Charles Joseph Eugène de Mazenod
né le 1er août 1782 à Aix-en-Provence
mort le 21 mai 1861 à Marseille
Évêque de Marseille (1837-1861)
Fondateur des « Oblats de Marie-Immaculée » (OMI)
« Il m'a envoyé évangéliser les pauvres. »
Credo de Saint Eugène de Mazenod
Prière à Saint Eugène de Mazenod
Ô Dieu, qui dans Ta Miséricorde,
as voulu enrichir le Saint Évêque Eugène de Mazenod
de grandes vertus apostoliques
pour annoncer l’Évangile au monde,
concède-nous, par son intercession,
de brûler du même esprit
et de tendre uniquement
au service de l’Église
et au salut des âmes.
D'après la Collecte de la fête de Saint Eugène de Mazenod
Statue de Mgr de Mazenod, à l'entrée de la Crypte de
Notre-Dame de la Garde à Marseille
Neuvaine à Saint Eugène de Mazenod
Ô Dieu Tout-Puissant, qui par la Grâce de Votre Saint Esprit,
avez suscité Votre Serviteur Eugène de Mazenod
pour fonder une Congrégation destinée à évangéliser,
sous le patronage de l'Immaculée, les âmes les plus abandonnées,
daignez, nous Vous en supplions, allumer en nos âmes,
avec l'amour de Marie, la flamme apostolique dont il était animé,
et, pour glorifier sa mémoire, nous accorder la Grâce spéciale
que nous Vous demandons humblement,
par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.
Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père
Statue de Mgr Eugène de Mazenod à Lubliniec (Pologne)
Saint Eugène de Mazenod, OMI (Français, English, Italiano, Español)
La Règle de Saint Eugène de Mazenod, O.M.I. (1825)
Le Père de Mazenod parle de l'impiété
de Napoléon Bonaparte
"25 avril 1813"
"Il n'est pas difficile de s'apercevoir que le dessein de l'impie Buonaparte et de son infâme gouvernement est de détruire entièrement la religion catholique dans les Etats qu'il a usurpés. L'attachement du plus grand nombre des peuples opprimés à la foi de leurs pères lui paraissant un obstacle pour la prompte exécution de l'exécrable projet qu'il a conçu comme devant être utile à son infernale politique, il semble s'être réduit à en attendre la réussite du temps et des moyens qu'il emploie, en attendant, pour parvenir à ses fins.
Celui de tous les moyens sur lequel il compte le plus, c'est de démoraliser la jeunesse.
Le succès de ses mesures est effrayant. Déjà la surface de la France est couverte de lycées, d'écoles militaires et d'autres établissements où l'impiété est encouragée, les mauvaises mœurs pour le moins tolérées, le matérialisme inspiré et applaudi.
Toutes ces horribles écoles se peuplent de jeunes gens que l'avarice des parents sacrifie à l'appât d'une place gratuite ou d'une demi-bourse, à l'espérance d'un avancement qui n'est promis qu'aux adeptes. Les vides sont remplis par de malheureuses victimes que le tyran arrache impitoyablement du sein de leurs familles pour les forcer de boire à cette coupe empoisonnée où ils doivent trouver le germe de leur inévitable corruption. Déjà l'œuvre est en grande partie consommée. Un lycéen de 15 ans, un élève d'une école préparatoire, d'une école militaire, de l'école polytechnique, un page, etc. [p. 2] sont autant d'impies dépravés qui ne laissent presque plus d'espoir à leur retour aux bonnes mœurs, aux bons principes religieux et politiques. Ils sont élevés à ne reconnaître d'autre Dieu que Napoléon. La volonté de cette nouvelle Providence qui leur promet impunité pour leurs vices, et avancement pour leur ambition est l'unique règle de leur conduite, l'unique mobile de toutes leurs actions. Aussi les voit-on au moindre signe de leur Idole voler où sa voix les appelle, disposés à commettre tous les crimes qu'il lui plaira d'exiger de leur sacrilège dévouement.
Ce tableau est effrayant, mais il est vrai, et je pourrais le rembrunir encore sans craindre d'être taxé d'exagération. Outre ce qui est sensible à tous les yeux et qui peut être aperçu de tout le monde, j'ai par devers moi mille preuves de ce que j'avance.
Le mal est à son comble et nous marchons à grands pas vers une dissolution totale si Dieu ne vient pas au plus tôt à notre secours, car l'exemple a gagné parmi la jeunesse, parmi ceux mêmes qui vivent sous les yeux de leurs parents, et on ne voit que trop souvent l'impiété forcenée du fils faire un effrayant contraste avec les principes du père dont l'impuissante autorité, ou la coupable faiblesse est obligée de céder et souvent même de conniver à ses désordres et à son apostasie. Mais comment déplorer assez la malheureuse rencontre qui devient tous les jours plus commune de jeunes pères élevés dans la Révolution qui ne valent pas mieux que leurs fils élevés par Buonaparte!
Fallait-il, triste spectateur de ce déluge de maux, se contenter d'en gémir en silence sans y apporter aucun remède? Non certes; et dusse-je être persécuté, dusse-je échouer dans la sainte entreprise d'opposer une digue à ce torrent d'iniquité [p. 3], du moins je n'aurai pas à me reprocher de ne l'avoir pas tenté. Mais quel moyen employer pour réussir dans une aussi grande entreprise? Point d'autres que celui que met en œuvre le séducteur lui-même. Il croit ne pouvoir parvenir à corrompre la France qu'en pervertissant la jeunesse, c'est vers elle qu'il dirige tous ses efforts. Eh bien! ce sera aussi sur la jeunesse que je travaillerai; je tâcherai, j'essaierai de la préserver des malheurs dont elle est menacée, qu'elle éprouve même déjà en partie, en lui inspirant de bonne heure l'amour de la vertu, le respect pour la religion, le goût pour la piété, l'horreur pour le vice.
Ce moyen, quelque excellent qu'il soit, paraîtra faible et inefficace si on le considère isolément, mis en œuvre par moi seul, j'en conviens, mais quel effet ne produirait-il pas s'il était exécuté en même temps sur tous les points de notre malheureuse France!
L'entreprise est difficile, je ne me le dissimule pas, elle n'est même pas sans danger puisque je ne me propose rien moins que de contrarier de tout mon pouvoir les vues sinistres d'un Gouvernement soupçonneux qui persécute et détruit tout ce qui ne le seconde pas; mais je ne crains rien, parce que je mets toute ma confiance en Dieu, que je ne cherche que sa gloire, et le salut des âmes qu'il a rachetées par son Fils Notre Seigneur Jésus-Christ à qui seul honneur et gloire et puissance dans tous les siècles des siècles."
"117. Journal des délibérations, lois et coutumes de l'Association de la Jeunesse Chrétienne, établie à Aix sous les auspices de la très s[ain]te Vierge, le 25 avril 1813. [1]"
"[1] Orig.: Rome, arch. de la Post. DM VIII-2a, pp. 1-3. Nous conservons quelques centaines de pages écrites par Eugène de Mazenod au sujet de l'Association de la Jeunesse chrétienne d'Aix: le Règlement et les Statuts (rédactions de 1813 et de 1815-1816), Acte de consécration des Congrégationistes et Journal des délibérations... Nous publions ici les pages de l'introduction de ce Journal et, plus loin, quelques extraits où Eugène parle de lui-même, cf. [mai] 1814 et 23 juin 1818."
Source : omiworld.org - "Écrits Oblats, Vol. 15 - Ecrits Spirituels - 1812-1856"
Armoiries et devise des
Oblats de Marie Immaculée (OMI)
d'après Luc 4 : 18
"Evangelizare pauperibus misit me"
"18 Spiritus Domini super me: propter quod unxit me, evangelizare pauperibus misit me, sanare contritos corde,"
Biblia Sacra Vulgata (Vulgate), Lucas 4:18
"18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé,"
Luc 4 : 18 (Louis Segond)
Eugène de Mazenod à 25 ans
San Eugenio de Mazenod nos habla
Misioneros Oblatos de María Inmaculada
La Regla de San Eugenio de Mazenod (1825)
Oblaten der unbefleckten Jungfrau Maria
Pregare con Sant’Eugenio de Mazenod
Charles-Joseph-Eugène de Mazenod
Missionari Oblati di Maria Immacolata
St. Eugene de Mazenod speaks to us
Charles-Joseph-Eugene de Mazenod
The Missionary Oblates of Mary Immaculate (OMI)
The Rule of Saint Eugene de Mazenod (1825)
+ C.(arolus) J.(osephus) Eugenius
Episcopus Massiliensis
C.(harles) J.(oseph) Eugène
Évêque de Marseille
C.(harles) J.(oseph) Eugene
Bishop of Marseilles