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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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Recueil Poèmes chrétiens de Patrick ROBLES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 15:21

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Songe de Jacob

Marc Chagall

Марк Захаравiч Шагал

1887-1985

 

 

 

« 73. Je dis que nous devons être à Jésus-Christ et le servir, non seulement comme des serviteurs mercenaires, mais comme des esclaves amoureux, qui par un effet d'un grand amour, se donnent et se livrent à le servir en qualité d'esclaves, pour l'honneur seul de lui appartenir. Avant le baptême, nous étions esclaves du diable ; le baptême nous a rendus esclaves de Jésus-Christ : ou il faut que les chrétiens soient esclaves du diable, ou esclaves de Jésus-Christ. »

 

Saint Louis-Marie Grignion de Monfort, « Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge », 73.

 


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Rénovation des promesses du Baptême

 

Mon Dieu, prosterné devant vous, je viens aujourd'hui renouveler les promesses qu'il y a quelques années vous ont faites pour moi mon parrain et ma marraine. Je m'engage à continuer à exécuter tout ce qui a été promis en mon nom par ceux qui ont répondu pour moi.

Je renonce à Satan, qui est l'ennemi de Dieu et de l'Église Catholique.

Je renonce à toutes ses oeuvres qui sont les actions du péché.

Je renonce à toutes les vanités du démon, à tous les attraits du monde et à tous les plaisirs dangereux et vicieux.

Je crois en Dieu le Père Tout-Puissant, Créateur du Ciel de la Terre.

Je crois en Jésus-Christ, Son Fils unique, notre Seigneur, qui est né et qui a souffert.

Je crois au Saint-Esprit, à la Sainte Église Catholique, à la Communion des Saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair et à la Vie éternelle.

Je m'attache à Jésus-Christ pour le suivre saintement, en m'appliquant avec plus de soin à étudier les Évangiles.

Père Éternel, qui m'avez adopté en Jésus-Christ comme un de Vos enfants, et appelé à Votre héritage, ressuscitez en moi la Grâce de l'adoption divine, afin que je ne vive que pour Votre Gloire, que je ne travaille que pour l'autre vie, et que la Foi et l'amour des biens invisibles se renouvellent en moi de jour en jour.

Jésus, Fils unique du Père, qui m'avez reçu dans Votre Corps Mystique, lavé dans Votre Sang et sanctifié par Vos mystères, faites que je ne m'écarte jamais du droit chemin, et délivrez-moi de tout mal, pour que je puisse pratiquer la Charité, l'Humilité et toutes autres vertus qui me rendront digne de Vous. Ainsi soit-il.

 

Credo, Pater Noster et Ave Maria.


 

YHWH--Eglise-episcopalienne-Grace--Iowa-USA---parousie.ove.jpg

Vitrail avec le tétragramme "YHWH"

prononcé Yahvé [iave], parfois Yohva [io:va]

Église épiscopalienne Grace (Iowa - USA)

Grace Methodist Episcopal Church (Waterloo, Iowa)

 

 

 

 

Rénovation des voeux du Baptême

    

Très Sainte Trinité,

Père, Fils et Saint-Esprit,

Un seul Dieu en trois personnes,

Je Vous renouvelle aujourd'hui

Les promesses de mon Baptême.

Je renonce à Satan,

À ses oeuvres et à ses pompes,

Et je me consacre entièrement à Vous,

Pour Vous servir tous les jours de ma vie,

Par la Foi, l'Espérance et la Charité,

Et par une parfaite obéissance

À tous Vos Commandements

Et à ceux de la Sainte Église, notre Mère.

Ainsi soit-il.

 

 

YHWH-vocalise--nikkudot---Wilhelm-Gesenius--parousie.over-.png

 

 

Liturgie de la Rénovation de la

Profession de Foi baptismale 

 

"Frères bien-aimés, nous aussi, par le Mystère Pascal, nous avons été mis au tombeau avec le Christ dans le Baptême afin qu'avec Lui, nous vivions d'une Vie Nouvelle.  

Renouvelons donc la renonciation à Satan que l'on fait lors du Baptême.

Renouvelons notre Profession de Foi au Dieu Vivant et Vrai et à Son Fils Jésus-Christ, dans la Sainte Église Catholique. Ainsi donc :

 

- Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejetez-vous le péché ? 

R/ OUI, NOUS LE REJETONS !

 

- Pour échapper au pouvoir du péché, rejetez-vous ce qui conduit au

mal ? 

R/ OUI, NOUS LE REJETONS !

 

- Pour suivre Jésus-Christ, rejetez-vous Satan qui est l'auteur du péché ? 

R/ OUI, NOUS LE REJETONS !

 

- Croyez-vous en Dieu le Père Tout-Puissant, Créateur du Ciel et de la Terre ? 

R/ OUI, NOUS CROYONS !

 

- Croyez-vous en Jésus-Christ, Son Fils Unique, notre Seigneur, qui est né de la Vierge Marie, a souffert la Passion, a été enseveli, est ressuscité d'entre les morts, et qui est assis à la droite du Père ? 

R/ OUI, NOUS CROYONS !

 

- Croyez-vous en l'Esprit Saint, à la Sainte Église Catholique, à la Communion des Saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, et à la Vie Éternelle ? 

R/ OUI, NOUS CROYONS !

 

Que Dieu Tout-Puissant, Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a fait renaître par l'eau et l'Esprit-Saint, et qui nous a accordé le pardon de tout péché, nous garde encore, par Sa Grâce, dans le Christ Jésus notre Seigneur pour la Vie Éternelle" 

R/ AMEN !

 

 Tetragramme-YHWH--phenicien--arameen--hebreu-carre--pa.png

Yahvé en

phénicien,

araméen ancien

et en hébreu carré

 

 

  

Symbolum Apostolorum

Credo Apostolorum

 Symbole des Apôtres (Credo)

 

Credo in Deum Patrem omnipotentem,

Creatorem caeli et terrae.

Et in Iesum Christum,

Filium eius unicum, Dominum nostrum,

qui conceptus est de Spiritu Sancto,

natus ex Maria Virgine,

passus sub Pontio Pilato,

crucifixus, mortuus, et sepultus,

descendit ad inferos, tertia die resurrexit a mortuis,

ascendit ad caelos,

sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis,

inde venturus est iudicare vivos et mortuos.

Credo in Spiritum Sanctum,

sanctam Ecclesiam catholicam,

sanctorum communionem,

remissionem peccatorum,

carnis resurrectionem et vitam aeternam.

Amen.

 

 

YHWH--Tetragrammaton-related-Masoretic-vowel-points--parous.png

 

 

Symbolum Nicaenum

Symbolum Niceno-Constantinopolitanum

Symbole de Nicée-Constantinople

 

Credo in unum Deum. Patrem omnipoténtem, factórem cœli et terræ, visibílium ómnium et invisibílium. Et in unum Dóminum Iesum Christum, Fílium Dei unigénitum. Et ex Patre natum ante ómnia sǽcula. Deum de Deo, lumen de lúmine, Deum verum de Deo vero. Génitum, non factum, consubstantiálem Patri: per quem ómnia facta sunt. Qui propter nos hómines et propter nostram salútem descéndit de cœlis. (Hic genuflecitur) Et incarnátus est de Spíritu Sancto ex María Vírgine: Et homo factus est. Crucifíxus étiam pro nobis: sub Póntio Piláto passus, et sepúltus est. Et resurréxit tértia die, secúndum Scriptúras. Et ascéndit in cœlum: sedet ad déxteram Patris. Et íterum ventúrus est cum glória iudicáre vivos et mórtuos: cuius regni non erit finis. Et in Spíritum Sanctum, Dóminum et vivificántem: qui ex Patre Filióque procédit. Qui cum Patre et Fílio simul adorátur et conglorificátur: qui locútus est per Prophétas. Et unam sanctam cathólicam et apostolicam Ecclésiam. Confíteor unum baptísma in remissiónem peccatórum. Et expécto resurrectiónem mortuórum. † Et vitam ventúri sǽculi. Amen.

 

 

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Trinité Chrétienne

Jerónimo Cósida 

 

 

 

Symbole d'Athanase

 

« Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique : s'il ne la garde pas entière et pure, il périra sans aucun doute pour l'éternité. 

Voici la foi catholique : nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit ; mais une est la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire, coéternelle la majesté. 

Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit ; infini est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit ; éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit ; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel ; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu ; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur ; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur ; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs. 

Le Père n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré ; le Fils n'est issu que du Père, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré ; le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n'est ni fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Il n'y a donc qu'un Père, non pas trois Pères ; un Fils, non pas trois Fils ; un Saint-Esprit, non pas trois Saint-Esprit. Et dans cette Trinité il n'est rien qui soit avant ou après, rien qui soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité. Qui donc veut être sauvé, qu'il croie cela de la Trinité. 

Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. C'est donc la foi droite que de croire et de confesser que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme. Il est Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles, et il est homme, de la substance de sa mère, né dans le temps ; Dieu parfait, homme parfait composé d'une âme raisonnable et de chair humaine, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité. Bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un Christ ; un, non parce que la divinité a été transformée en la chair, mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu ; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de la personne. Car, de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme, de même Dieu et l'homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. A sa venue, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de leurs propres actes : ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, ceux qui ont mal agi, au feu éternel. 

Telle est la foi catholique : si quelqu'un n'y croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé. »

 

 

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Symbolum Quicumque

Symbolum Sancti Athanasii

 

"Quicumque vult salvus esse, ante omnia opus est, ut teneat catholicam fidem:  

Quam nisi quisque integram inviolatamque servaverit, absque dubio in aeternam peribit.

Fides autem catholica haec est: ut unum Deum in Trinitate, et Trinitatem in unitate veneremur.

Neque confundentes personas, neque substantiam seperantes.

Alia est enim persona Patris alia Filii, alia Spiritus Sancti:

Sed Patris, et Fili, et Spiritus Sancti una est divinitas, aequalis gloria, coeterna maiestas.

Qualis Pater, talis Filius, talis Spiritus Sanctus.

Increatus Pater, increatus Filius, increatus Spiritus Sanctus.

Immensus Pater, immensus Filius, immensus Spiritus Sanctus.

Aeternus Pater, aeternus Filius, aeternus Spiritus Sanctus.

Et tamen non tres aeterni, sed unus aeternus.

Sicut non tres increati, nec tres immensi, sed unus increatus, et unus immensus.

Similiter omnipotens Pater, omnipotens Filius, omnipotens Spiritus Sanctus.

Et tamen non tres omnipotentes, sed unus omnipotens.

Ita Deus Pater, Deus Filius, Deus Spiritus Sanctus.

Et tamen non tres dii, sed unus est Deus.

Ita Dominus Pater, Dominus Filius, Dominus Spiritus Sanctus.

Et tamen non tres Domini, sed unus est Dominus.

Quia, sicut singillatim unamquamque personam Deum ac Dominum confiteri christiana veritate compelimur: ita tres Deos aut Dominos dicere catholica religione prohibemur.

Pater a nullo est factus: nec creatus, nec genitus.

Filius a Patre solo est: non factus, nec creatus, sed genitus.

Spiritus Sanctus a Patre et Filio: non factus, nec creatus, nec genitus, sed procedens.

Unus ergo Pater, non tres Patres: unus Filius, non tres Filii: unus Spiritus Sanctus, non tres Spiritus Sancti.

Et in hac Trinitate nihil prius aut posterius, nihil maius aut minus: sed totae tres personae coaeternae sibi sunt et coaequales.

Ita ut per omnia, sicut iam supra dictum est, et unitas in Trinitate, et Trinitas in unitate veneranda sit.

Qui vult ergo salvus esse, ita de Trinitate sentiat.

Sed necessarium est ad aeternam salutem, ut incarnationem quoque Domini nostri Iesu Christi fideliter credat.

Est ergo fides recta ut credamus et confiteamur, quia Dominus noster Iesus Christus, Dei Filius, Deus et homo est.

Deus est ex substantia Patris ante saecula genitus: et homo est ex substantia matris in saeculo natus.

Perfectus Deus, perfectus homo: ex anima rationali et humana carne subsistens.

Aequalis Patri secundum divinitatem: minor Patre secundum humanitatem.

Qui licet Deus sit et homo, non duo tamen, sed unus est Christus.

Unus autem non conversione divinitatis in carnem, sed assumptione humanitatis in Deum.

Unus omnino, non confusione substantiae, sed unitate personae.

Nam sicut anima rationalis et caro unus est homo: ita Deus et homo unus est Christus.

Qui passus est pro salute nostra: descendit ad inferos: tertia die resurrexit a mortuis.

Ascendit ad caelos, sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis: inde venturus est iudicare vivos et mortuos.

Ad cuius adventum omnes homines resurgere habent cum corporibus suis: et reddituri sunt de factis propriis rationem.

Et qui bona egerunt, ibunt in vitam aeternam: qui vero mala, in ignem aeternum.

Haec est fides catholica, quam nisi quisque fideliter firmiterque crediderit, salvus esse non poterit. Amen."

 

 

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 12:35

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Naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ

d'après les visions de la Bienheureuse

Anna Katharina Emmerick

 

 

 

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"LII - La sainte Famille entre dans la Grotte de la Crèche.

 

(Le vendredi, 23 novembre.) Il était déjà tard quand ils arrivèrent devant l'entrée de la grotte. La jeune ânesse, qui, depuis qu'ils étaient entrés dans la maison paternelle de Joseph, avait couru de côté et d'autre autour de la ville, vint alors à leur rencontre et se mit à sauter joyeusement auprès d'eux. Alors la sainte Vierge dit à Joseph : " voyez, c'est certainement la volonté de Dieu que nous entrions ici ". Joseph mit l'âne sous l'espèce de toit qui était en avant de l'entrée de la grotte ; il prépara un siège pour la sainte Vierge, et elle s'y assit pendant qu'il se procurait de la lumière et entrait dans la grotte. L'entrée était un peu obstruée par des bottes de paille et des nattes posées contre les parois. Il y avait aussi dans la grotte même divers objets qui l'encombraient, Joseph la débarrassa de manière à préparer à la sainte Vierge une place commode du côté oriental de la grotte. Il attacha une lampe allumée à la paroi, et fit entrer Marie, qui se plaça sur le lit de repos qu'il lui avait préparé avec des couvertures et quelques paquets. Il s'excusa humblement de n'avoir pu lui procurer qu'un si mauvais gîte ; mais Marie, intérieurement, était contente et joyeuse.

 

Quand elle se fut installée, Joseph sortit avec une outre de cuir qu'il portait avec lui, et alla derrière la colline, dans la prairie où coulait un petit ruisseau ; il remplit l'outre d'eau et la rapporta dans la grotte. Il alla ensuite dans la ville, où il se procura de petits plats et du charbon. Le sabbat était proche, et, à cause des nombreux étrangers auxquels manquaient les choses les plus indispensables, on avait dressé au coin des rues des tables sur lesquelles étaient les aliments dont ils pouvaient avoir besoin. Je crois qu'il y avait là des gens qui n'étaient pas Juifs.

 

Joseph revint, portant des charbons allumés dans une espèce de botte grillée, il les plaça à l'entrée de la grotte, et alluma du feu avec un petit fagot de morceaux de bois sec ; il apprêta ensuite un repas, qui se composait de petits pains et de quelques fruits cuits. Quand ils eurent mangé et prié, Joseph prépara une couche pour la sainte Vierge. Il étendit sur une litière de jonc une couverture semblable à celles que j'avais vues dans la maison de sainte Anne, et plaça une autre couverture roulée pour appuyer la tête. Après avoir fait entrer l'âne et l'avoir attaché dans un endroit où il ne pouvait pas gêner, il boucha les ouvertures de la voûte par où l'air venait, et disposa la place où lui-même devait reposer dans l'entrée de la grotte.

 

Quand le sabbat commença, il se tint avec la sainte Vierge sous la lampe, et récita avec elle les prières du sabbat ; il quitta ensuite la grotte et s'en alla à la ville. Marie s'enveloppa pour se livrer au repos. Pendant l'absence de Joseph, je vis la sainte Vierge prier à genoux. Elle s'agenouilla sur sa couche ; puis elle s'étendit sur la couverture, couchée sur le côté. Sa tête reposait sur son bras, qui était posé sur l'oreiller. Joseph revint tard. Il pria encore, et se plaça humblement sur sa couche à l'entrée de la grotte.

 

(Le samedi, 24 novembre.) Ce jour-là, la soeur était très malade et ne put dire que peu de choses ; elle communiqua pourtant ce qui suit :

 

La sainte Vierge passa le sabbat dans la grotte de la Crèche, priant et méditant avec une grande ferveur. Joseph sortit plusieurs fois ; il alla probablement à la synagogue de Bethléhem. Je les vis manger des aliments préparés les jours précédents et prier ensemble. Dans l'après-midi, temps où les Juifs font ordinairement leur promenade le jour du sabbat, Joseph conduisit la sainte Vierge à la grotte du tombeau de Maraha, nourrice d'Abraham. Elle resta quelque temps dans cette grotte, qui était plus spacieuse que celle de la Crèche, et où Joseph lui arrangea un siège ; elle se tint aussi sous l'arbre qui était auprès, toujours priant et méditant jusqu'après la clôture du sabbat. Joseph alors la ramena. Marie avait dit à son époux que la naissance de l'enfant aurait lieu ce jour même, à minuit ; car c'était à cette heure que se terminaient les neuf mois écoulés depuis que l'ange du Seigneur l'avait saluée. Elle l'avait prié de faire en sorte qu'ils pussent honorer de leur mieux, à son entrée dans le monde, l'enfant promis par Dieu et conçu surnaturellement. Elle lui demanda aussi de prier avec elle pour les gens au coeur dur qui n'avaient pas voulu lui donner l'hospitalité. Joseph offrit à la sainte Vierge de faire venir pour l'assister deux pieuses femmes de Bethléhem qu'il connaissait. Elle ne le voulut pas, et lui dit qu'elle n'avait besoin du secours de personne.

 

Joseph alla à Bethléhem avant la fin du sabbat, et aussitôt que le soleil fut couché, il acheta quelques objets nécessaires, une écuelle, une petite table basse, des fruits et des raisins secs, qu'il rapporta à la grotte de la Crèche ; il alla de là à la grotte de Maraha, et ramena la sainte Vierge à celle de la Crèche, où elle s'assit sur la couverture. Joseph prépara encore des aliments. Ils mangèrent et prièrent ensemble. Il établit alors une séparation entre la place qu'il avait choisie pour y dormir et le reste de la grotte, à l'aide de quelques perches auxquelles il suspendit des nattes qu'il avait trouvées là ; il donna à manger à l'âne qui était à gauche de l'entrée, attaché à la paroi de la grotte ; il remplit ensuite la mangeoire de la Crèche de roseaux et d'herbe ou de mousse, et il étendit par-dessus une couverture.

 

Comme alors la sainte Vierge lui dit que son terme approchait et l'engagea à se mettre en prières dans sa chambre, il suspendit à la voûte plusieurs lampes allumées, et sortit de la grotte parce qu'il avait entendu du bruit devant l'entrée. Il trouva là la jeune ânesse qui, jusqu'alors, avait erré en liberté dans la vallée des bergers ; elle paraissait toute joyeuse, et jouait et bondissait autour de lui Il l'attacha sous l'auvent qui était devant la grotte et lui donna du fourrage.

 

Quand il revint dans la grotte, et qu'avant d'entrer dans son réduit, il jeta les yeux sur la sainte Vierge, il la vit qui priait à genoux sur sa couche ; elle lui tournait le des et regardait du côté de l'orient. Elle lui parut comme entourée de flammes, et toute la grotte semblait éclairée d'une lumière surnaturelle. Il regarda comme Moïse lorsqu'il vit le buisson ardent ; puis, saisi d'un saint effroi, il entra dans sa cellule et s'y prosterna la face contre terre.

 

 

 

Mother-of-Divine-Providence--Immaculate-Conception--Washing.jpg

 

 

 

LIII - Naissance du Christ.

 

Je vis la lumière qui environnait la sainte Vierge devenir de plus en plus éclatante ; la lueur de la lampe allumée par Joseph n'était plus visible. Marie, sa large robe sans ceinture étalée autour d'elle, était à genoux sur sa couche, le visage tourné vers l'orient.

 

Quand vint l'heure de minuit, elle fut ravie en extase. Je la vis élevée de terre à une certaine hauteur. Elle avait les mains croisées sur la poitrine. La splendeur allait croissant autour d'elle ; tout semblait ressentir une émotion joyeuse, même les êtres inanimés. Le roc qui formait le sol et les parvis de la grotte étaient comme vivants dans la lumière. Mais bientôt je ne vis plus la voûte ; une voie lumineuse, dont l'éclat augmentait sans cesse, allait de Marie jusqu'au plus haut des cieux. Il y avait là un mouvement merveilleux de gloires célestes, qui, s'approchant de plus en plus, se montrèrent distinctement sous la forme de choeurs angéliques. La sainte Vierge, élevée de terre dans son extase, priait et abaissait ses regards sur son Dieu dont elle était devenue la mère, et qui, faible enfant nouveau-né, était couché sur la terre devant elle.

 

Je vis notre Sauveur comme un petit enfant lumineux, dont l'éclat éclipsait toute la splendeur environnante, couché sur le tapis devant les genoux de la sainte Vierge. Il me semblait qu'il était tout petit et grandissait sous mes yeux ; mais tout cela n'était que le rayonnement d'une lumière tellement éblouissante que je ne puis dire comment j'ai pu la voir.

 

La sainte Vierge resta encore quelque temps dans son extase. Puis, je la vis mettre un linge sur l'enfant, mais elle ne le toucha pas et ne le prit pas encore dans ses bras. Après un certain intervalle, je vis l'Enfant-Jésus se mouvoir et je l'entendis pleurer ; ce fut alors que Marie sembla reprendre l'usage de ses sens. Elle prit l'enfant, l'enveloppa dans le linge dont elle l'avait recouvert et le tint dans ses bras contre sa poitrine. Elle s'assit ensuite, s'enveloppa tout entière avec l'enfant dans son voile, et je crois qu'elle l'allaita. Je vis alors autour d'elle des anges, sous forme humaine, se prosterner devant le nouveau-né et l'adorer.

 

Il s'était bien écoulé une heure depuis la naissance de l'enfant, lorsque Marie appela saint Joseph, qui priait encore la face contre terre. S'étant approché, il se prosterna plein de joie, d'humilité et de ferveur. Ce ne fut que lorsque Marie l'eut engagé à presser contre son coeur le don sacré du Très-Haut, qu'il se leva, reçut l'Enfant-Jésus dans ses bras et remercia Dieu avec des larmes de joie.

 

Alors la sainte Vierge emmaillota l'Enfant-Jésus. Marie n'avait que quatre langes avec elle. Je vis ensuite Marie et Joseph s'asseoir par terre l'un près de l'autre. Ils ne disaient rien et semblaient tous deux absorbés dans la contemplation. Devant Marie, emmailloté ainsi qu'un enfant ordinaire, était couché Jésus nouveau né, beau et brillant comme un éclair. "Ah ! me disais-je, ce lieu contient le salut du monde entier, et personne ne s'en doute."

 

Ils placèrent ensuite l'enfant dans la Crèche. Ils l'avaient remplie de roseaux et de jolies plantes sur lesquels était étendue une couverture ; elle était au-dessus de l'auge creusée dans le roc, à droite de l'entrée de la grotte, qui s'élargissait là dans la direction du midi. Quand ils eurent mis l'enfant dans la Crèche, tous deux se tinrent à côté de lui versant des larmes de joie et chantant des cantiques de louange. Joseph arrangea alors le lit de repos et le siège de la sainte Vierge à côté de la Crèche. Je la vis avant et après la naissance de Jésus habillée d'un vêtement blanc qui l'enveloppait tout entière. Je la vis là pendant les premiers jours, assise, agenouillée, debout ou même couchée sur le côté et dormant, mais jamais malade ni fatiguée.

 

 

 

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LIV - Gloria in excelsis. La naissance du Christ annoncée aux bergers.

 

Je vis en beaucoup de lieux, jusque dans les pays les plus éloignés, une joie inaccoutumée et un mouvement extraordinaire pendant cette nuit. Je vis les coeurs de beaucoup d'hommes de bien animés d'un désir joyeux, et ceux des méchants pleins d'angoisse et de trouble. Je vis beaucoup d'animaux faire éclater leur allégresse par leurs mouvements, des fleurs relever la tête, des plantes et des arbres reprendre comme une nouvelle vie, et répandre au loin des parfums. Je vis aussi des sources jaillir de terre. Ainsi, au moment où le Sauveur naquit, une source abondante jaillit dans la grotte qui était dans la colline au nord de la grotte de la Crèche. Joseph la vit le lendemain et lui prépara un écoulement. Au-dessus de Bethléhem, le ciel était d'un rouge sombre, tandis que sur la grotte de la Crèche, sur la vallée voisine de la grotte de Maraha et sur la vallée des bergers, on voyait une vapeur brillante.

 

Dans la vallée des bergers, à une lieue et demie environ de la grotte de la Crèche, s'élevait une colline où commençaient des vignes, qui s'étendaient de là jusqu'à Gaza. Contre cette colline étaient les cabanes de trois bergers, qui étaient les chefs des familles de pasteurs demeurant alentour. À une distance double de la grotte de la Crèche se trouvait ce qu'on appelait la tour des bergers. C'était un grand échafaudage pyramidal en charpente, ayant pour base des quartiers de rocher, placé au milieu d'arbres verdoyants, et s'élevant sur une colline isolée au milieu de la plaine. Il était entouré d'escaliers, de galeries avec des espèces de tourelles couvertes, et tout était comme tapissé de nattes. Il avait quelque ressemblance avec ces tours de bois au haut desquelles on observait les astres dans le pays des trois rois mages, et cela faisait de loin l'effet d'un grand vaisseau avec beaucoup de mâts et de voiles. De cette tour, on avait une vue étendue sur tout le pays d'alentour. On voyait Jérusalem et même la montagne de la Tentation dans le désert de Jéricho. Les bergers avaient là des veilleurs pour surveiller la marche des troupeaux et les avertir, en sonnant du cor, dans le cas d'une invasion de voleurs ou de gens de guerre qu'on pouvait voir de là à une grande distance.

 

Les familles des bergers habitaient alentour dans un rayon de plus de deux lieues ; elles occupaient des métairies isolées, entourées de jardins et de champs ; près de la tour était le lieu où ils se rassemblaient ; c'était là que se tenaient les gardiens chargés de veiller sur le mobilier commun. Le long de la colline où la tour s'élevait étaient des cabanes, et à part de celles-ci un grand hangar à plusieurs compartiments, où les femmes des gardiens demeuraient et préparaient les aliments. Je vis cette nuit les troupeaux près de la tour ; une partie était en plein air ; une autre partie était sous un hangar, près de la colline des trois bergers.

 

Quand Jésus naquit, je vis les trois bergers, frappés de l'aspect inaccoutumé de cette nuit merveilleuse, se tenir devant leurs cabanes ; ils regardaient autour d'eux et considéraient avec étonnement une lumière extraordinaire au-dessus de la grotte de la Crèche. Je vis aussi s'agiter des bergers qui étaient près de la tour ; je les vis monter sur l'échafaudage et regarder du côté de la grotte de la Crèche. Comme les trois bergers avaient les yeux tournés vers le ciel, je vis une nuée lumineuse s'abaisser vers eux. Pendant qu'elle s'approchait, j'y remarquai un mouvement, j'y vis se dessiner des formes et des figures, et j'entendis des chants harmonieux, d'une expression joyeuse, et qui devenaient de plus en plus distincts. Les bergers furent d'abord effrayés, mais un ange parut devant eux, et leur dit : "Ne craignez rien ; car je viens vous annoncer une grande joie pour tout le peuple d'Israël. C'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant enveloppé de langes et couché dans une Crèche." Pendant que l'ange annonçait ceci, la splendeur devint de plus en plus grande autour de lui, et je vis cinq ou sept grandes figures d'anges, belles et lumineuses. Ils tenaient dans leurs mains comme une longue banderole où était écrit quelque chose en lettres hautes comme la main, et je les entendis louer Dieu et chanter : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté".

 

Les bergers de la tour eurent la même apparition, mais un peu plus tard. Les anges apparurent aussi à un troisième groupe de bergers, près d'une fontaine située à trois lieues de Bethléhem, à l'est de la tour des bergers.

 

La mention d'une banderole dans les mains des anges pourrait faire supposer que la soeur s'est souvenue d'avoir vu pareille chose dans quelque tableau, et que ce souvenir s'est confondu avec son intuition intérieure. Mais on pourrait se demander qui a peint le premier de pieuses banderoles dans les mains des anges ; qui, en général, a eu la première idée de placer des banderoles où des paroles sont écrites dans la bouche ou dans les mains des personnages qui sont représentés parlants ? Nous ne voyons pas là une invention des peintres, mais une tradition qui leur est venue de l'antiquité, et cela par des tableaux où des hommes contemplatits avaient représenté ce qui leur était apparu à eux-mêmes dans leurs visions. Il est donc possible que les bergers avaient vu une semblable banderole dans les mains des anges.

 

Je ne vis pas les bergers aller immédiatement à la grotte de la Crèche, dont ils étaient éloignés, les uns d'une lieue et demie, les autres du double ; mais je les vis se consulter pour savoir ce qu'ils porteraient au nouveau-né, et préparer leurs présents avec toute la promptitude possible. Ils n'arrivèrent à la Crèche qu'à l'aurore.

 

 

 

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LV - La naissance du Christ annoncée en divers lieux.

 

Au moment de la naissance de Jésus, mon âme fit d'innombrables voyages dans toutes les directions pour voir divers événements miraculeux qui annonçaient la naissance de notre Sauveur ; mais, comme j'étais malade et fatiguée, il me sembla souvent que les tableaux venaient à moi. J'ai vu un grand nombre de choses arrivées à cette occasion ; mais les souffrances et les dérangements m'en ont fait oublier la plupart : je ne me souviens guère que de ce qui suit.

 

Je vis cette nuit, dans le temple, Noémi, la maîtresse de la sainte Vierge, ainsi que la prophétesse Anne et le vieux Siméon, à Nazareth sainte Anne, à Juttah sainte Élisabeth, avoir des visions et des révélations sur la naissance du Sauveur. Je vis le petit Jean-Baptiste, près de sa mère, manifester une joie extraordinaire. Tous virent et reconnurent Marie dans ces visions, mais ils ne savaient pas où le miracle avait eu lieu, Elisabeth même l'ignorait ; sainte Anne seule savait que Bethléhem était le lieu du salut.

 

Je vis cette nuit, dans le temple, un événement merveilleux. Tous les rouleaux d'écriture des saducéens furent plusieurs fois jetés hors des armoires qui les contenaient, et dispersés çà et là. On en fut très effrayé : les saducéens l'attribuèrent à la sorcellerie, et donnèrent beaucoup d'argent pour que la chose restât secrète. (Elle raconta ici quelque chose d'assez peu clair sur les fils d'Hérode qui étaient saducéens, et qu'il avait placés dans le temple, parce qu'il était en lutte avec les pharisiens, et cherchait à prendre de l'influence dans le temple.)

 

J'ai vu bien des choses se passer à Rome pendant cette nuit ; mais d'autres tableaux m'en ont fait oublier une grande partie, et il est possible que je fasse quelque confusion. Voici à peu près ce dont je me souviens. Je vis, lorsque Jésus naquit, un quartier de Rome situé au delà du fleuve, et où habitaient beaucoup de Juifs (ici, elle décrivit un peu confusément un lieu qui ressemblait à une colline entourée d'eau et qui formait une sorte de presqu'île) ; il y jaillit comme une source d'huile, et tout le monde en fut fort émerveillé.

 

Une statue magnifique de Jupiter tomba en morceaux dans un temple dont toute la voûte s'écroula. Les païens, effrayés, firent des sacrifices et demandèrent à une autre idole, celle de Vénus, à ce que je crois, ce que cela voulait dire. Le démon fut forcé de répondre par la bouche de cette statue : "Cela est arrivé parce qu'une vierge a conçu un fils sans cesser d'être vierge, et qu'elle vient de le mettre au monde". Cette idole parla aussi de la source d'huile qui avait jailli. Dans l'endroit où elle est sortie de terre, s'élève aujourd'hui une église consacrée à la Mère de Dieu'.

 

Je vis les prêtres des idoles consternés faire des enquêtes à ce sujet. Soixante-dix ans auparavant, lorsqu'on revêtit cette idole d'ornements magnifiques, couverts d'or et de pierreries, et qu'on lui offrit des sacrifices solennels, il y avait à Rome une bonne et pieuse femme : je ne sais plus bien si elle n'était pas Juive. Son nom était comme Serena ou Cyrena ; elle avait une certaine aisance ; elle eut des visions à la suite desquelles elle prophétisa ; elle dit publiquement aux païens qu'ils ne devaient pas rendre de si grands honneurs à l'idole de Jupiter, ni faire de si grands frais pour elle, parce qu'elle devait un jour se briser au milieu d'eux.

 

Sainte Marie au delà du Tibre porte aussi le nom de Sancta Maria in Fonte Olei, par suite d'une tradition conforme à cette vision de la soeur Emmerich. (Note du traducteur)

 

Les prêtres la firent venir et lui demandèrent quand cela arriverait ; et, comme elle ne pouvait pas alors fixer l'époque, on l'emprisonna et on la persécuta jusqu'à ce qu'enfin Dieu lui fit connaître que l'idole se briserait quand une vierge pure mettrait un fils au monde. Lorsqu'elle fit cette réponse, on se moqua d'elle et on la relâcha comme étant folle. Mais lorsque le temple, en s'écroulant, mit réellement l'idole en pièces, ils reconnurent qu'elle avait dit la vérité, et s'étonnèrent seulement de ce qui avait été dit pour fixer l'époque où la chose arriverait, parce que naturellement, ils ne savaient pas que la sainte Vierge eût mis le Christ au monde.

 

Je vis aussi que les magistrats de la ville de Rome prirent des informations sur cet événement et sur l'apparition de la source d'huile. L'un d'eux s'appelait Lentulus ; il fut l'aïeul de Moïse, prêtre et martyr, et de ce Lentulus qui devint plus tard l'ami de saint Pierre à Rome.

 

Je vis aussi quelque chose touchant l'empereur Auguste, mais je ne m'en souviens plus bien. Je vis l'empereur avec d'autres personnes sur une colline de Rome, à l'un des côtés de laquelle était le temple qui s'était écroulé. Des degrés conduisaient au haut de cette colline, et il s'y trouvait une porte dorée. On traitait là beaucoup d'affaires. Quand l'empereur descendit, il vit à droite, au-dessus de la colline, une apparition dans le ciel : c'était une vierge sur un arc-en-ciel, avec un enfant suspendu en l'air et qui semblait sortir d'elle. Je crois qu'il fut le seul à voir cela. Il fit consulter, sur la signification de cette apparition, un oracle qui était devenu muet, et qui pourtant parla d'un enfant nouveau-né auquel ils devaient tous céder la place. L'empereur fit alors ériger un autel à l'endroit de la colline au-dessus duquel il avait vu l'apparition ; et, après avoir offert des sacrifices, il le dédia au premier-né de Dieu. J'ai oublié une grande partie de tout cela.

 

Ce fut vraisemblablement la même apparition que virent les rois mages à l'heure de la naissance de Jésus, et qui est décrite plus loin.

 

Je vis aussi en Égypte un événement qui annonçait la naissance du Christ. Bien au delà de Matarée, d'Héliopolis et de Memphis, une grande idole, qui rendait ordinairement des oracles de toute espèce, devint muette. Alors le roi fit faire des sacrifices dans tout le pays afin que l'idole pût dire pourquoi elle se taisait. L'idole fut forcée par Dieu à répondre qu'elle se taisait et devait disparaître, parce que le Fils de la Vierge était né, et qu'un temple lui serait élevé en cet endroit. Le roi voulut là-dessus lui élever, en effet, un temple près de celui de l'idole. Je ne me souviens plus bien de tout ce qui arriva ; je sais seulement que l'idole fut retirée, et qu'on dédia là un temple à la Vierge annoncée et à son enfant ; on l'y honora à la manière païenne.

 

Je vis à l'heure de la naissance de Jésus une apparition merveilleuse qu'eurent les rois mages. Ils étaient adorateurs des astres, et avaient sur une montagne une tour en forme de pyramide, où l'un d'eux se tenait toujours avec plusieurs prêtres pour observer les étoiles. Ils écrivaient leurs observations et se les communiquaient mutuellement. Pendant cette nuit, je crois avoir vu deux des rois mages sur cette tour. Le troisième, qui demeurait à l'orient de la mer Caspienne, n'était pas avec eux. C'était une constellation déterminée qu'ils observaient toujours ; ils y voyaient de temps en temps des changements avec des apparitions dans le ciel. Cette nuit, je vis l'image dont ils eurent connaissance. Ce ne fut pas dans une étoile qu'ils la virent, mais dans une figure composée de plusieurs étoiles parmi lesquelles il semblait s'opérer un mouvement.

 

Ils virent un bel arc-en-ciel au-dessus du croissant de la lune. Sur cet arc-en-ciel était assise une vierge. Son genou gauche était légèrement relevé ; sa jambe droite était plus allongée, et le pied reposait sur le croissant. Du côté gauche de la Vierge, au dessus de l'arc-en-ciel, parut un cep de vigne, et du côté droit un bouquet d'épis de blé. Je vis devant la Vierge paraître ou monter la figure d'un calice, semblable à celui qui servit pour la sainte Cène. Je vis sortir de ce calice un enfant, et au-dessus de l'enfant un disque lumineux, pareil à un ostensoir vide, duquel partaient des rayons semblables à des épis. Cela me fit penser au saint sacrement. Du côté droit de l'enfant sortit une branche à l'extrémité de laquelle se montra, comme une fleur, une église octogonale qui avait une grande porte dorée et deux petites portes latérales. La Vierge, avec sa main droite, fit entrer le calice, l'enfant et l'hostie dans l'église, dont je vis l'intérieur, et qui alors me parut très grande. Je vis dans le fond une manifestation de la sainte Trinité ; puis l'église se transforma en une cité brillante, semblable aux représentations de la Jérusalem céleste.

 

Je vis dans ce tableau beaucoup de choses se succéder et naître, pour ainsi dire, les unes des autres pendant que je regardais dans l'intérieur de l'église dont j'ai parlé ; mais je ne me souviens plus dans quel ordre. Je ne me rappelle pas non plus de quelle manière les rois mages furent instruits que l'enfant était né en Judée. Le troisième roi, qui demeurait à une grande distance, vit l'apparition à la même heure que les autres. Les rois éprouvèrent une joie inexprimable. Ils rassemblèrent leurs trésors et leurs présents et se mirent en route. Ce ne fut qu'au bout de quelques jours qu'ils se rencontrèrent. Dès les derniers jours qui précédèrent la naissance du Christ, je les vis sur leur grand observatoire, où ils eurent différentes visions.

 

Combien a été grande la miséricorde de Dieu envers les païens ! Savez-vous d'où cette prophétie était venue aux rois mages ? Je vous en dirai seulement quelque chose, car tout ne m'est pas présent en ce moment. Cinq cents ans avant la naissance du Messie (Elie vivait environ huit cents ans avant Jésus-Christ), les ancêtres des trois rois étaient riches et puissants : ils l'étaient plus que leurs descendants, car leurs possessions étaient plus étendues et leur héritage était moins divisé. Alors aussi ils vivaient sous la tente, excepté l'ancêtre établi à l'orient de la mer Caspienne, dont je vois maintenant la ville. Elle a des substructions en pierre au haut desquelles sont dressés des pavillons, car elle est près de la mer qui déborde souvent. Il y a des montagnes très élevées : je vois deux mers, l'une à ma droite et l'autre à ma gauche.

 

Ces chefs de race étaient dès lors adorateurs des étoiles ; mais il y avait en outre dans ce pays un culte abominable. On sacrifiait des vieillards et des hommes mal conformés, on immolait aussi des enfants. Ce qu'il y avait de plus horrible, c'est que ces enfants, habillés de blanc, étaient mis dans des chaudières et qu'on les faisait bouillir tout vivants ; mais tout cela finit par être aboli. C'était à ces aveugles païens que Dieu, si longtemps d'avance, avait annoncé la naissance du Sauveur.

 

Ces princes avaient trois filles, versées dans la connaissance des astres : toutes trois reçurent en même temps l'esprit de prophétie, et connurent par une vision qu'une étoile sortirait de Jacob et qu'une vierge enfanterait le Sauveur. Elles avaient de longs manteaux, parcouraient le pays, prêchaient la réforme des moeurs, et annonçaient que les envoyés du Rédempteur viendraient un jour apporter à ces peuples le culte du vrai Dieu. Elles faisaient beaucoup d'autres prédictions, même relatives à notre époque et à des époques plus éloignées. Là-dessus, les pères de ces trois vierges élevèrent un temple à la future mère de Dieu, vers le midi de la mer, à l'endroit où leurs pays se touchaient, et ils y offrirent des sacrifices La prédiction des trois vierges parlait spécialement d'une constellation et de divers changements qu'on y verrait. Alors on commença à observer cette constellation du haut d'une colline, prés du temple de la future mère de Dieu, et d'après les observations qu'on faisait, on changeait continuellement quelque chose dans les temples, dans le culte et dans les ornements. Le pavillon du temple était tantôt bleu, tantôt rouge, tantôt jaune ou de quelque autre couleur. Ce qui me parut remarquable, c'est qu'ils transportèrent leur jour de fête hebdomadaire au samedi. C'était auparavant le vendredi : je sais encore comment ils appelaient ce jour. Ici elle balbutia quelque chose comme Tanna ou Tanneda, mais sans prononcer bien distinctement.

 

Ici il y eut dans son discours une interruption soudaine d'une nature si particulière que nous la raconterons comme propre à caractériser son état. Ce fut le 27 novembre 1821, un peu avant six heures du soir, qu'elle dit ce qui précède, étant endormie. Il ne faut pas oublier que depuis plusieurs années, elle avait les pieds paralysés ; que, loin de pouvoir marcher, elle ne pouvait qu'à grand peine se mettre sur son séant, et qu'elle était alors, comme toujours, étendue sur son lit : la porte de sa chambre était ouverte sur une pièce antérieure où son confesseur était assis, disant son bréviaire à la lueur une lampe. Elle avait dit ce qui précède avec une telle vérité d'expression, qu'il était impossible de croire que toutes ces choses ne se passassent pas devant ses yeux. Mais à peine eut-elle balbutié le mot Tanneda, que tout d'un coup la paralytique endormie sauta de son lit avec la rapidité de l'éclair, se précipita dans la pièce antérieure, et remua vivement les pieds et les mains du côté de la fenêtre comme une personne qui lutte et se détend ; puis elle dit à son confesseur : "Ah ! le coquin ! il était bien grand, mais je l'ai chassé à coups de pied". Après ces mots, elle tomba comme en défaillance et resta par terré en travers de la fenêtre, dans une posture grave et modeste. Le prêtre, quoique aussi étonné que l'écrivain de cet incident extraordinaire, ne lui dit autre chose que ceci : "Au nom de l'obéissance, soeur Emmerich, retournez à votre couche." Aussitôt, elle se releva, rentra dans sa chambre et s'étendit de nouveau sur son lit. L'écrivain lui ayant alors demandé ce que c'était que cette singulière aventure, elle raconta ce qui suit, étant bien éveillée et en pleine connaissance. Quoique fatiguée, elle parla avec l'humeur joyeuse d'une personne qui vient de remporter une victoire : "Oui, c'était bien singulier : comme j'étais si loin, si loin dans le pays des rois mages, au haut de la chaîne de montagnes qui est entre les deux mers, et comme je regardais dans leurs villes formées de tentes de même qu'on regarde de la fenêtre dans la basse cour, je me sentis tout à coup rappelée à la maison par mon ange gardien. Je me retournai, et je vis ici, à Dulmen, devant notre maisonnette, passer une pauvre vieille femme de ma connaissance, revenant d'une boutique. Elle était exaspérée, pleine de malice ; elle grondait et jurait horriblement. Je vis alors son ange gardien s'éloigner, et une grande et sombre figure de démon se mettre en travers sur son chemin pour la faire tomber afin qu'elle se rompît le cou et mourut ainsi en état de péché. Quand je vis cela, je laissai les trois rois, priai ardemment le bon Dieu de secourir la pauvre femme, et me retrouvai dans ma chambre. Je vis alors que le diable furieux se précipitait vers la fenêtre et voulait entrer dans la chambre, ayant dans ses griffes un gros paquet de lacets et de cordes entortillées ; car il voulait, pour se venger, ourdir avec tout cela des intrigues et susciter ici toute sorte de troubles. Alors je me suis précipitée et lui ai donné un coup de pied qui l'a fait tomber en arrière : je crois qu'il s'en souviendra. Je me suis mise en travers devant la fenêtre pour l'empêcher d'entrer". C'est là assurément quelque chose de très étrange : pendant qu'elle regarde du haut du Caucase et raconte des choses arrivées cinq siècles avant Jésus-Christ comme d'elles se passaient sous ses yeux, elle voit en même temps le danger que court devant sa porte une pauvre vieille de son pays et s'empresse de voler à son secours. Il était effrayant de la voir se précipiter comme un squelette animé et se mettre en défense avec tant de vivacité, elle qui depuis le 8 septembre pouvait à peine faire deux pas sur des béquilles sans tomber en défaillance.

 

La soeur vit dans la nuit de la Nativité beaucoup de choses touchant la détermination précise du temps de la naissance du Christ ; mais son état de maladie et les visites qu'on lui fit le jour suivant, qui était la fête de sa patronne, Sainte Catherine, lui en firent beaucoup oublier. Cependant, peu de temps après, se trouvant en état d'extase, elle communiqua quelques fragments de ses visions, où il est à remarquer qu'elle voyait toujours les nombres écrits en chiffres romains, et qu'elle avait souvent de la peine à les lire ; mais elle les expliquait en répétant le nom des lettres dans l'ordre où elle les voyait ou en les traçant avec ses doigts. Cette fois, pourtant, elle dit les chiffres.

 

Vous pouvez le lire, dit-elle ; voyez, C'est marqué là. Jésus Christ est né avant que l'an 3907 du monde fût accompli ; on a oublié postérieurement les quatre années, moins quelque chose, écoulées depuis sa naissance jusqu'à la fin de l'an 4000 ; puis ensuite on a fait commencer notre nouvelle ère quatre ans plus tard.

 

Un des consuls de Rome s'appelait alors Lentulus ; il fut l'ancêtre de Saint Moïse, prêtre et martyr, dont j'ai ici une relique, et qui vivait du temps de saint Cyprien. C'est aussi de lui que descendait ce Lentulus qui devint l'ami de saint Pierre, à Rome. Hérode a régné quarante ans. Pendant sept ans, il ne fut pas indépendant, mais il opprima déjà le pays et exerça beaucoup de cruautés. Il mourut, si je ne me trompe, dans la sixième année de la vie de Jésus. Je crois que sa mort fut tenue secrète pendant un certain temps. Il fut sanguinaire jusque dans sa mort, et dans ses derniers jours, il fit encore bien du mal. Je le vis se traîner dans une grande chambre toute matelassée ; il avait une lance près de lui et voulait en frapper les gens qui l'approchaient. Jésus naquit à peu près la trente-quatrième année de son règne.

 

Deux ans avant l'entrée de Marie au temple, Hérode y fit faire des constructions. Ce n'était pas un nouveau temple qu'on faisait, c'étaient des changements et des embellissements. La fuite en Égypte eut lieu quand Jésus avait neuf mois, et le massacre des innocents quand il était dans sa deuxième année. Elle mentionna encore plusieurs circonstances et plusieurs traits de la vie d'Hérode, qui prouvaient combien elle voyait tout dans le détail ; mais il ne fut pas possible de mettre en ordre ce qu'elle avait raconté à bâtons rompus.

 

La naissance de Jésus-Christ eut lieu dans une année où les Juifs comptaient treize mois. C'était un arrangement analogue à celui de nos années bissextiles. Je crois aussi que les Juifs avaient deux fois dans l'année des mois de vingt et un de vingt-deux jours ; j'ai entendu quelque chose à ce sujet à propos des jours de fête, mais je n'en ai qu'un souvenir confus. J'ai vu aussi que, plusieurs fois, on fit des changements dans le calendrier : ce fut au sortir d'une captivité, quand on travailla au temple. J'ai vu l'homme qui changea le calendrier, et j'ai su son nom.

 

Ou peut-être ce fut le mort du second Hérode, touchant lequel elle dit quelque chose de semblable et qu'elle paraissait confondre quelquefois avec celui-ci.

 

 

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LVI - Adoration des bergers.

 

(Le dimanche, 25 novembre). Aux premières lueurs du crépuscule, les trois chefs des bergers vinrent de la colline à la grotte de la Crèche avec les présents qu'ils avaient préparés. C'étaient de petits animaux qui ressemblaient assez à des chevreuils. Si c'étaient des chevreaux, ils différaient de ceux de notre pays : ils avaient de longs cous, de beaux yeux fort brillants ; ils étaient très gracieux et très légers à la course. Les bergers les conduisaient avec eux attachés à des cordes menues. Ils portaient aussi sur leurs épaules des oiseaux qu'ils avaient tués, et sous le bras d'autres oiseaux vivants de plus grande taille.

 

Ils frappèrent timidement à la porte de la grotte de la Crèche, et Joseph vint à leur rencontre. Ils lui répétèrent ce que les anges leur avaient annoncé, et lui dirent qu'ils venaient rendre leurs hommages à l'enfant de la promesse et lui présenter leurs pauvres offrandes. Joseph accepta leurs présents avec une humble gratitude, et il les conduisit à la sainte Vierge, qui était assise près de la Crèche et tenait l'Enfant-Jésus sur ses genoux. Les trois bergers s'agenouillèrent humblement, et restèrent longtemps en silence, absorbés dans un sentiment de joie indicible ; ils chantèrent ensuite le cantique qu'ils avaient entendu chanter aux anges, et un psaume que j'ai oublié. Quand ils voulurent se retirer, la sainte Vierge leur donna le petit Jésus, qu'ils tinrent tour à tour dans leurs bras ; puis ils le lui rendirent en pleurant, et quittèrent la grotte.

 

(Le dimanche, 25 novembre, dans la soirée.) La soeur avait été toute cette journée dans de grandes souffrances physiques et morales. Le soir, à peine endormie, elle se trouva transportée dans la terre promise. Comme, indépendamment de ses contemplations sur la Nativité, elle avait, en outre, une série de visions sur la première année de la prédication de Jésus, et, précisément à cette époque, sur son jeûne de quarante jours, elle s'écria avec un étonnement naïf : "Combien cela est touchant ! Je vois, d'un côté, Jésus, âgé de trente ans, jeûnant et tenté par le diable dans la caverne du désert, et de l'autre côté, je le vois, enfant nouveau-né, adoré par les bergers dans la grotte de la Crèche". Après ces paroles, elle se leva de sa couche avec une rapidité surprenante, courut à la porte ouverte de sa chambre, et, comme ivre de joie, elle appela les amis qui se trouvaient dans la pièce antérieure, leur disant : "Venez, venez vite adorer l'enfant, il est près de moi". Elle revint à son lit avec la même vitesse et commença, le visage rayonnant d'enthousiasme et de ferveur, à chanter, d'une voix claire et singulièrement expressive, le Magnificat, le Gloria in excelsis, et quelques cantiques inconnus, d'un style simple, d'un sens profond, et en partie rimés. Elle chanta le second dessus d'un de ces airs. Il y avait en elle une émotion de joie qui était singulièrement touchante. Voici ce qu'elle raconta dans la matinée suivante :

 

"Hier soir, plusieurs bergers, avec leurs femmes et même leurs enfants, sont venus de la tour des bergers, qui est à quatre lieues de la Crèche. Ils portaient des oiseaux, des oeufs, du miel, des écheveaux de fil de différentes couleurs, des petits paquets qui ressemblaient à de la soie brute, et des bouquets d'une plante ressemblant au jonc et qui a de grandes feuilles. Cette plante avait des épis pleins de gros grains. Quand ils eurent remis leurs présents à Joseph, ils s'approchèrent humblement de la Crèche, près de laquelle la sainte Vierge était assise. Ils saluèrent la mère et l'enfant, et, s'étant agenouillés, ils chantèrent de très beaux psaumes, le Gloria in excelsis, et quelques cantiques très courts. Je chantai avec eux. Ils chantèrent à plusieurs parties, et je fis une fois le second dessus. Je me souviens à peu près des paroles suivantes : "O petit enfant, vermeil comme la rose, tu parais, semblable à un messager de paix" ! Quand ils prirent congé, ils se courbèrent au-dessus de la Crèche, comme s'ils embrassaient le petit Jésus.

 

(Le lundi, 26 novembre.) J'ai vu aujourd'hui les trois bergers aider tour à tour saint Joseph à tout disposer plus commodément dans la grotte de la Crèche et dans les grottes latérales. Je vis aussi, près de la sainte Vierge, plusieurs femmes pieuses qui lui rendaient divers services. C'étaient des Esséniennes, qui demeuraient à peu de distance de la grotte de la Crèche, dans une gorge située au levant de la colline. Elles habitaient, les unes près des autres, des espèces de chambres creusées dans le roc à une assez grande hauteur. Elles avaient de petits jardins près de leurs demeures, et instruisaient des enfants de leur secte. C'était saint Joseph qui les avait fait venir. Il connaissait cette association depuis sa jeunesse ; car, lorsqu'il fuyait ses frères dans la grotte de la Crèche, il avait plus d'une fois visité ces pieuses femmes. Elles venaient tour à tour près de la sainte Vierge, apportaient de petites provisions et s'occupaient des soins du ménage pour la sainte Famille.

 

(Le mardi, 27 novembre.) Je vis aujourd'hui une scène très touchante dans la grotte de la Crèche. Joseph et Marie se tenaient près de la crèche et regardaient l'Enfant-Jésus avec un profond attendrissement. Tout à coup, l'âne se jeta sur ses genoux et courba sa tête jusqu'à terre. Marie et Joseph versèrent des larmes.

 

Le soir, il vint un message de la part de sainte Anne. Un homme âgé vint de Nazareth avec une veuve, parente d'Anne et qui la servait. Ils apportaient différents petits objets pour Marie. Ils furent extraordinairement touchés à la vue de l'enfant. Le vieux serviteur versa des larmes de joie. Il se remit bientôt en route pour porter des nouvelles à sainte Anne. La servante resta près de la sainte Vierge.

 

(Le mercredi, 28 novembre.) Je vis aujourd'hui la Sainte Vierge avec l'Enfant-Jésus et la servante quitter la grotte de la Crèche pendant quelques heures.

 

À ceci se rapporte ce qu'elle dit le 29-30 décembre 1820 : Je vis aujourd'hui Marie avec l'Enfant-Jésus dans une autre grotte que je n'avais pas remarquée auparavant. Elle s'ouvrait dans l'entrée a gauche, près de l'endroit où Joseph faisait le feu. On descendait un peu sur un étroit passage assez incommode. La lumière y pénétrait par des trous faits dans la voûte. Marie était assise près de l'Enfant-Jésus qui était devant elle sur une couverture. Elle s'était retirée là pour se dérober a certaines visites. Je vis plusieurs personnes près de la Crèche, Joseph leur parla.

 

Je la vis se cacher dans la grotte latérale où avait jailli une source après la naissance de Jésus-Christ. Elle resta environ quatre heures dans cette grotte, où plus tard elle passa deux jours. Joseph, dès le point du jour, l'avait arrangée pour qu'elle pût s'y tenir sans trop d'incommodité.

 

Ils allèrent là par suite d'un avertissement intérieur, car quelques personnes vinrent aujourd'hui de Bethléhem à la grotte de la Crèche. Je crois que c'étaient des émissaires d'Hérode. Par suite des propos des bergers, le bruit s'était répandu que quelque chose de miraculeux avait eu lieu en cet endroit, lors de la naissance d'un enfant. je vis les hommes échanger quelques paroles avec saint Joseph, qu'ils trouvèrent devant la grotte avec les bergers, et le quitter en ricanant lorsqu'ils eurent vu sa pauvreté et sa simplicité. La sainte Vierge, après être restée environ quatre heures dans la grotte latérale, revint à la Crèche avec l'Enfant-Jésus.

 

La grotte de la Crèche jouit d'une aimable tranquillité. Il n'y vient personne de Bethléhem : les bergers seuls sont en rapport avec elle. Du reste, on ne s'inquiète guère, à Bethléhem, de ce qui s'y passe, car il y a beaucoup de mouvement et d'agitation dans la ville, à cause du grand nombre d'étrangers qui s'y trouvent. On vend et on tue beaucoup d'animaux, parce que plusieurs arrivants payent leur impôt en bétail ; il y a aussi beaucoup de païens qui sont employés comme domestiques.

 

Ce soir, la soeur, étant endormie, dit tout à coup : "Hérode a fait mourir un homme pieux qui avait un emploi important au temple. Il l'a fait inviter amicalement à venir le trouver à Jéricho et l'a fait assassiner en route. Cet homme s'opposait aux empiétements d'Hérode dans le temple. On accuse Hérode de ce meurtre, mais cela ne fait qu'augmenter son influence dans le temple". Elle dit ensuite qu'Hérode avait fait donner à deux de ses bâtards deux emplois considérables dans le temple, qu'ils étaient saducéens, et que tout ce qui s'y passait lui était révélé par eux.

 

(Le jeudi, 29 novembre) Le matin, l'hôte de la dernière auberge où la sainte Famille avait passé la nuit, a envoyé à la grotte de la Crèche un serviteur avec des présents. Lui-même est venu dans la journée pour rendre ses hommages à l'enfant. L'apparition de l'ange aux bergers à l'heure de la naissance de Jésus est cause que tous les braves gens des vallées ont entendu parler du merveilleux enfant de la promesse ; ils viennent maintenant pour honorer l'enfant.

 

(Le vendredi, 30 novembre.) Aujourd'hui plusieurs bergers et d'autres braves gens vinrent à la grotte de la Crèche et honorèrent l'Enfant-Jésus avec beaucoup d'émotion. Ils étaient en habits de fête et allaient a Bethléhem pour le sabbat. Parmi ces gens, je vis la femme qui, le 20 novembre, avait réparé la grossièreté de son mari envers la sainte Famille en lui offrant l'hospitalité. Elle aurait pu aller pour le sabbat à Jérusalem qui était près de chez elle ; mais elle fit un détour jusqu'à Bethléhem, pour voir le saint enfant et ses parents. Elle se sentit tout heureuse de leur avoir donné cette marque d'affection.

 

Je vis aussi, dans l'après-midi, un parent de saint Joseph près de la demeure duquel la sainte Famille avait passé la nuit le 22 novembre, venir à la crèche et saluer l'enfant. C'était le père de Jonadab, qui, lors du crucifiement, porta à Jésus un drap pour se couvrir. Il avait su que Joseph avait passé près de chez lui et avait entendu parler des miracles qui avaient signalé la naissance de l'enfant ; et comme il allait à Bethléhem pour le sabbat, il était venu à la Crèche porter des présents. Il salua Marie et rendit hommage à l'Enfant-Jésus. Joseph le reçut très amicalement, mais il ne voulut rien recevoir de lui ; seulement il lui emprunta de l'argent et lui remit en gage la jeune ânesse, à condition de pouvoir la reprendre quand il le rembourserait. Joseph avait besoin de cet argent à cause des présents à faire et du repas à donner lors de la cérémonie de la circoncision de l'enfant.

 

Comme je méditais sur cette jeune ânesse, mise en gage pour fournir aux frais de la circoncision, et que je pensais que dimanche prochain, jour où aura lieu cette cérémonie, on lirait l'Évangile du dimanche des Rameaux (en allemand et en latin dimanche des Palmes), qui raconte l'entrée à Jérusalem de Jésus, monté sur un âne, je vis le tableau suivant, mais je ne sais plus où je le vis, et je ne puis plus bien m'en expliquer le sens. Je vis sous un palmier deux écriteaux tenus par des anges. Sur l'un, je vis représentés divers instruments de martyre, et au milieu une colonne sur laquelle était un mortier avec deux anses ; sur l'autre écriteau se trouvaient des lettres ; je crois que c'étaient des chiffres indiquant des années et des époques de l'histoire de l'Église. Au-dessus du palmier était agenouillée une vierge qui semblait sortir de sa tige et dont la robe flottait autour d'elle. Elle tenait dans ses mains, au-dessous de la poitrine, un vase de la forme du calice de la sainte Cène, duquel sortait une figure d'enfant lumineux. Je vis ensuite le Père éternel sous la forme où il m'est montré ordinairement, s'approcher du palmier sur des nuées, en détacher une grosse branche qui avait la figure d'une croix et la placer sur l'enfant. Je vis aussitôt l'enfant comme attaché à cette croix de palmier, et la Vierge présenter à Dieu le Père cette branche avec l'enfant crucifié, tandis qu'elle tenait de l'autre main le calice vide, qui m'apparut aussi comme étant son coeur. Comme je voulais lire les lettres qui étaient sur l'écriteau au-dessous du palmier, je fus réveillée par une visite. Je ne sais pas si je vis ce tableau dans la grotte de la Crèche, ou si ce fut ailleurs. On peut comparer cette description avec celle de la figure que les rois mages virent dans les étoiles à l'heure de la naissance de Jésus, et aussi avec les apparitions qui ont été racontées à l'occasion de la présentation de Marie au temple.

 

Quand tout ce monde fut parti pour la synagogue de Bethléhem, Joseph prépara dans la grotte la lampe du sabbat, qui avait sept mèches, l'alluma, et plaça au-dessous une petite table sur laquelle étaient les rouleaux qui contenaient les prières. Ce fut sous cette lampe qu'il célébra le sabbat avec la sainte Vierge et la servante de sainte Anne. Deux bergers se tenaient un peu en arrière de la grotte. Des Esséniennes étaient aussi là.

 

Aujourd'hui, avant le sabbat, les Esséniennes et la servante préparèrent des aliments. J'ai vu qu'elles faisaient rôtir des oiseaux à une broche placée au-dessus du feu. Elles les roulaient aussi dans une espèce de farine faite avec des grains qui viennent en épis sur une plante semblable au roseau ; on la trouve à l'état sauvage dans les endroits humides et marécageux du pays. On la cultive dans plusieurs lieux ; elle vient souvent sans culture près de Bethléhem et d'Hébron ; je ne la vis pas près de Nazareth. Les pâtres de la tour des bergers en avaient apporté à Joseph. Je vis ces femmes faire aussi avec les grains une espèce de crème blanche assez épaisse et pétrir des gâteaux avec la farine. La sainte Famille ne garda pour son usage qu'une très petite quantité des nombreuses provisions que les bergers avaient apportées ; le reste fut donné en présents, et surtout distribué aux pauvres.

 

(Le samedi, 1er décembre.) Je vis aujourd'hui, dans l'après-midi, plusieurs personnes venir à la grotte de la Crèche, et le soir, après la clôture du sabbat, je vis les Esséniennes et la servante de Marie apprêter un repas dans une cabane de feuillage devant l'entrée de la grotte. Joseph l'avait dressée avec l'aide des bergers. Il avait aussi vidé la chambre située dans l'entrée de la grotte, y avait étendu des couvertures par terre, et avait tout arrangé comme pour une fête, autant que le comportait sa pauvreté. Il avait ainsi disposé les choses avant l'ouverture du sabbat ; car le lendemain était le huitième jour depuis la naissance du Christ, lequel devait être circoncis ce jour-là, conformément au précepte divin.

 

Joseph était allé vers le soir à Bethléhem, et il en avait ramené trois prêtres, un homme âgé et une femme qui paraissait une sorte de garde ou d'assistante, employée ordinairement dans cette cérémonie. Elle apportait un siège dont on se servait en pareille circonstance, et une pierre plate, fort épaisse et de forme octogonale, où se trouvaient les objets nécessaires. Tout cela fut placé sur des nattes, à l'endroit où la cérémonie devait se faire, c'est-à-dire dans l'entrée de la grotte, entre le réduit de saint Joseph et le foyer : le siège était un coffre avec des espèces de tiroirs, qui, mis à la suite les uns des autres, formaient comme un lit de repos avec un appui d'un côté : on y était plutôt étendu qu'assis. La pierre octogonale avait plus de deux pieds de diamètre, au milieu était une cavité également octogonale, recouverte d'une plaque de métal, et où se trouvaient, dans des compartiments séparés, trois boîtes et un couteau de pierre. Cette pierre fut placée à côté du siège, sur un petit escabeau à trois pieds, qui jusqu'alors, était toujours resté sous une couverture à la place où était né le Sauveur.

 

Quand on eut fait ces arrangements, les prêtres saluèrent la sainte Vierge et l'Enfant-Jésus ; ils s'entretinrent amicalement avec Marie, et ils prirent dans leurs bras l'enfant, dont la vue les toucha. Ensuite le repas eut lieu dans la cabane de feuillage ; une quantité de pauvres gens, qui avaient suivi les prêtres, comme il arrivait toujours dans de semblables occasions, entourèrent la table, et, pendant le repas, reçurent des présents de Joseph et des prêtres, en sorte que tout fut bientôt distribué. Je vis le soleil se coucher ; son disque paraissait plus grand qu'il ne paraît dans notre pays. Je le vis s'abaisser à l'horizon ; ses rayons pénétraient jusque dans la grotte par la porte ouverte."

 

Source : "Vie de la Sainte Vierge d'après les méditations d'Anne Catherine Emmerich" (Traduction de l'Abbé de Cazalès, 1854), d'après les notes de Clemens Wenzeslaus Brentano de La Roche.

 

 

 

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 10:29

Icone-Nativite--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Hymne ancienne de la Nativité

de Notre Seigneur

 

« Jésus, Rédempteur de tous les hommes, Fils Unique du Père, engendré par lui avant tous les temps, dans une gloire égale à la sienne ;

Vous êtes la lumière et la splendeur du Père, vous êtes l’éternelle espérance de tous : daignez écouter les prières que vos serviteurs vous adressent de toutes parts.

Souvenez-vous, ô Créateur de toutes choses, que vous avez pris autrefois, dans le chaste sein d’une Vierge, un corps comme le nôtre.

C’est le mystère attesté par ce glorieux jour, que chaque année ramène, et qui nous rappelle que vous êtes descendu seul, pour sauver le monde, du sein de votre Père.

Le ciel, la terre, les mers, et tout ce qui vit sous le firmament, célèbrent par leurs cantiques l’avènement de l’auteur de notre salut.

Et nous, qui avons été lavés par l’effusion de votre sang divin, nous voulons chanter un cantique pour honorer le jour de votre naissance.

 

Note de musique ailée, parousie.over-blog.fr O Jésus né d’une Vierge, soyez glorifié avec le Père et le Saint-Esprit, dans toute la suite des siècles.

Ainsi soit-il.

 

 

Doxologie :

 

V. Demain l’iniquité de la terre sera effacée.

R. Et le Sauveur du monde règnera sur nous.

 

Magnificat.

 

Antienne :

Lorsque le soleil sera levé dans le firmament, vous verrez le Roi des rois qui procède du Père, semblable à un époux qui sort de sa couche nuptiale.

 

Oraison :

Faites, nous vous en supplions, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de votre Fils unique selon la chair affranchisse des captifs que le joug du péché tient depuis longtemps dans une continuelle servitude. Par le même Notre Seigneur Jésus-Christ. »

 

 

Source : « Hymne nouvelle », chapitre « La Nativité de Notre Seigneur aux Ières Vêpres » (« Propre du Temps »), pages 193 à 196, "PAROISSIEN ROMAIN", 8ème édition, approuvée par Son Éminence le Cardinal Donnet, Archevêque de Bordeaux ; Ad Mame et Cie, Imprimeurs-Libraires, TOURS, 1858.

 

 

 

 

 

Icone-de-Marie-et-l-Enfant-Jesus--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

 

Vatican, parousie.over-blog.fr


 

 

 

"Jesu, Redemptor omnium,

Quem, lucis ante originem,

Parem paternae gloriae

Pater supremus edidit ;

Tu lumen et splendor Patris,

Tu spes perennis omnium :

Intende quas fundunt preces

Tui per orbem servuli.

Memento, rerum conditor,

Nostri quod olim corporis,

Sacrata ab alvo Virginis

Nascendo, formam sumpseris.

Testatur hoc praesens dies,

Currens per anni circulum,

Quod solus e sinu Patris

Mundi salus adveneris.

Hunc astra, tellus, aequora,

Hunc omne quod caelo subest,

Salutis auctorem novae

Novo salutat cantico.

Et nos, beata quos sacri

Rigavit unda sanguinis,

Natalis ob diem tui

Hymni tributum solvimus.

 

Note de musique ailée, parousie.over-blog.fr

Jesu, tibi sit gloria,

Qui natus es de Virgine,

Cum Patre et almo Spiritu,

In sempiterna saecula.

Amen.

 

 

V. Crastina die delebitur iniquitas terrae.

R. Et regnabit super nos Salvator mundi.

 

Magnificat.

 

Ant. Cum ortus fuerit sol de caelo, videbitis Regem regum procedentem a Patre, tamquam sponsum de thalamo suo."

 

Source : idem

 

 

Gif-Naissance-de-Jesus--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

 

 

 

 

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 09:23

Film Intouchables 2, parousie.over-blog.fr

 

 

 

Intouchables, le film réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache, est sorti en France le 2 novembre 2011, et il bat déjà tous les records d'entrées.

Face à des crises planétaires, le public cherche l'évasion, en se recentrant sur des valeurs humaines essentielles. Amitié, tendresse, complicité, compassion sur le ton de l'humour font de ce film, basé sur une histoire vraie, un remède contre tous les maux qui assaillent les Français et le monde au quotidien.

C'est un grand bol d'air frais, une réflexion sur les rapports humains, un coup de coeur dans un grand éclat de rire.

 

 

 

 

 

 

Film-Intouchables-3--parousie.over-blog.fr.jpeg

Omar Sy et François Cluzet

 

 

 

 

 

 

Affiche film Intouchables, parousie.over-blog.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Second Souffle, Philippe Pozzo di Borgo, sept 2001, paro

 

 

 "Le Second Souffle"

Philippe Pozzo di Borgo

dont le film "Intouchables" raconte la vie

avec son ange gardien

Abdel Yasmin Sellou

 

 

Philippe-Pozzo-di-Borgo--tetraplegique-et-son-auxiliaire-.jpg

 

 

Paraplégie et Tétraplégie

Association des Paralaysés de France


 

Le-Second-Souffle--Philippe-Pozzo-di-Borgo--parousie.over-b.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


"Intouchables" : BFMTV a rencontré Philippe Pozzo di Borgo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 12:35

Partie-du-retable--L-Agneau-Mystique---Hubert-et-Jan-Van-Ey.jpg

Partie du retable "L'Agneau Mystique"

achevé en 1432

Hubert et Jan Van Eyck

 Cathédrale Saint-Bavon de Gand (Belgique)

Het Lam Gods (Gebroeders Van Eyck)

Sint-Baafskathedraal - Gent (België)

 

 

Blason-Puget-Theniers--Alpes-Maritimes-.png 

 

LES QUATRE ACTES

 FORME TRADITIONNELLE

 

 

ACTE DE FOI

 

Mon Dieu,

je crois fermement toutes les vérités 

que Tu as révélées et

que Tu nous enseignes 

par Ton Église, 

parce que Tu ne peux ni Te tromper,

ni nous tromper.

 

 

ACTE D'ESPÉRANCE

 

Mon Dieu, j'espère avec une ferme confiance

que Tu me donneras, 

par les mérites de Jésus-Christ, 

Ta Grâce en ce monde et, 

si j'observe Tes Commandements, 

le bonheur éternel dans l'autre,

parce que Tu l'as promis 

et que Tu tiens toujours Tes promesses. 

 

 

ACTE DE CHARITÉ

 

Mon Dieu, je T'aime de tout mon coeur 

et par-dessus toute chose,

parce que Tu es infiniment Bon 

et infiniment Aimable, 

et j'aime mon prochain comme moi-même

pour l'Amour de Toi. 

 

 

ACTE DE CONTRITION

 

Mon Dieu, j'ai un très grand regret

de T'avoir offensé, 

parce que Tu es infiniment Bon, 

infiniment Aimable, 

et que le péché Te déplaît. 

Je prends la ferme résolution,

avec le secours de Ta Sainte Grâce, 

de ne plus T'offenser et de faire pénitence.

 

 

 Saint-Tugdual-de-Treguier--parousie.over-blog.fr.jpg

Saint Tugdual de Tréguier

Sant Tugdual (Tudgwal, Tudwal) - Brezhoneg 

 

 

 

 

LES QUATRE ACTES

FORME RÉCENTE

 

 

ACTE DE FOI

 

Je crois en Toi, Seigneur. 

Tu es un seul Dieu,

mais Tu T'es révélé Père, Fils et Saint-Esprit. 

Par le Baptême, 

Tu m'as fait participer à Ta vie. 

Fortifie ma Foi 

et donne-moi d'agir en toute chose

comme Ton Fils Jésus-Christ. 

 

 

ACTE D'ESPÉRANCE

 

J'espère en Toi, Seigneur. 

À ceux qui T'aiment,

Tu as promis la vraie Vie. 

Dans les difficultés de l'existence

et à l'heure de la mort,

affermis ma confiance

en celui qui nous donne une Vie nouvelle 

par Sa victoire sur la mort :

Ton Fils Jésus-Christ. 

 

 

ACTE DE CHARITÉ

 

Je T'aime Seigneur, 

parce que Tu m'as aimé le premier. 

Que Ton Esprit augmente en moi la Charité 

me fasse aimer tous les hommes

comme Celui qui les aima jusqu'au bout : 

Ton Fils Jésus-Christ. 

 

 

ACTE DE CONTRITION

 

Mon Dieu, j'ai péché

contre Toi et mes frères, 

mais, près de Toi, se trouve le pardon. 

Accueille mon repentir

et donne-moi la force de vivre

selon Ton Amour.

 

 

 

 

 

 

 

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 14:39

Danielle-Mitterrand--2005---parousie.over-blog.fr.jpg

Danielle Mitterrand

née Danielle Émilienne Isabelle Gouze

le 29 octobre 1924 à Verdun (Meuse)

morte le 22 novembre 2011 à Paris 15ème

 

 

 

 

Colonne-de-la-Flagellation--Santa-Prassede--Basilique-Saint.JPG

Colonne de la Flagellation

Basilique Sainte-Praxède (Rome)

Basilica di Santa Prassede

 

 

 

 

“L'homme libre est celui qui aide l'autre à le devenir”

 

Danielle Mitterrand

 

 

 

 

St.-Peter-s-Chains--Chaines-de-Saint-Pierre--Saint-Pierre-.jpg

Chaînes de Saint-Pierre

Saint-Pierre-aux-Liens (Rome)

San Pietro in Vincoli (Roma)

 

 

 

 

"23 Jésus leur répondit : « L'heure où le Fils de l'homme va être élevé dans sa gloire est venue.

24 En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.

25 Celui qui aime sa vie la perdra et celui qui déteste sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle."

 

Jean 12 (Segond 21)


 

St-Therese-of-Lisieux--Basilica-of-the-National-Shrine-of-t.jpg

St Therese of Lisieux

Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception

Washington D.C. (USA)

 

 

 

 

« La vie a voulu que je parcoure un long chemin dans le temps. Le destin m'a donné l’occasion de fouler de nombreux tapis rouges et de rencontrer les grands de ce monde. Mais il m'a surtout permis de côtoyer des populations de tous les continents, d’entendre les témoignages d’hommes et de femmes oubliés du bonheur de vivre et accablés par la misère.

Les tapis rouges des voyages présidentiels ne m'ont pas égarée, pas plus que les lustres ne m'ont éblouie. J'ai vu s’effondrer des dictatures, d’autres se constituer avec la protection et parfois l’encouragement des puissants de ce monde. J'ai vu s’écrouler le communisme comme un château de cartes bousculé par les peuples qui ne supportaient plus le mépris de ses dirigeants.

Aujourd’hui j'observe un capitalisme qui se fissure et se détruit lui-même, victime de sa démesure totalitaire et de son mépris pour les valeurs humaines non marchandes.

25 ans après avoir créé France Libertés, les raisons d'être de la Fondation sont toujours valables... J'ai eu la chance de voir des situations changer, nous avons même gagné certains de nos combats. Mais une trop grande partie de l'humanité reste au bord du chemin, et subit de plein fouet les folies de notre système. Le changement climatique en est un exemple : une fois de plus ce sont les plus pauvres, les plus vulnérables qui seront les premiers à payer pour notre "mal-développement".

C'est pour cela que les actions que nous menons à la Fondation, pour favoriser l'accès à l'eau pour tous, pour redéfinir les "véritables richesses" et pour faire reconnaître et respecter le droit des peuples, me semblent toujours aussi nécessaires et essentielles.

France Libertés est essentiellement un maillon actif d’un réseau mondial qui aspire à organiser l’alternative à la mondialisation du commerce et de la finance pour une société qui donne toutes ses chances à la vie.

 

Danielle Mitterrand »

 

Fondatrice et présidente de la Fondation France-Libertés

 

 

 

Saint-Nino-Cross--Croix-de-Sainte-Nina--Tbilissi--Georgie-.jpg

Croix de Sainte-Nina

Tbilissi (Géorgie)

 

 

 

 

"18 Il dit encore : « À quoi le royaume de Dieu ressemble-t-il et à quoi le comparerai-je ?

19 Il ressemble à une graine de moutarde qu'un homme a prise et plantée dans son jardin ; elle pousse, devient un [grand] arbre, et les oiseaux du ciel habitent dans ses branches. »"

 

Luc 13 (Segond 21)

 

 

 

 

 

 

 

 

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The Mandylion (Holy Napkin)

Mandylion ou Image d’Édesse

Image acheiropoïète

Icon by Fr. William McNichols

 

 

 

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“Life has let me walk a long road through time. Destiny has given me the opportunity to set foot on many red carpets and to meet those in high places. But above all, destiny has allowed me to be close to people all around the world, to listen to testimonies from men and women excluded from the happiness of living and overwhelmed with extreme poverty.

 

The red carpets I walked on during presidential trips did not lead me astray nor did I let the bright lights dazzle me. I saw dictatorships collapse, others being set up with the protection and sometimes the support of the most powerful people on this planet. I saw communism collapse like a house of cards, overturned by people who could no longer bear their leaders’ contempt.

 

Today, I can see a capitalism splitting up and destroying itself, victim of its totalitarian excesses along with its contempt towards humane and non-monetary values.

25 years after the establishment of France Libertés, the reasons why the foundation was created still are valid… I had the opportunity to see some situations start to change and we even won some of our struggles. But the majority of humanity is still left on the wayside and is violently stricken by the excesses of our system. Climate change is an example of that: once again both the neediest and the most vulnerable people will be the first to pay for our so-called development.

 

That’s why I think that each one of the foundation’s commitments remains so necessary and essential. Several of those consist in promoting the universal access to water, defining the “real wealth” created, making the rights of peoples recognized and respected.

 

France Libertés is an active link in a global network, which aims at implementing an alternative to the globalization of trade and finance for a society which gives life every chance.

 

Danielle Mitterrand

 


 

 

 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 15:04

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Prière à Marie, Reine de France 

 

« Ô Marie conçue sans péché, notre bonne Mère qui avez voulu que nous Vous invoquions sous le vocable si consolant à nos coeurs de REINE DE FRANCE, voyez prosternés à Vos pieds Vos Sujets malheureux. Ayez pitié de nous, soyez notre Avocate auprès de Votre Divin Fils, notre Roi Bien-Aimé. Nous savons que nous L'avons grandement offensé, outragé même, que nous avons méprisé Ses Commandements, foulé aux pieds les Saintes Lois de Son Église ; mais nous savons aussi, Ô Aimable Souveraine, que Vous êtes Toute-Puissante sur le Coeur de ce Roi d'Amour qui ne demande Lui-même qu'à pardonner ; obtenez-nous donc cette Paix nationale et individuelle tant désirée de tous pour la plus grande Gloire de Votre cher Fils. Ainsi soit-il ! »

 

 

 

"La Très Sainte Vierge Marie à Marcelle Lanchon"

(pas de jugement de l'Église)

 

"« Si, en union avec mon Divin Fils, j'aime toutes les nations qu'Il a rachetées de Son Sang, vois comme je chéris tout particulièrement ta chère Patrie...

Mon Fils désire que l'on fasse des images et des statues me représentant ainsi et que l'on m'invoque sous le vocable de Notre Dame de France. Si l'on répond à ce nouveau désir de Son Divin Cœur, la France reviendra tout particulièrement mienne, je la prendrai à jamais sous ma maternelle protection et mon Fils se plaira à répandre sur elle d'abondantes bénédictions. » (8 septembre 1914, jour où eut lieu ce que l'on a appelé « le miracle de la Marne » : les Allemands étaient arrêtés aux portes de Paris. Imprimatur de Mgr Roland Gosselin pour l'image de "Marie Reine de France", et pour la prière révélée lors des apparitions.)"

 

Source : "Mission divine de la France (prophéties)" sur le site christ-roi.net 

 

 

 

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Histoire des apparitions de Marie, Reine de France,

d'après les archives du site :

monsite.wanadoo.fr/cephylius/page4.html

 

 

 

 

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Tombe de Marcelle Lanchon, Soeur Marie-France,

au cimetière Notre-Dame de Versailles

née le 31 décembre 1891 à Rouen  (Seine-Maritime)

  morte le 20 octobre 1933 au Chesnay (Yvelines)

 

 

 

 

 

DEUX APPARITIONS DE MARIE, REINE DE FRANCE

le 8 septembre 1914 et le 8 SEPTEMBRE 1916

 

"La très humble servante de Dieu Marcelle Lanchon qui reçut le nouveau nom de Marie-France en devenant une vierge consacrée dans la Pieuse Union des Adoratrices du Coeur de Jésus pour le règne du Sacré-Coeur et pour la France. C'est une agrégation de laïcs, sorte de Tiers-Ordre autorisée officiellement le 29 Avril 1939. C'est Monseigneur Roland Gosselin qui, à cette époque approuva la Pieuse Union des Adoratrices du Coeur de Jésus. Il permit d'imprimer l'image de Marie, Reine de France, et la prière révélée aux cours des apparitions, prière qu'il indulgencia .

Notre merveilleuse Marie-France à l'âme si pure était en prière dans la Chapelle De Notre-Dame des Armées qui existe toujours dans la ville de Versailles. On y célèbre encore aujourd'hui la Sainte Messe. C'est la dans cette chapelle que Notre Bonne Mère du Ciel apparut à cette chère Marie-France. La Vierge se présenta à l'humble enfant, non pas comme à Lourdes ou comme à la Salette, mais EN REINE TOUTE-PUISSANTE et TOUTE BONNE, pour lui faire entendre des paroles d'ESPERANCE ET D'AMOUR...

Marie n'a pas oublié le VOEUX DU ROY LOUIS XIII qui lui a CONSACRE SON ROYAUME, aussi est-ce en REINE DE FRANCE qu'Elle s'est montrée : Elle avait une robe d'un blanc ivoiré ; un manteau bleu de roi bordé de cygne avec un col Médicis ; sur la tête un voile blanc et une couronne d'or ornée de trois fleurs de lis, symbole de la Royauté, celle du milieu un peu plus élevée que les autres ; sur la poitrine une petite Croix d'or ornée de diamants et de rubis, mais sa ceinture, au lieu d'être bleu de Ciel comme celle de Notre-Dame de LOURDES, était tricolore : le bleu entourait sa taille et retombait un peu de façon à former avec le blanc et le rouge les couleurs du drapeau français. Elle était montée sur une demi-sphère sur laquelle était écrit, un peu à gauche, le mot FRANCE pour signifier que LA FRANCE EST BIEN SON APANAGE, et elle écrasait de son pied virginal un hideux serpent, donnant à entendre que LE MONSTRE S'EPUISERAIT EN EFFORTS INUTILES CONTRE CETTE NATION TANT QU'ELLE EN SERAIT LA REINE ; mais malgré ses magnifiques habits, son visage et tout son maintien respirait la plus grande bonté ; Elle était encore plus Mère que Reine...

La céleste apparition se montra d'abord à son enfant environnée de nuages, puis L'Immaculée Marie étendit les mains et ouvrit Son manteau de manière à rappeler la première phrase de la médaille miraculeuse, laissant voir à ses yeux émerveillés la ceinture tricolore, GAGE DE SON AMOUR POUR LA FRANCE, et, joignant la parole au geste, Elle lui dit : Si,en union avec Mon Divin Fils, j'aime toutes les nations qu'IL a rachetées de Son Sang, vois comme JE CHERIS TOUT PARTICULIÈREMENT TA CHÈRE PATRIE...

Mon Fils désire que l'on fasse des images et des statues Me représentant ainsi et que l'on M'invoque sous le vocable de NOTRE-DAME DE FRANCE. Si l'on répond à ce nouveau désir de Son Divin Coeur, la FRANCE REVIENDRA TOUT PARTICULIÈREMENT MIENNE, JE LA PRENDRAI À JAMAIS SOUS MA MATERNELLE PROTECTION ET MON FILS SE PLAIRA À REPANDRE SUR ELLE D'ABONDANTES BENEDICTIONS. Puis cette Divine Reine, levant les yeux et les mains vers le Ciel, dans l'attitude de NOTRE-DAME DE LOURDES, dit encore à Son heureuse enfant : PRIONS POUR LA FRANCE, et toutes deux prièrent pour la FILLE AÎNEE DE L'EGLISE, SI CRUELLEMENT EPROUVEE. Marie disparut ensuite, la laissant inondée d'une joie que la terre ne saurait comprendre et qui est comme le prélude des joies éternelles.

Pourquoi Marie porte une ceinture bleu, blanc, rouge ? C'est le signe visible de la RECONCILIATION des Français avec leur passé et des Français entre eux, dans l'UNITE, pour construire UN AVENIR RADIEUX en refermant cette blessure. Le 8 septembre 2004 a été le 90ème anniversaire de l'apparition à Marie-France. Sa tombe sera un jour glorieuse, a annoncé le Ciel. Elle se trouve au cimetière Notre-Dame, 15 rue des Missionnaires (à Versailles). Beaucoup de grâces sont obtenues par son intercession. Un gardien sur place vous indiquera son emplacement. La Très Sainte Vierge révéla plus tard à une autre enfant de Marie, confidente de l'apparition, une prière à réciter : Mon Fils, pardonnez-lui, elle vous aime toujours puisqu'elle n'a jamais cessé de M'aimer...

Et Elle lui a demandé de graver ces divines paroles sur l'image La représentant dans la deuxième phase de l'apparition ; pour la première phrase, elle désire qu'on grave ces autres paroles : « Vois comme je chéris mon peuple ». De plus, cette Divine Mère lui a révélé une prière à réciter devant la statue de Notre-Dame de France lorsqu'elle serait érigée, la voici: « O Marie conçue sans péché, notre bonne Mère qui avez voulu que nous Vous invoquions sous le vocable si consolant à nos coeurs de REINE DE FRANCE, voyez prosternés à Vos pieds Vos Sujets malheureux. Ayez pitié de nous, soyez notre Avocate auprès de Votre Divin Fils, notre Roi Bien -Aimé. Nous savons que nous L'avons grandement offensé, outragé même, que nous avons méprisé Ses Commandements, foulé aux pieds les Saintes Lois de Son Eglise ; mais nous savons aussi, Ô Aimable Souveraine, que Vous êtes Toute-Puissante sur le Coeur de ce Roi d'Amour qui ne demande Lui-même qu'à pardonner ; obtenez-nous donc cette Paix nationale et individuelle tant désirée de tous pour la plus grande Gloire de Votre cher Fils. Ainsi soit-il ! »

Marie s'est de nouveau montrée à la première Enfant de Marie le 8 octobre 1916, comme pour confirmer la première apparition. Je vous invite à réciter cette prière qui est toujours d'actualité. La France n'est pas à l'abri d'une guerre civile malheureusement. Il faut prier pour la paix civile en France. La Vierge est une maman attentionnée pour tous ses enfants de la Terre sans distinction. Marie aime chacun d'entre nous comme si nous étions Son unique enfant au monde !

 

 

DEUX APPARITIONS DE JÉSUS, ROI DE FRANCE

 

Le 31 décembre 1914, le SACRE-COEUR s'est montré aussi à Marie-France, qui assistait au Salut du Très Saint Sacrement dans la Chapelle Notre-Dame des Armées à Versailles. Tout à coup, son âme fut attirée irrésistiblement vers la Divine Hostie exposée dans l'Ostensoir ; et, au même instant, elle vit notre Seigneur debout sur l'Autel. Il était d'une beauté incomparable et portait aux pieds et aux mains les Plaies que son Amour Lui a faites au temps de Sa Passion, et Il était vêtu d'une longue robe d'un blanc ivoiré. Bientôt apparurent à Ses cotés deux personnages vêtus de blanc : l'un, SAINT-MICHEL, était debout, à droite, un peu en arrière ; l'autre, LA BIENHEUREUSE JEANNE D'ARC, était à genoux, à gauche, et L'adorait. Chacun d'eux tenait l'extrémité d'une écharpe tricolore qui était posée sur la poitrine de notre Seigneur, à la manière de l'étole des Diacres. Les trois couleurs de cette banderole n'étaient pas disposées dans le même sens que pour la ceinture de NOTRE-DAME DE FRANCE, mais dans le sens de la longueur. LE COEUR DIVIN TOUT RESPLENDISSANT DE LUMIERE REPOSAIT SUR CETTE ECHARPE. Il lui dit, parlant de LA FRANCE et montrant SON CŒUR : Vois comme je la chéris ; quand donc répondra-t-elle à mon PLUS CHER DESIR ? JE VEUX VOIR L'IMAGE DE MON COEUR PEINTE SUR SES DRAPEAUX. C'est Mon Amour qui la châtie... Dis-le lui...

Tout cela ne dura qu'un instant, et Marie-France, favorisée de cette visite divine, ne vit là qu'une NOUVELLE DEMANDE EN FAVEUR DU DRAPEAU DU SACRE-COEUR. Mais la Grâce du 31 décembre n'était que le prélude de la Grâce qu'Il allait faire à la FRANCE le 20 juin 1915. La merveilleuse enfant de Marie était en prière dans la Chapelle, comme à son habitude, fixant le Tabernacle où son Dieu se trouvait là Prisonnier pour son Amour...

Soudain, Il lui apparut au sein d'une éblouissante clarté, vêtu d'une longue robe blanche et portant l'écharpe tricolore ; mais, de plus, Il avait sur Sa Tête Adorable une Couronne d'or ornée de FLEURS DE LIS, et un manteau de pourpre avec large col en hermine, se continuant en revers jusqu'en bas, couvrait Ses épaules. Ce manteau était, du reste, entièrement doublé d'hermine et retenu par une petite chaîne d'or et de riches agrafes ; il était assez ouvert pour laisser apercevoir les trois couleurs françaises. Le BLEU, le BLANC, le ROUGE. Ce Divin Roi était monté sur un globe du monde, mais à la partie supérieure duquel était écrit en lettres d'or le mot FRANCE. Son visage et tout son maintien était empreint d'une douce majesté et Il avait aux pieds et aux mains ses Plaies Divines. Quand à Son Sacré-Coeur, Il ETAIT SUR LE BLANC DE L'ECHARPE comme tout sanglant, environné de rayons d'or, entouré de la couronne d'épines et surmonté d'une petite Croix. Au-dessous, sur le rouge, étaient écrits ces mots : IL VEUT REGNER SUR ELLE. De la main droite, Il montrait cette inscription, et de la gauche, Il montrait Son Divin Coeur. Une demande a été faite PAR LA MÈRE DE DIEU au travers de son instrument bien-aimé, en la personne de Marie-France : L'ERECTION D'UNE BASILIQUE AFIN QUE SOIT RECONNUE OFFICIELLEMENT LA ROYAUTE DE JESUS ET DE MARIE SUR LA FRANCE. Un jour prochain, et dans pas trop longtemps, j'espère, on verra s'ériger vers le Ciel la Basilique la où se trouve actuellement la chapelle Notre-Dame des Armées. Ce haut lieu Ô combien béni qui fut visité par JESUS EN ROI DE FRANCE et par MARIE EN REINE DE FRANCE en présence de la COUR CELESTE ! La Sainte Messe est dite tous les jours dans la Chapelle Notre-Dame des Armées. Elle se trouve 4 impasse des Gendarmes, derrière l'Hôtel de Ville (de Versailles)."

 

 

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Marcelle Lanchon sur son lit de mort

 

 

"La Divine Providence a voulu que Sœur Marguerite-Marie (Alacoque) soit réunie à Soeur Marie-France dans la même tombe à Versailles, comme pour indiquer que la même mission les unissait pour l'éternité. C’est là que reposent les corps de deux saintes personnes !"

 

 

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HISTORIQUE DE LA CHAPELLE NOTRE-DAME DES ARMÉES

 

"Une oeuvre militaire, destinée à entourer les soldats isolés et à combler leurs besoins spirituels, prit naissance à Paris en 1862 sous la direction de R.P. Eudistes. Lors de la Commune, en 1871, cette oeuvre fut transférée à Versailles et prit le nom de Notre-Dame du Soldat. En 1877, l'oeuvre achète un immeuble avec cour et un grand jardin. La propriété est totalement transformée, et comme le foyer est très fréquenté, on construit plusieurs salles de réunions, une cantine, une lingerie, une salle de spectacles et une vaste Chapelle à l'intention des soldats et de leurs familles. Ce foyer du soldat est soutenu spirituellement par une association de prières. Une archiconfrérie est érigée canoniquement en 1875 par le pape Léon XIII, Notre-Dame des Armées, qui comptait plusieurs milliers de membres à travers toute la France."

 

 

 

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Hymne à Marie, Reine de France

 

Ô Marie, Reine de France,

Vers Vous, nous venons à genoux

Mendier le pain de Votre clémence,

Au nom de nos pairs et de nous.

 

Souvenez-vous de la Noël

Où Clovis, en tête des Francs,

Déposa au pied de l'autel

Son glaive et son couronnement,

Et nous plongea dans son Baptême,

Et nous marqua du Saint Onguent.

 

Ô Marie, Reine de France,

Vers Vous, nous venons à genoux

Mendier le pain de Votre clémence

Au nom de nos pairs et de nous.

 

Souvenez-Vous des cathédrales

Jaillies des mains des bâtisseurs,

Portant le nom de Notre-Dame

Et honorant notre Seigneur,

Prières architecturales

Sculptées dans la pierre de nos cœurs.

 

Ô Marie, Reine de France,

Vers Vous, nous venons à genoux

Mendier le pain de Votre clémence

Au nom de nos pairs et de nous.

 

Souvenez-Vous de Louis XIII

Qui son royaumes consacra

À Votre Cœur plein de tendresse,

Et ses sujets, ses mœurs, ses lois ;

Régnez sur nous en Souveraine

Salve nos, Salve Regina.

 

Ô Marie, Reine de France,

Vers Vous, nous venons à genoux

Mendier le pain de Votre clémence

Au nom de nos pairs et de nous.

 

Et souvenez-Vous de Vos chantres

Bernard, Dominique et Montfort,

Qui surent hardiment défendre

Votre Nom en de saints transports,

Et de ces foules qui, sans esclandre,

Vous prièrent jusqu'à leur mort.

 

Ô Marie, Reine de France,

Vers Vous, nous venons à genoux

Mendier le pain de Votre clémence

Au nom de nos pairs et de nous.

 

Souvenez-Vous de Votre terre

Quand les jours se font menaçants,

Qui se désole et désespère

Et ne nourrit plus ses enfants.

Préservez-nous d'une autre guerre,

Pardonnez nos égarements.

 

Ô Marie, Reine de France,

Vers Vous, nous venons à genoux

Mendier le pain de Votre clémence

Au nom de nos pairs et de nous.

 

 

 


Ô Marie Reine de France

 

 

 

 

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 22:58

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Prière à l'Immaculée Conception

Notre-Dame d’Amérique (USA)

 

 

Ô Mère Immaculée, Reine de notre Pays, ouvrez nos coeurs, nos maisons et notre terre à la venue de Jésus, Votre Divin Fils. Avec Lui, régnez sur nous, Ô Céleste Dame, si pure et si lumineuse de la radieuse Lumière de Dieu brillant en Vous et autour de Vous. Soyez notre Souveraine contre les puissances du Mal dressées pour arracher les âmes au monde, rachetées à un si grand prix par les souffrances de Votre Fils et les Vôtres, en union avec Lui, ce même Sauveur qui nous aime d'une infinie Charité.

Nous nous rassemblons autour de Vous, Ô Sainte et Chaste Mère, Vierge Immaculée, Patronne de notre Pays bien-aimé, déterminés à lutter sous Votre bannière de Sainte Pureté contre la méchanceté qui ferait du monde entier un abîme du mal, sans Dieu et sans Votre attention maternelle aimante.

Nous consacrons notre coeur, nos maisons, notre terre à Votre Coeur très Pur, Ô Grande Reine ; que le Royaume de Votre Fils, notre Rédempteur et notre Dieu, soit fermement établi en nous.

Nous ne Vous demandons pas de signe spécial, Ô tendre Mère, parce que nous croyons en Votre grand Amour pour nous, et nous plaçons en Vous notre entière confiance. Nous promettons de Vous honorer par notre Foi, notre amour et la pureté de nos vies, selon Votre désir.

Alors régnez sur nous, Ô Vierge Immaculée, avec Votre Fils Jésus-Christ. Que Son Divin Coeur et Votre Coeur très Chaste soient toujours honorés et glorifiés parmi nous. Utilisez-nous, nous, Vos enfants d'Amérique, comme Vos instruments de Paix parmi les hommes et les nations. Accomplissez Vos miracles de Grâces en nous, afin que nous rendions gloire à la Sainte Trinité qui nous a créés, rachetés, et qui nous sanctifie.

Que Votre vaillant époux Saint-Joseph, avec les saints Anges et les Saints, Vous assistent et nous assistent pour "renouveler la face de la terre". Alors, quand notre travail sera accompli, venez, Mère Sainte et Immaculée, et, comme notre Reine Victorieuse, conduisez-nous au royaume éternel, où Votre Fils règne pour toujours comme Roi. Amen.

 

200 jours d'indulgences

 

Nihil Obstat :

Daniel Pilarczyk, S.T.D.

Imprimatur :

Paul F.Leibold, Vicaire Général de l'Archidiocèse de Cincinnati (Ohio), le 25 janvier 1963

 

Prière traduite de l'anglais

 

Prière écrite par Soeur Mary Ephrem (Mildred Neuzil), le 5 octobre 1956, sur l'ordre de Notre-Dame d'Amérique. Soeur Mildred est entrée en religion à l'âge de 13 ans !

Elle a fait partie de la Congrégation des Soeurs du Très Précieux Sang de Jésus (Congregation of Sisters of the Most Precious Blood of Jesus).

Le 25 septembre 1956, alors que Sœur Mary Ephrem est seule pendant l’Heure Sainte dans la Chapelle de Kneipp Springs, une colline de Rome City dans l’Indiana (USA), la Sainte Vierge lui apparaît sous l’apparence de Notre-Dame de Lourdes, qui lui promet que de plus grands miracles qu’à Lourdes ou à Fatima seront accomplis aux État-Unis, si le peuple américain suit Ses désirs.

À partir du 26 septembre 1956, la Vierge Marie apparaît à Sœur « Millie » sous l’apparence de Notre-Dame des États-Unis (Our Lady of America).

 

 

Sites, en anglais, dédiés à Notre-Dame d'Amérique :

http://www.ourladyofamerica.com

http://www.ourladyofamerica.org

 

 

Sanctuaire dédié à la dévotion de Notre-Dame d'Amérique :

Basilique du Sanctuaire National de l'Immaculée Conception (Washington - USA). Site en anglais et en espagnol.

Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception

400 Michigan Avenue, Northeast, Washington, D.C.

 

 

Visite virtuelle 360° du Sanctuaire

 

 

 

Sister-Mildred--parousie.over-blog.fr.jpg

Soeur Mary Ephrem

Mildred "Millie" Neuzil

née le 2 août 1916 à Brooklyn (New York

morte le 10 janvier 2000 au Couvent

Notre-Dame de la Nativité (Fostoria - USA)

Convent of Our Lady of the Nativity in Fostoria, Ohio

 

 

 

 

Notre-Dame d'Amérique : messages et apparitions (Français, English, Polski)

 

 

 

usa.gif

 

 

 

Notre-Dame-d-Amerique-portee-par-des-policiers--St-Peter-.jpg

St. Peter's Roman Catholic Church

New York City

 

 

 

Sister Mary Ephrem writes to her Spiritual director Fr. Leibold concerning the composition of this prayer:... "I was getting some things ready for the following morning, In the Midst of it I was seized with an indescribable impulse. Thoughts of the Trinity and being conformed to the likeness of Christ filled my mind and my heart... My whole longing was to live a life of complete adoration, in union with Christ.

I was suffering a great deal for I was inconsolable at the thought of my own ingratitude and of the crimes which sinners commit against God."

 

 

 

Sr-Mary-Ephrem-Mildred-Neuzil--parousie.over-blog.jpg


 

 

 

 

 

 

Text of this prayer is in the PUBLIC DOMAIN

 

 

Prayer to Our Lady of America

Patroness of our Land

(Prayer to the Immaculate Conception)

 

 

Written at the behest of Our Lady, October 5, 1956 by Sister Mary Ephrem (Mildred Neuzil)

 

"Oh Immaculate Mother, Queen of our country, open our hearts, our homes, and our land to the coming of Jesus, your Divine Son. With Him, reign over us, O heavenly Lady, so pure and so bright with the radiance of Gods light shining in and about you. Be our leader against the powers of evil set upon wresting the world of souls, redeemed at such a great cost by the sufferings of your Son and of yourself, in union with Him, from that same Savior, Who loves us with infinite charity.

We gather about you, O chaste and holy Mother, Virgin Immaculate, Patroness of our beloved Land, determined to fight under your banner of holy purity against the wickedness that would make all the world an abyss of evil, without God and without your loving maternal care.

We consecrate our hearts, our homes, our Land to your Most Pure Heart, O great Queen, that the kingdom of your Son, our Redeemer and our God, may be firmly established in us.

We ask no special sign of you, sweet Mother, for we believe in your great love for us, and we place in you our entire confidence. We promise to honor you by faith, love, and the purity of our lives according to your desire.

Reign over us, then, O Virgin Immaculate, with your Son Jesus Christ. May His Divine Heart and your most chaste Heart be ever enthroned and glorified among us. Use us, your children of America, as your instruments of peace among men and nations. Work your miracle of grace in us, so that we may be a glory to the Blessed Trinity, Who created, redeemed, and sanctifies us.

May your valiant spouse, St. Joseph, with the holy Angels and Saints, assist you and us in "renewing the face of the earth." Then when our work is over, come, Holy Immaculate Mother, and as our Victorious Queen, lead us to the eternal kingdom, where your Son reigns forever as King.

Amen."

 

(200 days)

 

Nihil Obstat: Daniel Pilarczyk, S.T.D.

Imprimatur: +Paul F. Leibold, V.G.

Cincinnati, Jan. 25, 1963

 

 

 

Our-Lady-of-America--Cheyenne--WY-Public-Procession--parous.JPG

Public Procession in Cheyenne (Wyoming)

 

 

 

 

 

Last Will and Testament of Sr Mary Ephrem Mildred Neuzil

 

 

 

 


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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 20:36

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Puget-Théniers, le 11 novembre 2011

 

 

 

 

Poème « Aumônier de guerre »

 

La dualité de l’homme et son animalité ont très tôt déclenché les hostilités,

L’animosité ambiante, la haine et la rancœur ont exacerbé la bestialité,

J’ai été le témoin de la mobilisation décrétée par les plus hautes autorités,

Retranché dans ma Foi tandis que les soldats s’enterraient dans les tranchées,

Je ne voulais pas prendre la vie d’autrui, fût-il mon prétendu ennemi,

J’ai alors pris la résolution de choisir le camp de celui qui sauve des vies,

De confier à Dieu sous la mitraille de jeunes âmes en partance pour la boucherie,

Je les ai baptisé au Nom de Jésus avant qu’ils montent à l’assaut de leurs vis-à-vis,

J’ai célébré des Messes sous les obus et ils ont tous pris la Sainte Hostie avec avidité,

À genoux dans la boue, dans l’odeur de soufre, ils ont communié pour l’éternité,

La terreur dans leurs yeux a disparu en laissant place à une surnaturelle sérénité ;

Les balles traçantes sifflaient pendant que je confessais, avec le plus d’humanité,

Des agonisants gémissant et mutilés sur le point de quitter l’enfer pour le paradis,

Absous par un humble aumônier militaire épris d’amour dans la furie de la tuerie.

 

 

 

Messe-dans-une-tranchee--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

La-retraite-de-l-aumonier-ou-Le-breviaire--1886--par-Jule.jpg

"La retraite de l'aumônier" ou "Le bréviaire" (1886)

Jules-Alexis Muenier

Musée de Cambrai

 

 

 

 

Remise-Croix-de-guerre-abbe-Thellier--parousie.over-blog.f.jpg

 

 

 

 

"La Marseillaise"

Cérémonie du 11 novembre 2011 à Paris

 


 

 

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 11:50

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Internet-anonyme--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Puget-Théniers, le 9 novembre 2011

 

 

 

 

Poème « Bonheur virtuel »

 

 

Devant ton écran, tu t’enfermes et tu t’enterres,

Tu t’entêtes à fuir la réalité et peu à peu, tu t’enferres,

Tu te crées un monde virtuel, un univers imaginaire,

Tu t’enivres de tout un cortège d’ombres et de chimères,

Tu en oublies même l’essentiel de tes tâches sur cette terre,

Tu te recroquevilles, tes chevilles enflent et guette l’adultère,

Tu te laisses griser par des pièges et des illusions délétères,

Ça commence à te submerger et à te faire perdre tes repères,

Le jour devient ténèbres, tes pensées sont plus sombres qu’un cimetière,

L’obsession t’assaille, l’esclavage t’asservit des chaînes de l’enfer,

Tu t’es changée en transfuge, affamée d’un subterfuge éphémère,

La Toile assassine et sournoise a tissé sur ton esprit une soie de fer,

Le mensonge hante désormais tes songes et tu en es presque fière.

Tu étais si tendre jadis, et c’est à présent la colère que tu vénères,

À la tendre créature que tu étais s’est substituée une virulente vipère,

À la famille et aux amis, c’est la sinistre solitude que tu préfères ;

La pieuse demoiselle prend maintenant pour modèle Lucifer,

Aux esprits, aux spirites, aux impies tu crois dur comme fer,

Dans ton pays de laids et de mails, la nuit entière tu déblatères

Des tirades sordides, nuisibles et altières qui irritent et exaspèrent.

En ayant pris ta liberté, tu cherches un prince charmant et prospère,

Celui à qui tu serais prête à te donner sans cœur pour fuir ta misère,

Mais c’est devant ton miroir que tu te retrouves et que tu désespères.

Tu courais après le bonheur, du moins le croyais-tu, avec tous ces mystères,

Finalement, ton sourire t’a quittée et tu es malheureuse comme une pierre,

Tu t’aperçois bien tard que c’est l’amour qui te manque, surtout celui d’un père ;

Prends quand même conscience de ceux qui t’aiment avec ton caractère,

Qui t’entourent avec patience et qui, pour toi, persévèrent dans la prière.

 

 

 

Ondes-negatives--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 


Calogero - Pomme C

 

 

 

 

Ordinateur-fantome--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

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