Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
  • Contact

Profil

  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

Translation. Traduzione

 

Info Coronavirus

Covid-19 Santé Publique France

OMS - WHO

 
Live Traffic Statistics

 

56 millions de femmes avorteront cette année

56 million abortions worldwide every year

Photo © Marcelle RAPHAEL Fine Arts Newborns

 

Non à la peine de mort en Biélorussie !

Say no to the Death Penalty in Belarus!

 

3D Live Statistics

 


Live Blog Stats

 

 

Flag Counter

 

Online

 

 

 

LE MONDE

 

 

 

 

 

Horaires-messes-Info-parousie.over-blog.fr.jpg

 


Created with Admarket's flickrSLiDR.

 

 

Recueil Poèmes chrétiens de Patrick ROBLES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Light a candle -Allumez une bougie

 

 

Offices-Abbaye-du-Barroux-en-direct--Prime-Sexte-Vepres-Co.jpg

 

Sainte-Therese-et-Pape-Francois-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Recherche

Thou shalt not kill

 

 

 

 

Lookup a word or passage in the Bible


BibleGateway.com
Include this form on your page

 

 

Made-in-papa-maman-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

bebe-carte-ancienne-parousie.over-blog.fr.jpg

1 Père + 1 Mère, c'est élémentaire !

 

Snow-leopard-leopard-des-neiges-parousie.over-blog.fr.jpg

 

Visites

 

 

Icone-Toast.png

 

 

Pour le poète. Merci !

Facebook Fan Club

5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 21:41

Famille-iraquienne-pleurant--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Puget-Théniers, le 5 octobre 2011

 

 

 

Poème social

 

J’ai toujours travaillé et cotisé, même si j’ai modestement gagné ;

Année après année, j’ai économisé ; aux quatre veines je me suis saignée,

J’ai enfin réussi à m’acheter un modeste logement dans une attrayante cité ;

Celle-ci s’est irrémédiablement dégradée, désagrégée, agitée et révoltée ;

Tandis que la promiscuité a gagné, mes ennuis ont augmenté ;

Pour faire face à mes charges, je me suis peu à peu endettée ;

Seule avec mes enfants depuis que leur père nous avait quittés,

Me laissant dépitée, dans l’angoisse d’une épreuve non méritée.

Mais les huissiers sont passés, le couperet des impayés est tombé,

La notification d’expulsion nous montre déjà le trottoir dans l’obscurité,

La cécité est totale, la panique absolue en pensant à mes pauvres bébés ;

Je nous vois par avance grelottant dans la rue de la mendicité,

Je ne possède plus rien, on me considère comme un chien, sans pitié.

Comment ai-je pu sombré si vite, moi qui était si prudente ?

Je crie, je hurle, je pleure et j’implore, je supplie et je m’épouvante,

Je cherche dans mon désespoir incrédule le plus petit signe d’amitié.

Je suis perdue, nous sommes condamnés ; que T’ai-je donc fait, Ô mon Dieu ?

Tu sais bien que ce que Tu m’envoies est bien plus que je ne puis supporter ;

Ô Seigneur, ne vois-Tu donc pas ces larmes d’amertume couler de mes yeux ?

Toi que j’ai toujours vénéré avec piété, et qui a sans cesse été à mes côtés ;

Je ne veux pas T’offenser, mais seulement faire Ta Sainte Volonté.

 

 

Le téléphone sonne, mon cœur se soulève et ma tête implose, je suis paralysée,

J’ose à peine prendre le combiné, sans doute à nouveau une nouvelle mauvaise nouvelle,

Je comprends à peine les paroles sussurées par un officiel qui martèle mes oreilles ;

Soudain, je bondis, il me dit qu’il a trouvé une solution négociée, c’est les Champs-Élysées !

Un échéancier, de la compréhension, de la chance enfin, et une improbable humanité,

Est-il possible que nous soyons sauvés sur le fil, en conservant toute notre dignité ?

J’exulte de joie, j’étreins mes petits de tendresse et les embrasse, pleine d’humilité,

En rendant grâce à Jésus Miséricordieux dans tous les siècles et pour l’éternité.

 

 

 

 

 

 

 Rosemary--Sister-Rose--religieuse-ougandaise--Titouan-Lamaz.jpg

"Sister Rose"

Rosemary, religieuse ougandaise

qui recueille les jeunes filles enlevées par la LRA

Aquarelle de Titouan Lamazou

 

 


 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 12:52

Gif-reflet-vitrail-Jesus--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

 

 

 

"1 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit.

3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.

4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.

5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.

7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.

8 Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

9 Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour.

10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.

11 Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.

12 C'est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.

13 Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.

14 Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.

15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père.

16 Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.

17 Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.

18 Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous.

19 Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.

20 Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre.

21 Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé.

22 Si je n'étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n'auraient pas de péché ; mais maintenant ils n'ont aucune excuse de leur péché.

23 Celui qui me hait, hait aussi mon Père.

24 Si je n'avais pas fait parmi eux des oeuvres que nul autre n'a faites, ils n'auraient pas de péché ; mais maintenant ils les ont vues, et ils ont haï et moi et mon Père.

25 Mais cela est arrivé afin que s'accomplît la parole qui est écrite dans leur loi : Ils m'ont haï sans cause.

26 Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ;

27 et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement."

 

Jean 15 (Louis Segond) - Bible mp3

 

 

 

 

Jean 15 audio (Bible Darby)

 


 

 

 


 

 

Baobab--zoo-Fuengirola--SP---photo-Javi-Masa---woto--sur-Fl.jpg

 Baobab, zoo de Fuengirola (Málaga - Espagne)

Photo de Javi Masa "woto" ©

Merci à Javi Masa pour son aimable autorisation

Sa galerie sur Flickr

 


 

Espagne.gif

 

 

Jesús, la vid verdadera

 

"1 Yo soy la vid verdadera, y mi Padre es el labrador.

2 Todo pámpano que en mí no lleva fruto, lo quitará; y todo aquel que lleva fruto, lo limpiará, para que lleve más fruto.

3 Ya vosotros estáis limpios por la palabra que os he hablado.

4 Permaneced en mí, y yo en vosotros. Como el pámpano no puede llevar fruto por sí mismo, si no permanece en la vid, así tampoco vosotros, si no permanecéis en mí.

5 Yo soy la vid, vosotros los pámpanos; el que permanece en mí, y yo en él, éste lleva mucho fruto; porque separados de mí nada podéis hacer.

6 El que en mí no permanece, será echado fuera como pámpano, y se secará; y los recogen, y los echan en el fuego, y arden.

7 Si permanecéis en mí, y mis palabras permanecen en vosotros, pedid todo lo que queréis, y os será hecho.

8 En esto es glorificado mi Padre, en que llevéis mucho fruto, y seáis así mis discípulos.

9 Como el Padre me ha amado, así también yo os he amado; permaneced en mi amor.

10 Si guardareis mis mandamientos, permaneceréis en mi amor; así como yo he guardado los mandamientos de mi Padre, y permanezco en su amor.

11 Estas cosas os he hablado, para que mi gozo esté en vosotros, y vuestro gozo sea cumplido.

12 Este es mi mandamiento: Que os améis unos a otros,(A) como yo os he amado.

13 Nadie tiene mayor amor que este, que uno ponga su vida por sus amigos.

14 Vosotros sois mis amigos, si hacéis lo que yo os mando.

15 Ya no os llamaré siervos, porque el siervo no sabe lo que hace su señor; pero os he llamado amigos, porque todas las cosas que oí de mi Padre, os las he dado a conocer.

16 No me elegisteis vosotros a mí, sino que yo os elegí a vosotros, y os he puesto para que vayáis y llevéis fruto, y vuestro fruto permanezca; para que todo lo que pidiereis al Padre en mi nombre, él os lo dé.

17 Esto os mando: Que os améis unos a otros."

 

 

El mundo os aborrecerá

 

"18 Si el mundo os aborrece, sabed que a mí me ha aborrecido antes que a vosotros.

19 Si fuerais del mundo, el mundo amaría lo suyo; pero porque no sois del mundo, antes yo os elegí del mundo, por eso el mundo os aborrece.

20 Acordaos de la palabra que yo os he dicho: El siervo no es mayor que su señor.(B) Si a mí me han perseguido, también a vosotros os perseguirán; si han guardado mi palabra, también guardarán la vuestra.

21 Mas todo esto os harán por causa de mi nombre, porque no conocen al que me ha enviado.

22 Si yo no hubiera venido, ni les hubiera hablado, no tendrían pecado; pero ahora no tienen excusa por su pecado.

23 El que me aborrece a mí, también a mi Padre aborrece.

24 Si yo no hubiese hecho entre ellos obras que ningún otro ha hecho, no tendrían pecado; pero ahora han visto y han aborrecido a mí y a mi Padre.

25 Pero esto es para que se cumpla la palabra que está escrita en su ley: Sin causa me aborrecieron.(C)

26 Pero cuando venga el Consolador, a quien yo os enviaré del Padre, el Espíritu de verdad, el cual procede del Padre, él dará testimonio acerca de mí.

27 Y vosotros daréis testimonio también, porque habéis estado conmigo desde el principio."


Juan 15, Reina-Valera 1960 (RVR1960)


 

Cross references:

A. Juan 15:12 : Jn. 13.34; 15.17; 1 Jn. 3.23; 2 Jn. 5.

B. Juan 15:20 : Mt. 10.24; Lc. 6.40; Jn. 13.16.

C. Juan 15:25 : Sal. 35.19; 69.4.

 

 

 

 

 

 

uk.gif

 

 

"1 I am the true vine, and my Father is the husbandman.

2 Every branch in me that beareth not fruit he taketh away: and every branch that beareth fruit, he purgeth it, that it may bring forth more fruit.

3 Now ye are clean through the word which I have spoken unto you.

4 Abide in me, and I in you. As the branch cannot bear fruit of itself, except it abide in the vine; no more can ye, except ye abide in me.

5 I am the vine, ye are the branches: He that abideth in me, and I in him, the same bringeth forth much fruit: for without me ye can do nothing.

6 If a man abide not in me, he is cast forth as a branch, and is withered; and men gather them, and cast them into the fire, and they are burned.

7 If ye abide in me, and my words abide in you, ye shall ask what ye will, and it shall be done unto you.

8 Herein is my Father glorified, that ye bear much fruit; so shall ye be my disciples.

9 As the Father hath loved me, so have I loved you: continue ye in my love.

10 If ye keep my commandments, ye shall abide in my love; even as I have kept my Father's commandments, and abide in his love.

11 These things have I spoken unto you, that my joy might remain in you, and that your joy might be full.

12 This is my commandment, That ye love one another, as I have loved you.

13 Greater love hath no man than this, that a man lay down his life for his friends.

14 Ye are my friends, if ye do whatsoever I command you.

15 Henceforth I call you not servants; for the servant knoweth not what his lord doeth: but I have called you friends; for all things that I have heard of my Father I have made known unto you.

16 Ye have not chosen me, but I have chosen you, and ordained you, that ye should go and bring forth fruit, and that your fruit should remain: that whatsoever ye shall ask of the Father in my name, he may give it you.

17 These things I command you, that ye love one another.

18 If the world hate you, ye know that it hated me before it hated you.

19 If ye were of the world, the world would love his own: but because ye are not of the world, but I have chosen you out of the world, therefore the world hateth you.

20 Remember the word that I said unto you, The servant is not greater than his lord. If they have persecuted me, they will also persecute you; if they have kept my saying, they will keep yours also.

21 But all these things will they do unto you for my name's sake, because they know not him that sent me.

22 If I had not come and spoken unto them, they had not had sin: but now they have no cloak for their sin.

23 He that hateth me hateth my Father also.

24 If I had not done among them the works which none other man did, they had not had sin: but now have they both seen and hated both me and my Father.

25 But this cometh to pass, that the word might be fulfilled that is written in their law, They hated me without a cause.

26 But when the Comforter is come, whom I will send unto you from the Father, even the Spirit of truth, which proceedeth from the Father, he shall testify of me:

27 And ye also shall bear witness, because ye have been with me from the beginning."

 

King James Version: John Chapter 15

 

 

 

Holy-Father--John-Paul-II--Mark-Sanislo--parousie.over-blog.jpg

"Holy Father, John Paul II"

Saint Père Jean-Paul II

Mark Sanislo

 

 

 

Vatican, parousie.over-blog.fr

 

 

"1 Ego sum vitis vera, et Pater meus agricola est.

2 Omnem palmitem in me non ferentem fructum, tollet eum, et omnem qui fert fructum, purgabit eum, ut fructum plus afferat.

3 Jam vos mundi estis propter sermonem quem locutus sum vobis.

4 Manete in me, et ego in vobis. Sicut palmes non potest fere fructum a semetipso, nisi manserit in vite, sic nec vos, nisi in me manseritis.

5 Ego sum vitis, vos palmites: qui manet in me, et ego in eo, hic fert fructum multum, quia sine me nihil potestis facere.

6 Si quis in me non manserit, mittetur foras sicut palmes, et arescet, et colligent eum, et in ignem mittent, et ardet.

7 Si manseritis in me, et verba mea in vobis manserint, quodcumque volueritis petetis, et fiet vobis.

8 In hoc clarificatus est Pater meus, ut fructum plurimum afferatis, et efficiamini mei discipuli.

9 Sicut dilexit me Pater, et ego dilexi vos. Manete in dilectione mea.

10 Si præcepta mea servaveritis, manebitis in dilectione mea, sicut et ego Patris mei præcepta servavi, et maneo in ejus dilectione.

11 Hæc locutus sum vobis: ut gaudium meum in vobis sit, et gaudium vestrum impleatur.

12 Hoc est præceptum meum, ut diligatis invicem, sicut dilexi vos.

13 Majorem hac dilectionem nemo habet, ut animam suam ponat qui pro amicis suis.

14 Vos amici mei estis, si feceritis quæ ego præcipio vobis.

15 Jam non dicam vos servos: quia servus nescit quid faciat dominus ejus. Vos autem dixi amicos: quia omnia quæcumque audivi a Patre meo, nota feci vobis.

16 Non vos me elegistis, sed ego elegi vos, et posui vos ut eatis, et fructum afferatis, et fructus vester maneat: ut quodcumque petieritis Patrem in nomine meo, det vobis.

17 Hæc mando vobis: ut diligatis invicem.

18 Si mundus vos odit, scitote quia me priorem vobis odio habuit.

19 Si de mundo fuissetis, mundus quod suum erat diligeret: quia vero de mundo non estis, sed ego elegi vos de mundo, propterea odit vos mundus.

20 Mementote sermonis mei, quem ego dixi vobis: non est servus major domino suo. Si me persecuti sunt, et vos persequentur; si sermonem meum servaverunt, et vestrum servabunt.

21 Sed hæc omnia facient vobis propter nomen meum: quia nesciunt eum qui misit me.

22 Si non venissem, et locutus fuissem eis, peccatum non haberent: nunc autem excusationem non habent de peccato suo.

23 Qui me odit, et Patrem meum odit.

24 Si opera non fecissem in eis quæ nemo alius fecit, peccatum non haberent: nunc autem et viderunt, et oderunt et me, et Patrem meum.

25 Sed ut adimpleatur sermo, qui in lege eorum scriptus est: Quia odio habuerunt me gratis.

26 Cum autem venerit Paraclitus, quem ego mittam vobis a Patre, Spiritum veritatis, qui a Patre procedit, ille testimonium perhibebit de me;

27 et vos testimonium perhibebitis, quia ab initio mecum estis."

 

Ioannes 15, Biblia Sacra Vulgata

 

 

 

Calvaire-a-Notre-Dame-des-Doms--Avignon--parousie.over-blo.jpg

Calvaire

Notre-Dame-des-Doms

Avignon (Vaucluse)

 

 

 

Grèce, parousie.over-blog.fr

 

 

"1 ἐγώ εἰμι ἡ ἄμπελος ἡ ἀληθινή, καὶ ὁ πατήρ μου ὁ γεωργός ἐστιν.

2 πᾶν κλῆμα ἐν ἐμοὶ μὴ φέρον καρπόν, αἴρει αὐτό, καὶ πᾶν τὸ καρπὸν φέρον καθαίρει αὐτὸ ἵνα καρπὸν πλείονα φέρῃ.

3 ἤδη ὑμεῖς καθαροί ἐστε διὰ τὸν λόγον ὃν λελάληκα ὑμῖν·

4 μείνατε ἐν ἐμοί, κἀγὼ ἐν ὑμῖν. καθὼς τὸ κλῆμα οὐ δύναται καρπὸν φέρειν ἀφ᾽ ἑαυτοῦ ἐὰν μὴ μένῃ ἐν τῇ ἀμπέλῳ, οὕτως οὐδὲ ὑμεῖς ἐὰν μὴ ἐν ἐμοὶ μένητε.

5 ἐγώ εἰμι ἡ ἄμπελος, ὑμεῖς τὰ κλήματα. ὁ μένων ἐν ἐμοὶ κἀγὼ ἐν αὐτῶ οὖτος φέρει καρπὸν πολύν, ὅτι χωρὶς ἐμοῦ οὐ δύνασθε ποιεῖν οὐδέν.

6 ἐὰν μή τις μένῃ ἐν ἐμοί, ἐβλήθη ἔξω ὡς τὸ κλῆμα καὶ ἐξηράνθη, καὶ συνάγουσιν αὐτὰ καὶ εἰς τὸ πῦρ βάλλουσιν καὶ καίεται.

7 ἐὰν μείνητε ἐν ἐμοὶ καὶ τὰ ῥήματά μου ἐν ὑμῖν μείνῃ, ὃ ἐὰν θέλητε αἰτήσασθε καὶ γενήσεται ὑμῖν.

8 ἐν τούτῳ ἐδοξάσθη ὁ πατήρ μου, ἵνα καρπὸν πολὺν φέρητε καὶ γένησθε ἐμοὶ μαθηταί.

9 καθὼς ἠγάπησέν με ὁ πατήρ, κἀγὼ ὑμᾶς ἠγάπησα· μείνατε ἐν τῇ ἀγάπῃ τῇ ἐμῇ.

10 ἐὰν τὰς ἐντολάς μου τηρήσητε, μενεῖτε ἐν τῇ ἀγάπῃ μου, καθὼς ἐγὼ τὰς ἐντολὰς τοῦ πατρός μου τετήρηκα καὶ μένω αὐτοῦ ἐν τῇ ἀγάπῃ.

11 ταῦτα λελάληκα ὑμῖν ἵνα ἡ χαρὰ ἡ ἐμὴ ἐν ὑμῖν ᾖ καὶ ἡ χαρὰ ὑμῶν πληρωθῇ.

12 αὕτη ἐστὶν ἡ ἐντολὴ ἡ ἐμή, ἵνα ἀγαπᾶτε ἀλλήλους καθὼς ἠγάπησα ὑμᾶς·

13 μείζονα ταύτης ἀγάπην οὐδεὶς ἔχει, ἵνα τις τὴν ψυχὴν αὐτοῦ θῇ ὑπὲρ τῶν φίλων αὐτοῦ.

14 ὑμεῖς φίλοι μού ἐστε ἐὰν ποιῆτε ἃ ἐγὼ ἐντέλλομαι ὑμῖν.

15 οὐκέτι λέγω ὑμᾶς δούλους, ὅτι ὁ δοῦλος οὐκ οἶδεν τί ποιεῖ αὐτοῦ ὁ κύριος· ὑμᾶς δὲ εἴρηκα φίλους, ὅτι πάντα ἃ ἤκουσα παρὰ τοῦ πατρός μου ἐγνώρισα ὑμῖν.

16 οὐχ ὑμεῖς με ἐξελέξασθε, ἀλλ᾽ ἐγὼ ἐξελεξάμην ὑμᾶς καὶ ἔθηκα ὑμᾶς ἵνα ὑμεῖς ὑπάγητε καὶ καρπὸν φέρητε καὶ ὁ καρπὸς ὑμῶν μένῃ, ἵνα ὅ τι ἂν αἰτήσητε τὸν πατέρα ἐν τῶ ὀνόματί μου δῶ ὑμῖν.

17 ταῦτα ἐντέλλομαι ὑμῖν, ἵνα ἀγαπᾶτε ἀλλήλους.

18 εἰ ὁ κόσμος ὑμᾶς μισεῖ, γινώσκετε ὅτι ἐμὲ πρῶτον ὑμῶν μεμίσηκεν.

19 εἰ ἐκ τοῦ κόσμου ἦτε, ὁ κόσμος ἂν τὸ ἴδιον ἐφίλει· ὅτι δὲ ἐκ τοῦ κόσμου οὐκ ἐστέ, ἀλλ᾽ ἐγὼ ἐξελεξάμην ὑμᾶς ἐκ τοῦ κόσμου, διὰ τοῦτο μισεῖ ὑμᾶς ὁ κόσμος.

20 μνημονεύετε τοῦ λόγου οὖ ἐγὼ εἶπον ὑμῖν, οὐκ ἔστιν δοῦλος μείζων τοῦ κυρίου αὐτοῦ. εἰ ἐμὲ ἐδίωξαν, καὶ ὑμᾶς διώξουσιν· εἰ τὸν λόγον μου ἐτήρησαν, καὶ τὸν ὑμέτερον τηρήσουσιν.

21 ἀλλὰ ταῦτα πάντα ποιήσουσιν εἰς ὑμᾶς διὰ τὸ ὄνομά μου, ὅτι οὐκ οἴδασιν τὸν πέμψαντά με.

22 εἰ μὴ ἦλθον καὶ ἐλάλησα αὐτοῖς, ἁμαρτίαν οὐκ εἴχοσαν· νῦν δὲ πρόφασιν οὐκ ἔχουσιν περὶ τῆς ἁμαρτίας αὐτῶν.

23 ὁ ἐμὲ μισῶν καὶ τὸν πατέρα μου μισεῖ.

24 εἰ τὰ ἔργα μὴ ἐποίησα ἐν αὐτοῖς ἃ οὐδεὶς ἄλλος ἐποίησεν, ἁμαρτίαν οὐκ εἴχοσαν· νῦν δὲ καὶ ἑωράκασιν καὶ μεμισήκασιν καὶ ἐμὲ καὶ τὸν πατέρα μου.

25 ἀλλ᾽ ἵνα πληρωθῇ ὁ λόγος ὁ ἐν τῶ νόμῳ αὐτῶν γεγραμμένος ὅτι ἐμίσησάν με δωρεάν.

26 ὅταν ἔλθῃ ὁ παράκλητος ὃν ἐγὼ πέμψω ὑμῖν παρὰ τοῦ πατρός, τὸ πνεῦμα τῆς ἀληθείας ὃ παρὰ τοῦ πατρὸς ἐκπορεύεται, ἐκεῖνος μαρτυρήσει περὶ ἐμοῦ·

27 καὶ ὑμεῖς δὲ μαρτυρεῖτε, ὅτι ἀπ᾽ ἀρχῆς μετ᾽ ἐμοῦ ἐστε."


Nouveau Testament en grec (voir Septuaginta)

ΚΑΤΑ ΙΩΑΝΝΗΝ 15 (Η ΚΑΙΝΗ ΔΙΑΘΗΚΗ)

 

 

 

Saint-Florian--Obernberg-am-Inn--Oberosterreich---parousie.jpg

Saint-Florian

Obernberg am Inn

Oberösterreich (Haute-Autriche)

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 21:46

enfant-pleurant--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

Puget-Théniers, le 1er octobre 2011

 

 

 

Poème « Mes petits enfants chéris »

 

Mes petits enfants chéris, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants non désirés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants avortés, je vous serre contre mon cœur, 

Mes petits enfants mal-aimés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants non aimés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants rejetés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants abandonnés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants exploités, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants au travail forcé, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants maltraités, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants abusés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants isolés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants emprisonnés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants assoiffés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants affamés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants efflanqués, je vous serre contre mon cœur, 

Mes petits enfants dépenaillés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants en mauvaise santé, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants apatrides, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants près des mares putrides,

je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants annihilés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants traumatisés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants manipulés, je vous serre contre mon cœur, 

Mes petits enfants endoctrinés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants fanatisés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants terrorisés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants torturés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants martyrisés, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants assassinés, je vous serre contre mon cœur, 

Mes petits enfants, face à des adultes sans pitié,

je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants agonisants, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants mourants, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants innocents, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants anonymes, je vous serre contre mon cœur,

Mes petits enfants victimes, je vous serre contre mon cœur, 

Mes petits enfants chéris, je compatis à votre douleur,

Mes petits enfants chéris, je pleure sur votre malheur,

Mes petits enfants chéris, je vous chéris de tout mon cœur,

Je vous consacre tous à Marie, à Jésus, et à leurs Saints Cœurs.

 

 

bebe-ange--parousie.over-blog.fr.png

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 21:15

Les fioretti de Sainte Thérèse, parousie.over-blog.fr

 

 

 

 

Poésies et prières de Sainte Thérèse de Lisieux

lues par Brigitte Fossey et Pierre Eliane


Participation du Père André Gouzes, o.p.


Chants par le Choeur des Carmélites de France


Participation du Choeur des garçons de Vilnius Azuoliukas


Cithare par Claire David

 

 

 

 

 

 

 

Chapelet avec Sainte-Thérèse, audio éd. Béatitudes, par

 

 

 

 

 

 

 

Saint-Therese-of-the-Infant-Jesus-and-the-Holy-Face--icon-b.gif

Saint Therese of the Infant Jesus and the Holy Face

Icon by Fr. William McNichols

 

 

 

 

 

 

 

 

"Histoire d'une âme", extrait audio de 50 mn

 

 

 

 

Saint-Therese-of-Lisieux-Fine-Art---huile-de-Mark-Sanislo--.jpg

Saint Therese of Lisieux fine art oil painting

Mark Sanislo

 

 

 

 

 Act of Oblation to Merciful Love

Saint Thérèse of the Child Jesus and the Holy Face


 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 12:24

Tomas-Luis-de-Victoria--parousie.over-blog.fr.jpg

Tomás Luis de Victoria

né en 1548 à Sanchidrián (Ávila - Espagne)

mort le 27 août 1611 à Madrid

 

 

 

Partitions - Partituras - Sheet Music

 

 

 

 

 

Ave Maria à 8 voix, Tomas Luis de Victoria

 

 

 

Ave Maria - Hail Mary

 

Je Vous salue Marie 

 

 

 

 

 

 

 

Missa-Alma-Redemptoris--1600--Tomas-Luis-de-Victoria--BNE-.jpg

Partition de Tomás Luis de Victoria

« Missa Alma Redemptoris », en Missae Magnificat,

Motecta psalmi & alia qua plurima quæ partim octonis,

alia nonis, alia duidenis vocibus concinentur

Imprimeur : Juan Flandro, Madrid (1600)

Document Biblioteca Nacional de España

 

 

 

 

 

 

 

 

Signature-Tomas-Luis-de-Victoria--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Alma Redemptoris Mater

Mother Benign of Our Redeeming Lord

 

 

 

 

 

 

  Escudo-de-Sanchidrian--Avila---parousie.over-blog.fr.png

Blason de Sanchidrián

"Sanchidrián, cuna de los Victoria"

"Sanchidrián, berceau des Victoria"

 

 

 

 

 

 

Litaniae pretiosissimi Sanguinis Domini Nostri Iesu Christi

Litany of the Most Precious Blood of Our Lord Jesus Christ

 

 

 

 

 

 

Ave Maris Stella - Hail Star of the Ocean

 

 

 

 

 

 

Salve Regina - Hail Holy Queen    

 

 

 

 

 

 

 

Tomas-Luis-de-Victoria-a-Madrid--1586-1611--parousie.over.jpg

 

 

 

Nunc Dimittis - Canticle of Simeon

 

 

 

 

 

 

http://www.victoria-consort.ch

 

 

 

 

 

 

 

Tomas-Luis-de-Victoria-1589--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Litaniae de Sancto Spiritu  - Litany of the Holy Spirit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actus Contritionis - Act of Contrition

 

 

 

 

 

 

Oratio ad Sacratissimum Cor Iesu

Prayer to the Most Sacred Heart of Jesus

 

 

 

O vos omnes

The Tudor Consort

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 11:34

 Շահնուր Վաղինակ Ազնավուրյան

Chahnourh Varinag Aznavourian

dit Charles Aznavour

né le 22 mai 1924 à Paris

 

 

Gif-drapeau-Armenie--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

Ave Maria

Charles Aznavour

 

 

 

 

Ave Maria,

Ave Maria,

Ceux qui souffrent viennent à Toi ;

Toi qui as tant souffert,

Tu comprends leurs misères

Et les partages,

Marie courage.

 

Ave Maria,

Ave Maria,

Ceux qui pleurent sont Tes enfants,

Toi qui donnas le Tien

Pour laver les humains

De leurs souillures,

Marie la pure.

 

Ave Maria,

Ave Maria,

Ceux qui doutent sont dans la nuit,

Maria,

Éclaire leur chemin

Et prends-les par la main,

Ave Maria.

 

Ave Maria, Ave Maria,

Ave Maria, Ave Maria,

Ave Maria, Ave Maria,  

Ave Maria, Ave Maria,

AVE. 

 

 

Déconseillé aux enfants et aux âmes sensibles

 

 

 

Immaculee-Conception--eglise-d-Igls--Innsbruck---Tyrol---.jpg

Immaculée Conception

Église d'Igls (Innsbruck - Tyrol)

 

 

 

 Chant arménien "Jésus, le Pain de Vie"

Hissous guianki hats

Paroles et musique : Manuel Kéchichian

Chant : Talar Atéchian

 

 

 

Sainte-Eucharistie-au-sommet--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Flagge-Armenien--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

Armenian-Pater-Noster--parousie.over-blog.fr.jpg

Notre Père en Arménien

Հայր Մեր

 

 

 

Flag-Armenia--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

 

de-vrouwe.info,Arménien oriental,Prière à la Dame de Tou

Prière à la Dame de Tous les Peuples en Arménien oriental

 

 

 

Bandera-Armenia--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

 

Prières en Arménien occidental

 

 

 

 

Homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

 Solennité de l'Immaculée Conception

Paroisse Saint-Vincent-de-Paul, "Les Réformés"

Marseille, le 8 décembre 2009

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 19:31

Troy-Davis--I-m-gonna-die-tonight--parousie.over-blog.fr.jpg

Troy Anthony Davis

né le 9 octobre 1968 en Géorgie (USA)

a grandi à Cloverdale, banlieue ouvrière de

Savannah (Georgia)

"Je vais mourir cette nuit"

 

 

 

Troy-Davis--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Sur 9 témoins à charge contre Troy Davis qui clame son innocence, 7 se sont rétractés en avouant avoir menti. Accusé d'avoir tué un policier blanc, Troy Davis sera exécuté cette nuit en Géorgie, à 01h00 du matin, heure de Paris, sans preuves matérielles, après 20 ans passés dans le "couloir de la mort" (death row), qui est réservé, aux États-Unis, aux condamnés à mort, et même aux condamnés à tort. Tous les recours en grâce ont été rejetés.

 

Patrick, l'auteur de ce blog

 

 

 

Lethal-injection-mortelle--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

"Arrivé au pied de la guillotine, Louis XVI considéra un instant les instruments de son supplice et demanda à Sanson si les tambours s'arrêteraient de battre. Il s'avança pour parler. On cria aux bourreaux de faire leur devoir. Pendant qu'on lui mettait les sangles, il s'écria : "Peuple, je meurs innocent !". Ensuite, se tournant vers ses bourreaux, Louis XVI déclara: "Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français."

 

 

Témoignage de Charles-Henri Sanson, le bourreau du roi Louis XVI, guillotiné le 21 janvier 1793 à 10h22, à Paris, sur la place de la Révolution (ancienne place Louis XV, devenue en 1795 la place de la Concorde).

 

 

 

Amnesty-International--Troy-Davis--parousie.over-blog.fr.jpg

      Mosaïque faite avec des photos de sympathisants de Troy Davis

 

 

 

 

Troy-Davis-Execution-Protest-2011-Shankbone--parousie.over-.JPG

Manifestation contre l'exécution de Troy Davis

Occupy Wall Street (New York)

17 septembre 2011

 

 

 

 

Poem for Troy Davis, Laurence H. Ebersole, parousie.over-bl

 

 

 

 

Troy-Davis-and-mom-2002--parousie.over-blog.fr.jpg

Troy Davis avec sa maman

 

 

 

 

"I die a little each day, behind these walls, mentally, emotionally and physically. It is like I have a deadly disease and the government refuses to approve the cure, that my doctors (lawyers) have discovered. Sometimes I don’t feel like a "Dead Man Walking", I feel like "The Walking Dead." I refuse to be bitter or angry because I have faith in God, that he will soften the hearts of my oppressors, to do what is right.

When I’m finally released from this Death Camp, my path will remain Righteous as I help bring an END to the DEATH PENALTY."

 

Troy Davis

 

 

 

Troy-Davis--too-much-doubt--stop-the-execution--parousie.ov.jpg

"Trop de doutes"

"Stoppez l'exécution"

 

 

 

 

Christ-electrocute--Paul-Fryer--Pieta--The-Empire-Never-.jpg

"Pietà - The Empire Never Ended"

Paul Fryer (2007)

Collection François Pinault

 

 

 

 

Troy-Davis-young--parousie.over-blog.fr.jpg

Troy Davis enfant

 

 

 

 

Christ-on-the-electric-chair--Jesus-electrocute--Paul-Fr.jpg

 

 

 

 

Troy-Davis-age-de-21-ans--parousie.over-blog.fr.jpg

Troy Davis à 21 ans

 

 

 

 

Christ-on-the-electric-chair--Jesus-sur-la-chaise-electri.jpg

 

 

 

 

Troy-Davis-picture--parousie.over-blog.fr.jpg

"Je suis Troy Davis"

 

 

 

 

Hechos sobre la pena de muerte en Estados Unidos

 

 

 

 

Facts about the Death Penalty in America

 

 

 

 

Troy-Davis--Jesus-et-Marie--parousie.over-blog.fr.jpg

Troy Anthony Davis

1968-2011

Adieu !

 

 

 

 

« Je n'avais PAS d'arme à feu.

À ceux qui s’apprêtent à m’ôter la vie,

puisse Dieu avoir pitié de vos âmes.

Puisse Dieu bénir vos âmes. »

 

 

“I did not have a gun.

For those about to take my life,

may God have mercy on your souls.

May God bless your souls.”

 

 

Troy Anthony Davis, juste avant sa mort le 21 septembre 2011 (22 septembre 2011, heure française), par injection létale au Pénitencier de Jackson (Géorgie), après 4 heures de retard sur l'horaire prévu, 4 longues heures d'agonie supplémentaires.

 


 

 

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 20:47

Le-Pere-Leonce-de-Grandmaison--par-Jules-Lebreton-s.j.-19.jpg

Septime Léonce Ludovic Loyzeau de Grandmaison, s.j.

né le 31 décembre 1868 au Mans (Sarthe)

mort le 15 juin 1927 à Paris

 

 

 Blason-Le-Mans--Sarthe---parousie.over-blog.fr.png

 

 

 

"2  Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux,

 

3  et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux."

 

Matthieu 18 : 2-3 (Louis Segond)

 

Mt 18

 

 

Notre-Dame-des-Doms--Avignon--parousie.over-blog.fr.jpg

Notre-Dame-des-Doms

Avignon (Vaucluse)

 

 

 

 

Prière à Marie du Père

Léonce de Grandmaison

 

 

Sainte Marie, Mère de Dieu,

Gardez-moi un coeur d'enfant,

Pur et transparent comme une source ;

Obtenez-moi un coeur simple

Qui ne savoure pas les tristesses,

Un coeur magnifique à se donner,

Tendre à la compassion ;

Un coeur fidèle et généreux,

Qui n'oublie aucun bien

Et ne tienne rancune d'aucun mal.

Faites-moi un coeur doux et humble,

Aimant sans demander de retour,

Joyeux de s'effacer dans un autre coeur

Devant Votre Divin Fils ;

Un coeur grand et indomptable,

Qu'aucune ingratitude ne ferme,

Qu'aucune indifférence ne lasse ;

Un coeur tourmenté de la Gloire de Jésus-Christ,

Blessé de Son Amour,

Et dont la plaie ne guérisse qu'au Ciel.

 

 

 

Pere-Leonce-de-Grandmaison--s.j.--parousie.over-blog.fr.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pere-Leonce-de-Grandmaison--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

italie.gif

 

 

Preghiera alla Madre di Dio

Padre Léonce de Grandmaison S.I.

 

 

Santa Maria, Madre di Dio,

conservami un cuore di fanciullo,

puro e limpido come acqua di sorgente.

Ottienimi un cuore semplice

che non si ripieghi ad assaporare le proprie tristezze;

un cuore grande nel donarsi, facile alla compassione;

un cuore fedele e generoso,

che non dimentichi alcun bene e non serbi rancore di alcun male.

Formami un cuore docile e umile,

che ami senza esigere di essere riamato,

contento di scomparire in altri cuori sacrificandosi

davanti al tuo Figlio Divino;

un cuore grande e indomabile

che nessuna ingratitudine possa chiudere

e nessuna indifferenza possa stancare;

un cuore tormentato dalla gloria di Gesù Cristo,

un cuore ferito dal Suo amore

con una piaga che non rimargini se non in Cielo.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 21:41

Nativity-Manger-prayer-card--Creche-Nativite--parousie.ov.jpg

 

 

 

 

« Message du 25 février 1986

 

 

Bien chers frères,

 

Vous qui êtes chrétiens et possédez des professions où votre conscience est sans cesse mise à l'épreuve et où vous vous voyez parfois contraints de prendre des décisions qui peuvent être contraires à l'enseignement de Notre Seigneur, ne vous troublez point, et écoutez ceci.

 

Tous les hommes sont égaux devant Dieu mais ils ne sont pas proches de Lui de la même façon. Ainsi, celui qui ne connaît pas le Sauveur et fait le mal n'a pas toujours conscience des ses actes, même humainement. Irrésistiblement attiré par les plaisirs du monde, il met tout en œuvre pour satisfaire ses sens : chez lui, l'égoïsme est roi à travers les jouissances matérielles. En revanche, celui qui prétend connaître Dieu et pourtant Le rejette délibérément afin de jouir du monde sans contrainte ni retenue, ou qui affirme qu'il n'y a aucune incompatibilité entre les plaisirs du monde et Dieu puisque Il les a créés, porte devant le Père toute la responsabilité de sa déchéance spirituelle : en tant que chrétien, il doit en effet connaître les Écritures et suivre l'enseignement du Maître si sagement transmis par les Apôtres et la Grande Tradition de l'Église.

 

Paul, dans son Épître aux Galates, expose très clairement la façon dont les chrétiens doivent se comporter dans le monde : “Oui, par ses désirs la chair va contre l'esprit, par les siens * l'esprit contre la chair : entre les deux c'est l'opposition, si bien que vous ne faites pas ce que vous voudriez. » (Ga V, 17).

 

Celui donc qui ne vit pas selon l'Esprit trouvera dans l'Autre Monde la souffrance et les ténèbres, car il aura suivi les œuvres de la chair : “fornication, impureté, libertinage, idolâtrie, maléfices, inimitiés, discorde, envie, emportements, cabales, dissensions, factions, jalousies, beuveries, orgies et (autres) choses semblables”. (Ga V, 19-21).

 

Voilà qui est clair, chers amis, mais vous ne voulez pas le comprendre car le monde vous séduit et vous vous laissez entraîner dans ses pièges ! De grâce, ne faites pas de compromis incessants avec le monde ! Si vous prétendez connaître le Sauveur, c'est avec le cœur que vous devez vivre son Enseignement et non point avec un raisonnement humain qui suit les fluctuations de la morale sociale… Efforcez-vous en tout et à chaque instant de rendre votre vie plus saine et plus pure, plus belle et plus aimante, et vous en retirerez de grands bienfaits. Le Seigneur de Miséricorde vous comblera de Grâces aussi bien matérielles que spirituelles et Il bénira votre postérité. Si vous avez compris cela, ne jugez pas sévèrement vos frères ignorants et cherchez toujours à les faire progresser vers le Seigneur avec douceur et simplicité, honnêteté de cœur et de raison !

 

“Ce que produit l'Esprit, c'est charité, joie, paix, longanimité, mansuétude, bonté, fidélité, douceur, tempérance : contre de pareilles choses, il n'y a pas de loi. Ceux qui appartiennent au Christ Jésus ont crucifié leur chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l'Esprit, que notre conduite aussi soit inspirée par l'Esprit”. (Ga V, 22-25).

 

Nombreux sont les médecins et les travailleurs sociaux qui s'interrogent sur de graves questions telles l'avortement et la contraception, se heurtant à des problèmes de conscience incompatibles avec leur foi. S'ils s'interrogent, qu'ils soient bénis car nombreux sont ceux qui ne se donnent même pas la peine de se poser de questions, se prétendant obligés de “suivre l'évolution de la société”.

 

Si le médecin ou le travailleur social est chrétien, il est bien entendu qu'il devra tout mettre en œuvre pour éviter la prescription de moyens contraceptifs quels qu'ils soient aussi bien que celle d'un avortement. Les personnes qui sollicitent de telles pratiques doivent être confrontées à leurs responsabilités non seulement vis-à-vis de leur corps mais aussi vis-à-vis de leur foi : la première pratique est un poison pour le corps de la femme, une irrévérence pour le corps de l'homme, une insulte à la pureté; la seconde est tout bonnement un meurtre et celui qui la pratique, l'encourage ou la subit est un assassin !

 

Nous vous avons déjà parlé de la pureté dans le mariage et nous le ferons de nouveau. Il est urgent d'entretenir les hommes de la maîtrise de leur corps et des fonctions sexuelles en particulier. Il est urgent d'instruire les hommes sur le fait que l'acte de chair n'est en rien une marque inégalable de virilité, pas plus que ne le sont les multiples “conquêtes”. C'est dans l'atmosphère malsaine des bals et des boîtes de nuit, dans la misère de l'alcoolisme et du manque d'éducation, dans la frénésie du désir immédiat stimulé par l'érotisme et la pornographie, qui partout sont étalés aux yeux du monde, que sont conçus tant d'enfants qui ne sont pas désirés. Il s'agit donc avant tout d'éduquer les hommes et les femmes et de leur montrer les pièges du faux bonheur, ceux de la publicité mensongère qui pousse à l'envie, à la dépense, et souvent à la pauvreté ; ceux de magazines érotiques qui poussent à la concupiscence mais laissent l'homme perpétuellement insatisfait. C'est ainsi que dès leur adolescence et même parfois dès leur enfance, des jeunes sont entraînés hors d'une existence saine et équilibrée, et détournés d'un avenir qui aurait pu les rendre heureux. Que les chrétiens comprennent donc ce qu'attend d'eux le Seigneur. Qu'ils relisent les Évangiles - s'ils les ont jamais lus !…

 

Le médecin chrétien ne devrait pas avoir de mal à convaincre une femme de conserver son enfant, ou à éduquer un couple à la pratique de la continence périodique, étape nécessaire à celle de la chasteté conjugale. Aux couples qui ne sont pas chrétiens il est bien évident que le médecin devra aussi tout mettre en œuvre pour enseigner la maîtrise de soi – qui n'est pas la recommandation de seuls ouvrages chrétiens, il s'en faut de beaucoup ! Humainement, plus la contraception pratiquée est “naturelle”, moins elle comporte de risques de nuire à la mère et à l'enfant à venir. C'est dans cette perspective et en accomplissant avec le plus grand sérieux ce rôle d'éducateur que le médecin chrétien répugnera à prescrire des contraceptifs. Les cas graves, où interviennent la maladie, la misère humaine et le manque de jugement sont laissés à son appréciation personnelle, mais cela toujours dans l'optique où la prescription de contraceptifs est considérée non point comme un moyen préventif contre une éventuelle grossesse, mais comme un remède, une solution provisoire à un problème grave.

 

Pour ce qui est de l'avortement, il ne saurait en être question car il est un meurtre. Dans le seul cas où l'enfant ne pourrait se développer normalement sans mettre en danger à la foi sa propre vie et celle de la mère, le médecin chrétien peut accepter de l'enlever par une opération chirurgicale, mais cet acte doit rester exceptionnel, le rôle du médecin étant toujours de tout mettre en œuvre pour préserver la vie. S'il est dans le doute, il peut prendre conseil auprès d'un prêtre fidèle à l'enseignement de l'Église.

 

La femme qui avorte spontanément sans l'avoir recherché est profondément peinée et blessée jusqu'au fond de l'âme dans son désir d'être mère. Qu'elle soit rassurée et ne se culpabilise pas : s'il en est ainsi, c'est que le Seigneur l'a permis. Qu'elle croie que son enfant est en vie dans l'Autre Monde où il continue de chérir sa petite maman de la terre… Mères qui avez perdu des enfants avant leur naissance, ne soyez pas tristes ! Vous les retrouverez auprès de Dieu, car le Seigneur a voulu que rien ni personne de ce qui a vécu ne soit détruit…

 

 

 

Angels-prayer-card--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Afin de lutter contre le nombre croissant d'avortement, qu'ils soient pratiqués en chirurgie ou clandestinement, les hommes sont aujourd'hui invités par leurs médecins et différents travailleurs sociaux à avoir recours à la contraception. Mieux vaudrait pourtant éduquer les couples à la chasteté conjugale. Mais parler du respect du corps et d'amour à qui ne comprend pas et ne pense qu'à satisfaire ses sens lorsqu'il l'entend équivaut à présenter une page de lecture à un illettré, ou une page d'écriture à un analphabète ! Pourtant, au fil du temps, grâce à la patience et à la volonté, à la maîtrise et à la persévérance, viennent le premier ânonnement puis les syllabes liées entre elles et enfin la phrase articulée.

 

Chrétiens qui travaillez pour un mieux-être social, évertuez-vous à éduquer les hommes et les femmes qui sont confiés à vos soins ! Ne vous montrez jamais tranchants ou intransigeants, intolérants ou inquisiteurs ! Restez doux comme le Fils de Dieu, et écoutez les cœurs vous exposer leurs misères. Ce sont des cœurs meurtris, malheureux, pauvres, affamés, et vous qui êtes amis du Fils de Dieu pouvez les aider. Parlez de la chasteté et du bonheur de maîtriser son corps, parlez de l'amour-respect, de l'amour-tendresse, de l'amour-douceur à qui ne peut le comprendre. Ne renoncez jamais, malgré les doutes et les déceptions, les moqueries ou les remarques déplaisantes, à éduquer l'esprit afin d'éveiller l'âme.

 

Celui qui aperçoit les marches qui conduisent à la chapelle ne pense pas toujours à les gravir, mais qui sait si un jour de pluie ou de vent, en quête d'un abris, il ne sera pas déconcerté en pénétrant à l'intérieur et en apercevant là, le Seigneur cloué sur la Croix ? Qui sait s'il ne sera pas désireux de mieux Le connaître et s'il ne retournera pas un autre jour à la chapelle ? …

 

De la même façon, la contraception représente une étape franchie par rapport à l'avortement, mais la chasteté conjugale est une découverte plus réelle du véritable amour et de là, du Seigneur dans la vie du couple. Le mieux-être humain ne possède aucune dimension spirituelle : il cherche à éliminer les contraintes et la souffrance, à adoucir la peine, à renflouer la bourse vide, à procurer le confort, à découpler les plaisirs. Seuls les sens peuvent s'en satisfaire.

 

Vient ensuite l'éducation pour un mieux-être spirituel, c'est-à-dire un enrichissement de la vie de l'âme à travers les lectures spirituelles, les méditations, la prière et l'oraison, les actions charitables, la maîtrise des sens par amour pour soi et par respect pour l'autre par amour pour lui, et tout cela pour plaire à Dieu davantage dans une plus grande pureté, le corps étant le temple de l'Esprit Saint.

 

La contraception est une solution de facilité : elle est la porte ouverte à tous les abus causés par la concupiscence. En l'utilisant, la femme nuit à l'équilibre naturel de son corps et l'homme ne fait aucun effort pour maîtriser ses sens. La recherche du plaisir sexuel dans une perspective égoïste de jouissance n'est pas saine quoi qu'en dise la société à travers ses représentants – médecins, dirigeants politiques, éducateurs, familles, etc. Livrant son corps sans retenue, la femme perd peu à peu les avantages acquis par la maternité désirée. Elle n'est plus épouse sage et mère aimante, mais séductrice et tentatrice avide de plaisirs et de succès.

 

Quand la femme comprendra-t-elle que son plus beau succès réside dans la maternité, la bonne marche de son foyer et l'éducation saine de ses enfants ? En désirant devenir indépendante par rapport à son mari, en désirant copier l'homme en tout et se libérer d'une condition jugée aliénante, la femme brise les liens sacrés de la famille. La responsabilité de tels agissements incombe bien sûr à l'homme qui, au cours des siècles, s'est montré beaucoup trop autoritaire et a trop souvent abusé de sa force de chef de famille dans le couple. Dieu ne saurait être tenu pour responsable de cet état de faits, chers frères, mais plutôt l'homme qui n'a pas respecté ses devoirs. “Juste retour des choses !”, prétendent les femmes qui n'ont rien compris, savourant ainsi leur vengeance à l'infini. Sachez, frères, qu'il n'est que le Serpent pour transformer ainsi la femme ! …

 

Le Seigneur désire plus que tout voir des foyers heureux vivre sainement dans le bien et donner à leurs enfants une éducation chrétienne solide. Prenez donc conscience de la gravité des problèmes soulevés ce soir et désirez ardemment être de bons pères et de bonnes mères, fidèles à l'enseignement de Jésus-Christ.

 

“Ne vous y trompez pas, dit Paul. On ne se moque pas de Dieu. Ce qu'on sème, c'est aussi ce qu'on récolte. Ainsi, qui sème pour sa chair, de la chair il récolte la corruption ; qui sème pour l'esprit, de l'esprit récolte la Vie Éternelle. Ne nous décourageons pas de faire le bien, car nous récolterons en temps voulu si nous ne nous relâchons pas. Donc pendant que nous en avons le temps, faisons le bien à l'égard de tous, principalement envers ceux qui partagent notre foi”. (Ga VI, 7-10).

 

Que les médecins et les travailleurs sociaux méditent tout particulièrement ces paroles, et vous aussi, chers frères. Que le Seigneur bénisse ceux qui les écouteront. Et nous terminerons avec l'Apôtre :

 

“Lors même que quelqu'un serait pris en faute, vous, les spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur ; et prends garde à toi : toi aussi, tu peux être tenté”. (Ga VI, 1).

 

 

+ Vos frères dans la Vérité. »

 

 

 

 

* L'auteur voulait-il écrire "sens" au lieu de "siens" ?

 

 

 

 

Messages-du-Ciel-au-monde-d-aujourd-hui--Un-souffle-qui-pas.jpg

 

 

 

Message du Ciel reçu par Jean-Philippe-Marie le 25 février 1986, « Messages du Ciel au monde d'aujourd'hui - Un souffle qui passe », 700 pages, pages 513-517, éditions Hovine, 3ème trimestre 1987 ; présentations du livre par les Abbés L. Malon et J. Derobert, avant-propos du Père M. Becqué, C.ss.R, docteur en théologie.

 

 

 

Madonna---Child-prayer-card--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 10:30

Ephesus--replica-of-Our-Lady-of-Ephesus-House-of-P-copie-1.jpg

 

 

 

 

 Panégyrique de la

Bienheureuse Vierge Marie

 

"1. Reine du monde, nous levons l'esprit et les yeux aussi bien que les mains vers vous, nous fléchissons les genoux devant votre grandeur, nous courbons la tête et nous adressons au ciel vers vous nos prières pleines de soupirs. Vous êtes au sommet du paradis . De cette hauteur, ne dédaignez pas d'incliner sur les hommes, plongés dans la misère de ce monde, qui vous prient avec instance, ces yeux bienheureux qui contemplent, toujours avec désir, cette gloire incompréhensible de la lumière éternelle. Voici que, pécheurs, nous sommes en présence du juge redoutable, dont la main terrible fait vibrer sur nos têtes le glaive de sa colère. Qui détournera son courroux ? Personne, ô souveraine, n'est aussi en état d'opposer sa main au glaive du Seigneur, que vous, l'objet spécial de l'amour du Très-Haut, par laquelle nous avons reçu d’abord sur la terre la miséricorde de la main de notre Dieu. C'est pourquoi ouvrez, ô mère de miséricorde, la porte de votre cœur très-bon aux supplications gémissantes des enfants d'Adam. De tous les coins de la terre, nous recourons à l’ombre de votre protection pour nous cacher de la face de la crainte du Seigneur. Nos yeux, ô notre souveraine, pleurent en se dirigeant vers vous ; nous vous conjurons en criant avec force et dévotion, adoucissez à notre endroit la colère de votre Fils Notre-Seigneur que nous excitons en péchant gravement, et que votre crédit nous attire sa grâce que nous avons perdue à cause de notre ingratitude ; nous demandons de nouveau le remède à celui dont les plaies nous ont guéris ; parce que nos blessures se sont corrompues et il n'y a point en nous de partie saine. O notre souveraine, considérez et voyez la grandeur des blessures de nos âmes, parce que nous vous découvrons avec confiance tout ce qui nous touche. Nous connaissons que vous êtes une femme d'une bonté inestimable et une mère digne de vénération, parce que vous avez traversé d'un pied immaculé ce monde impur et dangereux ; et vivant encore au milieu des pécheurs, vous êtes remplie, aux yeux du Seigneur, d'une sainteté si grande, que seule vous avez mérité d'approcher immédiatement du trône du roi éternel.

 

2. Vous n'avez pas horreur du pécheur, vous ne le méprisez pas, quelque fétide qu'il soit, s'il soupire vers vous, si avec un cœur pénétré, il réclame votre intervention ; d'une main pieuse, vous le retirez de l'abîme du désespoir, vous lui donnez le remède de l'espérance, vous ranimez ce malheureux, vous ne le quittez pas jusqu'à ce que vous l'ayez réconcilié avec le juge redoutable. Théophile, (a) rendu par vous à la grâce, est un éclatant témoignage de votre bienveillance, ce Théophile, dédaigné de tout le monde, que vous embrassez avec une affection maternelle. Il n'est pas étonnant si l'intérieur de votre cœur a été inondé avec tant d'abondance de l'huile de la miséricorde, lorsque cette œuvre inestimable de miséricorde que Dieu avait décidée de toute éternité pour notre délivrance, a été d'abord réalisée en vous par le maître du monde. Lorsqu'en effet, il a plu à la grâce souveraine d'habiter parmi les hommes dont elle s'était éloignée bien longtemps, seule vous avez été trouvée digne de voir choisir votre sein virginal pour première demeure sur la terre, par le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, lorsqu'il descendit du séjour royal du ciel. Véritablement, le bon plaisir de Dieu fut d'habiter en vous lorsque, dans une construction ineffable, la sagesse de Dieu se bâtit une maison de la substance, de votre chair immaculée comme de bois du Liban : il l'étaya sur sept colonnes d'argent, et y plaça un canapé d'or. Ce sont les esprits de Dieu, c'est là cette femme unique en laquelle , seule, le Sauveur a trouvé le repos qu'il cherchait, et dans le sein de qui il a versé sans mesure tous ses trésors. O Marie, le Saint-Esprit a mis en vous ses complaisances, puisqu'il a daigné consacrer votre sein par des mystères si divers. Il est ce feu consumant qui a enflammé votre âme très-sainte, la remplissant de lui-même et de la splendeur de sa majesté divine ; il vous a fécondée d'une manière inexprimable, et il a fait que, vierge concevant, vierge enfantant, vous êtes demeurée perpétuellement vierge.

 

3. Maintenant donc, ô notre souveraine, tout l'univers vénère votre sein comme le temple très-sacré de Dieu vivant, parce que c'est là qu'a été commencé le salut du monde, là que le Fils de Dieu s'est revêtu de beauté, parce que, paré de son habit blanc, il s'est porté avec tressaillement à la rencontre de l'Épouse, sa fiancée choisie, lui a donné le baiser désiré depuis si longtemps, a consommé, vierge, avec son Épouse vierge, les noces préparées depuis les siècles. Là a été détruite la muraille d'inimitié que la désobéissance de nos premiers parents tombés avait dressée entre le ciel et la terre. Là, les choses célestes et terrestres ont fait alliance et se sont rencontrées dans le baiser de paix, quand la divinité et l'humilité se sont réunies en une seule personne ; et quand éclata sur la terre ce prodige nouveau, que Dieu fut homme et qu'un homme fut Dieu. Là, le grand Élisée se contracta dans les dimensions de l'enfant qu'il fallait ressusciter. Là, l'Ancien des jours donna à son fils chéri, plus que les autres, une tunique aux couleurs variées. La, Rébecca, connaissant l'avenir, entoura de peaux de chevreau les mains et le cou de son fils qui devait être tant exalté. Là, en effet, avec l'aide de la grâce du Saint-Esprit, le Fils, qui devait recevoir de son Père toutes les nations pour héritage, revêtit de la similitude de la chair du péché la puissance de la majesté divine, et son visage fut comme caché dans l'infirmité, d'où vient que nous ne l'avons point reconnu. Là, d'après le conseil de la Providence, l'appât fut attaché à l'hameçon qui avait été lancé du ciel dans cette mer immense, pour prendre le serpent antique. De là fut jeté l'anneau d'or, pour perforer la mâchoire de Léviathan et lui faire rejeter ces morts qu'il avait engloutis en sûreté dès le commencement du monde et qui n'étaient pas les siens.

 

4. Votre sein très-sacré est pour nous un jardin de délices, ô Marie, nous y cueillons en grande variété les fleurs de la joie, toutes les fois que nous repassons en esprit, quelle infinie douceur en est sortie pour se répandre sur tout l'univers. Mère de Dieu, vous êtes un jardin fermé, jamais la main du pécheur ne s'y est portée pour le souiller. Vous êtes la cassolette des parfums sacrés, formée par le céleste compositeur, comme en un jour de printemps, vous êtes suavement ornée des fleurs éclatantes de toutes les vertus : parmi elles, trois surtout, par leur excellence, provoquent notre admiration. Ces plantes dont le parfum remplit la maison du Seigneur, sont la violette de l'humilité, le lis de la chasteté, la rose de la charité, c'est à juste titre que dans le jardin de Dieu fut choisi celui qui était le plus beau des enfants de Dieu, et sur lequel se repose l'esprit du Seigneur. Et à qui vous comparerons-nous, mère de la beauté ? Vous êtes véritablement le paradis de Dieu, parce que vous avez donné au monde le fruit de la vie ; quiconque en mangera, vivra éternellement. La fontaine de vie, qui jaillit de la bouche du Très-Haut, est sortie du milieu de votre sein, et de là, se partageant en quatre branches, elle s'est répandue pour arroser la face du monde desséchée, réjouissant la cité de Dieu. Quiconque boira de ces eaux, n'aura pas soif à jamais « et il y aura plus que le paradis en ce lieu, si on boit des eaux qu'il produit, on aura encore soif. » O que de biens vous avez apportés au monde, vous qui avez mérité d'être le canal d'une eau si salutaire ! ô lampe très-brillante, que d'âmes vous avez réjouies lorsque, allumée par la splendeur divine, vous avez fait briller pour ceux qui étaient assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort cette lumière désirée qui a fait trouver la deuxième drachme ! C'est vous qu'apercevait de loin le chantre de l'épithalame sacré, lorsqu'il éclatait en ces mots : « Quelle est celle-ci qui s'avance comme l'aurore à son début ; elle est belle comme la lune, choisie comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille ? (Cant. VI 9). » O Marie, vous êtes entrée en ce monde comme une aurore très-brillante, lorsque vous êtes venue, marchant devant les lueurs éblouissantes du véritable soleil, source de sainteté, car il convenait que le jour du salut, le jour du pardon, le jour que le Seigneur a fait, fût annoncé par votre clarté. Vous avez été l'aurore heureuse annonçant un jour fortuné : une telle aurore convenait à un tel jour. Et vous en avez parfaitement rempli le rôle. En effet, le soleil de justice, qui devait sortir de vous, prévenant son lever par des lueurs matinales qu'il lançait d'avance, versa copieusement en vous les rayons de sa lumière ; par ces rayons, vous avez mis en fuite les puissances des ténèbres qu’Ève avait produites, et aussi vous avez donné au monde le soleil dont toutes les nations attendent l'apparition.

 

5. On dit que « vous êtes belle comme la lune » et ce n'est pas sans raison que l'on vous compare à cet astre. De tous, c'est celui qui est le plus semblable au soleil, et plus que tous, il brille dans le firmament, d'un éclat argentin. Pour vous, image très-expressive du véritable soleil au milieu de mille autres astres qui assistent au trône de Dieu, vous brillez glorieuse au ciel par votre virginale pureté. La lune éclaire nos nuits en réfléchissant la lumière qu'elle a reçue du soleil . Vous nous excitez à vous imiter, par les magnifiques exemples des vertus que Dieu a placées en votre âme, et par ce moyen, vous illuminez vos ténèbres. Qui aura suivi vos voies ne marchera point dans l'obscurité ; mais il trouvera la lumière de la vie. Vous êtes «donc belle comme la lune ; disons davantage, plus belle que la lune, parce que « vous êtes toute belle, et qu'il n’y a pas de tâche en vous », ni ombre d'altération. Vous êtes « choisie comme le soleil, » je veux dire ce Soleil qui a créé le soleil. C'est lui qui est choisi entre mille, et vous, vous êtes élue entre mille femmes. Lui est choisi parmi tous les êtres qui existent, et vous, vous êtes choisie parmi toutes les créatures qui lui doivent l'existence. « Vous êtes terrible, comme une armée rangée en bataille. Quoi donc en effet ? Est-ce que les princes des ténèbres n'éprouvèrent pas un sentiment d'horreur, lorsqu'ils virent, contrairement à l'usage, une femme marcher contre eux, munie de la plus forte puissance, femme forte et très-exercée dans la guerre, portant « le glaive suspendu à ses côtés à cause des surprises de la nuit ? (Cant. III, 8). » Ne faisons mille difficulté d'admettre qu'autour d'elle se tenaient les puissantes phalanges des vertus spirituelles, qui se soutenaient mutuellement, car c'est par l'ordre établi que dure le jour, et de plus, l'innombrable milieu des esprits bienheureux, envoyés pour servir un si grand prince, pour garder le lit si agréable de Salomon, et veiller à ce qu'un étranger n'envahît pas la demeure destinée au roi éternel. La crainte et la frayeur fondent sur eux, et ils s'écrient ; Il y a plus qu'Ève ici. Voilà le camp du Seigneur, fuyons Israël. Pour vous, guerrière remarquable, vous vous êtes mise à attaquer virilement celui qui, le premier, avait tout renversé. Par votre humilité, vous avez détruit l'esprit d'orgueil d'Ève ; parce que le Seigneur a jeté les yeux sur vous, de telle sorte qu'à cause de cette vertu, il vous a jugée digne d'être élevée au dessus des choeurs des anges. Jamais, en effet, vous ne fassiez montée au dessus d'eux, si auparavant vous ne fussiez descendue par l'humilité, au dessous de tous les hommes. En votre chair virginale, vous avez éteint l'ardeur d'une concupiscence défendue, au point que celui aux yeux duquel les astres ne sont point purs, avait trouvé votre corps si immaculé, « il n'avait pas dédaigné de lui unir sa pureté divine ». Ces premiers chefs des ténèbres étant vaillamment combattus par vous, toute l'armée des puissances mauvaises a été mise en fuite en votre présence.

 

6. On a raconté de vous des choses glorieuses, ô Mère de Dieu. Mais il y a encore place pour vos louanges : pour les célébrer, toute langue balbutie encore. En toute nation sous le soleil, il n’y a ni paroles, ni discours, qui puissent parfaitement expliquer la grandeur de votre gloire. O grande, ô pieuse, ô très-aimable Marie ! On ne peut vous nommer sans que vous enflammiez, penser à vous sans que vous délassiez le cœur de ceux qui vous aiment ; vous n'entrez jamais dans la mémoire pieuse sans faire sentir la douceur que Dieu a mise en vous. Et maintenant, ô notre Souveraine, nous vous suivons, vous criant de toutes nos forces : Venez en aide à notre faiblesse, enlevez notre opprobre. Vous voyez cette peau qui nous entoure, c'est celle d'Ève notre mère, c'est elle qui nous l'a transmise ; c'est elle, mère infortunée, qui en a revêtu la chair de ses enfants, comme d’un double manteau de confusion. C'est de sa main, en effet, que notre terre a reçu la semence d’un double mal, et nous a produit les épines et les ronces de l'iniquité dans l'âme, et de la souffrance dans le corps, et de la mort dans l'une comme dans l'autre. O malheureux héritage ! ô triste infirmité de la nature humaine ! Jusques à quand te souffrirons-nous ? Tu as grandement fait fléchir nos épaules, parce que tu es pesante, et que nous t'avons bien longtemps supportée. Tu nous as placé beaucoup au dessous des anges, tu nous as égalés au cheval et aux bêtes de somme, tu t'es accrue à un degré si excessif, que tu n'as pu être guérie que par la mort du Fils de Dieu ; tu t'es trop élevée au dessus de nous lorsque, sans précaution aucune, tu es montée jusqu’à celui qui est par dessus tout.

 

7. Et qui nous délivrera de la corruption de cette misérable fourrure ? La grâce de votre Fils notre Sauveur, ô Marie, qui, afin d'enlever nos infirmités, s'est spontanément rendu infirme ; et qui, pour être la mort de notre mort, est mort innocent pour sauver les pécheurs. Et qui est aussi en état de parler au cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, comme vous, ô bienheureuse Marie, qui, dans le midi éternel, vous reposez dans le secret des embrassements de votre Fils très-aimant et jouissez dans la plénitude de la joie de votre cœur, de ses entretiens les plus familiers. Parlez, ô souveraine, parce que votre Fils écoute. Vous obtiendrez tout ce que vous demanderez. Invoquez sur nous son saint nom afin que nous soyons guéris de cette lèpre de la chair et de l'esprit. Levez-vous pour enlever ce virus mortel, dont Ève nous fit sucer le reste, lorsqu'elle s'enivra du suc du fruit nuisible. Plût au ciel qu'elle eût épuisé tout ce breuvage, et qu'elle n'en eût rien fait parvenir jusqu'à nous. Que par la vertu de vos prières, ô notre souveraine, tout le joug qui pèse sur nous se pourrisse sous l'influence de l'huile de la miséricorde divine ; que notre jeunesse se renouvelle comme celle de l'aigle afin que, renouvelés d'une voix nouvelle, réunis à de nouveaux concitoyens, en ce séjour où tout est nouveau, célébrant la joie éternelle, nous chantions sur les instruments de joie un cantique nouveau. Que ce nuage épais soit enlevé de dessus nos yeux, afin qu'à visage découvert, contemplant la gloire du Seigneur, nous soyons plongés, par l'esprit du Seigneur, dans cet abîme immense de la lumière divine ; et, attachés à notre Dieu par les liens de la charité, nous devenions un avec lui. Que par votre intercession, O Marie, votre Fils Jésus-Christ daigne nous accorder cette grâce, lui qui est notre Dieu et notre Seigneur, de qui soit gloire et louange et actions de grâces dans les siècles éternels. Amen."

 

 

Sermon parfois attribué, à tort, à Saint Bernard de Clairvaux

 

 

(a) Nicolas de Clairvaux parle aussi de ce Théophile en son sermon sur la nativité de la B. Vierge. Voir les notes d'Horatius.

NOTES DE HORSTIUS ET DE MABILLON. CHAPITRE V. IN SER. PANEG. DE B. VIRG. n. 2, col. 543, Hortius.

Par vous Théophile fut rendu à la grâce. Théophile fut économe, ou, comme d'autres le prétendent, archidiacre de l'Église, dans le bourg d'Adana, en Cilicie, sous l'empereur Justinien. Il plaisait à un fort grand nombre de fidèles, et fut regardé comme digne de l'épiscopat (charge qu'il repoussa néanmoins constamment). Accusé outrageusement par des rivaux et cassé de son emploi, il tomba dans un abattement d'esprit, et par suite, dans un état d'impiété tel, que, s'étant mis à la suite d'un juif séducteur et d'un magicien, il renonça par écrit à Jésus-Christ, à sa sainte Mère, et se livra et se donna entièrement à Satan, qui s'était montré ouvertement à lui; mais entièrement agité dans son âme et ne pouvant trouver de repos nulle part, car il n'y a pour les impies ni calme ni repos, il eut enfin recours à la très-sainte Mère de Dieu, et se rendit en un temple qui lui était consacré. Là, se livrant à la prière et au jeûne, il resta quarante jours : il ne cessa de pleurer et de supplier, que lorsque, secouru par la vierge, il reçut l'écrit qu'il avait écrit, signé et remis au démon, rentra dans la grâce de Dieu, et fut publiquement réconcilié avec l'Eglise par l'évêque. Vox. Métaphrast. IV, Févr., Honor. serm. I, sur l'assompt. Mar. Anton. 4, partie de la somme., Tit. 15. Il existe à ce sujet un témoignage remarquable de saint Pierre Damien. «Que vous refusera-t-on, s'écrie ce saint, ô Marie, vous à qui il a été donné d'arracher Théophile des gouffres même de la perdition. Vous avez tiré de la boue, de l'ordure et de la misère, cette pauvre âme malheureuse, niant par ses propres écrits tout ce qui s'est fait en vous. Rien ne vous est impossible, puisque vous pouvez rétablir dans l'espérance de la béatitude ceux qui sont tombés dans le désespoir. n Ce sont ses paroles dans le sermon sur la nativité de la Sainte-Vierge.

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0