Serment d'Hippocrate - Hippocratic Oath
Manuscrit byzantin du XIIème siècle
en forme de Croix chrétienne
Folio Biblioteca Vaticana
dans "Surgery: An Illustrated History"
par Ira M. Rutkow (1993)
"13 Tu ne tueras point."
Exode 20 : 13, Décalogue (Louis Segond)
Serment d'Hippocrate catholique
Moi,............, médecin, promets solennellement :
1. D’améliorer en permanence mes capacités professionnelles, afin que je puisse donner à mes patients les meilleurs soins.
2. De respecter mes patients comme des personnes humaines, en mettant leurs intérêts au-dessus de toute considération politique et économique, et de les traiter sans préjudice résultant de différences religieuses, raciales, ethniques, socio-économiques ou sexuelles.
3. De défendre et de protéger la vie humaine de sa conception jusqu'à sa fin naturelle, en croyant que la vie humaine, transmise par les parents, est créée par Dieu et a un destin éternel qui Lui appartient.
4. De refuser d'être un instrument d'applications violentes ou oppressives de la médecine.
5. De servir la santé publique, par la promotion de politiques de santé respectueuses de la vie, de la dignité et de la nature de la personne humaine.
6. De coopérer à l'application de lois justes, sauf pour des motifs d'objection de conscience quand le droit civil ne respecte pas les droits de l'homme, notamment le droit à la vie.
7. De travailler avec ouverture d’esprit envers chaque personne, indépendamment de ses croyances religieuses.
8. De donner une partie de mon temps à des soins gratuits et caritatifs aux pauvres.
Pour atteindre ces objectifs, en tant que médecin catholique, je promets aussi :
1. De reconnaître la Parole de Dieu comme la source d'inspiration de toutes mes actions, d'être fidèle aux enseignements de l'Église, et de former ma conscience professionnelle en conformité avec eux.
2. De cultiver une relation filiale avec Dieu, nourrie par la prière, et d’être un fidèle témoin du Christ.
3. De mettre en pratique les principes moraux catholiques, en particulier ceux relatifs à l'éthique biomédicale.
4. D’exprimer la bienveillance du Christ dans ma vie et dans mes relations avec les patients, les collègues et la société.
5. De participer à l'évangélisation du monde souffrant, en coopération avec le ministère pastoral de l'Église.
Approuvé le 15 mars 1997 par le Comité Exécutif de la FIAMC (Fédération Internationale des Associations Médicales Catholiques), réunie en meeting à Rome, et par le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Services de la Santé (Pontifical Council for Health Care Workers (for Health Pastoral Care)).
Traduit de l'anglais ci-dessous, le vendredi 12 octobre 2012
"Père Éternel, je T'offre le Corps, l'Âme, le Sang
et la Divinité de notre Seigneur Jésus-Christ,
en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier"
relative aux "droits" des patients en fin de vie
Association Catholique des Infirmières, Médecins
et Professionnels de Santé (A.C.I.M.)
et le suicide assisté par pays
EVANGELIUM VITAE - Ioannes Paulus II
SUR LE MARIAGE ET LA RÉGULATION DES NAISSANCES
DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II
AUX PARTICIPANTS AU CONGRÈS INTERNATIONAL
PROMU PAR LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES
ASSOCIATIONS DES MÉDECINS CATHOLIQUES
(17-20 MARS 2004, AUGUSTINIANUM)
Samedi 20 mars 2004
"Mesdames et Messieurs!
1. Je vous salue cordialement, vous tous qui participez au Congrès international "Life-Sustaining Treatments and Vegetative State: Scientific Advances and Ethical Dilemmas". Je désire adresser un salut particulier à Mgr Elio Sgreccia, Vice-Président de l'Académie pontificale pour la Vie, et à M. Gian Luigi Gigli, Président de la Fédération internationale des Associations des médecins catholiques, et généreux défenseur de la valeur fondamentale de la vie, qui s'est fait aimablement l'interprète des sentiments communs.
Cet important Congrès, organisé avec l'Académie pontificale pour la Vie et la Fédération internationale des Associations des médecins catholiques, affronte un thème d'une grande importance: l'état clinique appelé "état végétatif". Les aspects scientifiques, éthiques, sociaux et pastoraux complexes de cet état nécessitent une profonde réflexion et un dialogue utile entre les disciplines, comme le démontre le programme riche et complexe de vos travaux.
2. L'Eglise, avec une profonde estime et une sincère espérance, encourage les efforts des scientifiques qui consacrent chaque jour, parfois au prix de grands sacrifices, leur travail d'étude et de recherche en vue de l'amélioration des possibilités de diagnostic, de thérapie, de pronostic et de réhabilitation à l'égard de ces patients entièrement confiés à ceux qui les soignent et qui les assistent. En effet, la personne dans un état végétatif ne montre aucun signe évident de conscience de son état, ni de l'environnement, et semble incapable d'interagir avec les autres ou de réagir à des stimulations adéquates.
Les chercheurs sentent qu'il est nécessaire avant tout de parvenir à un diagnostic correct, qui exige normalement une observation longue et attentive dans des centres spécialisés, compte tenu notamment du nombre important d'erreurs de diagnostic dont les annales font état. De plus, un grand nombre de ces personnes, grâce à des soins appropriés et des programmes de réhabilitation ciblés, sont en mesure de sortir de l'état végétatif. Beaucoup d'autres, au contraire, restent malheureusement prisonniers de leur état pendant des périodes très longues et sans avoir besoin de supports technologiques.
En particulier, pour indiquer la condition de ceux dont "l'état végétatif" se prolonge pendant plus d'un an, le terme d'état végétatif permanent a été créé. En réalité, cette définition ne correspond pas à un diagnostic différent, mais simplement à un jugement conventionnel de prévision, relatif au fait que la reprise du patient est, statistiquement parlant, toujours plus difficile au fur et à mesure que la condition d'état végétatif se prolonge dans le temps.
Toutefois, il ne faut pas oublier ou sous-estimer que des cas de récupération, du moins partiels, même après de nombreuses années, ont été recensés, au point que l'on a affirmé que la science médicale, jusqu'à aujourd'hui, n'est pas encore en mesure de prévoir avec certitude qui, parmi les patients dans cet état, pourra se remettre ou ne le pourra pas.
3. Face à un patient dans un tel état clinique, certaines personnes en arrivent à mettre en doute la subsistance même de sa "qualité humaine", presque comme si l'adjectif "végétatif" (dont l'utilisation est désormais consolidée), qui décrit de façon symbolique un état clinique, pouvait ou devait se référer au contraire au malade en tant que tel, dégradant de fait sa valeur et sa dignité personnelle. A cet égard, il faut souligner que ce terme, même limité au domaine clinique, n'est certainement pas des plus heureux lorsqu'il se réfère à des sujets humains.
En opposition à ces courants de pensée, je ressens le devoir de réaffirmer avec vigueur que la valeur intrinsèque et la dignité personnelle de tout être humain ne changent pas, quelles que soient les conditions concrètes de sa vie. Un homme, même s'il est gravement malade, ou empêché dans l'exercice de ses fonctions les plus hautes, est et sera toujours un homme, et ne deviendra jamais un "végétal" ou un "animal".
Nos frères et soeurs qui se trouvent dans l'état clinique d'"état végétatif" conservent eux aussi intacte leur dignité humaine. Le regard bienveillant de Dieu le Père continue de se poser sur eux, les reconnaissant comme ses fils ayant particulièrement besoin d'assistance.
4. Les médecins et les agents de la santé, la société et l'Eglise ont envers ces personnes des devoirs moraux auxquels ils ne peuvent se soustraire sans manquer aux exigences tant de la déontologie professionnelle que de la solidarité humaine et chrétienne.
Le malade dans un état végétatif, dans l'attente d'un rétablissement ou de sa fin naturelle, a donc droit à une assistance médicale de base (alimentation, hydratation, hygiène, réchauffement, etc.) et à la prévention des complications liées à l'alitement. Il a également le droit à une intervention réhabilitative précise et au contrôle des signes cliniques d'une éventuelle reprise.
En particulier, je voudrais souligner que l'administration d'eau et de nourriture, même à travers des voies artificielles, représente toujours un moyen naturel de maintien de la vie, et non pas un acte médical. Son utilisation devra donc être considérée, en règle générale, comme ordinaire et proportionnée, et, en tant que telle, moralement obligatoire, dans la mesure où elle atteint sa finalité propre, et jusqu'à ce qu'elle le démontre, ce qui, en l'espèce, consiste à procurer une nourriture au patient et à alléger ses souffrances.
L'obligation de ne pas faire manquer "les soins normaux dus au malade dans des cas semblables" (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Iura et bona, p. IV) comprend en effet également le recours à l'alimentation et à l'hydratation (cf. Conseil pontifical "Cor Unum", Dans le cadre, 2.4.; Conseil pontifical pour la Pastorale des Services de la Santé, Charte des Agents de la Santé n. 120). L'évaluation des probabilités, fondée sur les maigres espérances de reprise lorsque l'état végétatif se prolonge au-delà d'un an, ne peut justifier éthiquement l'abandon ou l'interruption des soins de base au patient, y compris l'alimentation et l'hydratation. La mort due à la faim ou à la soif est, en effet, l'unique résultat possible à la suite de leur suspension. Dans ce sens, elle finit par prendre la forme, si elle est effectuée de façon consciente et délibérée, d'une véritable euthanasie par omission.
A ce propos, je rappelle ce que j'ai écrit dans l'Encyclique Evangelium vitae, en expliquant que "par euthanasie au sens strict, on doit entendre une action ou une omission qui, de soi et dans l'intention, donne la mort afin de supprimer ainsi toute douleur"; une telle action représente toujours "une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine" (n. 65).
D'ailleurs, on reconnaît le principe moral selon lequel même le simple soupçon d'être en présence d'une personne vivante entraîne, dès lors, l'obligation de son plein respect et de l'abs-tention de toute action visant à anticiper sa mort.
5. Face à cette référence générale ne peuvent prévaloir les considérations en ce qui concerne la "qualité de la vie", souvent dictées en réalité par des pressions à caractère psychologique, social et économique.
Avant tout, aucune évaluation en terme de coûts ne peut prévaloir sur la valeur du bien fondamental que l'on tente de protéger, la vie humaine. En outre, admettre que l'on puisse décider de la vie de l'homme sur la base d'une reconnaissance extérieure de sa qualité, équivaut à reconnaître que l'on peut attribuer de l'extérieur à tout sujet des degrés croissants et décroissants de qualité de vie et donc de dignité humaine, en introduisant un principe discriminatoire et eugénique dans les relations sociales.
En outre, il n'est pas possible d'exclure a priori que la privation de l'alimentation et de l'hydratation, selon ce que révèlent de sérieuses études, soit la cause de profondes souffrances pour le sujet malade, même si nous ne pouvons en voir les réactions qu'au niveau du système nerveux autonome ou au niveau des signes d'expression. Les technologies modernes de neurophysiologie clinique et de diagnostic cérébral par image, en effet, semblent indiquer la persistance chez ces patients de formes élémentaires de communications et d'analyse des stimulations.
6. Il ne suffit pas, toutefois, de réaffirmer le principe général selon lequel la valeur de la vie d'un homme ne peut être soumise à un jugement de qualité exprimé par d'autres hommes; il est nécessaire de promouvoir des actions positives pour combattre les pressions en vue de la suppression de l'hydratation et de l'alimentation, comme moyen de mettre fin à la vie de ces patients.
Il faut avant tout soutenir les familles, dont l'un des membres est frappé par ce terrible état clinique. Elles ne peuvent être abandonnées à leur lourd fardeau humain, psychologique et économique. Bien que l'assistance à ces patients ne soit pas en général onéreuse, la société doit allouer des ressources suffisantes au soin de ce type de situation, à travers la mise en place d'initiatives concrètes opportunes, comme, par exemple, la création d'un réseau capillaire d'unité de réveil, avec des programmes spécifiques d'assistance et de réhabilitation; le soutien économique et l'assistance à domicile pour les familles, lorsque le patient est transporté à son domicile au terme des programmes de réhabilitation intensive; la création de structures d'accueil dans les cas où il n'y a pas de famille en mesure de faire face au problème ou pour offrir des périodes de "pause" pour venir en aide aux familles qui courent le risque d'un épuisement psychologique et moral.
L'assistance appropriée à ces patients et à leur famille devrait, en outre, prévoir la présence et le témoignage du médecin et de l'équipe d'assistance, auxquels il est demandé de faire comprendre aux proches qu'ils sont leurs alliés et qu'ils luttent à leurs côtés; la participation du volontariat représente également un soutien fondamental pour faire sortir la famille de l'isolement et l'aider à se sentir une composante précieuse et non pas abandonnée du tissu social.
En outre, dans ces situations, le conseil spirituel et l'aide pastorale revêtent une importance particulière pour aider à retrouver la signification la plus profonde d'une situation apparemment désespérée.
7. Mesdames et messieurs, en conclusion, je vous exhorte, en tant qu'hommes et femmes de science, responsables de la dignité de la profession médicale, à préserver jalousement le principe selon lequel le véritable devoir de la médecine consiste à "guérir si possible, prendre toujours soin" (to cure if possible, always to care).
En signe et en soutien de votre authentique mission humanitaire de réconfort et d'assistance envers nos frères qui souffrent, je vous rappelle les paroles de Jésus: "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40).
A cet égard, j'invoque sur vous l'assistance de Celui qu'une formule patristique suggestive qualifie de Christus medicus et, en confiant votre travail à la protection de Marie, Consolatrice des affligés et réconfort des mourants, je donne à tous avec affection une Bénédiction apostolique particulière."
LETTRE APOSTOLIQUE "MULIERIS DIGNITATEM"
DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II
SUR LA DIGNITÉ ET LA VOCATION DE LA FEMME
Saint Raphaël Archange avec le Caducée
Art digital de Howard David Johnson
"THE PROMISE OF THE CATHOLIC DOCTOR -
A CATHOLIC 'HIPPOCRATIC OATH'"
"Approved by the Executive Committee of FIAMC and by the Pontifical Council of the Pastoral for Healthcare Workers"
"I ....................................... Medical Doctor, solemnly promise:
1. To continually improve my professional abilities, in order to give my patients the best care I can.
2. To respect my patients as human persons, putting their interests ahead of political and economic consideration, and to treat them without prejudice arising from religious, racial, ethnic, socioeconomic, or sexual differences.
3. To defend and protect human life from conception to its natural end, believing that human life, transmitted by parents, is created by God and has an eternal destiny that belongs to Him.
4. To refuse to become an instrument of violent or oppressive applications of medicine.
5. To serve the public health, promoting health policies respectful of life and of the dignity and nature of the human person.
6. To cooperate with the application of just laws, except on grounds of conscientious objection when the civil law does not respect human rights, especially the right to life.
7. To work with openness towards every person, independently of their religious beliefs.
8. To donate part of my time for free and charitable care of the poor.
In order to achieve these goals, as a Catholic Doctor, I also promise:
1. To recognize the Word of God as the inspiration of all my actions, to be faithful to the teachings of the Church, and to form my professional conscience in accord with them.
2. To cultivate a filial relationship with God, nourished by prayer, and to be a faithful witness of Christ.
3. To practice Catholic moral principles, in particular those related to bio-medical ethics.
4. To express the benevolence of Christ in my life, and in my relationships with patients, colleagues, and society.
5. To participate in evangelization of the suffering world, in co-operation with the pastoral ministry of the Church."
"EXPLANATORY NOTES ON THE ABOVE PROMISE"
"During its meeting held in Rome (15th March 1997), the Executive Committee of FIAMC approved the text of a Promise, to be proposed to the catholic doctors of every country and, hopefully to other doctors of good will.
The Promise includes 13 statements that can be divided in two parts. The first part groups 8 engagements that can be shared by non catholic doctors too, as long as they are moved by a sincere spirit of service to the suffering man and by a firm faith in the value of human life. The second part, instead, contains 5 more pledges that can be specifically proposed only to doctors professing the Catholic Faith. The reasons that urge FIAMC to elaborate this document can be easily summarized.
In a moment in which the deontologic codes of our profession are revised and in which the Hippocratic oath itself is being questioned, it appeared important to reaffirm the permanent values upon which the dignity of our profession is founded. The ethical and deontological debate is a topic of discussion among catholic doctors themselves, who sometimes wonder if their traditional beliefs are still valid.
Certainly, there is an abundant and authoritative Magisterium concerning the dignity of the medical profession, the values that must inspire it, the duties deriving from it. Recently, the Pontifical Council of the Pastoral for Health Care Workers published an important Charter of the Health Workers. However, a simple, agile and short text, able to offer certain and immediate orientation in dealing with the dilemmas that our profession often presents to us was lacking. It is partly for this reason that even meetings of Catholic Doctors such as International Congresses have ended in animated debates on unresolved problems.
The Promise does not enunciate judgments, preferring positive statements instead. It does not restrict its visual field in underlining the duties of a doctor towards the single patient, but calls him to consider his social responsibility and to cooperate openly and generously with the bodies that regulate our civil society, provided the duty to disobey laws disrespectful of the fundamental human rights or of the even more fundamental rights of God has been preserved.
A last comment regards the work methodology, by which we reached the approval of the Promise. After a first draft prepared by two people, the text was sent to all the National Associations of Catholic Doctors federated in FIAMC. Many of them discussed it and several sent back comments and suggestions (from the United Sates to Thailand, from Nigeria to the UK., from Australia to Italy). Each one of them was discussed by the Executive Committee and by the Ecclesiastical Assistant. Finally, the text was presented to the Pontifical Council of the Pastoral for Health Care Workers for its approval.
It is now being proposed in a spirit of dialogue, to catholic doctors (sometimes divided by the conditioning of the dominant culture), along with doctors of other Christian Churches, and to all the doctors who love man and respect life.
We hope that the Promise will receive wide attention and diffusion, that it will be accepted by the individual National Associations federated in FIAMC and proposed to their members. It will be the basis of discussion at our Congresses and the common denominator of our presence in FIAMC, surpassing the differences due to local orientations. Above all, we hope that, starting from this common premise, we all feel committed to build a more profound ethical dimension of medicine and to take part in the new evangelization of health, in accordance with the indications of our last World Congress (Porto, 1994).
Gian Luigi Gigli, MD
Secretary General of FIAMC"
Source: catholicmedicalassociation.org.uk