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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 14:05

-Mitterrand-a-bout-portant-93-96---France-2--mardi-10-mai-.jpg

François Maurice Adrien Marie Mitterrand

né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente)

mort le 8 janvier 1996 à Paris

 

 

Blason-de-Jarnac--Charente---parousie.over-blog.fr.png

 

 

Au-delà de l'homme politique souvent controversé, je voudrais aborder un aspect méconnu de l'ancien président de la République française, François Mitterrand, qui se prétendait agnostique (bien qu'ayant eu une éducation et une scolarité chrétiennes), à savoir son côté mystique et spirituel.

En effet, ce "thanathophile", fasciné par la mort, par les pierres tombales, les monuments funéraires et les cimetières, par l'au-delà, par la vie après la mort, aimait la compagnie des prêtres et des religieux, était attiré par le "tellurisme" d'endroits sacrés ou empreints de spiritualité (Vézelay, Cathédrale de Chartres, Taizé...), ou symboliques (Roche de Solutré...).

François Mitterrand était aussi intellectuel et spirituel que terrestre, en ce sens qu'il était subjugué par les éléments de la nature, par SA terre charentaise, par LA terre et sa beauté surnaturelle, puissante, relaxante, ressourçante et inspirante : il était en osmose avec la Divine Création de notre Père Céleste, vers qui il est retourné.

 

Patrick, l'auteur du blog

 

 

 

Documentaire "François Mitterrand, à bout portant - 1993-1996"

diffusé sur France 2 le mardi 10 mai 2011

 

 

 

 

 

Rediffusions France Télévisions

 

 

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François Mitterrand avec Frère Roger de Taizé

 

 

 

 

"La compagnie des prêtres"

 

 

"... Sa mère, Yvonne, est une femme très pieuse et ascète. Son père, Joseph, un solitaire féru de littérature, est fidèle de la Conférence Saint-­Vincent-de-Paul, mouvement catho­lique de bienfaisance, et brancardier à Lourdes. À 9 ans, François part pour la pension du collège Saint-Paul, à Angoulême. Il y rencontre Pierre de Bénouville, qui deviendra député (RPR) et restera l’un de ses plus proches amis. À 14 ans, le jeune Mitterrand affirme avoir la vocation et pense entrer au séminaire. La légende familiale conte qu’il s’écrie : « Je veux être roi ou pape ! » Il s’imagine déjà un destin. Cette éducation catholique laisse forcément des traces. En février 1974, il se confie au journaliste Franz-Olivier Giesbert : « Enfant, j’étais croyant. Maintenant, franchement, je ne sais pas. Disons que, devant l’absence d’explication du monde, j’ai tendance à être déiste. Je ne fais pas partie de ceux pour qui tout n’est que hasard et nécessité. Au contraire, j’incline à penser qu’il y a une inspiration, derrière l’univers. Peut-être parce que mon esprit n’est pas très scientifique ; peut-être parce que le christianisme a modelé toute ma jeunesse. » Il ne renie pas ces racines, mais ne se fait pas violence quand il porte les valeurs d’une gauche rationaliste et laïque. Rien ne lui déplaît plus que ses contempteurs chrétiens de gauche, derrière Michel Rocard ou Jacques Delors. Une de ses insultes préférées ? « Lui, il sent la sacristie ! »

... Autant François Mitterrand abhorre l’Église, qu’il estime complice d’un certain ordre établi, autant il aime le silence des églises, propice au recueillement et à l’intériorité. La famille de Danielle, son épouse, possède-t-elle une maison à Cluny (Bourgogne) ? Il en profite pour se rendre en pèlerinage, tous les lundis de Pentecôte, à Taizé. La veille, avec un groupe d’amis, il a fait l’ascension de la roche de Solutré. Le lendemain, il part seul et incognito se recueillir dans l’église de la communauté fondée par le frère Roger Schutz. En 1981, fraîchement élu, il s’y rend comme à son habitude. « Il ne nous avait pas prévenus de sa visite, se souvient le frère Charles Eugène. Il est venu à l’heure du repas. L’église était vide. Seuls deux jeunes faisaient un peu de ménage. En le voyant, ils n’en ont pas cru leurs yeux et ne l’ont même pas salué ! » L’année suivante, le président annonce sa visite. Il veut rencontrer le prieur de Taizé. « Au seuil de la chambre de frère Roger, monsieur Mitterrand s’exclame : “Cela fait 40 ans que je tourne autour de cette maison et, aujourd’hui, enfin, j’entre !”, raconte Charles Eugène. Les deux hommes passaient une demi-heure ensemble, et on n’a jamais su de quoi ils se parlaient. 
Le président disait de frère Roger : “Il me fait du bien.” Il est vrai qu’il accueil­lait chacun comme un homme, ne voulait pas prêcher, mais écouter. » Qualité qui doit, bien sûr, plaire au président. Après cette conversation intime, chaque année, il veut toujours passer un moment dans l’église et demande aux frères d’entamer des chants. « Il se tenait dans le fond pour avoir une vue d’ensemble, parfois; il regardait les icônes », rappelle Charles Eugène.
Lustiger/Mitterrand, c’est le choc de deux personnalités hors norme. Le président admire le parcours de ce converti au catholicisme féru d’Histoire et de lectures. Quant au cardinal, il aime ce littéraire pétri de culture chrétienne, et dont il connaît les méandres intimes – la double vie, la maladie. « Avec Mitterrand, Jean-Marie Lustiger n’avait pas besoin de refaire la catéchèse, indique Jean Duchesne, conseiller éditorial du cardinal. Le président avait un sens profond du catholicisme, sans pour autant que son existence soit ordonnée autour de la religion. Il savait ce qu’était la foi, les doutes qu’elle engendrait et les défis qu’elle comportait. » 
Entre eux, la conversation roule sur la philosophie, la Bible et la littérature. Quand ils abordent les questions religieuses, ils dépassent la simple problématique des rapports entre Église et État. Ils ne peuvent toutefois éviter le débat qui fait rage à l’époque : l’école libre. L’archevêque de Paris, fils reconnaissant de l’enseignement public, voudrait qu’elle soit plus d’Église que privée. Pierre Mauroy, Premier ministre au début du premier septennat, est pour une solution tranchée, afin de satisfaire la frange dure de la gauche. Mais le président, pur produit de l’école catholique, ne peut raisonnablement pas se prononcer pour la nationalisation totale de l’enseignement voulue par la base socialiste… Son enracinement chrétien a favorisé ses relations avec les autorités ecclésiastiques, ce que confirme Gérard Defois, évêque émérite de Lille, secrétaire général de la Conférence des évêques de France en 1981 : « Mitterrand nous recevait là où Giscard nous laissait nous entre­tenir avec des seconds couteaux. Dès mars 1981, alors que Mitterrand n’était même pas élu, j’avais affaire à un petit monsieur discret, Pierre Bérégovoy. » Le futur secrétaire général de l’Élysée prévient Gérard Defois : « François Mitterrand parle d’un “service public unifié de l’enseignement”, mais ne le comprenez pas comme une nationalisation de l’école catholique. » Les socialistes prennent des gants. Defois poursuit : « Mitterrand m’a même dit : “Quand je quitterai le pouvoir, si une seule école catholique a fermé, ce sera de son fait et non du mien !” »
Le président – qui voulait être pape – réussit même à séduire Jean Paul II, pourtant inquiet de l’avenir de l’école catholique en France, et qui n’avait pas hésité à tancer Giscard au sujet de la loi sur l’avortement. Quand ils se rencontrent pour la première fois, le 28 février 1982, ils ressortent de leur entretien de fort bonne humeur. Mitterrand demande même à son porte-parole, Michel Vauzelle, d’accepter un chapelet pour sa sœur..."

 

Source : extraits de "Mitterrand, le président qui voulut être pape", article d'Olivia Elkaim publié le 5 mai 2011 dans l'hebdomadaire "la Vie".

 

 

 

François Mitterrand et la religion, par Hubert Védrine

 

 

"... La réponse ? François Mitterrand ne l'avait-il pas trouvée, alors qu'il posait encore la question ? Quand il confie à Elie Wiesel que "Dieu est un aiguillon, une motivation supérieure à toute autre" ?

Quand il évoque ses élans mystiques, son admiration pour Thérèse d'Avila, François d'Assise, Thérèse de Lisieux ? Quand, pensant à sa maladie, il confie qu'en période de détresse on se rapproche "forcément" de Dieu ? Quand il livre son attachement au Sermon sur la montagne, "un des plus beaux textes que je connaisse" ?

Le 14 avril 1995, à Bernard Pivot qui lui demandait ce qu'il aimerait que Dieu lui dise, s'il existe, lors de son arrivée dans l'au-delà, François Mitterrand avait répondu : "Maintenant, tu sais."
Maintenant, il sait."

 

Source : extrait de "FRANÇOIS MITTERRAND - Maintenant, il sait..", article de Béatrice Houchard publié le 11 janvier 1996 dans "la Vie".

 

 

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      François Mitterrand avec Helmut Kohl

 

 

 

"... Certes, l’éducation de François Mitterrand fut profondément catholique mais, bien qu’il s’en éloignât au fil de sa vie, son questionnement métaphysique ne cessa de s’intensifier. Son intérêt prononcé pour les religions, pour leur histoire et les croyances qu’elles engendrent suscita chez lui une véritable quête du savoir théologique...

 

La Bibliothèque nationale de France, l’atmosphère d’un cloître

Le choix du projet de Dominique Perrault fut l’un des emblèmes de l’intérêt présidentiel pour l’architecture religieuse. La partie inférieure de la bibliothèque reprenait en effet exactement le schéma classique du cloître. Ainsi, le cloître fut à l’image du Mitterrand religieux, de l’homme pour qui les églises et la méditation sont importantes. Il s’inscrit dans une dynamique d’intériorisation où chacun est amené à se questionner, à se tourner vers soi-même, à partir en quête de son âme. « Avec Perrault, nous en avons beaucoup parlé, nous avons voulu reconstituer l’atmosphère de cloître. Naturellement, avec les moyens modernes, et sans vouloir imiter les cloîtres anciens. » [4] Cette intervention atteste l’importance du projet du cloître pour François Mitterrand.

On peut aisément déceler ici son intérêt très vif pour les lieux, sinon religieux, en tous cas dégageant une spiritualité très forte. Le choix même du projet de cloître de Dominique Perrault et de l’engouement présidentiel en sont les preuves inéluctables. Néanmoins, cette passion pour les ambiances spirituelles ne se lit pas uniquement à travers sa connaissance ou son intérêt pour les monuments religieux. En effet, le Président a établi tout au long de son existence une série de pèlerinages sacrés. Ces rituels lui permettaient de partager des instants de recueillements spirituels, catholiques ou non, assez peu connus du grand public et pourtant au cœur de sa vie.

 

Vézelay, Taizé, Solutré

Certains pèlerinages présidentiels avaient un objectif qui dépassait la simple visite, la rencontre avec un lieu historique... En effet, tandis que Solutré symbolisait davantage le retour aux racines, à d’autres rituels s’ajoutait une perspective spirituelle. En effet, si l’on observe des pèlerinages chers à François Mitterrand comme ses visites cycliques à Vézelay ou Taizé, il est explicite qu’elles ne sous-entendaient pas uniquement la recherche d’une architecture insolite.

« Il avait cette passion pour Vézelay, je pense, parce que c’est un lieu comme cela, très mystique, que l’on est bien obligé de ressentir. » [5] Pierre Bergé souligne l’enjeu capital du pèlerinage à Vézelay comme un rituel situé au cœur d’une procession et d’un questionnement religieux. Cette atmosphère mystique et spirituelle touchait énormément François Mitterrand. « Voici trente ans que je suis (à ma manière) un pèlerin de Vézelay. Ce que j’y cherche n’est pas précisément de l’ordre de la prière bien que tout soit offrande dans l’accord du monde et des hommes. Je pourrais tracer de mémoire un cercle réunissant tous les points d’où, du plus loin possible, on aperçoit la Madeleine. » On peut déceler ici la passion du Président pour Vézelay ainsi que sa connaissance assidue de la basilique.

Au delà de Vézelay et pour aller toujours plus avant dans le questionnement métaphysique, François Mitterrand avait l’habitude de se rendre à Taizé. « Taizé c’est l’interrogation métaphysique à l’état pur. C’est un centre de réflexion religieuse qui a été tenu pendant très longtemps par Frère Roger. C’était un homme qui avait une immense aura auprès des jeunes, qui était très ouvert à la modernité et qui s’efforçait de ne pas mettre de frontière entre les différentes religions, notamment entre les catholiques et les protestants. Je crois que cette réflexion religieuse au delà des frontières traditionnelles de l’Eglise était quelque chose qui était assez proche de la pensée de François Mitterrand. » [6]

Ce pèlerinage représentait une facette du Président assez peu connue : François Mitterrand s’interrogeait beaucoup sur les religions, sur l’au-delà, sur la spiritualité... Georges-Marc Benamou partage ses souvenirs sur son voyage à Taizé : « Le lendemain de Solutré, il avait l’habitude de se rendre à Taizé et de passer un long moment avec Frère Roger. Il allait dans l’église de la communauté de Taizé. Il y avait quelque chose d’un peu mystique avec Mitterrand. » [7] Le journaliste souligne ici l’ambiguïté de François Mitterrand, son caractère proche du questionnement permanent, son intérêt très vif pour la métaphysique. Au-delà de son questionnement religieux sur la transcendance, il s’intéressait beaucoup aux mystiques. Il connaissait très bien les ouvrages des grands auteurs et percevait dans le mysticisme une dimension particulière de la foi qui le fascinait. Alain Duhamel souligne parfaitement cet engouement pour le mysticisme chez François Mitterrand : « Je pense que l’on peut parler de lui comme de quelqu’un qui avait une dimension spirituelle, des interrogations spirituelles et qui avait un rapport avec la métaphysique. Mais dire qu’il avait quelque chose de mystique, pas du tout. En revanche, cela l’intéressait chez d’autres parce qu’il pensait que cela était une des dimensions de la foi. »" [8]

 

[4] « Bouillon de culture », Bernard Pivot - 14/04/1995

[5] Pierre Bergé - 11/01/2006

[6] François Stasse - 16/01/2006

[7] Georges-Marc Benamou - 17/01/2006

[8] Alain Duhamel, Ibidem.

 

Source : extraits de l'article "Lieux de recueillement et de spiritualité : une passion de pèlerin", "Point de vue" par Aurélie Lebelle, publié le 10 octobre 2006 sur le site de l'Institut François Mitterrand

 

 

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François Mitterrand avec Marie de Hennezel

 

 

 

 

Mission fin de vie et accompagnement, Marie de Hennezel (2003)

 

 

 

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"La mort intime - Ceux qui vont mourir

nous apprennent à vivre"

Marie de Hennezel

Préface de François Mitterrand

 

 

 

 

 

"Toutes les explications du monde ne justifieront pas qu’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme et finalement sa vie au prix d’un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d’entre nous."

 

Extrait de l'éloge funèbre de Pierre Bérégovoy, mort le 1er mai 1993, prononcé par François Mitterrand

 

 

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Allocution prononcée par François Mitterrand le 4 mai 1993

 

 

 

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      Note originale de François Mitterrand

 

 

 

Eloge funèbre de Pierre Bérégovoy

prononcé par Philippe Séguin le 18 mai 1993

 

 

 

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Mitterrand à Assouan, Noël 1995

 

 

 

Journal de 20h00 du 8 janvier 1996

 


 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 17:03

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 "Via Dolorosa"

Jon McNaughton

 

 

 

Prière à Marie Médiatrice

 

"Refuge Maternel, Ô Reine de l'Univers et Médiatrice entre les hommes et Dieu, Mère d'Amour, de Douleur et de Miséricorde, Consolation et Refuge de tous nos espoirs, qui, bien qu'ayant le Coeur brisé par tant de mépris et d'outrages, daignez encore nous être propice. Obtenez pour nous, fils indignes et ingrats, nous Vous en prions, avec une grande Foi et une filiale confiance, la Grâce d'être délivrés du péché qui tue les âmes et conduit le monde à la ruine.

Ô Clémente et Miséricordieuse Mère, nous reconnaissons avoir couronné d'épines Votre Divin Fils, Jésus, notre Rédempteur, et avoir déchiré par d'innombrables blessures Votre tendre Coeur. De ce fait, nous avons mérité les fléaux de la Justice Divine ; mais, maintenant repentants, nous invoquons Votre protection et Votre aide en nous réfugiant dans Votre Coeur Maternel, seul abri dans le tourbillon qui ravage le monde.

Avec la prière pour notre salut, acceptez avec bienveillance notre fervente supplique de réparation pour les nombreuses offenses que commettent à toutes les heures du jour et de la nuit tant de fils ingrats afin que, éclairés et attirés par Votre Maternel Amour, ils puissent trouver, eux aussi, refuge et salut.

Ô Marie, Reine du Ciel et de la Terre, Mère de Dieu, notre Mère et notre Médiatrice, Vous qui êtes Toute-Puissante auprès de Dieu et qui voulez notre salut, en cette heure triste et sombre qui submerge cette misérable humanité tourmentée, parmi les forces croissantes et menaçantes du mal, faites descendre, nous Vous en prions avec toute notre Foi, la Lumière de Votre Amour Maternel sur le monde entier, et en particulier, dans les coeurs infidèles et endurcis par le péché, afin que tous unis comme en un seul coeur dans la Foi et dans l'amour du Divin Coeur de Jésus, nous puissions chanter sur toute la terre le triomphe de Votre Miséricorde Maternelle. Ansi soit-il."

 

 (Indulgence 100 jours) Approvaz. Ecc. ca. Curia di Mileto, 21-2-1955.

 

Dites souvent, avec les bras en croix :

 

"Reine de l'Univers, Médiatrice des hommes, Refuge de tous nos espoirs, faites-nous Miséricorde !"


      Christ-mis-au-tombeau--Rubens--1615---Eglise-Saint-Gery--C.jpg

 Christ mis au tombeau

Rubens

1615

Église Saint-Géry, Cambrai

 

 

 

 

Benoît XV a institué, le 21 janvier 1921, la fête universelle de "Marie Médiatrice de Toutes Grâces". La fête officielle est aujourd'hui fixée le 31 août, même si elle était traditionnellement fêtée le 31 mai (dernier jour du mois de Marie) ; ou le  8 mai, comme en Italie (Solennità liturgica di Maria SS. Mediatrice di Tutte le Grazie, l'otto Maggio). Est-ce un hasard si la reddition allemande a été signée le 8 mai 1945, et que le premier village français libéré s'appelait Sainte-Mère-Église, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 ?

 

Patrick, l'auteur du blog

 

 

 

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"Gesù con una corona di fiori"

Jésus avec une couronne de fleurs

Carlo Dolci

Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid

 

 

 

 

Marie, Mère de la grâce

 

"À partir du consentement qu’elle apporta par sa foi au jour de l’Annonciation et qu’elle maintint sous la croix dans sa fermeté, cette maternité de Marie dans l’économie de la grâce se continue sans interruption jusqu’à la consommation définitive de tous les élus. En effet, après l’Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s’interrompt pas : par son intercession multiple, elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel [185]. Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n’est pas achevé, et qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu’à ce qu’ils parviennent à la patrie bienheureuse. C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’avocate, auxiliatrice, secourable, médiatrice [186], tout cela cependant entendu de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition n’en résulte quant à la dignité et à l’efficacité de l’unique Médiateur, le Christ [187] .

Aucune créature en effet ne peut jamais être mise sur le même pied que le Verbe incarné et rédempteur. Mais tout comme le sacerdoce du Christ est participé sous des formes diverses, tant par les ministres que par le peuple fidèle, et tout comme l’unique bonté de Dieu se répand réellement sous des formes diverses dans les créatures, ainsi l’unique médiation du Rédempteur n’exclut pas, mais suscite au contraire une coopération variée de la part des créatures, en dépendance de l’unique source.

Ce rôle subordonné de Marie, l’Église le professe sans hésitation ; elle ne cesse d’en faire l’expérience ; elle le recommande au cœur des fidèles pour que cet appui et ce secours maternels les aident à s’attacher plus intimement au Médiateur et Sauveur."

 

[185] Cf. Kleutgen, textus reformatus De mysterio Verbi incarnati, chap. IV : Mansi 53, 290. – Cf. Saint André de Crète, in nat. Mariae, Sermon 4 : PG 97, 865 A. – Saint Germain de Constantinople, In annunt. Deiparae, PG 98, 321 BC ; In dorm. Deiparae, III : col. 361 D – Saint Jean Damascène, in dorm. B. V. Mariae, hom. 1, 8 : PG 96, 712 BC – 713 A.

[186] Cf. Léon XIII, Encycl. Adiutricem populi, 3 septembre 1895 : ASS 15 (1895-1896) p. 303. – Saint Pie X, Encycl. Ad diem illum, 2 février 1904 : Acta, I, p. 154 ; Denz. 1978 a (3370). – Pie XI, Encycl. Miserentissimus, 8 mai 1928 : AAS 20 (1928), p. 178. Pie XII, Message radioph., 13 mai 1946 ; AAS 38 (1946), p. 266.

[187] Saint Ambroise, Épître 63 : PL 16, 1218.

 

Source : CONSTITUTION DOGMATIQUE SUR L'ÉGLISE "LUMEN GENTIUM", chapitre 62 "Marie, Mère de la grâce".

 

 

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Lettre de Son Éminence le Cardinal Mercier

aux Évêques du monde entier

 

 "ARCHEVÊCHÉ DE MALINES, Avril 1921. 


CHER ET VÉNÉRÉ SEIGNEUR, 

En 1913, le clergé du diocèse de Malines d'abord, les provinciaux de toutes les Congrégations religieuses résidant en Belgique ensuite, puis la Faculté de théologie de l'Université catholique de Louvain et enfin tout l'Episcopat belge adressèrent au Souverain Pontife une supplique à l'effet d'obtenir de Sa Sainteté la reconnaissance dogmatique de la Médiation universelle de la Sainte Vierge. 

Dès le lendemain de la guerre, nous demandâmes à la S. Cong. des Rites de vouloir approuver une Messe propre et un Office propre de Marie Médiatrice et d'en soumettre le texte à Sa Sainteté. 
Le texte nous est revenu à la date du 12 janvier 1921 avec la haute approbation du Saint-Père, qui, Lui-même, daigna revoir l'Office et la Messe et y apporter de sa main auguste plusieurs améliorations. L'Office et la Messe sont accordés à tous les diocèses de Belgique. 
La fête est fixée au 31 mai, jour de la clôture du mois de Marie, veille du mois du Sacré Cœur. 

Avec une particulière affection, peramanter, le Saint-Père approuve l'Office et ratifie le choix de la fête, qu'il daigne élever au rite double de seconde classe. 
Il a bien voulu déclarer que l'Office et la Messe seront accordés à tous les évêques qui en feront la demande à la Congrégation des Rites. 
Déjà les évêques d'Espagne, nous écrit le cardinal Vico, préfet de la Congrégation des Rites, ont demandé et obtenu l'Office et la Messe de Marie Médiatrice de toutes les grâces. 
Benoît XV a eu la délicate attention de nous faire savoir que Lui-même inscrit dans son calendrier privé, au 31 mai, la fête de Marie Médiatrice de toutes les grâces. 

J'ai l'honneur de vous envoyer, cher et vénéré Seigneur, en même temps que ces lignes, un exemplaire imprimé de l'Office et de la Messe; J'ose vous inviter fraternellement, avec une humble et vive confiance, à vouloir solliciter pour votre Eglise la faveur que Sa Sainteté s'est spontanément déclarée désireuse de vous offrir. 

J'ai la conviction intime, dont je m'enhardis à vous faire part, que si nous pouvions obtenir par nos prières et par nos efforts communs la proclamation dogmatique de la Médiation universelle de Marie, notre Mère daignerait, en retour du joyau nouveau que nous aurions contribué à faire briller dans son diadème, obtenir à nos diocèses et à la société catholique des grâces de choix. 

Les temps troublés que nous traversons ne doivent-ils pas nous inciter tous à mettre notre confiance spéciale dans la protection de Celle que le Christ mourant nous a donnée pour Mère, que l'histoire a appelée Auxilium Christianorum, et que Notre Saint Père le Pape glorieusement régnant nous a appris à invoquer sous le vocable « Regina Pacis », Reine de la Paix ? 

L'empressement de l'Episcopat catholique à célébrer, à la veille du mois du Sacré Cœur, une fête spéciale en l'honneur de la « Vierge Marie Médiatrice de toutes les grâces » hâtera, nous n'en pouvons douter, le jour où il plaira à notre divin Sauveur de faire proclamer par son Vicaire l'universelle Médiation de sa Mère, notre Mère. 

Agréez, cher et vénéré Seigneur, avec l'expression anticipée de ma profonde gratitude pour l'accueil que Votre Grandeur daignera faire à mon appel, l'assurance de ma vénération et de mon religieux dévouement. 

† D. J. card. MERCIER, archev. de Malines."

 

 

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Moïse brisant les Tables de la Loi

Rembrandt

1659

(Ex 32-19)

 

 

 

Neuvaine à Marie Médiatrice

 

Chaque jour de la neuvaine :

"Notre Père" + 3 "Je Vous salue Marie"

Parce que celui qui veut des Grâces doit se tourner vers la Sainte Mère de Dieu, Ô Marie, Reine du Ciel, Mère Médiatrice, Vous dont les mains reçoivent et distribuent toutes les richesses du Roi, tournez vers moi Vos yeux Miséricordieux. 
J'ai confiance en Votre Tendresse Maternelle à mon égard et c'est pour cela que j'entreprends cette neuvaine, persuadé(e) que Vous m'obtiendrez un miracle Divin. 
J'abandonne ma supplique entre Vos mains si pures car c'est à la mesure de cette confiance que je mets en Vous que Vous pourrez m'en obtenir l'exaucement auprès de la Très Sainte Trinité. 
Marie, Médiatrice de Toutes Grâces, je dépose dans Vos mains Saintes cette demande de Grâce à laquelle je tiens tant.....

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous (3 fois).
Marie, Médiatrice de Toutes Grâces, intercédez pour moi (3 fois).
Amen.

 

 

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Décalogue

Parchemin de Jekuthiel Sofer

1768

Bibliothèque Rosenthal d'Amsterdam

(Ex 20, 3-17)

 

 

 

 

Le sermon des 12 étoiles

ou des 12 privilèges de la Vierge Marie

ou "Sur le signe grandiose"

par Saint-Bernard

 

Les douze prérogatives de la bienheureuse vierge Marie, d’après ces paroles de l’Apocalypse : « Il apparut un grand prodige dans le ciel ; c’était une femme revêtue du soleil, elle avait la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur la tête (Apoc. XII, 1). »

 

 

1. Mes bien chers frères, il est un homme et une femme qui nous ont fait bien du mal ; mais grâce à Dieu, il y eut aussi un homme et une femme pour tout réparer et même avec de grands avantages ; il n’en est point de la grâce comme du péché, et la grandeur du bienfait que nous avons reçu dépasse de beaucoup la perte que nous avions faite. En effet, dans sa prudence et clémence extrêmes, l’ouvrier qui nous a faits n’a point achevé de rompre le vase déjà fêlé, mais il le répara complètement, et si bien, que de l’ancien Adam, il nous en fit un nouveau, et transvasa Eve dans Marie. Il est certain que le Christ seul pouvait suffire, car tout ce qui nous rend capable du salut vient de lui (II Cor. III, 5) ; mais il n’était pas avantageux pour nous que l’homme fût seul, il valait mieux que les deux siècles concourussent ensemble à notre réparation, puisque l’un et l’autre avaient pris part à notre corruption. Sans doute, nous avons un médiateur aussi fidèle que puissant entre Dieu et les hommes, dans l’homme qui s’appelle Jésus-Christ, mais la majesté divine nous impose en lui. Il nous semble que l’humanité est absorbée tout entière dans la divinité , non pas que la substance humaine ait été changée, mais ses sentiments ont été déifiés. Il n’est pas seulement miséricordieux, il est aussi notre juge, car s’il a appris la compassion parce qu’il a lui-même souffert, et devint par là miséricordieux, il a cependant reçu aussi en main la puissance de juger. Après tout, notre Dieu est un feu qui dévore (Deut. IV, 24), comment le pécheur ne craindrait-il point, en approchant de lui, de périr devant sa face, comme la cire se fond et coule au feu (Psal. LXVII, 2) ?

2. Et maintenant donc, la femme qui a été bénie entre toutes les femmes, ne semblera point sans emploi, elle aura sa place dans l’œuvre de notre réconciliation. Il nous faut un médiateur, pour arriver à un médiateur, et je n'en vois pas de plus utile que Marie. Nous avons eu une cruelle médiatrice dans Ève, par qui l'antique serpent a fait pénétrer jusqu'à l'homme même son virus empesté, mais Marie est fidèle, et est venue verser l'antidote du salut à l'homme et à la femme en même temps. L'une a prêté son concours à une oeuvre de séduction, l'autre a donné le sien à une oeuvre de propitiation ; l'une suggéra à l'homme une pensée de prévarication, et l'autre lui apporta la rédemption. Pourquoi la faiblesse humaine craindrait-elle de s'approcher de Marie ? Il n'y a rien d'austère, rien de terrible en elle, elle est toute douceur, et ne nous offre à tous que le lait et la laine. Parcourez attentivement toute la suite de l'histoire évangélique, et si vous trouvez en Marie un mot de reproche, une seule parole dure, la plus petite marque d'indignation, je veux bien que vous la soupçonniez pour le reste, et que vous ayez peur d'approcher d'elle. Mais au contraire, si vous la trouvez en toute occasion, comme vous la trouverez en effet, plutôt pleine de grâce et de bonté, remplie de miséricorde et de douceur, rendez-en grâce à celui qui, dans son infiniment douce miséricorde, vous a donné une médiatrice telle que vous n'ayez jamais rien à redouter en elle. Après tout, elle s'est faite toute à tous, et s'est constituée, dans son immense charité, débitrice des insensés, aussi bien que des sages. Elle ouvre à tous les hommes le sein de sa miséricorde, afin que tous reçoivent de sa plénitude, le captif, la rédemption ; le malade, la santé ; l'affligé, des consolations ; le pécheur, son pardon ; le juste, la grâce ; les anges, la joie ; la Trinité entière, la gloire, et la personne du fils, la substance humaine, en sorte qu'il n'y eût personne qui échappât à sa chaleur (Psal. XVIII, 7).

3. N'est-ce point là la femme qui est vêtue du Soleil ? Je veux bien que la suite de la prophétie montre qu'on doit entendre ces mots de l'état présent de l'Église, mais on peut aussi fort bien les appliquer à Marie. En effet, elle semble s'être revêtue d'un autre Soleil, car, de même que le Soleil se lève indifféremment sur les bons et sur les méchants, ainsi Marie ne fait point une question de nos mérites passés ; elle se montre pour tous exorable, et pour tous très-clémente ; elle enveloppe d'un immense sentiment de commisération les misères de tous les hommes. Tout défaut se trouve placé au dessous d'elle, et, dans une sorte d'élévation très-excellente, elle dépasse toutes nos faiblesses, toute notre corruption, plus que toute autre créature, de manière qu'on peut dire avec raison que la lune est sous ses pieds. Autrement il ne semble pas que nous disions rien de bien grand, si nous plaçons la lune sous les pieds de celle dont il ne nous est pas permis de douter qu'elle est élevée au-dessus des chœurs des anges, plus haut que les séraphins, et que les chérubins. Ordinairement, la lune est le symbole, non-seulement de la corruption, mais même de la sottise, et parfois aussi de l'Église dans le temps présent ; de la sottise à cause de ses phases différentes, et de l'Église, probablement parce qu'elle n'a qu'une lumière empruntée. Eh bien, s'il m'est permis de parler ainsi, je dirai que c'est la lune, entendue dans ce double sens, qui se trouve sous les pieds de Marie, mais, l'une y est d'une manière, et l'autre de l'autre. En effet, « l'insensé est changeant comme la lune, et le sage est stable comme le soleil (Eccli. XXVII, 12). » Or, dans le soleil, la chaleur et l'éclat sont constants ; la lune au contraire brille seulement, encore sa lumière est-elle changeante et incertaine, elle ne demeure jamais dans le même état. C'est donc avec bien de la raison qu'on nous représente Marie, revêtue du Soleil, puisqu'elle a pénétré l'abîme de la sagesse divine à une profondeur tout à fait incroyable, au point que, autant que cela se peut pour une simple créature, en dehors de l'union personnelle, elle semble plongée tout entière dans cette lumière inaccessible, dans ce feu qui a purifié les lèvres du Prophète (Isa. VI, 6), et qui embrase les séraphins mêmes. C'est d'une manière bien différente, que sont les choses pour Marie ; elle n'a point mérité seulement d'être effleurée par cette lumière, mais d'en être recouverte de tous côtés, d'en être enveloppée de toute part, et de s'y trouver comme au milieu du feu. Si le vêtement de cette femme est on ne peut pas plus brillant, il est aussi on ne peut point plus chaud, tout est inondé de ses incomparables rayons, et on ne peut soupçonner en cette femme rien je ne dis point de ténébreux, mais même de tant soit peu sombre et obscur, ni même rien de tiède, rien, dis-je, qui ne soit extrêmement chaud.

4. Pour ce qui est de la folie, elle est si loin sous ses pieds, qu'elle ne saurait jamais être confondue parmi les femmes insensées et les vierges folles. Bien plus, cet unique insensé, le prince de toute folie, dont on peut dire avec vérité qu'il a changé comme la lune, et qu'il a perdu tout son éclat, se voit maintenant foulé, écrasé par Marie, sous les pieds de qui il endure une affreuse servitude. Car c'est elle qui fut jadis promise de Dieu, comme devant écraser un jour, du pied de sa vertu, la tête de l'antique serpent, qui tentera, mais en vain, dans ses nombreux et dangereux replis, de la mordre au talon (Gen. III, 15). C'est elle seule, en effet, qui a écrasé toutes les têtes impies de l'hérésie. En effet, l'un dogmatisait qu'elle n'avait pas formé le Christ de sa propre substance ; un autre disait, avec le sifflement du serpent, qu'elle ne l'avait pas mis au monde, mais trouvé tout petit enfant ; un troisième avançait qu'elle avait usé du mariage au moins après son enfantement divin, un dernier, ne pouvant lui entendre donner le titre de mère de Dieu, lui refusait avec une incroyable impiété, le grand nom de Theotokos. Mais tous ces serpents se sont vus écrasés ; tous ces supplanteurs ont été supplantés ; tous ces contradicteurs se sont trouvés confondus ; et maintenant toutes les générations la proclament à l'envi bienheureuse. Mais que dis-je ? le dragon a tendu un piège, par la main d'Hérode, à la vierge mère, pour dévorer son enfant à sa naissance, à cause des inimitiés qui se trouvaient entre lui et la race de la femme.

5. S'il faut plutôt entendre l'Église par la lune, parce qu'elle ne brille point par elle-même, mais par Celui-là seul qui dit : « Sans moi vous ne pouvez rien (Joan, XV, 5)  », vous avez la médiatrice dont je vous ai parlé plus haut, bien clairement indiquée. En effet, il est dit : « Une femme apparut, vêtue du soleil, elle avait la lune sous les pieds (Apoc. XVII, 1) » Attachons-nous donc, mes frères, aux pas de Marie et, dans la plus dévote des supplications, roulons-nous à ses pieds bénis. Tenons-les bien et ne la laissons point partir qu'elle ne nous ait bénis, car elle est puissante la toison placée entre la rosée et le sable, la femme entre le soleil et la lune, c’est Marie entre Jésus-Christ et son Église. Mais peut-être vous étonnerez-vous moins de voir une toison humide de rosée qu'une femme vêtue du soleil, car ; non-seulement le rapport de la femme avec le soleil dont elle est vêtue est grand, mais leur rapprochement est bienfait pour surprendre. En effet, comment une nature si fragile peut-elle subsister dans une si grande chaleur ? Tu as raison de t'en étonner, ô Moïse, et de vouloir voir cette merveille de plus près ;  mais il faut auparavant que tu ôtes la chaussure de tes pieds ; et que tu laisses là toutes les enveloppes des pensées charnelles, si tu veux t'approcher davantage. « Il faut, dit-il, que j'aille reconnaître quelle est cette merveille que je vois (Exod. III, 3) » Oui, une vraie merveille, en vérité, que ce buisson qui brûle sans se consumer, un vrai miracle que cette femme qui demeure intacte au milieu du soleil qui lui sert de vêtement. Ce n'est point là le fait de l'homme, ni même de l'ange, il y a en cela quelque chose de beaucoup plus élevé. « Le Saint-Esprit, a dit l'Ange, surviendra en vous (Luc. I, 35) » C'est comme s'il disait, comme Dieu est esprit, et comme notre Dieu est un feu dévorant, « la vertu » ; non la science, non pas même, la vôtre ; mais « la vertu du Très-Haut, vous couvrira de son ombre. » Après cela, il ne faut plus s'étonner que, sous une telle ombre, une femme puisse supporter un tel manteau.

6. « Une femme vêtue du soleil, » dit le Prophète. Oui, toute vêtue de lumière, comme d'un manteau. Le charnel ne comprend peut-être point cela, c'est trop spirituel pour lui ; et ce me semble une folie. Mais il n'en était pas ainsi pour l'Apôtre, quand il disait : « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ (Rom. XIII,14) » Comme vous êtes devenue familière au Seigneur, ô Notre Dame ! combien vous avez mérité de vous approcher de lui ; disons mieux, de lui devenir intime ; quelle grâce vous avez trouvée ; à ses yeux ! Il demeure en vous, et vous, vous demeurez en lui ; vous le revêtez ; et vous vous revêtez de lui ; vous lui donnez pour vêtement la substance de votre chair, et vous, il vous recouvre du manteau de gloire de sa majesté. Vous revêtez ce soleil d'un nuage, et vous, vous êtes revêtue du soleil même, car le Seigneur a opéré un nouveau miracle sur la terre, il a fait qu'une femme en ceignit un homme (Jerem. XXXI, 22), mais un homme qui ne fut pas autre que le Christ, dont il est dit : « Voici un homme, son nom est l'orient (Zach. VI, 12) » Il en a opéré également un nouveau dans le ciel, quand il a fait qu'une femme apparût vêtue du soleil. Ce n'est point tout encore, elle l'a couronné, et elle a mérité d'être à son tour, couronnée elle-même de sa main. Sortez donc, filles de Sion, et voyez le roi Salomon sous le diadème dont sa mère l'a couronné (Cant. III, 11). Mais nous reviendrons sur ce sujet, une autre fois ; en attendant, entrez plutôt et voyez votre Reine, avec le diadème que son propre fils lui a posé sur la tête.

7. « Sur sa tête, lisons-nous, était posée une couronne de douze étoiles. » Assurément, ce front, plus éclatant que les étoiles mêmes qu'il orne plus qu'il n'en est orné, était bien digne de recevoir une semblable couronne. Après tout, pourquoi les astres ne seraient-ils point la couronne de celle, dont le soleil même est le manteau ? Les roses en fleurs et les lis des vallées l'entouraient comme des jours printaniers, est-il dit quelque part. La main gauche de l'Époux est passée dans sa tête, et déjà sa droite la tient embrassée. Qui dira le prix des joyaux dont est couvert le diadème de Marie ? Décrire le dessin de cette couronne, en indiquer la composition, est une chose qui est au dessus de l'homme. Pour moi, toutefois, dans la faible mesure de mes forces, sans entrer dans la dangereuse recherche des secrets de Dieu, je dirai qu'il ne me semble pas qu'on s'éloigne de la vraisemblance, quand on voit dans les douze étoiles de la couronne de Marie, autant de grâces singulières dont elle est parée. En effet, on peut trouver dans la Vierge les prérogatives du ciel, celles de la chair, et enfin celles du coeur ; or, ces prérogatives étant au nombre de trois, si on les multiplie par quatre on a le nombre même des douze étoiles dont brille la couronne de notre Reine. Or, à mes yeux, il éclate une clarté singulière, premièrement dans la génération de Marie, secondement dans la salutation de l'ange, troisièmement dans l’acte par lequel le Saint-Esprit survient en elle, et quatrièmement dans l'inénarrable conception du fils de Dieu. Je vois encore les astres de sa couronne briller des rayons éclatants des prémices de la virginité de la fécondité sans corruption, de la grossesse exempte de fatigue, et de l'enfantement qui ne connut point la douleur. Je vois encore briller en Marie, d'un éclat tout particulier, la douceur dans la pudeur, la dévotion dans l'humilité, la magnanimité dans la foi, le martyre dans le coeur. Je laisse à votre perspicacité le soin de considérer chacun de ces brillants, pour moi, je me contenterai de les signaler en peu de mots, les uns après les autres, à votre attention.

8. Quel brillant remarquons-nous dans la génération de Marie ? C'est qu'elle est d'une famille royale, de la race d'Abraham, de l'illustre maison de David. A cela si vous ne trouvez pas que ce soit assez encore, ajoutez que, à cause d'une sainteté unique et privilégiée, elle fut conçue, comme on sait, par l'effet d'une disposition particulière de la Providence, promise du ciel longtemps d'avance aux Patriarches préfigurée par des miracles mystiques, et prédite par des oracles prophétiques. C'est elle, en effet, que désignait d'avance la verge d'Aaron (Num. XVII, 8), quand elle se couvrait de fleurs, bien qu'elle n'eût point de racines ; (Judic. VI, 37) elle que représentait la toison de Gédéon, quand elle se mouillait de rosée, tandis que toute la terre des environs demeurait sèche ; elle que voyait Ezéchiel dans cette porte d'Orient, quine s'ouvrait pour personne (Ezech. XLIV, 1) ; c'était elle, enfin, que le Prophète Isaïe, entre tous, promettait, sous l'image de la tige issue de la racine de Jessé (Isa. XXI, 1), et un peu auparavant, en termes plus clairs encore, sous le nom de la vierge qui doit enfanter (Isa. VII, 14). Aussi, est-ce avec raison qu'il est écrit qu'une grande merveille a apparu dans les cieux, puisqu'elle était depuis tant de temps promise par eux. « Le Seigneur, a dit le Prophète, vous donnera lui-même un signe. Une Vierge concevra (Ibidem) » Oui, on peut bien dire que ce signe est grand, attendu que celui qui le donne est grand lui-même, et quels sont les yeux que l'éclat de cette prérogative n'a point éblouis ? Vient, après cela, le salut plein d'une humble déférence qu'elle reçut de la bouche de l'Archange qui semble la contempler déjà sur un trône royal, au dessus de tous les ordres d'esprits célestes, si bien qu'il s'en fallait de peu qu'il n'adorât une femme, lui qui jusqu'alors était habitué à recevoir les hommages des hommes. Il nous montre bien par là le mérite excellent de notre Vierge, et la grâce singulière dont elle est remplie.

9. Après ce joyau, j'en vois briller encore un autre dans le mode inouï de sa conception ; car ce n'est point dans l'iniquité, comme toutes les autres femmes, mais par la vertu du Saint-Esprit qui survint en elle, que seule et dans la sainteté, Marie conçut son fils. Qu'elle ait enfanté le vrai Dieu, le fils de Dieu, en sorte que le fils qui naquit de Marie, fût en même temps fils de Dieu et fils de l'homme, Dieu et homme tout ensemble, c'est là un abîme de lumière, et je n'oserais affirmer que l'oeil même de l'ange n'ait point été ébloui à l'éclat de cette lumière. D'ailleurs, la virginité de sa chair et son dessein de demeurer vierge reçoivent eux-mêmes un nouveau jour de la nouveauté même de son dessein de demeurer vierge, il est évident que c'est dans toute la liberté de son esprit que, s'élevant au-dessus des préceptes de la loi de Moïse, elle fit voeu de consacrer à Dieu tout à la fois la chasteté du corps et celle du coeur. Ce qui prouve, en effet, combien son dessein était inébranlable, c'est qu'aux paroles de l'Ange qui lui promettait un fils, en termes assurés, elle répondit : « Comment cela se fera-t-il, car je ne connais point d'homme  ? (Luc. I, 34) » Voilà peut-être d'où lui venait d'abord le trouble qu'elle ressentit en entendant les paroles de l'Ange, et pourquoi elle demandait ce que pouvait signifier le salut qu'il lui fait comme à une femme bénie entre toutes les femmes, quand elle n'aspirait qu'à être bénie à jamais parmi les vierges. Elle cherchait dans sa pensée quelle pouvait être cette salutation ; car elle lui paraissait suspecte, et lorsque la promesse d'un fils lui eut fait comprendre le péril qui menaçait manifestement sa virginité, elle ne put s'empêcher de s'écrier : « comment cela se fera-t-il, car je ne connais point d'homme ? » Aussi, mérita-t-elle de recevoir la bénédiction qui lui était annoncée, sans perdre la gloire de la virginité ; sa virginité reçut un accroissement de gloire de sa fécondité, de même que sa fécondité trouva un nouvel éclat dans sa virginité ; ces deux astres semblent réfléchir mutuellement les rayons l'un de l'autre. Il est grand d'être vierge, mais être vierge et mère en même temps, c'est ce qui dépasse toute mesure. Pour ce qui est des fatigues extrêmes que toutes les femmes ressentent dans la grossesse, seule entre toutes, elle ne les connut point, parce que seule elle ignora les émotions voluptueuses de la conception. Aussi, dès les premiers jours de sa grossesse, alors que toutes les femmes éprouvent les plus grands malaises, Marie, toute heureuse, traverse les montagnes pour aller offrir ses services à Elisabeth. Bien plus, on la voit monter à Bethléem à une époque où ses couches étaient imminentes, elle portait un dépôt infiniment précieux, c'était pour elle un léger fardeau, car elle portait celui qui la portait elle-même. Son enfantement est un astre brillant plein d'éclat, quand elle donna au monde, avec une joie nouvelle pour lui, un fruit également nouveau, seule exempte entre toutes les femmes de la malédiction commune qui pèse sur elles, et des douleurs de l'enfantement. Si nous estimons le prix des choses à leur rareté, on ne saurait trouver rien de plus rare que ce privilège, car, entre toutes les femmes, nulle n'en a joui avant elle, et nulle n'en jouira comme elle après elle. Si nous considérons toutes ces choses de l'œil de la foi, il est hors de doute que nous en ressentirons de l'admiration, du respect, de la dévotion et de la consolation.

10. Mais celles dont il nous reste à parler sont proposées à notre imitation. Il ne nous a point été donné d'être promis et annoncé du ciel avant notre naissance en tant de manières différentes, ni de recevoir de la bouche de l'archange Gabriel un salut aussi nouveau que respectueux. Quant aux deux autres nouveaux privilèges, nous les partageons encore moins que les précédents avec elle, ils sont un secret à elle, car il n' y a que d'elle qu'il a été dit : « Ce qui est né en elle est l'œuvre du Saint-Esprit (Matt. I, 20) » ; il n'y a qu'elle qui entendit de pareilles paroles : « Le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le fils de Dieu (Luc. I, 35) ». On peut présenter des vierges au roi, mais elles ne sauraient venir qu'après elle ; seule entre toutes, elle réclame le premier rang. Bien plus, seule elle a conçu sans souillure, elle a connu la grossesse sans fatigue, elle a mis un fils au monde sans douleur. Aussi, n'est-ce rien de semblable qui nous est demandé, mais pourtant il est certaines choses qu'on attend de nous. En effet, il ne faut pas croire que l'absence de ces dons singuliers sera pour notre négligence une excuse, si chez nous la pudeur va sans la douceur, si l'humilité du cœur, si la magnanimité de la foi, si la compassion de l'âme nous font défaut. C'est un joyau qu'on aime à voir briller dans un diadème, une étoile qui scintille au front, que le rouge de la pudeur. Vous viendrait-il à la pensée que cette grâce fit défaut à celle qui fut pleine de grâce ? Marie fut pleine de réserve, nous en avons la preuve dans l'Évangile. Où lit-on, en effet, qu'elle fut loquace ou hardie ? Un jour, qu'elle voulait parler à son fils, elle se tenait à la porte (Matt. XII, 46), sans s'appuyer sur son titre de mère pour l'interrompre dans son discours, ou pour entrer dans l'endroit où il parlait. Si j'ai bonne mémoire, les quatre évangiles ne nous font entendre que quatre fois la parole de Marie ; une première fois quand elle répond à l'Ange, encore ne se décide-t-elle à le faire qu'après qu'il lui eût parlé deux fois lui-même le premier ; une seconde fois à Élisabeth, quand sa voix fit tressaillir Jean dans le sein de sa mère, et lorsque les louanges de sa cousine la portèrent à glorifier à son tour, le Seigneur (Luc. I, 34). La troisième fois à son fils, alors âgé de douze ans, quand elle et son père le cherchaient avec inquiétude (Luc. I, 46) ; la quatrième fois, à son fils encore, aux noces de Cana et aux serviteurs (Luc. II, 48). Or, c'est surtout dans cette circonstance qu'a éclaté sa bonté naturelle, et que s'est montrée sa retenue virginale (Jean. II, 3). En effet, en se représentant par l'embarras qu'elle ressentait elle-même, celui que devraient éprouver les époux, elle ne peut le supporter plus longtemps, ni dissimuler à son fils que le vin manquait. Reprise par lui, elle se montra douce et humble de coeur, en ne répondant point un mot, et, sans cesser d'avoir confiance, elle recommande aux serviteurs de faire ce que Jésus leur dirait.

11. Ne voyons-nous point que, dès le principe, Marie est la première personne que rencontrent les bergers ? L'Évangéliste nous dit en effet : « ils trouvèrent Marie et Joseph avec l'enfant qui était posé dans une crèche (Luc. II, 16) ». Il en est de même des Mages, si vous vous en souvenez, qui ne trouvèrent point non plus l'enfant Jésus sans Marie (Matt. II, 11), et plus tard, quand elle porta le Seigneur dans son temple, elle entendit Siméon lui parler longuement de son fils et d'elle-même sans cesser de se montrer aussi peu pressée de parler qu'elle était avide d'écouter. Et même « Marie conservait toutes ces paroles et les repassait dans son coeur (Luc. II, 19) ». Mais, dans toutes ces circonstances, on ne trouve pas qu'elle ait dit un seul mot du grand mystère de l'Incarnation. Oh ? malheur à nous qui avons toujours la parole à la bouche, malheur à nous qui laissons un si libre cours à toutes nos pensées, « qui sommes percés partout », comme dit le comique. Que de fois Marie entendit son fils non-seulement parler à la foule en particulier, mais encore révéler à ses apôtres, lors des entretiens particuliers les mystères du royaume de Dieu. Que de fois le vit-elle opérer des miracles, puis elle le vit attaché à la croix, expirant, ressuscité et montant au ciel. Or, dans toutes ces circonstances, c'est à peine si on rapporté que notre pudique tourterelle éleva la voix. Enfin, nous lisons dans les Actes des apôtres, qu'en revenant du mont des Oliviers, ils persévérèrent, unanimement dans la prière. De qui est-il parlé ainsi ? Si : Marie se trouvait du nombre ; qu'elle soit nominée la première, puisqu'elle est plus grande que tous les autres, tant par la prérogative de sa maternité qu'à cause du privilège de sa sainteté. Or, l'historien sacré dit : « C'étaient Pierre et André, Jacques et Jean », et les autres. « Tous, ils persévérèrent unanimement dans la prière avec les femmes et avec Marie, mère de Jésus. » Est-ce donc ainsi qu'elle se montrait la dernière des femmes pour être nommée après toutes ? On peut bien dire que les disciples étaient vraiment charnels, alors que, n'ayant pas reçu le Saint-Esprit, parce que Jésus n'était pas encore glorifié, ils eurent une discussion pour savoir qui était le plus grand parmi eux. Marie, au contraire, s'humiliait non-seulement en toutes choses, mais encore plus que tous les autres, d'autant plus profondément qu'elle était plus grande. Aussi, est-ce avec raison que celle qui s'était faite la dernière de tous quand elle était la première, fût élevée du dernier rang au premier ; c'est avec raison qu'elle devient la maîtresse de tous, comme elle s'était faite la servante de tous ; c'est justice enfin qu'elle fût élevée au dessus des anges mêmes, après s'être placée avec une ineffable douceur, an dessous des veuves et des pécheresses pénitentes, au dessous trame de celle d'où sept démons avaient été chassés : Je vous en prie, mes enfants bien-aimés, cherchez à acquérir cette vertu si vous aimez Marie ; oui, si vous avez à coeur de lui plaire, imitez sa modestie. Il n'y a rien qui soit plus convenable à l'homme en général, rien qui siée davantage au chrétien en particulier ; mais surtout, il n'est pas de vertu qui convienne mieux que celle-là à des religieux.

12. Mais, dans la Vierge, la vertu d'humilité reçoit manifestement un nouveau lustre de sa douceur même ; ce sont deux vertus qui ont sucé le même lait, que la douceur et l'humilité, elles se sont trouvées bien étroitement unies dans Celui qui disait : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur (Matt. XI, 19) ». De même, en effet, que la présomption naît de l’orgueil, ainsi la douceur ne peut procéder que d'une vraie humilité. Mais Marie ne nous a pas donné une preuve d'humilité seulement, en gardant le silence, elle nous l'a montrée plus clairement encore dans ses paroles. En effet, après avoir entendu l'Ange lui dire : « Le fruit saint qui naîtra, de vous sera appelé le Fils de Dieu (Luc. I, 35) », elle ne trouve rien autre chose à dire sinon qu'elle est la servante de Dieu. Peu après, Élisabeth la voit arriver chez elle, instruite, à l'instant même où elle entrait, de cette gloire singulière de cette vierge, elle s'écrie dans son étonnement : « D'où me vient ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne vers nous ? (Ibid. 43) ». Puis elle ajoute en faisant l'éloge de sa voix : « Dès que votre parole a frappé mon oreille, quand vous m'avez saluée, mon enfant a tressailli de joie dans mon sein (Ibid. 44) » ; elle continue ensuite en louant sa foi : « Heureuse, lui dit-elle, heureuse êtes-vous d'avoir cru, parce que les choses qui vous ont été dites de la part du Seigneur s'accompliront en vous (Ibid. 45) ». Ce sont là autant d'éloges magnifiques, mais la pieuse humilité de Marie n'en retiendra rien pour elle, elle les reportera tous à Celui de qui sont tous les biens qu'on loue en elle. Vous louez la mère de Notre-Seigneur, dit-elle à Élisabeth, mais pour moi, « mon âme glorifie le Seigneur lui-même (Ibid. 46) ». Vous me dites que votre enfant, à ma voix, a tressailli de joie dans votre sein, et moi « mon esprit est ravi de joie dans le Sauveur, mort Dieu ». Quant à votre enfant, il se réjouit et tressaille de bonheur comme l'ami de l’Époux en entendant sa voix. Vous me déclarez bien heureuse parce que j'ai cru ; mais la cause de ma joie et de mon bonheur est dans la bonté même de Dieu, et si désormais « toutes les générations me proclameront bienheureuse », c'est parce que le Seigneur a abaissé ses regards sur son humble et petite servante.

13. Mais allons-nous nous imaginer, mes frères, que sainte Elisabeth s'est trompée dans le langage que le Saint-Esprit lui-même lui inspirait de tenir ? Gardons-nous-en bien. Elle est, en effet, bienheureuse, tout à la fois parce que Dieu l'a regardée, et parce quelle a cru, car ce dernier bonheur est la conséquence et le fruit du regard qu'il a jeté sur elle. C'est par un artifice ineffable du Saint-Esprit qui survint en elle, qu'à cette excessive humilité vint s'ajouter, dans le secret de ce coeur de vierge, une telle magnanimité, et que ces deux vertus, comme je l'ai déjà dit de la virginité et de la fécondité, sont devenues comme deux étoiles qui se prêtaient un mutuel éclat, puisque tant d'humilité ne porta aucune atteinte à tant de grandeur d'âme, de même qu'une telle grandeur d'âme ne nuisit en rien à une si grande humilité. En effet, si elle se montre si humble dans l'estime qu'elle fait d'elle, elle ne s'en montre pas moins magnanime dans la manière dont elle croit à la promesse qui lui est faite, et, tout en ne se regardant que comme l'humble servante du Seigneur, elle ne fit aucune difficulté de se croire élevée à l'incompréhensible mystère, à l'admirable commerce, au sacrement insondable de la future maternité de l'homme Dieu. Tel est, en effet, le privilège de la grâce de Dieu dans le coeur des élus, c'est que, de même que l'humilité ne les rend point pusillanimes, la magnanimité ne les rend point arrogants ; au contraire, ces deux vertus se prêtent un mutuel appui, en sorte que, non-seulement la magnanimité n'engendre point l'orgueil, mais rend l'humilité même beaucoup plus grande. On devient par elle, en même-temps, bien plus timoré et bien plus reconnaissant envers le distributeur de la grâce, sans toutefois que par la porte de l'humilité, la pusillanimité puisse s'introduire dans l'âme. Mais, moins on présume de soi-même dans les plus petites choses, plus en même temps, on se confie en la puissance de Dieu pour les grandes.

14. Quant au martyre de la Vierge qui est, comme vous vous le rappelez, la douzième étoile de sa couronne, je le trouve dans la prophétie de Siméon, et dans toute l'histoire de la passion de Notre-Seigneur. En parlant de l'enfant Jésus, Siméon dit : « Cet enfant est destiné à se trouver en butte à la contradiction », puis, s'adressant à Marie, il continue : « Et vous, votre âme sera percée d'un glaive (Luc. II, 34) ». On peut bien dire, en effet, qu'un glaive a percé votre âme, ô heureuse mère, car ce n'est qu'en passant par votre coeur qu'il pouvait pénétrer dans la chair de votre Fils. Et même quand votre Jésus, le vôtre par excellence, en même temps que le nôtre, eut rendu l'esprit, ce n'est plus son âme qu'atteignit la lance qui, n'épargnant pas même dans les bras de la mort, la victime à qui elle ne pouvait plus faire de mal, perça son côté de son fer cruel, mais c'est votre âme elle-même qu’elle frappa. Car, pour lui, son âme n'était déjà plus là, mais la vôtre ne pouvait s'arracher de ces lieux. Sa douleur, comme un glaive violent, a donc traversé votre coeur, et nous pouvons vous appeler, avec raison, plus que martyr, puisque, en vous, le sentiment de la compassion l'emporta si fort sur celui de la passion endurée par le corps.

15. N'était-ce point une parole plus pénétrante qu'un glaive, qui perça, en effet, votre âme et atteignit jusque dans les replis de l'âme et de l'esprit (Hébr. IV, 12), que celle-ci : « Femme, voici votre fils ? (Jean. XIX, 26) ». Quel échange ! Jean substitué à Jésus ; le serviteur au Seigneur, le disciple au maître ; le fils de Zébédée au Fils de Dieu, un pur homme au vrai Dieu ! Comment ce langage n'aurait-il pas percé, comme d'un glaive, votre âme si aimante, quand son souvenir seul déchire nos coeurs de pierre et d'airain ? Ne vous étonnez point ; mes frères, si je dis que Marie fut martyre dans le coeur, il faudrait pour en être surpris que vous eussiez oublié que le plus grand crime que saint Paul ait reproché aux Gentils c'est d'avoir été sans affection (Rom. I, 31). Cette absence de sentiment était loin de se trouver dans les entrailles de Marie, puisse-t-elle être aussi étrangère à ses humbles serviteurs. Si vous me demandez si elle ne savait pas d'avance qu'il devait mourir ? Elle n'en doutait point, vous répondrai-je ; si elle ignorait qu'il dût ressusciter peu de temps après, je vous dirai qu'elle ne l'ignorait point, qu'elle l'espérait même avec confiance. Et, malgré cela, si vous voulez savoir si elle souffrit de le voir attaché à la croix, ma réponse est qu'elle souffrit beaucoup. Après tout ; qui êtes-vous, mon frère, et à quelle source puisez-vous votre sagesse pour vous étonner davantage de voir Marie compatir, que de voir le fils de Marie pâtir ? Il aurait pu souffrir la mort du corps, et elle n'aurait pu ressentir celle du coeur ? Ce fut une charité, en comparaison de laquelle nul ne saurait en avoir une plus grande, qui fit endurer l'une au fils ; ce fut une charité aussi à laquelle on ne saurait en comparer une autre, qui fit souffrir l'autre à la mère. Et maintenant, ô mère de miséricorde, au nom de l'affection de votre très-pure âme, la lune qui se tient à vos pieds vous invoque avec les accents de la plus grande dévotion comme une médiatrice entre elle et le Soleil de justice ; que dans votre lumière elle voie sa lumière, et que, par votre intercession, elle mérite la grâce du Soleil qu'elle a véritablement aimé par-dessus tout, et qu'elle a orné, en le revêtant d'une robe de gloire, et en lui mettant sur la tête une couronne de beauté. Vous êtes pleine de grâce, pleine de la rosée du ciel, appuyée sur votre bien-aimé et comblée de délices. Nourrissez aujourd'hui vos pauvres, ô vous notre Dame ; que les petits chiens eux-mêmes mangent des miettes de la table du Maître, et, de votre urne qui déborde, donnez à boire non-seulement au serviteur d'Abraham, mais encore à ses chameaux, Car c'est vous qui êtes, en vérité, la fiancée choisie et préparée pour le Fils du Très-Haut, qui est Dieu et béni par-dessus tout dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

SERMON POUR LE DIMANCHE DANS L’OCTAVE DE L’ASSOMPTION DE MARIE.

 

 

 

 

 

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PREGHIERA PER OTTENERE GRAZIE DA MARIA, MEDIATRICE DI TUTTE LE GRAZIE

Immacolata Concepita senza peccato originale, Madre di Dio e Onnipotente per Grazia,Regina degli Angeli, Avvocata e Corredentrice del genere umano, ti supplico di non guardare le mie indegnità, ma di volermi accogliere come tuo figlio peccatore addolorato e di non abbandonarmi mai.

Ave Maria…


Madre mia e fiducia mia,  chi altri potrò ricorrere per essere aiutato? Tu sola sei la Mediatrice di tutte le Grazie, Colei che nella Luce di Dio distribuisce a chi vuole, come vuole e quando vuole i frutti della Redenzione operata dal Tuo Dio e Figlio Gesù. Tu puoi aiutarmi in tutte le mie necessità, tu sola sei la Salute degli infermi, tu sei l’unica Madre che vuol salvare dalla dannazione eterna tutti i figli. 

Ave Maria…


Io ricorro a Te perché Gesù Ti ha eletta Mediatrice di tutte le Grazie,  Ti ha dato autorità universale sul mondo visibile ed invisibile, Ti ha arricchita della Sua Divinità, trattenendosi per nove mesi nel Tuo grembo.

Ave Maria…

Io mi consacro incondizionatamente a Te perché Tu faccia di me tutto ciò che vuoi. Mi abbandono al Tuo Amore di Madre del Signore Gesù, supplicandoti di accogliere unitamente a me, la mia famiglia, tutte le persone a me care e coloro che si affidano alle mie preghiere. 

Ave Maria…


Invoco il Tuo aiuto e la Tua protezione sull’unica Chiesa fondata dal Signore Gesù, quella Cattolica. Tu sei Madre di questa Chiesa! Per i poveri peccatori privi della Luce Divina Ti chiedo di convertirli. Sulle sante Anime del Purgatorio rivolgi il Tuo sguardo e conducile presto in Paradiso.

Ave Maria… 


Ti prego di sostenere, proteggere e guidare sempre la Tua Associazione Cattolica "Gesù e Maria", di preservare da pericoli e difficoltà tutti coloro che vi lavorano per la Gloria di Dio. Di aiutare e custodire tutti gli associati e quanti diffondono le pubblicazioni e lavorano con amore per far conoscere Gesù e Te. 

Ave Maria…


Tu sei stata Assunta in Cielo in Anima e Corpo e sei viva e vera. Sei Onnipotente per Grazia ed ascolti anche ogni mio sospiro e ogni mio pensiero. Sono assolutamente sicuro che Tu adesso mi stai ascoltando, Tu già conosci tutto di me perché mai mi perdi di vista. Tu mi sei stata sempre accanto, ma io sono stato distratto. Aiutami adesso e donami questa Grazia a me necessaria 

(chiedere la Grazia)

Ave Maria


O Madre Santissima, prostrato ai Tuoi piedi, a Te che riversi come un fiume le Grazie di Gesù e le distribuisci a coloro che Te le chiedono, O Madre Santissima, prostrato ai Tuoi piedi, a Te che riversi come un fiume le Grazie di Gesù e le distribuisci a coloro che Te le chiedono, per i Tuoi dolori, per i Tuoi meriti, per la Tua obbedienza ed umiltà, Ti chiedo in ginocchio di farmi questa Grazia 

(chiedere la Grazia)

Ave Maria…

Ti ringrazio o Madre mia, l’amore che ho per Te e l’affetto che Tu hai per me mi danno certezza che Tu questa Grazia me la farai. Io devo vivere da vero e buon Tuo figlio, pregare e perseverare ogni giorno, ma la Grazia che Ti ho chiesto -nonostante tutti i miei peccatime la farai 

(chiedere la Grazia)

Lo so, ne sono certo, è l’amore che ho per Te a dirmelo perché ho piena fiducia in Te, credo fermamente nel Tuo amore per me. 

Salve Regina…

Preghiera composta da padre Giulio

 

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 06:50

 

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"La Rédemption (du latin Redemptio qui veut dire "rachat") est un concept théologique du Christianisme, qui met l’accent sur l’aspect divin du mystère du salut de l’homme. Dieu rachète l’homme de l’esclavage du mal et du péché, afin de lui rendre sa liberté. L’homme est sauvé (le "Salut") parce que Dieu le rachète (la "Rédemption")."

 

Source : Wikipédia

 

 

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"Le 25 mars 1945, la Vierge Marie apparaît à Amsterdam, à une femme : Ida Peerdeman († 1996).

C’est la première de 56 apparitions qui vont se succéder par intermittence, entre 1945 et 1959.

L’évêque diocésain (de Haarlem) a reconnu le caractère surnaturel des apparitions de la Dame de tous les Peuples le 31 mai 2002.

La Vierge Marie apparaît ici sous un nouveau titre sous lequel en ce temps-ci, elle veut être connue et aimée de tous les hommes : “La Dame de tous les Peuples” ou “Mère de tous les Peuples”.

Dans des vues prophétiques, elle brosse un tableau saisissant de la situation dans l’Église et dans le monde. On assiste alors, au travers des messages, à une révélation progressive d’un Plan, grâce auquel Dieu entend sauver le Monde et le préparer, par Sa Mère, à une nouvelle effusion de l’Esprit Saint. À cet effet, Elle donne une image et une prière aux peuples et aux nations."

 

Source : site officiel de la Dame de tous les peuples d'Amsterdam : http://www.de-vrouwe.info

 

 

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Quatre Dogmes sur Marie ont été proclamés par l’Église :

 

1. La Maternité Divine

Lors du Concile d’Éphèse, en 431, le Pape Célestin Ier a défini et proclamé la Maternité Divine, car Marie a enfanté le Fils de Dieu fait homme.

 

2. La Virginité perpétuelle de Marie

Puis ce fut au Concile du Latran, en 649, par le Pape Martin Ier, la proclamation de la Virginité perpétuelle de Marie.

 

3. L’Immaculée Conception

Le Pape Pie IX, le 8 décembre 1854, définit le Dogme de l’Immaculée Conception de Marie qui, par un privilège de Dieu le Père et en regard des mérites de Son Fils Rédempteur, fut préservée, dès Sa conception, de la tache du péché originel. Quatre ans plus tard, soit le 25 mars 1858, voici que l’Immaculée va confirmer la formule théologique de Sa Sainteté Pie IX en confiant à Bernadette son identité : « Je suis l’Immaculée Conception », ce dont Bernadette, une fillette de quatorze ans, n’avait jamais entendu parler.

 

4. L’Assomption de la Vierge Marie

Le 1er novembre 1950, le Pape Pie XII définit le Dogme de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, que « les simples fidèles, les représentants des nations et des provinces ecclésiastiques, ainsi que de nombreux Pères » espéraient tant, surtout depuis la proclamation du Dogme de l’Immaculée Conception. L’Église était en liesse quand le Pape Pie XII déclara :

«NOUS PROCLAMONS, DÉCLARONS ET DÉFINISSONS QUE C’EST UN DOGME DIVINEMENT RÉVÉLÉ QUE MARIE, L’IMMACULÉE MÈRE DE DIEU, TOUJOURS VIERGE, À LA FIN DU COURS DE SA VIE TERRESTRE, A ÉTÉ ÉLEVÉE EN ÂME ET EN CORPS À LA GLOIRE CÉLESTE.»

 

5. Un dernier Dogme marial

Or, dès le mois d’avril 1951, après avoir donné Sa Prière et décrit Son Image qui doit être propagée à travers le monde, la Dame de Tous les Peuples demande à la voyante d’Amsterdam que l’Église proclame un nouveau et dernier Dogme Marial : « Marie, CoRédemptrice, Médiatrice et Avocate » :

 

– « Mes pieds sont solidement posés sur le globe de la terre, parce que le Père et le Fils “VEUT”, en ce temps-ci, dans ce monde-ci, m’envoyer en qualité de CoRédemptrice, Médiatrice et Avocate. Et tel sera l’objet du nouveau et dernier Dogme marial. (...) Cette Image doit précéder. Ce Dogme sera fortement controversé ; mais il sera promulgué » (31 mai 1951).

 

– « Ce Dogme sera comme la clé de voûte du Mystère Marial » (4 avril 1954).

 

– « Ma prophétie : “Tous les Peuples me diront bienheureuse”, sera tout entière accomplie quand le Dogme sera proclamé (...). Quand le Dogme, le dernier Dogme de l’histoire mariale, aura été promulgué, c’est alors que la Dame de toTs les Peuples donnera la Paix au monde, la vraie Paix.

« Mais avant cela, il faut que les peuples, en union avec l’Église, récitent ma Prière. Mais il faut qu’ils sachent que la Dame est venue en qualité de CoRédemptrice, Médiatrice et Avocate. Qu’il en soit ainsi ! » (31 mai 1954).

 

Une grande controverse

Mais la Dame a aussi prévenu Sa messagère de la grande controverse que suscitera ce Dogme. Toutefois, ce Dogme sera promulgué et marquera une ère nouvelle :

 

– « J’ai déjà dit combien ce Dogme susciterait des oppositions. Toutefois, l’Église de Rome, qui aura beaucoup à lutter pour cela, le promulguera enfin. L’Église de Rome saura faire face aux résistances. L’Église de Rome croîtra en force et en puissance dans la mesure même où elle affrontera ces résistances » (29 avril 1951).

 

Source : http://www.communaute-dame.qc.ca

 

 

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Preghiera della Signora di Tutti i Popoli

 

 

 

Messages de La Dame de Tous Les Peuples

 

 

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Oración a la Señora de Todos los Pueblos

 

 

 

Marie Corédemptrice,

Médiatrice de Toutes grâces

et Avocate

 

La demande en faveur du cinquième dogme marial "Marie Co-rédemptrice" fut présentée au Saint-Père par le Cardinal Télesphore Toppo en 2006.

 

Du 3 au 7 mai 2005, nombre de cardinaux, archevêques et évêques du monde entier se sont rassemblés à Fatima, au Portugal, pour un symposium, sur Marie Co-rédemptrice.

Ce symposium était organisé et sponsorisé par six cardinaux : leurs éminences

Télesphore cardinal Toppo de Ranchi, Inde ;

Edouard cardinal Dagnon de Montréal, Canada ;

Luis, cardinal Aponte Martinez de Saint-Jean, Porto Rico ;

Ricardo cardinale Vidal de Cebu, Philippines ;

Ernesto cardinal Corripio Ahumada de Mexico, Mexique ;

et Varkey cardinal Vithayathil de Ernakulam-Angamaly, Inde.

Des théologiens de renommée internationale présentaient leurs exposés sur divers aspects du rôle de Notre-Dame comme Co-rédemptrice, en italien, espagnol et anglais. Plusieurs cardinaux et évêques ont aussi apporté leur contribution par leur propre réflexion théologique.

A la fin de ce symposium, les cardinaux et évêques présents conclurent unanimement pour la soumission et la signature d’une nouvelle pétition (ou Votum) à Sa Sainteté, le pape Benoît XVI, en vue d’une définition dogmatique solennelle de Notre-Dame, comme la Mère spirituelle de tous les peuples, sous ses trois aspects de Co-rédemptrice, Médiatrice de toutes grâces et Avocate.

Témoignage du Cardinal Toppo, co-président du symposium de Fatima

« Le samedi 3 juin 2006, j’ai eu de privilège d’avoir une audience privée avec Sa Sainteté le pape Benoît XVI. En demandant cette audience, mon intention première était de présenter au Saint-Père les Acta des exposés théologiques du symposium de Fatima 2005 sur la Co-rédemption de Marie, ainsi que le votum écrit en latin et signé par un nombre significatif de cardinaux et d’évêques qui requièrent la solennelle définition papale de Notre-Dame comme Mère spirituelle de tous les peuples, co-rédemptrice, Médiatrice de toutes grâces, et Avocate.

Durant nos 15 minutes d’audience, le Saint-Père a reçu le Votum et les Acta avec un vif intérêt. Il fut surpris que tant de cardinaux et d’évêques aient signé le Votum. Il examina alors brièvement le texte des Acta et dit qu’il voulait lire l’Acta avant de le transmettre à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi pour examen, comme le prévoit le protocole.

Maintenant, engageons-nous tous dans une prière fervente pour cette pétition en faveur du dogme marial, dans la confiance que notre Seigneur et Notre-Dame feront tout ce qui est nécessaire pour porter cette cause à son accomplissement, unis par nos engagements dans la prière et l’effort. »

 

Source : http://www.chretiensmagazine.fr

 

 

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Conférence à Rome

sur le 5ème Dogme Marial

 

Des évêques des Philippines, du Nigeria, d’Argentine, d’Espagne, de l’Inde et un professeur anglican des Etats-Unis se sont rencontrés en mars dernier (2010) près de la Basilique Saint Pierre afin de promouvoir une proclamation solennelle du 5ème dogme marial. Pendant cette journée d’étude organisée par la revue “Inside the Vatican”, il a été question des titres à attribuer à Marie : Co-rédemptrice, Médiatrice de toutes les grâces, Avocate du Peuple de Dieu, et des conséquences que leur définition par l’Eglise pourrait avoir sur la foi des catholiques et des non catholiques. La proposition d’un nouveau dogme marial a fait naître des doutes dans plusieurs milieux d’Eglise, et pour l’instant, Benoît XVI ne s’est pas encore prononcé. Quelques participants à la rencontre ont livré leurs impressions à H2Onews. Mgr Malayappan Chinnappa, archevêque de Madras-Mylapore, en Inde, estime qu’attribuer à Marie le titre de co-rédemptrice ne diminue en rien l’oeuvre de rédemption du Christ. “Nous n’établissons aucune égalité: Jésus est le Rédempteur, Marie est la Co-rédemptrice. Par le préfixe ‘co’, ‘cum’, nous mettons Marie à la deuxième place. En effet, elle coopère avec le Rédempteur, son Fils Unique, Notre Seigneur Jésus Christ. Donc, l’Eglise ne devrait pas avoir peur de proclamer Marie ‘Co-rédemptrice’”. Judith Gentle, anglicane, membre de la Société mariologique Notre Dame de Walsingham au Royaume Uni et théologienne près l’Université de Steubenville, dans l’Ohio, a parlé du 5ème dogme commme d’une reconnaissance du rôle que le Christ a confié à Marie. “Je crois qu’il n’est pas seulement question du titre car en le proclamant nous donnons notre autorisation à quelque chose qui est déjà vraie de par elle-même. Donc, nous disons au Seigneur, à Son Fils divin : nous voulons que Ta Mère joue le rôle que tu lui as confié, à savoir celui de notre Mère spiritelle”. “Nous disons à Dieu : nous sommes prêts, nous contemplons ta Mère ; nous voulons qu’elle agisse en notre faveur dans la plénitude que tu lui as donnée pour l’éternité”. L’archevêque de Lipa aux Philippines, Mgr Ramon Arquelles, a parlé de l’importance et du sens que revêt le dogme pour son pays et pour le reste du monde. “Aux Philippines, la foi est très mariale. Et nous mettons tout en oeuvre pour promouvoir ce 5ème dogme marial car nous pensons que notre pays et le reste du monde ont un grand besoin de Notre Mère Bénie”.

 

Source : http://www.h2onews.org

 

 

 

 

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Priere-a-La-Dame-de-tous-les-Peuples--parousie.over-blog-gifPrière à la Dame de Tous les Peuples

 

 

 

Opinion du Cardinal Ratzinger 

 

"Plus d'un million de croyants demandent que l'Eglise catholique déclare Marie "corédemptrice". Cèdera-t-on à ce souhait, ou s'agit-il d'une hérésie ?"

Le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, répond qu'il ne croit pas "qu'on satisfera" à ce souhait :

"La réponse de la Congrégation pour la doctrine de la foi consiste à dire que ce qui est visé ici est déjà mieux exprimé par d'autres titres de Marie, et que le concept de "corédemptrice" s'écarte aussi bien de l'Ecriture que des écrits patristiques, ce qui suscite des malentendus.

Ce qui est juste dans cette appellation, c'est que le Christ ne reste pas extérieur et forme une nouvelle et profonde communauté avec nous. Tout ce qui est à lui sera nôtre et tout ce qui est nôtre, il l'a fait sien. Ce grand échange est le contenu spécifique de la rédemption, notre libération et notre accès à la communion avec Dieu. Parce que Marie anticipe l'Eglise comme telle, qu'elle est l'Eglise en personne, cet "être-avec" est réalisé en elle de façon exemplaire.

Mais cet "avec" ne doit pas faire oublier le "d'abord" du Christ. Tout vient de lui, comme le soulignent les épîtres aux Ephésiens et aux Colossiens. Marie aussi est tout ce qu'elle est par lui. Le terme de "corédemptrice" obscurcirait cette donnée originelle. Une bonne intention s'exprime dans un mauvais vocable. Dans le domaine de la foi, la continuité avec la langue de l'Ecriture et des Pères est essentielle. La langue n'est pas manipulable à volonté."

 

Question du journaliste Peter Seewald au Cardinal Joseph Aloisius Ratzinger, devenu le Pape Benoît XVI, dans le livre "Voici quel est notre Dieu" (éditions Plon - Mame, 2001), pages 215-216.

 

 

Voici quel est notre dieu (2001), parousie.over-blog.fr

 

 

 

 

Pétition pour le Cinquième Dogme Marial

à envoyer par courrier au Vatican

 

Nous vous exhortons à signer la pétition ci-dessous et à l'adresser par courrier à Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, afin qu'il déclare solennellement que la Vierge Marie est la Mère Spirituelle de tous les Peuples dans son rôle de Corédemptrice, Médiatrice de Toutes Grâces et Avocate. Vous pouvez aussi composer vous-même une pétition avec vos propres mots, et l'adresser par courrier à l'adresse ci-dessous. Au bas de la pétition, vous pouvez indiquer votre nom et adresse.

 

À Sa Sainteté le Pape Benoît XVI

Palais Apostolique

00120 Cité du Vatican

 

Votre Sainteté,

 

Dans un esprit d'amour filial et d'obéissance, nous, membres du Peuple de Dieu, désirons présenter humblement devant vous notre pétition et notre prière pour la solennelle définition papale du rôle révélé de Marie Très Sainte comme Mère Spirituelle de Tous les Peuples, sous ses trois principaux aspects de Corédemptrice, Médiatrice de Toutes Grâces et Avocate.

Nous croyons fermement, Saint Père, que la solennelle déclaration papale du rôle de la Bienheureuse Vierge Marie comme Mère Spirituelle de toute l'humanité dans les rôles que Dieu Lui a donné, comme Corédemptrice, Médiatrice de Toutes Grâces et Avocate, amènera de grandes Grâces à l'Église et au Monde en apportant une reconnaissance solennelle explicite, de la part de l'Église, de Son rôle Maternel, et en lui permettant ainsi d'exercer pleinement le don maternel que Jésus-Christ donna à l'humanité sur la Croix : "Femme, voici votre fils !... Voici votre Mère !" (Jn. 19:26-27). Nous croyons que cette proclamation dogmatique favorisera aussi la mission œcuménique authentique de l'Église en proclamant la vérité révélée concernant Marie, qui collabora de manière tout à fait unique à l'œuvre de notre rédemption, de telle sorte qu'Elle fut entièrement subordonnée et dépendante de Jésus-Christ, le seul Rédempteur Divin de la race humaine. 

À la vue des nombreuses crises graves auxquelles la famille humaine tout entière est affrontée actuellement, comprenant guerre, terrorisme, déclin moral et désastres naturels, nous vous demandons humblement de déclarer solennellement le dogme de Marie, Mère Spirituelle de Tous les Peuples, en précisant qu'Elle est Corédemptrice, Médiatrice de Toutes Grâces et Avocate, permettant ainsi l'entière réalisation de Ses rôles maternels d'intercession en faveur de l'humanité, ce qui, nous croyons, aura pour effet d'offrir une Grâce historique profonde et continue à l'Église et au Monde.

 

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Source : http://www.fifthmariandogma.com (fautes d'orthographe corrigées).

 

 

Notre-Dame-d-Akita-et-Soeur-Agnes-Katsuko-Sasagawa--parous.gif

Notre-Dame d'Akita et

Soeur Agnès Katsuko Sasagawa

 

 

 

Signature en ligne pour demander le Dogme de Marie Corédemptrice, Médiatrice et Avocate :

 

http://jesigne.fr/petitioncoredemptrice

 

 

usa.gif

 

 

 

 

Petition-5e-Dogme-Marial.png

 

 

Petition for the 5th Marian Dogma:

Mary as Coredemptrix,

Mediatrix of all Graces,

and Advocate

 

 

To His Holiness, Pope Benedict XVI

C/o Rev. Msgr. Gänswein, Private Secretary

Apostolic Palace

00120 Vatican City State

(Europe)

 

Your Holiness:

 

In a spirit of filial love and obedience, we, as members of the People of God, wish to humbly bring before you our petition and prayer for the solemn papal definition of the revealed role of Mary most holy as the Spiritual Mother of all peoples under its three principal aspects as Co-redemptrix, Mediatrix of all graces, and Advocate.

We firmly believe, Holy Father, that the solemn papal declaration of the Blessed Virgin Mary as the Spiritual Mother of all humanity in her roles which God has given her as Co-redemptrix, Mediatrix of all graces, and Advocate will bring great graces to the Church and the world by an explicit solemn recognition of her maternal role on the part of the Church, and thus allowing her to exercise fully the motherly gift which Jesus Christ gave to humanity from the cross: “Woman, behold, your son! … Behold, your mother!" (Jn. 19:26-27). We believe that this dogmatic proclamation will also further the authentic ecumenical mission of the Church by proclaiming the revealed truth about Mary, who collaborated in an altogether unique way in the work of our redemption in a manner that was completely subordinate to and dependent upon Jesus Christ, the one divine Redeemer of the human race.

In view of the many serious crises presently facing the entire human family, including war, terrorism, moral decline, and natural disaster, we humbly request that you solemnly declare the dogma of Mary as the Spiritual Mother all peoples, specifying that she is the Co-redemptrix, Mediatrix of all graces, and Advocate, and thus to provide for the full actuality of her motherly roles of intercession for humanity, which we believe will effect a profound historic and continuing grace for the Church and for the world.

 

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Mary-Co-redemptrix--Doctrinal-Issues-Today--Dr.-Mark-Mirava.jpg

 

"Mary Co-redemptrix, Doctrinal Issues Today"

by Dr. Mark Miravalle

 

"The wealth of ideas, principles, and outstanding theological exposition reflected in this volume, the work of an exceptional international team of theologians and mariologists, calls the contemporary bishop, pastor, theologian, or lay leader to dedicate time and attention to this important work and topic, so as to be properly informed and appreciative of the recent mariological development of the doctrine of Marian coredemption within the Church today.

In our present world situation, in the midst of so much human suffering and global unrest, is the relevance of the doctrine of Mary Co-redemptrix not obvious to us? What doctrine better conveys the Christian mystery of the supernatural value of human suffering under any condition, including conditions beyond our earthly control, than that of Mary Co-redemptrix?"

 

Edouard Cardinal Gagnon, P.S.S.

 

 

 

 

Prayer-to-The-Lady-of-all-Nations--parousie.over-blog.fr.gif

Prayer to the Lady of All Nations

 

 

 

Jean-Paul-II.png

 

 

 

Online Petition for the 5th Marian Dogma

 

 

 

The Message of Mary Coredemptrix at Akita (Japan), by Fr. Thomas Teiji Yasuda, S.V.D.

 

 

Petition-multiple-5e-Dogme-Marial.jpg

 

 

Mere-Teresa.png

 

 

Mere-Teresa-et-Marie-Coredemptrice.jpg

 

 

 

Mary Coredemptrix, Mediatrix and Advocate, by Doc Mark I. Miravalle, S.T.D.

 

 

 

Maximilien-Kolbe-et-Cardinal-Mercier.png

 

 

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 18:02

Vulgata--parousie.over-blog.fr.jpg 

 

 

PATER NOSTER

 The Lord's prayer

Vulgate (Mt 6 : 9-13)

 

"9 Sic ergo vos orabitis : [Pater noster, qui es in cælis,

sanctificetur nomen tuum.

10 Adveniat regnum tuum ;

fiat voluntas tua, sicut in cælo et in terra.

11 Panem nostrum supersubstantialem da nobis hodie,

12 et dimitte nobis debita nostra,

sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.

13 Et ne nos inducas in tentationem,

sed libera nos a malo. Amen.]"

 

Biblia Vulgata, Matthaeus 6 : 9-13

 

 

 

 

Pater Noster

Notre Père

Vulgata (Mt 6 : 9-13)

 

"9 sic ergo vos orabitis Pater noster qui in caelis es sanctificetur nomen tuum

10 veniat regnum tuum fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra

11 panem nostrum supersubstantialem da nobis hodie

12 et dimitte nobis debita nostra sicut et nos dimisimus debitoribus nostris

13 et ne inducas nos in temptationem sed libera nos a malo..." 

 

Matthaeus 6 : 9-13 (Biblia Sacra Vulgata)

 

 

 

 

AVE MARIA

Hail Mary

Je Vous salue Marie

 

"Ave, Maria, Gratia plena,

Dominus Tecum,

Benedicta Tu in mulieribus,

Et Benedictus fructus ventris Tui Iesus.

Sancta Maria, Mater Dei,

Ora pro nobis peccatoribus,

Nunc et in hora mortis nostrae.

Amen."

 

 

Paroles-d-Anne-de-Guigne--parousie.over-blog.fr.jpg

"Je veu que pour Jesus mon coeur soit pur comme un lis."

Écriture originale de la Vénérable Anne de Guigné

 

 

Sacrifice-d-Anne-de-Guigne--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Pater Caelestis

Ante Missam

 

"PATER Caelestis, clementissime Pater misericordiarum, suscipe hodie [per manus servi tui] hoc sacrosanctum Sacrificium, verum corpus et sanguinem Filii tui Domini nostri Iesu Christi, in satisfactionem et remissionem omnium peccatorum meorum, in salutem et fortitudinem animae meae, et totius domus meae, et omnium illorum quibus aliqua obligatione teneor, et omnium Dominorum, Praelatorum, Praedicatorum, Sacerdotum, et Religiosorum Catholicae Fidei: ut eis gratiam Spiritus Sancti impertiri digneris ad salutem animarum suarum, et regimen totius populi Christiani, et omnium Peccatorum huius mundi, ut eos convertas, et ducas ad viam salutis: in consolationem omnium tribulatorum, ut eis adiutorium et veram paenitentiam tribuas: in refrigerium et liberationem omnium animarum existentium in Purgatorio, et maxime illarum quae auxilium a me iure expectant; et ad illuminationem et conversionem omnium gentium infidelium, et Haereticorum, et Schismaticorum, ut cognoscant, et ament te summam veritatem, Patrem omnipotentem, qui cum Filio et Spiritu Sancto es laudabilis Deus, benedictus in saecula saeculorum. Amen."

 

 

-Light-of-the-World--2--Charles-Bosseron-Chambers--parousie.jpg

"Light of the World"

Lumière du monde, 2ème version

Charles Bosseron Chambers (USA)

 

 

 

Heavenly Father

 

"HEAVENLY Father, most compassionate Father, accept this day [through the hands of Thy servant] this most holy Sacrifice, the true Body and Blood of Thy Son our Lord Jesus Christ. Accept it for the satisfaction and remission of all my sins, for the health and strength of my soul and that of all of my household, and of all those to whom I am obliged. Accept it for all the prelates, preachers, priests, and religious of the Catholic Faith. Deign to impart to them the grace of the Holy Spirit for the salvation of their souls and for the governance of the Christian people. Accept it for the salvation of all the sinners of this world, that Thou wouldst convert them and lead them to the path of salvation. Accept it for the consolation of all who are troubled. Grant them true repentance and help. Accept it for the refuge and liberation of all the souls in Purgatory, especially those who look to my help. And accept it for the conversion of all unbelievers, that they may know Thee, and love Thee, Thou who art the greatest truth, Almighty Father, who with the Son and the Holy Spirit art God. Blessed art Thou for ever. Amen."

 

From "Praeparatio ad Missam et Gratiarum Actio Post Missam", Romae et Mutinae, Typis Antonii Capponi Impr. Ep., 1727 Tr. MWM.

 

 

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 08:24

1er-tableau-de-Jesus-Misericordieux--parousie.over-blog.f.jpg

Jezu, ufam Tobie ! (Polonais)

Jésus, j'ai confiance en Toi !

 

 

 

 

Litanies de la Miséricorde Divine

 

Seigneur, prends pitié, Seigneur, prends pitié,

Ô Christ, prends pitié, Ô Christ, prends pitié,

Seigneur, prends pitié, Seigneur, prends pitié.

 

Miséricorde de Dieu, qui jaillis du sein du Père, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, attribut le plus haut de la Divinité, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, mystère impénétrable, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, source qui émanes du mystère de la Trinité, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qu'aucune intelligence angélique ni humaine ne peut scruter, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, d'où provient toute vie et tout bonheur, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, plus sublime que les Cieux, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, source de merveille étonnante, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui embrasses l'univers entier, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui descends dans le monde en la Personne du Verbe Incarné, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui coules de la Plaie ouverte du Coeur de Jésus, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, cachée dans le Coeur de Jésus pour nous, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui se manifestes de façon insondable dans l'Institution de l'Eucharistie, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui as fondé l'Église Sainte, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui as institué le Sacrement du Baptême, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui nous justifies dans le Christ Jésus, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui nous accompagnes tout au long de notre vie, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui nous enveloppes spécialement à l'heure de notre mort, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui nous donnes la Vie éternelle, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui nous suis dans tous les instants de notre existence, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui convertis les pécheurs endurcis, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui nous protèges du feu de l'enfer, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, merveille pour les anges, mystère incompréhensible pour les Saints, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, présente dans tous les Mystères Divins, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui nous relèves de toute misère, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, source de toute notre joie, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui du néant nous appelles à l'existence, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui portes dans Tes mains tout ce qui existe, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui mènes à sa perfection tout ce qui existe et existera, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, en qui nous sommes plongés, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, aimable réconfort des coeurs désespérés, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, en qui les coeurs reposent et en qui ceux qui sont troublés trouvent la paix, j'ai confiance en toi !

Miséricorde de Dieu, qui inspires l'Espérance contre toute espérance, j'ai confiance en toi !

 

Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, pardonne-nous, Seigneur,

Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, écoute-nous, Seigneur,

Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, aie pitié de nous, Seigneur.

 

Prions :

Dieu Éternel, dont la Miséricorde est infinie et en qui le trésor de la Compassion est inépuisable, regarde-nous avec bonté et comble-nous de Ta Miséricorde afin que dans les moments difficiles, nous ne perdions ni courage ni Espérance, mais qu'avec une confiance totale, nous nous soumettions à Ta Sainte Volonté qui est Amour et Miséricorde. Amen.

 

 

 

 

 

Petit-agneau-sur-la-couronne-d-epines--parousie.over-blog-jpg

 

 

 

 

 

 

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 08:48

 

 


 

Soeur-Marie-Simon-Pierre--la-miraculee-de-Jean-Paul-II--pa.jpg

Marie-Pierre Normand

née le 27 février 1961 à Rumilly-en-Cambrésis (Nord)

Soeur Marie Simon-Pierre,

la miraculée de Jean-Paul II

 

Blason-de-Rumilly-en-Cambresis--59---Nord-France--parousie.jpg

 

Sœur Marie Simon-Pierre est la fille de Jeannine et Pierre Normand, résidant toujours dans le village de Rumilly-en-Cambrésis (Code postal : 59281, Arrondissement de Cambrai, Canton de Marcoing, Département du Nord, Région Nord-Pas-de-Calais - France, 1 528 habitants en 2006).

Sœur Marie Simon-Pierre fait partie de la Congrégation des Petites Sœurs des Maternités Catholiques

 

 

Association France Parkinson

 

 

St-Joseph-the-worker--Saint-Joseph-le-travailleur--parousie.jpg

 

 

 

Béatification de Jean-Paul II

Vidéo le Jour du Seigneur.com

 

 

 

Benoit-XVI-se-recueille-devant-le-cercueil-de-Jean-Paul-II.jpg

 

 

 

 

 

"Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir !

Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait « ce qu’il y a dans l’homme » ! Et lui seul le sait !

Aujourd’hui, si souvent l’homme ignore ce qu’il porte au-dedans de lui, dans les profondeurs de son esprit et de son cœur. Si souvent il est incertain du sens de sa vie sur cette terre. Il est envahi par le doute qui se transforme en désespoir. Permettez donc — je vous prie, je vous implore avec humilité et confiance, — permettez au Christ de parler à l’homme. Lui seul a les paroles de vie, oui, de vie éternelle !"

 

Extrait du ch. 5 de la "MESSE SOLENNELLE D'INTRONISATION DU PAPE JEAN-PAUL II", "HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ JEAN-PAUL II", Place Saint-Pierre, le dimanche 22 octobre 1978.

 

 

-Adoration-of-the-Magi---Charles-Bosseron-Chambers--parousi.jpg"Adoration of the Magi"

Adoration des Rois Mages

Charles Bosseron Chambers (USA)

 

 

 

"7 Mais Jésus, s'approchant, les toucha, et dit : Levez-vous, n'ayez pas peur !"

 

Matthieu 17 : 7 (Louis Segond)

 

 

Retable-Saint-Francois-d-Assise--parousie.over-blog.fr.jpgRetable de Saint-François d'Assise

 

 

 

"49 Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c'étaient un fantôme, et ils poussèrent des cris ;

50 car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit : Rassurez-vous, c'est moi, n'ayez pas peur !"

 

Marc 6 : 49-50 (Louis Segond)

 

 

Gif JP II, parousie.over-blog.fr


 

 

 

 

 

Journey-to-Bethlehem--Joseph-Brickey--parousie.over-blog.fr.jpg

"Journey to Bethlehem"

Voyage à Bethléem

Joseph Brickey

 

 

 

"5. Fratelli e Sorelle! Non abbiate paura di accogliere Cristo e di accettare la sua potestà!

Aiutate il Papa e tutti quanti vogliono servire Cristo e, con la potestà di Cristo, servire l’uomo e l’umanità intera!

Non abbiate paura! Aprite, anzi, spalancate le porte a Cristo!

Alla sua salvatrice potestà aprite i confini degli Stati, i sistemi economici come quelli politici, i vasti campi di cultura, di civiltà, di sviluppo. Non abbiate paura! Cristo sa “cosa è dentro l’uomo”. Solo lui lo sa!

Oggi così spesso l’uomo non sa cosa si porta dentro, nel profondo del suo animo, del suo cuore. Così spesso è incerto del senso della sua vita su questa terra. È invaso dal dubbio che si tramuta in disperazione. Permettete, quindi – vi prego, vi imploro con umiltà e con fiducia – permettete a Cristo di parlare all’uomo. Solo lui ha parole di vita, sì! di vita eterna."

 

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II PER L'INIZIO DEL PONTIFICATO, Domenica 22 ottobre 1978.

 

 

Vidéo en français sous-titrée en Espagnol

 

 

 

Federación Española de Parkinson

 

 

 

Beatification-de-Jean-Paul-II--vicariatusurbis.org--parousi.jpg

 

 

Entretien exclusif pour ktotv.com et RAI Vaticano

avec Soeur Marie Simon-Pierre Normand (37 mn)

 

 

Beatification-Jean-Paul-II--vicariatusurbis.org--parousie.o.jpg

 

 

 

Litaniae Sanctorum - Litany of the Saints

 

 

 

 

 

 

Parkinson.it, il sito italiano sulla malattia di Parkinson

 

 

Intervista esclusiva alla suora miracolata da Giovanni Paolo II

Video http://raivaticano.blog.rai.it

 

 

 

 

 

American Parkinson Disease Association

 

 

Parkinson's Disease Society

 

 

Jean-Paul-II--Lourdes--15-Aout-2004--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

http://www.vatican.va

 

 

 

 

Rome Reports TV News Agency

 

 

 

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 21:23

Belgique-consacree-au-Sacre-Coeur-de-Jesus--parousie.ove.jpg

 

 

Puget-Théniers, le 29 avril 2011

 

 

Poème « Ô belle Belgique »

pour l’Unité de la Belgique

 

Ô belle Belgique, tragique et magique, je n’éprouve que tristesse en voyant ta division,

Toi qui as tant souffert, qui as versé ton sang contre les barbares pour libérer ta nation,

Des verts vallons wallons aux monts moirés de Flandre, tu n’es que tendresse et passion ;

La haine et l’inimitié t’ont menée petit à petit à une inéluctable et dramatique destruction,

Place-toi sous la bannière de la Foi en Dieu qui est Amour, le Christ-Roi de toutes les nations,

Lui seul, le Prince de la Paix, pourra t’apporter l’unité, la sérénité, et la sainte réunification ;

« L’union fait la force », alors sois unie et tu seras forte, le coq chantera en chœur avec le lion,

Un trésor scintillant sortira de ton front, illuminant le monde entier telle une nouvelle Sion,

L’Esprit Saint étreindra les ennemis d’hier de la Miséricorde de Dieu pour ta résurrection.

 

Poème de Patrick Robles, libre de droits.

 

 

Belgique--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

Armoiries-du-Roi-des-Belges--parousie.over-blog.fr--parousi.jpg

 

 

Prière pour la Belgique

 

Seigneur, Père Tout–Puissant, regarde Tes enfants. Nous Te crions « au secours ». Sauve–nous, sauve la Belgique. Notre barque s'enfonce de plus en plus dans le mal et nombreux sont les blessés et les découragés. Tu as créé notre Pays pour que nous puissions Te rendre la Gloire qui sera proclamée aux yeux du monde si nous restons unis. Nous Te demandons de renouveler notre Patrie par la Puissance de l'Esprit Saint. Donne la sagesse et la science à nos hommes politiques pour gouverner notre pays selon Ta Volonté, afin qu'ils trouvent des solutions justes pour tous, du tout–petit au plus âgé, et qu'ils soient des artisans de paix et non de division, en promulguant des lois qui protégeront tous les Belges.

Nous Te prions d'apaiser les coeurs et les esprits, et d'accorder Ta Paix et l'Unité à notre Belgique courageuse, par l'intercession de Notre–Dame, Ta Mère et la nôtre, par celle de Saint-Joseph, protecteur des familles et gardien de la Belgique, et par la prière de notre Roi Baudouin qui fut toujours Ton serviteur bien–aimé. En Te remerciant pour tout ce que Tu as déjà fait pour notre pays, nous Te demandons de toucher les coeurs de tous les Belges, afin qu'ils vivent davantage de Ton Amour dans la paix et l'entente, dans la protection de chacun, de l'enfant embryonnaire au vieillard arrivé au terme de sa vie terrestre, dans la solidarité entre riches et pauvres, dans la collaboration entre travailleurs et dirigeants, entre parents, enfants et enseignants. Ô Roi Baudouin, et vous, Saints et Saintes de Belgique, réveillez–nous avant qu'il ne soit trop tard. Merci pour les générations futures !

 

Source : revue Familles Unies (décembre 2005), rue Eggerickx 8, B–1150 Bruxelles.

 

 

 

 

 

 

Gif-drapeau-wallon--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

Drapeau wallon, parousie.over-blog.fr

 

 

Gif-drapeau-belge--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

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Vlaams-Brabant---Brabant-flamand---Flemish-Brabant-1--parou.gif

 

 

Chant des Belges à

Notre-Dame de Lourdes

 

Vierge Marie, Ô Mère Immaculée,

Si Tu nous vois à Tes pieds si souvent,

C’est qu’en priant, notre âme est consolée,

C’est que Ton Cœur sans cesse nous attend.

 

Sur la Belgique, étends Ta main bénie ;

Pour son bonheur, nos voeux montent vers Toi ;

Que sous Ta garde elle reste, Ô Marie,

Fidèle au Christ, à l’Eglise, à la Foi.

 

Le monde sait les luttes héroïques

Que pour la Foi soutinrent nos aïeux ;

Pour mériter le nom de catholiques,

Jusqu’à la mort, nous lutterons comme eux.

 

Entends, Marie, entends notre prière,

Sans Ton secours, notre effort serait vain ;

Donne à Tes fils cette vaillance fière,

Qui va toujours, si long soit le chemin.

 

 

Belgique--2---parousie.over-blog.gif

 

 

Extrait de la Brabançonne

4ème strophe

 

"Ô Belgique, ô mère chérie,

À toi nos cœurs, à toi nos bras,

À toi notre sang, ô Patrie !

Nous le jurons tous, tu vivras !

Tu vivras toujours grande et belle,

Et ton invincible unité

Aura pour devise immortelle :

Le Roi, la Loi, la Liberté !..."

 

 

Belgique--3---parousie.over-blog.gif

 

 

"Vers l'avenir"

 

"Le siècle marche et pose ses jalons,

Nous marquant une étape nouvelle ;

Nous le suivons, et nous nous rappelons

Nos aïeux et leur gloire immortelle.

Si ton sol est petit, dans un monde nouveau,

L'avenir qui t'appelle a planté ton drapeau :

Marche joyeux, peuple énergique,

Vers des destins dignes de toi ;

Dieu protège la libre Belgique

Et son Roi !

Ta longue paix, autant que longs combats,

Au travail exerçait ta vaillance ;

Et tes progrès disaient à chaque pas

Ton génie et ta fière endurance.

Si ta force déborde et franchit ses niveaux,

Verse-la, comme un fleuve, en des mondes nouveaux :

Marche hardi, peuple énergique,

Vers des destins dignes de toi ;

Dieu saura protéger la libre Belgique

Et son Roi !

 Ô terre sainte, ô terre des aïeux,

Leurs sueurs et leur sang l'ont pétrie ;

Et loin ou près, sauront tes fils pieux,

Honorer, élargir la Patrie.

Si des frères s'en vont, il en est par milliers

Qui, fidèles gardiens, défendront tes foyers :

Va sans faiblir, peuple énergique,

Vers des destins dignes de toi ;

Dieu saura protéger la Belgique

Et son Roi !"

 

 

IK-BEN-VLAMING--en-ik-ben-benieuwd-welke-franstalige-het-me.jpg

IK BEN VLAMING, en ik ben benieuwd

welke franstalige het meest op mij lijkt

 

 

Alterbelgo.ber--trouver-son-alter-ego-belge-nord-sud--parou.jpg

 

 

http://alterbelgo.be

 

 

Alterbelgo.be--je-suis-francophone--parousie.over-blog.fr.jpg

  JE SUIS FRANCOPHONE et j'aimerais savoir

quel flamand me ressemble le plus

 

 

Armoiries-du-Roi-des-Belges-PNG--parousie.over-blog.fr.png

 

 

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 21:37

Carlo-Dolci--1616-1686---Saint-Sebastien--parousie.over-bl.jpg

Saint-Sébastien

Carlo Dolci

 

 

 

 

 

 

"Le prêtre est revenu.

Il a des cheveux blancs, l’air très doux, une bonne et respectable figure ; c’est en effet un homme excellent et charitable. Ce matin, je l’ai vu vider sa bourse dans les mains des prisonniers. D’où vient que sa voix n’a rien qui émeuve et qui soit émue ? D’où vient qu’il ne m’a rien dit encore qui m’ait pris par l’intelligence ou par le cœur ?

Ce matin, j’étais égaré. J’ai à peine entendu ce qu’il m’a dit. Cependant ses paroles m’ont semblé inutiles, et je suis resté indifférent ; elles ont glissé comme cette pluie froide sur cette vitre glacée.

Cependant, quand il est rentré tout à l’heure près de moi, sa vue m’a fait du bien. C’est parmi tous ces hommes le seul qui soit encore homme pour moi, me suis-je dit. Et il m’a pris une ardente soif de bonnes et consolantes paroles.

Nous nous sommes assis, lui sur la chaise, moi sur le lit. Il m’a dit : – Mon fils… Ce mot m’a ouvert le cœur. Il a continué :

– Mon fils, croyez-vous en Dieu ?

– Oui, mon père, lui ai-je répondu.

– Croyez-vous en la sainte église catholique, apostolique et romaine ?

– Volontiers, lui ai-je dit.

– Mon fils, a-t-il repris, vous avez l’air de douter.

Alors il s’est mis à parler. Il a parlé longtemps ; il a dit beaucoup de paroles ; puis, quand il a cru avoir fini, il s’est levé et m’a regardé pour la première fois depuis le commencement de son discours, en m’interrogeant :

– Eh bien ?

Je proteste que je l’avais écouté avec avidité d’abord, puis avec attention, puis avec dévouement. Je me suis levé aussi.

– Monsieur, lui ai-je répondu, laissez-moi seul, je vous prie.

Il m’a demandé :

– Quand reviendrai-je ?

– Je vous le ferai savoir.

Alors il est sorti sans rien dire, mais en hochant la tête, comme se disant à lui-même :

– Un impie !

Non, si bas que je sois tombé, je ne suis pas un impie, et Dieu m’est témoin que je crois en lui. Mais que m’a-t-il dit, ce vieillard ? rien de senti, rien d’attendri, rien de pleuré, rien d’arraché de l’âme, rien qui vînt de son cœur pour aller au mien, rien qui fût de lui à moi. Au contraire, je ne sais quoi de vague, d’inaccentué, d’applicable à tout et à tous ; emphatique où il eût été besoin de profondeur, plat où il eût fallu être simple ; une espèce de sermon sentimental et d’élégie théologique. Çà et là, une citation latine en latin. Saint Augustin, Saint Grégoire, que sais-je ? Et puis, il avait l’air de réciter une leçon déjà vingt fois récitée, de repasser un thème, oblitéré dans sa mémoire à force d’être su. Pas un regard dans l’œil, pas un accent dans la voix, pas un geste dans les mains.

Et comment en serait-il autrement ? Ce prêtre est l’aumônier en titre de la prison. Son état est de consoler et d’exhorter, et il vit de cela. Les forçats, les patients sont du ressort de son éloquence. Il les confesse et les assiste, parce qu’il a sa place à faire. Il a vieilli à mener des hommes mourir. Depuis longtemps il est habitué à ce qui fait frissonner les autres ; ses cheveux, bien poudrés à blanc, ne se dressent plus ; le bagne et l’échafaud sont de tous les jours pour lui. Il est blasé. Probablement il a son cahier ; telle page les galériens, telle page les condamnés à mort. On l’avertit la veille qu’il y aura quelqu’un à consoler le lendemain à telle heure ; il demande ce que c’est, galérien ou supplicié, et relit la page ; et puis il vient. De cette façon, il advient que ceux qui vont à Toulon et ceux qui vont à la Grève sont un lieu commun pour lui, et qu’il est un lieu commun pour eux.

Oh ! qu’on m’aille donc, au lieu de cela, chercher quelque jeune vicaire, quelque vieux curé, au hasard, dans la première paroisse venue ; qu’on le prenne au coin de son feu, lisant son livre et ne s’attendant à rien, et qu’on lui dise :

Il y a un homme qui va mourir, et il faut que ce soit vous qui le consoliez. Il faut que vous soyez là quand on lui liera les mains, là quand on lui coupera les cheveux ; que vous montiez dans sa charrette avec votre crucifix pour lui cacher le bourreau ; que vous soyez cahoté avec lui par le pavé jusqu’à la Grève ; que vous traversiez avec lui l’horrible foule buveuse de sang ; que vous l’embrassiez au pied de l’échafaud, et que vous restiez jusqu’à ce que la tête soit ici et le corps là.

Alors, qu’on me l’amène, tout palpitant, tout frissonnant de la tête aux pieds ; qu’on me jette entre ses bras, à ses genoux ; et il pleurera, et nous pleurerons, et il sera éloquent, et je serai consolé, et mon cœur se dégonflera dans le sien, et il prendra mon âme, et je prendrai son Dieu.

Mais, ce bon vieillard, qu’est-il pour moi ? que suis-je pour lui ? Un individu de l’espèce malheureuse, une ombre comme il en a déjà tant vu, une unité à ajouter au chiffre des exécutions.

J’ai peut-être tort de le repousser ainsi ; c’est lui qui est bon et moi qui suis mauvais. Hélas ! ce n’est pas ma faute. C’est mon souffle de condamné qui gâte et flétrit tout.

On vient de m’apporter de la nourriture ; ils ont cru que je devais avoir besoin. Une table délicate et recherchée, un poulet, il me semble, et autre chose encore. Eh bien ! j’ai essayé de manger ; mais, à la première bouchée, tout est tombé de ma bouche, tant cela m’a paru amer et fétide !"

 

"Le Dernier Jour d’un condamné", roman (réquisitoire contre la peine de mort) de Victor Hugo à 27 ans, chapitre XXX, 1829.

 

 

 

"Le Dernier Jour d'un condamné" audio mp3

 

 

 


Non je ne suis pas un impie - Roberto Alagna 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrez la playlist Robert Alagna - Airs Sacrés avec Roberto Alagna

 

 

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 11:07

Messe-latine-traditionnelle--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Messe célébrée par Don Reto Nay dans l'église paroissiale

Sogn Vigeli de Sedrun

(Tujetsch, canton des Grisons - Suisse).

 

 

 

 

Rite tridentin

 

 

Messe-Tridentine-et-Sainte-Eucharistie--parousie.over-blog-jpg

 

 

LETTRE APOSTOLIQUE

EN FORME DE MOTU PROPRIO

DU SOUVERAIN PONTIFE

BENOÎT XVI

Sur l’usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970

 

 

LES SOUVERAINS PONTIFES ont toujours veillé jusqu’à nos jours à ce que l’Église du Christ offre à la divine Majesté un culte digne, « à la louange et à la gloire de son nom » et « pour le bien de toute sa sainte Église ».

 

Depuis des temps immémoriaux et aussi à l’avenir, le principe à observer est que « chaque Église particulière doit être en accord avec l’Église universelle, non seulement quant à la doctrine de la foi et aux signes sacramentels, mais aussi quant aux usages reçus universellement de la tradition apostolique ininterrompue, qui sont à observer non seulement pour éviter des erreurs, mais pour transmettre l’intégrité de la foi, parce que la lex orandi de l’Église correspond à sa lex credendi » (1).

 

Parmi les Pontifes qui ont eu ce soin se distingue le nom de saint Grégoire le Grand qui fut attentif à transmettre aux nouveaux peuples de l’Europe tant la foi catholique que les trésors du culte et de la culture accumulés par les Romains au cours des siècles précédents. Il ordonna de déterminer et de conserver la forme de la liturgie sacrée, aussi bien du Sacrifice de la Messe que de l’Office divin, telle qu’elle était célébrée à Rome. Il encouragea vivement les moines et les moniales qui, vivant sous la Règle de saint Benoît, firent partout resplendir par leur vie, en même temps que l’annonce de l’Évangile, cette très salutaire manière de vivre de la Règle, « à ne rien mettre au-dessus de l’œuvre de Dieu » (chap. 43). Ainsi, la liturgie selon les coutumes de Rome féconda non seulement la foi et la piété mais aussi la culture de nombreux peuples. C’est un fait en tout cas que la liturgie latine de l’Église sous ses diverses formes, au cours des siècles de l’ère chrétienne, a été un stimulant pour la vie spirituelle d’innombrables saints et qu’elle a affermi beaucoup de peuples par la religion et fécondé leur piété.

 

Au cours des siècles, beaucoup d’autres Pontifes romains se sont particulièrement employés à ce que la liturgie accomplisse plus efficacement cette tâche ; parmi eux se distingue saint Pie V, qui, avec un grand zèle pastoral, suivant l’exhortation du Concile de Trente, renouvela tout le culte de l’Église, fit éditer des livres liturgiques corrigés et « réformés selon la volonté des Pères », et les donna à l’Église latine pour son usage.

 

Parmi les livres liturgiques du Rite romain, la première place revient évidemment au Missel romain, qui se répandit dans la ville de Rome puis, les siècles suivants, prit peu à peu des formes qui ont des similitudes avec la forme en vigueur dans les générations récentes.

 

C’est le même objectif qu’ont poursuivi les Pontifes romains au cours des siècles suivants en assurant la mise à jour des rites et des livres liturgiques ou en les précisant, et ensuite, depuis le début de ce siècle, en entreprenant une réforme plus générale » (2). Ainsi firent mes prédécesseurs Clément VIII, Urbain VIII, saint Pie X (3), Benoît XV et le bienheureux Jean XXIII.

 

Plus récemment, le Concile Vatican II exprima le désir que l’observance et le respect dus au culte divin soient de nouveau réformés et adaptés aux nécessités de notre temps. Poussé par ce désir, mon prédécesseur le Souverain Pontife Paul VI approuva en 1970 des livres liturgiques restaurés et partiellement rénovés de l’Église latine ; ceux-ci, traduits partout dans le monde en de nombreuses langues modernes, ont été accueillis avec plaisir par les Évêques comme par les prêtres et les fidèles. Jean-Paul II reconnut la troisième édition type du Missel romain. Ainsi, les Pontifes romains se sont employés à ce que « cet édifice liturgique, pour ainsi dire, […] apparaisse de nouveau dans la splendeur de sa dignité et de son harmonie » (4).

 

Dans certaines régions, toutefois, de nombreux fidèles se sont attachés et continuent à être attachés avec un tel amour et une telle passion aux formes liturgiques précédentes, qui avaient profondément imprégné leur culture et leur esprit, que le Souverain Pontife Jean-Paul II, poussé par la sollicitude pastorale pour ces fidèles, accorda en 1984, par un indult spécial Quattuor abhinc annos de la Congrégation pour le Culte divin, la faculté d’utiliser le Missel romain publié en 1962 par Jean XXIII ; puis de nouveau en 1988, par la lettre apostolique Ecclesia Dei en forme de motu proprio, Jean-Paul II exhorta les Évêques à utiliser largement et généreusement cette faculté en faveur de tous les fidèles qui en feraient la demande.

 

Les prières instantes de ces fidèles ayant déjà été longuement pesées par mon prédécesseur Jean-Paul II, ayant moi-même entendu les Pères Cardinaux au consistoire qui s’est tenu le 23 mars 2006, tout bien considéré, après avoir invoqué l’Esprit Saint et l’aide de Dieu, par la présente Lettre apostolique je DECIDE ce qui suit :

 

Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la « lex orandi » de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par S. Pie V et réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l’expression extraordinaire de la même « lex orandi » de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la « lex orandi » de l’Église n’induisent aucune division de la « lex credendi » de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain.

 

Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l’édition type du Missel romain promulgué par le B. Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, en tant que forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église. Mais les conditions établies par les documents précédents Quattuor abhinc annos et Ecclesia Dei pour l’usage de ce Missel sont remplacées par ce qui suit :

 

Art. 2. Aux Messes célébrées sans peuple, tout prêtre catholique de rite latin, qu’il soit séculier ou religieux, peut utiliser le Missel romain publié en 1962 par le bienheureux Pape Jean XXIII ou le Missel romain promulgué en 1970 par le Souverain Pontife Paul VI, et cela quel que soit le jour, sauf le Triduum sacré. Pour célébrer ainsi selon l’un ou l’autre Missel, le prêtre n’a besoin d’aucune autorisation, ni du Siège apostolique ni de son Ordinaire.

 

Art. 3. Si des communautés d’Instituts de vie consacrée et de Sociétés de vie apostolique de droit pontifical ou de droit diocésain désirent, pour la célébration conventuelle ou « communautaire », célébrer dans leurs oratoires propres la Messe selon l’édition du Missel romain promulgué en 1962, cela leur est permis. Si une communauté particulière ou tout l’Institut ou Société veut avoir de telles célébrations souvent ou habituellement ou de façon permanente, cette façon de faire doit être déterminée par les Supérieurs majeurs selon les règles du droit et les lois et statuts particuliers.

 

Art. 4. Aux célébrations de la Messe dont il est question ci-dessus à l’art. 2 peuvent être admis, en observant les règles du droit, des fidèles qui le demandent spontanément.

 

Art. 5, § 1. Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel romain édité en 1962. Il appréciera lui-même ce qui convient pour le bien de ces fidèles en harmonie avec la sollicitude pastorale de la paroisse, sous le gouvernement de l’Évêque selon les normes du canon 392, en évitant la discorde et en favorisant l’unité de toute l’Église.

§ 2. La célébration selon le Missel du bienheureux Jean XXIII peut avoir lieu les jours ordinaires ; mais les dimanches et les jours de fêtes, une Messe sous cette forme peut aussi être célébrée.

§ 3. Le curé peut aussi autoriser aux fidèles ou au prêtre qui le demandent, la célébration sous cette forme extraordinaire dans des cas particuliers comme des mariages, des obsèques ou des célébrations occasionnelles, par exemple des pèlerinages.

§ 4. Les prêtres utilisant le Missel du bienheureux Jean XXIII doivent être idoines et non empêchés par le droit.

§ 5. Dans les églises qui ne sont ni paroissiales ni conventuelles, il appartient au Recteur de l’église d’autoriser ce qui est indiqué ci-dessus.

 

Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du B. Jean XXIII célébrées avec le peuple, les lectures peuvent aussi être proclamées en langue vernaculaire, utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique.

 

Art. 7. Si un groupe de fidèles laïcs dont il est question à l’article 5 § 1 n’obtient pas du curé ce qu’ils lui ont demandé, ils en informeront l’Évêque diocésain. L’Évêque est instamment prié d’exaucer leur désir. S’il ne peut pas pourvoir à cette forme de célébration, il en sera référé à la Commission pontificale Ecclesia Dei.

 

Art. 8. L’Évêque qui souhaite pourvoir à une telle demande de fidèles laïcs, mais qui, pour différentes raisons, en est empêché, peut en référer à la Commission pontificale Ecclesia Dei, qui lui fournira conseil et aide.

 

Art. 9, § 1. De même, le curé, tout bien considéré, peut concéder l’utilisation du rituel ancien pour l’administration des sacrements du Baptême, du Mariage, de la Pénitence et de l’Onction des Malades, s’il juge que le bien des âmes le réclame.

§ 2. Aux Ordinaires est accordée la faculté de célébrer le sacrement de la Confirmation en utilisant le Pontifical romain ancien, s’il juge que le bien des âmes le réclame.

§ 3. Tout clerc dans les ordres sacrés a le droit d’utiliser aussi le Bréviaire romain promulgué par le bienheureux Pape Jean XXIII en 1962.

 

Art. 10. S’il le juge opportun, l’Ordinaire du lieu a le droit d’ériger une paroisse personnelle au titre du canon 518, pour les célébrations selon la forme ancienne du rite romain, ou de nommer soit un recteur soit un chapelain, en observant les règles du droit.

 

Art. 11. La Commission pontificale Ecclesia Dei, érigée par le Pape Jean-Paul II en 1988 (5), continue à exercer sa mission.

Cette commission aura la forme, la charge et les normes que le Pontife romain lui-même voudra lui attribuer.

 

Art. 12. Cette commission, outre les facultés dont elle jouit déjà, exercera l’autorité du Saint-Siège, veillant à l’observance et à l’application de ces dispositions.

 

Tout ce que j’ai établi par la présente Lettre apostolique en forme de Motu proprio, j’ordonne que cela ait une valeur pleine et stable, et soit observé à compter du 14 septembre de cette année, nonobstant toutes choses contraires.

 

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 7 juillet de l’an du Seigneur 2007, en la troisième année de mon pontificat.

 

BENEDICTUS Pp. XVI

 

 

BENEDICTUS PP. XVI

LITTERAE APOSTOLICAE MOTU PROPRIO DATAE

SUMMORUM PONTIFICUM

 

 

(1) PRESENTATION GENERALE DU MISSEL ROMAIN, troisième édition, 2002, n. 397.

 

(2) JEAN-PAUL II, Lettre ap. Vicesimus quintus annus (4 décembre 1988), n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899 ; La Documentation catholique 86 (1989), pp. 518-519.

 

(3) Ibidem.

 

(4) Motu proprio Abhinc duos annos (23 octobre 1913) : AAS 5 (1913), pp. 449-450 ; cf. JEAN-PAUL II, Lettre ap. Vicesimus quintus annus, n. 3 : AAS 81 (1989), p. 899; La Documentation 86 (1989), p. 519.

 

(5) Cf. JEAN-PAUL II, Motu proprio Ecclesia Dei adflicta (2 juillet 1988), n. 6 : AAS 80 (1988), p. 1498: La Documentation catholique 85 (1988), pp. 788-789.

 

 

 

 

Messe tridentine à l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet de Paris

 

 


 

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 09:57

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Psaume 90

Prière de Moïse

 

"1 Prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur ! Tu as été pour nous un refuge, de génération en génération.

 

2 Avant que les montagnes fussent nées, et que tu eusses créé la terre et le monde, d'éternité en éternité tu es Dieu.

 

3 Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, et tu dis : Fils de l'homme, retournez !

 

4 Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d'hier, quand il n'est plus, et comme une veille de la nuit.

 

5 Tu les emportes, semblables à un songe, qui, le matin, passe comme l'herbe :

 

6 Elle fleurit le matin, et elle passe, on la coupe le soir, et elle sèche.

 

7 Nous sommes consumés par ta colère, et ta fureur nous épouvante.

 

8 Tu mets devant toi nos iniquités, et à la lumière de ta face nos fautes cachées.

 

9 Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; nous voyons nos années s'évanouir comme un son.

 

10 Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l'orgueil qu'ils en tirent n'est que peine et misère, car il passe vite, et nous nous envolons.

 

11 Qui prend garde à la force de ta colère, et à ton courroux, selon la crainte qui t'est due ?

 

12 Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse.

 

13 Reviens, Éternel ! Jusques à quand ?... Aie pitié de tes serviteurs !

 

14 Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, et nous serons toute notre vie dans la joie et l'allégresse.

 

15 Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés, autant d'années que nous avons vu le malheur.

 

16 Que ton oeuvre se manifeste à tes serviteurs, et ta gloire sur leurs enfants !

 

17 Que la grâce de l'Éternel, notre Dieu, soit sur nous ! Affermis l'ouvrage de nos mains, oui, affermis l'ouvrage de nos mains !"

 

Psaume 90 (Louis Segond)

 

 

 

 

Psaume 90

La Bible en français courant

 

"1 Prière de Moïse, l'envoyé de Dieu.

Seigneur, de génération en génération,

c'est toi qui as été notre sécurité.

2 Avant que soient nées les montagnes,

avant même que le monde ait vu le jour,

depuis toujours, c'est toi qui es Dieu, et tu le resteras toujours.

3 Tu fais revenir les humains à la poussière,

tu leur dis : « Retournez d'où vous êtes venus. »

4 Pour toi, mille ans sont aussi brefs

que la journée d'hier, déjà passée,

ou quelques heures de la nuit.

5 Tu mets fin à la vie humaine ;

elle passe comme le sommeil du matin.

Comme l'herbe qui pousse,

6 le matin, elle fleurit, elle grandit ;

le soir, elle se fane, elle est sèche.

7 Oui, ta colère nous balaie,

ton indignation nous terrifie.

8 Tu mets nos fautes au grand jour,

ta lumière éclaire tous nos secrets.

9 Sous l'effet de ta colère, notre vie décline ;

le temps d'un soupir, elle arrive à sa fin.

10 Elle peut durer soixante-dix ans,

ou quatre-vingts pour les plus vigoureux,

mais nous n'en retirons que peine et malheur.

La vie passe vite et nous volons vers la mort.

11 Qui reconnaît la force de ta colère ?

Qui te respecte assez pour en tenir compte ?

12 Fais-nous comprendre que nos jours sont comptés.

Alors nous acquerrons un cœur sage.

13 Seigneur, nous en voudras-tu longtemps encore ?

Tourne-toi vers nous,

aie pitié de nous, tes serviteurs.

14 Dès le matin, comble-nous de ta bonté ;

alors toute notre vie, nous crierons de joie.

15 Pendant longtemps tu nous as humiliés.

Donne-nous maintenant autant d'années de joie

que nous en avons eu de malheur.

16 Que nous puissions te voir agir,

et que nos descendants découvrent ta grandeur !

17 Seigneur notre Dieu, accorde-nous ton amitié,

et donne à nos travaux un résultat durable ;

oui, donne à nos travaux un résultat durable."

 

 

Jesus--Mark-16-6--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

"6 Il leur dit : ne vous épouvantez pas ;

vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ;

il est ressuscité, il n'est point ici ;

voici le lieu où on l'avait mis."

 

Marc 16 : 6 (Louis Segond)

 

 

Barque--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Psaume 90

La Bible Parole de Vie

 

"1 Prière de Moïse, l'homme de Dieu.

Seigneur, de génération en génération,

tu as été notre abri.

2 Avant que naissent les montagnes,

avant que tu crées la terre et le monde,

depuis toujours et pour toujours, tu es Dieu !

3 C'est toi qui dis aux humains : « Redevenez de la poussière. »

Alors ils meurent et redeviennent poussière.

4 Pour toi, mille années passent aussi vite que la journée d'hier,

ou quelques heures de la nuit.

5 Tu emportes la vie humaine : elle dure le temps d'un court sommeil.

Elle ressemble à l'herbe qui pousse.

6 Le matin, elle fleurit, elle grandit,

le soir, elle se fane, elle est sèche !

7 Oui, ta colère nous fait mourir,

nous tremblons de peur à cause de ta grande colère.

8 Tu regardes nos fautes,

et la lumière de ton visage éclaire ce que nous cachons.

9 Oui, à cause de ta colère, notre vie dure peu de temps.

Le temps d'un soupir, voilà nos années finies !

10 La durée de notre vie ?

Soixante-dix ans, quatre-vingts pour les plus forts.

Une longue vie apporte seulement fatigue et souffrance.

Les années passent vite, et nous nous envolons.

11 Qui connaît la force de ta colère ?

Elle est aussi grande que notre respect pour toi.

12 Notre vie est courte, fais-nous comprendre cela.

Alors notre cœur sera rempli de sagesse.

13 Ta colère va durer jusqu'à quand, SEIGNEUR ?

Reviens vers nous, aie pitié de tes serviteurs !

14 Dès le matin, remplis-nous de ton amour,

et nous chanterons, nous crierons de joie toute notre vie.

15 Pendant des années, tu nous as punis,

et nous avons connu des années de malheur.

Maintenant, change-les en années de bonheur !

16 Que nous puissions voir tes belles actions,

que nos enfants découvrent ta beauté !

17 Seigneur notre Dieu, répands sur nous ta douceur !

Rends solide le travail de nos mains,

oui, rends solide le travail de nos mains."

 

 

Basilique-de-Zapopan--Jalisco---Mexique---parousie.over-blo.jpg

Basilique de Zapopan (Jalisco - Mexique)

 

 

 

Psaume 90

Bible La Colombe

 

"1 Prière de Moïse, homme de Dieu.

Seigneur ! Toi, tu as été pour nous un refuge,

De génération en génération.

2 Avant que les montagnes soient nées,

Et que tu aies donné un commencement à la terre et au monde,

D'éternité en éternité tu es Dieu.

3 Tu fais retourner l'homme à la poussière,

Et tu dis : Fils d'Adam, retournez !

4 Car mille ans sont, à tes yeux,

Comme le jour d'hier, quand il passe,

Et comme une veille de la nuit.

5 Tu les emportes ; ils sont (comme un instant de) sommeil,

Qui, le matin, passe comme l'herbe :

6 Elle fleurit le matin et elle passe,

On la coupe le soir, et elle sèche.

7 Nous défaillons par l'effet de ta colère,

Et ta fureur nous épouvante.

8 Tu mets devant toi nos fautes

Et à la lumière de ta face ce que nous dissimulons.

9 Car tous nos jours déclinent par ton courroux ;

Nous voyons nos années s'achever comme un murmure.

10 Le nombre de nos années s'élève à soixante-dix ans

Et, si (nous sommes) vigoureux, à quatre-vingts ans ;

Et leur agitation n'est que peine et misère,

Car cela passe vite, et nous nous envolons.

11 Qui reconnaît la force de ta colère

Et ton courroux, selon la crainte qui t'est due ?

12 Enseigne- (nous) ainsi à compter nos jours,

Afin que nous conduisions (notre) cœur avec sagesse.

13 Reviens, Éternel ! Jusques à quand... ?

Aie pitié de tes serviteurs !

14 Rassasie-nous dès le matin de ta bienveillance,

Et nous serons triomphants et joyeux en toutes nos journées.

15 Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés,

Autant d'années que nous avons vu le malheur.

16 Que ton œuvre apparaisse à tes serviteurs,

Et ta splendeur sur leurs fils !

17 Que la tendresse du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous !

Affermis pour nous l'ouvrage de nos mains,

Oui, affermis l'ouvrage de nos mains !"

 

 

 

 

 

Dessin de Jésus par Aramis Marron, parousie.over-blog.fr

 

 

Psaume 90

La Nouvelle Bible Segond

 

"1 Prière. De Moïse, l'homme de Dieu.Seigneur, toi, tu as été pour nous un refuge, de génération en génération.

2 Avant que les montagnes soient nées, et que tu aies donné le jour à la terre et au monde, depuis toujours et pour toujours tu es Dieu.

3 Tu fais retourner l'homme à la poussière, et tu dis : Etres humains, retournez !

4 Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d'hier, quand il passe, et comme une veille de la nuit.

5 Tu les emportes ; ils sont comme un instant de sommeil, qui, au matin, passe comme l'herbe :

6 elle fleurit au matin et elle passe, on la coupe le soir, et elle se dessèche.

7 Nous défaillons à cause de ta colère, ta fureur nous épouvante.

8 Tu mets devant toi nos fautes et à la lumière de ta face ce que nous dissimulons.

9 Car tous nos jours déclinent à cause de ton courroux ; nous achevons nos années comme un murmure.

10 La durée de nos jours s'élève à soixante-dix ans ; — pour les plus vigoureux, à quatre-vingts ans —et leur agitation n'est qu'oppression et mal, car cela passe vite, et nous nous envolons.

11 Qui connaît la force de ta colère et le courroux qui te fait craindre ?

12 Enseigne-nous à bien compter nos jours, que nous conduisions notre cœur avec sagesse.

13 Reviens, SEIGNEUR ! Jusqu'à quand... ? Aie pitié de nous, tes serviteurs !

14 Rassasie-nous dès le matin de ta fidélité, nous crierons de joie durant tous nos jours.

15 Réjouis-nous autant de jours que tu nous as affligés, autant d'années que nous avons vu le malheur.

16 Que ton action nous apparaisse, à nous, tes serviteurs, et ta magnificence sur nos fils !

17 Que la beauté du Seigneur, notre Dieu, soit sur nous ! Affermis pour nous l'œuvre de nos mains, oui, affermis l'œuvre de nos mains ! "

 

 

Eglise-rose-de-San-Miguel-de-Allende--Guanajuato---Mexique-.jpg

Eglise rose de San Miguel de Allende (Guanajuato - Mexique)

 

 

 

Psaume 90

Traduction Œcuménique de la Bible

 

"1 Prière, de Moïse, l'homme de Dieu.

Seigneur, d'âge en âge

tu as été notre abri.

2 Avant que les montagnes naissent

et que tu enfantes la terre et le monde,

depuis toujours, pour toujours, tu es Dieu.

3 Tu fais retourner l'homme à la poussière,

car tu as dit : « Fils d'Adam, retournez-y ! »

4 Oui, mille ans, à tes yeux,

sont comme hier, un jour qui s'en va,

comme une heure de la nuit.

5 Tu les balayes, pareils au sommeil,

qui, au matin, passe comme l'herbe ;

6 elle fleurit le matin, puis elle passe ;

elle se fane sur le soir, elle est sèche.

7 Oui, nous avons été achevés par ta colère,

épouvantés par ta fureur.

8 Tu as placé nos fautes en ta présence,

nos secrets à la clarté de ta face.

9 Oui, devant ta fureur s'effacent tous nos jours ;

le temps d'un soupir, nous avons achevé nos années :

10 Soixante-dix ans, c'est parfois la durée de notre vie,

quatre-vingts, si elle est vigoureuse,

et son agitation n'est que peine et misère ;

c'est vite passé, et nous nous envolons.

11 Qui peut connaître la force de ta colère ?

Plus on te craint, mieux on connaît ton courroux !

12 Alors, apprends-nous à compter nos jours,

et nous obtiendrons la sagesse du cœur.

13 Reviens, SEIGNEUR ! Jusqu'à quand ?

ravise-toi en faveur de tes serviteurs.

14 Dès le matin, rassasie-nous de ta fidélité,

et nous crierons de joie nos jours durant.

15 Rends-nous en joie tes jours de châtiment,

les années où nous avons vu le malheur.

16 Que ton action soit visible pour tes serviteurs,

et ta splendeur pour leurs fils !

17 Que la douceur du Seigneur notre Dieu soit sur nous !

Consolide pour nous l'œuvre de nos mains,

oui, consolide cette œuvre de nos mains."

 

 

Jesus-Christ--dessin-par-Henderson--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Psaume 90

Vulgate

 

"1 Laus cantici David. [Qui habitat in adjutorio Altissimi,

in protectione Dei cæli commorabitur.

 

2 Dicet Domino: Susceptor meus es tu, et refugium meum;

Deus meus, sperabo in eum.

 

3 Quoniam ipse liberavit me de laqueo venantium,

et a verbo aspero.

 

4 Scapulis suis obumbrabit tibi,

et sub pennis ejus sperabis.

 

5 Scuto circumdabit te veritas ejus:

non timebis a timore nocturno;

 

6 a sagitta volante in die,

a negotio perambulante in tenebris,

ab incursu, et dæmonio meridiano.

 

7 Cadent a latere tuo mille, et decem millia a dextris tuis;

ad te autem non appropinquabit.

 

8 Verumtamen oculis tuis considerabis,

et retributionem peccatorum videbis.

 

9 Quoniam tu es, Domine, spes mea;

Altissimum posuisti refugium tuum.

 

10 Non accedet ad te malum,

et flagellum non appropinquabit tabernaculo tuo.

 

11 Quoniam angelis suis mandavit de te,

ut custodiant te in omnibus viis tuis.

 

12 In manibus portabunt te,

ne forte offendas ad lapidem pedem tuum.

 

13 Super aspidem et basiliscum ambulabis,

et conculcabis leonem et draconem.

 

14 Quoniam in me speravit, liberabo eum;

protegam eum, quoniam cognovit nomen meum.

 

15 Clamabit ad me, et ego exaudiam eum;

cum ipso sum in tribulatione:

eripiam eum, et glorificabo eum.

 

16 Longitudine dierum replebo eum,

et ostendam illi salutare meum.]"

 

Jesus-Crucifie--photo-Marcelo-Romeo--parousie.over-blog.f.jpg

 

Psalmi 90

Biblia Sacra Vulgata

 

"1 qui habitat in abscondito Excelsi in umbraculo Domini commorabitur

 

2 dicens Domino spes mea et fortitudo mea Deus meus confidam in eum

 

3 quia ipse liberabit te de laqueo venantium de morte insidiarum

 

4 in scapulis suis obumbrabit tibi et sub alis eius sperabis

 

5 scutum et protectio veritas eius non timebis a timore nocturno

 

6 a sagitta volante per diem a peste in tenebris ambulante a morsu insanientis meridie

 

7 cadent a latere tuo mille et decem milia a dextris tuis ad te autem non adpropinquabit

 

8 verumtamen oculis tuis videbis et ultionem impiorum cernes

 

9 tu enim es Domine spes mea Excelsum posuisti habitaculum tuum

 

10 non accedet ad te malum et lepra non adpropinquabit tabernaculo tuo

 

11 quia angelis suis mandabit de te ut custodiant te in omnibus viis tuis

 

12 in manibus portabunt te ne forte offendat ad lapidem pes tuus

 

13 super aspidem et basiliscum calcabis conculcabis leonem et draconem

 

14 quoniam mihi adhesit et liberabo eum exaltabo eum quoniam cognovit nomen meum

 

15 invocabit me et exaudiam eum cum ipso ero in tribulatione eruam eum et glorificabo

 

16 longitudine dierum implebo illum et ostendam ei salutare meum."

 

 

Notre-Dame-de-Paris--parousie.over-blog.fr.jpg

Notre-Dame de Paris

 

 

 

Psaume 90 en Grec

Septuagint

 

"1 αἶνος ᾠδῆς τῷ Δαυιδ ὁ κατοικῶν ἐν βοηθείᾳ τοῦ ὑψίστου ἐν σκέπῃ τοῦ θεοῦ τοῦ οὐρανοῦ αὐλισθήσεται

 

2 ἐρεῖ τῷ κυρίῳ ἀντιλήμπτωρ μου εἶ καὶ καταφυγή μου ὁ θεός μου ἐλπιῶ ἐπ᾽ αὐτόν

 

3 ὅτι αὐτὸς ῥύσεταί με ἐκ παγίδος θηρευτῶν καὶ ἀπὸ λόγου ταραχώδους

 

4 ἐν τοῖς μεταφρένοις αὐτοῦ ἐπισκιάσει σοι καὶ ὑπὸ τὰς πτέρυγας αὐτοῦ ἐλπιεῖς ὅπλῳ κυκλώσει σε ἡ ἀλήθεια αὐτοῦ

 

5 οὐ φοβηθήσῃ ἀπὸ φόβου νυκτερινοῦ ἀπὸ βέλους πετομένου ἡμέρας

 

6 ἀπὸ πράγματος διαπορευομένου ἐν σκότει ἀπὸ συμπτώματος καὶ δαιμονίου μεσημβρινοῦ

 

7 πεσεῖται ἐκ τοῦ κλίτους σου χιλιὰς καὶ μυριὰς ἐκ δεξιῶν σου πρὸς σὲ δὲ οὐκ ἐγγιεῖ

 

8 πλὴν τοῖς ὀφθαλμοῖς σου κατανοήσεις καὶ ἀνταπόδοσιν ἁμαρτωλῶν ὄψῃ

 

9 ὅτι σύ κύριε ἡ ἐλπίς μου τὸν ὕψιστον ἔθου καταφυγήν σου

 

10 οὐ προσελεύσεται πρὸς σὲ κακά καὶ μάστιξ οὐκ ἐγγιεῖ τῷ σκηνώματί σου

 

11 ὅτι τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ ἐντελεῖται περὶ σοῦ τοῦ διαφυλάξαι σε ἐν πάσαις ταῖς ὁδοῖς σου

 

12 ἐπὶ χειρῶν ἀροῦσίν σε μήποτε προσκόψῃς πρὸς λίθον τὸν πόδα σου

 

13 ἐπ᾽ ἀσπίδα καὶ βασιλίσκον ἐπιβήσῃ καὶ καταπατήσεις λέοντα καὶ δράκοντα

 

14 ὅτι ἐπ᾽ ἐμὲ ἤλπισεν καὶ ῥύσομαι αὐτόν σκεπάσω αὐτόν ὅτι ἔγνω τὸ ὄνομά μου

 

15 ἐπικαλέσεταί με καὶ εἰσακούσομαι αὐτοῦ μετ᾽ αὐτοῦ εἰμι ἐν θλίψει καὶ ἐξελοῦμαι καὶ δοξάσω αὐτόν

 

16 μακρότητα ἡμερῶν ἐμπλήσω αὐτὸν καὶ δείξω αὐτῷ τὸ σωτήριόν μου."

 

 

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Psaume 90 en hébreu

Tanach

  

‎1 ‏תְּפִלָּה֮ לְמֹשֶׁ֪ה אִֽישׁ־הָאֱלֹ֫הִ֥ים אֲ‍ֽדֹנָ֗י מָע֣וֹן אַ֭תָּה הָיִ֥יתָ לָּ֗נוּ בְּדֹ֣ר וָדֹֽר׃"

 

‎2 ‏בְּטֶ֤רֶם׀ הָ֘רִ֤ים יֻלָּ֗דוּ וַתְּח֣וֹלֵֽל אֶ֣רֶץ וְתֵבֵ֑ל וּֽמֵעוֹלָ֥ם עַד־ע֝וֹלָ֗ם אַתָּ֥ה אֵֽל׃

 

‎3 ‏תָּשֵׁ֣ב אֱ֭נוֹשׁ עַד־דַּכָּ֑א וַ֝תֹּ֗אמֶר שׁ֣וּבוּ בְנֵי־אָדָֽם׃

 

‎4 ‏כִּ֤י אֶ֪לֶף שָׁנִ֡ים בְּֽעֵינֶ֗יךָ כְּי֣וֹם אֶ֭תְמוֹל כִּ֣י יַעֲבֹ֑ר וְאַשְׁמוּרָ֥ה בַלָּֽיְלָה׃

 

‎5 ‏זְ֭רַמְתָּם שֵׁנָ֣ה יִהְי֑וּ בַּ֝בֹּ֗קֶר כֶּחָצִ֥יר יַחֲלֹֽף׃

 

‎6 ‏בַּ֭בֹּקֶר יָצִ֣יץ וְחָלָ֑ף לָ֝עֶ֗רֶב יְמוֹלֵ֥ל וְיָבֵֽשׁ׃

 

‎7 ‏כִּֽי־כָלִ֥ינוּ בְאַפֶּ֑ךָ וּֽבַחֲמָתְךָ֥ נִבְהָֽלְנוּ׃

 

‎8 ‏שת שַׁתָּ֣ה עֲוֹנֹתֵ֣ינוּ לְנֶגְדֶּ֑ךָ עֲ֝לֻמֵ֗נוּ לִמְא֥וֹר פָּנֶֽיךָ׃

 

‎9 ‏כִּ֣י כָל־יָ֭מֵינוּ פָּנ֣וּ בְעֶבְרָתֶ֑ךָ כִּלִּ֖ינוּ שָׁנֵ֣ינוּ כְמוֹ־הֶֽגֶה׃

 

‎10 ‏יְמֵֽי־שְׁנוֹתֵ֨ינוּ בָהֶ֥ם שִׁבְעִ֪ים שָׁנָ֡ה וְאִ֤ם בִּגְבוּרֹ֨ת׀ שְׁמ֘וֹנִ֤ים שָׁנָ֗ה וְ֭רָהְבָּם עָמָ֣ל וָאָ֑וֶן כִּי־גָ֥ז חִ֝֗ישׁ וַנָּעֻֽפָה׃

 

‎11 ‏מִֽי־י֭וֹדֵעַ עֹ֣ז אַפֶּ֑ךָ וּ֝כְיִרְאָתְךָ֗ עֶבְרָתֶֽךָ׃

 

‎12 ‏לִמְנ֣וֹת יָ֭מֵינוּ כֵּ֣ן הוֹדַ֑ע וְ֝נָבִ֗א לְבַ֣ב חָכְמָֽה׃

 

‎13 ‏שׁוּבָ֣ה יְ֭הוָה עַד־מָתָ֑י וְ֝הִנָּחֵ֗ם עַל־עֲבָדֶֽיךָ׃

 

‎14 ‏שַׂבְּעֵ֣נוּ בַבֹּ֣קֶר חַסְדֶּ֑ךָ וּֽנְרַנְּנָ֥ה וְ֝נִשְׂמְחָ֗ה בְּכָל־יָמֵֽינוּ׃

 

‎15 ‏שַׂ֭מְּחֵנוּ כִּימ֣וֹת עִנִּיתָ֑נוּ שְׁ֝נ֗וֹת רָאִ֥ינוּ רָעָֽה׃

 

‎16 ‏יֵרָאֶ֣ה אֶל־עֲבָדֶ֣יךָ פָעֳלֶ֑ךָ וַ֝הֲדָרְךָ֗ עַל־בְּנֵיהֶֽם׃

 

‎"17 ‏וִיהִ֤י׀ נֹ֤עַם אֲדֹנָ֥י אֱלֹהֵ֗ינוּ עָ֫לֵ֥ינוּ וּמַעֲשֵׂ֣ה יָ֭דֵינוּ כּוֹנְנָ֥ה עָלֵ֑ינוּ וּֽמַעֲשֵׂ֥ה יָ֝דֵ֗ינוּ כּוֹנְנֵֽהוּ׃

 

 

Jesus-Crucifie--par-Pipo-Wintter--Flickr---parousie.over-.jpg

Jésus Crucifié

Photo Pipo Wintter

 

 

 

Translittération

du Psaume 90 en hébreu

 

"1 təfillâ ləmōšeh ’îš-hā’ĕlōhîm ’ă‍ḏōnāy mā‘wōn ’atâ hāyîṯā llānû bəḏōr wāḏōr:

 

2 bəṭerem| hārîm yullāḏû watəḥwōlēl ’ereṣ wəṯēḇēl ûmē‘wōlām ‘aḏ-‘wōlām ’atâ ’ēl:

 

3 tāšēḇ ’ĕnwōš ‘aḏ-dakā’ watō’mer šûḇû ḇənê-’āḏām:

 

4 kî ’elef šānîm bə‘êneyḵā kəywōm ’eṯəmwōl kî ya‘ăḇōr wə’ašəmûrâ ḇallāyəlâ:

 

5 zəramətām šēnâ yihəyû babōqer keḥāṣîr yaḥălōf:

 

6 babōqer yāṣîṣ wəḥālāf lā‘ereḇ yəmwōlēl wəyāḇēš:

 

7 kî-ḵālînû ḇə’apeḵā ûḇaḥămāṯəḵā niḇəhālənû:

 

8 šatā šatâ ‘ăwōnōṯênû ləneḡədeḵā ‘ălumēnû limə’wōr pāneyḵā:

 

9 kî ḵāl-yāmênû pānû ḇə‘eḇərāṯeḵā killînû šānênû ḵəmwō-heḡeh:

 

10 yəmê-šənwōṯênû ḇâem šiḇə‘îm šānâ wə’im biḡəḇûrōṯ| šəmwōnîm šānâ wərâəbām ‘āmāl wā’āwen kî-ḡāz ḥîš wannā‘ufâ:

 

11 mî-ywōḏē‘a ‘ōz ’apeḵā ûḵəyirə’āṯəḵā ‘eḇərāṯeḵā:

 

12 limənwōṯ yāmênû kēn hwōḏa‘ wənāḇi’ ləḇaḇ ḥāḵəmâ:

 

13 šûḇâ yəhwâ ‘aḏ-māṯāy wəhinnāḥēm ‘al-‘ăḇāḏeyḵā:

 

14 śabə‘ēnû ḇabōqer ḥasədeḵā ûnərannənâ wəniśəməḥâ bəḵāl-yāmênû:

 

15 śamməḥēnû kîmwōṯ ‘innîṯānû šənwōṯ rā’înû rā‘â:

 

16 yērā’eh ’el-‘ăḇāḏeyḵā fā‘ŏleḵā wahăḏārəḵā ‘al-bənêhem:

 

17 wîhî| nō‘am ’ăḏōnāy ’ĕlōhênû ‘ālênû ûma‘ăśēh yāḏênû kwōnənâ ‘ālênû ûma‘ăśēh yāḏênû kwōnənēhû:"

 

 

Bartolome-Esteban-Murillo--the-Archangel-Raphael--parousie-jpg

L'Archange Raphaël

Bartolomé Esteban Murillo

 

 

 

 

Psalm 90

King James Version

Psaume 90 en anglais

 

"1 Lord, thou hast been our dwelling place in all generations.

2 Before the mountains were brought forth, or ever thou hadst formed the earth and the world, even from everlasting to everlasting, thou art God.

3 Thou turnest man to destruction; and sayest, Return, ye children of men.

4 For a thousand years in thy sight are but as yesterday when it is past, and as a watch in the night.

5 Thou carriest them away as with a flood; they are as a sleep: in the morning they are like grass which groweth up.

6 In the morning it flourisheth, and groweth up; in the evening it is cut down, and withereth.

7 For we are consumed by thine anger, and by thy wrath are we troubled.

8 Thou hast set our iniquities before thee, our secret sins in the light of thy countenance.

9 For all our days are passed away in thy wrath: we spend our years as a tale that is told.

10 The days of our years are threescore years and ten; and if by reason of strength they be fourscore years, yet is their strength labour and sorrow; for it is soon cut off, and we fly away.

11 Who knoweth the power of thine anger? even according to thy fear, so is thy wrath.

12 So teach us to number our days, that we may apply our hearts unto wisdom.

13 Return, O LORD, how long? and let it repent thee concerning thy servants.

14 O satisfy us early with thy mercy; that we may rejoice and be glad all our days.

15 Make us glad according to the days wherein thou hast afflicted us, and the years wherein we have seen evil.

16 Let thy work appear unto thy servants, and thy glory unto their children.

17 And let the beauty of the LORD our God be upon us: and establish thou the work of our hands upon us; yea, the work of our hands establish thou it."

 

 

-Light-of-the-World---Charles-Bosseron-Chambers--parousie.o.jpg

"Light of the World"

Lumière du monde

Charles Bosseron Chambers (USA)

 

 

 

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