Consécration à Jésus
par l’intercession de Sainte-Philomène
« Sainte Philomène, courageuse Martyre et Vierge très fidèle de Jésus-Christ qui, pour conserver sans tache le trésor de la pureté et de la foi que vous Lui aviez promise, avez si généreusement sacrifié votre vie au milieu des plus grands supplices ; c’est à votre exemple et sous vos auspices que je me consacre aujourd’hui et toute ma vie, avec toute la ferveur dont je suis capable, au service de ce Dieu de bonté qui vous fit triompher si puissamment de tous les ennemis de votre salut. Je me mets avec confiance sous votre protection ; ne me refusez pas votre intercession pour éloigner de moi tous les dangers qui m’environnent, afin que je puisse arriver, comme vous, à l’heureux terme de la béatitude. Ainsi soit-il ! »
Source : « Confrérie de Sainte Philomène érigée dans l’église de Liettres, Diocèse d’Arras », vu et approuvé par Mgr Charles, Évêque d’Arras, le 8 novembre 1838 ; imprimé à Paris, édition de 1839, « Consécration », pages 3-4 (voir livre ci-dessous).
Note : Les reliques de Sainte-Philomène sont particulièrement vénérées dans le Sanctuaire de Mugnano del Cardinale (Avellino, Campanie - Italie) :
Santuario di Santa Filomena
Piazza Umberto I
83027 Mugnano del Cardinale
Avellino, Italia
Tél. : 0039 081 825 7204
Fax : 0039 081 511 2733
Recteur : Mgr Giovanni Braschi
Email : santafilomena@philomena.it
« C’est la plus belle tête de la Sainte que je connaisse ! »
dixit le Saint Curé d’Ars, alors qu’il n’était jamais allé à
Ligny-en-Barrois (Meuse)
où est exposée cette toile de Charuel peinte en 1836
Dévotion à Sainte-Philomène
"Le 24 mai 1802, dans les catacombes de Ste Priscille, un ouvrier heurta de son pic une tuile et, conformément aux instructions de Mgr Ponzetti, Custode des Saintes Reliques, il suspendit immédiatement l’excavation[3]. On informa le père Filippo Ludovici chargé de la surveillance des fouilles et, le lendemain 25 mai 1802, accompagné de plusieurs observateurs, le père Ludovici descendit dans la catacombe pour assister à la découverte complète du loculus[4]. Le sol dégagé laissa apparaître trois tuiles funéraires portant une épitaphe peinte en rouge. Dans le descellement du loculus, une fiole fut brisée dans sa partie supérieure ; le fond, solidement enveloppé par le ciment[5], était encore intact et contenait une poussière noirâtre, sans doute du sang desséché, qui collait aux fragments de verre. Une palme, autre signe caractéristique avec la fiole de sang pour indiquer la tombe d’un martyr, apparaissait sur la deuxième tuile[6].
L’inscription entière peinte sur les trois tuiles funéraires se lisait comme suit : première tuile – LUMENA ; deuxième tuile – PAXTE ; troisième tuile – CUM FI[7]. Le loculus fut documenté par Mgr Ponzetti, Custode des Saintes Reliques, comme FILUMENA, une interprétation de l’épitaphe en accord avec la coutume ancienne de commencer les inscription à partir de la deuxième tuile, et avec la logique du contexte étymologique. L’épitaphe entière se lit donc : PAX TECUM FILUMENA[8].
Le nom de Filumena fut officiellement attribué aux restes sacrés examinés le 25 mai 1802 et inscrit dans le document publié par Mgr Ponzetti, Custode des Saintes Reliques, qui remit les restes de cette martyre chrétienne au Diocèse de Nola, le 8 juin 1805."...
"1. C’était fréquemment la coutume dans les catacombes de commencer l’épitaphe sur la deuxième tuile, de sorte que l’inscription se lit correctement (comme l’a fait Mgr Ponzetti, Custode des Reliques), « PAX TECUM FILUMENA » (« La paix soit avec toi, Philomène."...
"Plus récemment, la publication révisée, en 2001, du Martyrologe romain par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements a été l’occasion d’une discussion renouvelée sur le statut ecclésial de Ste Philomène. Différentes sources médiatiques ont de nouveau laissé entendre que l’omission de Ste Philomène dans le Martyrologe romain signifiait que Ste Philomène n’était plus reconnue comme sainte par l’Église."...
"2. Le culte public de Ste Philomène, vierge et martyre, a été approuvé par un décret pontifical du Pape Grégoire XVI, le 30 janvier 1837, avec l’approbation de l’office, de la messe du commun pour une vierge et martyre et d’une quatrième leçon en l’honneur de Ste Philomène le 11 août[66]."...
"4. De nombreux Saints, Bienheureux et Vénérables ont témoigné de la réalité et de l’exceptionnel pouvoir d’intercession de Ste Philomène, dont la V. Pauline Jaricot, la Bse Anna Maria Taigi, St Pierre-Julien Eymard, St Pierre Chanel, Ste Madeleine-Sophie Barat, Ste Madeleine de Canossa, le Bx Bartolo Longo, le Bx Pie IX, St Pie X et, particulièrement, St Jean-Marie Vianney[68]."...
[3] Don Francisco de Lucia, Relazione storica della traslazione del corpo di santa Filomena, vergine e martire, da Roma a Mugnano del Cardinale, Naples, 1824, p. 53.
[4] Sépulcre creusé dans les parois du tuf calcaire des catacombes.
[5] De Lucia, Relazione, op. cit.
[6] Ibid.
[7] Mgr Hyacinth Ponzetti, Archivi della Lipsanoteca di Roma, Registro II, 8 juin 1805, p. 271.
[8] Ponzetti, Archivi, p. 271.
[66] Décret solennel de Grégoire XVI (30 janvier 1837) in Approbation papale du Rescrit de la Sacrée Congrégation des Rites (6 septembre 1834).
[68] Cf. Procès de l’Ordinaire, pp. 334, 179, 751, 1160, 1325, 1460, 1447; Procès apostolique, pp. 288, 768, 1215-1216; Trochu, Sainte Philomène, p. 197; Ippolito, Memorie, pp. 243, 55; cf. aussi du Manoir, p. 40; Maurin, Vie nouvelle; Pierre-Julien Eymard, p. 24; de Grandmaison, Mère Barat, p. 198; Bouffier, Anna-Maria Taigi, pp. 125-126.
Source : extraits de © "STATUT ECCLÉSIAL ACTUEL DE LA DÉVOTION À SAINTE PHILOMÈNE", par Mark Miravalle, S.T.D., Professeur de Théologie et de Mariologie (président de "Vox Populi Mariae Mediatrici"), Université franciscaine de Steubenville, 7 octobre 2002, Fête de Notre-Dame du Rosaire.