Perrine Éluère
Sœur Marie de Saint-Pierre O.C.D.
née le 4 octobre 1816 à Rennes
morte le 8 juillet 1848 à Tours
Une jeune carmélite, de par sa dévotion à la Sainte-Face, reçut du Seigneur la puissante prière de la Flèche d'Or.
Elle s'appelle Soeur Marie de Saint-Pierre, née en 1816, décédée en odeur de sainteté en 1848.
Voici ce qu'elle rapporte :
"Le Seigneur me parla intérieurement : " ... j'ai vu le désir que vous aviez de Me glorifier ... Mon Nom est partout blasphémé, jusqu'aux enfants qui blasphèment".
Par le blasphème, le pécheur Le maudit en face, L'attaque ouvertement, anéantit la rédemption et prononce lui-même sa condamnation et son jugement.
Il me fit envisager le blasphème comme une flèche empoisonnée qui blessait continuellement Son divin Coeur.
Il me fit entendre qu'Il voulait me donner une flèche d'or, pour Le blesser délicieusement et pour cicatriser les blessures de malice que Lui font les pécheurs.
Voici la louange que le Seigneur me dicta, malgré mon indignité, pour réparation des blasphèmes de Son Nom et qu'Il me donna comme une flèche d'or, me disant qu'à chaque fois que je la dirais, je blesserais Son Coeur d'une blessure d'amour. "
Le 16 mars 1844, Jésus a dit à Sœur Marie de Saint-Pierre :
"Oh si seulement tu savais quels grands mérites tu acquiers en disant une seule fois : "ADMIRABLE EST LE NOM DE DIEU", dans un esprit de réparation pour le blasphème !"
Louange de la Flèche d'Or
Acte de louange pour la réparation des blasphèmes
du Saint Nom de Dieu
« Qu'à jamais soit loué, béni, aimé, adoré, glorifié le Très Saint, très Sacré, très Adorable, très Inconnu, très Inexprimable Nom de Dieu, au Ciel, sur la terre et dans les enfers, par toutes les créatures sorties des mains de Dieu et par notre Seigneur Jésus-Christ au Très Saint Sacrement de l'autel. Ainsi soit-il. »
(200 jours d'indulgence) - Louis-Joseph, Archevêque de Tours
Dans une de ses visions, Sœur Marie de Saint-Pierre a vu Sainte-Véronique essuyer les crachats et la boue de la Sainte-Face de Jésus avec son voile sur le chemin du Calvaire.
Formule de louange donnée par Notre seigneur Jésus-Christ à Soeur Marie de Saint-Pierre, pour la réparation des blasphèmes de Son Saint Nom. Elle honorait longuement la Sainte-Face.
"Il me la donna comme une flèche d'or, m'assurant qu'à chaque fois que je la dirais, je blesserais Son Coeur d'une blessure d'amour (...) A ce moment, il me semblait voir sortir du Sacré-Coeur de Jésus, blessé par cette flèche d'or, des torrents de Grâces pour la conversion des pécheurs."
Source : Soeur Marie de Saint-Pierre et de la Sainte Famille - Soeur Marie Pascale - Editions F-X de Guibert.
Autre version de la Flèche d'Or
« Qu'à jamais soit loué, béni, aimé, adoré, glorifié,
le très Saint, très Sacré, très Suradorable,
très Inconnu, très Inexprimable Nom de Dieu,
au Ciel, sur Terre et dans les Enfers,
par toutes les créatures sorties des mains de Dieu,
et par le Sacré-Coeur de notre Seigneur Jésus-Christ,
au Très Saint Sacrement de l'Autel. Amen. »
La "Flèche d'Or" était chère à M. Dupont, le "Saint Homme de Tours". Il la regardait comme la base des Oeuvres Réparatrices.
Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus la récitait aussi, car elle était affiliée à l'Archiconfrérie Réparatrice de la Sainte-Face de Tours, depuis 1885, ainsi que tous les membres de sa famille et son Carmel.
"Il me semblait aussi que Notre-Seigneur me disait de prier notre Révérende Mère de faire part de cela aux Sœurs qui, dans ces jours, faisaient une dévotion de réparation en disant en l’honneur de la vie de Notre-Seigneur un certain nombre de fois la louange au saint Nom de Dieu dite “Flèche d’Or”. Notre-Seigneur me fit comprendre qu’Il avait pour agréable cette dévotion, faisant voir qu’Il s’était servi de moi comme d’un vil instrument pour introduire cette dévotion dans la Communauté, qui étant pratiquée par de bonnes âmes, Lui rendait service..." [1]
[1] Lettre du 11 octobre 1845.
Vénérable Léon Papin Dupont (1797-1876)
"Le Saint homme de Tours"
"L'Apôtre de la Sainte-Face"
Spiritualité de Sœur Marie de Saint-Pierre
"Père Eternel, nous Vous offrons la Face Adorable de Votre Fils Dieu-Aimé pour l'Honneur et la Gloire de Votre Saint Nom et pour le salut du monde."
(100 jours d'indulgence pour toute prière faite devant l'image de la Sainte Face.) S. S. Pie IX. - 1875.
"Seigneur, montrez Votre Face et nous serons sauvés !"
(En baisant l'image de la Sainte-Face, 60 jours d'indulgence, pour les membres de l'Archiconfrérie Réparatrice). S. S. Léon XIII. - 1885.
"Voici une petite prière qui m’a été inspirée, avec laquelle je dois recueillir cette liqueur mystérieuse sur le sein maternel de Marie :
O très sainte et très digne Mère de Dieu, faites couler à grands flots sur tous les hommes, qui sont vos enfants, le lait de la grâce et de la miséricorde."
Lettre du 13 août 1847
Couronne à la Gloire du Saint Nom de Dieu
pour la réparation des blasphèmes
Cette couronne se récite comme un chapelet, mais :
À la place du Credo, on doit dire :
– Nous vous adorons, ô Jésus, et nous vous bénissons, parce que vous avez rachetez le monde par votre sainte Croix.
Puis, sur les trois petits grains de la Croix, on dira :
– Que le très saint Nom de Dieu soit glorifié par la très sainte âme du Verbe incarné.
– Que le très saint Nom de Dieu soit glorifié par le Sacré-Cœur du Verbe incarné.
-Que le très adorable Nom de Dieu soit glorifié par toutes les plaies du Verbe incarné.
Sur les cinq gros grains, on dira :
Nous vous invoquons, ô Nom sacré du Dieu vivant, par la bouche de Jésus au très Saint-Sacrement, et nous vous offrons, ô mon Dieu, par les mains bénies de la divine Marie, toutes les saintes hosties qui sont sur nos autels, en sacrifice d’amende honorable et de réparation pour tous les blasphèmes qui outragent votre saint Nom.
Sur chaque petit grain, on dira :
1 Je vous salue, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.
2 Je vous révère, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.
3 Je vous adore, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.
4 Je vous glorifie, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.
5 Je vous loue, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.
6 Je vous admire, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.
7 Je vous célèbre, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.
8 Je vous exalte, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.
9 Je vous aime, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.
10 Je vous bénis, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement.
Prière : Nous vous invoquons, ô Nom sacré du Dieu vivant, par la bouche de Jésus au très Saint-Sacrement, et nous vous offrons, ô mon Dieu, par les mains bénies de la divine Marie, toutes les saintes hosties qui sont sur les autels, en sacrifice d’amende honorable et de réparation pour tous les blasphèmes qui outragent votre saint Nom.
« Je vous salue, ô Marie, conçue sans péché, vigne mystérieuse, qui avez produit la divine grappe de raisin foulé plus tard au pressoir de la croix : il en est sorti un vin sacré, déposé dans le précieux vaisseau de votre Cœur, afin que vous le distilliez sur les enfants dont vous êtes devenue la Mère sur la montagne du Calvaire ! » [2]
[2] Document C, Lettre VII.
"La Transfiguration"
Fra Angelico
1442
"Le bon Maître m’a dit :
— Je vous ai appliqué la vertu de ma Face pour rétablir en vous l’image de Dieu. Ceux qui contempleront les plaies de ma Face sur la terre, la contempleront un jour rayonnante de gloire dans le ciel !
Père éternel, je vous offre la très Sainte-Face de Jésus pour apaiser votre colère ! Regardez ses plaies, voyez ses humiliations ! Elle est la digne réparatrice de nos crimes et la gloire de votre saint Nom ! Père éternel, je vous offre la très Sainte-Face de Jésus pour acquitter nos dettes ! Elle est le denier infiniment précieux marqué à l’effigie du Roi des rois. »
"La Prière"
William-Adolphe Bouguereau
« Un autre jour, Notre-Seigneur a placé mon âme à la porte de l’éternité, ou du moins à la porte du temps, pour aider les pécheurs agonisants à se préparer au voyage si important du temps à l’éternité. Oh, quand on pense que la justice de Dieu est toujours en exécution sur les coupables et qu’on peut plaider leur cause et fléchir le Souverain Juge, avec quel zèle on doit voler au secours de ces condamnés à une mort éternelle, et qui ont peut-être encore une heure de vie dans laquelle la divine miséricorde implorée pour eux peut toucher leurs cœurs. Je me sens bien pressée de prier pour ces pauvres âmes.
Maintenant, ma Révérende Mère, je vous parlerai d’un mur de protection que Notre-Seigneur m’a fait voir : un mur mystérieux qui protège la France contre les traits de la justice divine. Oh, que cette vision m’a remplie de reconnaissance envers l’excessive miséricorde de Dieu ! Notre-Seigneur m’a fait entendre que ce mur qui montait jusqu’au ciel, était l’exercice que je faisais tous les jours, joint sans doute aux prières et aux mérites que tant d’âmes pieuses offrent à Dieu pour le salut de la France — qui consiste à offrir cent fois la Face adorable de Notre-Seigneur à son Père, en l’honneur de tous les mystères pour le salut de cette même France. Notre-Seigneur me dit qu’Il me donnait cette vue pour m’engager à la persévérance. »
Lettre du 21 décembre 1846
"Oui, Notre-Seigneur désarmera la colère de Dieu son Père, s’il lui offre pour nous, une œuvre réparatrice. N’est-ce pas la moindre chose, ô doux Jésus, que nous réparions par nos prières, par nos gémissements et par nos adorations les énormes péchés dont nous sommes coupables envers la majesté de Dieu ? Voilà, ma Mère, la prière que Notre-Seigneur m’a mise dans la bouche et que je répète sans cesse :
– Père éternel, regardez le divin Cœur de Jésus que je vous offre pour recevoir le vin de votre justice, afin qu’il se change pour nous en vin de miséricorde.
Notre-Seigneur me faisait entendre que chaque fois que je ferais cette offrande, j’obtiendrais une goutte de ce vin de la colère de Dieu qui, tombant, comme je l’ai dit plus haut, dans le vase divin du Sacré-Cœur de Jésus, se changerait en liqueur de miséricorde. Veuillez, ma bonne Mère, engager mes sœurs à faire souvent cette offrande car hélas ! que suis-je, moi, vil néant, pour être une digue capable d’arrêter la colère de Dieu ?"
La glorification du Nom de Dieu
Chargée de réparer le blasphème, Sœur Marie de Saint-Pierre comprit qu'elle devait s'appliquer à glorifier le Saint Nom de Dieu par l'exercice ci-dessous, et qu'en le faisant elle accomplirait l’ordre que Jésus lui avait donné : honorer Son Divin Cœur et celui de Sa Sainte Mère, car Ils sont l’un et l’autre blessés par le blasphème."
On commence par le “Magnificat”, puis :
1 En union avec le Sacré-Cœur de Jésus : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
2 En union avec le saint Cœur de Marie : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
3 En union avec le glorieux saint Joseph : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
4 En union avec saint Jean-Baptiste : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
5 En union avec les chœur des Séraphins : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
6 En union avec le chœur de Chérubins : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
7 En union avec le chœur de Trônes : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
8 En union avec le chœur des Dominations : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
9 En union avec le chœur des Vertus : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
10 En union avec le chœur des Puissances : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
11 En union avec le chœur des Principautés : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
12 En union avec le chœur des Archanges : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
13 En union avec le chœur des Anges : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
14 En union avec les sept Esprits qui sont devant le trône de Dieu et les vingt-quatre vieillards : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
15 En union avec le chœur des Patriarches : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
16 En union avec le chœur des Prophètes : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
17 En union avec le chœur des Apôtres et les quatre Évangélistes : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
18 En union avec le chœur des Martyrs : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
19 En union avec le chœur des saints Pontifes : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
20 En union avec le chœur des saints Confesseurs : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
21 En union avec le chœur des saintes Vierges : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
22 En union avec le chœur des saintes Femmes : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
23 En union avec toute la cour céleste : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom.
24 En union avec toute l’Église et au nom de tous les hommes : Venez, adorons le Nom admirable de Dieu qui est au-dessus de tout nom, et prosternons-nous devant lui. Pleurons en présence du Seigneur qui nous a faits, car il est le Seigneur notre Dieu ; nous sommes son peuple et les brebis qu’il conduit lui-même à ses pâturages.
L'Œuvre de la Réparation
est érigée canoniquement
Message que Sœur Marie de Saint-Pierre avait reçu de Jésus concernant la réparation des blasphèmes et la dévotion envers la Sainte-Face.
Dans les Annales du carmel de Tours, il est écrit :
“Dans l’été de 1847, l’œuvre réparatrice fut canoniquement érigée ; notre chère sœur en ressentit une joie extrême. Déchargée de ce fardeau qui rendait sa marche si pénible, elle revint en quelque sorte à la vie ; son âme fut inondée de délices ; le bonheur était peint sur ses traits ; sa santé même sembla reprendre sa première vigueur ; elle se trouva en état de soutenir le carême suivant, et l’observa effectivement avec exactitude ; mais au moment même où l’Église rappelle la passion du Sauveur, commença pour cette chère sœur le long martyre qui devait terminer une vie si pleine de mérites.”
Les désirs de Jésus
"Le 24 novembre 1843, en la fête de saint Jean de la Croix, après la communion, le Seigneur précisera : "Jusqu’à présent, je ne vous ai montré que peu à peu les desseins de mon Cœur ; mais aujourd’hui je veux vous les montrer tout entiers. L’univers est couvert de crimes! L’infraction des trois premiers commandements de Dieu a irrité mon Père. Le saint Nom de Dieu blasphémé et le saint Jour du Dimanche profané mettent le comble à la mesure d’iniquités. Ces péchés sont montés jusqu’au trône de Dieu et provoquent sa colère, qui se répandra si on n’apaise sa justice. Dans aucun temps ces crimes n’ont monté si haut. Je désire, mais d’un vif désir, qu’il se forme une Association bien approuvée et bien organisée pour honorer le Nom de mon Père. Votre supérieure a raison de ne vouloir rien faire qui ne soit solide en cette dévotion, car autrement, mon dessein ne serait pas rempli."
"Ensuite il m’a donné une grande lumière touchant la sublimité de cette association, et la préférence qu’il lui attribuait sur les autres déjà établies dans l’Église, à cause que sa fin est de réparer les outrages faits à la Divinité pas les blasphèmes et la violation du dimanche, comparant les premières au vin commun des noces de l’Époux, et cette dernière au vin miraculeux qui fut servi à la fin du souper aux noces de Cana. Je lui ai dit que nous avions de grands obstacles qui s’opposaient à son dessein. Il m’a consolée, en m’assurant que toutes ces oppositions ne feraient que lui donner une lumière plus éclatante, et que je devais dire à ma Mère prieure de continuer d’y travailler quand elle trouverait des occasions favorables ; il m’a fait entendre qu’il fallait prier, désirer et souffrir."
"La demande de la Sœur fut refusée, et elle se soumit. Le Seigneur la consola et l’appliqua de nouveau, et avec plus d’intensité que jamais, à contempler sa Sainte-Face et à l’offrir au Père céleste. Il lui dit :
– Rien, n’est plus propre à désarmer sa justice irritée que de lui offrir cette très Sainte-Face, qui a mis sur sa tête les épines de nos péchés et qui s’est affermie comme un rocher sous les coups de cette même justice. Elle a payé nos dettes. Elle est notre caution.
C’est pourquoi notre aimable Sauveur m’a commandé de me tenir sans cesse devant le trône de son Père, malgré mon indignité, et de lui offrir cette divine Face, objet de ses complaisances ; et ce tendre sauveur m’a fait cette consolante promesse :
– À chaque fois que vous offrirez ma face à mon Père, ma bouche demandera miséricorde.
Ce bon Jésus m’a promis qu’il aurait pitié de la France. Ayons donc grande confiance ; son Nom tout-puissant sera notre bouclier et sa Face adorable notre divin rempart. Mais il me faisait comprendre qu’il désirait voir se développer autant que possible la dévotion à cette Face adorable. O bon Jésus, cachez-nous dans le secret de votre Sainte-Face, afin qu’elle soit pour nous une tour et une forteresse imprenables contre les attaques de vos ennemis."
Neuvaine à Sœur Marie de Saint-Pierre
Seigneur Jésus, Tu as choisi Ta petite Servante, Marie de Saint-Pierre, pour révéler au monde Ton ardent désir de voir Ta Sainte-Face honorée, en réparation des blasphèmes et de la non-sanctification du dimanche, nous Te prions aujourd'hui de la glorifier en lui conférant par Ton Eglise les honneurs de la béatification. Par son intercession, nous sollicitons la faveur.....
Pater, Ave et Gloria.
Imprimatur, Tours, le 8 décembre 1977, Eugène Saulquin, v.g.
Sister Marie of St. Peter and the Golden Arrow
In Tours, France during the 1840's a young Carmelite nun, Sister Marie of St Peter, received a series of revelations from Our Lord about a powerful devotion He wished to be established worldwide - the devotion to his Holy Face. The express purpose of this devotion was to make reparation for the blasphemies and outrages of 'Revolutionary men' (the Communists), as well as for the blasphemies of atheists and freethinkers and others, plus, for blasphemy and the profanation of Sundays by Christians. This devotion is also an instrument given to the individual devotee as a seemingly unfailing method of appealing to God in prayer - through adoration of His Holy Face and Name.
The following prayer was dictated by our Lord Himself to Sister Marie of St Peter. Opening His Heart to her, our Saviour complained of blasphemy, saying that this frightful sin wounds His divine Heart more grievously than all other sins, for it was like a "poisoned arrow".
After that, our Saviour dictated the following prayer, which he called "The Golden Arrow", saying that those who would recite this prayer would pierce Him delightfully, and also heal those other wounds inflicted on Him by the malice of sinners. This prayer is regarded as the very basis of the Work of Reparation.
PROMISES OF OUR LORD JESUS CHRIST IN FAVOR OF
THOSE WHO HONOR HIS HOLY FACE
1. All those who honor My Face in a spirit of reparation will by so doing perform the office of the pious Veronica. According to the care they take in making reparation to My Face, disfigured by blasphemers, so will I take care of their souls which have been disfigured by sin. My Face is the seal of the Divinity, which has the virtue of reproducing in souls the image of God.
2. Those who by words, prayers or writing defend My cause in this Work of Reparation I will defend before My Father, and will give them My Kingdom.
3. By offering My Face to My Eternal Father, nothing will be refused, and the conversion of many sinners will be obtained.
4. By My Holy Face, they will work wonders, appease the anger of God and draw down mercy on sinners.
5. As in a kingdom they can procure all that is desired with a coin stamped with the King's effigy, so in the Kingdom of Heaven they will obtain all they desire with the precious coin of My Holy Face.
6. Those who on earth contemplate the wounds of My Face shall in Heaven behold it radiant with glory.
7. They will receive in their souls a bright and constant
irradiation of My Divinity, that by their likeness to My Face they shall shine with particular splendor in Heaven.
8. I will defend them, I will preserve them and I assure them of Final Perseverance.
This prayer was dictated by our Lord Himself to Sister Mary of St. Peter. Opening His Heart to her, our Savior complained of blasphemy, saying that this frightful sin wounds His Divine Heart more grievously than all other sins, for it was like "a poisoned arrow."
After that, our Savior dictated the prayer, which He called "The Golden Arrow," saying that those who would recite this prayer would pierce Him delightfully, and also heal those other wounds inflicted on Him by the malice of sinners. This prayer published above and on page two of the Golden Arrow segment of the Holy Face Devotion, is regarded as the very basis of the Work of Reparation. It is recommended for recitation on each of the thirty-three beads of the Holy Face Chaplet.
Venerable Leo Dupont
1797–1876
"The Holy Man of Tours"
"The Apostle of the Holy Face"
"THE GOLDEN ARROW"
PRAYER OF REPARATION IN PRAISE OF
THE HOLY NAME OF GOD
May the most Holy, most Sacred, most Adorable,
Most Incomprehensible and Ineffable Name of God
Be always Praised, Blessed, Loved, Adored and Glorified,
In Heaven, on Earth and under the Earth,
By all the Creatures of God,
And by the Sacred Heart of Our Lord Jesus Christ,
In the most Holy Sacrament of the Altar.
Amen.
"By offering My Face to My Eternal Father
nothing will be refused,
and the conversion of many sinners will be obtained."
(Our Lord to Sr. Mary of St. Peter)
The Noble Stamp of the Divinity
"I salute You, I adore You and I love You,
adorable Face of my beloved Jesus,
as the noble stamp of the Divinity!
Completely surrendering my soul to You,
I most humbly beg You to stamp this seal upon us all,
so that the image of God may once more
be reproduced by its imprint in our souls.
Amen."
On November 5,1845, Our Lord revealed to Sr. Mary of St. Peter, that the image of His Holy Face is like a stamp that imprints the Image of God upon our souls.
"Behold, O God, our Protector,
and look upon the Face of Thy Christ!"
"I Believe that God has great plans of showing mercy to souls by revealing to us the power of His adorable Countenance. In this priceless gift we possess an infallible means of appeasing the anger of the Eternal Father, irritated by blasphemers, because whenever we beg Him to cast a look upon the Face of His Divine Son, the rod falls from His hands."
Sr. Mary of St. Peter
"Oh, if you only knew what great merit you aquire
by saying even once:
'Admirable is the Name of God',
in the spirit of reparation for blasphemy!"
(Our Lord to Sr. Mary of St. Peter)
Words of Our Lord Regarding
the Golden Arrow
This prayer was dictated by Our Lord to Sr. Mary of St. Peter, O.C.D., Discalced Carmelite nun of Tours France (1816-1848).
Opening His Heart to her, our Saviour complained of blasphemy, saying that this sin wounds His Divine Heart more grievously than all other sins, since it is like a "poisoned arrow." He also told her that the two sins which offend Him the most grievously are blasphemy and the profanation of Sunday.
"This Golden Arrow will wound My Heart delightfully, He said,
and heal the wounds inflicted by blasphemy."
Sr. Mary of St. Peter saw, "streaming from the Sacred Heart of Jesus, delightfully wounded by this 'Golden Arrow,' torrents of graces for the conversion of sinners."
She wrote that Jesus told her: "Those who will contemplate the wounds on My Face here on earth, shall contemplate it radiant in heaven.” She also quoted Jesus as saying in her visions: “Oh if you only knew what great merit you acquire by saying even once, Admirable is the Name of God, in a spirit of reparation for blasphemy."
She said that in 1844 she had a vision in which Jesus told her: "Those who will contemplate the wounds on My Face here on earth, shall contemplate it radiant in heaven."
She wrote that Jesus told her: "Those who will contemplate the wounds on My Face here on earth, shall contemplate it radiant in heaven.” She also quoted Jesus as saying in her visions: “Oh if you only knew what great merit you acquire by saying even once, Admirable is the Name of God, in a spirit of reparation for blasphemy."