Sœur Antónia d'Astónaco et Saint Michel Archange
Illustration
Scapulaire de Saint Michel Archange
"Quis ut Deus ?"
"Qui est comme Dieu ?"
Souvent écrit sur le bouclier
et le Scapulaire de Saint Michel Archange
La Couronne Angélique
La dévotion à la Couronne Angélique, appelée aussi Chapelet à Saint Michel Archange, a été pleinement approuvée par le Pape Pie IX en 1851, qui était un grand dévot de cette prière, et il a accordé à sa récitation de très nombreuses Indulgences.
La Sacrée Congrégation des Rites a formulé ce chapelet, avec ses 9 salutations et ses prières associées, par les décrets du 8 août 1851 et du 8 septembre 1852.
Cette dévotion est née d’une révélation privée de Saint Michel Archange à Sœur Antónia d'Astónaco (souvent francisé en Sœur Antonia d’Astonac), carmélite portugaise que l’on dit Vénérable, dont on ne sait presque rien, si ce n’est que cette révélation a notamment engendré, au début, une grande dévotion au Carmel de Vetralla, en Italie, surtout de Sœur Maria Angela Colomba, une « âme choisie » de Jésus (voir plus bas).
L’une des rares sources concernant cette révélation à Sœur Antonia d’Astonac se trouve dans un livre, sans doute édité en Italie, qui porterait le titre, en français, de « Vie de la vénérable Antonia d’Astonaco » (en particulier le livre II, chapitre 74). Dans l’extrait ci-dessous, l’Abbé Curicque y fait explicitement référence.
Sa Sainteté, le Pape Pie IX
N.B. : La Sacrée Congrégation des Rites (Congregatio pro Sacri Ritibus et Caeremoniis) a été dissoute par Paul VI le 8 mai 1969. Avec la constitution Sacra Rituum Congregatio, Paul VI a divisé la Congrégation des Rites en Congrégation pour les Causes des Saints (« Congregatio de Causis Sanctorum »), qui en continue la tradition ; et en Congrégation pour le Culte Divin, fondue en 1975 avec celle pour la Discipline des Sacrements (Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, « Congregatio de Cultu Divino et Disciplina Sacramentorum »). Elles font partie des 9 Congrégations de la Curie romaine.
Référence bibliographique
II. « Dans la seconde moitié d’avril de cette année 1872, écrit un pieux correspondant au Rosier de Marie (1), je reçus une lettre d’une âme qui m’est unie en Dieu et que le bon Maître éclaire surnaturellement.
Elle avait été frappée, dans son oraison, de la triste et universelle impuissance des gens de bien en face du mal toujours croissant. Les bonnes volontés catholiques encore nombreuses dans le monde, lui apparaissaient éparses et sans lien, et c’est ce qui rendait leurs efforts inutiles pour le bien général, faute d’un chef, un, fort, puissant, qui pût les concentrer et les coordonner.
Elle vit alors que ce chef, un, fort, puissant, était saint Michel, et que toutes ces volontés éparses, disséminées dans le monde entier, devaient être remises sous sa conduite. Il fallait pour cela faire la consécration de cette armée de bonnes volontés catholiques au seul chef capable de la diriger, de la gouverner, de la conduire, de la rendre invincible. Elle le fit, et elle acquit la conviction que saint Michel se chargeait de cette œuvre et qu’il devenait par là le généralissime des armées catholiques de la terre pour l’Église.
Cette communication est trop conforme à la tradition catholique, relativement au glorieux patronage de saint Michel sur l’Église universelle, pour qu’elle nous inspire quelque défiance. Si Notre-Dame des Anges est aujourd’hui plus que jamais la dépositaire de nos destinées, saint Michel devient comme son aide-de-camp général, réglant, sous les ordres de Marie, l’ordre des combats du Seigneur. »
III. « Disons un mot du Chapelet de saint Michel recommandé à la personne dont il vient d’être question, par l’inspiration du saint Archange, comme elle le conjurait, le jour de sa fête, le 29 septembre, de lui faire connaître une prière qui vînt de lui et par laquelle elle pût l’honorer.
Ce chapelet, ou Couronne Angélique, en l’honneur du glorieux saint Michel Archange, fut révélé par ce puissant chef de la Milice des cieux lui-même. « Apparaissant un jour, lisons-nous dans la Notice de cette dévotion, imprimée en 1860, à Lorette, avec permission de l’Ordinaire (2), apparaissant à la grande servante de Dieu, Antonia d’Astonaco, en Portugal, qui lui était très-dévouée, il lui dit qu’il voulait être révéré par neuf salutations correspondant aux neuf chœurs des Anges, salutations qui consisteraient dans la récitation d’un Pater et de trois Ave en l’honneur des trois hiérarchies angéliques, et qui se termineraient, à la dernière des neuf salutations, par quatre Pater : le premier en son honneur, le deuxième en l’honneur de saint Gabriel, le troisième à saint Raphaël, et le quatrième à l’Ange Gardien.
Tel est l’hommage que lui suggéra et que choisit pour lui-même le glorieux prince de la cour céleste. Il promit, en retour, à quiconque le vénérerait de cette manière avant la sainte communion, d’obtenir qu’un ange de chacun des neuf chœurs lui fût assigné pour l’accompagner à la sainte Table. De plus, à celui qui réciterait ces neuf salutations chaque jour, il promit son assistance continuelle pendant la vie ainsi que celle des saints Anges, et il ajouta qu’un tel fidèle obtiendrait après sa mort la délivrance de son âme et de celle de ses parents des peines du purgatoire. C’est là ce qui est rapporté dans la vie de la vénérable Antonia d’Astonaco, livre II, chapitre 74.
De précieuses indulgences ont été accordées à ce chapelet par le Saint-Siège Apostolique en 1851 et 1852. En tête du décret de la sacrée Congrégation des Rites, on lit (3) : « C’est une pieuse tradition des temps passés que l’Archange saint Michel, prince de la milice céleste, déclara à une pieuse femme qui avait l’habitude de l’honorer chaque jour par des actes particuliers de dévotion, qu’il lui serait agréable de voir introduire l’usage d’une certaine formule de prières en son honneur et en l’honneur de tous les saints Anges du Ciel ; qu’il récompenserait pour cela ses dévots serviteurs en venant à leur secours par les plus abondantes faveurs dans les besoins publics, surtout dans ceux de l’Église catholique dont il est le protecteur perpétuel, de même qu’il le fut autrefois de la Synagogue d’Israël. De là vient que cette formule de prières en l’honneur du saint Archange faisait les délices d’une carmélite du monastère de Vetralla, au diocèse de Viterbe, décédée en odeur de sainteté en 1715*, après beaucoup de maladies très-pénibles endurées par elle pendant de très longues années, avec une héroïque patience ; de sorte que cette pratique s’y étant maintenue sans interruption jusqu’à présent, y persévère avantageusement encore aujourd’hui. » (Formule et chapelet de la Couronne angélique se trouvent à la librairie catholique de A. Arnold, à Lille). »
(1) « N° du samedi 22 juin 1872, p. 462. Le Chapelet de saint Michel. »
(2) « Voir le Rosier de Marie, N° du samedi 29 juin 1872, 471. »
(3) « Voir Rosier de Marie, N° du 6 juillet 1872, p. 484. »
Source de l'extrait du livre : « Voix Prophétiques ou Signes, Apparitions et Prédictions modernes touchant les grands événements de la chrétienté au XIXe siècle et vers l’approche de la fin des temps, par l’Abbé J.-M. Curicque (Jean-Jules-Marie Curicque), Prêtre du diocèse de Metz, Membre de la Société d’Archéologie et d’Histoire de la Moselle, Membre correspondant de la Société Historique de Notre-Dame-de-France », Tome 1, Chapitre I. : « L’Archange Saint Michel, généralissime des forces catholiques dans la lutte actuelle. », alineas II. et III., pages 321-324. Victor PALMÉ, Éditeur - 25, rue de Grenelle-St-Germain, 25 - Paris (1872).
Voir livre ci-dessous
Notes : fautes d’accents et de ponctuations corrigées. Majuscules et traits d’union laissés en l’état.
* L’auteur parle de Sœur Maria Angela Colomba, du Carmel de Vetralla (Italie), grande dévote de la Couronne Angélique, morte en 1751, et non en 1715. Il s’agit sans doute d’une erreur de frappe dans cette édition.
Sœur Maria Angela Colomba, Maria Margherita dans le monde, est née à Lucques en 1685 (Lucca, Toscane – Italie), fille de Giovanni Battista Leonardi. Très jeune, elle devient carmélite, et fait sa profession religieuse en 1701.
Cette « âme-victime » du Christ est restée totalement paralysée pendant 34 ans, jusqu’à sa mort, en ayant le seul usage de ses mains. Elle été affectée par des « maux indicibles », d’après des documents du Passioniste Paolo della Croce (Saint Paul de la Croix, 1694-1775), qui était venu faire une prédication au Carmel de Vetralla en 1742, et qui vouait une admiration profonde à cette carmélite, et la voyait comme une victime d’holocauste au Christ, crucifiée par amour et pour l’Amour de Jésus.
Sœur Colomba est morte le 15 juin 1751, dit-on, en odeur de sainteté.
Source, en italien :
"Suor Maria Angela Colomba"
"Maria Margherita, come si chiamava al secolo, nacque a Lucca nel 1685 dal Giovanni Battista Leonardi. Ancor giovanissima prese l'abito di carmelitana in Vetralla ed emise la professione religiosa nell'anno 1701. Di salute assai cagionevole, nel 1717, come ricorda un'antica memoria biografica: "si mise a letto per una paralisi generale di nervi e restò immobile come un legno, senza potersi piegare, avendo solo le mani libere, e stette così 34 anni continui, (cioè fino alla morte); in questo stato si perfezionò ed ebbe gran doni di Dio", tra cui la cronista ricorda casi di bilocazione e alcune "impressioni della Passione".(86)
Il primo incontro documentato tra questa carmelitana e s. Paolo della Croce avvenne nel 1742, quando, dopo aver predicata la missione in Vetralla, egli si portò al monastero per dettarvi gli esercizi spirituali. Avvenne nella cella ove, ormai da molti anni, si trovava sr Colomba "inchiodata in letto senza muoversi, con mali indicibili" e sopportati con pazienza cristiana. Da una testimonianza dell'epoca emerge, però, che sr Colomba abbia conosciuto, ma non si sa bene come, il Santo prima di questa occasione.(87)
A tale incontro ne seguirono altri. Le occasioni infatti non mancarono: gli esercizi spirituali predicati da Paolo nel 1748 (durante i quali, per un aggravarsi serio delle condizioni di salute dì sr Colomba, le diede il Viatico e l'olio Santo) e le altre occasioni che lo portarono al "Monte Carmelo" in quegli anni. (88) Inoltre la citata memoria biografica ricorda come sr Colomba e s. Paolo "si parlarono in spirito molte volte".(99)"
Spesso nelle lettere indirizzate al confessore del monastero, don Biagio Pieri, e ad altre persone amiche, Paolo esprime la sua altissima ammirazione per questa religiosa e sottolinea la consolazione che prova nel comunicare con lei e nel sapere che prega per lui e il suo nascente Istituto. Sempre tramite il confessore, don Pieri, non manca il Santo in varie occasioni di far giungere a sr Colomba i bigliettini cosidetti dell'Immacolata che usava mandare agli infermi. (90)
L'elogio più bello di lei Paolo l'ha fatto scrivendo al ricordato don Pieri, esprimendo vivamente i sentimenti provati verso quest'anima tutta di Dio: "... il mio cuore vorrebbe dire grandi cose alla nostra sr M.Colomba, vera serva dell'Altissimo e tutta segnata con il gran suggello dell'Amor Crocifisso, ma la mia penna non sa esprimere il concetto. Io miro questa Colomba benedetta sull'oliva fruttifera della Croce, che non porta il ramo in bocca, come quella che uscì dall'arca, ma succhia su questo grande albero di vita quell'olio divino che, acceso dalle fiamme della divina carità, l'arrostisce tutta, vittima di olocausto al Sommo Bene. Oh, fortunata Colomba! Invenisti gratiam coram oculis Domìni. Oh quanto vorrebbe dirti il mio cuore! ma tu sai che Paolo è il massimo peccatore! e credo che l'intendi in Dio.
Ora pro me, e consumati tutta sopra l'altare, arrostita, incenerita, in quell'olio che bolle, che tu (per tua gran ventura) succhi sull'albero fruttifero della cara Croce, di cui, per mia colpa, non so gustare...".(91)
Sr Colomba morì il 15 giugno 1751. S. Paolo della Croce, che, si era recato il giorno prima al monastero per la predicazione degli esercizi spirituali, l'assistette nel trapasso, amministrandole i SS. Sacramenti e suggerendole pii sentimenti, "stando in ginocchio orando al suo capezzale". Quando la religiosa spirò, egli rivolto alle sue consorelle esclamò: "Ecco terminati gli esercizi! ... Questo è il fine per cui Dio mi ha mandato per dare il buon viaggio per il Paradiso a questa sua serva!".(92)"
Stefano Possanzini, O.Carm. Emanuele Boaga, O.Carm., L'ambiente del monastero "Monte Carmelo" di Vetralla al tempo di s. Paolo della Croce, “III - ALCUNE FIGURE”, “1. Suor Maria Angela Colomba”, Nuova edizione ampliata ; Roma, 1994, Curia Generalizia Passionisti, P.zza SS. Giovanni e Paolo, 13 (Stampa: La Curia Generalizia dei Passionisti Roma, 1994).
Remarque : Dans la dévotion originelle provenant de la propre révélation de Saint Michel Archange à Sœur Antonia d’Astonac, les 4 « Notre Père », après la médaille, à Saint-Michel, Saint-Gabriel, Saint-Raphaël et à l’Ange Gardien, doivent être récités APRÈS les 9 salutations angéliques.
Il est également recommandé de faire bénir le Chapelet et d'embrasser la médaille avant de commencer.
Saint Michel Archange
Signes et Apparitions Prophétiques, tome 1 - Abbé Jean-Marie Curicque (1872)
Signes et Apparitions Prophétiques, tome 2 - Abbé Jean-Marie Curicque (1872)
Couronne Angélique
Création de © Donna Durelle, née Robichaud
Je dédie cet article à Donna Durelle (Moncton - Canada)
qui m'a gentimment confectionné et offert ce chapelet en photo
Chapelet classique à Saint Michel Archange
Récitation de la Couronne Angélique
Les 4 gros grains en début de Chapelet doivent être laissés de côté, au début, afin d’être récités à la fin.
† Commencer par le Signe de Croix †
Puis, réciter le Psaume 70 en français, ou en latin (Psaume 69 de la Vulgate : "Deus, in adiutorium meum intende; Domine, ad adiuvandum me festina..."). Souvent, seule la 1ère phrase est prononcée :
« Ô Dieu, songez à me secourir ; Seigneur, hâtez-vous de me venir en aide.
Qu'ils soient confondus, et qu'ils soient couverts de honte, ceux qui cherchent mon âme.
Qu'ils retournent en arrière, et qu'ils rougissent, ceux qui me veulent du mal.
Qu'ils s'en retournent aussitôt en rougissant, ceux qui me disent : Triomphe, triomphe !
Mais qu'ils se livrent à des transports de joie, et qu'ils exultent d'allégresse tous ceux qui vous cherchent, et qu'ils disent sans cesse : Que le Seigneur soit glorifié, ceux qui aiment votre salut.
Pour moi je suis indigent et pauvre ; Dieu, aidez-moi.
C'est vous qui êtes mon Aide et mon Libérateur ; Seigneur, ne tardez pas. »
Dire 1 "Gloire au Père"
Après chaque Salutation à chacun des 9 Choeurs des Anges, terminer par un Pater sur le gros grain et 3 Ave sur les petits grains.
- Au 1er Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Séraphins, que le Seigneur nous rende dignes d'être enflammés d'une parfaite charité. Ainsi soit-il !
1 Pater et 3 Ave
- Au 2ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Chérubins, que le Seigneur nous fasse la grâce d'abandonner la voie du péché et de courir dans celle de la perfection chrétienne. Ainsi soit-il !
1 Pater et 3 Ave
- Au 3ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Trônes, que le Seigneur répande dans nos coeurs l'esprit d'une véritable et sincère humilité. Ainsi soit-il !
1 Pater et 3 Ave
- Au 4ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Dominations, que le Seigneur nous fasse la grâce de dominer nos sens et de nous corriger de nos mauvaises passions. Ainsi soit-il !
1 Pater et 3 Ave
- Au 5ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Puissances, que le Seigneur daigne protéger nos âmes contre les embûches et les tentations du démon. Ainsi soit-il !
1 Pater et 3 Ave
- Au 6ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Vertus célestes, que le Seigneur ne nous laisse pas succomber à la tentation, mais qu'Il nous délivre du mal. Ainsi soit-il !
1 Pater et 3 Ave
- Au 7ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Principautés, que le Seigneur remplisse nos âmes de l'esprit d'une véritable et sincère obéissance. Ainsi soit-il.
1 Pater et 3 Ave
- Au 8ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste des Archanges, que le Seigneur nous accorde le don de la persévérance dans la Foi et dans les bonnes oeuvres, pour pouvoir arriver à la possession de la gloire du Paradis. Ainsi soit-il !
1 Pater et 3 Ave
- Au 9ème Choeur des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Choeur Céleste de tous les Anges, que le Seigneur daigne nous accorder d'être gardés par eux pendant cette vie mortelle, pour être conduits ensuite à la gloire éternelle du Ciel. Ainsi soit-il !
1 Pater et 3 Ave
Sur les gros grains, près de la médaille, réciter 4 Pater :
- Le 1er , en l'honneur de Saint Michel Archange.
- Le 2ème, en l'honneur de Saint Gabriel Archange.
- Le 3ème, en l'honneur de Saint Raphaël Archange.
- Le 4ème, en l'honneur de notre Ange Gardien.
Terminer par ces prières :
Antienne
Très glorieux Saint-Michel, Chef et Prince des Armées Célestes, gardien fidèle des âmes, vainqueur des esprits rebelles, favori de la Maison de Dieu, notre admirable guide après Jésus-Christ, vous dont l'excellence et la vertu sont suréminentes, daignez nous délivrer de tous les maux, nous tous qui recourons à vous avec confiance, et faites, par votre incomparable protection, que nous avancions chaque jour dans la fidélité à servir Dieu.
Priez pour nous, Ô Bienheureux Saint-Michel, Prince de l'Église de Jésus-Christ, afin que nous puissions être dignes de Ses promesses.
Oraison
Dieu Tout-Puissant et Éternel qui, par un prodige de Bonté et de Miséricorde pour le salut commun des hommes, avez choisi pour Prince de Votre Église le très glorieux Archange Saint-Michel, rendez-nous dignes, nous Vous en prions, d'être délivrés, par sa bienveillante protection, de tous nos ennemis, afin qu'à notre mort, aucun d'eux ne puisse nous inquiéter, mais qu'il nous soit donné d'être introduits par lui en la présence de Votre Puissante et Auguste Majesté. Par les Mérites de Jésus-Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il !
Note : Selon une tradition répandue, les 4 Pater aux Archanges Saint Michel, Saint Gabriel, Saint Raphaël, et à notre Ange Gardien (4 gros grains près de la médaille), sont récités dès le début du Chapelet.
Voir notamment la mise à jour d'avril 2007 relative à la formule de prières de la Couronne Angélique, sur le très sérieux site spiritualite-chretienne.com
Il Rosario di san Michele o Corona Angelica
Couronne Angélique audio
Coronilla de San Miguel Arcángel revelada a la Sierva de Dios Antonia de Astónac