentées à des vers léonins. Par conséquent, cette épitaphe daterait du début du XIIe siècle (cf « Un témoin de la première sépulture rhodanienne : le sarcophage de Saint-Andéol (Ardèche) » par Robert Saint-Jean, « Institut International d’Études Ligures », Bordighera, 1973.
La 1ère traduction en français ci-dessous est issue de ce document.
Traductions
« Vous tous qui placez votre espérance dans la vie éternelle, regardez ce sarcophage orné sur ses quatre faces : il est digne d’annoncer aux quatre parties du monde les grandeurs du Christ et d'apprendre aux justes à vaincre dans les combats de la foi. Tu es un exemple, ô Andéol, bienheureux martyr ! L'enceinte de ce petit tombeau renferme ton corps, mais ton âme jouit, avec les saints, au-dessus des astres, de la félicité. Que ceux que de cruels fléaux châtient viennent à toi ; il n'est aucun de ceux qui implorent ta protection qui ne s'en retourne consolé. »
ou
« Vous tous qui placez votre espérance en la vie éternelle, regardez ce tombeau à quatre faces : il est digne de manifester aux quatre parties du monde les merveilles du Christ et d'apprendre aux justes à vaincre dans les combats de la foi. Ô Andéol, heureux martyr, donnez-nous des marques de votre protection. L'enceinte de ce petit tombeau renferme votre corps, mais votre âme vertueuse jouit avec les saints, par-delà les astres, de la félicité céleste. Qu'ils accourent à vous ceux que de cruelles douleurs affligent ; il n'est aucun de ceux qui implorent votre protection, qui ne s'en retourne consolé. »