Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
Psaume responsorial "Allez dire à tous les hommes" (1984). Cote Secli : U132-1 (nouvelle Cote : T132-1). Paroles : Didier Rimbaud.Musique : Jacques Berthier
« Voici la manière du vœu duquel je me sens pressée depuis longtemps et lequel je n'ai voulu faire que par l'avis de mon directeur et de ma supérieure. Après qu'ils l'ont eu examinés, ils m'ont permis de le faire avec cette condition que, lorsqu'il me causera du trouble ou du scrupule, ils m'en déchargeront ; et ils veulent que mon engagement cesse sur les articles qui me feront de la peine, ce vœu n'étant que pour m'unir plus étroitement au sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et m'engager indispensablement à ce qu'il me fait connaître désirer de moi. Mais, hélas ! je sens en moi tant d'inconstance et de faiblesse, que je n'oserais faire aucune promesse qu'en m'appuyant sur la bonté, miséricorde et charité infinie de cet aimable Cœur de Jésus, pour l'amour duquel je fais ce vœu, sans que je veuille qu'il me rende plus gênée ou contrainte, mais plus fidèle à mon souverain Maître, qui me fait espérer qu'il me rendra lui-même attentive à la pratique de ceci, qui ne m'engage nullement à pécher, encore que j'y manquerais par oubli ou autrement, ne prétendant pas d'en faire la matière d'aucune offense envers mon Dieu, mais pour l'aimer plus ardemment et purement, en crucifiant la chair et les sens. Sa bonté m'en fasse la grâce. Amen.
Vœu fait la veille de la Toussaint de l'année 1686 pour me lier, consacrer et immoler plus étroitement, absolument et plus parfaitement au sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Premièrement : O mon unique amour, je tâcherai de vous tenir soumis et de vous assujettir tout ce qui est en moi, en faisant ce que je croirai être le plus parfait ou le plus glorieux à votre Sacré-Cœur, auquel je promets de ne rien épargner de tout ce qui est en mon pouvoir, et ne rien refuser de faire et souffrir pour le faire connaître, aimer et glorifier.
2. Je ne négligerai ni n'omettrai aucun de mes exercices, ni observance de mes règles, sinon par charité ou vraie nécessité, ou par obéissance à laquelle je soumets toutes mes promesses.
3. Je tâcherai de me faire un plaisir de voir les autres dans l'élévation, bien traitées, animées et estimées, pensant que cela leur est dû et non à moi, qui dois être tout anéantie dans le sacré Cœur de Jésus-Christ, faisant ma gloire de bien porter ma croix et d'y vivre pauvre, inconnue et méprisée ; ne désirant paraître que pour être humiliée, méprisée et contrariée, quelque répugnance que la nature orgueilleuse y puisse sentir.
4. Je veux souffrir en silence, sans me plaindre, quelque traite que l'on me fasse ; n'éviter aucune souffrance ni peine, soit de corps ou d'esprit, soit d'humiliations, mépris ou contradictions.
5. Ne chercher ou ne me procurer aucune consolation, plaisir ni contentement, que celui de n'en point avoir dans la vie. Lorsque la Providence m'en présentera, je les prendrai simplement, non pour le plaisir auquel je renoncerai intérieurement, soit que la nature en rencontre en prenant ses nécessités, ou autrement, ne m'arrêtant point à penser si je me satisfais ou non, mais plutôt à aimer mon Sou qui me donne ce plaisir.
6. Je ne me procurerai aucun soulagement que ceux que la nécessité me fera croire ne pouvoir faire autrement, je les demanderai dans la simplicité de nos constitutions. Ceci est pour m'affranchir de la peine continuelle que je sens de trop flatter et donner à mon corps, mon cruel ennemi.
7. Je laisserai l'entière liberté à la supérieure de disposer de moi, comme bon lui semblera, acceptant humblement et indifféremment les occupations que l'obéissance me donnera, malgré la répugnance effroyable que je sens à toutes les charges ; je tâcherai de n'y plus témoigner ma peine, non plus que celle que je sens d'aller au parloir, ou d'écrire des lettres, faisant tout cela comme si j'avais bien du plaisir.
8. Je m'abandonne totalement au sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, pour me consoler ou m'affliger selon son bon plaisir, sans me plus vouloir mêler de moi-même, me contentant d'adhérer à toutes ses saintes opérations et dispositions, me regardant comme sa victime qui doit toujours être dans un continuel acte d'immolation et de sacrifice, selon son bon plaisir, ne m'attachant à rien qu'à l'aimer et le contenter, en agissant et souffrant en silence.
9. Je ne m'informerai jamais des fautes du prochain ; et lorsque je serai obligée d'en parler, je le ferai dans la charité du sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en me mettant dans la pensée si je serais bien aise que l'on me fît ou que l'on dît cela de moi, et lorsque je lui verrai commettre quelque faute, j'offrirai au Père éternel une vertu contraire du sacré Cœur pour la réparer.
10. Je regarderai tous ceux qui m'affligeront ou parleront mal de moi comme mes meilleurs amis, et tâcherai de leur rendre tous les services et tout le bien que je pourrai.
11. Je tâcherai de ne point parler de moi, ou fort courtement, et non jamais, s'il se peut, pour me louer ou justifier.
12. Je ne chercherai l'amitié d'aucune créature que lorsque le sacré Cœur de Jésus m'y excitera pour la porter à son amour.
13. Je ferai une continuelle attention de conformer et soumettre en tout ma volonté à celle de mon Souverain.
14. Je ne m'arrêterai point volontairement à aucune pensée non seulement mauvaise, mais inutile. Je me regarderai comme une pauvre dans la maison de Dieu, qui doit être soumise à toutes, et à qui l'on fait et donne tout par charité. Je penserai que j'ai toujours trop.
Je ne ferai, tant que je le pourrai, ni plus ni moins, par le respect humain ou vaine complaisance des créatures.
15. Et comme j'ai demandé à Notre-Seigneur de ne rien laisser paraître en moi de ses grâces extraordinaires, que ce qui m'attirera le plus de mépris, de confusions et d'humiliation devant les créatures, aussi tiendrai-je à grand honneur quand tout ce que je dirai ou ferai sera méprisé, censuré ou blâmé ; tâchant de tout faire et souffrir pour l'amour et gloire du sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ et dans ses saintes intentions, auxquelles je m'unirai en tout.
16. Je ferai attention à rendre mes actions et paroles glorieuses à Dieu, édifiantes à mon prochain et salutaires à mon âme, en me rendant fidèlement constante à la pratique du bien que mon divin Maître me fait connaître qu'il désire de moi, n'y faisant point, si je peux, de fautes volontaires, et je ne m'en pardonnerai point sans m'en venger sur moi par quelques pénitences.
17. Je me rendrai attentive à n'accorder à la nature que ce que je ne pourrai pas légitimement lui refuser qu'en me rendant singulière, ce que je veux fuir en tout. Enfin je veux vivre sans choir, ne tenir à rien, disant en tout événement : Fiat voluntas tua.
Dans la multitude de toutes ces choses, je me suis sentie saisie d'une si grande crainte d'y manquer, que je n'avais pas le courage de m'y engager, si je n'avais été fortifiée et rassurée par ces paroles qui me furent dites dans le plus intime de mon cœur : "Que crains-tu, puisque j'ai répondu pour toi et me suis rendu ta caution ? L'unité de mon pur amour te tiendra lieu d'attention dans la multiplicité de toutes ces choses ; je te promets qu'il réparera les fautes que tu y pourrais commettre et s'en vengera lui-même sur toi."
Ces paroles imprimèrent en moi une si grande confiance et assurance que cela serait, que, nonobstant ma grande fragilité, je ne crains plus rien, ayant mis ma confiance en celui qui peut tout et duquel j'espère tout, et rien de moi. »
"La seule manière de lutter contre l'angoisse, c'est l'adoration. Aujourd'hui où l'angoisse étreint le monde et saisit, en particulier, quantité de jeunes, il faut bien comprendre qu'on ne peut lutter contre l'angoisse qu'en faisant des actes d'adoration. Celui qui est angoissé dira sans doute qu'il ne peut plus en faire ; mais il faut tout de même essayer, pour tâcher de retrouver le roc. Celui qui est angoissé s'enfonce dans du sable mouvant. C'est ce qu'il y a de terrible dans l'angoisse : plus on remue, plus on s'enlise ; on est alors complètement inhibé, ne sachant plus avancer. Il faut redécouvrir le roc pour pouvoir rebondir. L'adoration permet cela, puisque nous nous appuyons sur ce roc qu'est le Cœur de Jésus. C'est avec lui, cachés comme la colombe au creux du rocher, que nous faisons cet acte d'amour."
Virgen María, Madre de Dios y Madre nuestra. Nuestra Señora de Luján, Patrona de nuestra Patria; hoy alzamos nuestros ojos y nuestros brazos hacia tí... Madre de la Esperanza, de los pobres y de los peregrinos, escúchanos...
Hoy te pedimos por Argentina, por nuestro pueblo. Ilumina nuestra patria con el sol de justicia, con la luz de una mañana nueva, que es la luz de Jesús. Enciende el fuego nuevo del amor entre hermanos.
Unidos estamos bajo la celeste y blanca de nuestra bandera, y los colores de tu manto, para contarte que: hoy falta el pan material en muchas, muchas casas, pero también falta el pan de la verdad y la justicia en muchas mentes. Falta el pan del amor entre hermanos y falta el pan de Jesús en los corazones.
Te pedimos madre, que extingas el odio, que ahogues las ambiciones desmedidas, que arranques el ansia febril de solamente los bienes materiales y derrama sobre nuestro suelo, la semilla de la humildad, de la comprensión. Ahoga la mala hierba de la soberbia, que ningún Caín pueda plantar su tienda sobre nuestro suelo, pero tampoco que ningún Abel inocente bañe con su sangre nuestras calles.
Haz madre que comprendamos que somos hermanos, nacidos bajo un mismo cielo, y bajo una misma bandera. Que sufrimos todos juntos las mismas penas y las mismas alegrías. Ilumina nuestra esperanza, alivia nuestra pobreza material y espiritual y que tomados de tu mano digamos más fuerte que nunca: