"Je veux que tout ce qui a été écrit
soit une lumière pour le monde entier...
Flambeau d’amour, de lumière, pour sauver
tous ceux qui sont de bonne volonté."
Jésus à Filiola
« O Dieu tout Entier, enveloppe-moi
par ton Amour miséricordieux.
Inonde-moi par ta Lumière.
Je voudrais Te regarder,
pour pouvoir T’aimer mieux.
Oh, T’aimer à en mourir !... »
Marie-Octavie Mastis , dite « Filiola », le 9 septembre 1972 ; extrait de son journal spirituel publié dans le livre « Chemin de Lumière », éditions Téqui, juin 1999.
Note de l'éditeur : "C’est devant une image du Sacré-Coeur que Filiola trouva sa vocation tout inspirée de l’amour du Coeur de Jésus face à la crise de l’Eglise et à son prochain renouvellement."
Filiola
"Marie-Octavie Mastis, dite Filiola, alors qu'elle admire en l'église Saint-Saturnin de Nogent-sur-Marne un tableau représentant l'apparition du Christ à Marguerite-Marie, entend Notre-Seigneur lui parler, et se retrouve à genoux. C'est le début de sa conversion, et de plus de quarante années de dialogue avec Celui qui lui demande de s'offrir "comme victime de réparation pour l'Eglise souffrante et ses membres".
« - Mon Jésus, la prière est donc si grande puissance ?
- Oui, ma fille.
- Et, mon Jésus, comment prier ?
- Par le Cœur de Jésus et par le Cœur immaculé de Marie. C'est l'arme la plus puissante pour repousser le Mal. On ne prie pas assez… C'est loin d'être assez ! »"
"Filiola, extrait du Journal spirituel, 5.2.1974, in Chemin de Lumière, Paris, Téqui, 1975"
« - O Jésus, dis-moi ce qui console le plus ton Cœur ?
- Ma petite fille, M'aimer. Seulement m'aimer !…
- Et, mon Jésus, qu'est-ce qu'il faut faire pour T'aimer, seulement T'aimer ?…
- Ma petite fille, ne pas Me quitter. Ne vouloir voir que Moi, et tout par Moi, qui ne suis que Amour… Mon Cœur n'est pas aimé, on n'y pense pas. On oublie mon Cœur, qui n'est que Amour, et qui désire tant être aimé, se donner. On passe sans Me regarder. Mon Cœur saigne de douleur… Je ne suis pas aimé. »
"Filiola, extrait du Journal spirituel, 29.4.1972, in Chemin de Lumière, Paris, Téqui, 1975."
Source : spiritualite-chretienne.com
Père Jean-Dominique
Éditions Téqui, juillet 1992
"Marie-Octavie Mastis - Filiola"
"Née à Mulhouse, le 20 septembre 1888
Morte à Bry-sur-Marne, le 3 mai 1976
Mystique et visionnaire française
Née dans une famille catholique, mais peu fervente, Marie-Octavie grandit entre ses deux sœurs, plus âgé qu'elle, et se montre peu attentive à l'école. Elle fait sa première communion en 1900. En 1907 (elle a alors 19 ans), elle part chercher du travail à Belfort, sans en avertir ses parents. C'est un échec, de retour à la maison, elle y est accueillie durement par sa mère. Son père, plus compréhensif à son égard, meurt peu de temps après. En 1912, elle quitte de nouveau la maison familiale, et se dirige vers Paris. Elle s'y lie d'amitié avec la famille Valette, dont elle épouse civilement le fils Louis en 1913. Le couple ne pourra avoir d'enfant. Les 17 années qui suivent sont marquées par un désir inassouvi de bonheur et d'amour, des souffrances croissantes, dues à l'infidélité de son mari, et par le rejet de Dieu et de la prière. En 1930, prise de remords, elle contacte un prêtre, désireuse de rentrer dans le sein de l'Eglise. Elle habite alors le Perreux-sur-Marne, avec son époux. Le 10 juillet, l'archevêché de Paris régularise la situation de son mariage vis-à-vis de l'Eglise (régularisation canonique). Sa conversion, radicale, survient peu après : alors qu'elle contemple dans l'église Saint-Saturnin de Nogent-sur-Marne un tableau représentant l'apparition du Christ à Marguerite-Marie, elle entend Notre-Seigneur lui parler, et se retrouve à genoux. Elle est dès ce jour favorisée de visions, et de locutions intérieures, au cours desquelles elle s'entretient avec le Christ, qui l'appelle ma petite fille, d'où le nom de Filiola qui lui est donné. Le Christ lui demande le sacrifice de sa personne : "Offre-toi comme victime de réparation pour l'Eglise souffrante et ses membres". En 1933, au cours d'une Messe célébrée par son directeur spirituel, elle répond à cette demande et prononce son offrande. Elle souffre dès lors un vrai martyre intérieur. Jusqu'à la fin de sa vie, Filiola dénoncera les maux de l'Eglise qui lui sont révélés. En 1960, conseillée par une amie religieuse du Carmel de Nogent-sur-Marne, elle remet ses écrits - qu'auparavant elle déchirait - à son nouveau confesseur, Franciscain de la Communauté de Fontenay-sous-Bois, en charge de la Fraternité de Tiers Ordre dont Filiola fait partie. Après avoir travaillé quelque temps à Paris, sa santé l'oblige à rester à la maison, où elle passe désormais ses après-midi à écrire. Le 6 juin 1975, le soir de la fête du Sacré-Cœur, Jésus lui fait don de son Cœur. Ses souffrances s'aggravent, elle connaît pendant 10 jours (du 7 au 17 octobre) la nuit spirituelle. Le 19 février 1976, elle est hospitalisée à Bry-sur-Marne. Après un retour d'un mois à la maison, elle rentre de nouveau à l'hôpital, le 23 avril, et y meurt dans la nuit du 2 au 3 mai 1976.
Sous l'impulsion de son directeur spirituel, des extraits du Journal spirituel de Filiola ont paru dès 1975 dans un ouvrage qui porte pour titre Chemin de Lumière. D'autres extraits figurent dans L'Amour veut être aimé et Dans la Lumière de Jésus."
Source : spiritualite-chretienne.com
« Une grande mystique française du Tiers Ordre Franciscain, Filiola, avait reçu une grâce très rare : Jésus avait placé Son propre Coeur dans son coeur. Faveur insigne qui lui valut de connaître de l’intérieur les joies et les souffrances du Christ. Dans son livre, elle décrit sa souffrance lorsque Jésus lui montrait le mal qui se pratiquait dans l’Eglise parmi les “choisis”. Elle en souffrait jusqu’à l’agonie, l’agonie de Jésus à Gethsémani. Avec les mots très simples d’une personne sans formation littéraire, elle criait sa douleur à Jésus de façon déchirante, le suppliant de faire miséricorde au monde.
Par ailleurs, et par bonheur, elle voyait aussi ceux qui bâtissaient ce que Jésus appelle “l’Eglise de la Lumière”. La beauté de ces visions et de ces réalités à venir la transportait de joie. (L’éclosion de l’Eglise de la Lumière est sans doute ce que la Gospa appelle “le Temps Nouveau” dans son message du 25.10.00 : « Chers enfants, aujourd’hui je désire vous ouvrir mon cœur maternel et vous inviter à prier à mes intentions. Avec vous je désire renouveler la prière et vous invite au jeûne que je désire offrir à mon fils Jésus pour l’arrivée d’un temps nouveau, d’un temps de printemps. En cette année jubilaire, beaucoup de cœurs se sont ouverts à moi et l’Eglise se renouvelle dans l’Esprit. Je me réjouis avec vous et je remercie Dieu pour ce don ; quant à vous, petits enfants, je vous appelle : priez, priez, priez, jusqu’à ce que la prière devienne joie pour vous. Merci d’avoir répondu à mon appel »).
Filiola était prête à tout souffrir pour que cette Eglise de la Lumière émerge enfin dans toute sa splendeur et accueille en son sein tous ses enfants perdus d’aujourd’hui.
Comme Marthe Robin - dont la cause progresse à Rome - Filiola vit d’avance la Nouvelle Pentecôte d’Amour, qui viendra après quelques purifications. Cinq ans après la mort de Filiola (1976), Marie venait à Medjugorje (1981) ; et que fait-elle si ce n’est précisément construire cette Eglise de la Lumière, d’abord dans le coeur de chacun, puis dans nos familles ? Comment ne pas sauter de joie devant un tel don ? Comment ne pas suivre avec enthousiasme une telle Mère ? »
Source : medjugorje.ws
"L’ÉGLISE DE LUMIÈRE"
"Filiola, une âme privilégiée relativement connue parmi les catholiques, a eu des messages percutants, dans les années 1970, donnés par Jésus sur l’Église à venir et sa purification. On y reconnaît la prophétie de l’Église de Jean:
«Jésus m’a laissé voir ses fidèles pour de vrai (...). Je n’en suis pas revenue: le nombre est si peu! C’est une assemblée toute silencieuse, plongée dans la prière, tout Amour. (...)
«Jésus m’a laissé voir l’intérieur de ces (...) apôtres qu’Il a choisis, et qui sont actuellement. Beaucoup souffrent avec Jésus et son Église, en silence.» (Chemin de Lumière, message du 8 août 1972, Paris, éd. St-Michel et Téqui, 1975, p. 250)
«Oh, cette nuit, Jésus m’a laissé voir l’Esprit Saint en action. Oh, j’ai cru mourir, quelle Puissance formidable!... (...)
«Jésus m’a laissé voir toute la Sainte Église Nouvelle, avec toute son Armée d’Apôtres sans mélange, tout feu et lumière, pour redonner vie aux Âmes, pour réchauffer les coeurs et la Terre entière. Oh, Jésus régnera!...» (Id., message du 20 octobre 1974, p. 251)
«Jésus me laisse toujours voir l’Église de Lumière, d’une splendeur que je ne peux pas écrire.» (Id., message du 20 juin 1975, p. 261)
«L’esprit humain ne peut pas saisir (...) la splendeur de la Nouvelle Église de Lumière. Cette Lumière va éclairer la Terre entière (...).
«Il y a des gros loups et Satan et l’Enfer entier, qui se soulèveront contre la Nouvelle Église, je veux dire contre l’Église qui va reprendre vie. (...) Mais Jésus régnera! Il sera aimé...» (Id., message du 16 février 1975, p. 272-273)
Filiola affirme que l’Église prendra son essor lors de grands événements:
«L’Église de Lumière prendra naissance à travers “un grand bouleversement”.
«Il arrive ce que Jésus m’a laissé voir, il y a 45 ans, et le sang va couler! Et pourtant, malgré ce grand bouleversement, Jésus me laisse voir la Sainte Église de Lumière!» (Id., message du 17 juin 1975, p. 260)"
Source : communaute-dame.qc.ca