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  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 09:53

Depute-Abbe-Gayraud--parousie.over-blog.fr.jpg

Abbé Hippolyte Gayraud

 

 

 

 

 

"Voulez-vous détruire le catholicisme en ce pays ?

Voulez-vous anéantir la religion ?"

 

Abbé Gayraud, Assemblée Nationale, 1905

 

 

 

http://www.abbe-hippolyte-gayraud.fr

 

 

 

 

INFORMATIONS GÉNÉRALES

 

M. Hippolyte GAYRAUD

Né le 13/08/1856 à LAVIT (TARN-ET-GARONNE - FRANCE)

Décédé le 16/12/1911 à BOURG-LA-REINE (HAUTS-DE-SEINE - FRANCE)

 

 

MANDATS À L'ASSEMBLÉE NATIONALE OU À LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS

 

29/08/1897 - 31/05/1898 : Finistère - ZZZ

 

08/05/1898 - 31/05/1902 : Finistère

 

27/04/1902 - 31/05/1906 : Finistère - Action libérale

 

06/05/1906 - 31/05/1910 : Finistère - Action libérale

 

24/04/1910 - 16/12/1911 : Finistère - Action libérale

 

 

BIOGRAPHIE

 

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (J.Joly)

 

Né le 13 août 1856 à Lavit (Tarn-et-Garonne), mort le 16 décembre 1911 à Bourg-la-Reine (Seine).

 

Député du Finistère de 1897 à 1911.

 

Après des études de théologie qui lui valurent le titre de docteur, Hippolyte Gayraud entra chez les Dominicains en 1877. Il en sortit en 1893 après avoir été professeur de théologie et de philosophie scolastique à l'Université catholique de Toulouse (1884-1893). Parallèlement, il se consacra à une activité de missionnaire apostolique.

 

Dans le cadre de son activité sacerdotale, il publia de nombreux ouvrages, parmi lesquels on peut citer Thomisme et molinisme (1890), Providence et libre arbitre (1892), Saint-Thomas et le déterminisme (1895), La foi devant la raison (1906). Il collabora également à plusieurs journaux et revues catholiques.

 

L'abbé Gayraud fut élu député le 24 juin 1897, dans la 3e circonscription de Brest, en remplacement de Mgr. d'Hulst, décédé, par 7.326 voix contre 5.976 au comte de Blois, candidat monarchiste, et 146 à M. Loisel. Invalidé à la suite d'une enquête législative, il fut réélu le 29 août de la même année par 7.980 voix contre 5.076 à M. de Blois. Il s'était présenté comme républicain catholique et démocrate chrétien.

 

Il fut réélu, toujours dans la 3e circonscription de Brest, aux élections législatives du 8 mai 1898, par 10.077 voix contre 41 à son principal concurrent Lefébure (sur 11.466 votants).

 

Au cours de cette législature, il prit la parole à plusieurs reprises : sur le budget, la politique générale du gouvernement, l'instruction publique et déposa une proposition interdisant l'enseignement par les francs-maçons. Il fut inscrit notamment à la commission des enfants indigents.

 

Aux élections législatives du 20 juillet 1902, il fut réélu au premier tour par 8.671 voix contre 5.511 à M. Stéphan, sur 14.380 votants.

 

Il s'inscrivit au groupe de l'action libérale et appartint à la commission de l'enseignement et des beaux-arts. Son activité parlementaire fut très vive. Il prit la parole en de nombreuses occasions, notamment sur des sujets de politique religieuse. C'est ainsi qu'il prit part à la discussion du projet de loi relatif aux demandes en autorisation formées par les congrégations enseignantes, interpella le ministre de la Guerre sur les mesures prises par les cercles catholiques militaires, le ministre de l'Instruction publique à propos de l'interdiction faite à des ecclésiastiques de se présenter aux concours d'agrégation et prit part à la discussion des projets et propositions de loi sur la séparation des Eglises et de l'Etat.

 

Hippolyte Gayraud vit son mandat de nouveau renouvelé aux élections du 6 mai 1906 par la presque totalité des voix : 11.582 contre 70 à son concurrent Lefébure (sur 12.786 votants).

 

Déjà atteint par la maladie qui devait l'emporter il eut une activité réduite par rapport à celle des deux législatures précédentes et ses absences devinrent fréquentes. Ses thèmes de prédilection dans ses interventions restèrent celui de la politique religieuse et de l'enseignement : interpellation sur le libre exercice du culte catholique, proposition de loi tendant à dispenser de la taxe d'abonnement les associations formées pour l'exercice du culte au titre de la loi de 1901, discussion du projet de loi tendant à accorder une subvention annuelle à la mission laïque, question écrite concernant les plaintes relatives à certains livres des écoles primaires, participation à la discussion des interpellations sur la neutralité de l'enseignement dans les écoles publiques.

 

Aux élections du 24 avril 1910, il obtint une fois de plus un succès très facile, avec 11.007 voix au premier tour, contre 36 à Lefébure, sur 12.633 votants. Mais, très affaibli, il ne parut plus guère à la Chambre. Il mourut le 16 décembre 1911 à Bourg-la-Reine, âgé de 55 ans.

 

Source principale de l'article : http://www.assemblee-nationale.fr

 

Note : selon certaines sources, l'Abbé Gayraud serait mort le dimanche 17 décembre 1911.

 

 

 

Les démocrates chrétiens, par l'Abbé Gayraud

 

 


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Abbé Gayraud

 

 

 

Extraits du discours de l’Abbé Gayraud

lors des débats sur la loi de 1905

 

« Vous savez que je ne recule pas devant l’expression de mes pensées ni devant l’affirmation nette et précise de la doctrine catholique. Je vais donc, si vous le permettez, vous dire ici très franchement ce que l’Eglise catholique enseigne et ce que tous les fidèles, enfants de cette Eglise, croient relativement à la séparation des Eglises et de l’Etat.

Pour nous, messieurs, l’idéal des rapports entre l’Eglise et l’Etat en saurait être la séparation. Notre idéal, c’est l’union de la société civile et de l’église…

……..

Renouer avec le Saint-Siège et revenir loyalement et sincèrement à la pratique loyale et sincère du Concordat, c’est, à mon avis, la solution la plus sage et la plus politique. (Interruptions à l’extrême gauche.)

Mais nous ne sommes pas les maîtres des événements ; vous nous avez placés en présence d’une situation de fait qui s’impose à nous. D’une part, le Gouvernement, en déposant son projet de loi, d’autre part, la majorité de la Chambre, en votant l’ordre du jour du 19 février dernier, ont dit clairement et nettement qu’ils voulaient la séparation de l’Eglise et de l’Etat et que la séparation était la seule solution possible, dans les circonstances présentes, dans l’état actuel de nos relations avec le Saint-Siège.

Je crois qu’il sera facile, le moment venu, de démontrer ici, quoi qu’en ait dit il y a un instant l’honorable M. Briand, que cette solution ne s’impose pas.

Mais, pour le moment je n’entre pas dans cette discussion : j’en viens à mon but et je demande à la Chambre, je demande au Gouvernement si, à l’heure où il se propose d’imposer au pays la séparation des Eglises et de l’Etat, il veut faire acte de haute sagesse politique.

Quel est le but que vous vous proposez par le projet de séparation des Eglises et de l’état ? Voulez-vous détruire le catholicisme en ce pays ? (Dénégations à gauche.) Voulez-vous anéantir la religion ? Voulez-vous entraver la liberté des consciences chrétiennes, catholiques, protestants et israélites ? Soit, je n’insiste pas.

……..

Maintenant la chambre me permettra, avant de passer au vote du texte de l’article 2, de faire entendre une déclaration qui dans ma bouche n’étonnera personne, je l’espère.

Il y a dans cet article une sorte d’acte d’irréligion que nous ne pouvons pas accepter. Vous dites que « la République ne reconnaît aucun culte ». J’estime que vous devriez faire disparaître du texte ces mots « ne reconnaît aucun culte », et vous contenter de l’expression : « La République ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » A la base de l’ordre social républicain, comme à la base de tout ordre social, doit se trouver l’idée fondamentage [fondamentale] de la divinité et de la religion. (Exclamations à l’extrême gauche.)

Je ne fais que répéter le langage tenu par les plus grands de vos ancêtres de la Révolution. Ce sont eux, Robespierre le premier, qui ont demandé à la Convention d’affirmer sa foi à l’existence de Dieu et à l’immortalité de l’âme.

Libre à vous, messieurs, de croire ou de ne pas croire ; libre à vous de combattre par tous les moyens légaux nos croyances et notre foi. Mais j’estime que vous dépassez votre droit en inscrivant dans une loi une sorte de négation qui ne tend à rien moins qu’à saper par la base tout l’ordre moral et tout l’ordre social.

Voilà pour quelle raison, entre autres, je me refuse à m’associer à ce vote. Je tiens en mon nom, au nom des catholiques de ce pays et d’un grand nombre de mes amis de la Chambre, à dire en ce moment que devant la France entière nous affirmons notre croyance à l’existence de Dieu, fondement nécessaire de toute société humaine. (Applaudissements à droite.) »

 

 

 

Scrutin de la loi du 9 décembre 1905

publiée au Journal officiel du 11 décembre 1905

 

 

 

Table des débats de la loi de 1905

 

 

 

 

Questions du jour, par l'Abbé Gayraud

 

 

 

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"La Séparation"

Film de François Hanss

2005

 

 

La Séparation est un téléfilm documentaire français de François Hanss diffusé en 2005.

Le film reprend les débats et explique le contexte autour des débats parlementaires sur la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État en France.

 

Réalisateur : François Hanss

Scénariste : Bruno Fulugini

Date de sortie : 2 décembre 2005 (France)

Durée : 80 minutes

Première diffusion : le 2 décembre 2005 sur France 3

 

Pierre Arditi : Aristide Briand

 

Claude Rich : L'Abbé Gayraud

 

Jean-Claude Drouot : Jean Jaurès

 

Jacques Gallo : Le comte Armand de Baudry d'Asson

 

Pierre Santini : Maurice Allard

 

Michael Lonsdale : Paul Doumer

 

 

 

 

 

 

 

La séparation, film de François Hanss (2005)

 

 

Définition de la laïcité :

 

- La laïcité désigne la séparation du civil et du religieux dans l'État. (Wikipédia).

 

- Conception et organisation de la société fondée sur la séparation de l'Église et de l'État et qui exclut les Églises de l'exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l'organisation de l'enseignement. (Le principe de la laïcité de l'État est posé par l'article 2 de la Constitution française de 1958.)

 

Caractère de ce qui est laïque, indépendant des conceptions religieuses ou partisanes : La laïcité de l'enseignement. (Larousse).

 

 

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Loi du 9 décembre 1905 relative à la

séparation des Églises et de l'État

 

 

 

TITRE PREMIER

Principes.

 

ARTICLE PREMIER. - La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public.

ART. 2.- La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d'aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.

Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l'article 3.

 

TITRE II

Attribution des biens. - Pensions.

 

ART. 3.-Les établissements dont la suppression est ordonnée par l'article 2 continueront provisoirement de fonctionner, conformément aux dispositions qui les régissent actuellement, jusqu'à l'attribution de leurs biens aux associations prévues par le titre IV et au plus tard jusqu'à l'expiration du délai ci-après.

Dès la promulgation de la présente loi, il sera procédé par les agents de l'administration des domaines à l'inventaire descriptif et estimatif :

1° Des biens mobiliers et immobiliers desdits établissements ;

2° Des biens de l'État, des départements et des communes dont les mêmes établissements ont la jouissance.

Ce double inventaire sera dressé contradictoirement avec les représentants légaux des établissements ecclésiastiques ou eux dûment appelés par une notification faite en la forme administrative.

Les agents chargés de l'inventaire auront le droit de se faire communiquer tous titres et documents utiles à leurs opérations.

 

ART. 4.- Dans le délai d'un an, à partir de la promulgation de la présente loi, les biens mobiliers et immobiliers des menses, fabriques, conseils presbytéraux, consistoires et autres établissements publics du culte seront, avec toutes les charges et obligations qui les grèvent et avec leur affectation spéciale, transférés par les représentants légaux de ces établissements aux associations qui, en se conformant aux règles d'organisation générale du culte dont elles se proposent d'assurer l'exercice, se seront légalement formées, suivant les prescriptions de l'article 19, pour l'exercice de ce culte dans les anciennes circonscriptions desdits établissements.

 

ART. 5.- Ceux des biens désignés à l'article précédent qui proviennent de l'État et qui ne sont pas grevés d'une fondation pieuse créée postérieurement à la loi du 18 germinal an X feront retour à l'État.

Les attributions de biens ne pourront être faites par les établissements ecclésiastiques qu'un mois après la promulgation du règlement d'administration publique prévu à l'article 43. Faute de quoi la nullité pourra en être demandée devant le tribunal civil par toute partie intéressée ou par le ministère public.

En cas d'aliénation par l'association cultuelle de valeurs mobilières ou d'immeubles faisant partie du patrimoine de l'établissement public dissous, le montant du produit de la vente devra être employé en titres de rente nominatifs ou dans les conditions prévues au paragraphe 2 de l'article 22.

L'acquéreur des biens aliénés sera personnellement responsable de la régularité de cet emploi.

Les biens revendiqués par l'État, les départements ou les communes ne pourront être aliénés, transformés ni modifiés jusqu'à ce qu'il ait été statué sur la revendication par les tribunaux compétents.

 

ART. 6.- Les associations attributaires des biens des établissements ecclésiastiques supprimés seront tenues des dettes de ces établissements ainsi que de leurs emprunts sous réserve des dispositions du troisième paragraphe du présent article ; tant qu'elles ne seront pas libérées de ce passif, elles auront droit à la jouissance des biens productifs de revenus qui doivent faire retour à l'État en vertu de l'article 5.

Les annuités des emprunts contractés pour dépenses relatives aux édifices religieux, seront supportées par les associations en proportion du temps pendant lequel elles auront l'usage de ces édifices par application des dispositions du titre III.

dans le cas où l’État, les départements ou les communes rentreront en possession de ceux des édifices dont ils sont propriétaires, ils seront responsables des dettes régulièrement contractées et afférentes auxdits édifices.

 

ART. 7.- Les biens mobiliers ou immobiliers grevés d'une affectation charitable ou d'une toute autre affectation étrangère à l'exercice du culte seront attribués, par les représentants légaux des établissements ecclésiastiques, aux services ou établissements publics ou d'utilité publique, dont la destination est conforme à celle desdits biens. Cette attribution devra être approuvée par le Préfet du département où siège l'établissement ecclésiastique. En cas de non approbation, il sera statué par décret en Conseil d'État.

Toute action en reprise ou en revendication devra être exercée dans un délai de six mois à partir du jour où l’arrêté préfectoral ou le décret approuvant l’attribution aura été inséré au Journal officiel. L’action ne pourra être intentée qu’en raison de donations ou de legs et seulement par les auteurs et leurs héritiers en ligne directe.

 

ART. 8.- Faute par un établissement ecclésiastique d'avoir, dans le délai fixé par l'article 4, procédé aux attributions ci-dessus prescrites, il y sera pourvu par décret.

A l'expiration dudit délai, les biens à attribuer seront, jusqu'à leur attribution, placés sous séquestre.

Dans le cas où les biens attribués en vertu de l'article 4 et du paragraphe 1er du présent article seront, soit dès l'origine, soit dans la suite, réclamés par plusieurs associations formées pour l'exercice du même culte, l'attribution qui en aura été faite par les représentants de l'établissement ou par décret pourra être contestée devant le Conseil d'État, statuant au contentieux, lequel prononcera en tenant compte de toutes les circonstances de fait.

La demande sera introduite devant le Conseil d'État, dans le délai d'un an à partir de la date du décret ou à partir de la notification, à l'autorité préfectorale, par les représentants légaux des établissements publics du culte, de l'attribution effectuée par eux. Cette notification devra être faite dans le délai d'un mois.

L'attribution pourra être ultérieurement contestée en cas de scission dans l'association nantie, de création d'association nouvelle par suite d'une modification dans le territoire de la circonscription ecclésiastique et dans le cas où l'association attributaire n'est plus en mesure de remplir son objet.

 

ART. 9.- A défaut de toute association pour recueillir les biens d’un établissement public du culte, ces biens seront attribués par décret à des établissements communaux d'assistance ou de bienfaisance situés dans les limites territoriales de la circonscription ecclésiastique intéressée

En cas de dissolution d'une association, les biens qui lui auront été dévolus en exécution des articles 4 et 8 seront attribués par décret rendu en Conseil d'État, soit à des associations analogues dans la même circonscription ou, à leur défaut, dans les circonscriptions les plus voisines, soit aux établissement visés au paragraphe 1er du présent article.

Toute action en reprise ou en revendication devra être exercée dans un délai de six mois à partir du jour où le décret aura été inséré au Journal officiel. L’action ne pourra être intentée qu’en raison de donations ou de legs et seulement par les auteurs et leurs héritiers en ligne directe.

 

ART. 10.-. Les attributions prévues par les articles précédents ne donnent lieu à aucune perception au profit du Trésor.

 

ART. 11.- Les ministres des cultes qui, lors de la promulgation de la présente loi, seront âgés de plus de soixante ans révolus et qui auront, pendant trente ans au moins, rempli des fonctions ecclésiastiques rémunérées par l'État, recevront une pension annuelle et viagère égale aux trois quarts de leur traitement.

Ceux qui seront âgés de plus de quarante-cinq ans et qui auront, pendant vingt ans au moins, rempli des fonctions ecclésiastiques rémunérées par l'État, recevront une pension annuelle et viagère égale à la moitié de leur traitement.

Les pensions allouées par les deux paragraphes précédents ne pourront pas dépasser quinze cents francs.

En cas de décès des titulaires, ces pensions seront réversibles. jusqu'à concurrence de la moitié de leur montant au profit de la veuve et des orphelins mineurs laissés par le défunt et, jusqu'à concurrence du quart, au profit de la veuve sans enfants mineurs. A la majorité des orphelins, leur pension s'éteindra de plein droit.

Les ministres des cultes actuellement salariés par l'État, qui ne seront pas dans les conditions ci-dessus, recevront, pendant quatre ans à partir de la suppression du budget des cultes, une allocation égale à la totalité de leur traitement pour la première année, aux deux tiers pour la deuxième à la moitié pour la troisième, au tiers pour la quatrième.

Toutefois, dans les communes de moins de 1.000 habitants et pour les ministres des cultes qui continueront à y remplir leurs fonctions, la durée de chacune des quatre périodes ci-dessus indiquée sera doublée.

Les départements et les communes pourront, sous les mêmes conditions que l'État, accorder aux ministres des cultes actuellement salariés, par eux, des pensions ou des allocations établies sur la même base et pour une égale durée.

Réserve et faite des droits acquis en matière de pensions par application de la législation antérieure, ainsi que des secours accordés, soit aux anciens ministres des différents cultes, soit à leur famille.

Les pensions prévues aux deux premiers paragraphes du présent article ne pourront se cumuler avec toute autre pension ou tout autre traitement alloué, à titre quelconque par l'État les départements ou les communes.

La loi du 27 juin 1885, relative au personnel des facultés de théologie catholique supprimées, est applicable aux professeurs, chargés de cours, maîtres de conférences et étudiants des facultés de théologie protestante.

Les pensions et allocation prévues ci-dessus seront incessibles et insaisissables dans les mêmes conditions que les pensions civiles. Elles cesseront de plein droit en cas de condamnation à une peine afflictive ou infamante ou en cas de condamnation pour l'un des délits prévus aux articles 34 et 35 de la présente loi.

Le droit à l'obtention ou a la jouissance d'une pension ou allocation sera suspendu par les circonstances qui font perdre la qualité de Français, durant la privation de cette qualité.

Les demandes de pension devront être, sous peine de forclusion, formées dans le délai d'un an après la promulgation de la présente loi.

 

Titre III

Des édifices des cultes.

 

ART. 12.- Les édifices qui ont été mis à la disposition de la nation et qui, en vertu de la loi du 18 germinal an X, servent à l'exercice public des cultes ou au logement de leurs ministres (cathédrales, églises, chapelles, temples, synagogues, archevêchés, évêchés, presbytères, séminaires), ainsi que leur dépendances immobilières, et les objets mobiliers qui les garnissaient au moment où lesdits édifices ont été remis aux cultes, sont et demeurent propriétés de l'Etat, des départements, des communes

Pour ces édifices, comme pour ceux postérieurs à la loi du 18 germinal an X, dont l'État, les départements et les communes seraient propriétaires, y compris les facultés de théologie protestante, il sera procédé conformément aux dispositions des articles suivants.

 

ART. 13.- Les édifices servant à l'exercice public du culte, ainsi que les objets mobiliers les garnissant, seront laissés gratuitement à la disposition des établissements publics du culte, puis des associations appelées à les remplacer auxquelles les biens de ces établissements auront été attribués par application des dispositions du titre II.

La cessation de cette jouissance, et, s'il y a lieu, son transfert seront prononcés par décret, sauf recours au Conseil d'État statuant au contentieux :

1° Si l'association bénéficiaire est dissoute :

2° Si, en dehors des cas de force majeure, le culte cesse d'être célébré pendant plus de six mois consécutifs :

3° Si la conservation de l'édifice ou celle des objets mobiliers classés en vertu de la loi de 1887 et de l'article 16 de la présente loi est compromise par insuffisance d'entretien, et après mise en demeure dûment notifiée du conseil municipal ou, à son défaut du préfet :

4° Si l'association cesse de remplir son objet ou si les édifices sont détournés de leur destination ;

5° Si elle ne satisfait pas soit aux obligations de l'article 6 ou du dernier paragraphe du présent article, soit aux prescriptions relatives aux monuments historiques.

La désaffectation et ces immeubles pourra, dans les cas ci-dessus prévus être prononcée par décret rendu en Conseil d'État. En dehors de ces cas, elle ne pourra l'être que par une loi.

Les immeubles autrefois affectés aux cultes et dans lesquels les cérémonies du culte n'auront pas été célébrées pendant le délai d'un an antérieurement à la présente loi, ainsi que ceux qui ne seront pas réclamés par une association cultuelle dans le délai de deux ans après sa promulgation, pourront être désaffectés par décret.

Il en est de même pour les édifices dont la désaffectation aura été demandée antérieurement au 1er juin 1905.

Les établissements publics du culte, puis les associations bénéficiaires, seront tenus des réparations de toute nature, ainsi que des frais d'assurance et autres charges afférentes aux édifices et aux meubles les garnissant.

 

ART. 14.- Les archevêchés, évêchés, les presbytères et leurs dépendances, les grands séminaires et facultés de théologie protestante seront laissés gratuitement à la disposition des établissements publics du culte, puis des associations prévues à l'article 13, savoir : les archevêchés, et évêchés pendant une période de deux années; les presbytères dans les communes où résidera le ministre du culte, les grands séminaires et facultés de théologie protestante, pendant cinq années à partir de la promulgation de la présente loi.

Les établissements et associations sont soumis, en ce qui concerne ces édifices, aux obligations prévues par le dernier paragraphe de l'article 13. Toutefois, ils ne seront pas tenus des grosses réparations.

La cessation de la jouissance des établissements et associations sera prononcée dans les conditions et suivant les formes déterminées par l'article 13. Les dispositions des paragraphes 3 et 5 du même article sont applicables aux édifices visés par le paragraphe 1er du présent article.

La distraction des parties superflues des presbytères laissés à la disposition des associations cultuelles pourra, pendant le délai prévu au paragraphe 1er, être prononcée pour un service public par décret rendu en Conseil d'État.

A l'expiration des délais de jouissance gratuite, la libre disposition des édifices sera rendue à l'État, aux départements ou aux communes.

Les indemnités de logement incombant actuellement aux communes, à défaut de presbytère, par application de l'article 136 de la loi du 5 avril 1884, resteront à leur charge pendant le délai de cinq ans. Elles cesseront de plein droit en cas de dissolution de l'association.

 

ART. 15.- Dans les départements de la Savoie, de la Haute-Savoie et des Alpes-Maritimes, la jouissance des édifices antérieurs à la loi du 18 germinal an X, servant à l'exercice des cultes ou au logement de leurs ministres, sera attribuée par les communes sur le territoire desquelles ils se trouvent, aux associations cultuelles, dans les conditions indiquées par les articles 12 et suivants de la présente loi. En dehors de ces obligations, les communes pourront disposer librement de la propriété de ces édifices.

Dans ces mêmes départements, les cimetières resteront la propriété des communes.

 

ART. 16.- Il sera procédé à un classement complémentaire des édifices servant à l'exercice public du culte (cathédrales, églises, chapelles, temples, synagogues, archevêchés, évêchés, presbytères, séminaires), dans lequel devront être compris tous ceux de ces édifices représentant, dans leur ensemble ou dans leurs parties, une valeur artistique ou historique.

Les objets mobiliers ou les immeubles par destination mentionnés à l'article 13, qui n'auraient pas encore été inscrits sur la liste de classement dressée en vertu de la loi du 30 mars 1887, sont, par l'effet de la présente loi, ajoutés à ladite liste. Il sera procédé par le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, dans le délai de trois ans, au classement définitif de ceux de ces objets dont la conservation présenterait, au point de vue de l'histoire ou de l'art, un intérêt suffisant. A l'expiration de ce délai, les autres objets seront déclassés de plein droit.

En outre, les immeubles et les objets mobiliers, attribués en vertu de la présente loi aux associations, pourront être classés dans les mêmes conditions que s'ils appartenaient à des établissements publics.

Il n'est pas dérogé, pour le surplus, aux dispositions de la loi du 30 mars 1887.

Les archives ecclésiastiques et bibliothèques existant dans les archevêchés, évêchés, grands séminaires, paroisses, succursales et leurs dépendances, seront inventoriées et celles qui seront reconnues propriété de l'État lui seront restituées.

 

ART. 17.- Les immeubles par destination classés en vertu de la loi du 30 mars 1887 ou de la présente loi sont inaliénables et imprescriptibles.

Dans le cas où la vente ou l'échange d'un objet classé serait autorisé par le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, un droit de préemption est accordé : 1° aux associations cultuelles ; 2° aux communes ; 3° aux départements ; 4° aux musées et sociétés d'art et d'archéologie ; 5° à l'État. Le prix sera fixé par trois experts que désigneront le vendeur, l'acquéreur et le président du tribunal civil

Si aucun des acquéreurs visés ci-dessus ne fait usage du droit de préemption la vente sera libre ; mais il est interdit à l'acheteur d'un objet classé de le transporter hors de France.

Nul travail de réparation, restauration ou entretien à faire aux monuments ou objets mobiliers classés ne peut être commencé sans l’autorisation du Ministre des Beaux-Arts, ni exécuté hors de la surveillance de son administration, sous peine, contre les propriétaires, occupants ou détenteurs qui auraient ordonné ces travaux, d’une amende de seize à quinze cents francs.

Toute infraction aux dispositions ci-dessus ainsi qu’à celles de l’article 16 de la présente loi et des articles 4, 10, 11, 12 et 13 de la loi du 30 mars 1887 sera punie d’une amende de cent à dix mille francs et d’un emprisonnement de six jours à trois mois, ou de l’une de ces deux peines seulement.

La visite des édifices et l'exposition des objets mobiliers classés seront publiques ; elles ne pourront donner lieu à aucune taxe ni redevance.

 

Titre IV

Des associations pour l'exercice des cultes.

 

ART. 18.- Les associations formées pour subvenir aux frais, à l'entretien et à l'exercice public d'un culte devront être constituées conformément aux articles 5 et suivants du titre premier de la loi du 1er juillet 1901. Elles seront, en outre, soumises aux prescriptions de la présente loi.

 

ART. 19.- Ces associations devront avoir exclusivement pour objet l'exercice d'un culte et être composés au moins :

Dans les communes de moins de 1.000 habitants, de sept personnes ;

Dans les communes de 1.000 à 20.000 habitants, de quinze personnes ;

Dans les communes dont le nombre des habitants est supérieur à 20.000, de vingt-cinq personnes majeures, domiciliées ou résidant dans la circonscription religieuse.

Chacun de leurs membres pourra s'en retirer en tout temps, après payement des cotisations échues et de celles de l'année courante, nonobstant toute clause contraire.

Nonobstant toute clause contraire des statuts, les actes de gestion financière et d'administration légale des biens accomplis par les directeurs ou administrateurs seront, chaque année au moins présentés au contrôle de l'assemblée générale des membres de l'association et soumis à son approbation.

Les associations pourront recevoir, en outre, des cotisations prévues par l'article 6 de la loi du 1er juillet 1901, le produit des quêtes et collectes pour les frais du culte, percevoir des rétributions : pour les cérémonies et services religieux même par fondation ; pour la location des bancs et sièges; pour la fourniture des objets destinés au service des funérailles dans les édifices religieux et à la décoration de ces édifices.

Elles pourront verser, sans donner lieu à perception de droits, le surplus de leurs recettes à d'autres associations constituées pour le même objet.

Elles ne pourront, sous quelque forme que ce soit, recevoir des subventions de l'État, des départements ou des communes. Ne sont pas considérées comme subventions les sommes allouées pour réparations aux monuments classés.

 

ART. 20.- Ces associations peuvent, dans les formes déterminées par l'article 7 du décret du 16 août 1901, constituer des unions ayant une administration ou une direction centrale; ces unions seront réglées par l'article 18 et par les cinq derniers paragraphes de l'article 19 de la présente loi.

 

ART. 21.- Les associations et les unions tiennent un état de leurs recettes et de leurs dépenses; elles dressent chaque année le compte financier de l'année écoulée et l'état inventorié de leurs biens, meubles et immeubles.

Le contrôle financier est exercé sur les associations et sur les unions par l'administration de l'enregistrement et par l'inspection générale des finances.

 

ART. 22.- Les associations et unions peuvent employer leurs ressources disponibles à la constitution d'un fonds de réserve suffisant pour assurer les frais et l'entretien du culte et ne pouvant, en aucun cas, recevoir une autre destination ; le montant de cette réserve ne pourra jamais dépasser une somme égale, pour les unions et associations ayant plus de cinq mille francs (5.000 fr) de revenu, à trois fois et, pour les autres associations, à six fois la moyenne annuelle des sommes dépensées par chacune d'elles pour les frais du culte pendant les cinq derniers exercices.

Indépendamment de cette réserve, qui devra être placée en valeurs nominatives, elles pourront constituer une réserve spéciale dont les fonds devront êtres déposés, en argent ou en titres nominatifs, à la Caisse des dépôts et consignations pour être exclusivement affectés, y compris les intérêts, à l'achat, à la construction, à la décoration ou à la réparation d'immeubles ou meubles destinés aux besoins de l'association ou de l'union.

 

ART. 23.- Seront punis d'une amende de seize francs à deux cents francs et, en cas de récidive, d'une amende double, les directeurs ou administrateurs d'une association ou d'une union qui auront contrevenu aux articles 18, 19, 20, 21 et 22.

Les tribunaux pourront, dans le cas d'infraction au paragraphe 1er de l'article 22, condamner l'association ou l'union à verser l'excédent constaté aux établissements communaux d'assistance ou de bienfaisance.

Ils pourront, en outre, dans tous les cas prévus au paragraphe 1er du présent article, prononcer la dissolution de l'association ou de l'union.

 

ART. 24.- Les édifices affectés à l'exercice du culte appartenant à l'État, aux départements ou aux communes continueront à être exemptés de l'impôt foncier et de l'impôt des portes et fenêtres.

Les édifices servant au logement des ministres des cultes, les séminaires, les facultés de théologie protestante qui appartiennent à l'État, aux départements ou aux communes, les biens qui sont la propriété des associations et unions sont soumis aux mêmes impôts que ceux des particuliers.

Les associations et unions ne sont en aucun cas assujetties à la taxe d'abonnement ni à celle imposée aux cercles par l’article 33 de la loi du 8 août 1890, pas plus qu'à l'impôt de 4 % sur le revenu établi par les lois du 28 décembre 1880 et 29 décembre 1884.

 

Titre V

Police des cultes.

 

ART. 25.- Les réunions pour la célébration d'un culte tenues dans les locaux appartenant à une association cultuelle ou mis à sa disposition sont publiques. Elles sont dispensées des formalités de l'article 8 de la loi du 30 juin 1881, mais restent placées sous la surveillance des autorités dans l'intérêt de l'ordre public. Elles ne peuvent avoir lieu qu’après une déclaration faite dans les formes de l’article 2 de la même loi et indiquant le local dans lequel elles seront tenues.

 

ART. 26.- Il est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant habituellement à l'exercice d'un culte.

 

ART. 27.- Les cérémonies, processions et autres manifestations extérieures d'un culte continueront à être réglées en conformité des articles 95 et 97 de la loi municipale du 5 avril 1884.

Les sonneries de cloches seront réglées par arrêté municipal, et, en cas de désaccord entre le maire et le président ou directeur de l'association cultuelle, par arrêté préfectoral.

Le règlement d'administration publique prévu par l'article 43 de la présente loi déterminera les conditions et les cas dans lesquels les sonneries civiles pourront avoir lieu.

 

ART. 28.- Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions.

 

ART. 29.- Les contraventions aux articles précédents sont punies des peines de simple police.

Sont passibles de ces peines, dans le cas des articles 25, 26 et 27, ceux qui ont organisé la réunion ou manifestation, ceux qui y ont participé en qualité de ministres du culte et, dans le cas des articles 25 et 26, ceux qui ont fourni le local.

 

ART. 30.- Conformément aux dispositions de l’article 2 de la loi du 28 mars 1882, l’enseignement religieux ne peut être donné aux enfants âgés de six à treize ans, inscrits dans les écoles publiques, qu’en dehors des heures de classe.

Il sera fait application aux ministres des cultes qui enfreindraient ces prescriptions des dispositions de l’article 14 de la loi précitée.

 

ART. 31.- Sont punis d'une amende de seize francs à deux cents francs et d'un emprisonnement de six jours à deux mois ou de l'une de ces deux peines seulement ceux qui, soit par voies de fait, violences ou menaces contre un individu, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d'exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, l'auront déterminé à exercer ou à s'abstenir d'exercer un culte, à faire partie ou à cesser de faire partie d'une association cultuelle, à contribuer ou à s'abstenir de contribuer aux frais d'un culte.

 

ART. 32.- Seront punis des mêmes peines ceux qui auront empêché, retardé ou interrompu les exercices d'un culte par des troubles ou désordres causés dans le local servant à ces exercices.

 

ART. 33.- Les dispositions des deux articles précédents ne s'appliquent qu'auxtroubles, outrages ou voies de fait, dont la nature ou les circonstances ne donneront pas lieu à de plus fortes peines d'après les dispositions du Code pénal.

 

ART. 34.- Tout ministre d'un culte qui, dans les lieux où s'exerce ce culte, aura publiquement par des discours prononcés, des lectures faites, des écrits distribués ou des affiches apposées, outragé ou diffamé un citoyen chargé d'un service public, sera puni d'une amende de 500 francs à trois mille francs et d'un emprisonnement de un mois à un an, ou de l'une de ces deux peines seulement.

La vérité du fait diffamatoire, mais seulement s'il est relatif aux fonctions, pourra être établi devant le tribunal correctionnel dans les formes prévues par l'article 52 de la loi du 29 juillet 1881. Les prescriptions édictées par l'article 65 de la même loi s'appliquent aux délits du présent article et de l'article qui suit.

 

ART. 35.- Si un discours prononcé ou un écrit affiché ou distribué publiquement dans les lieux où s'exerce le culte, contient une provocation directe à résister à l'exécution des lois ou aux actes légaux de l'autorité publique, ou s'il tend à soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres, le ministre du culte qui s'en sera rendu coupable sera puni d'un emprisonnement de trois mois à deux ans, sans préjudice des peines de la complicité, dans le cas où la provocation aurait été suivie d'une sédition, révolte ou guerre civile.

 

ART. 36.- Dans le cas de condamnation par les tribunaux de police ou de police correctionnelle en application des articles 25 et 26, 34 et 35, l'association constituée pour l'exercice du culte dans l'immeuble où l'infraction a été commise sera civilement responsable.

 

Titre VI

Dispositions générales.

 

ART. 37.- L'article 463 du Code pénal et la loi du 26 mars 1891 sont applicables à tous les cas dans lesquels la présente loi édicte des pénalités.

 

ART. 38.- Les congrégations religieuses demeurent soumises aux lois des 1er juillet 1901, 4 décembre 1902 et 7 juillet 1904.

 

ART. 39. -Les jeunes gens, qui ont obtenu à titre d'élèves ecclésiastiques la dispense prévue par l'article 23 de la loi du 15 juillet 1889, continueront à en bénéficier, conformément à l'article 99 de la loi du 21 mars 1905, à la condition qu'à l'âge de vingt-six ans ils soient pourvus d'un emploi de ministre du culte rétribué par une association cultuelle et sous réserve des justifications qui seront fixées par un règlement d'administration publique.

 

ART. 40.- Pendant huit années à partir de la promulgation de la présente loi, les ministres du culte seront inéligibles au conseil municipal dans les communes où ils exerceront leur ministère ecclésiastique.

 

ART. 41.- Les sommes rendues disponibles chaque année par la suppression du budget des cultes seront réparties entre les communes au prorata du contingent de la contribution foncière des propriétés non bâties qui leur aura été assigné pendant l’exercice qui précédera la promulgation de la présente loi.

 

ART. 42.- Les dispositions légales relatives aux jours actuellement fériés sont maintenues.

 

ART. 43.- Un règlement d'administration publique rendu dans les trois mois qui suivront la promulgation de la présente loi, déterminera les mesures propres à assurer son application.

Des règlements d'administration publique détermineront les conditions dans lesquelles la présente loi sera applicable à l’Algérie et aux colonies.

 

ART. 44.- Sont et demeurent abrogées toutes les dispositions relatives à l’organisation publique des cultes antérieurement reconnus par l’État, ainsi que toutes dispositions contraires à la présente loi et notamment :

1° La loi du 18 germinal an X, portant que la convention passée le 26 messidor an IX, entre le pape et le Gouvernement français ensemble les articles organiques de ladite convention et des cultes protestants, seront exécutés comme des lois de la République ;

2° Le décret du 26 mars 1852 et la loi du 1er août 1879 sur les cultes protestants ;

3° Les décrets du 17 mars 1808, la loi du 8 février 1831 et l’ordonnance du 25 ma 1844 sur le culte israélite ;

4° Les décrets des 22 décembre 1812 et 19 mars 1859 ;

5° Les articles 201 à 208, 260 à 264, 294 du Code pénal ;

6° Les articles 100 et 101, les paragraphes 11 et 12 de l’article 136 et l’article 167 de la loi du 5 avril 1884 ;

7° Le décret du 30 décembre 1809 et l’article 78 de la loi du 26 janvier 1892.

 

N.B. : En Alsace-Moselle (Haut-Rhin, Bas-Rhin et Moselle), la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905 ne s’applique pas. C'est le droit local qui prévaut.

 

 

 

 

 

 

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Abbé et député Jules-Auguste Lemire

né le 23 avril 1853 à Vieux-Berquin (Nord)

mort le 7 mars 1928 à  Hazebrouck (Nord)

 

 

 

L’abbé Lemire a été, comme l'Abbé Gayraud, Prêtre et député à l'Assemblée Nationale française (de 1893 à 1928). Il fut néanmoins partisan de la séparation de l’Église et de l’État, ce qui lui valut, entre autres choses, des sanctions de son Évêque. Visionnaire, Il a été notamment à l'avant-garde pour proposer de nombreuses lois sociales et humanistes :

 

- contre la peine de mort,

- proposition d'un Ministère du Travail,

- pour la limitation du temps de travail à onze heures par jour, et 60 heures par semaine,

- pour la réglementation du travail de nuit des femmes et des enfants,

- pour le repos hebdomadaire,

- pour les allocations familiales,

- contre le cumul des mandats des élus,

- pour la petite propriété,

- pour le versement du salaire de l’ouvrier à l’usine et non plus au cabaret,

- fondateur de la "Ligue française du Coin de Terre et du Foyer", les premiers jardins ouvriers,

- dans la ville d'Hazebrouck, ou il est maire de 1914 à 1928, il fait construire une maternité, un nouvel hôpital, il modernise les accès de la ville, fait percer un passage inférieur pour désengorger un centre-ville coupé en deux par les voies de chemin de fer, il crée un jardin public, une bibliothèque, un dispensaire antituberculeux...

 

 

 

Association "Mémoire de l'abbé Lemire"

 

 

 

 

 

 

 

 


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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 20:06

Santa-Paolina-Visintainer-5--parousie.over-blog.fr.JPGAmabile Lucia Visintainer

Soeur Pauline du Cœur Agonisant de Jésus

née le 16 décembre 1865 à Vigolo Vattaro

(Trentin-Haut-Adige - Italie)

morte le 9 juillet 1942 à São Paulo (Brésil)

 

 

Vigolo Vattaro Stemma, Trentin-Haut-Adige (Italie), parousi

 

 

Prière à Sainte Pauline

du Cœur Agonisant de Jésus

 

Ô Sainte-Pauline, qui as mis toute ta confiance en notre Père et en Jésus, et qui, inspirée par Marie, as décidé d'aider le peuple souffrant, nous te confions l'Église que Tu aimes tant, nos vies, nos familles, la vie Consacrée et tout le peuple de Dieu… (demandez la grâce désirée).

Sainte-Pauline, intercède pour nous auprès de Jésus, afin que nous ayons le courage de toujours lutter, à la conquête d’un monde plus humain, plus juste et plus fraternel. Amen.

 

« Notre Père », « Je Vous salue Marie », « Gloire au Père ».

 

Sainte Pauline, prie pour nous !

 

Prière traduite du portugais

 

 

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Note :

Sainte Pauline du Cœur Agonisant de Jésus a été la cofondatrice, avec Virginia Nicolodi, le 12 juillet 1890, de la Congrégation des Petites Sœurs de l'Immaculée Conception, un Institut religieux féminin de droit pontifical. En italien, cette Congrégation porte le nom de "Piccole Suore dell'Immacolata Concezione", en portugais : "Congregação das Irmãzinhas da Imaculada Conceição" (C.I.I.C.).

 

 

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Sainte Pauline du Cœur Agonisant de Jésus était diabétique,

elle fut amputée du bras droit

et devint aveugle les derniers mois de sa vie.

Ses dernières paroles ont été :

"Que la Volonté de Dieu soit faite !"

(“Sia fatta la Volontà di Dio!”)

 

 

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"5. L'action de l'Esprit se manifeste également de façon particulière dans la vie et dans la mission de Mère Paolina, en l'incitant à constituer, avec un groupe de jeunes amies, une maison d'accueil, baptisée peu après par la population "Petit Hôpital Saint-Virgile" et destinée à l'assistance matérielle et spirituelle des personnes malades et abandonnées. C'est ainsi que naquit, en réponse aux desseins de la Providence, la première Communauté religieuse du sud du Brésil, appelée la Congrégation des Petites soeurs de l'Immaculée Conception. Ce fut dans cet hôpital que le fait d'"être pour les autres" devint le motif principal de la vie de Mère Paolina. Dans le service aux pauvres et aux malades, elle devint la manifestation de l'Esprit Saint, "consolateur parfait ; doux hôte de l'âme ; très suave rafraîchissement" (Séquence)."

 

CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DE 5 BIENHEUREUX

HOMÉLIE DE JEAN PAUL II (extrait)

Solennité de Pentecôte

Dimanche 19 mai 2002

 

 

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Citations de Sainte-Pauline

  traduites de l'italien

 

 

- Moins nous ferons notre volonté, plus nous ferons Celle de Dieu !

 

- Volonté de Dieu, mon paradis !

 

- Même si les vents vous sont contraires, ne vous découragez jamais !

 

- Je veux être toute à Jésus !

 

- Le Bon Dieu viendra à notre rencontre. Il sait que nous désirons faire Sa volonté. Donc, à l'heure fixée par Lui, Il nous aidera !

 

- Maintenant, il est nécessaire de travailler pour la Gloire de Dieu !

 

- Les malades sont la véritable image de Dieu !

 

- Je suis très malade, mais tout devient plus léger en présence de Jésus-Eucharistie. Il est avec moi. Je Lui raconte toujours mes difficultés et toujours, je reprends courage !

 

 

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  Oração a Santa Paulina

do Coração Agonizante de Jesus

 

Ó Santa Paulina, que puseste toda a confiança no Pai e em Jesus e que, inspirada por Maria, decidiste ajudar o povo sofrido, nós te confiamos a Igreja que tanto amas, nossas vidas, nossas famílias, a Vida Consagrada e todo o povo de Deus... (Pedir a graça desejada).

Santa Paulina, intercede por nós, junto a Jesus, a fim de que tenhamos a coragem de lutar sempre, na conquista de um mundo mais humano, justo e fraterno. Amém.

 

Pai-Nosso - Ave Maria – Glória

 

V. Santa Paulina.

R. Rogai por nós!

 

 

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"5. A ação do Espírito Santo se manifesta de modo especial também na vida e missão de Madre Paulina, inspirando-a a constituir, juntamente com um grupo de jovens amigas, uma casa de acolhida, pouco depois batizada pelo povo de "Hospitalzinho São Virgílio", destinada a atenção material e espiritual de doentes e desamparados. Nasce assim, para atender os planos da Providência, a primeira Comunidade religiosa do sul do Brasil, denominada Congregação das Irmãzinhas da Imaculada Conceição. Foi neste Hospital, que o ser-para-os-outros constituiu o pano de fundo da vida de Madre Paulina. No serviço aos pobres e aos doentes, ela tornara-se manifestação do Espírito Santo, "consolador perfeito; doce hóspede da alma; suavíssimo refrigério" (Sequência)."

 

CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI 5 BEATI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Solennità di Pentecoste

Domenica, 19 maggio 2002

 

 

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La spiritualità ignaziana ricevuta dai suoi direttori spirituali presenta in Madre Paolina caratteristiche proprie, facendone una religiosa nella quale si possono ammirare le virtù teologali e religiose in grado eminente o eroico.

Fede profonda e fiducia illimitata in Dio, amore appassionato a Gesù-Eucaristia, devozione tenera e filiale a Maria Immacolata, devozione e fiducia nel "nostro buon padre San Giuseppe" e venerazione per le autorità della Chiesa, religiose e civili. Carità senza limiti verso Dio, tradotta in gesti di servizio ai fratelli più poveri e bisognosi.

Tutta la vita di Madre Paolina può essere sintetizzata dal titolo datole dal popolo di Vigolo (Nova Trento): "infermiera", cioè, "essere-per-gli-altri"; o oggi dai suoi devoti e dalle sue Piccole Suore: "tutta di Dio e tutta dei fratelli". Umiltà che condusse Madre Paolina all'annientamento di se stessa perché la Congregazione potesse andare avanti. La pagina più luminosa della santità e umiltà di Madre Paolina fu scritta dall'atteggiamento che ebbe allorché il vescovo Duarte le annunciò la deposizione dal governo generale: "Si gettò in ginocchio... si umiliò... rispose che era prontissima a consegnare la Congregazione... si offrì spontaneamente a servire nella Congregazione come suddita".

 

 

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Saint Paulina of the Agonizing Heart of Jesus

 


« L'azione dello Spirito Santo si manifesta in modo particolare anche nella vita e nella missione di Madre Paulina, ispirandola a costituire, insieme a un gruppo di giovani amiche, una casa di accoglienza, battezzata poco dopo dal popolo come "Piccolo Ospedale San Virgilio" e destinata all'assistenza materiale e spirituale delle persone malate e abbandonate. Nacque così, in risposta ai piani della Provvidenza, la prima Comunità religiosa del Sud del Brasile, chiamata Congregazione delle Piccole Suore dell'Immacolata Concezione. Fu in questo ospedale che l'essere-per-gli-altri rappresentò il motivo principale della vita di Madre Paulina. Nel servizio ai poveri e ai malati divenne la manifestazione dello Spirito Santo, "consolatore perfetto; dolce ospite dell'anima; soavissimo refrigerio" (Sequenza). »

(Dall'omelia di Giovanni Paolo II in occasione della canonizzazione, 19 maggio 2002.)

 

 

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Il carisma lasciato da Madre Paolina alla sua Congregazione e a tutta la Chiesa consiste nella sensibilità a percepire il grido della realtà con i suoi bisogni e nella disponibilità a servire, nella Chiesa, i più bisognosi e coloro che vivono in situazione di grande ingiustizia, in spirito di semplicità, di umiltà e di vita interiore.

 

 

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Madre Paolina del Cuore Agonizzante di Gesù, al secolo Amabile Lucia Visintainer, nacque il 16 dicembre 1865 a Vigolo Vattaro in Provincia di Trento, Italia.

Come tutta la gente della zona, i genitori erano cristiani praticanti e molto poveri. Nel settembre 1875, la sua famiglia, con tanti altri trentini, emigrò in Brasile, nello stato di Santa Caterina, dando così origine a Vigolo, che fa parte dell'attuale comune di Nova Trento.

Ricevuta la prima Comunione, a circa 12 anni, Amabile iniziò la sua partecipazione all'attività parrocchiale, con il catechismo ai fanciulli, le visite agli ammalati e la pulizia della cappella di Vigolo.

Il 12 luglio 1890, assieme alla sua coetanea Virginia Rosa Nicolodi, Amabile accolse una malata di cancro in fase terminale, dando inizio alla Congregazione delle Piccole Suore dell'Immacolata Concezione, che ebbe il 25 agosto 1895 l'approvazione del Vescovo di Curitiba, Mons. José de Camargo Barros.

Nel dicembre dello stesso anno, assieme alle sue due prime compagne (Virginia e Teresa Anna Maule), Amabile emise i voti religiosi, assumendo il nome di Suor Paolina del Cuore Agonizzante di Gesù. La santità di vita e lo zelo apostolico di Madre Paolina e delle consorelle suscitarono molte vocazioni, nonostante la povertà e le difficoltà nelle quali esse vivevano.

Nel 1903 Madre Paolina fu eletta Superiora Generale “ad vitam” e lasciò Nova Trento per occuparsi degli orfani, figli di ex-schiavi, e degli schiavi anziani ed abbandonati nel rione Ipiranga di São Paulo.

Nel 1909 Madre Paolina fu deposta da Superiora Generale dall'Arcivescovo di São Paulo, Mons. Duarte Leopoldo e Silva, e mandata a lavorare con i malati della “Santa Casa” e gli anziani dell'ospizio San Vincenzo de' Paoli a Bragança Paulista, senza poter svolgere più nessuno incarico nella sua Congregazione. Furono anni segnati dalla preghiera, dal lavoro e dalla sofferenza: tutto essa accettò e sopportò affinché la Congregazione delle Piccole Suore proseguisse il suo cammino e “nostro Signore fosse conosciuto, amato e adorato da tutte le anime, in tutto il mondo”.

Nel 1918, con il permesso dell'Arcivescovo Mons. Duarte, fu chiamata dalla Superiora Generale, Madre Vicência Teodora, alla “Casa Madre”, nell'Ipiranga, dove rimase fino alla morte, conducendovi una vita nascosta, intessuta di preghiera e di amorevole assistenza alle Suore inferme.

Come “Veneranda Madre Fondatrice” fu messa in evidenza in occasione del Decreto di Lode concesso dalla Santa Sede alla Congregazione delle Piccole Suore, il 19 maggio 1933, e nella celebrazione del 50 anniversario della fondazione, il 12 luglio 1940, allorché Madre Paolina fece il suo Testamento spirituale: “Siate umili. Confidate sempre e molto nella divina Provvidenza; mai e poi mai dovete scoraggiarvi, malgrado i venti contrari. Vi dico di nuovo: confidate in Dio e in Maria Immacolata; siate fedeli e avanti!”.

A partire dal 1938 Madre Paolina iniziò ad avere gravi disturbi, causati dal diabete. Dopo due interventi chirurgici, subì l'amputazione prima del dito medio e poi del braccio destro, e trascorse gli ultimi mesi nella cecità totale. Morì il 9 luglio 1942 e le ultime sue parole furono: ““Sia fatta la volontà di Dio”.

La spiritualità ignaziana ricevuta dai suoi direttori spirituali presenta in Madre Paolina caratteristiche proprie, che fanno della “Veneranda Madre Fondatrice” una religiosa nella quale si possono ammirare le virtù teologali e religiose in grado eminente o eroico. Fede profonda e fiducia illimitata in Dio, amore appassionato a Gesù-Eucaristia, devozione tenera e filiale a Maria Immacolata, devozione e fiducia nel “nostro buon padre San Giuseppe” e venerazione per le autorità della Chiesa, religiose e civili. Carità senza limiti verso Dio, tradotta in gesti di servizio ai fratelli più poveri e bisognosi. Tutta la vita di Madre Paolina può essere sintetizzata dal titolo datole dal popolo di Vigolo (Nova Trento): “infermiera”, cioè, “essere-per-gli-altri”; o oggi dai suoi devoti e dalle sue Piccole Suore: “tutta di Dio e tutta dei fratelli”. Umiltà che condusse Madre Paolina all'annientamento di se stessa perché la Congregazione potesse andare avanti. La pagina più luminosa della santità e umiltà di Madre Paolina fu scritta dall'atteggiamento che ebbe allorché Mons. Duarte le annunciò la deposizione dal governo generale: “Si gettò in ginocchio... si umiliò... rispose che era prontissima a consegnare la Congregazione... si offrì spontaneamente a servire nella Congregazione come suddita”.

 

 

Santa-Paulina-do-Coracao-Agonizante-de-Jesus--parousie.ov.jpg

 

 

Terminato il Capitolo dell'agosto 1909, ebbe inizio l'olocausto doloroso e meritorio della Madre Fondatrice, per la quale l'Arcivescovo di São Paulo aveva stabilito: “Viva e muoia nella Congregazione come suddita”. E rimase nell'ombra fino alla morte, in unione con Dio come dichiarò al suo direttore spirituale, Padre Luigi Maria Rossi, S.I.: “La presenza di Dio mi è così intima che mi pare impossibile perderla; e tale presenza dà all'anima mia una gioia che non posso descrivere”.

Il carisma lasciato da Madre Paolina alla sua Congregazione consiste nella sensibilità a percepire il grido della realtà con i suoi bisogni e nella disponibilità a servire, nella Chiesa, i più bisognosi e coloro che vivono in situazione di grande ingiustizia, in spirito di semplicità, di umiltà e di vita interiore. È un servire alimentato da una spiritualità eucaristico-mariana, grazie alla quale ogni Piccola Suora fa di Gesù-Eucaristia il centro della propria vita, nutrita da una tenera devozione alla Vergine Immacolata e al buon Padre San Giuseppe.

La prima Santa del Brasile è stata beatificata da Papa Giovanni Paolo II il 18 ottobre 1991, a Florianópolis, nello Stato di Santa Caterina, in Brasile.

Alla Madre Paolina affidiamo il popolo brasiliano, la Chiesa del Brasile e la Congregazione delle Piccole Suore dell'Immacolata e tutte le persone che hanno collaborato per la sua canonizzazione.

 

http://www.vatican.va

 

 

Santa-Paolina-Visintainer-3----parousie.over-blog.fr.JPG

 

 

Citazioni

 

- "Quanto meno faremo la nostra volontà, tanto più faremo quella di Dio."

 

- "Volontà di Dio, paradiso mio!"

 

- "Nonostante vi siano venti contrari, non vi scoraggiate mai."

 

- "Voglio essere tutta di Gesù."

 

- "Il buon Dio ci verrà incontro. Lui sa che desideriamo fare la Sua volontà. Perciò nell'ora da Lui stabilita, ci aiuterà."

 

- "Ora è necessario lavorare per la gloria di Dio."

 

- "Gli ammalati sono la vera immagine di Dio."

 

- "Sono molto malata, ma tutto diventa più leggero alla presenza di Gesù Eucarestia. Lui è con me. Sempre gli racconto le mie difficoltà e sempre mi rincuoro."

 

Célia B. Cadorin. Essere per gli altri – Cronistoria di Madre Paolina del Cuore Agonizzante di Gesù. Ed. Tipolitografia Bolognani, 1989.

 

 

Santa-Paolina-Visintainer-6--parousie.over-blog.fr.JPG

 

 

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 17:40

La-Vierge-de-Cuapa--Nicaragua---apparaissant-a-Be-copie-1.jpg

Apparition de la Vierge Marie à Bernardo

en 1980 à Cuapa (Nicaragua)

Peinture de Donaldo Lunar (1982)

 

 

Nicaragua-2--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

Prières à la Vierge de Cuapa

 

Ô Père Éternel, qui par Amour pour nous, Voulus envoyer à notre secours la Très Sainte Vierge Marie de Cuapa, nous Te prions de nous accorder, par Sa très douce intercession, les Dons de Ton Esprit que Tu nous a promis, afin que se reproduise en nous l’image de Ton Fils Jésus-Christ, pour tout, à travers la puissance de l’Esprit Saint. Nous Te le demandons par le Saint Nom de Jésus, qui vit et Règne avec Toi, dans l’Unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

 

Sainte Vierge Marie, Tu es ma Mère, la Mère de nous tous pécheurs ! (répéter 3 fois).

 

Viens, Esprit Divin. Viens par la puissante intercession du Cœur Immaculé de la Vierge Marie de Cuapa, Ta Sainte Épouse (répéter 3 fois).

 

Sainte Dame du Saint Rosaire, Vierge Très Pure, Mère de Dieu, Tu vins du Ciel dans notre patrie et un jour, Bernard Te vit à Cuapa. Accorde-nous, belle Dame, les Grâces dont Dieu T’a remplie afin que, en suivant Tes Saints conseils, nous arrivions au Ciel avec Toi.

 

Vierge Marie de Cuapa, Mère priant devant le Trône de la Grâce, accorde-nous la Grâce de persévérer en famille dans la prière du Saint Rosaire, et instille dans nos cœurs la Vertu de la Foi, afin que nous soyons capables de témoigner de Jésus devant toutes les nations.

 

Oraison jaculatoire : Vierge de Cuapa, la plus belle, la plus merveilleuse, prie pour nous !

 

Prières traduites de l'espagnol, d'après des extraits de la neuvaine à la Vierge de Cuapa.

 

 

 

Nicaragua-3--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

 

 

La Virgen de Cuapa - Messages de La Vierge de Cuapa (Nicaragua)

 

 

 

 

cuapa.com

 

 

 

Nicaragua, parousie.over-blog.fr

 

 

Novena a la Virgen María de Cuapa

 

 

 

Centinelas de María de Cuapa

 

 

 

Nicaragua-4--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 14:26

Les-Rois-Mages-aupres-de-l-Enfant-Jesus-et-de-Marie--Geor.jpg

"Les Rois Mages auprès de l'Enfant-Jésus et de Marie"

Georg Martirosian

 

 

 

 

 

Grandes litanies de Saint-Joseph


Seigneur, ayez pitié de nous,

Christ, ayez pitié de nous,

Seigneur, ayez pitié de nous,

Christ, écoutez-nous,

Christ, exaucez-nous,

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous,

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous,

Sainte-Marie, Épouse de Saint-Joseph, priez pour nous,

Saint-Joseph, fidèle époux de la Sainte Vierge Marie, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui fûtes assigné par Dieu Lui-même comme époux de Marie, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui êtes nommé par l’Évangile l’époux de Marie de qui est né le Christ, priez pour nous,

Saint-Joseph, serviteur et chef fidèle et sage de la Sainte Famille, priez pour nous,

Saint-Joseph, protecteur et père nourricier très attentif de Jésus, priez pour nous,

Saint-Joseph, homme selon le Cœur de Dieu, priez pour nous,

Saint-Joseph, gardien de la Virginité de Marie, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui avez le très tendre consolateur de Marie, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui avez toujours conservé intacte et immaculée votre propre virginité, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui par votre profonde humilité, avez été très agréable à Dieu, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui avez été continuellement rempli d’un brûlant amour pour Dieu, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui à un degré éminent, avez possédé le don de la céleste contemplation, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui par l’Esprit Saint Lui-même, êtes nommé dans l’Évangile un homme juste, c’est-à-dire exempt de tout péché et orné de toutes les vertus, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui plus profondément que tout autre humain, avez pénétré les Divins Mystères, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui par un ange, avez été initié au Mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu en Marie, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui avec Marie votre Épouse, portant en Son sein virginal le Sauveur du monde, avez fait le voyage de Bethléem, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui ne trouvant pas de logement en Bethléem, vous êtes choisi un gîte dans une grotte, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui avez été digne d’être le premier à contempler Jésus après Sa naissance, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui avez pu recevoir des mains de Marie dans les vôtres Jésus nouvellement né, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui avez serré l’Enfant-Jésus sur votre cœur et l’avez couché dans une crèche, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui dans la circoncision, avez vu couler les premières gouttes du Sang de Jésus et les avez offertes à Dieu pour notre salut, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui avez été l’heureux témoin de l’adoration des bergers et des rois mages, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui avec Marie, avez offert à Dieu l’Enfant-Jésus dans le Temple, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui sur l’ordre de l’Ange du Seigneur, avez emmené Jésus et Sa Mère, Marie, en sécurité en Égypte, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui après le décès d’Hérode, êtes retourné avec Jésus et Marie dans la terre d’Israël, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui apprenant que le cruel Archelaüs régnait en Judée, êtes allé vous établir à Nazareth, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui, rempli d’une grande tristesse, êtes allé avec Marie à la recherche du jeune Jésus resté à Jérusalem, priez pour nous,

Saint-Joseph, qui, plein d’une grande joie, avez retrouvé l’Enfant dans le Temple au milieu des docteurs, priez pour nous,

Saint-Joseph, à qui le Roi des rois s’est soumis durant Sa vie cachée, priez pour nous,

 

Vous qui êtes notre intercesseur, écoutez-nous Saint-Joseph,

Vous qui êtes notre Patron et notre Protecteur, exaucez-nous Saint-Joseph,

Dans tous nos besoins, aidez-nous Saint-Joseph,

Dans toutes nos angoisses et incertitudes, aidez-nous Saint-Joseph,

À l’heure de notre mort, aidez-nous Saint-Joseph,

Par votre chasteté virginale, aidez-nous Saint-Joseph,

Par les tendres soins dont vous avez entouré l’Enfant-Jésus, aidez-nous Saint-Joseph,

Par votre travail ardu et votre sueur, aidez-nous Saint-Joseph,

Par toutes vos éminentes vertus, aidez-nous Saint-Joseph,

Par votre bonheur céleste et votre gloire très élevée, aidez-nous Saint-Joseph,

Par votre puissante intercession, aidez-nous Saint-Joseph,

Puisque nous nous mettons sous votre protection, aidez-nous Saint-Joseph,

 

Daignez nous obtenir le pardon de nos péchés, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez nous recommander toujours à Jésus et à Marie, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez obtenir pour toutes les vierges le don de la conservation de la chasteté, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez obtenir pour tous les époux la paix et l’union dans leur famille, et les grâces d’état qui leur sont nécessaires, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez secourir nos malades, alléger leurs souffrances et, s’il plaît à Dieu, les guérir, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez obtenir pour toutes les autorités séculières et religieuses la Grâce d’un gouvernement sage et fécond sur leurs subordonnés, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez venir en aide à tous les parents, afin qu’ils élèvent chrétiennement leurs enfants, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez préserver les enfants innocents contre les ruses du démon et la perversité du monde, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez veiller sur eux comme vous avez veillé sur l’Enfant-Jésus, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez protéger partout et toujours ceux qui mettent leur confiance dans votre puissante intercession, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez accorder vos faveurs à toutes les personnes et sociétés qui vous sont spécialement consacrées et dévouées, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez prendre tout particulièrement sous votre garde vigilante l’Église du Christ, dont vous êtes le Père et le premier Patron, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez, en tant que Patron de la bonne mort, venir avec Jésus et Marie nous assister au moment de notre mort, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez, Vous trois, en cette heure décisive, nous réconforter et nous protéger contre nos ennemis, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez diminuer les peines des âmes du Purgatoire et hâter leur délivrance, exaucez-nous Saint-Joseph,

Daignez conduire ces âmes au Ciel après leur purification, et plus tard, aussi les nôtres, exaucez-nous Saint-Joseph,

 

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur,

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur,

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

V. Priez pour nous Saint-Joseph,

R. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Prions :

Puissions-nous, Seigneur, être secourus par les mérites de l’époux de Votre Très Sainte Mère, afin que, par son intercession, nous soit accordé ce que nos faibles prières ne peuvent obtenir.

Ô Dieu, qui par Votre ineffable Providence, avez daigné choisir Saint-Joseph comme époux de Votre Très Sainte Mère, accordez-nous d’avoir comme intercesseur dans le Ciel, celui que nous vénérons comme notre protecteur ici-bas.

Par le Christ notre Seigneur.

Amen.

 

Imprimatur

Malines (Mechelen – Belgique), le 2 février 1900

J. Thys, can. Libr. Cens.

 

 

 

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 08:52

Notre-Dame-de-Guadalupe--Octavio-Ocampo--Miracle-des-roses-.jpg

Notre-Dame de Guadalupe
"Miracle des roses"
Octavio Ocampo

 

 

 

Notre-Dame de Guadalupe, site officiel

 

 

 

Première vidéo : il a été découvert, dans la tilma de Juan Diego (ou tilmàtli : vêtement, en cactus agave chez les pauvres, répandu chez les Aztèques), où s'est imprimée l'image de Notre-Dame de Guadalupe, des notes de musique gâce à la position des étoiles sur Son voile (cape, mante) et des fleurs sur Sa tunique.

 

"La interpretación de la música que escucharán, fue compuesta con base en las notas descubiertas en la tilma de Nuestra Señora de Guadalupe, a través de la posición de las estrellas en su manto, y las flores que aparecen en su túnica."

Por Iraputo

 

 

 

 

 

gif,Notre Dame de Guadalupe,Juan Diego

 

 

 

Nexus 63 - Notre-Dame de Guadalupe, un miracle au microscope

 

 

 

Le-pere-Eternel-peignant-l-image-de-Notre-Dame-de-Guadalup.jpg

 

 

 

PPS Notre-Dame de Guadalupe

 

 

 

Notre-Dame-de-Guadalupe-21--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

 

 

ND-de-Guadalupe-et-Jean-Paul-II--parousie.over-blog.fr.gif

 

 

 

Las Maravillas de La Virgen de Guadalupe

 

 

 

ND-de-Guadalupe-et-l-image-du-Christ--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Our Lady of Guadalupe

 

 

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 19:35

Lune-a-Puget-Theniers--Alpes-Maritimes---mars-2011--photo.JPG

 

 

 

Vidéos lejourduseigneur.com

 

 

 

 

JMJ-MADRID-2011--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

 

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 16:31

Psautier des amans de Jésus (1801), p. 6, parousie.over-bl

 

 

 

Je dédie cet article à Alessandra R. qui me l'a inspiré

 

 

 

Psaumes à la Sainte-Vierge

 

 

PSAUME 9

Grâces qu'on peut obtenir de la Sainte-Vierge.

 

JE Vous louerai de tout mon coeur ; ô Divine Reine ! et j'annoncerai en tous lieux Vos louanges et Votre Gloire.

Car la gloire, les actions de grâces, et les Cantiques de louanges sont un tribut que nous Vous devons.

Vous êtes l'inventrice de la Grâce et du Salut c'est par Votre médiation que les pécheurs sont réconciliés avec Dieu.

C'est par Vous que les pénitents respirent dans l'espérance du pardon : guérissez les plaies de leurs coeurs contrits et humiliés.

Ô Marie, c'est par Votre faveur que nous espérons de goûter un jour les douceurs de cette abondante paix, et de ce repos parfait qui nous ont été promis après fatigues de notre pèlerinage.

Gloire soit au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

Maintenant, comme au commencement, et toujours, et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit–il.

 

 

PSAUME 10

Confiance dans l'intercession de la Sainte-Vierge.

 

J’AI mis ma confiance en MARIE, ma souveraine maîtresse : Son Nom ne respire que douceur et Miséricorde.

Ses yeux sont toujours ouverts sur les besoins du pauvre : et Ses mains étendues pour protéger la veuve et l'orphelin.

Cherchez à Lui plaire dès votre plus tendre jeunesse, et Vous trouverez dans Son service une source abondante de gloire.

Sa Miséricorde nous délivrera de la multitude de nos péchés, et Sa fécondité si agréable à Dieu, nous obtiendra une grande fécondité de mérites.

Étendez sur nous Votre bras , ô Vierge Sainte, pour nous protéger : et ne détournez pas de dessus nous la Gloire de Votre visage.

Gloire soit au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

Maintenant, comme au commencement, et toujours, et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

 

PSAUME 11

Eclat et bonté de la Sainte-Vierge.

 

SAUVEZ-MOI, ô Mère du bel Amour, source inépuisable de douceur et de Miséricorde.

Votre Bonté s'étend à toute la terre, tous ceux qui Vous invoquent, ressentent Votre secours.

Que Vos voies sont belles, ô Vierge incomparable ! que Vos démarches sont pacifiques !

En Vous reluit par excellence la beauté de la chasteté, l'éclat de la justice, et la splendeur de la vérité. Vous êtes revêtue de Soleil, et Votre Couronne est formée de douze Etoiles éclatantes.

Gloire soit au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

Maintenant, comme au commencement, et toujours, les siècles des siècles. Ainsi soit–il.

 

 

PRIÈRE

 

JE Vous salue, Marie, la demeure Admirable et le Palais auguste du Roi éternel : je Vous salue, ô Vierge Sacrée, embaumée des plus précieux et des plus doux parfums, en qui la Divinité même se repose. Faites que parmi les orages de cette vie, j'aie sans cesse les yeux sur Vous ; et que, méprisant toutes les choses visibles, je puisse contempler les beautés charmantes du Paradis. Ainsi soit–il.

 

Psaumes 9, 10 et 11, "Psautier de la Sainte Vierge" composé par Saint-Bonaventure, traduit en Français par le Révérend Père Joseph de Gallifet ; 18ème édition, LYON, chez Tournachon - Molin , Imprimeur-Libraire, grande rue Mercière, n° 51 ; MDCCC (1800).

 

 

 

 

 

Psautier de La Sainte Vierge

 

 

Psaume 103

 

"1 De David. Mon âme, bénis l'Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom !

2 Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits !

3 C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies ;

4 C'est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde ;

5 C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l'aigle.

6 L'Éternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés.

7 Il a manifesté ses voies à Moïse, Ses oeuvres aux enfants d'Israël.

8 L'Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et riche en bonté ;

9 Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours ;

10 Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités.

11 Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent ;

12 Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions.

13 Comme un père a compassion de ses enfants, L'Éternel a compassion de ceux qui le craignent.

14 Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière.

15 L'homme ! ses jours sont comme l'herbe, Il fleurit comme la fleur des champs.

16 Lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus, Et le lieu qu'elle occupait ne la reconnaît plus.

17 Mais la bonté de l'Éternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, Et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants,

18 Pour ceux qui gardent son alliance, Et se souviennent de ses commandements afin de les accomplir.

19 L'Éternel a établi son trône dans les cieux, Et son règne domine sur toutes choses.

20 Bénissez l'Éternel, vous ses anges, Qui êtes puissants en force, et qui exécutez ses ordres, En obéissant à la voix de sa parole !

21 Bénissez l'Éternel, vous toutes ses armées, Qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté !

22 Bénissez l'Éternel, vous toutes ses oeuvres, Dans tous les lieux de sa domination ! Mon âme, bénis l'Éternel !"

 

Psaume 103 (Louis Segond)

 

 

Psautier-des-amans-de-Jesus--1801---p.-356--parousie.over-.jpg

 

 

Psaume 103 en latin

 

"1 Ipsi David. [Benedic, anima mea, Domino:

Domine Deus meus, magnificatus es vehementer.

Confessionem et decorem induisti,

 

2 amictus lumine sicut vestimento.

Extendens cælum sicut pellem,

 

3 qui tegis aquis superiora ejus:

qui ponis nubem ascensum tuum;

qui ambulas super pennas ventorum:

 

4 qui facis angelos tuos spiritus,

et ministros tuos ignem urentem.

 

5 Qui fundasti terram super stabilitatem suam:

non inclinabitur in sæculum sæculi.

 

6 Abyssus sicut vestimentum amictus ejus;

super montes stabunt aquæ.

 

7 Ab increpatione tua fugient;

a voce tonitrui tui formidabunt.

 

8 Ascendunt montes, et descendunt campi,

in locum quem fundasti eis.

 

9 Terminum posuisti quem non transgredientur,

neque convertentur operire terram.

 

10 Qui emittis fontes in convallibus;

inter medium montium pertransibunt aquæ.

 

11 Potabunt omnes bestiæ agri;

expectabunt onagri in siti sua.

 

12 Super ea volucres cæli habitabunt;

de medio petrarum dabunt voces.

 

13 Rigans montes de superioribus suis;

de fructu operum tuorum satiabitur terra:

 

14 producens fœnum jumentis,

et herbam servituti hominum,

ut educas panem de terra,

 

15 et vinum lætificet cor hominis:

ut exhilaret faciem in oleo,

et panis cor hominis confirmet.

 

16 Saturabuntur ligna campi,

et cedri Libani quas plantavit:

 

17 illic passeres nidificabunt:

herodii domus dux est eorum.

 

18 Montes excelsi cervis;

petra refugium herinaciis.

 

19 Fecit lunam in tempora;

sol cognovit occasum suum.

 

20 Posuisti tenebras, et facta est nox;

in ipsa pertransibunt omnes bestiæ silvæ:

 

21 catuli leonum rugientes ut rapiant,

et quærant a Deo escam sibi.

 

22 Ortus est sol, et congregati sunt,

et in cubilibus suis collocabuntur.

 

23 Exibit homo ad opus suum,

et ad operationem suam usque ad vesperum.

 

24 Quam magnificata sunt opera tua, Domine!

omnia in sapientia fecisti;

impleta est terra possessione tua.

 

25 Hoc mare magnum et spatiosum manibus;

illic reptilia quorum non est numerus:

animalia pusilla cum magnis.

 

26 Illic naves pertransibunt;

draco iste quem formasti ad illudendum ei.

 

27 Omnia a te expectant

ut des illis escam in tempore.

 

28 Dante te illis, colligent;

aperiente te manum tuam, omnia implebuntur bonitate.

 

29 Avertente autem te faciem, turbabuntur;

auferes spiritum eorum, et deficient,

et in pulverem suum revertentur.

 

30 Emittes spiritum tuum, et creabuntur,

et renovabis faciem terræ.

 

31 Sit gloria Domini in sæculum;

lætabitur Dominus in operibus suis.

 

32 Qui respicit terram, et facit eam tremere;

qui tangit montes, et fumigant.

 

33 Cantabo Domino in vita mea;

psallam Deo meo quamdiu sum.

 

34 Jucundum sit ei eloquium meum;

ego vero delectabor in Domino.

 

35 Deficiant peccatores a terra,

et iniqui, ita ut non sint.

Benedic, anima mea, Domino.]"

 

Vulgate, Psaume 103

 

 

 

 

 

Statue-de-Jesus--Oklahoma-City--USA---a-la-memoire-de-l-.jpg

Statue de Jésus à Oklahoma City (USA), à la mémoire de

l'attentat terroriste du 19 avril 1995

 

 

 

 

Psaume à Jésus

 

"Benedic, anima mea, Domino..."

voir le Psaume 103 ci-dessus


1. Ô Jésus, que Vous êtes grand ! Votre grandeur est incompréhensible, Vous avez fait des choses admirables ; Vous méritez bien d’être béni, dans tous les temps, de tous les cœurs.

 

2. Ô Jésus, Vous êtes dans le Ciel, couronné d’Honneur et de Gloire, Vous êtes revêtu de la Lumière comme d’un vêtement ; comment mon âme, qui a été souillée par le péché, pourra-t-elle Vous être unie ? Quel étonnant contraste entre ma difformité et Votre Beauté ! Ayez égard au désir que j’ai de Vous plaire.

 

3. Votre Trône, Adorable Jésus, est environné d’esprits bienheureux qui Vous rendent leurs hommages ; ils Vous servent de ministres et sont toujours prêts à exécuter Vos Volontés : ils sont, par l’ardeur de leur Charité, comme des flammes de feu.

 

4. Ô mon Jésus, je désire d’avoir la pureté de Vos Anges, d’exécuter Vos Volontés avec la même promptitude, la même ponctualité et la même joie ; de brûler pour Vous d’un amour égal au leur.

 

5. Ô Jésus, lorsque vous apparûtes sur la terre aux hommes dans Votre chair mortelle, quelle joie Vous avez causée dans le Ciel à Vos Anges ! Quelle Gloire Vous avez rendue à Votre Père ! Et quel changement Vous avez opéré sur la terre !

 

6. Ô Jésus, que d’aveugles Vous avez éclairés par la prédication de Votre Évangile ! Que d’idoles Vous avez abattues ! Que de pécheurs Vous avez rendus justes !

 

7. Ô Jésus, Vous avez apporté aux hommes la Miséricorde et la Grâce, la Paix et le Salut ; par les mérites de Vos travaux et de Vos humiliations, de Vos souffrances et de Votre mort, nos péchés ont été expiés : nous avons été faits enfants de Dieu, et nous pouvons devenir les héritiers de Son Royaume.

 

8. Ô Jésus, que Vous avez fait pour nous de grandes choses ! Que nous devions être reconnaissants ! Comment avons-nous pu être si ingrats ?

 

9. Ô Jésus, Vous nous avez rassasiés de Vos biens ; il n’est point de jour que Vous ne Vous montriez notre Bienfaiteur, et néanmoins les biens que nous avons reçus de Vous ne sont rien, comparés au bonheur dont Vous inonderez notre âme dans le Ciel, si nous Vous aimons constamment.

 

10. Ô Jésus, envoyez-nous Votre Esprit, et qu’Il nous crée de nouveau ; qu’Il renouvelle toutes les puissances de notre âme ; qu’Il remplisse nos cœurs du Feu Sacré de Votre Amour.

 

11. Ô Jésus, soyez glorifié à jamais. Que ne m’est-il donné de faire publier par toutes les créatures, que Vous êtes digne de tout Honneur ! Je ne veux parler et agir que pour Votre plus grande Gloire, et pour Votre Amour.

 

12. Ô Jésus, il est juste que Vous vous complaisiez dans les chefs-d’œuvre de Vos mains ; purifiez-moi tellement du péché, ornez tellement mon âme de vertus, remplissez-moi tellement de Votre Amour, que je puisse être l’objet de Vos complaisances.

 

13. Ô Jésus, je ne veux point cesser de Vous louer, parce que je ne veux point cesser de Vous aimer ; j’emploierai le reste de mes jours à chanter des cantiques en l’Honneur de Votre Sainteté, de Votre Puissance et de Votre Miséricorde.

 

14. Ô Jésus, dirigez mon cœur, ma langue, mes pieds et mes mains, afin que toutes mes affections, toutes mes paroles, toutes mes œuvres et toutes mes démarches Vous soient agréables.

 

15. Ô Jésus, je ne me réjouirai plus dans l’estime et l’approbation des créatures, dans ce que le monde aime et recherche, dans ce qui mérite le nom de vanité ; c’est dans Vous que je me réjouirai, Ô mon Dieu : je me complairai dans Vos perfections, et je me féliciterai de Vous appartenir.

 

16. Que les pécheurs, Ô mon Jésus, disparaissent de dessus la terre ; je ne demande pas que Vous les exterminiez : ils sont Vos enfants, quoiqu’ils aient été ingrats à Votre égard ; je Vous demande que Vous les convertissiez : souvenez-Vous qu’il est écrit que Vous ne Voulez pas la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive.

 

Marie, Mère de Jésus ; Saint-Joseph, qui avez tenu lieu de père à Jésus, tous les Anges et tous les Saints du Ciel, qui êtes des adorateurs perpétuels de Jésus, obtenez-moi, par le Sacré-Coeur de Jésus, et par Ses Divins Mérites, un grand amour pour Dieu, la Grâce de vivre et de mourir dans l’exercice de l’Amour Divin. Gloire continuelle à Jésus, gloire infinie à Dieu par Jésus, pendant les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

« Exercice pour le soir - Pseaume CIII (103), XX. jour », « Pseautier des amans de jésus » composé en prison par un Directeur de Séminaire, MDCCCI (1801).

L’orthographe de ce Psaume a été adaptée à la langue moderne.

 

 

 Numération romaine

 

 

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"Sacred Heart of Jesus"

Sacré-Coeur de Jésus

Charles Bosseron Chambers

 

 

 

 

Psautier de Jésus

Quatorzième Prière

 

Jésus, accorde-moi la Grâce de fixer mon esprit sur Toi (répétez 9 fois). 

Jésus, accorde-moi la Grâce de fixer mon esprit sur Toi ; en particulier, pendant les temps de prière, quand j’aspire à converser directement avec Toi.

Contrôle les errances de mon esprit et les affections de mon cœur ; réprime le pouvoir de mes ennemis spirituels, qui pourraient alors attirer mon esprit des choses célestes à de vaines pensées et imaginations.

Ainsi Te verrai-je, avec joie et gratitude, comme mon libérateur de tous les maux auxquels j’ai échappé, et comme mon bienfaiteur pour tous les biens que j'ai reçus ou que je peux espérer.

Je Te verrai comme étant Toi-même mon unique bien, et je verrai que toutes autres choses ne sont que des moyens ordonnés par Toi pour que je fixe mon esprit sur Toi, pour que je T’aime davantage, et que je sois éternellement heureux.

Ô Bien-Aimé de mon âme, absorbe toutes mes pensées maintenant, afin que je devienne digne de Te voir à jamais face à face dans Ta Gloire.

Aie pitié de tous les pécheurs, je T’en supplie, Ô Jésus, transforme leurs vices en vertus, et fais qu’ils observent Ta Loi et qu’ils T’aiment sincèrement ; conduis-les à la béatitude dans la gloire éternelle. Aie pitié aussi des âmes du Purgatoire, par Ton amère Passion, je T’en supplie, et par Ton Glorieux Nom Jésus.

Ô Sainte-Trinité, un seul Dieu éternel, aie pitié de moi.

V. Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit.

R. Comme il était au commencement, maintenant, et toujours, un monde sans fin. Amen.

 

Notre Père, Je Vous salue Marie.

 

Traduit de l’anglais d’après « The Psalter of Jesus - Fourteenth Petition » (Psautier de Jésus, 14ème prière, IIIème partie).

 

 

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The PSALTER of JESUS

 

 

 

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Fourteenth Petition

The Psalter of Jesus

Third Part

 

Jesus, grant me grace to fix my mind on Thee (repeated ten times).

Jesus, grant me grace to fix my mind on Thee; especially in the time of prayer, when I aspire to converse directly with Thee.

Control the wanderings of my mind and the affections of my heart; repress the power of my spiritual enemies, who could then draw off my mind from heavenly things, to thoughts and imaginations of vanity.

So shall I, with joy and gratitude, behold Thee, as my deliverer from all the evils I have escaped, and as my benefactor for all the good I have received or can hope for.

I shall see that Thou Thy very self art my only good; and that all other things are but means ordained by Thee to make me fix my mind on Thee, to make me love Thee more, and be eternally happy.

O beloved of my soul, absorb all my thoughts here, that I may become worthy to behold Thee forevermore face to face in Thy glory.

Have mercy on all sinners, O Jesus, I beseech Thee; turn their vices into virtues, and making them true observers of Thy law and sincere lovers of Thee, bring them to bliss in everlasting glory. Have mercy also on the souls in Purgatory, for Thy bitter passion, I beseech Thee, and for Thy glorious name, Jesus.

O blessed Trinity, one eternal God, have mercy on me.

V. Glory be to the Father, and to the Son, and to the Holy Ghost.

R. As it was in the beginning, is now, and forever, world without end. Amen.

 

Our Father, Hail Mary.

 

 

 

The Psalter of Jesus

 

 

 

 

 

 

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 12:52

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Documentaire "Dans les yeux d'Olivier : les mystères de la Foi", d'Olivier Delacroix, diffusé sur France 2 le mardi 29 mars 2011.

 

"Pour la première fois, des sœurs moniales ouvrent les portes de leur congrégation.

Olivier Delacroix , journaliste de 49 ans (en 2013), est allé à leur rencontre tenter de comprendre pourquoi et comment ces religieuses (21 ans pour la plus jeune) vivent coupées du monde, sans famille ni amis, dédiant leurs journées à la prière et au travail de la terre. Sans tabou, l’abstinence est même abordée : "C’est un sacrifice certes, mais Dieu le comble", assurent-elles.

Pour décrypter les mystères de la foi, Olivier a aussi rencontré un couple de pratiquants qui a décidé de pardonner à l’assassin de leur fils le crime qu’il a commis."

 

Source : http://tele.premiere.fr

 

 

 

 

 

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"Ce jour où ils ont été conquis par la Foi…"

 

Émission "Toute une histoire"

du jeudi 31 mars 2011

sur France 2,

présentée par Sophie Davant

 

 

Dans-les-yeux-d-Olivier--France-2--les-mysteres-d-copie-1.jpg

 

 

Rediffusions de France Télévisions

 

 

Odon Vallet, photo Ingrid Hoffman, parousie.over-blog.fr

Odon Vallet

Photo Ingrid Hoffman

 

 

 

 

Emission "C dans l'air" sur France 5

"Rome et les Juifs : la réconciliation"

Lundi 25 avril 2011

 

 

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Frédéric Lenoir

 

 

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 12:19

Robert-Schuman--parousie.over-blog.fr.jpgJean-Baptiste Nicolas Robert Schuman

né le 29 juin 1886 à Luxembourg-Clausen

mort le 4 septembre 1963 à Scy-Chazelles (Moselle)

Père fondateur de l'Europe

 

 

Blason-de-Luxembourg-Ville--Coat-of-arms-Luxembourg-City--p.png

 

 

"Les chrétiens doivent s'acquitter au mieux de leurs tâches,

car ils oeuvrent, quoi qu'ils fassent,

à l'édification du Règne de Dieu sur terre.

Il faut qu'ils en aient conscience."

 

Robert Schuman

 

 

Annee-Schuman--parousie.over-blog.fr.JPG

 

   

"Chers paroissiens,

 

Notre illustre compatriote, le Président Robert Schuman est mort. Nous avons vécu dans l'émotion ses derniers instants. Les rapports de la presse écrite et parlée, en nous rappelant sa vie et son oeuvre, nous ont découvert l'homme que tous nous connaissions déjà pour avoir vécu avec lui.

(La paroisse se doit elle aussi) de rendre un hommage spécial à celui qui, tout en étant le politicien émérite et le Père de l'Europe, était aussi l'humble et fervent paroissien de Scy-Chazelles.

Combien de fois, en effet, ne l'avons-nous pas vu se mêler, sans ostentation aucune, à la foule des fidèles dans notre petite église paroissiale ou dans notre baraque chapelle de Scy-Bas.

Combien de fois aussi, dans le silence du matin, n'allait-il pas se recueillir dans le petit sanctuaire de la Maison du Sacré-Coeur, face à sa demeure.

C'est qu'en fait Robert Schuman n'était pas seulement le paroissien bon pratiquant, mais avant tout un chrétien vivant pleinement sa foi. Et c'est à Scy-Chazelles, on peut le dire, dans les divers sanctuaires sis sur la paroisse, qu'il venait alimenter cette foi et puiser la force pour être ce que le Seigneur voulait qu'il soit.

C'est de cette foi profondément enracinée dans son coeur, qu'a jailli, on peut l'affirmer, tout cet ensemble vertueux fait de loyauté, d'intégrité, de disponibilité et de fermeté qu'on lui connaissait et qu'il savait imprégner de douceur, d'amabilité et de grande simplicité. C'est par ces vertus que tout à la fois, il forçait le respect ; provoquait l'admiration et attirait.

C'est aussi sous le souffle de cette foi profonde, on peut également l'affirmer, qu'ont germé et mûri en son esprit ces grandes idées de Paix, d'Unité et de Concorde entre les hommes ; idées qu'il ne s'est pas contenté de méditer, mais pour la réalisation desquelles il a sans cesse travaillé, combattu, vécu. Et quand quelqu'orage menaçait son entreprise, c'est encore sa foi qui le soutenait, c'est sur elle qu'il s'appuyait. "Le Seigneur est le Maître, me disait-il un jour, il faut toujours lui faire confiance".

C'est donc à Scy-Chazelles, à l'ombre des grands chênes de sa demeure, dans l'intimité et le recueillement, de ses fréquentes rencontres avec le Seigneur, qu'il a trouvé cette force quasi surnaturelle qui a fait de lui non seulement le promoteur et défenseur des grandes valeurs humaines, l'homme d'Etat, l'artisan de la Paix entre les hommes, mais aussi le véritable serviteur de l'Eglise.

L'hommage que Metz, la Lorraine, la France et l'Europe lui ont rendu au jour de ses funérailles, il l'avait bien mérité.

Chers paroissiens, le Président Schuman, par son témoignage, par sa vie, par son oeuvre, nous a tous glorifiés et ennoblis. Notre petit village de Scy-Chazelles est devenu, grâce à lui, célèbre. Parce que, dans la solitude de sa petite maison de Chazelles, dans l'esprit généreux d'un homme humble, ont pris forme ces grandes réalisations européennes que nous voyons se développer aujourd'hui, Scy-Chazelles peut se glorifier, un peu du moins, d'être devenu le "Berceau de l'Europe". C'est désormais notre fierté ; mais cette fierté appelle et exige notre reconnaissance. Nous l'exprimerons non seulement par le souvenir que nous garderons de cet homme simple, non seulement par notre prière généreuse pour celui qui reste parmi nous dans notre cimetière, mais aussi par notre effort à marcher sur ses traces et à oeuvrer à sa suite, là où Dieu nous place et selon nos moyens, à ces grandes causes que sont la Paix, la concorde entre les hommes, leur rassemblement dans le Seigneur.

M. Gaillot, curé de Scy-Chazelles.

 

Source : http://www.robert-schuman.com

 

Scy-Chazelles (57160) : département de la Moselle, région Lorraine.

 

 

Lëtzebuergesch - Luxembourgeois - Luxembourgish

 

 

Deutsch - Allemand - German

 

 

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"20 Il leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ?

21 De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit :

Rendez donc à César ce qui est à César,

et à Dieu ce qui est à Dieu.

 

Matthieu 22 (Louis Segond)

 

 

L-eglise-Saint-Pierre-et-le-Sacre-Coeur-a-Montmartre--19.jpg

"L’église Saint-Pierre de Montmartre et le Sacré-Coeur"

Jean Dufy

1952-53

 

 

 

Henri-Emmanuelli--doigt-d-honneur-a-Fillon--Assemblee--7-.jpg

Henri Emmanuelli à l'Assemblée Nationale, le mardi 7 juin 2011,

lors d'un discours de François Fillon

 

 

 

Resolutions-Guy-de-Fontgalland--22-mai-1921--parousie.over.jpg

Résolutions de Guy de Fontgalland

22 mai 1921

Remerciements à Yves Castel

 

 

 

"L'avenir appartient aux audacieux,

il appartient à ceux qui cherchent,

qui prennent des risques."

 

Raymond Vincent

 

 

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Le parti chrétien-démocrate de Christine Boutin

est-il vraiment chrétien ?


 

 

La CFTC est-elle chrétienne ?

 

 

 

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 11:33

Notre-Dame-de-Guadalupe---Soy-tu-Madre---Rosa-M.--parousie-jpg

Notre-Dame de Guadalupe

"Soy tu Madre"

"Je suis ta Mère"

Rosa M.

 

 

 

 

 

Magnificat chanté par Mina

 

 

 

 

 

"Cantare est bis orare"

"Chanter, c'est prier deux fois"

"Those who sing pray twice"

 

Saint Augustin d'Hippone

 

 

 

 

 

 

Ave Maria, cantante : Mina Anna Mazzini

 

 

 

 

 

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