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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 22:54

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Cantique à la Sainte-Face

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face

 

"Jésus, ton ineffable image

Est l'astre qui conduit mes pas ;

Tu le sais bien, ton doux Visage

Est pour moi le ciel ici-bas !

Mon amour découvre les charmes

De tes yeux embellis de pleurs.

Je souris à travers mes larmes,

Quand je contemple tes douleurs.

 

Oh ! je veux pour te consoler

Vivre ignorée et solitaire ;

Ta beauté que tu sais voiler

Me découvre tout son mystère,

Et vers toi je voudrais voler !

 

Ta Face est ma seule patrie,

Elle est mon royaume d'amour ;

Elle est ma riante prairie,

Mon doux soleil de chaque jour ;

Elle est le lis de la vallée

Dont le parfum mystérieux

Console mon âme exilée,

Lui fait goûter la paix des cieux.

 

Elle est mon repos, ma douceur,

Et ma mélodieuse lyre...

Ton Visage, ô mon doux Sauveur,

Est le divin bouquet de myrrhe

Que je veux garder sur mon coeur !

 

Ta Face est ma seule richesse ;

Je ne demande rien de plus.

En elle, me cachant sans cesse,

Je te ressemblerai, Jésus !

Laisse en moi la divine empreinte

De tes traits remplis de douceurs,

Et bientôt je deviendrai sainte,

Vers toi j'attirerai les coeurs !

 

Afin que je puisse amasser

Une belle moisson dorée,

De tes feux daigne m'embraser !

Bientôt, de ta bouche adorée,

Donne-moi l’éternel baiser !"

 

12 août 1895

 

 

Sainte-Face-Dieu-est-Amour-parousie.over-blog.fr.jpg

 

Certains airs profanes, comme « Les regrets de Mignon » ( de F. Boissière), avaient été indiqués à Sainte Thérèse de Lisieux par sa cousine, Sœur Marie de l'Eucharistie (Marie Guérin), et elle s'était inspirée du rythme pour composer les vers de son Cantique à la Sainte-Face.

 

 

Fond-d-ecran-statue-Therese-parousie.over-blog.fr.jpg

 

Poèmes de Sainte Thérèse de Lisieux

 

 

Therese-et-ses-soeurs-Carmel-Lisieux-parousie.over-blog.f.jpg

 

 

« Ta Face est ma seule Patrie », chanté par Sylvie Buisset

 

 

Image-Sainte-Face-de-Sainte-Therese-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

Therese-et-soeurs-carmelites-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 11:12

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"N’aie pas peur, laisse-toi regarder par le Christ"

 

N’aie pas peur, laisse-toi regarder par le Christ,

Laisse-toi regarder car Il t’aime. (bis)

 

1. Il a posé sur moi son regard, un regard plein de tendresse ;

Il a posé sur moi son regard, un regard long de promesse.

 

N’aie pas peur, laisse-toi regarder par le Christ,

Laisse-toi regarder car Il t’aime. (bis)

 

2. Il a posé sur moi son regard et m’a dit « viens et suis-moi* »,

Il a posé sur moi son regard et m’a dit « viens, ne crains pas** ».

 

N’aie pas peur, laisse-toi regarder par le Christ,

Laisse-toi regarder car Il t’aime. (bis)

 

3. Il a posé sur moi son regard et ses yeux en disaient long,

Il a posé sur moi son regard, c’était celui du pardon.

 

N’aie pas peur, laisse-toi regarder par le Christ,

Laisse-toi regarder car Il t’aime. (bis)

 

4. Il a posé sur moi son regard, alors, j’ai vu qu’Il pleurait ;

Il a posé sur moi son regard, alors j’ai su qu’Il m’aimait.

 

N’aie pas peur, laisse-toi regarder par le Christ,

Laisse-toi regarder car Il t’aime. (bis)

 

Cote Secli R 249 du chant "N’aie pas peur", ancienne cote : G 249éditeur : "Studio SM", chant n° 2124, auteur-compositeur : Georges Lefebvre (1981).

 

* cf Marc 10 : 21 et Mattieu 9 : 9

 

** cf Luc 12 : 32

 

 

N’aie pas peur,laisse-toi,parousie.over-blog.fr

 

 

 

 

 

 

Julien-Janvier-album-be-still-Ex-14-13-parousie.over-blog.f.jpg

Julien Janvier, chanteur haïtien originaire de Bainet (Benè en créole)

 

 

 

"Moïse répondit au peuple : Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour ; car les Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais."

 

Exode 14 : 13 (Louis Segond)

 

 

"And Moses said unto the people, Fear ye not, stand still, and see the salvation of the LORD, which he will shew to you to day: for the Egyptians whom ye have seen to day, ye shall see them again no more for ever."

 

Exodus 14:13 (King James Version)

 

 

« N'aie pas peur ! »

Julien Janvier


 

 

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 13:46

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Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

Dimanche des Rameaux, le 24 mars 2013

Église Saint-Vincent-de-Paul "Les Réformés" de Marseille

 

 

Solennité de la Toussaint
Homélie préférée de mon amie Alessandra R. "Adeodata"

 

 

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« Coup de Mistral sur la Canebière ! »

 

 

Zanotti-nouveau-Pape-respire-Bethleem-parousie.over-blog.f.jpg
"Un nouveau Pape qui respire Bethléem"
"Le Figaro Magazine" du 22 mars 2013

 

 

Article-La-Provence--fevrier-2010-les-Reformes-parousie-jpg
"La Provence", février 2010


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"La Provence", février 2010


Pere-Zanotti-Sorkine-et-Marie-Christine-Barrault-parousie-jpg
"La Provence", 23 mars 2013

 

 

Michel-Marie-Zanotti-Sorkine-apres-la-Messe-parousie.over-.jpg

 

 

Interview du Père Zanotti-Sorkine

par Yves Calvi sur RTL, le 25 février 2013

 

 

Les Victoires de l'Amour


 

 

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Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, le "Curé d'Ars" de la Canebière

 

 

 

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Famille-Chretienne-n-1672-Zanotti-Sorkine-parousie.over-b.jpg

Famille Chrétienne n° 1672 du 30 janvier au 5 février 2010, pages 18-22

 

 

La-Provence--8-mai-2011-Pere-Zanotti-Sorkine-parousie.over.jpg

"L'Église s'offre une vitrine sur la Canebière"

Journal "La Provence", dimanche 8 mai 2011

 

 

La-Provence-8-mai-2011-Zanotti-Sorkine-parousie.over-blog.f.jpg

« Le "curé" qui vend la bonne parole »

"La Provence", 8 mai 2011

 

 

 

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 09:32

Giotto-Sogno-di-Innocenzo-III-Dream-of-Innocent-III-parousi.jpg

Le Songe d'Innocent III Sogno di Innocenzo III

1295-1299

Giotto di Bondone

Basilique Saint François d'Assise (Ombrie - Italie)

Basilica superiore di San Francesco d'Assisi

 


 

Lettre du Pape Innocent III

à ses Successeurs

 

"Et sur ces pierres...

Moi, Lotario di Seni, Innocent III, pape de l’Église catholique et romaine, écris cette lettre à l’attention de mon successeur, et des successeurs de mon successeur.

En ce moment, je dors mal. Depuis que j’ai vu en rêve François d’Assise soutenant la basilique Saint-Jean de Latran qui menaçait de s’effondrer. Moi qui ai pourtant reçu mission, comme successeur de Pierre, d’être le socle sur lequel le Christ bâtit son Église, j’ai vu ma cathédrale en ruine et celui qui la « sauvait », c’était lui, François Bernardone, le pauvre d’Assise.

Il faut dire qu’il avait lui-même entendu l’appel de Jésus : « Va reconstruire mon Église ». Il avait d’ailleurs commencé son travail en prenant cet appel au pied de la truelle, comme maçon. Mais il comprit assez vite que cette invitation devait s’offrir les dimensions du monde et de l’histoire.

Frappé par ce songe, j’ai validé du bout des lèvres la première règle rédigée par François, régissant sa fraternité naissante.

Moi, dont les historiens retiendront une papauté forte et centralisée, une curie puissante, les états pontificaux, mon travail pour l’unité des Églises d’Orient et d’Occident, mais aussi la quatrième croisade et le sac de Constantinople, le quatrième Concile de Latran, moi, je veux te dire que tout cela, non, tout cela n’est rien sans l’Évangile.

Tu es pape ? N’oublie pas le message de François : La paix. L’imitation de la pauvreté du Christ. L’amour des pauvres. La fraternité universelle. L’amour de la création. Le dialogue interreligieux. La louange. La confiance. La joie parfaite !

Oui, je veux te le redire, cher ami qui viendra après moi s’installer sur le même siège que moi : des soucis tu en auras. Mais souviens toi qu’un jour, François d’Assise a rencontré le pape. Depuis, je me suis dit que c’est lui, François, qui pourrait être à ma place. Un jour, peut-être, un pape se réclamera de François d’Assise

Alors, il cheminera, comme François, l’itinérant. Il édifiera, comme François, le re-bâtisseur. Il confessera Jésus, et Jésus Crucifié, comme François, le stigmatisé.

Le poverello m’a demandé la permission d’aller sur les chemins. N’oublie pas de mettre tes pas dans les siens."

 

Source : Article publié par Pierre Durieux dans l'Éditorial d’"Église à Lyon", avril 2013, n° 4, page 3, Diocèse de Lyon.

 

 

Scènes Franciscaines de Giotto

 

 

Innocent-3-recoit-Francois-et-ses-freres-parousie.over-b.jpg

 

 

"Légende de Saint François"

Saint-Bonaventure

Extrait

 

"Le vicaire du Sauveur avait écouté avec l'attention la plus vive la parabole et son explication. Il fut transporté d'admiration et ne douta plus que le Seigneur lui-même n'eût parlé par la bouche de François. Il jugea aussi, par l'inspiration divine, qu'une autre vision dont il avait été favorisé trouverait son accomplissement en cet homme. Il voyait en songe, comme il le rapporta lui-même, l'église de Latran près de tomber en ruines, quand un homme pauvre, sans apparence et méprisable, la soutenant de son dos, l'empêchait de s'écrouler. « Ce pauvre, dit-il, est vraiment celui qui soutiendra l'Église de Jésus-Christ par ses oeuvres et sa doctrine. » Alors plein d'une sainte ferveur, le pape accorda au serviteur de Dieu toute sa demande, et il eut toujours pour lui dans la suite une tendresse spéciale. Non seulement il satisfit à ses désirs, mais il lui promit de faire encore plus pour lui dans la suite. Il approuva sa règle, lui donna le commandement de prêcher la pénitence, et voulut que ses compagnons portassent de petites couronnes, afin de pouvoir répandre en toute liberté la divine parole."

 

Source : "Légende de Saint François", Saint Bonaventure de Bagnorea (de Bagnoregio), chapitre III "De l'institution de l'ordre des Frères mineurs, et de l'approbation de la règle".

Saint-Bonaventure a écrit la "Légende majeure" et la "Légende mineure" de Saint-François.

 

 

St-Francois-par-Vittorio-Crivelli-1490-parousie.over-blog-jpg

Saint François d'Assise

Vittorio Crivelli (~ 1490)

 

 

 

Vie de Saint-François dans "La Légende Dorée"

de Jacques de Voragine

 

 

 

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Audience du Pape François

16 mars 2013

Extrait

 

"Certains ne savaient pas pourquoi l’Évêque de Rome a voulu s’appeler François. Certains pensaient à François Xavier, à François de Sales, et aussi à François d’Assise. Je vais vous raconter l’histoire. À l’élection, j’avais à côté de moi l’Archevêque émérite de Sao Paulo et aussi le Préfet émérite de la Congrégation pour le Clergé, le Cardinal Claudio Hummes : un grand ami, un grand ami ! Quand la chose devenait un peu dangereuse, lui me réconfortait. Et quand les votes sont montés aux deux tiers, l’applaudissement habituel a eu lieu, parce que le Pape a été élu. Et lui m’a serré dans ses bras, il m’a embrassé et m’a dit : « N’oublie pas les pauvres ! » Et cette parole est entrée en moi : les pauvres, les pauvres. Ensuite, aussitôt, en relation aux pauvres j’ai pensé à François d’Assise. Ensuite j’ai pensé aux guerres, alors que le scrutin se poursuivait, jusqu’à la fin des votes. Et François est l’homme de la paix. Et ainsi est venu le nom, dans mon cœur : François d’Assise. C’est pour moi l’homme de la pauvreté, l’homme de la paix, l’homme qui aime et préserve la création ; en ce moment nous avons aussi avec la création une relation qui n’est pas très bonne, non ? C’est l’homme qui nous donne cet esprit de paix, l’homme pauvre… Ah, comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres ! Après, certains ont fait diverses plaisanteries : « Mais, tu devrais t’appeler Adrien, parce que Adrien VI a été le réformateur, il y a besoin de réformer… ». Et un autre m’a dit : « Non, non : ton nom devrait être Clément ». « Mais pourquoi ? ». « Clément XV : ainsi tu te venges de Clément XIV qui a supprimé la Compagnie de Jésus ! » Ce sont des plaisanteries… Je vous aime beaucoup, je vous remercie pour tout ce que vous avez fait. Et je pense à votre travail : je vous souhaite de travailler avec sérénité et avec fruit, et de connaître toujours mieux l’Évangile de Jésus Christ et la réalité de l’Église. Je vous confie à l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, Étoile de l’évangélisation. Et je vous souhaite ce qu’il y a de meilleur à vous et à vos familles, à chacune de vos familles. Et de grand cœur je vous adresse à tous ma Bénédiction. Merci."

 

Source : Discours du Pape François, Audience aux représentants des moyens de communication, Salle Paul VI, Rome, le samedi 16 mars 2013.

 

 

 

 

Sacre-Coeur-fuschia-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Vidéo intégrale officielle du Vatican en italien

 

 

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 21:58

Crucifixion-Mond-Gavari-Raphael-parousie.over-blog.fr.jpg

Crucifixion "Mond" (ou "Gavari")

Huile sur bois (1502-1503)

Raffaello Sanzio (Raphaël)

National Gallery, London

 

 

 

"Vide homo"

"Homo, vide"

Saint-Bernard

 

« Homme, vois ce que je souffre pour toi. Est-il une douleur comparable à ma douleur ? C’est pour toi que je meurs, c’est vers toi que je crie. Vois, mais vois donc mes souffrances, vois ma croix, vois mes clous ; la douleur extérieure est bien dure, n’est-ce pas ? Eh bien ! ce n’est rien en comparaison de celle du dedans, quand je vois ton ingratitude ! »

 

 

Latin

 

“Homo, vide quæ pro te patior,

Si dolor est sicut quo crucior.

Ad te clamo qui pro te morior:

Vide pœnas quibus afficior,

Vide clavos quibus confodior:

Cum sit tantus dolor exterior,

 Interior planctus est gravior,

Tam ingratum te dum experior.”

 

 

Benoit-16-et-cierge-parousie.over-blog.fr.png

 

Autre traduction latine 

 

"Vide homo quæ pro te patior,

Ad te clamo, qui pro te morior,

Vide pœnas quibus afficior;

Vide clavos quibus confodior;

Non est dolor sicut quo crucior;

Et cum sit tantus dolor exterior,

Intus tamen dolor est gravior,

Tam ingratum cum te experior."

 

 

Icone-Marie-Jesus--anges-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Autre traduction française

 

homme, vois ce que je souffre pour toi, vois s'il est une douleur semblable à celle dont je suis déchiré : c'est moi qui te parle, moi qui me soumets à la mort pour toi. Vois les peines dont je suis accablé, les clous dont je suis transpercé ; et cependant, alors que ma douleur est si vive en mon âme et en mon corps, les dispositions de ton cœur me pénètrent d'une amertume bien plus intolérable."

 

 

Lagrime di San Pietro,Philippe Herreweghe,parousie.over-blo

 

Roland de Lassus (ou Orlandus Lassus, Orlando di Lasso, Orlande de Lassus, ou Roland Delattre)3 semaines avant sa mort le 14 juin 1594, a dédié au Pape Clément VIII, le 24 mai 1594, son œuvre musicale "Lagrime di San Pietro" ("Les Larmes de Saint-Pierre", "Saint Peter's Tears"), composée de 20 madrigaux conclus, en 21ème partie, par un motet en latin "Vide homo, quæ pro te patior". Ce dernier figure le Christ Crucifié, s’adressant à Saint-Pierre qui pleure après son reniement (cf Matthieu 26 : 69-75), et, d’une façon générale, à l’humanité pécheresse dans son ensemble.

Ces 20 madrigaux spirituels, parmi les plus célèbres jamais écrits, ont été mis en musique sur des poèmes de l’italien Luigi Tansillo (1510–1568). Les "Lagrime di San Pietro" ont été publiées à Munich en 1595, à titre posthume.

Cette composition a été réalisée pour 7 voix, symbolisant les 7 Douleurs de la Sainte Vierge Marie, et les 21 morceaux représentent 7 fois le chiffre de la Sainte-Trinité.

 

Traduction le 26 mars 2013, d’après des articles en italien et en anglais de Wikipédia.

 

 

Vide Homo, Orlando di Lasso

 

 

 

 

 

Vide Homo (alla quinta bassa), Orlando di Lasso

 

 

 Sacred-Heart-Sagrado-Corazon-Sacre-Coeur-parousie.over-blo.jpg

 

 

germany.gif

"Vide homo"

"Siehe, oh Mensch"

Kammerchor Elberfeld

 

"Siehe, oh Mensch, was ich für dich leide.

Zu dir ruf’ ich, der ich für dich sterbe.

Sieh’ die Qualen, die sie mir bereiten.

Sieh’ die Nägel, die mich nun durchbohren.

Es ist kein Schmerz, der dem meinen gliche,

und sind auch groß die äußeren Schmerzen,

sind doch die inneren noch heftiger,

da so undankbar ich dich muß sehen."

 

 

Tres-Saint-Sacrement-Eucharist-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

uk.gif

"Vide homo"

"See, O man"

"Behold, man, how I suffer for you"

 

"See, O man, what things I endure for you;

To you I cry, I who am dying for you;

See the pains with which I am afflicted;

See the nails with which I am pierced.

There is no suffering like unto that with which I am tormented.

And though the outward suffering be so great,

Yet is the inward suffering heavier still,

When I find you to be so ungrateful!"

 

 

Saint-Georges-parousie.over-blog.fr.jpg

 

italie.gif 

"Vide homo"

"Guarda uomo"

"Ecco, uomo, come soffro per te"

 

"Guarda uomo, quanto patisco per te,

chiamo te, io che muoio per te,

guarda le pene che m'infliggono;

guarda i chiodi con cui mi traffiggono;

non c'è dolore come quello di cui soffro,

e se così grave pare il dolore esterno,

quello interiore è ben più grave,

poiché ti sento tanto ingrato."

 


 

 

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 09:49

Bienheureuse-Marie-Rivier-parousie.over-blog.fr.jpg

Anne-Marie "Marinette" Rivier

"Une petite femme d'1,32 m"

née le 19 décembre 1768 à Montpezat-sous-Bauzon (Ardèche)

morte le 3 février 1838 à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche)

Déclarée Vénérable le 13 juin 1890

Béatifiée le 23 mai 1982

Fondatrice des "Sœurs de la Présentation de Marie" (P.M.)

 

Blason-Bourg-Saint-Andeol-Ardeche.png

 

Prières à la Bienheureuse Marie Rivier

extraites de la neuvaine des Sœurs de la Présentation de Marie

Recommandations

 

Seigneur Jésus, Tu es le « OUI du Père » à la vie humaine, Tu es la VOIE, la VÉRITÉ, et la VIE. Rends-nous capables de faire la promotion d’une culture de la vie en respectant, en défendant, en aimant et en servant la dignité de toute la vie humaine. Entraîne-nous à Ta suite et fais de nous un « peuple de vie », nous Te le demandons par Jésus-Christ, Ton Fils, notre Sauveur, Lui qui règne avec Toi et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen.

 

Dieu Éternel et Tout-Puissant, dirige notre vie selon Ton Amour, afin qu'au Nom de Ton Fils bien-aimé, nous portions des fruits en abondance. Nous Te le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

 

« Tout pour Dieu, tout par le Saint Amour ! »

Devise des Sœurs de la Présentation de Marie

 

 

Banniere-Marie-Rivier-parousie.over-blog.fr.jpg

« Un jour, mes filles traverseront les mers ! »

Marie Rivier

 

 

Dieu notre Père,

pour Ta Gloire et le salut du monde,

Tu as suscité la Bienheureuse Marie Rivier

comme un feu ardent au milieu de Ton peuple.

Nous T'en supplions : brûle nos cœurs

d'un amour passionné pour Jésus-Christ,

transforme nos communautés par la puissance de l’Évangile,

et fais des nous des apôtres au zèle pur et infatigable.

 

 

Vos-filles-prophetiseront-Theodule-Rey-Mermet-parousie.ov.jpg

 

Seigneur notre Dieu, dans le Cœur de Ton Fils,

Tu nous offres les trésors de Ton Amour.

Donne-nous d’y puiser douceur, humilité et force,

pour qu’à Son exemple et par Sa Grâce,

nous allions jusqu’au bout de l’amour.

Nous Te le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur,

Lui qui règne avec Toi et le Saint-Esprit,

maintenant, et pour les siècles des siècles.

Amen.

 

 

Neuvaine préparatoire

à la Présentation de Marie

 

 

Un-jour-mes-filles-traverseront-les-mers-parousie.over-blog.jpg

Maison de Prière Marie-Rivier (Québec)

 

 

Louanges et Intercessions

 

1. Ma vie, c'est Jésus-Christ. Je ne veux parler que de Jésus-Christ. Nous Te bénissons Seigneur, pour Marie Rivier, qui a fondé sa vie sur Jésus-Christ.

R. Béni sois-Tu Seigneur, Dieu de Tendresse et d’Amour !

 

2. Dieu, notre Père, illumine les yeux de notre cœur : que nous sachions reconnaître les prévenances de Ton Amour et y répondre avec générosité et joie, nous T’en supplions !

R. Ô Seigneur, en ce jour, écoute nos prières !

3. Dieu, notre Père, donne-nous la Grâce de savoir contempler Jésus. Fais reposer sur nous Ton Esprit Saint afin que toute notre vie soit cachée avec le Christ en Dieu, nous T’en supplions !

R. Ô Seigneur, en ce jour, écoute nos prières !

 

Notre Père…

 

Dieu notre Père, Tu as voulu, dans la gratuité de Ton Amour,

riche en Miséricorde, nous donner la vie en abondance

et faire de nous Tes enfants bien-aimés.

Fais que nous soyons dociles aux appels de Ton Esprit

et que nous nous engagions en Église

dans la nouvelle évangélisation.

Nous Te le demandons par le Christ, notre Seigneur,

Lui qui règne avec Toi et le Saint-Esprit,

pour les siècles des siècles.

Amen.

 

Presentation-de-Marie-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

1. Seigneur Dieu, Tu as fait à Marie Rivier le don précieux de la prière continuelle au sein d’une intense activité apostolique, nous Te bénissons !

R. Béni sois-Tu Seigneur, Dieu de Tendresse et d’Amour !

2. Seigneur Dieu, Marie Rivier, saisie par la grandeur de Ton Amour, a vécu l’adoration véritable, source de son zèle apostolique, nous Te bénissons !

R. Béni sois-Tu Seigneur, Dieu de Tendresse et d’Amour !

3. Seigneur Dieu, Tu as mis au cœur de Marie Rivier un grand amour pour l’Église et Tu as fait d’elle une apôtre, témoin de l’Évangile. Nous Te bénissons !

R. Béni sois-Tu Seigneur, Dieu de Tendresse et d’Amour !

4. Dieu, notre Père, béni sois-Tu pour notre Pape Benoît XVI, pour notre Pape François*, et pour tous ceux et celles qui s’engagent avec une Foi renouvelée au service de l’Église.

R. Béni sois-Tu Seigneur, Dieu de Tendresse et d’Amour !

 

Notre Père…

 

Sois béni, Père très Saint,

d'avoir bien voulu révéler les secrets

de Ton Royaume à Ton humble servante,

la Bienheureuse Marie Rivier.

Tu l'as comblée des Dons de Ton Esprit,

et elle est devenue toute conforme à Ton Fils Jésus-Christ.

Donne-nous de faire fructifier son héritage spirituel

dans l'Église d'aujourd'hui, et d'être un Évangile ouvert

pour le monde de notre temps.

Nous Te le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur,

Lui qui règne avec Toi et le Saint-Esprit,

maintenant, et pour les siècles des siècles,

Amen.

 

* Note de Parousie : j'ai rajouté le Pape François.

 

 

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1. Père très Saint, pour le désir ardent de Marie Rivier de s’offrir avec Jésus-Christ pour Ta Gloire et le salut du monde, nous Te bénissons !

R. Gloire à Toi Seigneur, Gloire à Toi !

2. Père très Saint, pour le désir que Tu as mis au cœur de Marie Rivier de vivre en état d’adoration et d’offrande, dans une recherche constante de Ta Volonté, nous Te bénissons !

R. Gloire à Toi Seigneur, Gloire à Toi !

3. Père très Saint, par Ton Esprit Saint, Tu as donné à Marie Rivier la Grâce de communier intensément aux mystères de vie de Ton Fils Jésus, et Tu nous donnes part à cette Grâce. Nous Te bénissons !

R. Gloire à Toi Seigneur, Gloire à Toi !

4. Père très Saint, nous Te confions toutes nos sœurs qui, en la Fête de la Présentation de Jésus, se sont données à Toi. Sois béni en cette journée mondiale de la vie consacrée et garde tous ceux et celles que Tu as appelés en ta fidélité.

R. Gloire à Toi Seigneur, Gloire à Toi !

 

Notre Père…

 

Sois béni, Père très Saint,

d’avoir comblé des Dons de Ton Esprit

la Bienheureuse Marie Rivier.

À nous qui sommes de sa Famille,

accorde de faire fructifier son héritage spirituel,

en particulier, son esprit de prière et de Charité.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur, qui vit et règne

pour les siècles des siècles.

Amen.

 

Marie-Rivier-Foi-Louis-Albert-Lassus-op-parousie.over-blog-jpg

 

Nous Te louons Seigneur, en ce jour où nous faisons mémoire de Ton humble servante, la Bienheureuse Marie Rivier.

1. Pour Marie Rivier, femme à la Foi intrépide et à l’Espérance sans faille, loué sois-Tu, Seigneur !

R. Gloire et louange à Toi, Seigneur Jésus !

2. Pour Marie Rivier, femme au cœur brûlant d’amour pour Toi, jusqu’à désirer mille vies pour Te faire connaître et aimer, loué sois-Tu, Seigneur !

R. Gloire et louange à Toi, Seigneur Jésus !

3. Pour Marie Rivier et sa confiance d’enfant envers ta très Sainte Mère, loué sois-Tu, Seigneur !

R. Gloire et louange à Toi, Seigneur Jésus !

4. Pour Marie Rivier, pour sa Famille qui aujourd’hui porte son charisme jusqu’aux extrémités de la terre, loué sois-Tu, Seigneur !

R. Gloire et louange à Toi, Seigneur Jésus !

 

Notre Père…

 

Dieu de Miséricorde,

pour Ta Gloire et le salut du monde,

Tu as mis au cœur de Ton humble servante,

la Bienheureuse Marie Rivier,

une Foi vive et intrépide au service de l’Église

et un zèle ardent pour enseigner l'Évangile.

Nous T'en prions : rends-nous fermes dans la Foi

et conformes à Ton Fils Jésus-Christ,

notre Seigneur et notre Dieu,

qui règne avec Toi et le Saint-Esprit,

maintenant, et pour les siècles des siècles.

Amen.

 

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Prière de Marie Rivier

pour les membres de sa grande Famille

 

« Je ne cesse de rendre grâces pour vous,

faisant mention de vous dans mes prières :

que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ,

le Père de gloire,

vous donne un esprit de sagesse

et de révélation, dans sa connaissance,

et qu’Il illumine les yeux de votre cœur,

pour que vous sachiez quelle est l’espérance

qui s’attache à son appel,

quelle est la richesse de la gloire

de son héritage qu’Il réserve aux saints,

et quelle est envers nous qui croyons

l’infinie grandeur de sa puissance,

se manifestant avec efficacité

par la vertu de sa force. »

 

Éphésiens 1 : 16-19

 

Sainte-Vierge-gueris-moi-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

 

Jean-Paul II : "...Regardons maintenant la bienheureuse Marie Rivier que Pie IX appelait déjà la “femme-apôtre”.

C’est en effet l’ardeur de son apostolat qui frappe tous ses contemporains, pendant et après la Révolution française. Passionnée dès l’enfance l’idée d’instruire des petites, de leur apprendre, comme une “petite mère”, à aimer Dieu, elle fonde bien plus tard les Sœurs de la Présentation, spécialement pour éduquer la jeunesse à vivre dans la foi, en privilégiant les pauvres, les orphelines, celles qui sont abandonnées ou ignorent Dieu. Non seulement elle réunit les jeunes filles, mais elle veut “former de bonnes mères de famille”, convaincue du rôle évangélisateur des familles et de l’importance de l’initiation religieuse dès la petite enfance : “La vie est tout entière dans les premières impressions !”, disait-elle. On a pu la considérer comme une “mois-sonneuse d’âmes innombrables”. Et pour cela elle n’épargnait aucun moyen : nombreuses écoles de village, missions, retraites qu’elle prêchait elle-même, assemblées du dimanche...

Quel était donc le secret du zèle de Marie Rivier ? On reste frappé par son audace, sa ténacité, sa joie expansive, son courage “prêt à remplir mille vies”. Bien des difficultés auraient pourtant été de nature à la décourager : l’infirmité de son enfance jusqu’à sa guérison un jour de fête de la Vierge, un manque de croissance physique, une santé toujours déficiente durant les soixante-dix années de sa vie, la misère de l’ignorance religieuse qui l’entourait. Mais sa vie montre bien la puissance de la foi dans une âme simple et droite, qui se livre entièrement à la grâce de son baptême. Elle compte à fond sur Dieu, qui la purifie par la croix. Elle prie intensément Marie et, avec elle, elle se présente devant Dieu en état d’adoration et d’offrande. Sa spiritualité est solidement théologale et nettement apostolique : “Notre vocation, c’est Jésus-Christ” ; il faut se remplir de son esprit, pour faire advenir son règne, spécialement dans l’âme des jeunes..."

 

Homélie du Pape Jean-Paul II, à Rome, Place Saint-Pierre, le 23 mai 1982, lors de la Sainte Messe pour la proclamation de 5 nouveaux Bienheureux, dont Marie Rivier, Peerke (Pierre en français), (Petrus Norbertus) Donders (1809-1887), Marie-Rose (Eulalie) Durocher (1811-1849), María Ángela (Jerónima María Inés) Astorch Cortey (1592-1665) et André (Alfred) Bessette (1845-1937).

 

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Sœur Geneviève Couriaud

qui a réalisé de nombreux écrits, notamment

"Marie Rivier, disciple de Saint-Paul"

 

 

Marie Rivier, la Femme-Apôtre

(Pie IX l'appelait ainsi),

dans le sillage de Saint-Paul

 

 

Paroles de Marie Rivier

 

« Ou faire connaître Jésus-Christ, ou mourir ! »

« Devenez généreuse, ne combattez point les opérations de l'Esprit Saint, appelez-le fréquemment en vous pour qu'il vous dirige en toutes choses. » (Marie Rivier, Lettre 796).

« C’est par les mains de cette bonne Mère, que toutes les grâces et tous les secours nous sont venus. Nous n'avons cessé d'éprouver les effets de sa protection. » (Marie Rivier, Lettre à M. Vernet, le 14 juillet 1827).

« Tous les moments de notre vie sont des bienfaits de Dieu ; tous nos talents sont des présents de sa main. Offrons donc tout à Dieu, puisque tout nous vient de Lui. »

 

« Ma vie étant cachée en vous avec Jésus-Christ, je ne vivrais plus que pour vous ; et ce ne serait plus moi qui vivrais, mais Jésus-Christ qui vivrait en moi. »

Note de Parousie : cf Galates 2 : 20

"J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi." (Louis Segond)

 

« Sans cet Esprit, nous sommes comme un vaisseau sans gouvernail, comme une armée sans chef, comme un soldat sans armes : nous ne pouvons terrasser les ennemis de notre âme, ni les combattre efficacement. Jamais nous ne pourrons avoir la victoire si nous n'avons pas pour nous le Saint-Esprit. »

 

"Comme Saint-Paul, comme Marie Rivier, puissions-nous trouver notre joie à annoncer Jésus-Christ ! Soyons un Évangile ouvert où tous puissent lire Jésus Christ !" (S. Angèle Dion, p.m., Supérieure générale.)

 

 

Marie-Rivier-Foi-Rene-Gaspin-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

« Je vous en prie, ne perdez pas de vue votre sainteté, c'est là votre grande affaire. Soyez très fidèle à suivre les mouvements de la grâce dès que vous en avez la vue. Attachez-vous particulièrement à l'esprit intérieur et de foi, sachez en animer toutes vos actions et marchez courageusement à la suite de Jésus, votre divin Modèle. »

« Il faut que nous devenions comme Jésus-Christ, brûlant comme lui de charité et de zèle. »

« Soyez un Évangile ouvert où tous puissent lire Jésus-Christ. »

« La vie intérieure n'est pas autre chose que l’adoration en esprit et en vérité, que la vie de la foi dont vit le juste, que la vie cachée avec Jésus-Christ en Dieu. »

« Vous voulez travailler à la gloire de Dieu et je demande au Seigneur d'embraser votre cœur de son amour et de sa charité ; si cet amour brûlant entre dans votre cœur, il en bannira tout ce qu'il y a d'humain : l'amour est fort comme la mort. Faites bien connaître et aimer Jésus-Christ et inspirez de la dévotion à sa Sainte Mère. »

 

 

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« Je désire que la ferveur soit brûlante dans votre maison. II n'y a rien de plus consolant que de travailler à faire connaître et aimer Dieu. »

« Toute notre vie, au jour le jour, peut être vécue à la lumière de cette parole : Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté. Nous ne savons pas ce que cette journée, cette rencontre, ce travail nous réservent, nous ne savons avec certitude qu'une seule chose : c'est que nous voulons accomplir en cela la volonté de Dieu. »

« J’ai toujours tout attendu du secours de Dieu et de la Sainte Vierge ! »

« Je voudrais avoir mille vies ! »

« C’est le bon Dieu qui a tout fait ! »

« Ma vie, c’est la vie de Jésus-Christ ! » (Lettre à Sœur Sophie).

« Nous sommes citoyens des cieux ! »

"Je vous incite à être des" « filles du ciel, à vivre en filles ressuscitées. » (Lettre à Sœur Zoé, 1836).

 

 

Sisters of the Presentation of Mary

Sœurs de la Présentation de Marie

Hermanas de la Presentación de María

Irmãs da Apresentação de Maria

聖母奉献修道会

 

 

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Présentation de Marie

Giotto

Église de l'Arena de Padoue (Italie)

Cappella degli Scrovegni di Padova

 

 

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Prayer of Marie Rivier

for all the members of her great Family

 

“I never fail to thank God for you,

remembering you in my prayers:

may the God of our Lord Jesus Christ,

the Father of glory,

give you a spirit of wisdom

and a perception of revelation

to bring you the full knowledge of Him

and may He enlighten the eyes of your mind

so that you may know what hope

His call holds for you;

what is the wealth of glory of the heritage

that He reserves for the saints,

and what is for us who believe

the infinite grandeur of His power

manifested effectively

by virtue of His strength.”

 

Ep. 1:16-19

 

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"Marie Rivier: Apostle of Hope"

Sister Margaret Trudell (2004)

 

 

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Oração de Maria Rivier

pelos membros da sua grande Família

 

“Não cesso de dar graças a Deus por vós,

lembrando-me de vós nas minhas orações:

que o Deus de nosso Senhor Jesus Cristo,

o Pai da glória,

vos conceda um espírito de sabedoria

e de revelação, no seu conhecimento,

e que Ele ilumine os olhos do vosso coração,

a fim de saberdes qual é a esperança

que constitui o seu chamamento,

qual é a riqueza da glória

da sua herança que Ele reserva aos santos,

e qual é para nós que acreditamos

a infinita grandeza do seu poder,

manifestando-se com eficácia pela virtude da sua força.”

 

Ef. 1:16-19

 

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Oración de María Rivier

por los miembros de su gran Familia

 

“No dejo de dar gracias por vosotros,

recordándoos en mis oraciones

para que el Dios de nuestro Señor Jesucristo,

el Padre de la gloria,

os dé un espíritu de sabiduría

y de revelación, para conocerle perfectamente;

iluminando los ojos de vuestro corazón,

para que conozcáis cuál es

la esperanza a que habéis sido llamados por Él,

cuál la riqueza de la gloria

otorgada por Él en herencia a los santos,

y cuál la soberana grandeza de su poder

para con nosotros, los creyentes,

conforme a la eficacia de su fuerza poderosa.”

 

Ef. 1:16-19 

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 09:57

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 17:03

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Le Pape François

 

 

Blason-Pape-Francois-parousie.over-blog.fr.JPG

 

 

"Nous ne devons pas avoir peur de la bonté,

et même pas non plus de la tendresse !"

 

Homélie du Pape François, Messe solennelle d'inauguration du Pontificat du Pape François, Place Saint-Pierre, le mardi 19 mars 2013, en la Solennité de la Fête de Saint-Joseph.

 

 

Non dobbiamo avere timore delle bonta,parousie.over-blog.fr

"Non dobbiamo avere paura della bontà, anzi neanche della tenerezza!"

"We must not be afraid of goodness or even tenderness!"

"Não devemos ter medo da bondade, da ternura!"

"Wir dürfen uns nicht fürchten vor Güte, vor Zärtlichkeit!"

"¡No debemos tener miedo de la bondad, de la ternura!"

 

 

 


Résumé de la Messe d'Installation du Pape François par KTOTV

 

 

 

Premier angélus du Pape François

 

"En ce cinquième dimanche de carême, l’Évangile nous présente l’épisode de la femme adultère (cf. Jn 8,1-11), que Jésus sauve de la condamnation à mort. L’attitude de Jésus touche : nous n’entendons pas des paroles de mépris, nous n’entendons pas des paroles de condamnation, mais seulement des paroles d’amour, de miséricorde, qui invitent à la conversion. "Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus !" (v. 11). Eh !, frères et soeurs, le visage de Dieu est celui d’un père miséricordieux, qui prend toujours patience.

Avez-vous pensé à la patience de Dieu, la patience qu’il a avec chacun de nous ? C’est sa miséricorde. Il prend toujours patience, patience avec nous, nous comprend, s’occupe de nous, il ne se lasse pas de nous pardonner si nous savons revenir à lui avec le cœur contrit. "Grande est la miséricorde du Seigneur !", dit le psaume.

Ces jours-ci, j’ai pu lire un livre d’un cardinal – le cardinal Kasper, un théologien très bien, un bon théologien – sur la miséricorde. Ce livre m’a fait tant de bien, mais ne croyez pas que je fais de la publicité pour les livres de mes cardinaux ! Ce n’est pas cela ! Il m’a fait tant de bien, tant de bien … Le cardinal Kasper disait que faire l’expérience de la miséricorde change tout. C’est la plus belle parole que nous puissions entendre : elle change le monde. Un peu de miséricorde rend le monde moins froid et plus juste. Il nous faut bien comprendre cette miséricorde de Dieu, ce Père miséricordieux qui a tant de patience… Rappelons-nous du prophète Isaïe, qui affirmait que même si nos péchés étaient rouges comme l’écarlate, l’amour de Dieu les rendrait blancs comme la neige. C’est beau, la miséricorde !

Je me souviens qu’à peine nommé évêque, en 1992, la Vierge de Fatima est arrivée à Buenos Aires et l’on a fait une grande messe pour les malades. Je suis allé confesser, durant cette messe. Et presqu’à la fin de la messe, je me suis levé parce que je devais administrer une confirmation. Une dame âgée est venue vers moi, humble, très humble, à plus de 80 ans. Je l’ai regardée et je lui ai dit : "Grand-mère – parce que chez nous on s’adresse ainsi aux personnes âgées : grand-mère – vous voulez vous confesser ?". "Oui", m’a-t-elle dit. "Mais si vous n’avez pas péché…". Et elle m’a dit : "Nous faisons tous des péchés…". "Mais peut-être que le Seigneur ne les pardonne pas…". "Le Seigneur pardonne tout", m’a-t-elle dit, assurée. "Mais comment le savez-vous, madame ?". "Si le Seigneur ne pardonnait pas tout, le monde n’existerait pas". J’ai eu envie de lui demander : "Mais dites-moi, madame, vous avez étudié à la Grégorienne ?" (l’université pontificale confiée aux jésuites, à Rome, ndlr), parce que c’est la sagesse que donne l’Esprit-Saint : la sagesse intérieure sur la miséricorde de Dieu.

N’oublions pas cette parole : Dieu ne se lasse jamais de pardonner, jamais ! "Eh, père, quel est le problème ?". Eh, le problème est que nous, nous nous lassons, nous ne voulons pas, nous nous lassons de demander pardon. Il ne se lasse jamais de pardonner, mais nous, parfois, nous nous lassons de demander pardon. Ne nous lassons jamais, ne nous lassons jamais ! Il est le Père amoureux qui toujours pardonne, qui a un cœur de miséricorde pour nous tous. Et nous aussi, apprenons à être miséricordieux avec tous. Invoquons l’intercession de la Vierge qui a eu entre ses bras la Miséricorde de Dieu fait homme.

À présent, prions tous ensemble l’Angélus.

...Que le Seigneur vous bénisse, que la Madone vous protège ! N’oubliez pas : le Seigneur ne se lasse jamais de pardonner ! C’est nous qui nous lassons de demander le pardon..."

 

Source : Article de zenit.org "La miséricorde change le monde - Premier angélus du pape François", 17 mars 2013. Traduction de Zenit, Anne Kurian ; © Innovative Media Inc.


 

Extrait en italien :

"...Eh!, fratelli e sorelle, il volto di Dio è quello di un padre misericordioso, che sempre ha pazienza. Avete pensato voi alla pazienza di Dio, la pazienza che lui ha con ciascuno di noi? Quella è la sua misericordia. Sempre ha pazienza, pazienza con noi, ci comprende, ci attende, non si stanca di perdonarci se sappiamo tornare a lui con il cuore contrito. “Grande è la misericordia del Signore”, dice il Salmo..."

 

Papa Francesco, Angelus, Piazza San Pietro, Domenica, 17 marzo 2013.

 

 

 

 

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"4 C'est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ;"

 

"17 Mais la bonté de l'Éternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants,"

 

Psaume 103, 4 et 17 (Louis Segond) ; Psalms, 103.

(Vulgate et Septante, Ps. 102).

 

 

Dimanche de la Divine Miséricorde

institué par le Pape Jean-Paul II, le 30 avril 2000

 

 

Saint-Cure-d-Ars-adorant-le-Saint-Sacrement-parousie.over-.jpg

 

 

« Nos fautes sont un grain de sable à côté de la grande montagne des Miséricordes de Dieu. »

 

Saint Curé d’Ars

 

 

« La Bonté de Dieu est plus grande que tout le mal que nous pouvons faire. Jamais nous ne pourrons, tant que nous serons de ce monde, épuiser la source de Ses Miséricordes. »

 

Sainte Thérèse de Lisieux

 

 

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Marie-Céline Martin sur son lit de mort

Sœur Geneviève de la Sainte-Face

 

 

Extraits du Petit Journal

de Sainte-Faustine

 

« 1520. Aujourd’hui, le Seigneur m’a dit : J’ai ouvert mon cœur, en tant que source vivante de miséricorde, que toutes les âmes y puisent la vie, qu’elles s’approchent de cet océan de miséricorde avec une très grande confiance. Les pécheurs obtiendront justification et les justes seront affermis dans le bien. Celui qui a mis sa confiance en ma miséricorde, à l’heure de la mort, j’emplirai son âme de ma divine paix. »

 

 

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Notre Père en Polonais - Polish Lord's Prayer

 

 

« 1521. Le Seigneur m’a dit : Ma fille, ne cesse pas de proclamer ma miséricorde, tu soulageras ainsi mon cœur brûlé par les flammes de la pitié envers les pécheurs. Dis à mes prêtres que les pécheurs endurcis se repentiront à leurs paroles, lorsqu’ils parleront de mon insondable miséricorde, de la pitié que j’ai pour eux en mon cœur. Aux prêtres qui proclameront et glorifieront ma miséricorde, je donnerai une force extraordinaire, je bénirai leurs paroles et je toucherai les cœurs auxquels ils s’adresseront. »

 

 

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Je Vous salue Marie en Polonais - Polish Hail Mary

 

 

« 1523. Amour éternel, flamme pure, brûle sans cesse en mon cœur et divinise tout mon être selon ton éternelle prédilection par laquelle Tu m’as appelée à l’existence et invitée à prendre part à Ton bonheur éternel. Ô Seigneur miséricordieux, Tu m’as comblée de Tes dons uniquement par miséricorde ; voyant que tout ce qui est en moi m’est donné gratuitement, avec la plus profonde humilité j’adore Ton inconcevable bonté. Seigneur, l’étonnement inonde mon cœur, que Toi Seigneur absolu, Tu n’aies besoin de personne, et pourtant Tu t’abaisses ainsi jusqu’à nous par pur amour. Je ne peux jamais sortir de l’étonnement quand le Seigneur entre en si étroite intimité avec Sa créature ; c’est à nouveau Son infinie bonté. Je commence toujours cette méditation, mais je ne la finis jamais, car mon esprit s’abîme entièrement en Lui. Quel délice d’aimer de toute la force de son âme et d’être aimée encore plus en retour, de sentir cela et de le vivre avec pleine conscience de tout son être – il n’y a pas de mots pour exprimer cela. »

 

Source : « Petit Journal », "Jésus, j’ai confiance en Toi", Sœur M. Faustine KOWALSKA, éditions Parole et Dialogue, 3ème édition (2004).

© Copyright pour toutes les éditions en français : Société de l’Apostolat Catholique (Pères Pallottins) ; 25, rue Surcouf – 75007 Paris.

(Tél. : 01 40 62 69 00).

 

faustyna.pl

 

 

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"Mon Jésus, miséricorde !"

 

Indulgence : 300 jours, plénière aux conditions ordinaires pour récitation quotidienne pendant un mois (Bref, 20 mai 1911 ; S. Pénit. Ap., 17 déc. 1932).

 

 

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Blason du Pape François

"Miserando atque eligendo"

"Qui prend pitié et qui choisit"

"Choisi parce que pardonné"

 

 

Armoiries et devise du Pape François

 

"Le blason du Pape François ressemble à celui qu'il avait choisi lorsqu'il était archevêque de Buenos Aires et il est "d'une simplicité linéaire", a indiqué lundi le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.

Le blason prend la forme d'un bouclier bleu sur la partie supérieure duquel est figuré le symbole de l'ordre des jésuites auquel appartient le pape : un soleil symbolisant Jésus, sur lequel se trouvent une croix et trois lettres en rouge, IHS -monogramme de Jésus -- ainsi que trois clous rappelant sa passion sur la croix.

Au-dessus du bouclier se trouvent les symboles de la papauté déjà utilisés par Benoît XVI : une mitre posée entre deux clefs, l'une d'or et l'autre d'argent, reliées par un cordon rouge, représentant symboliquement les clefs de Saint-Pierre.

Une différence : la mitre de cardinal est devenue pontificale

Une différence entre le blason d'archevêque et le blason de pape de François : celui de Jorge Bergoglio, avant son élection, avait la mitre simple de cardinal sur ses armoiries, et désormais il a la mitre pontificale.

Dans la partie basse du blason se trouve à gauche une étoile, symbole de la Vierge Marie, et à droite une fleur de nard, symbole de Saint Joseph, patron de l'Eglise catholique.

La devise du pape François, "miserando atque eligendo", est inscrite en-dessous du blason. Ces mots, tirés d'une homélie de Saint Bède le Vénérable en hommage à la miséricorde divine, signifient "Choisi parce que pardonné".

Cette devise se réfère précisément à la conversion de Saint Matthieu. Elle fait allusion au moment où Jésus, selon la tradition évangélique, choisit comme un des douze apôtres Matthieu, qui est un collecteur d'impôt, mal vu de la population mais repentant. Il deviendra un des quatre évangélistes."

 

Source : Article "Le blason de François est d'une simplicité linéaire", Radio Vatican, le 18 mars 2013, sur le site news.va

 

 

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"Le blason choisi par le pape François est celui de l’archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio.

Le blason est surmonté des symboles pontificaux choisis par Benoît XVI (mitre, clefs or et argent, cordon rouge).

En haut, se trouve le symbole de la Compagnie de Jésus: le soleil d’or du Christ, les trois lettres IHS - Iesus Hominum Salvator : Jésus Sauveur de l’Homme ou bien seulement le nom de Jésus, en grec IH-SOUS - (en rouge) surmonté de la Croix également rouge, et en dessous du H, les trois clous noirs de la Passion du Christ, qui peuvent représenter les vœux religieux de pauvreté, chasteté et obéissance.

En bas, à gauche, l’étoile d’or de Marie, et à droite, la fleur de nard, non encore éclose, et qui pour cela ressemble à une grappe dorée de raisin. En Espagne saint Joseph, patron de l'Eglise universelle, est souvent représenté portant une fleur de nard.

Le pape a justement choisi d’inaugurer son pontificat le 19 mars, en la solennité de saint Joseph, "Redemptoris Custos" (Jean-Paul II), qui est aussi le saint patron de son prédécesseur."

 

Source : Article d'Anita Bourdin "Le blason du pape François : le Christ, Marie et Joseph", Rome, le 18 mars 2013, sur le site zenit.org

 

 

Image pieuse,parousie.over-blog.fr

 

 

Explication originale en italien

sur le site du Vatican

 

"SPIEGAZIONE DELLO STEMMA

“miserando atque eligendo”

 

"LO SCUDO"

"Nei tratti, essenziali, il Papa Francesco ha deciso di conservare il suo stemma anteriore, scelto fin dalla sua consacrazione episcopale e caratterizzato da una lineare semplicità.

Lo scudo blu è sormontato dai simboli della dignità pontificia, uguali a quelli voluti dal predecessore Benedetto XVI (mitra collocata tra chiavi decussate d’oro e d’argento, rilegate da un cordone rosso). In alto, campeggia l’emblema dell’ordine di provenienza del Papa, la Compagnia di Gesù: un sole raggiante e fiammeggiante caricato dalle lettere, in rosso, IHS, monogramma di Cristo. La lettera H è sormontata da una croce; in punta, i tre chiodi in nero.

In basso, si trovano la stella e il fiore di nardo. La stella, secondo l’antica tradizione araldica, simboleggia la Vergine Maria, madre di Cristo e della Chiesa; mentre il fiore di nardo indica San Giuseppe, patrono della Chiesa universale. Nella tradizione iconografica ispanica, infatti, San Giuseppe è raffigurato con un ramo di nardo in mano. Ponendo nel suo scudo tali immagini, il Papa ha inteso esprimere la propria particolare devozione verso la Vergine Santissima e San Giuseppe.

 

 

"IL MOTTO"

Il motto del Santo Padre Francesco è tratto dalle Omelie di San Beda il Venerabile, sacerdote (Om. 21; CCL 122, 149-151), il quale, commentando l’episodio evangelico della vocazione di San Matteo, scrive: “Vidit ergo lesus publicanum et quia miserando atque eligendo vidit, ait illi Sequere me” (Vide Gesù un pubblicano e siccome lo guardò con sentimento di amore e lo scelse, gli disse: Seguimi).

Questa omelia è un omaggio alla misericordia divina ed è riprodotta nella Liturgia delle Ore della festa di San Matteo. Essa riveste un significato particolare nella vita e nell'itinerario spirituale del Papa. Infatti, nella festa di San Matteo dell'anno 1953, il giovane Jorge Bergoglio sperimentò, all’età di 17 anni, in un modo del tutto particolare, la presenza amorosa di Dio nella sua vita. In seguito ad una confessione, si sentì toccare il cuore ed avvertì la discesa della misericordia di Dio, che con sguardo di tenero amore, lo chiamava alla vita religiosa, sull'esempio di Sant'Ignazio di Loyola.

Una volta eletto Vescovo, S.E. Mons. Bergoglio, in ricordo di tale avvenimento che segnò gli inizi della sua totale consacrazione a Dio nella Sua Chiesa, decise di scegliere, come motto e programma di vita, l'espressione di San Beda miserando atque eligendo, che ha inteso riprodurre anche nel proprio stemma pontificio."

 

Copyright © L'Osservatore Romano

 

 

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Le Petit Journal de Sainte-Faustine

 

 

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Blason Cardinalice et devise de Jorge Mario Bergoglio

quand il était Archevêque de Buenos Aires et Cardinal

 

 

 

Homélie de Saint Bède le Vénérable

Homélie 21 ; CCL 122, 149-151

  

"Matthieu se leva et suivit Jésus."

"« Jésus vit un homme assis au bureau de la douane ; son nom était Matthieu. "Suis-moi", lui dit-il » (Mt 9, 9). Il le vit non pas tant avec les yeux du corps qu’avec le regard intérieur de sa Miséricorde. Il vit le publicain, et parce qu’il le vit d’un regard qui prend pitié et qui choisit, il lui dit : « Suis-moi », c'est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il invitait moins à marcher derrière lui qu’à vivre comme lui ; car « celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché. » (1 Jn 2, 6).

« Matthieu se leva et le suivit » (Mt 9, 9). Rien d’étonnant que le publicain, au premier appel impérieux du Seigneur, ait abandonné sa recherche de profits terrestres et que, négligeant les biens temporels, il ait adhéré à celui qu’il voyait dépourvu de toute richesse. C’est que le Seigneur qui l’appelait de l’extérieur par sa parole le touchait au plus intime de son âme en y répandant la lumière de la grâce spirituelle. Cette lumière devait faire comprendre à Matthieu que celui qui l’appelait à quitter les biens temporels sur la terre était en mesure de lui donner dans le ciel un trésor incorruptible.

« Comme Jésus était à table à la maison, voilà que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent s’attabler avec lui et ses disciples » (Mt 9, 10). La conversion d’un seul publicain ouvrit la voie de la pénitence et du pardon à beaucoup de publicains et de pécheurs. Beau présage en vérité : celui qui devait être plus tard Apôtre et docteur parmi les païens entraîne à sa suite, lors de sa conversion, tout un groupe de pécheurs sur le chemin du salut ; et ce ministère de l’Évangile qu’il allait accomplir après avoir progressé dans la vertu, il l’entreprend dès les premiers débuts de sa foi. Essayons de comprendre plus profondément l’événement relaté ici. Matthieu n’a pas seulement offert au Seigneur un repas corporel dans sa demeure terrestre, mais il lui a bien davantage préparé un festin dans la maison de son coeur par sa foi et son amour; comme en témoigne celui qui a dit : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (Ap 3, 20).

Nous ouvrons notre porte pour le recevoir à l’appel de sa voix lorsque nous donnons notre libre assentiment à ses avertissements intérieurs ou extérieurs et quand nous mettons à exécution ce que nous avons compris que nous devions faire. Et il entre pour manger, lui avec nous et nous avec lui, parce qu’il habite dans le cœur de ses élus, par la grâce de son amour ; ainsi il les nourrit sans cesse par la lumière de sa présence afin qu’ils élèvent progressivement leurs désirs, et lui-même se nourrit de leur zèle pour le ciel comme de la plus délicieuse nourriture."

 

Cf : The Venerable Bede, St. Bede

N.B. : Voir l'homélie dans le livre en latin ci-dessous, "The Complete Works of Venerable Bede in the original Latin...", Vol. V "Homilies" (London MDCCCXLIII - 1843), Homilia XXX (in "Homiliæ"), pages 219-227.

Note : La devise du Pape François se retrouve dans l'image ci-dessous, p. 221, 6ème ligne.

 

 

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The Venerable Bede, his life and writings, by George Forrest Browne (1919)

 

 

 

 

 

 

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Le Pape François priant aux pieds de

l'icône miraculeuse de Marie

Basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome

Jeudi 14 mars 2013

 

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 15:53

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Prières du matin

 

Je Te remercie, mon Dieu,

de m’avoir créé, racheté,

fait chrétien et conservé en vie.

Je T’offre mes pensées, mes paroles

et mes œuvres de cette journée,

en Ton Honneur et pour Ta Gloire.

Ne permets pas que je T’offense,

Garde-moi de toute occasion de pécher,

Fais-moi grandir en Ton Amour.

Amen.


Je T’adore, Ô mon Dieu, et je T’aime de tout mon cœur.

Je Te rends grâce de m’avoir créé, de m’avoir fait chrétien,

de m’avoir gardé pendant cette nuit.

Je T’offre toutes les actions de ma journée ;

fais qu’elles soient conformes à Ta Sainte Volonté

et accomplies pour Ta plus grande Gloire.

Préserve-moi du péché et de tout mal.

Que Ta Grâce soit toujours avec moi

et avec tous ceux qui me sont chers.

Amen.

 

Gif Les Prêtres de Gap,parousie.over-blog.fr

 

Jésus, nous Te donnons nos cœurs

et nous T’offrons toute notre journée

pour Te faire plaisir.

Vierge Marie, bénis-nous ;

nos bons Anges gardiens, protégez-nous.

Amen.


Seigneur notre Dieu,

qui nous as fait parvenir au début de cette journée,

sauve-nous aujourd’hui, par Ta Puissance.

Ne nous laisse pas tomber dans nos péchés,

mais fais que toutes nos pensées,

toutes nos paroles et tous nos actes

tendent à accomplir Ta Loi de Sainteté.

Par le Christ, Notre Seigneur.

Amen.

 

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 Sermon du Pasteur Shadrach Meshach (S.M.) Lockridge


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Mon Dieu,

je Vous offre cette journée,

toutes mes actions, toutes mes pensées,

toutes mes paroles, tous mes pas, tous mes gestes,

toutes mes joies et mes tristesses.

Tout ce que je pourrai faire de bien en ce jour,

Ô mon Dieu, je le dépose à Vos pieds,

pour Votre Gloire et le salut des âmes.

Amen.

 

 

 

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 13:55

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José María Julián Mariano Escrivá de Balaguer y Albás

né le 9 janvier 1902 à Barbastro (Huesca, Aragon - Espagne)

mort le 26 juin 1975 à Rome (Italie)

Fondateur de l'Opus Dei

 

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Prière à Saint Josémaria Escriva

 

Ô Dieu, par la médiation de Marie,

Tu as concédé d’innombrables grâces

à Saint Josémaria, Prêtre, en le choisissant

comme instrument très fidèle pour fonder l’Opus Dei,

chemin de sanctification dans le travail professionnel

et l’accomplissement des devoirs ordinaires du chrétien :

fais que je sache, moi aussi, convertir tous les instants

et toutes les circonstances de ma vie en occasions de t’aimer

et de servir, avec joie et simplicité, l’Église, le Souverain Pontife

et les âmes, éclairant les chemins de la terre

avec la lumière de la foi et de l’amour.

Accorde-moi, par l’intercession de Saint Josémaria,

la faveur que je Te demande.....

 Amen.

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.

 

 

Paroles des Papes sur le

Bienheureux Josémaria et l’Opus Dei


 

Homélie en la Saint-Joseph de Saint Josémaria Escriva

 

 

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"Il s'est laissé guider docilement par l'Esprit, convaincu que ce n'est qu'ainsi qu'il est possible d'accomplir totalement la volonté de Dieu."

 

Le Pape Jean-Paul II dans son homélie, lors de la canonisation de Josemaría Escrivá de Balaguer, le dimanche 6 octobre 2002.

 

 

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josemariaescriva.info

 

 

Homélie de Saint Josémaria Escriva

"Le Christ Roi"

 

« L'année liturgique s'achève. Dans le saint Sacrifice de l'Autel, nous renouvelons l'offrande faite au Père de la Victime, le Christ, qui est, comme nous le lirons dans quelques instants dans la Préface, Roi de sainteté et de grâce, Roi de justice, d'amour et de paix. En contemplant la sainte Humanité de Notre Seigneur, vous ressentez tous une immense joie en votre âme : un Roi avec un cœur de chair comme le nôtre ; l'auteur de l'univers et de chacune de ses créatures, qui n'impose pas sa domination mais mendie un peu d'amour en nous montrant en silence les plaies de ses mains.

Pourquoi tant de gens L'ignorent-ils ? Pourquoi entendons-nous encore cette dure clameur : nolumus hunc regnare super nos, nous ne voulons pas qu'Il règne sur nous ? Il y a ainsi sur terre des millions d'hommes qui s'opposent à Jésus-Christ, ou plutôt à son ombre, car le Christ, ils ne Le connaissent pas ; ils n'ont pas vu la beauté de son visage et ne savent rien de sa merveilleuse doctrine.

Ce triste spectacle me donne l'envie de réparer. En écoutant cette clameur incessante, faite d'actes abominables plus que de mots, je ne peux m'empêcher de crier très fort : opportet illum regnare, il faut qu'Il règne !

Beaucoup de gens ne peuvent supporter que règne le Christ ; ils s'opposent donc à Lui de mille manières : dans les grands projets du monde comme dans les relations humaines et dans les coutumes, dans la science comme dans les arts, et même jusque dans la vie de l'Église ! Je ne parle pas, écrit saint Augustin, des dépravés qui blasphèment contre le Christ. En effet, peu blasphèment avec la bouche. En revanche, nombreux sont ceux qui blasphèment par leur conduite.

L'expression même de Christ Roi gêne certains pour une question superficielle de terminologie, comme si le règne du Christ pouvait être confondu avec des slogans politiques, ou parce que le fait d'admettre la royauté du Seigneur les amènerait à reconnaître une loi. Ils ne tolèrent pas la loi, pas même celle du doux précepte de la charité. En effet, ils ne veulent pas s'approcher de l'amour de Dieu et leur ambition se limite à la satisfaction de leur égoïsme personnel.

Le Seigneur m'a poussé à répéter depuis longtemps ce cri silencieux : serviam ! Je servirai ! Qu'Il augmente en nous cette soif de nous donner, de répondre avec fidélité à son appel divin, au milieu de la rue, avec naturel, sans apparat, sans bruit. Rendons-Lui grâces du fond du cœur. Adressons-Lui notre humble prière d'enfants. Notre langue et notre palais se rempliront alors de lait et de miel ; et ce sera pour nous un délice de parler du Royaume de Dieu, royaume de liberté, de cette liberté qu'Il nous a gagnée.

Pensons un peu à ce Christ, à cet Enfant plein de grâce que nous avons vu naître à Bethléem. Il est le Seigneur du monde, et tous les êtres, aux cieux et sur la terre, ont été créés par Lui ; Il a réconcilié toutes choses avec le Père, rétablissant la paix entre le ciel et la terre, par son sang qu'Il a versé sur la Croix. Aujourd'hui, le Christ règne à la droite du Père. Aux disciples interdits qui contemplaient les nuages après l'Ascension du Seigneur, les deux anges vêtus de blanc affirment : hommes de Galilée, pourquoi regardez-vous le ciel ? Ce Jésus que vous avez vu monter au ciel reviendra de la même manière que vous venez de Le voir monter.

Les rois règnent par Lui. Mais, alors que les rois et les autorités humaines passent, le royaume du Christ durera toute l'éternité, car son royaume est un royaume éternel et sa domination demeure de génération en génération. Le royaume du Christ n'est ni une façon de parler, ni une image de rhétorique. Le Christ vit, même en tant qu'homme, avec ce même corps qu'Il a assumé dans l'Incarnation, qui est ressuscité après la Croix et qui subsiste, uni à son âme humaine, et glorifié dans la Personne du Verbe. Le Christ, Dieu et Homme véritable, vit et règne, et Il est le Seigneur du monde. Lui seul maintient en vie tout ce qui existe.

Alors pourquoi n'apparaît-Il pas maintenant dans toute sa gloire ? Parce que, bien qu'Il soit dans le monde, son royaume n'est pas de ce monde, Jésus avait répondu à Pilate : Je suis Roi. Et je suis né pour cela, pour rendre témoignage à la verité ; quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. Ceux qui attendaient du Messie un pouvoir temporel, visible, se trompaient : le royaume de Dieu n'est pas fait de nourriture et de boisson, mais de justice, de paix et de la joie de l'Esprit Saint.

Vérité et Justice, paix et joie en l'Esprit Saint : voilà le royaume du Christ, l'action divine qui sauve les hommes et qui culminera quand l'histoire s'achèvera et que le Seigneur, assis au plus haut des cieux, viendra pour juger définitivement les hommes.

Quand le Christ commence sa prédication sur la terre, Il ne propose pas de programme politique, mais Il dit : faites pénitence, parce que le royaume des cieux est proche. Il charge ses disciples d'annoncer cette bonne nouvelle et leur apprend à demander dans la prière l'avènement du royaume. Voilà le royaume de Dieu et sa justice. Voilà en quoi consiste une vie sainte et ce que nous devons rechercher en premier lieu, la seule chose qui soit vraiment nécessaire.

Le salut que prêche Notre Seigneur Jésus-Christ est un appel lancé à tous. Il en est comme d'un roi qui célébrait les noces de son fils et envoya ses serviteurs inviter les convives aux noces. Et le Seigneur nous révèle que le royaume des cieux est au milieu de nous.

On n'est jamais exclu du salut si l'on se soumet docilement aux exigences amoureuses du Christ, si l'on naît de nouveau, si l'on se fait semblable aux tout-petits, en toute simplicité d'esprit, si l'on écarte de son cœur ce qui l'éloigne de Dieu. Jésus ne veut pas seulement des paroles, Il veut aussi des actes, et des efforts courageux, car seuls ceux qui luttent mériteront l'héritage éternel.

La perfection du royaume, le jugement définitif de salut ou de condamnation, ne sont pas de ce monde. Aujourd'hui, le royaume est comparable aux semailles, à la croissance du grain de sénevé. À la fin, il en sera comme du filet que l'on hale sur la plage : on en sortira, pour leur faire connaître un sort différent, ceux qui ont accompli la justice et ceux qui ont commis l'iniquité. Mais, tant que nous vivons ici-bas, le royaume est semblable au levain que prit une femme et qu'elle mélangea à trois mesures de farine, jusqu'à ce que toute la masse ait fermenté.

Qui comprend ce qu'est ce royaume que le Christ propose, se rend compte qu'il vaut la peine de mettre tout en oeuvre pour le conquérir : il est cette perle que le marchand acquiert en vendant tout ce qu'il possède ; il est le trésor trouvé dans un champ. Il est difficile de conquérir le royaume des cieux et personne n'est assuré d'y parvenir : seule l'humble clameur de l'homme repentant peut en ouvrir les portes à deux battants. Un des larrons crucifiés avec Jésus le supplie : Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton royaume. Il lui répondit : En vérité, je te le dis, dès aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis.

Comme Tu es grand, ô notre Seigneur et notre Dieu ! C'est Toi qui donnes à notre vie un sens surnaturel et une efficacité divine. C'est grâce à Toi que l'amour pour ton Fils nous fait répéter avec toute la force de notre être, avec notre âme et avec notre corps : opportet illum regnare ! alors même que retentit la complainte de notre faiblesse. Car, comme Tu le sais, nous sommes des créatures (et quelles créatures !) dont non seulement les pieds, mais le cœur et la tête sont faits de glaise. Elevés au plan divin, nous vibrerons exclusivement pour Toi.

Le Christ doit avant tout régner en notre âme. Mais que pourrions-nous Lui répondre s'Il nous demandait : et toi, comment me laisses-Tu régner en toi ? Je Lui répondrais que pour qu'Il règne en moi, j'ai besoin de sa grâce en abondance. C'est le seul moyen pour que tout, le moindre battement de cœur, le moindre souffle, le moindre regard, le mot le plus anodin, la sensation la plus élémentaire, se transforment en un hosanna à mon Christ Roi.

Si nous voulons que le Christ règne, nous devons agir en conséquence et commencer par Lui faire don de notre cœur. Si nous n'agissions pas ainsi, parler de la royauté du Christ ne serait que clameur dépourvue de sens chrétien, que manifestation extérieure d'une foi qui n'existerait pas, qu'utilisation frauduleuse du nom de Dieu pour des transactions humaines.

Si la condition, pour que Jésus règne en ton âme et en la mienne, était qu'Il trouve en nous une demeure digne, nous aurions de quoi nous désespérer. Mais sois sans crainte, fille de Sion : voici venir ton roi, monté sur le petit d'une ânesse. Voyez de quel pauvre animal Jésus se contente pour trône. Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais personnellement, cela ne m'humilie pas de me reconnaître âne aux yeux du Seigneur : j'étais une brute devant toi. Et moi, qui restais devant toi, tu m'as saisi par ma main droite, tu me conduis par le licol.

Rappelez-vous les traits caractéristiques de l'âne, non de ceux du vieil âne, têtu et rancunier qui se venge d'une ruade traîtresse, mais de ceux de l'âne jeune, aux oreilles dressées comme des antennes, austère dans sa nourriture, obstiné dans le travail, au trot allègre et décidé. Certes, il existe des centaines d'animaux plus beaux, plus habiles et plus cruels, mais c'est lui qu'a choisi le Christ pour se présenter en roi au peuple qui l'acclamait. Car Jésus n'a que faire de l'astuce calculatrice, de la cruauté des cœurs froids, de la beauté qui brille mais qui n'est qu'apparence. Notre Seigneur aime la joie d'un cœur jeune, la démarche simple, la voix bien posée, le regard limpide, l'oreille attentive à sa parole affectueuse. C'est ainsi qu'Il règne dans l'âme.

Si nous laissons le Christ régner en notre âme, nous ne dominerons pas les hommes, mais nous les servirons. Service. Comme j'aime ce mot ! Servir mon Roi et, pour Lui, tous ceux que son sang a rachetés ! Si les chrétiens savaient servir ! Confions au Seigneur notre décision d'apprendre à accomplir cette mission de service, car ce n'est qu'ainsi que nous pourrons connaître le Christ et L'aimer. Le faire connaître et Le faire aimer.

Comment Le ferons-nous connaître ? D'abord par l'exemple. Rendons-Lui témoignage en nous soumettant volontairement à Lui dans toutes nos activités, car Il est Seigneur de toute notre vie, car Il est la raison unique, la raison dernière de notre existence. Ensuite, après avoir témoigné par notre exemple, nous serons en mesure de parler de sa doctrine afin de la transmettre. Le Christ n'a pas agi autrement. Cœpit facere et docere, Il a d'abord enseigné par ses œuvres, puis par sa prédication divine.

Pour servir les autres par amour du Christ, nous devons être très humains. Si notre vie n'est pas humainement valable, Dieu ne bâtira rien en elle, car d'ordinaire, Il ne construit pas sur le désordre, sur l'égoïsme et sur la prétention. Nous devons comprendre tous les hommes, vivre en harmonie avec tous, les excuser tous, et pardonner à tous. Bien sûr, nous ne dirons pas que l'offense à Dieu n'est pas une offense ; nous n'appellerons pas juste ce qui est injuste, ni bien ce qui est mal. Nous ne répondrons pas au mal par un autre mal, mais par une doctrine claire et par des actions droites, noyant ainsi le mal dans une abondance de bien. Alors, le Christ régnera dans notre âme et dans celles de ceux qui nous entourent.

Certains essaient d'instaurer la paix dans le monde en oubliant de mettre l'amour de Dieu dans leur propre cœur et de servir les créatures par amour de Dieu. Comment une mission de paix peut-elle être réalisée de la sorte ? La paix du Christ est celle du royaume du Christ ; et le royaume de Notre Seigneur doit se fonder sur le désir de sainteté, sur l'humble disposition à recevoir la grâce, sur une noble action de justice et sur un débordement divin d'amour.

C'est possible. Ce n'est pas un vain rêve ! Si seulement les hommes se décidaient à abriter l'amour de Dieu en leur cœur ! Le Christ Notre Seigneur a été crucifié et, du haut de la Croix, Il a racheté le monde en rétablissant la paix entre Dieu et les hommes. Jésus-Christ se souvient de tous : et ego, si exaltatus fuero a terra, omnia traham ad meipsum, si vous me placez au sommet de toutes les activités terrestres, c'est-à-dire si vous êtes mes témoins lorsque vous accomplissez votre devoir de chaque instant, grand ou petit, alors j'attirerai tout à moi, omnia traham ad meipsum, et mon royaume parmi vous deviendra une réalité.

Le Christ Notre Seigneur n'a jamais cessé de semer pour le salut des hommes, pour celui de la création tout entière, pour celui de notre monde, qui est bon parce qu'il est né bon des mains de Dieu. C'est l'offense d'Adam, c'est le péché d'orgueil de l'homme qui a brisé l'harmonie divine de la création.

Mais une fois venue la plénitude des temps, Dieu le Père a envoyé son Fils unique qui, par l'œuvre du Saint-Esprit, a pris chair en Marie toujours Vierge pour rétablir la paix afin que, rachetant l'homme du péché, adoptionem filiorum reciperemus, nous soyons constitués en enfants de Dieu, capables de participer à l'intimité divine ; pour qu'il soit ainsi donné à cet homme nouveau, à ce nouveau rameau des enfants de Dieu, de délivrer l'univers entier du désordre en rétablissant toutes choses dans le Christ, Lui qui les a réconciliées avec Dieu.

Nous autres chrétiens avons été appelés pour cette tâche. Pour obtenir que le royaume du Christ devienne une réalité, pour qu'il n'y ait plus ni haine ni cruauté, et pour que nous répandions sur la terre le baume fort et pacifique de l'amour. Voila notre tâche apostolique, voilà le zèle qui doit dévorer notre âme. Demandons aujourd'hui à notre Roi de nous faire collaborer humblement et avec ferveur au désir divin d'unir ce qui est brisé, de sauver ce qui est perdu, de rétablir l'ordre là ou l'homme l'a détruit, de guider vers son but celui qui sort du droit chemin et de rétablir la concorde dans la création tout entière.

Embrasser la foi chrétienne, c'est s'engager à poursuivre la mission de Jésus parmi les créatures. Chacun d'entre nous doit être alter Christus, ipse Christus, un autre Christ, le Christ lui-même. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons mener à bien cette vaste, cette immense entreprise qui n'aura jamais de fin : sanctifier de l'intérieur toutes les structures temporelles en y portant le ferment de la Rédemption.

Je ne parle jamais de politique. Je ne pense pas que la mission des chrétiens sur la terre soit de donner naissance à un mouvement politico-religieux, quand bien même ils le feraient avec l'excellente intention de répandre l'esprit du Christ dans toutes les activités humaines. Ce serait une folie. C'est le cœur de chacun, quel qu'il soit, qu'il faut mettre en Dieu. Efforçons-nous de nous adresser à chaque chrétien pour que, dans les circonstances où il se trouve, et qui ne dépendent pas seulement de sa position dans l'Église ou dans la société civile, mais aussi des situations historiques ou changeantes, il sache porter témoignage de la foi qu'il professe, par l'exemple et la parole.

Parce qu'il est homme, le chrétien vit de plain-pied dans le monde. S'il laisse le Christ régner en son cœur, il retrouvera la plénitude de l'efficacité salvatrice du Seigneur dans toutes ses activités humaines. Peu importe que cette activité soit prestigieuse ou modeste, comme on dit ; car ce qui est prestigieux pour les hommes peut être modeste aux yeux de Dieu, et ce que nous appelons humble ou modeste peut confiner aux sommets de la sainteté et du service chrétien.

Lorsque, comme il en a le devoir, le chrétien travaille, il ne doit ni évincer ni faire fi des exigences propres à la nature. Si par bénir les activités humaines on entend les réduire à néant ou en diminuer l'efficacité, alors je me refuse à utiliser ces mots. En ce qui me concerne, je n'ai jamais aimé que les activités humaines courantes affichent, telle une enseigne postiche, un qualificatif confessionnel. Il me semble en effet, bien que je respecte l'opinion contraire, que c'est risquer d'utiliser inutilement le saint nom de notre foi, sans compter que l'étiquette de catholique a pu parfois justifier des attitudes et des opérations plutôt douteuses.

Parce que le monde et tout ce qu'il renferme, sauf le péché, est bon, étant l'œuvre de Dieu Notre Seigneur, le chrétien, au coude à coude avec tous ses concitoyens, doit se consacrer à tout ce qui est terrestre, en luttant sans relâche — de façon positive, avec amour — pour éviter les offenses à Dieu. Il doit défendre toutes les valeurs qui dérivent de la dignité de la personne.

Et s'il est une valeur qu'il devra toujours rechercher de façon spéciale, c'est bien la liberté personnelle. Ce n'est que dans la mesure où il défend la liberté personnelle des autres, et sa conséquence la liberté individuelle, qu'il pourra défendre la sienne. C'est la seule attitude cohérente, sur le plan humain et chrétien. Je le répète — et je ne cesserai de le répéter : le Seigneur nous a octroyé gratuitement un grand don surnaturel, la grâce divine, et un merveilleux présent humain, la liberté personnelle qui, pour ne pas se corrompre ni se transformer en licence, exige de nous une intégrité et un ferme engagement de refléter dans notre conduite la loi divine, parce que là où est l'Esprit de Dieu, là se trouve la liberté.

Le Royaume du Christ est un royaume de liberté. Il ne contient que des esclaves qui se sont enchaînés, librement, par amour de Dieu. Servitude bénie ! Servitude d'amour qui nous libère ! Sans la liberté, nous ne pouvons pas répondre à la grâce ; sans la liberté, nous ne pouvons pas nous donner librement au Seigneur pour le plus surnaturel des motifs : parce que nous en avons envie.

Certains de ceux qui m'écoutent en ce moment me connaissent depuis de nombreuses années déjà et ils peuvent témoigner combien, pendant toute ma vie, j'ai prêché la liberté personnelle unie à la responsabilité individuelle. Je l'ai cherchée et je la cherche, de par toute la terre, comme Diogène cherchait un homme. Et je l'aime chaque jour davantage, plus que toute autre chose sur la terre, car c'est un trésor que nous n'apprécierons jamais assez.

Quand je parle de liberté personnelle, je n'en fais pas pour autant allusion à d'autres problèmes, peut-être très intéressants, mais qui ne relèvent pas de ma mission sacerdotale. Je sais qu'il ne me revient pas de parier des problèmes de l'heure, séculiers, qui relèvent du domaine temporel et civil, puisque le Seigneur a voulu laisser ces matières à la libre et sereine discussion des hommes. Je sais aussi que, s'il veut échapper aux factions, le prêtre ne doit ouvrir la bouche que pour mener les âmes à Dieu, à sa doctrine spirituelle de salut, aux sacrements institués par Jésus-Christ, et à la vie intérieure qui nous rapproche du Seigneur et fait de nous ses enfants et, par conséquent, les frères de tous les hommes sans exception.

Nous célébrons aujourd'hui la fête du Christ Roi. Je ne sors pas de ma fonction de prêtre en disant que si quelqu'un voyait dans le royaume du Christ un programme politique, c'est qu'il n'aurait pas compris le sens profond de la fin surnaturelle de la foi et serait à deux pas d'imposer aux consciences un fardeau qui n'est pas celui de Jésus, dont le joug est doux et le fardeau léger. Aimons vraiment tous les hommes et aimons le Christ par-dessus tout. Nous n'aurons alors pas d'autre solution que d'aimer la liberté légitime des autres et de vivre avec eux en bonne intelligence et en paix.

Peut-être objecterez-vous que peu de gens veulent entendre cela et moins encore veulent le mettre en pratique. Il est évident que la liberté est une plante forte et saine qui s'acclimate mal aux pierres, aux épines et aux chemins battus par les gens. Cela avait été annoncé avant même la venue du Christ sur la terre.

Souvenez-vous du psaume 2 : pourquoi ces nations en tumulte, ce vain grondement des peuples ? Les rois de la terre se lèvent, les princes conspirent contre Yahvé et son Oint. Vous voyez, il n'y a rien de nouveau. Ils s'opposaient au Christ avant qu'Il ne naisse ; ils s'opposaient à Lui alors que ses pieds foulaient pacifiquement les sentiers de Palestine ; et maintenant encore, ils Le persécutent en attaquant les membres de son Corps, mystique et royal. Pourquoi tant de haine, pourquoi un tel acharnement contre la simplicité candide, pourquoi partout cet écrasement de la liberté de chaque conscience ?

Brisons ses entraves, faisons sauter son joug. Ils brisent le joug suave, ils rejettent Son fardeau, merveilleux fardeau de sainteté et de justice, de grâce, d'amour et de paix. L'amour les met en rage et ils se moquent de la bonté d'un Dieu qui a la faiblesse de renoncer à utiliser ses légions d'anges pour se défendre. Si le Seigneur acceptait de transiger, de sacrifier quelques innocents pour faire plaisir à une majorité de coupables, alors ils pourraient bien essayer de s'entendre avec Lui. Mais Dieu ne raisonne pas ainsi. En véritable Père, Il est prêt à pardonner à des milliers d'hommes qui font le mal, pourvu qu'il y ait seulement dix justes. Ceux qui sont mus par la haine ne peuvent comprendre cette miséricorde. L'impunité dont ils croient jouir sur la terre les pousse vers toujours plus d'injustice.

Celui qui siège dans les cieux s'en amuse, Yahvé les tourne en dérision. Puis dans sa colère, Il leur parle ; dans sa fureur, Il les frappe d'épouvante. Oh comme elle est légitime, la colère de Dieu, comme sa fureur est juste, et grande sa clémence !

C'est moi qui ai sacré mon roi sur Sion, ma sainte montagne. J'énoncerai le décret de Yahvé : Il m'a dit : Tu es mon fils, oui, aujourd'hui, je t'ai engendré. Dans sa miséricorde, Dieu le Père nous a donné son Fils pour Roi. Il s'attendrit en menaçant. Il annonce sa colère, mais nous donne son amour. Tu es mon fils : Il s'adresse au Christ et Il s'adresse à toi et à moi, si nous acceptons d'être alter Christus, ipse Christus.

Les mots sont impuissants à exprimer l'émotion qui étreint notre cœur devant la bonté de Dieu. Il nous dit : tu es mon fils. Non pas un étranger, ni un serviteur traité avec bienveillance, ni un ami, ce qui serait déjà beaucoup. Un fils ! Il nous permet de vivre envers Lui la piété filiale et même, j'oserais l'affirmer, cette audace des fils auxquels leur Père ne peut rien refuser.

Beaucoup s'acharnent à se comporter de façon injuste ? C'est vrai, mais le Seigneur insiste : demande, et je te donnerai les nations pour héritage, pour domaine les extrémités de la terre ; tu les briseras avec un sceptre de fer, comme vases de potier tu les fracasseras. Ce ne sont pas des promesses sans importance : elles viennent de Dieu. Nous ne pouvons donc pas les passer sous silence. Ce n'est pas pour rien que le Christ est le Rédempteur du monde, et qu'Il règne en souverain à la droite du Père. C'est l'annonce terrible de ce qui attend chacun d'entre nous quand la vie aura passé (car elle passe), et de ce qui nous attend tous quand l'histoire s'achèvera, si notre cœur s'endurcit dans le mal et le désespoir.

Bien qu'Il puisse toujours vaincre, Dieu préfère néanmoins convaincre : et maintenant, rois, comprenez, instruisez-vous, juges de la terre ! Servez Yahvé avec crainte, baisez ses pieds avec tremblement ; s'Il entrait en colère, vous péririez : d'un coup prend feu sa colère. Le Christ est le Seigneur, le Roi. Et nous, nous vous annonçons la Bonne Nouvelle : la promesse faite à nos pères, Dieu l'a accomplie en notre faveur à nous, leurs enfants ; Il a ressuscité Jésus. Ainsi est-il écrit au psaume deux : Tu es mon Fils ; moi-même, aujourd'hui, je t'ai engendré...

Sachez-le donc, frères, c'est par lui que la rémission des péchés vous est annoncée. L'entière justification que vous n'avez pu obtenir par la Loi de Moïse, c'est par Lui que quiconque croit l'obtient. Prenez donc garde que n'arrive ce qui est dit dans les prophètes : Regardez, contempteurs, soyez dans la stupeur et disparaissez ! Parce que de vos jours, je vais accomplir une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait.

C'est l'œuvre du salut, le règne du Christ dans les âmes, la manifestation de la miséricorde de Dieu. Heureux qui s'abrite en Lui. Nous, chrétiens, avons le droit d'exalter la royauté du Christ. En effet, bien que l'injustice abonde et que beaucoup ne désirent pas ce règne d'amour, l'œuvre du salut éternel se dessine peu à peu au milieu de ce théâtre du mal qu'est l'histoire humaine.

Ego cogito cogitationes pacis et non afflictionis, mes pensées sont des pensées de paix et non de malheur, dit le Seigneur. Soyons des hommes de paix, des hommes de justice ; faisons le bien et le Seigneur ne sera pas pour nous juge, mais ami, frère et Amour.

Que les anges de Dieu nous accompagnent au long de notre route joyeuse sur la terre. Avant la naissance de notre Rédempteur, écrit saint Grégoire le Grand, nous avions perdu l'amitié des anges. La faute originelle et nos péchés quotidiens nous avaient éloignés de leur pureté lumineuse... Mais à partir du moment où nous avons reconnu notre Roi, les anges nous on reconnus pour concitoyens.

Et comme le Roi des cieux a voulu prendre notre chair terrestre, les anges ne s'éloignent plus de notre misère. Ils n'osent plus considérer comme inférieure à la leur cette nature qu'ils adorent et voient exaltée au-dessus d'eux en la personne du Roi des cieux ; et ils n'éprouvent plus de honte à considérer l'homme comme un compagnon.

Marie, la sainte Mère de notre Roi, la Reine de notre cœur, prend soin de nous comme Elle seule sait le faire. Mère compatissante, trône de la grâce, nous te demandons de nous apprendre à composer, avec notre vie et avec la vie de ceux qui nous entourent, vers après vers, le poème simple de la charité, quasi fluvium pacis, tel un fleuve de paix. Car Tu es un océan de miséricorde inépuisable : les fleuves se jettent tous dans la mer et la mer ne se remplit pas. »

 

Saint Josémaria Escriva, "Quand le Christ passe", "Le Christ Roi".

© 2002 Fondation Studium et Service Information-communication de l'Opus Dei sur Internet.

 

escrivaworks.org

 


 

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