Prière à Saint-Béat, Patron du cancer
Ô Dieu qui, pour le salut des âmes, avez voulu que le Bienheureux Béat se fît tout à tous par sa Charité et son esprit de miséricorde, daignez glorifier Votre serviteur en accordant, à son intercession, la guérison que nous sollicitons de Votre Bonté. Nous Vous en prions par notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.
Saint-Béat, espérance de notre guérison dans la maladie du cancer, priez pour nous, vous que nous invoquons avec confiance.
Infant Jesus of Prague
Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception
Washington D.C.
1. SAINT-BÉAT OU BIÉ, ANACHORÈTE (ERMITE) À LAON (Aisne - Picardie)
3ème siècle
Fêté le 9 mai
"Saint Béat est né en Italie, de parents nobles et riches, au commencement du 3e siècle. De bonne heure il se sentit touché de la grâce et, voulant vivre dans l'humilité et la pénitence, il quitta la maison paternelle et passa dans les Gaules en habits de mendiant. Il était accompagné d'un jeune homme nommé Isle qu'il formait à la piété et à qui il rendait les services les plus humiliants. Béat se dirigea d'abord vers la source de la Garonne pour y annoncer l'Evangile. Il se trouve, en effet, environ à deux lieues de Bagnères-de-Luchon, une petite ville du nom de Saint-Béat ; elle ne se compose que de deux rues qui communiquent par un beau pont en pierre. C'est un souvenir du fruit des prédications de ce pieux missionnaire.
Animé d'un saint zèle pour étendre le royaume de Jésus Christ, il parcourut ensuite plusieurs provinces, alla à Nantes, à Vendôme, et en beaucoup d'autres lieux, convertissant partout un grand nombre d'infidèles par des instructions touchantes, soutenues par une vie irréprochable et par le don des miracles. Enfin il vint à Laon et choisit pour retraite une grotte dite de Chevreson ou Chevresson, laquelle était située à la pointe orientale de la montagne ; aujourd'hui elle se trouve ensevelie sous l'un des bastions de la citadelle actuelle. Là, Béat menait la vie la plus sainte et la plus austère. Il passait ordinairement trois jours de suite sans manger, prenait peu de repos et se livrait à la prière et à un travail continuel. Son occupation était de faire des paniers et des nattes de joncs. Il les vendait pour subvenir à sa subsistance et avoir la facilité de faire des aumônes. Il enseignait la voie du salut à ceux qui venaient le trouver. De temps en temps aussi il allait à Laon et y annonçait Jésus Christ vrai Dieu et vrai homme. Il cherchait à toucher les cœurs en racontant les circonstances douloureuses de la passion du Sauveur, mort pour le salut du genre humain. La vie mortifiée qu'il menait, les vertus qu'il pratiquait, étaient pour ses auditeurs une preuve de la vérité des dogmes qu'il enseignait. Béat eut le bonheur d'implanter la foi dans le pays Laonnois, et il en est regardé comme l'Apôtre.
À son arrivée, il avait trouvé dans toute la contrée environnante un nombre considérable de païens. Souvent il se trouva obligé, pour éviter les persécutions, de réunir ses néophytes dans les grottes qui se prolongeaient fort loin dans les flancs de la montagne, particulièrement au-dessus du faubourg de Vaux, et jusque sous l'emplacement actuel de la cathédrale.
Le Seigneur l'aida à triompher de tous les obstacles, et lorsqu'il mourut, à la fin du 3e siècle, dans un âge très avancé, il bénissait Dieu en voyant qu'il laissait après lui des adorateurs en esprit et en vérité du Christ qu'il leur avait si souvent prêché. – Ces fidèles déposèrent avec respect son corps dans la caverne qui avait été son séjour habituel. De nombreux miracles s'opérèrent à son tombeau et augmentèrent la confiance en sa puissante intercession. Son pèlerinage devint célèbre dans toute la contrée où il était spécialement invoqué pour la guérison du cancer.
Au bout de quelque temps son corps fut levé de terre et exposé à la vénération des fidèles. En 1228, l'évêque Anselme fit faire une magnifique châsse en vermeil et y déposa les reliques de saint Béat, en y ajoutant quelques côtes de saint Gennebaud, un bras de saint Montain, et la tête de sainte Preuve. On portait solennellement cette châsse en procession jusqu'à la caverne du Saint, le 9 mai de chaque année depuis la disparition de cette caverne, la châsse était portée en triomphe dans les rues de Laon. En 1364, Gautier de Mortagne, évêque de Laon, céda un os du bras de saint Béat à Gérard, abbé de la Trinité de Vendôme, à la condition expresse que, chaque année, ledit abbé et ses successeurs feraient célébrer un service pour les chanoines de Laon décédés.
L'église de Nizy-le-Comte, bâtie en 1731, fut consacrée sous le vocable de saint Béat ; elle obtint, en 1772, un doigt du Saint et quelques reliques de saint Gennebaud, de saint Maurice, de saint Guillaume et de sainte Preuve. Ces précieux restes ont été, en 1858, renfermés dans une même châsse. La fête du 9 mai se célèbre dans cette paroisse avec la plus grande solennité, et toute œuvre servile y est interrompue. La châsse de saint Béat, qui est exposée tous les ans dans la cathédrale de Laon, renferme un os du fémur et un morceau du crâne. Ces reliques ont été réconnues authentiques par Mgr de Simony, évêque de Soissons et de Laon.
L'église de la Sainte-Trinité de Vendôme possède encore les reliques de saint Béat."
Dans : Les Petits Bollandistes : Vies des saints, tome 5
Signature numérique de "Archimandrite Cassien"
5.2.2011
2. SAINT-BIÉ (OU SAINT-BÉAT)
Saint-Bié est invoqué pour obtenir la guérison des cancers.
Saint Bié naquit en Italie et vint en France chercher la paix et la solitude. Il arriva près de Vendôme où il trouva un refuge dans une grotte naturelle de la forêt voisine. Il y vécut le restant de ses jours dans le plus profond recueillement. Sa sainteté, ses jeûnes, ses prières, lui valurent de nombreux miracles. Peu après sa mort, il fut l'objet de la vénération des fidèles, et une partie de ses ossements fut placée dans la cathédrale de Vendôme (Loir-et-Cher).
En parlant de l'histoire de Saint-Béat (en gascon : Sent Biat), ville de Haute-Garonne : "Saint-Béat serait, outre une tautologie, le nom d'un saint très local. Ce saint est aussi connu comme l'évangélisateur de la Beauce où il aurait tué un dragon".
Wikipédia