San Luigi Gonzaga
1568-1591
Ô Saint-Louis, orné de moeurs angéliques, moi, votre serviteur indigne, je vous recommande d'une manière particulière la chasteté de mon âme et de mon corps. Je vous conjure, par votre angélique pureté, de me recommander à Jésus-Christ, l'Agneau Immaculé, et à Sa très Sainte Mère, la Vierge des vierges, et de me préserver de tout péché grave. Ne permettez point que je me souille jamais d'aucune impureté ; mais quand vous me verrez dans la tentation ou dans le danger de pécher, éloignez de mon coeur toutes les pensées et les affections impures, réveillez en moi le souvenir de l'éternité et de Jésus crucifié, et imprimez profondément dans mon âme le sentiment de la sainte crainte de Dieu. Enflammez-moi du Divin Amour, et faites qu'en vous imitant sur la terre, je mérite de jouir de Dieu avec vous dans le Ciel. Ainsi soit-il.
Un Pater, un Ave Maria et un Gloria.
V/. Priez pour nous, Saint-Louis.
R/. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions : Ô Dieu, qui distribuez les biens célestes, et qui avez réuni dans le jeune et angélique Louis une merveilleuse innocence à la pratique de la mortification, faites qu'en nous appuyant sur ses mérites et son intercession, si nous n'avons pas sa pureté, nous imitions au moins sa pénitence. Par le Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Autre prière
Seigneur, dispensateur des dons spirituels, Tu as réuni dans le jeune Louis de Gonzague la pratique de la pénitence et une admirable pureté de vie ; si nous n'avons pas la même innocence, accorde-nous, à sa prière et par ses mérites, d'imiter son renoncement.
Notre Père qui est aux cieux...
Source : Liturgie des Heures III, page 1107
Prière de Saint-Louis de Gonzague
Ô prince invincible, gardien fidèle de l'Église de Dieu et des âmes justes, vous qui, animé d'une si grande charité et d'un si grand zèle, avez livré tant de batailles et accompli d'entreprises, non pour vous acquérir à vous-même renommée et réputation, comme le font les capitaines de ce monde, mais pour accroître et défendre la Gloire et l'Honneur que nous devons tous à notre Dieu, en même temps que pour satisfaire au désir que vous aviez du salut des hommes, venez, je vous en prie, au secours de mon âme qui est attaquée continuellement et mise en danger par ses ennemis : la chair, le monde et le démon. Vous avez conduit jadis le peuple d'Israël dans le désert, veuillez aussi être mon guide et mon compagnon dans le désert de ce monde, jusqu'à ce que vous m'ayez conduit hors de tout danger dans la terre des vivants, dans cette bienheureuse patrie d'où nous sommes tous exilés.
Saint-Louis Gonzague en gloire
Giovanni Battista Tiepolo
XVIIIème siècle
Lettre de Saint-Louis de Gonzague à sa mère
(10 juin 1591)
quelques jours avant sa mort
"Je chanterai sans fin les Miséricordes de Dieu.
Que la Grâce et la consolation de l'Esprit-Saint, très vénérée mère, soient toujours avec vous.
Votre lettre m'a trouvé encore vivant dans cette région des morts, mais prêt à partir pour aller à jamais louer Dieu dans la terre des vivants. Je pensais qu'à cette heure, j'aurais déjà fait le pas décisif. Si « la charité, comme dit Saint-Paul, pousse à pleurer avec ceux qui pleurent et à se réjouir avec ceux qui sont dans la joie », la joie de votre Seigneurie devra être bien grande, pour la grâce que Dieu nous accorde dans ma personne, Dieu Notre-Seigneur me conduisant au vrai bonheur et m'assurant que je ne le perdrai pas.
Je vous avoue que je m'abîme et que je me perds dans la considération de cette Bonté Divine, cette mer immense, sans rivage et sans fond, qui m'appelle à un repos éternel après de bien courtes et bien légères fatigues. Elle m'invite du haut du Ciel à ce souverain bonheur que j'ai cherché avec trop de négligence et elle me promet la récompense du peu de larmes que j'ai versées. Que votre Seigneurie veille donc à ne pas offenser cette infinie Bonté, ce qui arriverait sûrement si vous veniez à pleurer comme mort celui qui va vivre en la présence de Dieu et qui vous servira plus par ses prières qu'il ne le fit ici-bas.
Notre séparation ne sera pas longue ; nous nous reverrons au Ciel et, réunis pour ne plus nous séparer, nous jouirons de notre Rédempteur, nous Le louerons de toutes nos forces et nous chanterons éternellement ses Miséricordes. Tout ce qu'Il fait est bien fait, puisque s'Il nous enlève ce qu'Il nous avait donné, c'est pour le mettre en lieu sûr et nous rendre ce que tous, nous désirons davantage.
Je vous écris tout cela uniquement à cause du désir que j'ai que vous, Madame ma mère, et toute la famille receviez la nouvelle de ma mort comme une grande faveur. Que votre bénédiction maternelle m'accompagne et me dirige dans la traversée de l'océan de ce monde et me fasse arriver heureusement au port de mes désirs et de mes espérances. Je vous écris avec d'autant plus de plaisir qu'il ne me reste plus d'autre preuve à vous donner de l'amour et du profond respect qu'un fils doit à sa mère. "
Saint-Charles Borromée (à gauche)
et Saint-Louis de Gonzague
priant la Vierge Marie
Agostino Bonisoli
1695
Prayer to Aloysius Gonzaga
O blessed Aloysius, adorned with angelic virtues, I thy most unworthy suppliant recommend specially to thee the chastity of my soul and body, praying thee by thy angelic purity to plead for me with Jesus Christ the Immaculate Lamb, and His most Holy Mother, Virgin of virgins, that they would vouchsafe to keep me from all grievous sin. Never suffer me to be defiled with any stain of impurity; but when thou dost see me in temptation, or in danger of falling, then remove far from my mind all evil thoughts and unclean desires, and awaken in me the memory of eternity to come, and of Jesus crucified; impress deeply in my heart a sense of the holy fear of God; and kindling in me the fire of Divine love, enable me so to follow thy footsteps here on earth, that in heaven I may be made worthy to enjoy with thee the vision of our God for ever. Amen.
One Pater noster and one Ave Maria.
Pope Pius VII., at the prayer of many bishops, the more to increase devotion towards St. Aloysius Gonzaga, who from the the of his canonisation was given by Benedict XIII as the special protector of the young, granted, by a decree of the S. Congr. of Indulgences, March 6, 1802.
An indulgence of 100 days, once a day, to all the faithful who, being contrite, shall devoutly say the following prayer, with one Pater noster and one Ave Maria.
Pope Clement XII., in order to inspire the faithful, and especially the young, with greater devotion towards the angelic youth St. Aloysius Gonzaga, granted by two decrees of time S. Congr. of Indulgences, Dec. 11, 1739, and Jan. 17, 1740.
I. A Plenary Indulgence on each of the six Sundays which are wont to be kept in honour of this Saint, either immediately before his Feast, on June 21, or else at some other time of the year. In order to gain this Plenary Indulgence, it is requisite that the six Sundays should be kept consecutively ; and that on each of them the faithful, being truly penitent, should, after Confession and Communion, employ themselves in pious meditations or vocal prayers, or other works of Christian piety, in honour of the Saint. There are several books of devotion on the subject, pointing out what pious exercises are to be done on these six Sundays.
II. A Plenary Indulgence may also be gained on his Feast by all the faithful who, after Confession and Communion, shall make a visit to the Saint and pray for the Holy Church, &c. This Indulgence may be gained on that day in the year when, and in that place or at that altar where, his Feast is celebrated de licentia Ordinarii, whenever and wheresoever that day and place may be.
See Brief of Benedict XIII, Nov. 22, 1729 ; of Clement XII, Nov. 21, 1737 ; and Benedict XIV, April 22, 1712.