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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 19:18
Christ en croix, El Greco

13ème DIMANCHE APRÈS LA PENTE-CÔTE
Sur le service de Dieu.

Quaerite prinaum regnum Dei et justitiam ejus.
Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice.
(S. Matthieu, VI, 33.)

Saint Matthieu nous apprend que Jésus-Christ s'étant un jour trouvé avec des personnes qui s'occupaient beaucoup des affaires temporelles, leur dit : « Ne vous inquiétez pas tant de tout cela, cherchez premièrement le royaume des cieux et sa justice, et tout le reste vous sera donné avec abondance ; en voulant leur dire, par là, que s'ils avaient le bonheur de mettre tous leurs soins à plaire à Dieu et à sauver leurs âmes, son Père leur fournirait tout ce qui leur serait nécessaire pour les besoins du corps. - Mais pensez-vous, comment est-ce que nous pouvons chercher le royaume des cieux et sa justice ? - Comment, M.F. ? Rien de plus facile et de plus consolant : c'est en vous attachant au service de Dieu qui est le seul moyen qui nous reste, pour nous conduire à la fin noble et heureuse pour laquelle nous sommes créés. Oui, M.F., nous le sa-vons tous, et même les plus grands pécheurs sont convaincus qu'ils ne sont dans le monde que pour servir le bon Dieu, en fai-sant tout ce qu'il nous commande. - Mais, me direz-vous, pour-quoi est-ce donc qu'il y en a si peu qui travaillent à cela ? - M.F., le voici : c'est que les uns regardent le service de Dieu comme une chose très difficile ; ils pensent qu'ils n'ont pas assez de force pour l'entreprendre, ou que, l'ayant entrepris, ils ne pourront pas persé-vérer. Voilà précisément, M.F., ce qui décourage ou détourne une grande partie des chrétiens. Au lieu d'écouter ces consolantes pa-roles du Sauveur, qui ne peut nous tromper, et qui nous dit que son service est doux et agréable, qu'en le faisant nous y trouve-rons la paix de nos âmes et la joie de notre cœur ... Mais, pour mieux vous le faire comprendre, je vais vous montrer lequel des deux mène une vie plus dure, plus triste et plus pénible, ou de ce-lui qui remplit ses devoirs de religion avec fidélité, ou de celui qui les abandonne pour suivre ses plaisirs et ses passions, pour vivre à sa liberté .

I. - Oui, M.F., de quelque côté que nous considérions le ser-vice de Dieu, qui consiste dans la prière, la pénitence, la fréquen-tation des sacrements, l'amour de Dieu et du prochain et un entier renoncement à soi-même ; oui, M.F., nous ne trouvons dans tout cela que joies, que plaisirs et que bonheur pour le présent et pour l'avenir, comme vous allez le voir. Celui qui connaît sa religion et qui la pratique sait que les croix et les persécutions, les mépris, les souffrances, et enfin, la pauvreté et la mort se changent en dou-ceurs, en consolation et en récompense éternelle. Dites-moi, vous en êtes-vous jamais formé une idée sensible ? Non, sans doute. Cependant, M.F., cela est tel que je vous le dis ; et, pour vous le prouver de manière que vous ne puissiez pas en douter, écoutez Jésus-Christ lui-même : « Bienheureux les pauvres, parce que le royaume des cieux leur appartient, et malheur aux riches, parce qu'il est très difficile que les riches se sauvent . » Vous voyez donc, d'après Jésus-Christ, que la pauvreté ne doit pas nous rendre malheureux, puisque le Sauveur nous dit : « Bienheureux les pau-vres. »
En deuxième lieu, ce ne sont pas les souffrances ni les cha-grins ; puisque Jésus-Christ nous dit : « Bienheureux ceux qui pleurent et qui sont persécutés, parce qu'un jour viendra qu'ils se-ront consolés ; mais malheur au monde et à ceux qui prennent leurs plaisirs, parce qu'un jour viendra que leur joie se changera en larmes et en tristesse éternelle . »
En troisième lieu, ce n'est pas d'être méprisé, puisque Jésus-Christ nous dit : « On me méprise et on vous méprisera, on me persécute et on vous persécutera ; mais, bien loin de vous laisser aller à la tristesse, réjouissez-vous, parce qu'une grande récom-pense vous attend dans le ciel . » Dites-moi, M.F., que pourra ré-pondre maintenant ce pauvre homme qui veut nous dire qu'il est malheureux, et qui nous demande comment il pourra se sauver au milieu de tant de persécutions, de calomnies et d'injustices qu'on lui fait ? Non, non, M.F., disons-le : rien n'est capable de rendre l'homme malheureux ici-bas, que le défaut de religion ; et l'homme, malgré tout ce qu'il pourra éprouver sur la terre, s'il veut s'attacher au service de Dieu, ne laissera pas que d'être heureux.
Nous avons dit, M.F., que celui qui s'attache au bon Dieu se trouve plus heureux que les gens du monde, dans le moment où tout va selon leurs désirs ; et même, nous voyons que plusieurs saints ne respiraient que le bonheur de souffrir ; nous en avons un bel exemple dans la personne de saint André. Il est rapporté dans sa vie qu'Égée, gouverneur de la ville, voyant que saint André, par ses prédications, rendait désert le temple de ses faux dieux, l'envoya prendre. Le saint étant présenté devant son tribunal, il lui dit d'un air menaçant : « Est-ce toi, qui fais profession de détruire le temple de nos dieux, en annonçant une religion toute nou-velle ? » Saint André lui répondit : « Elle n'est point nouvelle, au contraire, elle a commencé avec le monde. » - « Ou tu renonceras à ton crucifié, ou je te ferai mourir en croix comme lui. » - « Nous, chrétiens, lui répondit saint André nous ne craignons point les souffrances, elles font tout notre bonheur sur la terre ; plus nous aurons été conformes à Jésus-Christ crucifié, plus nous serons glorieux dans le ciel ; vous serez plus tôt las de me faire souffrir, que moi, de souffrir. » Le proconsul le con-damna à mou-rir en croix ; mais pour rendre son supplice plus long, il ordonna de ne pas le clouer, mais seule-ment de l'attacher avec des cordes, pour qu'il souffrît plus longtemps. Saint André eut tant de joie d'être condamné à mourir en croix comme Jésus-Christ, son divin Maître, que voyant deux mille hommes qui allaient assister à sa mort, et qui presque tous versaient des larmes, ayant peur qu'on le privât de son bonheur, il éleva la voix pour les conjurer, en, grâce, de ne pas retarder son martyre. D'aussi loin qu'il aperçut la croix sur laquelle il devait être attaché, il s'écria tout trans-porté d'allé-gresse : « Je vous salue, ô Croix vénérable, qui avez été consacrée et ornée par l'attouchement du Corps adorable de Jésus-Christ, mon divin Sauveur ! » Ô Croix sacrée ! ô Croix tant désirée ! ô Croix aimée avec tant d'ardeur ! ô Croix que j'ai recherchée et dé-sirée avec tant de zèle et sans relâche ! c'est vous qui allez satis-faire tous les désirs de mon cœur ! Ô Croix bien aimée, recevez-moi des mains des hommes pour me remettre entre celles de mon Dieu, afin que je passe de vos bras entre ceux de celui qui m'a ra-cheté. » L'auteur qui a écrit sa Vie nous dit qu'étant au pied de la croix pour y être attaché, il ne changea point de couleur, les che-veux ne lui dressèrent point à la tête, comme il arrive aux crimi-nels, il ne perdit point la voix, le sang ne lui glaça point dans les veines, il ne fut pas même saisi de la moindre frayeur ; mais, au contraire, l'on voyait que le feu de la charité, dont son cœur brû-lait, lui faisait jeter des flammes ardentes par la bouche. Lorsqu'il fut auprès de la croix, il se dépouilla lui-même et donna ses habits au bourreau ; il monta sans l'aide de personne sur le bois ou était placée la croix. Tout le peuple, qui était au moins de vingt mille, voyant saint André attaché, cria que c'était une injustice de faire souffrir un homme si saint, et courut au palais pour mettre en piè-ces le proconsul, s'il ne le détachait pas. Craignant pour sa vie, le proconsul va le faire détacher. D'aussi loin que saint André le vit venir, il s'écria : « Ô Egée, que venez-vous faire ici ? Si vous ve-nez pour apprendre à connaître Jésus-Christ, bon, venez ; mais si vous venez pour me faire détacher, n'allez pas plus loin, sachez que vous n'en viendrez pas à bout et que j'aurai la consolation de mourir pour mon divin Maître ! Ah ! je vois déjà mon Dieu, je l'adore avec tous les bienheureux. » Malgré cela, le gouverneur voulut le faire détacher, crainte que le peuple ne le fît mourir lui-même ; mais il fut impossible de le détacher : à mesure qu'ils s'approchaient pour le détacher, les forces leur man-quaient, ils restaient immobiles. Alors saint André s'écria en levant les yeux au ciel : « Mon Dieu, je vous demande la grâce de ne point per-mettre que votre serviteur, qui est en croix pour la confession de votre nom, reçoive cette humiliation que d'être délivré par les or-dres d'Égée. Mon Dieu ! vous êtes mon Maître, vous savez que je n'ai cherché et désiré que vous. » Comme il achevait ces paroles, on vit une lumière en forme de globe qui enveloppa tout son corps, et répandit une odeur qui embauma tous les assistants, et, dans le même moment, son âme partit pour l'éternité. Voyez-vous, M.F. ? celui qui connaît sa religion et qui est attaché au ser-vice de son Dieu, ne regarde pas les souffrances comme des mal-heurs ; mais il les désire et les regarde comme des biens inestima-bles. Oui, M.F., même dès ce monde, celui qui a le bonheur de s'attacher à Dieu, est plus heureux que le monde avec tous ses plaisirs. Écoutez saint Paul : « Oui, nous dit-il , je suis plus heu-reux dans mes chaînes, dans mes prisons, dans le mépris et les souffrances, que mes persécuteurs ne le sont dans leur liberté, dans leur abondance et leur crapule. Mon cœur est si rempli de joie, qu'il ne peut pas la contenir, elle déborde de tous côtés . » Oui, sans doute, M.F., saint Jean-Baptiste est plus heureux dans son désert, abandonné de tout secours humain, qu'Hérode sur son trône, enseveli dans ses richesses, et plongé dans le bonheur de ses infâmes passions. Saint Jean est dans son désert, il converse familièrement avec son Dieu, comme un ami avec son ami, tandis qu'Hérode est dévoré par une secrète crainte de perdre son royaume, ce qui le porte à faire égorger tant de pauvres enfants . Voyez encore David : n'est-il pas plus heureux en fuyant la colère de Saül, quoique réduit à passer les nuits dans les forêts ; trahi et abandonné de ses meilleurs amis, s'unissant pendant ce temps-là à son Dieu et mettant toute sa confiance en lui, n'est-il, pas plus heureux que Saül dans les biens et l'abondance des richesses et des plaisirs ? David bénit le Seigneur de lui prolonger ses jours pour lui donner le temps de souffrir pour son amour, tandis que Saül maudit sa vie et devient lui-même son bourreau . Pourquoi cela, M.F. ? Hélas ! c'est que l'un s'attache au service de son Dieu, et que l'autre l'abandonne.
Que conclure de cela, M.F. ? Rien autre chose, sinon que ce ne sont ni les biens, ni les honneurs, ni la vanité qui peuvent ren-dre l'homme heureux sur la terre ; mais l'attachement seul au ser-vice de Dieu, quand nous avons le bonheur d'en avoir connais-sance et de le bien remplir. Cette femme qui est méprisée de son mari n'est donc pas malheureuse dans son état parce qu'elle est méprisée, mais parce qu'elle ne connaît pas sa religion, ou parce qu'elle ne pratique pas ce qu'elle lui ordonne. Apprenez-lui sa re-ligion, et, dès que vous verrez qu'elle pratiquera, elle cessera de se plaindre et de se croire malheureuse. Oh ! que l'homme serait heureux, même sur la terre, s'il connaissait sa religion, et s'il avait le bonheur d'observer ce qu'elle nous commande, s'il considérait les biens qu'elle nous propose pour l'autre vie !
Oh ! quel pouvoir n'a pas une personne auprès de Dieu, quand elle l'aime et le sert avec fidélité. Hélas ! M.F., une personne, mé-prisée des gens du monde, qui semble n'être digne que d'être fou-lée aux pieds, voyez-la se rendre maîtresse de la volonté et de la puissance de Dieu même. Voyez un Moïse, qui force le Seigneur d'ac-corder le pardon à trois cent mille hommes bien coupables ; voyez Josué, qui commande au soleil de s'arrêter, le soleil devient immobile : ce qui n'était jamais arrivé et ce qui peut-être n'arrivera jamais. Voyez les apôtres, seulement parce qu'ils aimaient le bon Dieu, les démons fuyaient devant eux, les boiteux marchaient, les aveugles voyaient, les morts ressuscitaient. Voyez un saint Benoît qui commande aux rochers de s'arrêter dans leur course, ils restent suspendus en l'air ; voyez-le qui multiplie les pains, qui fait sortir les eaux des rochers, et qui rend les pierres et le bois aussi légers qu'un brin de paille : Voyez un saint François de Paule qui commande aux poissons de venir entendre la parole de Dieu, ils se rendent à son appel avec tant de fidélité qu'ils applaudissent à ses paroles . Voyez un saint Jean qui commande aux oiseaux de se taire, ils lui obéissent . Voyez-en encore d'autres, qui traversent les mers sans aucun secours humain . Eh bien ! mettez donc maintenant en regard tous ces impies et tous ces grands du monde avec tous leurs beaux esprits et leur science à tout faire : hélas ! de quoi sont-ils capables ? de rien du tout ; et pourquoi cela ? sinon parce qu'ils ne se sont pas attachés au service de Dieu. Oh ! que celui qui connaît sa religion et qui pratique ce qu'elle commande est puissant et heureux en même temps !
Hélas ! M.F., que celui qui vit au gré de ses passions et aban-donne le service de Dieu est malheureux et capable de bien peu de chose ! Mettez une armée de cent mille hommes auprès d'un mort, et que tous emploient leur puissance pour le ressusciter : non, non, M.F., il ne ressuscitera pas ; mais qu'une personne qui est méprisée du monde et qui est dans l'amitié du bon Dieu, com-mande à ce mort de reprendre la vie : de suite vous le verrez se lever et marcher. Nous en avons d'autres preuves encore . Si, pour servir le bon Dieu, il fallait être riche ou bien savant, beaucoup de personnes ne le pourraient pas. Mais non, M.F., les grandes sciences et les grandes richesses ne sont nullement né-cessaires pour servir le bon Dieu ; au contraire, elles sont bien souvent un très grand obstacle. Oui, M.F., que nous soyons riches ou pauvres, dans quelque état que nous soyons, savants ou non, nous pouvons plaire à Dieu et nous sauver ; et même, saint Bonaventure dit que nous le pouvons : « dans quelque état ou condition que nous soyons. » Écoutez-moi un instant, et vous allez voir que le service de Dieu n'a rien que de quoi nous consoler et nous rendre heureux au milieu de toutes les misères de la vie. Pour cela, vous n'avez besoin de quitter ni vos biens, ni vos parents, ni même vos amis, à moins qu'ils ne vous portent au péché ; vous n'avez pas besoin d'aller passer vos jours dans un désert pour y pleurer vos péchés ; si encore cela nous était nécessaire, nous devrions nous trouver heureux d'avoir un remède à nos maux ; mais non, un père et une mère de famille peuvent servir le bon Dieu en vivant avec leurs enfants, les élevant chrétiennement ; un domestique peut bien facilement servir le bon Dieu et son maître, rien n'empêche ; au contraire, son travail et l'obéissance qu'il est obligé de donner à ses maîtres, deviennent un sujet de mérites. Non, M.F., la manière de vivre en servant le bon Dieu ne change rien dans tout ce que nous faisons ; au contraire, nous faisons mieux tout ce que nous faisons ; nous sommes plus assidus et plus attentifs à remplir les devoirs de notre état ; nous sommes plus doux, plus humains et plus charitables ; plus sobres dans nos repas, plus réservés dans nos paroles ; moins sensibles aux pertes et aux injures que nous recevons ; c'est-à-dire, M.F., que quand nous nous attachons au service de Dieu, nous faisons mieux tout ce que nous faisons, nous agissons seulement d'une manière plus noble, plus relevée et plus digne d'un chrétien. Au lieu de travailler par ambition, par intérêt, nous ne travaillons que pour plaire au bon Dieu, qui nous le commande, et pour satisfaire à sa justice. Au lieu de rendre ser-vice ou de faire l'aumône au prochain par orgueil, pour être esti-més, nous ne le faisons qu'en vue de plaire à Dieu et de racheter nos péchés. Oui, M.F., encore une fois, un chrétien qui connaît sa religion et qui la pratique, sanctifie toutes ses actions sans rien changer à ce qu'il fait ; et, sans rien y ajouter, tout devient un sujet de mérite pour le ciel. Eh bien ! M.F., dites-moi, si vous aviez bien pensé qu'il fût si doux et si consolant de servir le bon Dieu, auriez-vous pu vivre comme vous avez vécu jusqu'à présent ? Ah ! M.F., quel regret, à l'heure de la mort, quand nous verrons que si nous nous étions attachés au service de Dieu, nous aurions gagné le ciel en ne faisant que ce que nous avons fait ! Ô mon Dieu ! quel malheur pour celui qui sera du nombre de ces aveu-gles !

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