Sœur María Dolores de la Pasión de Jesús, “Soeur Gozo de la (Santísima) Trinidad”, était Clarisse au Couvent de Calabazanos (Castilla y León - Espagne), fondé en 1458 par Doña Leonor de Castilla.
Soeur Dolores est née María Dalia Cota Barreiro (parfois nommée pauvre fleur, « pobre flor » ; petite fleur des champs, « florecita del campo »), le 13 mai 1922 à Seijido (Pontevedra, Galicia - Espagne), fille de Secundino Cota Alonso et Mercedes Barreiro García (mariés le 23 août 1911).
Après avoir passé une partie de sa jeunesse au Mexique, elle est entrée au Couvent Sainte-Claire de Saint Jacques de Compostelle le 23 mai 1943 (prise d’habit le 27 novembre 1943, profession simple le 30 novembre 1944, profession solennelle et vœux perpétuels le 30 novembre 1947). Elle y sera nommée Maîtresses des novices à l’âge de 28 ans, avec dérogation spéciale de Rome, l’âge requis pour cette fonction étant de 35 ans.
Soeur Maria Dolores a été élue à l'unanimité Mère Abbesse du Couvent de Clarisses de Calabazanos, le 17 septembre 1964. Elle a occupé cette fonction pendant près de 40 ans.
Elle est morte le 19 novembre 2009 à 22h10.
Bien que méconnue, Sœur « Gozo de la Trinidad » (« Joie de la (Très Sainte) Trinité ») a été une grande mystique galicienne (gallega en castillan, galega en galicien). Visions, unions mystiques, apparitions de Jésus et Marie, de saints et d’anges, persécutions du démon ont jalonné sa vie. Sans préjuger de la décision de la Sainte Église, Sœur Maria Dolores a eu des vertus héroïques, a fait d’innombrables sacrifices, pénitences et mortifications.
Elle était notamment amoureuse de l’Église et de la Sainte Eucharistie. Elle eut, en particulier, une mission sacerdotale, à la demande du Seigneur : elle devait prier et souffrir pour le salut et la sanctification des Prêtres, ce devait être un « acte continuel d’immolation pour eux » (Jésus, novembre 1955). Elle a également connu des fiançailles spirituelles (annoncées par Jésus en octobre 1957) avec la Sainte-Trinité, avec le Verbe.
Cet article, ainsi que les prières de Soeur Maria Dolores traduites de l'espagnol, sont basés sur le livre « Sor Gozo de la Trinidad - Amor Sacerdotal » (« Sœur Joie de la Trinité – Amour Sacerdotal »), avec le Nihil Obstat du Père Ignacio Reinares, Vicaire Provincial du Pérou, Augustin Récollet ; et l'Imprimatur de Monseigneur José Carmelo Martínez, Évêque de Cajamarca.
Padre Angel Peña Benito
Ce livre, ci-dessous, en espagnol, a été écrit par le Père Ángel Peña Benito, O.A.R., de l’Ordre des Augustins Récollets (ou « Ermites Récollets »). Il est né le 16 décembre 1943 à Grávalos (La Rioja - Espagne). Il a été ordonné Prêtre à Salamanque (Salamanca – Espagne) le 14 juillet 1968. Il a fait de nombreux séjours à Lima et à Arequipa, au Pérou, lors d’affectations dans des paroisses péruviennes.
Avec une vocation précoce d’écrivain, il a écrit une multitude de livres pieux, notamment sur les religieux contemplatifs.
Son email : angepebe@hotmail.com
L'Ordre O.A.R. est un "Ordre mendiant, fondé en 1588 dans la province de Tolède en Espagne, prônant le retour à la règle primitive, branche érigée en congrégation distincte par Grégoire XV en 1621 et organisée en ordre par Pie X en 1912." (Wikipédia)
Liste alphabétique des abréviations des ordres religieux catholiques
Statue de Sainte-Anne
Basilique Sainte-Anne à Apt (Vaucluse)
Consécration à l’Esprit Saint
Reçois, Ô Esprit Saint, la Consécration parfaite et absolue de tout mon être que je Te fais en ce jour, pour que Tu daignes être, dorénavant, à chaque instant de ma vie, pour chacune de mes actions, mon directeur, ma lumière, mon guide, ma force et tout l’amour de mon cœur. Je m’abandonne sans réserve à Tes opérations divines et je veux être toujours docile à Tes Saintes inspirations. Ô Saint-Esprit, daigne me former avec Marie et en Marie, selon le modèle de Ton Bien-Aimé Divin Jésus. Gloire au Père Créateur. Gloire au Fils Rédempteur. Gloire à l’Esprit Saint Sanctificateur. Amen.
Réplique de la Maison de Marie à Éphèse
Maison de prière de Notre-Dame d'Éphèse
Our Lady of Ephesus House of Prayer
Pacte d’amour
Ô mon Jésus, les âmes qui se perdent sont si nombreuses que je voudrais m’offrir comme victime afin qu’elles soient toutes sauvées. Mais je Te demande au moins que chaque jour, au détriment de mes modestes souffrances, sacrifices et prières, et de tout ce que Tu daignes m’envoyer, tout uni à Tes mérites infinis, Tu m’accordes de sauver au moins mille pécheurs, de libérer du purgatoire plus de mille âmes et de sanctifier tous les Prêtres du monde. Tout pour Ta plus grande Gloire et le salut de toutes les âmes.
"Svétchénossitsa" (le Monastère), huile sur toile
Musée régional des Beaux-Arts d'Omsk
Николай Александрович Бруни (лётчик)
« Свеченосица » (« В монастыре »), 1891
Холст, масло. 160 × 86 см
Омский областной музей изобразительных
искусств им. М. А. Врубеля
Acte d’Offrande à la Très Sainte Trinité
comme victime d’amour
Ô Très Sainte et Adorable Trinité ! Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, un seul et unique Vrai Dieu.
Toi seul je veux aimer et adorer de tout mon cœur, de toute mon âme et de tout mon être, durant toute ma vie et mon éternité.
Mais comme je me sens indigne et incapable d’arriver par moi-même à ce degré surnaturel d’amour et d’adoration, je veux Te demander de toute mon âme que Toi-même m’y fasses arriver, et que, pour cela, tu m’enlèves tous les obstacles qui l’en empêchent.
Tu sais bien, mon Dieu, que je ne désire ni ne veux autre chose que T’aimer, T’adorer et m’immoler pour Toi à chaque instant, mais je sais bien que, seule, je suis incapable et impuissante à le mettre en pratique.
Viens, Toi, Ô Bienheureuse Trinité, et transforme mon pauvre cœur en une braise ardente d’amour, pour que, à partir de ce jour, je ne fasse plus autre chose que T’aimer comme Tu le désires.
Que mon cœur soit Ton encensoir qui ne cesse de s’immoler pour Toi, Ô mon adorable Trinité, et que ma prière et mon amour s’élèvent comme un encens parfumé en Ta présence.
Fais de mon âme Ton Temple, et orne-la comme Tu le voudras, pour que Tu trouves en elle l’adoration et la réparation que Tu attends de moi.
Que mon âme soit aussi Ton autel, Ô Trinité Très Sainte, sur lequel s’immole ma vie tout entière, avec tout ce que je suis et ce que j’ai et ce que je fais.
Acte d’Offrande de Sainte-Thérèse de Lisieux
à l’Amour Miséricordieux du Seigneur
« Offrande de moi-même comme Victime d’Holocauste à l’Amour Miséricordieux du Bon Dieu »
« Ô mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Eglise en sauvant les âmes qui sont sur la terre et (en) délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu ! d’être vous-même ma Sainteté.
Puisque vous m’avez aimée jusqu’à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Epoux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu’à travers la Face de Jésus et dans son Cœur brûlant d’Amour.
Je vous offre encore tous les mérites des Saints (qui sont au Ciel et sur la terre) leurs actes d’Amour et ceux des Saints Anges ; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité ! l’Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie, c’est à elle que j’abandonne mon offrande la priant de vous la présenter.
Son divin Fils, mon Epoux Bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit : « Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, il vous le donnera ! » Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs ; je le sais, ô mon Dieu ! (plus vous voulez donner, plus vous faites désirer). Je sens en mon cœur des désirs immenses et c’est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah ! je ne puis recevoir la Sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais, Seigneur, n’êtes-vous pas Tout-Puissant ?… Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie…
Je voudrais vous consoler de l’ingratitude des méchants et je vous supplie de m’ôter ma liberté de vous déplaire, si par faiblesse je tombe quelquefois qu’aussitôt votre Divin Regard purifie mon âme consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même…
Je vous remercie, ô mon Dieu ! de toutes les grâces que vous m’avez accordées, en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C’est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la Croix ; puisque vous (avez) daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j’espère au Ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion…
Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l’unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement.
Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ve vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé !…
A vos yeux le temps n’est rien, un seul jour est comme mille ans, vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous…
Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m’offre comme victime d’holocauste à votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu’ainsi je devienne Martyre de votre Amour ô mon Dieu !…
Que ce martyre après m’avoir préparée à paraître devant vous me fasse enfin mourir et que mon âme s’élance sans retard dans l’éternel embrassement de Votre Miséricordieux Amour…
Je veux, ô mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon cœur vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu’à ce que les ombres s’étant évanouies je puisse vous redire mon Amour dans un Face à Face Eternel !…
Marie, Françoise, Thérèse de l’Enfant Jésus, de la Sainte Face - rel.carm.ind.
Fête de la Très Sainte Trinité, le 9 juin de l’an de grâce 1895 »
William-Adolphe Bouguereau (1825-1905)
Portrait d'Eugène Bouguereau (1850)
El P. Angel Peña envía un mensaje a todos aquellos que lean sus libros:
«En primer lugar, agradecer a Jesús Eucaristía, ante quien pido luz y ayuda todos los días; a María, mi madre del alma; y a mi ángel, que es mi gran ayuda para escribir los libros. En segundo lugar, agradezco a todos mis hermanos agustinos recoletos por el tiempo que me han permitido dedicar a este ministerio de la pluma y también agradezco a mi familia y a las religiosas contemplativas con las que me escribo por su apoyo espiritual y por tantas bendiciones que Dios me ha concedido por medio de ellas.
¡Que Dios los bendiga a todos!»
Primera foto arriba:
"El ministro portavoz del Gobierno, Pío Cabanillas, visitó ayer el convento de clausura de Santa Clara en Calabazanos (Palencia). Allí recordó con sor María Dolores, la abadesa clarisa, la gran amistad que unía a la religiosa con su padre, que en su día impulsó la designación del edificio como monumento histórico artístico.
En la imagen: Pío Cabanillas posa junto a la abadesa, dos hermanas del convento y monseñor Rafael Palmero, el obispo de la diócesis, que ejerció acompañó al ministro durante la visita."
Steinach am Brenner (Tyrol)
ACTO DE OFRENDA AL AMOR MISERICORDIOSO
¡Oh Dios, mío, Trinidad bienaventurada! Para vivir en un acto perfecto amor, me ofrezco como víctima de holocausto a vuestro amor misericordioso, suplicándoos que me consumáis sin cesar, dejando desbordar en mi alma las olas de infinita ternura que en Vos se encierran y así sea yo mártir de vuestro amor, ¡oh Dios mío!
Que este martirio, después de haberme preparado a comparecer ante Vos, hágame morir al fin, y que mi alma se lance sin demora en el eterno abrazo de vuestro misericordioso amor. Quiero ¡oh amado mío!
renovaros esta ofrenda en cada latido de mi corazón un número infinito de veces hasta que, habiéndose desvanecido las sombras, pueda repetiros cara a cara mi amor eternamente.
Me ofrecí como víctima de holocausto a Vos, mi amado Jesús, para que sin cesar un solo momento me consumáis y dejéis que mi pobre alma se alimente de vuestra gran mansedumbre y humildad, y después de que lo sufra todo con amor, llevadme a gozar eternamente con Vos en la gloria.
Todos los segundos de mi vida quiero renovaros esta ofrenda hasta que os la pueda repetir en la eternidad. Así sea.
Hoy, 9 de enero de 1940, fui a misa de 8, comulgué y, después de dar gracias, hice la consagración personal al Santísimo Corazón de Jesús.
Desde este día nada tengo que temer; pues todo, sin reserva alguna, se lo entregué a mi buen Jesús para que Él haga de todas mis cosas lo que desee.
Saint Martyr Jerzy Popiełuszko
Icône du Frère William McNichols
CONSAGRACIÓN AL CORAZON DE JESÚS
Oh, amado mío, te entregó mi alma para que por medio de tu santa gracia y de tus inspiraciones me ayudes a vencer a mis enemigos y perseverar en tu santo servicio hasta que me una más estrechamente a Vos en la gloria. Ayúdame a corregirme de mis pasiones e imperfecciones para que así poco a poco vaya mereciendo ser toda vuestra.
En tus manos pongo también mi cuerpo y acepto con alegría lo que queráis enviarme: enfermedades, sacrificios, etc., y cualquier clase de muerte. Pues como yo no sé lo que me conviene para mi salvación, haced Vos ¡oh, Jesús! lo que sea de vuestra voluntad.
A cambio de todos los bienes que Tú, mi amado Jesús, me das, quiero yo también comprometerme, aunque indignamente, a cuidar de tu honra y de tus cosas.
Para eso, Señor, os ofrezco toda mi cooperación y ser tu apóstol. Te doy mi pobre corazón para que Tú lo prepares conforme a tu voluntad y así pueda atraer muchas almas hacia Ti.
Primeramente por la oración: pidiendo al Padre, al Espíritu Santo, a Ti y a tu madre, que reines en todo el mundo y principalmente en los corazones humanos.
Por los sacrificios: ofreciéndote en primer lugar, mis molestias, disgustos, tristezas (algunas veces pequeñas, otras grandes) y te prometo llevarlo todo con paciencia como Tú lo hiciste en la cruz.
También te lo ofrezco todo para que reines en el mundo y tu amado Corazón esté constantemente en el pensamiento de los hombres.
Assomption, Basilique Sainte-Anne
Altötting (Bavière - Allemagne)
CONSAGRACIÓN AL ESPÍRITU SANTO
Recibid ¡oh, Espíritu santo! la consagración perfecta y absoluta de todo mi ser que os hago en este día para que os dignéis ser en adelante, en cada uno de los instantes de mi vida, en cada una de mis acciones, mi director, mi luz, mi guía, mi fortaleza y todo el amor de mi corazón. Yo me abandono sin reservas a vuestras divinas operaciones y quiero ser siempre dócil a vuestras santas inspiraciones. ¡Oh, santo Espíritu! Dignaos formarme con María y en María según el modelo de vuestro amado divino Jesús. Gloria al Padre Creador. Gloria al Hijo Redentor. Gloria al Espíritu Santo santificador. Amen.
"I Was Touched" (2011)
PACTO DE AMOR
¡Oh Jesús mío! Son tantas las almas que se pierden que quisiera ofrecerme como víctima para que se salven todas. Pero por lo menos te pido que cada día, a costa de mis pequeños sufrimientos, sacrificios y oraciones y cuanto te dignes enviarme unido todo a tus méritos infinitos, me concedas el salvar por lo menos a mil pecadores, librar del purgatorio a más de mil almas y santificar a todos los sacerdotes del mundo. Todo para tu mayor gloria y salvación de todas las almas.
ACTO HERÓICO POR LAS ALMAS DEL PURGATORIO
Dios mío, en unión con los merecimientos de Jesús y María, os ofrezco por las almas del purgatorio todas mis obras satisfactorias y todas las que otros me apliquen en vida, en muerte y después de mi muerte.
Año 1947
VOTO DEL AMOR A DIOS
Corazón amantísimo de Jesús, deseosa de que se obre en mí una verdadera renovación espiritual, con el fin de cumplir mejor mi dulcísima vocación de reparar, consolar y amar más y más a vuestro Corazón divino. Hoy 13 de mayo de 1995, festividad de la santísima Virgen de Fátima y sábado, en presencia de la Santísima Trinidad, de la Virgen María Inmaculada, de Nuestro Padre san José, nuestros seráficos Padres san Francisco y santa Clara, y todos los santos de nuestra Orden, con nuestros ángeles custodios y todo el cielo, con sus santos y coros angélicos…
Hago “voto” de amaros con el mayor amor de que sea capaz, con la ayuda de Dios: Este voto consistirá estar en disposición de vivir y morir solo de amor a Vos, Corazón dulcísimo, de tal manera que, voluntariamente, no quiera desear ni hacer cosas que lo impida. Y que esta disposición de mi corazón, imprima en todos mis actos interiores y exteriores el sello del amor, puro y seráfico, propio de las vírgenes consagradas al Señor en la amadísima Orden franciscana. Os pido, Dios mío, y es mi voluntad, firme y perpetua, que no consintáis a mi corazón, vivir más que de puro amor. ¡Dios mío y todas mis cosas! No quiero nada fuera de Vos. Detesto todo acto involuntario, que mi corazón, pobre y humano, pudiese cometer contrario a este “voto”.
Te pido, Señor, que lo aceptéis como reparación a mis ingratitudes pasadas y como acción de gracias por los innumerables beneficios recibidos de vuestra divina providencia en toda mi vida. Y cuando, debido a mi miseria y gran flaqueza, llegue a faltar a este voto, ¡oh Santísima Trinidad! creo firmemente en tu amor para conmigo y, recordando este ferviente deseo de amaros, que ahora ponéis en mi “corazón”, consagrado con “voto a vuestro amor”, me acercaré confiadamente a Vos. Quema todas mis ingratitudes en la ardiente hoguera del amor misericordioso de Vuestro divino y precioso Corazón. Amén.
Año 1995
CONSAGRACIÓN SOLEMNE DE MI ALMA COMO TEMPLO DE AMOR Y REPARACIÓN A LA SANTÍSIMA TRINIDAD
¡Oh Trinidad Santísima y Amadísima! Hoy postrada a vuestras plantas quiero hacer y renovar nuevamente mi perpetua consagración como Templo de vuestra adorable Trinidad. Os adoro con toda mi alma; enseñadme a que mi “yo” desaparezca desde hoy, como la gotita de agua del cáliz de la misa y que así os deje campo abierto en la posesión de todo mi ser. Que me afiance solamente en “Vos” para que ya nada pueda hacerme perder la paz, sino que, sumergida en “Vos” para siempre, ya jamás vuelva a preocuparme nada de este mundo.
Unida a la Santísima Humanidad del Verbo, quiero tributaros toda la alabanza y adoración que mi alma con vuestra gracia es capaz, con Él, en Él y por Él, por manos de la santísima Virgen de la Encarnación, y me ofrezco como hostia de la Trinidad.
Quiero desde hoy abandonarme a vuestra acción santificadora para que, viviendo así perdida y oculta en Vos, no sea yo quien viva, sino solamente Vos ¡oh, mi adorable Trinidad! ¡Oh, Padre mío! Proteged a vuestra pobre hijita, sostenedla e inclinaos hacia ella para que a pesar de su debilidad, sienta la fortaleza de vuestra Omnipotencia infinita; que vuestra paternidad me ampare durante toda mi vida, viendo en cada rasgo de ella un reflejo de vuestro muy amado Hijo Jesús.
¡Oh Verbo divino! ¡Mi Cristo amado! ¡Esposo de mi alma! ¡Heme aquí postrada ante Vos! Suplid mi pequeñez, mi nada, mi impotencia, mi miseria. Que el padre sólo os vea a Vos dentro de mí, que Vos seáis el que lo améis, adoréis y reparéis, dentro de mi alma, porque así estoy segura de que vuestro amor, adoración y reparación será digna de la divinidad increada de mi Santísima Trinidad.
Que vuestro sacramento eucarístico sea mi único alimento en este destierro, para que así seas Tú, ¡oh, mi amado Jesús!, la vida de mi alma, y le prepares Tú mismo dentro de mí, una morada de amor a la Santísima Trinidad.
Vuestra hostia de amor, adoración y reparación.
Sor Gozo de la Trinidad (16 de febrero de 1964).
Mauerkirchen (Oberösterreich)
ACTO DE OFRECIMIENTO A LA SANTÍSIMA TRINIDAD
COMO VÍCTIMA DE AMOR
¡Oh beatísima y adorable Trinidad! ¡Dios Padre, Dios Hijo, Dios Espíritu Santo! Un solo y único Dios verdadero. A Vos sólo quiero amar y adorar con todo mi corazón, con toda mi alma y con todo mi ser, durante toda mi vida y mi eternidad. Pero como me siento indigna e incapaz de llegar por mí misma a ese grado sobrenatural de amor y adoración, quiero pediros con toda mi alma, que Vos mismo me hagáis llegar a él, y que, para eso, me quitéis todos los obstáculos que os lo impidan.
Bien sabéis, Dios mío, que no deseo, ni quiero otra cosa que amaros, adoraros e inmolarme por Vos de momento en momento, pero bien sé que “sola” soy incapaz e impotente de llevarlo a la práctica.
Venid, Vos, ¡oh Trinidad bienaventurada!, y transformad mi pobre corazón en una ascua ardiente de amor para que desde este día ya no haga otra cosa, más que amaros como Vos deseáis.
Que sea mi corazón vuestro incensario que no cese de inmolarse por Vos ¡Oh, mi adorable Trinidad!, y que suba mi oración y mi amor como incienso oloroso en vuestra presencia.
Haced de mi alma, vuestro Templo, y adornadlo como queráis, para que halléis en él toda la adoración y reparación que esperáis de mí. Que mi alma sea también vuestro altar ¡oh, Trinidad Santísima!, en el cual se inmole mi vida toda entera, con todo lo que soy y lo que tengo y lo que hago…
Haced que vuestra pobre esclava, se entregue sin regateos, ni mediocridad a vuestra divina voluntad para que Vos podáis hacer de ella cuanto queráis, como queráis y donde queráis.
Mirad, ¡oh, Dios mío!, mi miseria y mi pobreza, que ya sabéis lo grande que es. Por eso mismo, os pido que vengáis a tomar posesión de todo mi ser, para que lo convirtáis en un jardín siempre en flor, que perfume y recree vuestra divinidad en el Trono de vuestra gloria y en el pequeño cielo de mi alma, que quiere ser toda y solo vuestra.
Desde hoy ya no quiero pertenecerme en nada, quiero ser toda y absolutamente vuestra, para que así podáis Vos transformar mi alma a vuestro gusto y consumirla de momento en momento, hasta que por completo se pierda en el seno de vuestra augusta y adorable Trinidad…
¡Oh Padre amadísimo! Vuestra pobre hijita os pide que la tengáis siempre amparada bajo vuestra Omnipotencia divina. Sí, Padre mío, quiero y os pido que me consumáis sin cesar, y que toda mi vida sea un continuo holocausto de amor y abandono a vuestra divina voluntad.
¡Jesús mío! ¡Esposo de mi alma! Dulce alimento, que me sostienes y fortaleces en este destierro. Pan vivo, que me das la vida de la gracia en tu Eucaristía. Quiero unir mi pobre vida a la tuya, para que, fundida en Ti y abismada en tu misericordia infinita, el Padre no vea en mí más que tu imagen divina, reflejada en todo mi ser. Quiero ser una pequeña hostia, colocada en tu misma patena ofrecida al Padre, uniendo mi amor al tuyo.
¡Oh, mi amadísimo Jesús! Tuya soy y tuya para siempre.
¡Oh Espíritu Santo! ¡Santificador de mi alma! ¡Ven pronto! ¡No tardes! Aduéñate de mí, empieza, perfecciona y acaba la obra que empezaste. ¿Qué quieres de mí?: “Heme aquí”. Hazlo sin miramientos…
no te importe que alguna vez me queje y que me duela: “Esa es mi pobreza”. Pero quiero ser tu víctima de amor que se deja abrasar y consumir en esa llama deífica de amor viva.
¡Sí, sí!, consume, abrasa, transforma y deifícame según tu querer y tu poder, para que mi alma se pierda en el océano infinito de vuestra divinidad, y pueda sin velos ni sombras, seguir repitiéndoos mi amor por toda la eternidad…
Encárgate Tú, Dios mío, mi Trinidad adorable, de que viva “mi ofrenda” como deseas hasta el último instante de mi vida y que, después de mi muerte, la siga viviendo con mayor perfección aún, perdida en Ti, por toda la eternidad.
Haz de mí tu gozo…, ya sabes que esa es mi vocación: ser aquí y eternamente gozo de tu Santísima Trinidad.
Y para terminar ¡oh María, madre mía! ¡Templo y sagrario de la Santísima Trinidad!, acoge “mi ofrenda” bajo tu protección y ayúdame, Madre de Jesús y Madre mía, a vivirla con todo el amor y fidelidad que e sea posible en esta vida, y después tú misma, me presentes ante el Trono de ese Dios misericordioso, para quedar allí perdida eternamente.
Amén 22.
22 Sor Gozo de la Trinidad (años 1940-1964-1984-2004).
"Joseph Smith's last dream"
VOTO DE PERFECCIÓN
¡Oh Trinidad Santísima! Hoy postrada a vuestras plantas, reconociendo mi pobreza, quiero suplicaros la gracia de ser desde este día más fiel. Para eso, contando con vuestra ayuda divina, quiero haceros el “voto de lo más perfecto”, en todo lo que vea con claridad que sea vuestra divina voluntad. Como sé que sola no puedo nada, pido a la santísima Virgen, a san José y a mis seráficos Padres Francisco y Clara, me ayuden a daros gusto siempre y en todo.
Que me afiance solamente en Vos, para que sumergida en vuestra adorable Trinidad me pierda en vuestro seno para siempre.
Quiero abandonarme a vuestra acción santificadora y de purificación constante, para que viviendo así oculta en Vos, no sea yo quien viva, sino solamente “mis Tres”. Deseo, ¡oh, mi adorable Trinidad!, entronizaros en el pequeño templo de mi alma, para que la convirtáis en vuestra morada de amor. Que el brillo de vuestra luz cubra todas mis miserias y debilidades y me vayáis transformando un poco más cada día en Vos. Acabad vuestra obra antificadora en mi alma, pasad por encima de todas mis pequeñeces y elevadme con vuestras alas divinas hasta Vos ¡oh, Dios mío! Vos sois amor: Transformadme, purificadme y santificadme hasta hacerme “vuestro pequeño cielo en la tierra”, para que un día no lejano, caiga como “hostia de amor” inmolada por Vos en el seno de vuestra adorable Trinidad en donde os ame y adore por toda la eternidad 23.
23 Sor Gozo de la Trinidad (19 de marzo de 1971).
Statue de Sainte-Anne
Cathédrale Notre-Dame-des-Doms, Avignon
Poesía de Sor María Dolores de la Pasión de Jesús
A MARÍA
¡Qué bella te contemplo, madre mía,
bajo el dosel en que Dios te ha colocado,
cubierta con el manto azul de tu pureza
y como reina de los cielos coronada.
Felices los querubes que en tu trono
por siempre cantan tus glorias y alabanzas,
y felices también los serafines,
que por madre de Dios te aclaman y te ensalzan.
Y yo también ¿qué haré, madre querida,
para siempre vivir allá a tu lado?
Yo correré presurosa a refugiarme
bajo los pliegues de tu dulce manto.
Allí ya nada temo, madre mía,
ni la tormenta, ni el viento huracanado;
porque tú velarás por esta pobre hija
hasta ponerla en los brazos de su Amado
Mientras tanto, oh madre, tú preparas
el vestido nupcial para adornarme
en el día en que Jesús quiera venir
para llevarme al cielo y coronarme.
Y entonces yo te pido, ¡Oh madre mía!
que me dejes a tus pies postrarme agradecida.
Y ya que me has dado a Jesús, ¡madre querida!
a tus plantas quiero poner mi amor y vida.
Año 1946