Puget-Théniers, le 16 avril 2011
Poème « Tu es mon enfant »
Pourquoi me parles-tu comme ça, tu n’es pas mon père !
- Oui, je sais, mais je t’aime de tout mon cœur comme un père.
Je ne te connais pas, on ne s’est jamais vus avant !
- C’est vrai, mais je te veux du bien depuis l’aube des temps.
Je n’ai jamais été aimé, que pourras-tu faire de plus ?
- Je t’aimerai toujours tendrement et te donnerai Dieu en surplus.
Ah bon, tu es Prêtre ou peut-être religieux pour dire ça ?
- Non, je ne suis rien, qu’un père du monde qui te serre dans ses bras.
Pourquoi tu fais ça, qu’est-ce tu gagneras à faire ce que tu fais ?
- Laisser libre cours à mon cœur, celui que le Seigneur a parfait.
Tu as bien un nom, tu habites bien quelque part, dis-moi ?
- Je m’appelle Patrick, je suis citoyen de l’Univers qui est mon toit.
Tu ne me changeras pas, n’insiste pas, tu perds ton temps, va-t’en !
- Tu ne m’empêcheras pas de te faire connaître l’Amour d’un Père patient.
Je n’ai jamais rien fait de bon, personne ne croit en moi, je suis perdu !
- Moi, je crois en toi, et à la révolution de la révélation qui t’est dévolue.
Je voudrais bien en être convaincu et croire en ce Dieu caché !
- Tu le trouveras partout dans l’amour, et dans l’Eucharistie à peine voilé.
Malgré tout, je dois dire que tu m’as redonné un petit peu d’espoir !
- Je t’en prie, rends grâce à Dieu, et demeure loin de la bête immonde !
- Et maintenant, puis-je te demander quel est ton nom, petit ange du soir ?
J’aimerais garder mon cœur d’enfant, je m’appelle le monde !