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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 18:08

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Poème « Mes larmes sur le bitume »

© Myriam Ghibaudo

 

Le bitume est ma maison,

Personne n'y prête attention.

Je suis le prisonnier condamné,

À respirer vos pas pressés.

 

Le bitume est mon lit,

Le carton froid de mes nuits,

Je suis l'homme sali, qui ne rêve plus.

Ma vie, c'est la rue.

 

Mais regarde-moi, je suis ton frère,

Ouvre tes yeux sur ma misère.

Si ta vie te condamne,

Moi, je serai le sauveur de ton âme...

 

Le bitume me tue.

Vos bruits de klaxon, je ne les entends plus.

Ma tête s'est exposée

Le jour où j'ai perdu la dignité.

 

Le bitume est ma souffrance,

Ma force est dans l'espérance,

Je suis l'âme qui survit,

De mon passé que je maudis.

 

Mais regarde-moi, je suis ton frère,

Sèche tes yeux sur ma misère.

Ta vie te condamne,

Moi, je suis le sauveur de ton âme...

 

 

Poème écrit par Myriam Ghibaudo le 21 janvier 2012, et publié avec son aimable autorisation.

 

 

 

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Cédric Lebert et Brann du Senon, deux anciens Sans Domicile Fixe,

ont créé "115 DU PARTICULIER", un groupe sur Facebook

pour mettre en relation des SDF avec des hébergeurs potentiels

 

 

 

 

 

 

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 12:09

Cantique-de-Careme--Oui-je-me-leverai--parousie.over-blog.jpg

 

 

"Oui, je me lèverai"

 

Oui, je me lèverai et j'irai vers mon Père !

 

1. Vers Toi Seigneur, j'élève mon âme ;

Je me confie en Toi, mon espoir.

2. Vois mon malheur, regarde ma peine :

Tous mes péchés, pardonne-les moi.

3. Mon coeur a dit : je cherche Ta Face ;

Entends mon cri, pitié, réponds-moi.

4. Vers Toi, Seigneur, je crie et j'appelle :

Ne sois pas sourd, ô toi mon Rocher.

5. Ne ferme pas pour moi Tes tendresses,

Que Ton Amour me garde à jamais.

6. Guéris mon coeur et guéris mon âme,

Car j’ai péché envers Ton Amour.

7. Pitié pour moi, ô Dieu de Tendresse,

Purifie-moi de tous mes péchés.

8. Ô Dieu, Tu sais toute ma folie,

Et mes péchés sont tous devant Toi.

9. Reviens vers nous malgré nos offenses,

Prends en pitié, Seigneur, Tes enfants.

10. Rends-moi la joie de la délivrance,

Ouvre mes lèvres pour Te chanter.

11. Heureux celui à qui Dieu pardonne

Toutes ses fautes, tous ses péchés.

12. Tu es ma joie, Tu es mon refuge,

Tous les coeurs droits loueront le Seigneur.

13. Mon coeur Te chante, mon coeur exulte,

Je Te bénis pour l’éternité.

 

 

Cantique pour le Carême « Oui, je me lèverai » (cote Secli G48, fiche n° 6465, paroles et musique de Lucien Deiss). Dans l'édition du "petit livre rouge" de la liturgie de la Messe édité en 1978, on ne trouve que les 7 premiers couplets.

 

 

 

 

 

 

 

Cadran-Garde-d-honneur-du-Sacre-Coeur-de-Jesus-Ass.-l.jpg

 

 

Psaume 25 (Louis Segond)

Ps 24 (25) en hébreu, latin, grec et anglais


1 De David. Éternel ! j'élève à toi mon âme.

2 Mon Dieu ! En toi je me confie : que je ne sois pas couvert de honte ! Que mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet !

3 Tous ceux qui espèrent en toi ne seront point confondus ; ceux-là seront confondus qui sont infidèles sans cause.

4 Éternel ! Fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers. 

5 Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi ; car tu es le Dieu de mon salut, tu es toujours mon espérance.

6 Éternel ! souviens-toi de ta miséricorde et de ta bonté ; car elles sont éternelles.

7 Ne te souviens pas des fautes de ma jeunesse ni de mes transgressions ; souviens-toi de moi selon ta miséricorde, à cause de ta bonté, ô Éternel !

8 L'Éternel est bon et droit : c'est pourquoi il montre aux pécheurs la voie.

9 Il conduit les humbles dans la justice, il enseigne aux humbles sa voie.

10 Tous les sentiers de l'Éternel sont miséricorde et fidélité, pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements.

11 C'est à cause de ton nom, ô Éternel ! que tu pardonneras mon iniquité, car elle est grande.

12 Quel est l'homme qui craint l'Éternel ? L'Éternel lui montre la voie qu'il doit choisir.

13 Son âme reposera dans le bonheur, et sa postérité possédera le pays.

14 L'amitié de l'Éternel est pour ceux qui le craignent, et son alliance leur donne instruction.

15 Je tourne constamment les yeux vers l'Éternel, car il fera sortir mes pieds du filet.

16 Regarde-moi et aie pitié de moi, car je suis abandonné et malheureux.

17 Les angoisses de mon coeur augmentent ; tire-moi de ma détresse.

18 Vois ma misère et ma peine, et pardonne tous mes péchés.

19 Vois combien mes ennemis sont nombreux, et de quelle haine violente ils me poursuivent.

20 Garde mon âme et sauve-moi ! Que je ne sois pas confus, quand je cherche auprès de toi mon refuge !

21 Que l'innocence et la droiture me protègent, quand je mets en toi mon espérance !

22 O Dieu ! délivre Israël De toutes ses détresses !


 

Saint-Padre-Pio-Persona-De-Christi--Mark-Sanislo--parousie-jpg

"Saint Padre Pio, Persona de Christi"

Mark Sanislo

 

 

 

Psaume 50 (Louis Segond)

Ps 49 (50) en hébreu, latin, grec et anglais

 

1 Psaume d'Asaph. Dieu, Dieu, l'Éternel, parle, et convoque la terre, depuis le soleil levant jusqu'au soleil couchant.

2 De Sion, beauté parfaite, Dieu resplendit.

3 Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence ; devant lui est un feu dévorant, autour de lui une violente tempête.

4 Il crie vers les cieux en haut, et vers la terre, pour juger son peuple :

5 Rassemblez-moi mes fidèles, qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice !

6 Et les cieux publieront sa justice, car c'est Dieu qui est juge. (Pause)

7 Écoute, mon peuple ! et je parlerai ; Israël ! et je t'avertirai. Je suis Dieu, ton Dieu.

8 Ce n'est pas pour tes sacrifices que je te fais des reproches ; tes holocaustes sont constamment devant moi.

9 Je ne prendrai pas de taureau dans ta maison, ni de bouc dans tes bergeries.

10 Car tous les animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers ;

11 Je connais tous les oiseaux des montagnes, et tout ce qui se meut dans les champs m'appartient.

12 Si j'avais faim, je ne te le dirais pas, car le monde est à moi et tout ce qu'il renferme.

13 Est-ce que je mange la chair des taureaux ? Est-ce que je bois le sang des boucs ?

14 Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, et accomplis tes voeux envers le Très Haut.

15 Et invoque-moi au jour de la détresse ; je te délivrerai, et tu me glorifieras.

16 Et Dieu dit au méchant : Quoi donc ! tu énumères mes lois, et tu as mon alliance à la bouche,

17 Toi qui hais les avis, et qui jettes mes paroles derrière toi !

18 Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, et ta part est avec les adultères.

19 Tu livres ta bouche au mal, et ta langue est un tissu de tromperies.

20 Tu t'assieds, et tu parles contre ton frère, tu diffames le fils de ta mère.

21 Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t'es imaginé que je te ressemblais ; mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux.

22 Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, de peur que je ne déchire, sans que personne délivre.

23 Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces me glorifie, et à celui qui veille sur sa voie Je ferai voir le salut de Dieu.

 

 

 

Cantique-de-Careme--Christ-le-Fils-du-Pere--parousie.over.jpg

 

 

"Christ, le Fils du Père"

 

1. Christ, le Fils du Père, qui vins pour sauver ce qui était perdu :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

2. Toi, pour qui les anges ont chanté Noël à l’aube du salut :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

3. Toi, qui de Ton Père voyais le reflet dans un regard d’enfant :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

4. Toi, dont la tendresse ne repoussait pas le cri du malheureux :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

5. Toi, vers qui les pauvres venaient, pleins de Foi, chercher le réconfort :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

6. Toi, l’ami des humbles, qui ne craignais pas de partager leur pain :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

7. Toi, que les infirmes entouraient de cris, quêtant leur guérison :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

8. Toi, qui savais poursuivre la brebis perdue, errante dans la nuit :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

9. Toi, que le prodigue * trouvera toujours au bout de son chemin :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

10. Toi, dont la présence apaisait soudain la mer et les démons :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

11. Toi, dont Madeleine, par son repentir, a su toucher le cœur :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

12. Toi, qui fis de Pierre, malgré son péché, le chef de ton troupeau :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

13. Toi, sur qui nos fautes ont pesé si lourd quand Tu portais Ta Croix :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

14. Toi, dont Véronique vit les traits sanglants revivre dans ses mains :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

15. Toi, dont la promesse ouvrit au larron la joie du Paradis :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

16. Toi, dont la parole fit lever Lazare au fond de son tombeau :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

17. Toi, dont la Puissance a cloué la mort sur l’arbre de la Croix :

Vois notre misère, daigne avoir pitié !

 

* Voir Parabole du Fils Prodigue dans Luc 15 (Luke 15)

 

Cantique pour le Carême « Christ, le Fils du Père » (cote Secli GY 50, ancienne cote G 50, fiche n° 601, chant de Bernard Geoffroy, mélodie provençale).

 

 

 

Partition "Christ, le Fils du Père" (G 50), courtoisie de Soeur Marie-Pascale du Diocèse d'Amiens

 

 

 

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L’eau vive coulera

 

L’eau vive coulera sur un peule racheté,

Son front resplendira d’un éclat d’éternité.

 

1.

Sur l’eau primordiale et féconde

Repose encor l’Esprit-Saint ;

D’En-Haut va renaître le monde ;

Le Christ est monté au Jourdain.

 

2.

Dans l’eau diluviale * et terrible

S’abîme toute laideur :

L’Église est notre arche paisible,

Le Christ est plus fort que la mort.

 

3.

Chemin vers la Terre Promise,

La mer écarte ses eaux ;

Cantique nouveau pour l’Église,

Le Christ est sorti du tombeau.

 

4.

Lépreux, par cette eau innocente,

Voici ton corps purifié ;

Toute âme devient transparente,

Le Christ est chargé du péché.

 

Synonyme de diluvienne

 

 

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Cantique pour le Carême « L’eau vive coulera » (cote Secli I 87, ex BS 66), page 141, "petit livre rouge" de la liturgie de la Messe, éditions du Chalet, 1978. Imprimatur, Lyon, 25 juin 1977 – P. Bony, Cens. Dep.

 

 

 

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Jésus et la (Bonne) Samaritaine dans la Bible

Jean 4 (Louis Segond)

Jn 4 (latin, grec, anglais)

 

1 Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.

2 Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples.

3 Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.

4 Comme il fallait qu'il passât par la Samarie,

5 il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.

6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure.

7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire.

8 Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.

9 La femme samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? - Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. -

10 Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.

11 Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ?

12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?

13 Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ;

14 mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

15 La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.

16 Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.

17 La femme répondit : Je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n'ai point de mari.

18 Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.

19 Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.

20 Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.

21 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.

22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.

23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.

24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.

25 La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.

26 Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle.

27 Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? ou : De quoi parles-tu avec elle ?

28 Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens :

29 Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ ?

30 Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.

31 Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange.

32 Mais il leur dit : J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.

33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ?

34 Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre.

35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.

36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.

37 Car en ceci ce qu'on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.

38 Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.

39 Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m'a dit tout ce que j'ai fait.

40 Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours.

41 Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ;

42 et ils disaient à la femme : Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde.

43 Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée ;

44 car il avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.

45 Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi étaient allés à la fête.

46 Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade.

47 Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir.

48 Jésus lui dit : Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point.

49 L'officier du roi lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure.

50 Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla.

51 Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle : Ton enfant vit.

52 Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux ; et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté.

53 Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison.

54 Jésus fit encore ce second miracle lorsqu'il fut venu de Judée en Galilée.

 

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 10:05

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Marthe Robin

1902-1981

 

 

 

"Ô Mère Bien-Aimée"

Prière de Marthe Robin

 

« Ô Mère Bien-Aimée, Vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l’Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention.

Et puisque Vous cheminez avec nous sur le chemin de la Vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que Votre Charité veut bien recueillir. Tournez vers nous Vos regards miséricordieux, attirez-nous dans Vos clartés, inondez-nous de Vos douceurs, emportez-nous dans la Lumière et dans l'Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des Cieux.

Que rien ne puisse jamais troubler notre paix, ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ; mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l’auguste Mystère, jusqu’au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l’Union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité. Amen. »

 

Marthe Robin

 

Cette prière est dite chaque jour dans les Foyers de Charité.

Au Foyer de Charité de Tressaint, elle achève la prière du soir.

 

 

 

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"Ô le Bien-Aimé de mon âme", chanson inspirée par l'Acte d'Offrande et d'Abandon de Marthe Robin, chantée par le Foyer de Charité de Tressaint.

 

 

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 08:59

Mere-Therese-Marie-Couderc--parousie.over-blog.fr.jpg

Marie-Victoire Couderc

Soeur Thérèse

Cofondatrice des Sœurs du Cénacle

née le 1er février 1805 au Mas (Sablières- Ardèche)

morte au Cénacle de Fourvière, à Lyon le 26 septembre 1885

enterrée dans la chapelle du Cénacle

à Lalouvesc (anciennement La Louvesc)

 

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"Se livrer"

Sainte Thérèse Couderc

 

"Déjà plusieurs fois Notre-Seigneur m'avait fait connaître combien il était utile pour l'avancement d'une âme qui désire sa perfection de se livrer sans réserve à la conduite de l'Esprit Saint. Mais ce matin il a plu à sa divine Bonté de m'en donner encore une vue toute particulière. Je me disposais à commencer ma méditation lorsque j'ai entendu le son de différentes cloches qui appelaient les fidèles à l'assistance aux divins Mystères. Dans ce moment, j'ai désiré m'unir à toutes les messes qui se disaient et ai pour cela dirigé mon intention afin d'y participer. Alors, j'ai vu d'une vue générale, tout l'univers catholique et une multitude d'autels où s'immolait en même temps l'adorable Victime. Le sang de l'Agneau sans tache coulait en abondance sur chacun de ces autels qui m'apparaissaient environnés d'une fumée fort légère qui s'élevait vers le ciel. Mon âme était saisie et pénétrée d'un sentiment d'amour et de reconnaissance à la vue de cette satisfaction si abondante que Notre-Seigneur offrait pour nous. Mais j'étais aussi dans un grand étonnement de ce que le monde entier n'en était pas sanctifié. Je demandai comment il se faisait que le sacrifice de la Croix n'ayant été offert qu'une seule fois ait été suffisant pour racheter toutes les âmes, et que, renouvelé tant de fois, il ne suffit pas à les sanctifier toutes. Voici la réponse que j'ai cru entendre : Le sacrifice est sans doute suffisant par lui même, et le sang de Jésus-Christ plus que suffisant pour la sanctification d'un million de mondes, mais les âmes manquent de correspondance et de générosité. Or, le grand moyen d'entrer dans la voie de la perfection et de la sainteté, c'est de se livrer à notre bon Dieu.

Mais qu'est-ce que "se livrer" ? Je comprends toute l'étendue du sens de ce mot : se livrer, mais je ne puis l'expliquer.

Je sais seulement qu'il est très étendu, qu'il embrasse le présent et l'avenir.

Se livrer, c'est plus que se dévouer, c'est plus que se donner, c'est même quelque chose de plus que s'abandonner à Dieu.

Se livrer enfin, c'est mourir à tout et à soi-même, ne plus s'occuper du moi que pour le tenir toujours tourné vers Dieu.

Se livrer, c'est encore ne plus se chercher en rien, ni pour le spirituel, ni pour le temporel, c'est-à-dire ne plus chercher de satisfaction propre mais uniquement le bon plaisir divin.

Il faut ajouter que se livrer, c'est aussi cet esprit de détachement qui ne tient à rien, ni pour les personnes, ni pour les choses, ni pour le temps, ni pour les lieux. C'est adhérer à tout, accepter tout, se soumettre à tout.

Mais on va croire peut-être que cela est bien difficile à faire. Qu'on se détrompe, il n'y a rien de si facile à faire et rien de si doux à pratiquer. Le tout consiste à faire une seule fois un acte généreux, en disant avec toute la sincérité de son âme :

"Mon Dieu, je veux être tout à vous, daignez accepter mon offrande". Et tout est dit. Avoir soin désormais de se tenir dans cette disposition d'âme et ne reculer devant aucun des petits sacrifices qui peuvent servir à notre avancement dans la vertu. Se rappeler que l'on s'est livré.

Je prie Notre-Seigneur de donner l'intelligence de ce mot à toutes les âmes désireuses de lui plaire, et de leur inspirer un moyen de sanctification si facile. Oh ! si l'on pouvait comprendre à l'avance quelles sont les douceurs et la paix que l'on goûte quand on ne met pas de réserve avec le Bon Dieu ! Comme il se communique à l'âme qui le cherche sincèrement et qui a su se livrer. Que l'on en fasse l'expérience et l'on verra que c'est là où se trouve le vrai bonheur que l'on cherche en vain sans cela.

L'âme livrée a trouvé le paradis sur la terre, puisqu'elle y jouit de cette douce paix qui fait en partie le bonheur des élus."

 

Sainte Thérèse Couderc, écrit à Montpellier le dimanche 26 juin 1864

 

 

 

 

 

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Fragment du Manuscrit "SE LIVRER"

de Sainte Thérèse Couderc

 

 

 

Prières de Sainte Thérèse Couderc


Puissance du Père,

communiquez-vous à ma faiblesse

et daignez la relever de sa profonde misère,

afin qu’elle puisse faire des œuvres

dignes d’être offertes à votre divine Majesté

et de procurer sa Gloire.

 

Sagesse du Fils,

présidez à toutes mes pensées, paroles et actions

afin qu’elles soient toutes faites

selon les règles de cette Sagesse éternelle

qui est Vous-même, ô mon Dieu.

 

Amour de l’Esprit-Saint,

soyez le principe de toutes

les opérations de mon âme,

afin qu’elles soient toutes conformes

au bon plaisir Divin ! Amen !

 

Cette version est la seule qui existe dans les Archives écrite de la main de Mère Thérèse. Cependant, une version plus courte fut soumise à l’autorité ecclésiastique, reçut l’imprimatur et fut largement répandue. On ignore qui prépara cette version abrégée et pour quelles raisons.

 

 

Sainte-Therese-Couderc--de-Lalouvesc--Ardeche-.jpg

 

 

La Bonté

 

J'ai eu, il y a quelques jours,

une vue qui m'a bien consolée.

C'était pendant mon action de grâces

que je fis quelques réflexions sur la bonté de Dieu...

J'étais extrêmement touchée de ces réflexions,

lorsque je vis écrit comme en lettres d'or

ce mot Bonté,

que je répétais depuis longtemps avec une indicible douceur.

Je le vis, dis-je, écrit sur toutes les créatures

animées et inanimées, raisonnables ou non,

toutes portaient ce nom de bonté,

je le voyais même sur la chaise qui me servait de prie-Dieu.

Je compris alors que tout ce que ces créatures ont de bon

et tous les services et les secours que nous recevons de chacune d'elles

est un bienfait que nous devons à la bonté de notre Dieu,

qui leur a communique quelque chose de sa bonté infinie,

afin que nous la rencontrions en tout et partout.

 

Sainte Thérèse Couderc, fondatrice des Religieuses du Cénacle, 10 août 1866

 

 

 

 

ACTE D’OFFRANDE DE MÈRE THÉRÈSE COUDERC

 

Seigneur Jésus, je m’unis à votre sacrifice perpétuel, incessant, universel. Je m’offre a vous pour tous les jours de ma vie et pour chaque instant du jour, selon votre très sainte et très adorable volonté.

Vous avez été la victime de mon salut, je veux être la victime de votre amour.

Agréez mon désir, acceptez mon offrande, exaucez ma prière : que je vive d’amour, que je meure d’amour et que le dernier battement de mon cœur soit un acte du plus parfait amour.

 

 

Chambre-de-Sainte-Therese-Couderc-a-Lyon--parousie.over-.jpg

Chambre de Sainte Thérèse Couderc à Lyon

 


 

INVOCATIONS POUR LA FRANCE

 

Mon Dieu, convertissez votre peuple.

Mon Dieu, pardonnez à votre peuple.

Mon Dieu, faites miséricorde à votre peuple.

Mon Dieu, jetez un regard de compassion sur votre peuple.

Mon Dieu, n’abandonnez pas votre peuple.

Mon Dieu, soyez touché des maux de votre peuple.

Mon Dieu, venez au secours de votre peuple.

Mon Dieu, combattez pour votre peuple.

Mon Dieu, faites éclater votre puissance

Et votre bonté en faveur de votre peuple ;

Votre puissance en le secourant,

Et votre bonté en lui pardonnant.

 

 

PRIER-15-JOURS-AVEC-THERESE-COUDERC--Helene-Caumeil--Ch.gif

 

 

"CONSÉCRATION À LA SAINTE VIERGE"

"faite par Mère Thérèse (Couderc)

le jour de l'Assomption, 15 août 1837

dans l'église de Notre-Dame d'Ây

A.M.D.G." *

 

Signature-de-Sainte-Therese-Marie-Victoire-Couderc.gif

 

Glorieuse Vierge Marie, Mère de mon Dieu, reine du ciel et de la terre, ma protectrice, mon avocate et ma mère, ce dernier titre remplit de confiance et enflamme mon cœur d'amour pour vous. Daignez jeter un regard de bonté et de miséricorde sur la plus indigne et la plus ingrate de vos filles, et agréez l'offrande que je vous fais de moi-même et de tout ce qui m'appartient. Je vous consacre mon corps, mon âme, mon esprit et mon cœur : je veux que désormais ils soient tout occupés de vous aimer et de vous faire aimer. Mille et mille fois je me suis consacrée à vous, et mille et mille fois je me suis reprise et ai oublié que je n'étais plus à moi. Pardonnez, je vous prie, ma bonne et tendre Mère, pardonnez mon inconstance et ma légèreté ; c'en est fait, je ne vous oublierai jamais plus. Je veux au contraire qu'à dater de ce jour 15 août 1837 on puisse dire que mon amour pour vous et ma confiance en votre protection puissante ont été toujours croissant. Mais, ma bonne Mère, je ne vous consacre pas seulement ce qui me regarde personnellement ; je vous consacre aussi et vous prie de recevoir au nombre de vos filles toutes mes chères Sœurs que j'aime et dont je désire le salut et la perfection comme la mienne ; daignez les prendre toutes sous votre aimable et puissante protection, servez leur de Mère ; vous voyez que j'en porte le nom et n'en fais les fonctions que d'une manière trop imparfaite ; daignez vous souvenir, ô mon auguste princesse, que cette petite communauté et toutes les filles qui la composent vous ont été déjà consacrées une fois par votre fidèle serviteur, notre bon Père Terme. Ne nous désavouez pas, je vous en conjure, quelque indignes que nous soyons de vos faveurs : je sens, ma bonne Mère, que le présent que je vous fais est bien indigne de vous, puisque nous sommes toutes remplies de défauts, de misères, d'imperfections. C'est précisément cette pauvreté spirituelle, ce dénuement de toutes les vertus, qui attirera vos regards de compassion sur nous, ô Mère pleine de bonté ; daignez nous corriger de nos défauts et nous instruire dans la science des vertus solides et nous faire marcher dans la voie de la perfection religieuse afin que nous devenions toutes des épouses dignes du Cœur de Jésus.

Je vous prie encore, ma bonne Mère, de couvrir de votre protection et de venir au secours de toutes les âmes qui viendront pratiquer les saints Exercices de la retraite dans votre maison. Je dis dans votre maison : je ne la regarderai plus désormais que comme vous appartenant, et si vous voulez que je porte encore le nom de Supérieure, je veux que ce ne soit que pour vous représenter ; car je me démets aujourd'hui de la supériorité ; et lorsque je serai obligée de me livrer à quelqu'une des fonctions que cette charge exigera de moi, je vous demanderai la permission, n'ayant aucun droit d'agir par moi-même, puisque je vous ai tout donné.

En terminant cette consécration, ô ma bonne Mère, prosternée encore au pied de votre autel, je vous conjure pour l'honneur de votre saint nom et la gloire de votre divin Fils, de m'obtenir la grâce d'agir toujours dans toutes mes actions par des motifs surnaturels, d'obéir et d'être fidèle à la grâce, et d'être toujours animée de l'esprit de Jésus-Christ afin que l'esprit propre n'y soit pour rien, que j'écoute toujours et que j'obéisse à la voix de la grâce, et jamais à celle de la nature ; enfin, ô grande Reine du ciel et de la terre, protégez-nous, aidez-nous, priez pour nous dans ce lieu de pèlerinage et d'exil et obtenez-nous la grâce de jouir un jour de votre aimable présence et de celle de Jésus, mon Divin Epoux ; c'est là ma fin et celle de tous les chrétiens. Puissions-nous travailler avec zèle à y parvenir.

Amen. Amen. Amen.

Soyez bénie et louée mille fois, ô Sainte Mère de Dieu de m'avoir permis de venir aujourd'hui vous faire ma consécration dans cette église spécialement consacrée à votre honneur.

 

* A.M.D.G., devise des Jésuites, signifie en latin "Ad Maiorem (ou Majorem) Dei Gloriam" (Pour la Plus Grande Gloire de Dieu).

 

 

Pere-Etienne-TERME---Copie.jpg

Père Jean-Pierre-Étienne Terme

Fondateur de la Congrégation

des Sœurs de Saint-Régis

né le 25 décembre 1791 au Plagnal (Ardèche)

mort le 12 décembre 1834 au Plagnal

 

 

 

Blason-Lalouvesc--Ardeche---parousie.over-blog.fr.png

 

 

De même que la Divine Providence a uni pour toujours Marthe Robin et le Père Georges Finet pour la mise en oeuvre des Foyers de Lumière, de Charité et d'Amour (Foyers de Charité), Elle a aussi étroitement lié pour l'éternité Mère Thérèse Couderc et le Père Étienne Terme afin qu'ils créent une oeuvre de l'Amour de Dieu, d'abord dans une sainte partie de l'Ardèche, puis dans le monde entier de nos jours.

En effet, le Bon Père Terme est le fondateur de la Congrégation des Sœurs de Saint-Régis. Dès l'hiver 1825-1826, il parvient à organiser un premier accueil, et entreprend la construction d'une maison dédiée à cet accueil des femmes en pèlerinage, et qui sera la première maison de la Congrégation Notre-Dame du Cénacle, ou "le Cénacle" (Sisters of the Cenacle - Suore di Nostra Signora del Ritiro al Cenacolo).

Marie-Victoire Couderc, devenue Soeur Thérèse, sera appelée par le Père Terme en 1827, avec deux de ses sœurs, pour prendre en charge cette nouvelle fondation. À moins de 23 ans, Soeur Thérèse va devenir Mère Thérèse en assumant, avec une grande humilité, les fonctions de Mère Supérieure.

L'institution s'est divisée en deux branches, les Sœurs des écoles (Sœurs de Saint-Régis) et les Sœurs de la retraite qui seront appelées plus tard Sœurs de Notre-Dame du Cénacle.

 

Patrick, l'auteur de ce blog, à partir notamment de sources du site Wikipédia

 

 

Reliques-de-Saint-Regis--Basilique-de-Lalouvesc--parousie-JPG

Reliques de Saint-Régis

Jean-François Régis (1597 - 1640)

« L'Apôtre du Velay »

Basilique de Lalouvesc


 

 

 

 

Père Étienne Terme, le 2e Apôtre du Vivarais, d'après le livre "The Household of God" Marie Thérèse Couderc, par C.C. Martindale (1921)

 

 

 Mere-Therese-Marie-Victoire-Couderc--parousie.over-blog-jpg

 

 

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St Therese Couderc

Mother Marie Victoire Thérèse Couderc

 

1805: Birth in Le Mas, (Sablières-Ardèche), France; February 1

1826: Foundation, with Fr. Stephen Terme, of the Congregation of Our Lady of the Retreat in the Cenacle, in La Louvesc, France

1885: Death in Lyon, France, September 26

1970: Canonization

Feast Day, September 26

The writings of Saint Therese Couderc have until now not been readily accessible.

 

 

Mere-Therese-Couderc--parousie.over-blog.fr.jpg

 

TO SURRENDER ONESELF

"Se livrer"

 

I was preparing to begin my meditation, when I heard the pealing of the church bells calling the faithful to attend the divine Mysteries. At that moment the desire came over me to unite myself with all the masses which were being said, and to that end I directed my intention so that I might participate in them.

Then I had an overall view of the whole Catholic world and a multitude of altars upon which at one and the same time the adorable Victim was being immolated. The blood of the Lamb without stain was flowing abundantly over every one of these altars, which seemed to be surrounded by a light cloud of smoke ascending toward heaven. My soul was seized and penetrated with a feeling of love and gratitude on beholding this most abundant satisfaction that Our Lord was offering for us.

But I was also greatly astonished that the whole world was not sanctified by it. I asked how it could be that the sacrifice of the Cross having been offered only once was sufficient to redeem all souls, while now being renewed so often it was not sufficient to sanctify them all.

This is the answer I thought I heard: The sacrifice is without any doubt sufficient by itself, and the Blood of Jesus Christ more than sufficient for the sanctification of a million worlds, but souls fail to correspond, they are not generous enough. Now the great means by which one may enter into the path of perfection and of holiness is to surrender oneself to our good God.

But what does it mean to surrender oneself?

I understand the full extent of the expression to surrender oneself, but I cannot explain it. I only know that it is very vast, that it embraces both the present and the future.

To surrender oneself is more than to devote oneself, more than to give oneself, it is even something more than to abandon oneself to God. In a word, to surrender oneself is to die to everything and to self, to be no longer concerned with self except to keep it continually turned toward God.

To surrender oneself is, moreover, no longer to seek oneself in anything, either for the spiritual or the physical, that is to say, no longer to seek one's own satisfaction, but solely the divine good pleasure.

It should be added that to surrender oneself is also to follow that spirit of detachment which clings to nothing, neither to persons nor to things, neither to time nor to place. It means to adhere to everything, to accept everything, to submit to everything.

But perhaps you will think that this is very difficult to do. Do not let yourself be deceived. There is nothing so easy to do, nothing so sweet to put into practice. The whole thing consists in making a generous act once and for all, saying with all the sincerity of your soul: "My God, I wish to be entirely thine; deign to accept my offering." And all is said. But from then on, you must take care to keep yourself in this disposition of soul and not to shrink from any of the little sacrifices which can help you advance in virtue. You must always remember that you have surrendered yourself.

I pray to our Lord to give an understanding of this word to all souls desirous of pleasing him and to inspire them to take advantage of so easy a means of sanctification. Oh! If people could just understand ahead of time the sweetness and peace that are savored when nothing is held back from the good God! How he communicates himself to the one who seeks him sincerely and has known how to surrender herself. Let them experience it and they will see that here is found the true happiness they are vainly seeking elsewhere.

The surrendered soul has found paradise on earth, since she enjoys that sweet peace which is part of the happiness of the elect.

Saint Thérèse Couderc

June 26, 1864

 

 

 

 

Prayers of Saint Therese Couderc

 

Mighty strength of the Father,

Infuse my weakness

and graciously lift it up

from the depth of its poverty;

so that even this weakness may perform deeds

worthy of being offered

to your divine Majesty

and of bringing you glory.

 

Wisdom of the Son,

Direct all my thoughts, words, and actions.

so that they may all be in accord

with that eternal Wisdom –

which is You yourself, O my God.

 

Love of the Holy Spirit,

Be the origin of all

the workings of my soul,

so that all may be in harmony

with the divine good pleasure! Amen!

 

 

Drapeau-Ardeche--parousie.over-blog.fr.png

 

 

ACT OF OBLATION

 

Lord Jesus, I unite myself to your perpetual, unceasing, universal sacrifice.

I offer myself to you every day of my life and every moment of every day, according to your most holy and adorable will.

You have been the victim of my salvation, I wish to be the victim of your love.

Accept my desire, take my offering, graciously hear my prayer: let me live by love, let me die of love, and let my last heartbeat be an act of the most perfect love.

 

 

 

 

INVOCATIONS FOR FRANCE

 

My God, convert your people.

My God, pardon your people.

My God, be merciful to your people.

My God, look with compassion on your people.

My God, do not abandon your people.

My God, be moved by the troubles of your people.

My God, come to the aid of your people.

My God, fight for your people.

My God, make your power and your kindness

shine forth for your people:

your power in helping them,

and your kindness in pardoning them.

 

 

Basilique-Saint-Regis--Saint-Regis-secouru-par-son-ange-g.JPG

St. Regis helped by his guardian angel

St John Francis Regis Basilica (Ardèche-France)

Saint-Régis secouru par son ange gardien

Basilique Saint-Régis de Lalouvesc


 

 

 

Letters of Saint Therese Couderc

 

 

Goodness

"La Bonté"

 

A few days ago, I saw something that consoled me very much. It was during my thanksgiving, when I was making a few reflections on the goodness of God — and how would it be possible not to think of this in such moments: of this infinite goodness, uncreated goodness, source of all goodness! And without which there would be no goodness, neither in people nor in other creatures.

I was extremely touched by these reflections, when I saw written as in letters of gold this word Goodness, which I repeated for a long while with an indescribable sweetness. I saw it, I say, written on all creatures, animate and inanimate, rational or not — all bore this name of goodness. I saw it even on the chair which I was using for a kneeler. I understood then that all that these creatures have of good and all the services and help that we receive from each of them are a blessing that we owe to the goodness of our God, who has communicated to them something of his infinite goodness, so that we may meet it in everything and everywhere.

Saint Thérèse Couderc,

Letter of August 10, 1866

 

 

Brief quotations

These are excerpts taken from the letters of the Cenacle's Mother Therese.


CONFIDENCE IN THE GOODNESS OF GOD'S WILL

The best plan, it seems to me, would therefore be to wait a little longer, but to wait with patience, with sweetness, withpeace; the Lord's times are not always our times, it is true, but what does it matter so long as we are doing His will. At such times, we may say with Our Lord in the garden of olives: Let not my will be done, but Thine. Now the will of God manifests itself by the events He ordains or permits; let us adore His designs and submit to them with love, persuaded that all will be for our greater good.

Letter to her nephew, Abbé Léon Couderc,

Lyon, January 15, 1881

 

... not my will be done, but His. This is my prayer of preference which I mean to make every day so long as the breath of life is left to me, because it is the one which gives me and leaves with me the greatest peace of soul.

Letter to Mother Marie Aimée Lautier,

Lyon, October 16, 1881

 

 

THE CROSS

The Cross in any form is always the tree of life and the hope which faith gives us of gathering its fruits of life reanimates our courage in accepting it in all its rigors from the hand of Our Lord, who has Himself chosen that which will serve our sanctification most efficaciously.

Letter to M Dambuent,

Fourvière, December 20, 1867

 

... I knew that I could say nothing and do nothing to arrest your pain or even sweeten it. So then I confined myself to imploring the divine Consoler who knows an about it, to do by Himself what others cannot. He alone possesses remedies for all ills, consolations for all troubles. It is He who gives the cross and it is He also who teaches and helps us to bear it.

Letter to M de Larochnégly,

Lyon, June 15, 1878

 

The Cross in any form is always the tree of life and the hope which faith gives us of gathering its fruits of life reanimates our courage in accepting it in all its rigors from the hand of Our Lord, who has Himself chosen that which will serve our sanctification most efficaciously.

Letter to M Dambuent,

Fourvière, December 20, 1867

 

 

POVERTY OF SPIRIT

Speaking of her retreat: I made them all [i.e., all the meditations] and followed the subjects in the order in which they were placed and in all of them, even those upon the great truths like sin and punishment I saw a God kind and merciful to me, to Whom I owed my whole love. So I allowed myself to follow that attraction of love which is always the dominant and most frequent of my moods .... So I allowed the good God and His grace to work, gratefully receiving each day what He deigned to give me, well knowing that I possessed nothing and that all things came to me from Him.

Letter to M de Larochnégly,

Montpellier, February 13, 1864

 

I see in myself nothing but poverty, powerlessness, uselessness in my life and a total destitution of every virtue which covers me with confusion. I no longer ask God that I may know myself better, since a day during this Lent He gave me so clear a view of my deep poverty and my nothingness that I even prayed He would show me no more of it, fearing lest discouragement should take possession of my soul. Yet He always gave me the grace not to be discouraged and not to lose peace, abandoning myself to Him and desiring nothing else than to love Him and to be united to Him more and more, and He gave me this grace by often drawing me to Himself in an almost irresistible manner.

Letter to M de Larochnégly,

Montpellier, April 23, 1865 (dated 1866)

 

But I find myself quite destitute of virtue, I may even say that I see none in myself and it seems to me that, if the Good God should call me to render to Himself an account of my works, I would find myself empty-handed with no other recourse than His great Mercy. With this I hope, I have confidence and I abandon myself to His good pleasure with a calmness, a peace that nothing can trouble and which seems to me that He alone can give.

Letter to M de Larochnégly,

Lyon, August 7, 1867

 

All my virtue is only in desires and in sterile desires: I do no more one day than another and when I have to appear before God, I shall have hands empty of good works, for I have never done anything that could promote His glory. I thought of this many times during this retreat, however I do not want to become discouraged and since the good God has made me realize so clearly that I can do nothing, I hope and want to hope that He will do all, and then rely n the divine mercy: the most wretched have more claim to it than others.

To Mother de Larochnégly,

Lyon, December 23, 1968

 

In the moments of despair I offer the merits of Our Lord which are more than sufficient to supply a poverty so extreme, an indigence so great and, in this way, the good God has given me the grace not to become discouraged.

To Mother de Larochnégly,

Lyon, October 19, 1873

 

... how can I not feel it, this extreme poverty, when the proofs are there to convince us? At night, when I want to cast my eyes over my day, I see nothing but uselessness; even more than that, I see nothing but failure, defects, imperfections. Prayer, labor, rest, everything is imperfect, there is nothing good. What shall I do then? Well, so that I may not get discouraged, for I fear discouragement, I cast all this into the heart of Jesus which is an abyss of mercy, and I beg Him to deign, in His bounty, kindly to repair all, to perfect all, to sanctify all, since of my own accord I am able only to do evil.

Here, my very Reverend Mother, is where I am, I resolve to do better the next day and I do no better; it seems to me that I no longer know how to pray or meditate. At these times, my cry of distress, "My God, have pity on us," serves me for meditation. These few words express many things for me.

Letter to Mother Marie Aimée Lautier,

Lyon, October 17, 1882

 

 

 

The Household of God Marie Thérèse Couderc, by C.C. Martindale (1921)

 

 

 

 

 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 16:53

Sacre-Coeur--eglise-de-Hochst--Vorarlberg---parousie.ove.jpg

 Sacré-Coeur de Jésus 

Église de Höchst (Vorarlberg - Autriche)

 

 

 

 

Puget-Théniers, le 20 janvier 2012

 

 

 

Poème « coeur à coeur »

 

J’ai un cœur qui bat, un cœur qui se bat constamment pour être un cœur,

Pour réprimer mes peurs et mes envies d’ébats, sans débats, et sur l’heure,

Pour tendre la main à l’autre et détruire en moi la colère qui nuit au bonheur,

Pour apprendre à être humain sans attendre le lendemain avec l’âme sœur,

Pour tendre à la bonté et rendre captive l’animalité qui n’occasionne que pleurs,

Un cœur en or qui jamais ne dort, embrasé du feu ardent de l’Amour du Seigneur,

Un cœur doux pour apprivoiser la haine qui noircit la face de la terre de stupeur,

Un cœur humble pour m’abaisser devant les pauvres et les malades qui se meurent,

Un cœur pur pour y faire demeurer le Christ, comme un tendre cœur à cœur,

Un cœur lumineux pour communiquer le bien et en contaminer les créatures sans cœur,

Un cœur souffrant qui saisit aussitôt avec compassion toute lancinante douleur,

Un cœur priant, en communion avec les Saints, qui incite mes frères à la ferveur,

Un cœur sacrifié afin de sauver une foule d’âmes avant d’être saisies de terreur,

Un cœur sans rancœur, un cœur d’enfant qui transforme autrui et le sort de sa torpeur,

Un cœur qui console avec labeur la pâleur des hommes sans en attendre des honneurs,

Un cœur dont chaque pulsation sera une offrande éternelle pour notre Sauveur.

 

 

 


Jésus de Nazareth - Le Sermon sur la Montagne

 

 

 

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 23:23

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Grenades

Aquarelle de Jean-Yves Roblès

 

 

 

 

 

Métaphores de mort et métamorphoses d’amour

 

Aux armes ! Aux armes de l’amour pour essuyer les larmes des orphelins et des veuves éplorées par des guerres fratricides et des actes d’une cruauté sans nom, d’une barbarie inimaginable.

Aux armes les croisés de l’Amour, revêtus de l’armure rutilante de Dieu et du Saint Nom de Jésus.

Priez pour changer les loups en agneaux, pour que cessent les atrocités de ceux qui échafaudent le plan de destruction massive dicté par Satan lui-même, priez pour ceux qui sont en théorie voués à l’enfer et qui s’en vantent, pour ceux qui exécutent les basses besognes sans foi ni loi, sans Dieu ni maître, sans cœur et sans pitié, et qui perpètrent des crimes abominables, priez pour ceux qui tuent le corps et l’esprit par un harcèlement machiavélique et qui exercent une funeste emprise sur les plus vulnérables, dans le but de tuer l’âme même.

Plantez des graines d’amour qui grandiront éternellement et contrecarreront les plans du Grapin, qui persécutait le Saint Curé d’Ars, et qui ne cherche qu’à diviser pour mieux régner en semant la haine, la destruction et la mort.

Semez la vie, la bienveillance, l’unité et la tolérance, la solidarité et la confiance, le pardon et l’espérance, et vous récolterez pour le monde entier, et pour l’éternité, l’Amour pur et vrai tout droit venu du Ciel, et qui se déverse en cascades étincelantes sur les âmes, même les plus froides ou tièdes.

Irradiez la lumière du Christ, devenez la transparence du Père, faites suinter l’Esprit Saint par tous les vaisseaux de votre corps et par les pores de votre peau, et vous voguerez alors sur le vaisseau du Ciel qui arrive à bon port, sur le navire qui jamais ne chavire, en chemin vers la Patrie Céleste !

Bombez le torse de votre Foi, transformez les bombes à neutrons en bombes de neutralité, les sombres tombes en beautés sans nombre.

Métamorphosez les missiles Tomahawk en calumets de la paix, les faucons en colombes, les adeptes du casus belli en zélés pacificateurs, en fervents repentis, en ardents convertis.

Semez encore et encore des semences d’amour dans le jardin d’Éden en les arrosant chaque jour, et le chiendent de la haine n’aboiera plus et sera aboli, l’homme sera transfiguré, les fruits seront innombrables et ne seront plus interdits ni pervertis, et les anges se demanderont si la terre n’est pas devenue un autre Ciel !

Évitez les torpilles du sous-marin maudit en lançant vos contre-mesures indestructibles, portant le sceau de la Sainte Vierge, de la Bienheureuse Marie Immaculée qui écrase la tête de satan.

Gravez Saint Michel Archange dans votre cœur et il vous protégera perpétuellement des légions malfaisantes par son bouclier très saint.

Offrez d’énormes géraniums aux pauvres exterminés par l’uranium appauvri des bombes assassines.

Gardez le Cap du Saint-Siège encore garant de la Vérité du Très-Haut et Dieu merci, fidèle vigile de la morale et de la vertu, envers et contre tout depuis plus de deux millénaires, et malgré la laideur des diviseurs et des libertins à la solde de l’ennemi.

Lancez des grenades à fragmentation d’amour, dont les éclats convertiront instantanément la multitude, des grenades quadrillant le monde entier de la Tendresse du Seigneur à travers vous.

Demeurez des sentinelles sans ailes, avant de rejoindre la cohorte des anges célestes, en emmenant à votre suite une kyrielle d’âmes qui rendront grâce à Dieu avec vous d’avoir été sauvés et bienheureux à perpétuité.

Propulsez des missiles d’amour avec des sous-munitions de joie et d’espérance pour consoler le peuple de Dieu désespéré et sans repères, qui erre sans spiritualité ni respect pour notre Créateur Miséricordieux.

Apprenez l’humilité à autrui avec patience et murmurez aux oreilles des jeunes et des enfants avec douceur, pour ne pas les brusquer et réveiller leur cœur endormi ou endurci.

Répandez la nouvelle Pentecôte d’Amour, devenez des apôtres de la paix, suppliez le Ciel afin de devenir de saints temples vivants agréables à Dieu, et de vos anciennes chrysalides jailliront des êtres surnaturels transcendés par l’amour pour la Sainte Trinité et pour autrui, et alors, conformément aux Saintes Écritures, en gardant la Parole de Dieu et Ses Commandements, et avant Son dernier Avènement, vous serez appelés fils de Dieu et vous verrez Dieu !

 

Patrick, l’auteur de ce blog

 

 

 

www.sousmunitions.fr--BSM--bombe-a-sous-munitions--parousi.jpg

 

 

 

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 11:41

1913-La-Sacristine--par-Celine-Soeur-Genevieve-de-la-Sain.jpg

Thérèse de Lisieux "La Sacristine"

Tableau de sa soeur Céline (1869-1959)

1913

 

 

 

 

"23 Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.

 

24 Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.

 

25 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous.

 

26 Mais le consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.

 

27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point."

 

Jean 14 : 23-27 (Louis Segond)

 

 

 

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Portrait de Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus

d'après un tableau de sa soeur Céline Martin

(Sœur Geneviève de la Sainte-Face)

 

 

"Ce qui m'attire vers la patrie des cieux

c'est l'appel du Seigneur, c'est l'espoir de l'aimer enfin

comme je l'ai tant désiré, et la pensée que je pourrai le faire aimer

d'une multitude d'âmes qui les béniront éternellement."


(écriture de la petite Thérèse)

 

 

 

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"Vivre d'amour !"

 Air du cantique : Il est à moi !

 

"Au soir d'amour, parlant sans parabole,

Jésus disait : « Si quelqu'un veut m'aimer,

« Fidèlement qu'il garde ma parole,

« Mon Père et moi viendrons le visiter ;

« Et, de son cœur, faisant notre demeure,

« Notre palais, notre vivant séjour,

« Rempli de paix, nous voulons qu'il demeure

« En notre amour. »

 

Vivre d'amour, c'est te garder toi-même,

Verbe incréé ! Parole de mon Dieu !

Ah! tu le sais, divin Jésus, je t'aime !

L'Esprit d'amour m'embrase de son feu.

C'est en t'aimant que j'attire le Père,

Mon faible cœur le garde sans retour ;

O Trinité ! vous êtes prisonnière

De mon amour.

 

Vivre d'amour, c'est vivre de ta vie,

Roi glorieux, délices des élus !

Tu vis pour moi caché dans une hostie...

Je veux pour toi me cacher, ô Jésus !

A des amants il faut la solitude,

Un cœur à cœur qui dure nuit et jour ;

Ton seul regard fait ma béatitude,

Je vis d'amour!

 

Vivre d'amour, ce n'est pas sur la terre

Fixer sa tente au sommet du Thabor ;

Avec Jésus, c'est gravir le Calvaire,

C'est regarder la croix comme un trésor !

Au ciel, je dois vivre de jouissance,

Alors l'épreuve aura fui sans retour :

Mais, ici-bas, je veux dans la souffrance

Vivre d'amour !

 

Vivre d'amour, c'est donner sans mesure,

Sans réclamer de salaire ici-bas ;

Ah! sans compter je donne, étant bien sûre

Que lorsqu'on aime on ne calcule pas.

Au Cœur divin, débordant de tendresse,

J'ai tout donné ! légèrement je cours...

Je n'ai plus rien que ma seule richesse :

Vivre d'amour !

 

Vivre d'amour, c'est bannir toute crainte,

Tout souvenir des fautes du passé.

De mes péchés je ne vois nulle empreinte,

Au feu divin chacun s'est effacé.

Flamme sacrée, ô très douce fournaise,

En ton foyer je fixe mon séjour ;

Jésus, c'est là que je chante à mon aise :

Je vis d'amour !

 

Vivre d'amour, c'est garder en soi-même

Un grand trésor en un vase mortel.

Mon Bien-Aimé ! ma faiblesse est extrême !

Ah ! je suis loin d'être un ange du ciel.

Mais, si je tombe à chaque heure qui passe,

Me relevant, m'embrassant tour à tour,

Tu viens à moi, tu me donnes ta grâce,

Je vis d'amour !

 

Vivre d'amour, c'est naviguer sans cesse,

Semant la joie et la paix dans les cœurs ;

Pilote aimé ! la charité me presse,

Car je te vois dans les âmes, mes sœurs.

La charité, voilà ma seule étoile :

A sa clarté, je vogue sans détour ;

J'ai ma devise écrite sur ma voile :

« Vivre d'amour ! »

 

Vivre d'amour, lorsque Jésus sommeille,

C'est le repos sur les flots orageux.

Oh! ne crains pas, Seigneur, que je t'éveille,

J'attends en paix le rivage des cieux...

La Foi bientôt déchirera son voile,

Et mon Espoir ne comptera qu'un jour ;

La Charité gonfle et pousse ma voile,

Je vis d'amour !

 

Vivre d'amour, c'est, ô mon divin Maître !

Te supplier de répandre tes feux

En l'âme élue et sainte de ton prêtre ;

Qu'il soit plus pur qu'un séraphin des cieux !

Protège-la ton Eglise immortelle,

Je t'en conjure à chaque instant du jour.

Moi, son enfant, je m'immole pour elle,

Je vis d'amour !

 

Vivre d'amour, c'est essuyer ta Face,

C'est obtenir des pécheurs le pardon.

O Dieu d'amour ! qu'ils rentrent dans ta grâce,

Et qu'à jamais ils bénissent ton Nom !

Jusqu'à mon cœur retentit le blasphème ;

Pour l'effacer je redis chaque jour :

O Nom sacré ! je t'adore et je t'aime,

Je vis d'amour !

 

Vivre d'amour, c'est imiter Marie

Baignant de pleurs, de parfums précieux

Tes pieds divins, qu'elle baise ravie,

Les essuyant avec ses longs cheveux ;

Puis, se levant, dans une sainte audace,

Ton doux Visage elle embaume à son tour :

Moi, le parfum dont j'embaume ta Face,

C'est mon amour !

 

« Vivre d'amour, quelle étrange folie !

Me dit le monde, ah ! cessez de chanter ;

Ne perdez pas vos parfums, votre vie ;

Utilement, sachez les employer ! »

—T'aimer, Jésus, quelle perte féconde !

Tous mes parfums sont à toi sans retour.

Je veux chanter en sortant de ce monde :

Je meurs d'amour !

 

Mourir d'amour, c'est un bien doux martyre,

Et c'est celui que je voudrais souffrir.

O Chérubins ! accordez votre lyre,

Car, je le sens, mon exil va finir...

Dard enflammé, consume-moi sans trêve,

Blesse mon cœur en ce triste séjour.

Divin Jésus, réalise mon rêve :

Mourir d'amour !

 

Mourir d'amour, voilà mon espérance !

Quand je verrai se briser mes liens,

Mon Dieu sera ma grande récompense ;

Je ne veux point posséder d'autres biens.

De son amour je suis passionnée ;

Qu'il vienne enfin m'embraser sans retour !

Voilà mon ciel, voilà ma destinée :

Vivre d'amour !..."

 

"25 février 1895."

 

 

Source : "HISTOIRE D'UNE ÂME ÉCRITE PAR ELLE-MÊME" (The Story of a Soul), "POÉSIES", "Première partie" (2ème poème), Imprimatur le 18 février 1911, Bayeux (Calvados) ["Bajocis, 18ª Februarii 1911", "A. QUIRIÉ, vic. gen."].

 

 

 

 

 

 

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Septembre 1894

 


 

 

 

 

 

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 13:13

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Livre ou Rouleau d'Esther

 

 

 

 

"Ce dimanche 8 janvier *, Mgr Louis Sankalé a été officiellement reçu à la grande synagogue de Nice. C’est la première fois qu’un tel événement se produit dans l’histoire de notre diocèse ! Mgr Sankalé a été reçu par le président du consistoire israélite, M. Maurice Niddam et par les rabbins Abittan et Teboul. MM. Les vicaires généraux, les responsables des services diocésains et les représentants des religions monothéistes participaient à cette cérémonie, au cours de laquelle, Mgr Sankalé remis à la synagogue de la rue Deloye, un parchemin du XVIIIème siècle, appelé rouleau d’Esther, puisqu’il relate l’histoire d’Esther, femme de l’ancien testament honorée lors de la fête de Pourim, pour sa piété, son courage, sa prudence et son sens du devoir. Ce rouleau conservé depuis 60 ans par le diocèse avait été remis à Mgr D’Oreye par une famille juive en signe de reconnaissance pour son action continue lors de la seconde guerre mondiale en faveur de nombreuses familles du peuple de la première alliance, qu’il aida – au péril de sa vie ! - à fuir en Suisse, via Saint Martin Vésubie. Quelques photos de la cérémonie à la grande synagogue."

 

* 2012

 

Source : Diocèse de Nice

 

 

 

Nice Matin-Lundi 9 janvier 2012, page 24, parousie.over-blo

Quotidien "Nice Matin"

Lundi 9 janvier 2012

Page 24

 

 

 

 

 

JT 12/13 France 3

Lundi 9 janvier 2012

 

 

 

 

Livre d'Esther

 

 

 

 

Mgr-Sankale-remet-le-Rouleau-d-Esther-aux-chefs-de-la-Comm.jpg

 

Tanach (Hebrew): Psalms (Tehilim) Chapter 23

Psaume 23 en hébreu

23 תהילים   

 

1 ‏מִזְמ֥וֹר לְדָוִ֑ד יְהוָ֥ה רֹ֝עִ֗י לֹ֣א אֶחְסָֽר׃

 

‎2 ‏בִּנְא֣וֹת דֶּ֭שֶׁא יַרְבִּיצֵ֑נִי עַל־מֵ֖י מְנֻח֣וֹת יְנַהֲלֵֽנִי׃

 

‎3 ‏נַפְשִׁ֥י יְשׁוֹבֵ֑ב יַֽנְחֵ֥נִי בְמַעְגְּלֵי־צֶ֝֗דֶק לְמַ֣עַן שְׁמֽוֹ׃

 

‎4 ‏גַּ֤ם כִּֽי־אֵלֵ֨ךְ בְּגֵ֪יא צַלְמָ֡וֶת לֹא־אִ֘ירָ֤א רָ֗ע כִּי־אַתָּ֥ה עִמָּדִ֑י שִׁבְטְךָ֥ וּ֝מִשְׁעַנְתֶּ֗ךָ הֵ֣מָּה יְנַֽחֲמֻֽנִי׃

 

‎5 ‏תַּעֲרֹ֬ךְ לְפָנַ֨י׀ שֻׁלְחָ֗ן נֶ֥גֶד צֹרְרָ֑י דִּשַּׁ֖נְתָּ בַשֶּׁ֥מֶן רֹ֝אשִׁ֗י כּוֹסִ֥י רְוָיָֽה׃

 

‎6 ‏אַ֤ךְ׀ ט֤וֹב וָחֶ֣סֶד יִ֭רְדְּפוּנִי כָּל־יְמֵ֣י חַיָּ֑י וְשַׁבְתִּ֥י בְּבֵית־יְ֝הוָ֗ה לְאֹ֣רֶךְ יָמִֽים׃

 

 

 

Version dans "The Westminster Leningrad Codex" (WLC)

 

 

 

Translittération

 

1 mizəmwōr ləḏāwiḏ yəhwâ rō‘î lō’ ’eḥəsār:

 

2 binə’wōṯ deše’ yarəbîṣēnî ‘al-mê mənuḥwōṯ yənahălēnî:

 

3 nafəšî yəšwōḇēḇ yanəḥēnî ḇəma‘əgəlê-ṣeḏeq ləma‘an šəmwō:

 

4 gam kî-’ēlēḵə bəḡê’ ṣaləmāweṯ lō’-’îrā’ rā‘ kî-’atâ ‘immāḏî šiḇəṭəḵā ûmišə‘anəteḵā hēmmâ yənaḥămunî:

 

5 ta‘ărōḵə ləfānay| šuləḥān neḡeḏ ṣōrərāy diššanətā ḇaššemen rō’šî kwōsî rəwāyâ:

 

6 ’aḵə| ṭwōḇ wāḥeseḏ yirədəfûnî kāl-yəmê ḥayyāy wəšaḇətî bəḇêṯ-yəhwâ lə’ōreḵə yāmîm:

 

 

-Therese--dis-nous-ton-secret---Mgr-Louis-Sankale--1998.jpg

 

 

 

 

Histoire d'une âme, avec gravures anciennes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 11:06

Saint Fulbert de Chartres, d'après peinture sur vélin d'A

Fulbertus Carnotensis

Saint Fulbert de Chartres, Évêque de Chartres

Disciple et élève de Gerberti Aureliacensis

(Gerbert d'Aurillac, futur Pape Sylvestre II)

né vers 960 dans le Diocèse de Laudun (Ancienne Aquitaine)

mort le 10 avril 1028 à Chartres (Eure-et-Loir)

Image d'après une peinture sur vélin d'André de Mici (1028)

 

 

 

Blason-de-Chartres---Coat-of-arms--parousie.over-blog.frg.png

 

 

 

Hyperdulie :

 

"Nom féminin (latin médiéval hyperdulia, du grec huperdoulos, plus qu'esclave)."

"Culte d'hyperdulie, culte réservé à la Vierge Marie en raison de sa prééminence parmi les saints."

 

Source : http://www.larousse.fr

 

 

 

"Dans le catholicisme, le culte d'hyperdulie (du grec ancien υπέρ / hyper, au-dessus, et δουλεία / douleia, servitude), est le culte rendu à la Vierge Marie, supérieur au simple culte rendu aux saints et aux anges (dulie). Ce terme est à distinguer de celui d'adoration (ou latrie) qui ne convient que pour Dieu.

La distinction entre cultes de latrie, de dulie, et d'hyperdulie a été introduite par le concile de Trente au xvie siècle."

 

Source : http://fr.wikipedia.org

 

 

 

Pentecote--eglise-ancien-hopital-d-Innsbruck--Tyrol---pa.jpg

Pentecôte, église de l'ancien hôpital d'Innsbruck

Tyrol - Autriche

 

 

 

 

"Je suis le très petit évêque d'une très grande Église."

"Je suis un homme rempli de misères,

incapable de me conduire moi-même et néanmoins

chargé de conduire les autres dans les voies du salut."

 

Saint Fulbert de Chartres 

 

 

 

 

La Sainte Vierge d'après les Pères, tome 4, Abbé Jean-André Barbier (1867)

 

 

 

Notre-Dame-de-France--Rocher-Corneille--Le-Puy--12-sept-186.jpg

Notre-Dame de France

Rocher Corneille, Le Puy (Haute-Loire)

Statue érigée le 12 septembre 1860

par Mgr Joseph Auguste Victorin de Morlhon

 

 

 

 

Prière anonyme en l'honneur de la

Nativité de la Très-Sainte Vierge Marie

 

Ô Marie,

Vierge heureuse et bénie,

permettez-moi de m'approcher

de Votre berceau,

et de joindre mes louanges

à celles que Vous rendent les anges

qui Vous entourent, heureux d'être les témoins

des merveilles de Votre naissance.

Agenouillé devant Vous,

je Vous fais l'offrande de mon coeur ;

Reine du Ciel et de la Terre,

recevez-moi et gardez-moi.

 

Je Vous salue, Marie,

Ô fruit de pureté !

La terre maudite s'étonne

d'avoir pu Vous produire.

Ô Marie, pleine de Grâce,

Vous relevez l'espoir des enfants d'Ève

chassée du paradis,

et Vous ranimez leur confiance.

Au jour de Votre entrée dans le monde,

nous avons relevé nos fronts abattus :

Votre naissance annonce celle du Rédempteur,

comme l'aurore annonce la venue du jour.

 

Je Vous salue, Marie,

Ô étoile de Jacob !

Le soleil de Justice va se lever,

le jour de la Grâce va luire,

et c'est Vous qui avez hâté Sa venue.

Vos désirs, plus ardents que ceux

des patriarches et des prophètes,

attirent le véritable Emmanuel dans Votre sein,

et c'est à Vous qu'il appartiendra de nous donner

le Verbe fait chair.

 

Que Vos saintes mains, Ô Marie,

répandent dans mon coeur avec profusion

l'humilité, l'innocence, la simplicité,

la douceur et la Charité :

que ces vertus de Votre Coeur saisissent le mien

pour que j'appartienne avec Vous au Christ,

mon Seigneur, et qu'en Lui,

je sache offrir le bien que je fais

et le mal que je souffre,

pour la plus grande Gloire de Dieu,

qui est le salut des pécheurs.

 

 

 

Cathedrale-de-Chartres--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Site officiel de la Cathédrale de Chartres

 

 

 

Association des Amis de la Cathédrale de Chartres

 

 

 

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Chef de Saint-Yves

Salle du Trésor

Cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier

 

 

 

 

Antiennes de Saint Fulbert de Chartres

 

Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie

 

Solem iustitiae, regem paritura supremum,

Stella Maria maris hodie processit ad ortum ;

Cernere divinum lumen gaudete, fideles.

Celle qui va engendrer le Soleil de Justice, le Roi suprême,

Marie, l’Étoile de la mer, s’avance aujourd’hui en Son jardin ;

Réjouissez-vous, fidèles, de contempler la clarté divine.

 

 

Stirps Iesse virgam produxit virgaque florem,

Et super hunc florem requievit spiritus almus ;

Virgo Dei genetrix virga est, flos Filius eius.

La souche de Jessé a produit une tige, et la tige une fleur,

Et sur cette fleur s’est posé l’Esprit fécond ;

La tige est la Vierge Mère de Dieu, et la fleur Son Fils.

 

 

Ad nutum Domini nostrum ditantis honorem

Sicut spina rosam genuit Iudae Mariam,

Ut vitium virtus operiret, gratia culpam.

Selon la Volonté du Seigneur d’accroître notre honneur,

La Judée engendra Marie comme l’épine la rose,

Pour que la vertu étouffe le vice, et la Grâce, le péché.

 

 

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Icône de la Mère de Dieu

"Joie inattendue"

 

 

 

Magnificat 

Vêpres byzantines du 8 septembre

 

Nativitas tua, Dei Genetrix Virgo, gaudium annuntiavit universo mundo : ex te enim ortus est sol iustitiae, Christus Deus noster : qui solvens maledictionem, dedit benedictionem ; et confundens mortem, donavit nobis vitam sempiternam.

 

Votre Nativité, Vierge Mère de Dieu, a apporté au monde entier un joyeux message, car c’est de Vous qu’est né le Soleil de Justice, le Christ notre Dieu, qui, effaçant la malédiction, nous a donné la bénédiction, et qui, vainqueur de la mort, nous a donné la vie éternelle.

 

Source : "Diurnal monastique", Office Bénédictin de l’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, p. 888.

 

 

Millenaire-de-l-episcopat-de-Saint-Fulbert-de-Chartres--1.png

 

 

Archives du site officiel pour la Commémoration du

Millénaire de l'épiscopat de Saint Fulbert de Chartres

(Français - English)

 

 


Un manuscrit chartrain du XIe siècle : Fulbert, Evêque de Chartres (1893)

 

 

 

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« Priant Marie qu’elle fasse agréer à son Fils l’offrande que nous lui faisons de nous-mêmes et de ce qui nous appartient ; qu’elle nous obtienne la pureté de l’âme et du corps, la lumière des sciences divines, la ferveur de la foi et de la charité ; en sorte qu’étant embrasés du feu de sa sainte grâce, éclairés par le Saint-Esprit, nous puissions avec un cœur bien pur, nous produire en son saint Temple, par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi soit-il. »

 

Sermon de Saint-Fulbert dans « Histoire de la prédication, ou la manière dont la Parole de Dieu a été prêchée dans tous les siècles », « Par Joseph Romain Joly », page 301, Amsterdam, MDCCLXVII (1767).

 

 

 

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O Beata Virgo Maria


O BEATA Virgo Maria, quis tibi digne valeat iura gratiarum ac laudum praeconia rependere, quae singulari tuo assensu, mundo succurristi perdito? Quas tibi laudes fragilitas humani generis persolvat, quae solo tuo commercio recuperandi aditum invenit?

Accipe itaque quascumque exiles, quascumque meritis tuis impares gratiarum actiones, et cum susceperis vota, culpas nostras orando excusa. Admitte nostras preces intra sacrarium exauditionis et reporta nobis antidotum reconciliationis. Sit per te excusabile quod per te ingerimus; fiat impetrabile quod fida mente poscimus.

Accipe quod offerimus, redona quod rogamus, excusa quod timemus, quia Tu es spes unica peccatorum. Per te speramus veniam delictorum et in te, beatissima, nostrorum est expectatio praemiorum. Sancta Maria, succurre miseris; iuva pusillanimes; refove flebiles; ora pro populo; interveni pro clero; intercede pro devoto femineo sexu: sentiant omnes tuum iuvamen, quicumque celebrant tuam sanctam commemorationem.

Assiste parata votis poscentium et reporta nobis optatum effectum. Sint tibi studia assidua orare pro populo Dei, quae meruisti, benedicta, Redemptorem ferre mundi, qui vivit et regnat in saecula saeculorum. Amen.

 

Écrit par Saint Fulbert de Chartres dans le Sermon IX : "De Annuntiatione Dominica". Ce texte est attribué, à tort, à Saint-Augustin, dans le Livre 10, Sermon 18 : "De Sanctis", parce que le sermon de Saint Fulbert est apparu, à une certaine époque, dans certains recueils d'ouvrages de Saint-Augustin. Il est maintenant avéré que ce sermon n'est pas de Saint-Augustin.

 

Source : http://www.preces-latinae.org

 

 

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O Blessed Virgin Mary


O BLESSED Virgin Mary, who can worthily repay thee thy just dues of praise and thanksgiving, thou who by the wondrous assent of thy will didst rescue a fallen world? What songs of praise can our weak human nature recite in thy honor, since it is by thy intervention alone that it has found the way to restoration?

Accept, then, such poor thanks as we have here to offer, though they be unequal to thy merits; and, receiving our vows, obtain by thy prayers the remission of our offenses. Carry thou our prayers within the sanctuary of the heavenly audience, and bring forth from it the antidote of our reconciliation. May the sins we bring before Almighty God through thee, become pardonable through thee; may what we ask for with sure confidence, through thee be granted.

Take our offering, grant us our requests, obtain pardon for what we fear, for thou art the sole hope of sinners. Through thee we hope for the remission of our sins, and in thee, O blessed Lady, is our hope of reward. Holy Mary, succor the miserable, help the fainthearted, comfort the sorrowful, pray for thy people, plead for the clergy, intercede for all women consecrated to God; may all who keep thy holy commemoration feel now thy help and protection.

Be thou ever ready to assist us when we pray, and bring back to us the answers to our prayers. Make it thy continual care to pray for the people of God, thou who, blessed by God, didst merit to bear the Redeemer of the world, who liveth and reigneth, world without end. Amen.

 

From the Raccolta #341. (Secret Mem., May 19, 1854; S. P. Ap., Feb. 5, 1932).

 

Written by Bishop Fulbert of Chartres (ca 951-ca 1029), it appears in his Sermo IX, De Annuntiatione Dominica. The prayer is sometimes attributed to St. Augustine, Book 10, Sermon 18, de Sanctis, since Bishop Fulbert's sermon appeared in the collected works of St. Augustine at one time. However, it is now known that the sermon is not Augustine's, but Bishop Fulbert's.

 

 

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Le roi Robert II de France dit le Pieux

et Saint Fulbert de Chartres

Grandes Chroniques de France (XIVème siècle)

 

 


« O Marie, vous étes une éleuë * insigne entre toutes les filles, vous qui avez toûjours été Immaculée dés le commencement de vôtre création, à cause que vous deviez enfanter le Créateur de toute Sainteté. »

 

* élue

 

Écrit par Saint Fulbert de Chartres dans « Conférences théologiques et spirituelles sur les grandeurs de la Très-Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu », Tome 1er, page 179, "par le P. Louis-François d'Argentan, Capucin" ; Rouen, MDCLXXX (1680).

 

 

 

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Saint-Joseph le Juste (صادق Tsadik צדיק)

et l'Enfant-Jésus

 

 

 

 

Guérison miraculeuse de Saint Fulbert par le

Très Saint Lait de la Vierge Marie

 

 

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Image d'après le livre "Conférences théologiques et spirituelles sur les grandeurs de la Très-Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu", page 521, "par le P. Louïs François d'Argentan, Capucin" ; Paris, MDCLXXXVII (1687).

 

 

 

 

Reliques du Saint-Lait de la Vierge Marie

 

 

 

 

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"Blessed Virgin Mary and Baby Jesus"

Sainte Vierge Marie et l'Enfant-Jésus

Mark Sanislo

 

 

 

« Saint Fulbert, évêque de Chartres, n’eût pas été aussi digne des hommages de ses enfants, si à l’éclat du savoir il n’eût joint celui de la sainteté. Ses écrits nous révèlent avec quelle prudence il gouverne son Eglise, avec quelle douceur il reprend les réfractaires, avec quelle charité il console les affligés et sustente les pauvres. Ses éminentes vertus lui obtinrent du Ciel le don des miracles. N’était-il pas à la source même, au pied du temple de Marie, d’où elle répandait l’onde bienfaisante de la grâce sur tous les maux de son peuple ? Sa dévotion était si grande pour cette Dame de Chartres, qu’il a célébrée si souvent dans ses chants poétiques, qu’elle devait leur faire partager son pouvoir divin sur toutes les souffrances physiques et morales. Mais surtout il semble qu’après la reconstruction de son sanctuaire elle devait commencer, en faveur de ce pontife de prédilection, cette longue série de prodiges dont le Ciel mieux que la terre a enrichi ses divines annales.

Dieu permit qu’une maladie cruelle vînt éprouver la vertu de Fulbert, ou plutôt il envoya la souffrance à celui qu’il aimait, afin d’opérer en sa faveur une guérison éclatante. Un mal intérieur consumait de jour en jour le saint évêque ; l’art devenait impuissant contre les ravages de la maladie, et déjà les craintes de le perdre avaient jeté l’affliction et le deuil sur toute la cité. Mais cet apôtre de Marie ne devait pas encore mourir ; cette bouche éloquente devait encore exalter la Reine des vierges et chanter sa naissance.

Une nuit la douleur devient plus aiguë, la fièvre plus ardente ; des symptômes de mort se produisent… C’est l’heure de l’épreuve ; celle de la guérison va suivre. On prie pour le pontife vénéré, dans tous les asiles où veille la pénitence… Tout-à-coup, raconte l’historien de sa vie, une Dame lui apparaît, éclatante de beauté, parée comme une reine, douce comme une mère : c’était Marie. Elle s’approche de la couche douloureuse, et de sa main bénie elle lui donne un remède mystérieux ; il humecte le palais desséché du malade, rafraîchit sa langue ulcérée par la fièvre, circule dans ses veines comme un baume réparateur, et opère une guérison instantanée. La Dame s’évanouit et remonte au ciel.

Fulbert, rendu à son troupeau par un prodige si frappant de la bonté de Marie, voulut lui témoigner une éternelle reconnaissance. Il institua, ou du moins il fit célébrer avec plus de pompe qu’autrefois, la fête de la Nativité de la Sainte-Vierge, et voulut que tous les ans le 8 septembre fût une des plus grandes solennités de son Eglise. »

 

Source : « Le pouvoir de Marie en exemples ou nouveaux témoignages de la puissance et de l’amour de la Très-Sainte-Vierge », "par le R. P. (Jean-Joseph) Huguet", 1860, pages 73 à 75.

 

 

 

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Ex-voto anonyme à la Vierge Noire d'Einsiedeln (1781)

 

 

 

 

 

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 07:26

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Make my life a Prayer

 

Today Lord, let my life be a Prayer.

Let me be so close to You

That You become a part of

My every conversation.

Let me be open to Your Presence,

So that I sense Your Power at work

In the world You created.

Let me be so filled with Your Love,

As it flows out to others.

Today Lord, today…

Make my life a Prayer.

 

 

 

 

 

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Fais de ma vie une Prière

 

Aujourd’hui, Seigneur, que ma vie soit une Prière.

Laisse-moi être si proche de Toi

Que Tu deviennes une partie de

Chacune de mes conversations.

Laisse-moi être ouvert à Ta Présence,

Afin que je sente Ta Puissance à l’œuvre

Dans le monde que Tu as créé.

Laisse-moi être si rempli de Ton Amour

Qu’Il se déverse sur les autres.

Aujourd’hui, Seigneur, aujourd’hui…

Fais de ma vie une Prière.

 

Prière traduite de l’anglais

 

 

 

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En ce 1er janvier, jour béni de la fête de Marie, Mère de Dieu, qui a disparu des calendriers ; en ce jour béni où mon fils unique Baptiste va souffler ses 7 bougies à midi pile !... Je voudrais vous parler d’un enfant de Dieu doublement touché par la Grâce de la conversion et celle d’une voix angélique. Keith Gordon Green, au nom prédestiné (green signifie vert, comme l’Espérance) est un auteur-compositeur américain d’origine juive, pianiste et chanteur de gospel contemporain. Il a appris à jouer du ukulélé à l’âge de 3 ans, de la guitare à 5 ans, du piano à 7 ans. En février 1965, à 12 ans, il avait déjà composé 4 chansons originales.

En pleine période hippie, il succombera aux pièges de la drogue, de l’amour libre, de la spiritualité ésotérique ou orientale, du scepticisme, juqu’à ce que la Grâce de Dieu le touche et qu’il se convertisse à Jésus et chante la parole de Dieu. À 19 ans, il rencontre une musicienne, Melody, qu’il épouse en 1973. Elle aussi, d’origine juive, va se convertir au christianisme.

Né le 21 octobre 1953 à Brooklyn (Sheepshead Bay, New York, USA), Keith Green est mort le 28 juillet 1982, à même pas 29 ans, à Garden Valley (Texas, USA), dans un accident d’avion (Cessna 414), où 2 de ses enfants trouveront également la mort.

Trois anges sont montés au Ciel, directement dans le Chœur des Anges. Keith Green, l’étoile filante, a planté avec sa femme une graine d’amour en fondant Last Days Ministries (« Les Pasteurs des derniers jours »), « un organisme qui vient en aide aux toxicomanes, aux prostituées et aux sans-abris » (Wikipédia).

 

Patrick, l’auteur de ce blog

 

 

 

 

King James Version: Psalms - Chapter 23

 

"1 The LORD is my shepherd; I shall not want.

2 He maketh me to lie down in green pastures: he leadeth me beside the still waters.

3 He restoreth my soul: he leadeth me in the paths of righteousness for his name's sake.

4 Yea, though I walk through the valley of the shadow of death, I will fear no evil: for thou art with me; thy rod and thy staff they comfort me.

5 Thou preparest a table before me in the presence of mine enemies: thou anointest my head with oil; my cup runneth over.

6 Surely goodness and mercy shall follow me all the days of my life: and I will dwell in the house of the LORD for ever."

 

 

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Psaume 23 (Louis Segond)

 

1 Cantique de David. L'Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.

2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.

3 Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom.

4 Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent.

5 Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; Tu oins d'huile ma tête, et ma coupe déborde.

6 Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l'Éternel jusqu'à la fin de mes jours.

 

 

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Keith Green - Make my life a prayer to You

No compromise

 

Make my life a prayer to You,

I wanna do what You want me to,

No empty words and no white lies,

No token prayers, no compromise.

 

I wanna shine the light You gave

Thru Your Son You sent to save us,

From ourselves and our despair,

It comforts me to know You're really there.

 

Chorus:

Well, I wanna thank You now

For being patient with me,

Oh it's so hard to see

When my eyes are on me,

I guess I'll have to trust

And just believe what You say,

Oh you're coming again,

Coming to take me away.

 

I wanna die and let You give

Your life to me so I might live,

And share the hope You gave to me,

The love that set me free.

 

I wanna tell the world out there

You're not some fable or fairy tale,

That I've made up inside my head,

You're God the Son, You've risen from the dead.


Chorus


I wanna die and let You give

Your life to me so I might live,

And share the hope You gave to me,

I wanna share the love that set me free.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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