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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 08:43

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"Qu'il est bon, Jésus sacramentel ! Il vous reçoit à toute heure du jour et de la nuit ; son amour n'a jamais de repos. Il est toujours plein de douceur pour vous. Il oublie vos péchés, vos imperfections, quand vous allez Le voir, pour ne vous dire que sa joie, sa tendresse et son amour. En vous recevant, on dirait qu'Il a besoin de vous pour être heureux. Oh ! remerciez-Le donc, ce bon Jésus, avec toute l'effusion de votre âme. Remerciez le Père de vous avoir donné son Fils ; remerciez le Saint-Esprit de L'avoir incarné de nouveau sur l'autel, par le ministère du prêtre, et pour vous personnellement. Invitez le ciel et la terre, les anges et les hommes à vous aider à remercier, à bénir et à exalter tant d'amour pour vous."

 

"Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, Sujets pour l'adoration du Très-Saint-Sacrement, Poussielgue, Paris, 1881."

 

Source : spiritualite-chretienne.com

 

 

 

Reliques-chasse-Saint-Pierre-Julien-Eymard--parousie.over-.JPG

 

 

Conseils spirituels de

Saint Pierre-Julien Eymard

 

 

 

Saint-Pierre-Julien-Eymard--5---parousie.over-blog.fr.jpg

Pierre-Julien Eymard

né le 4 février 1811 à La Mure (Isère)

mort le 1er août 1868 à La Mure

Fondateur de la Société du Saint-Sacrement et de la

Société des Servantes du Saint-Sacrement

 

 

 

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Saint Pierre-Julien Eymard,

un grand dévot de Notre-Dame du Laus

 

 

"Le Laus ou la tendresse d'une mère"

 

"Le premier sanctuaire en date, et le plus cher à son coeur, c'est Le Laus. Situé à 80 kilomètres de La Mure, dans le diocèse de Gap, Notre-Dame du Laus est, depuis le 17e siècle, un centre de pèlerinage qui rayonne dans la Provence, le Dauphiné et bien au-delà. A l'âge de onze ans, Pierre-Julien s'y rend seul, à pied et en mendiant son pain. C'est là, notera-t-il plus tard, où, pour la première fois, j'ai connu et aimé Marie. Madeleine Pelorce, sa mère, n'avait pas manqué de lui inculquer une tendre dévotion envers Marie. Sans nul doute, au Laus il s'agit alors d'une expérience spirituelle qui le marquera de façon durable. Les conditions de vie en Matheysine étaient dures, et non moins rudes les formes de piété en ce début de 19e siècle encore marqué par le rigorisme janséniste. Au Laus, Marie apprend à Pierre-Julien à s'ouvrir à l'amour. Il fait sa première communion à l'âge de douze ans, et il manifeste alors son propos de devenir prêtre, même si son père s'oppose à son désir. Nouveau pèlerinage au Laus où Pierre-Julien reçoit, du Père Touche, la confirmation de sa vocation et la grâce de communier tous les dimanches — une faveur à cette époque..."

 

Source : Site Européen des Religieux du Saint Sacrement

 

 

 

Saint-Pierre-Julien-Eymard--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Site dédié à Saint Pierre-Julien Eymard

 

 

 

Biographie d'après le site omiworld.org

 

Biography in English

 

"Naissance à La Mure (Isère), le 4 février 1811

Prise d'habit à Saint-Just, le 7 juin 1829

Sortie en novembre 1829

Ordination sacerdotale à Grenoble, le 20 juillet 1834

Fondateur de la Congrégation des Prêtres du Saint Sacrement, en 1856

Décès à La Mure, le 1er août 1868

Canonisation, le 9 décembre 1962.

 

 

Pierre Julien Eymard

Né à La Mure, diocèse de Grenoble, le 4 février 1811, Pierre Julien connut les Oblats à Notre-Dame du Laus où il alla en pèlerinage en 1821 et 1824. Lors d'une mission prêchée par les Oblats à La Mure en mai 1829, il rencontra le père Guibert qui l'envoya à Saint-Just près de Marseille où Pierre Julien prit l'habit le 7 juin. Tout en suivant les exercices du noviciat, il continuait son cours secondaire. Il travailla trop, tomba malade et dut quitter le noviciat après cinq mois. C'était quelques mois après le sacrilège commis dans l'église Saint-Théodore, le 10 mars 1829. Les vases sacrés avaient été volés et les hosties dispersées. Le père de Mazenod, vicaire général, fit faire des expiations solennelles et la dévotion à l'eucharistie fut alors très vive à Marseille et dans les maisons de formation oblate. Le père Eymard écrira plus tard : « Il me fallait Marseille pour me donner l'amour exclusif de l'Eucharistie et en faire le centre de ma vie. »

 

Rentré chez lui, son père meurt. Il veut entrer au séminaire de Grenoble, mais il lui faut une lettre de recommandation. Il rencontre par hasard en septembre 1831 le père de Mazenod de passage à Grenoble. Celui-ci le recommande au supérieur du séminaire, où Pierre Julien étudie jusqu'à son ordination le 20 juillet 1834. Il célèbre sa première messe à Notre-Dame de l'Osier, le 22 juillet. Le père Toussaint Dassy, son confrère de noviciat alors à l'Osier, l'invite à revenir dans la Congrégation, mais l'abbé Eymard préfère rester dans le clergé diocésain et est nommé vicaire à la paroisse de Chatte.

 

Il entre chez les Maristes en 1839 et demeure religieux dans cette congrégation jusqu'en 1856. Il en sort pour fonder la Congrégation des Prêtres du Saint Sacrement. En 1858, le père de Cuers, ordonné prêtre à Marseille le 24 juin 1855 et premier associé du père Eymard, commence des démarches en vue d'une fondation à Marseille. Il achète en 1859 une maison sur la rue Nau que vient de fermer le père Beuf, qui a échoué dans son essai d'une fondation des religieux Minimes à Marseille. Mgr de Mazenod est très favorable à cette fondation car, écrit-il à l'abbé Brunello, le 7 mars 1859, cela « me mettra à même d'établir dès cette année l'adoration solennelle et perpétuelle, ce qui est l'objet de mes désirs depuis bien des années ». Afin d'aider à payer les frais d'établissement, Mgr de Mazenod invite le père Eymard à donner un sermon de charité dans l'église de la Trinité, le vendredi 3 juin 1859. La maison est inaugurée le 9 novembre et, le 21 décembre, Mgr de Mazenod publie une lettre pastorale dans laquelle il annonce l'établissement, dès le 1er janvier 1860, de l'exposition solennelle et perpétuelle du saint sacrement dans le diocèse de Marseille.

 

Dans son journal, en 1860, Mgr de Mazenod parle souvent de ses visites dans les églises où le saint sacrement est exposé et, avec une grande variété d'expressions, il dit le bonheur que lui procurent ces visites et la présence de nombreux adorateurs. Il écrit par exemple le 16 janvier : À l'église de Saint-Laurent, « il y avait de quoi pousser des cris de joie en voyant d'abord la magnificence de l'illumination de l'autel sur lequel était placé le trône de notre Seigneur », puis ensuite en voyant la foule des fidèles. Le 23 janvier il écrit encore : « Adoration à Saint-Lazare. Que dirais-je de la beauté de cette magnifique exposition et de ce concours de toute la journée, de ce zèle pour l'adoration de la nuit. C'est à en mourir de joie. Oh ! que notre Seigneur est glorifié ! », etc.

 

Yvon Beaudoin, o.m.i.

 

Bibliographie

Baffie, Eugène, o.m.i., « Le vénérable père Eymard... et les Oblats de Marie », dans Missions (1899), p. 313-328.

Pielorz, Jósef, o.m.i., « Le rôle des Oblats de Marie Immaculée dans la vie de saint Pierre Julien Eymard », dans Études oblates, 22 (1963), p. 407-428."

 

 

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Adoration Eucharistique perpétuelle

 

 

 

Louanges et neuvaine à Notre-Dame du Très Saint Sacrement

 

 

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Prières indulgenciées à

Notre-Dame du Très Saint Sacrement

 

 

Oraison jaculatoire

 

« Notre-Dame du Très Saint Sacrement, priez pour nous. »

 

"Par un Rescrit du 30 décembre 1905, Sa Sainteté Pie X a accordé une indulgence de trois cents jours à tous ceux qui réciteront cette oraison jaculatoire devant le Très Saint-Sacrement exposé."

 

 

Prière à Notre-Dame

du Très Saint Sacrement

 

« O Vierge Marie, Notre-Dame du Très Saint Sacrement, qui êtes la gloire du peuple chrétien, la joie de l'Eglise universelle et le salut du monde, priez pour nous, et réveillez dans tous les fidèles la dévotion envers la très sainte Eucharistie, afin qu'ils se rendent dignes de communier tous les jours. »

 

"Un Rescrit de la Sacrée Congrégation des Indulgences et Saintes Reliques porte que, dans une audience du 9 décembre 1906, Notre Saint-Père le Pape Pie X a accordé à tous les fidèles une indulgence de trois cents jours, applicables aux défunts, chaque fois que, contrits de coeur et dévotement, ils réciteront la prière ci-dessus."

 

 

Saint-Pierre-Julien-Eymard--8---parousie.over-blog.fr.jpg

 

« Adorons, remercions, supplions et consolons,

avec Marie Immaculée,

le très sacré et très aimé

Cœur Eucharistique de Jésus. »

 

"(Indulgence de 200 jours chaque fois, Pie X, 19 décembre 1904.)"

 

Source de ces trois prières : « Mois de Notre-Dame du T.S. Sacrement - Méditations extraites des écrits du Vénérable Pierre-Julien Eymard – Fondateur de la Congrégation du T.S. Sacrement », par le R. P. Albert Tesnière, 7ème édition ; Imprimatur « Virduni, die 21 Aprilis, 1909 – LIZET, vic. gén. », page 265 et 267. (Neuvaine pages 266 à 271). 

 

 

Saint-Pierre-Julien-Eymard--2---parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Œuvres complètes de

Saint Pierre-Julien Eymard

 

 

 

Saint-Pierre-Julien-Eymard--6---parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Novena with Saint Peter Julian Eymard

for Prayer in the Presence of the Blessed Sacrament

 

 

 

Saint-Pierre-Julien-Eymard--9---parousie.over-blog.fr.JPG

 

 

 

CONGRÉGATION DU SAINT-SACREMENT

CONGREGATION OF THE BLESSED SACRAMENT

CONGREGACIÓN DEL SANTÍSIMO SACRAMENTO

CONGREGAZIONE DEL SANTISSIMO SACRAMENTO

 

 

 

Notre-Dame du T.S. Sacrement, méditations extraites des écrits du Vénérable Pierre Julien Eymard (1909)

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 07:08

Mgr-Eugene-de-Mazenod-a-Marseille--parousie.over-blog.fr.jpg

Charles Joseph Eugène de Mazenod

né le 1er août 1782 à Aix-en-Provence

mort le 21 mai 1861 à Marseille

Évêque de Marseille (1837-1861)

Fondateur des « Oblats de Marie-Immaculée » (OMI)

 

 

Saint-Eveque-Eugene-de-Mazenod--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

« Il m'a envoyé évangéliser les pauvres. »

 

Credo de Saint Eugène de Mazenod

 

 

Pere-Eugene-de-Mazenod--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Prière à Saint Eugène de Mazenod

 

Ô Dieu, qui dans Ta Miséricorde,

as voulu enrichir le Saint Évêque Eugène de Mazenod

de grandes vertus apostoliques

pour annoncer l’Évangile au monde,

concède-nous, par son intercession,

de brûler du même esprit

et de tendre uniquement

au service de l’Église

et au salut des âmes.

 

D'après la Collecte de la fête de Saint Eugène de Mazenod

 

 

 

Statue-Mgr-de-Mazenod--entree-crypte-Notre-Dame-de-la-Gard.jpg

Statue de Mgr de Mazenod, à l'entrée de la Crypte de

Notre-Dame de la Garde à Marseille

 

 

 

 

 

 

 

Neuvaine à Saint Eugène de Mazenod

 

Ô Dieu Tout-Puissant, qui par la Grâce de Votre Saint Esprit,

avez suscité Votre Serviteur Eugène de Mazenod

pour fonder une Congrégation destinée à évangéliser,

sous le patronage de l'Immaculée, les âmes les plus abandonnées,

daignez, nous Vous en supplions, allumer en nos âmes,

avec l'amour de Marie, la flamme apostolique dont il était animé,

et, pour glorifier sa mémoire, nous accorder la Grâce spéciale

que nous Vous demandons humblement,

par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

 

Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père

 

 

 

Statue-de-Saint-Eugene-de-Mazenod-a-Lubliniec--Pologne---.jpg

Statue de Mgr Eugène de Mazenod à Lubliniec (Pologne)

 

 

 

 

 

Saint Eugène de Mazenod, OMI (Français, English, Italiano, Español)

 

 

 

 

St-Eveque-Eugene-de-Mazenod--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

La Règle de Saint Eugène de Mazenod, O.M.I. (1825)

 

 

 

Écrits Oblats

 

 

 

Saint-Eugene-de-Mazenod--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

 

 

 

Le Père de Mazenod parle de l'impiété

de Napoléon Bonaparte

 

 

"25 avril 1813"

 

"Il n'est pas difficile de s'apercevoir que le dessein de l'impie Buonaparte et de son infâme gouvernement est de détruire entièrement la religion catholique dans les Etats qu'il a usurpés. L'attachement du plus grand nombre des peuples opprimés à la foi de leurs pères lui paraissant un obstacle pour la prompte exécution de l'exécrable projet qu'il a conçu comme devant être utile à son infernale politique, il semble s'être réduit à en attendre la réussite du temps et des moyens qu'il emploie, en attendant, pour parvenir à ses fins.

Celui de tous les moyens sur lequel il compte le plus, c'est de démoraliser la jeunesse.

Le succès de ses mesures est effrayant. Déjà la surface de la France est couverte de lycées, d'écoles militaires et d'autres établissements où l'impiété est encouragée, les mauvaises mœurs pour le moins tolérées, le matérialisme inspiré et applaudi.

Toutes ces horribles écoles se peuplent de jeunes gens que l'avarice des parents sacrifie à l'appât d'une place gratuite ou d'une demi-bourse, à l'espérance d'un avancement qui n'est promis qu'aux adeptes. Les vides sont remplis par de malheureuses victimes que le tyran arrache impitoyablement du sein de leurs familles pour les forcer de boire à cette coupe empoisonnée où ils doivent trouver le germe de leur inévitable corruption. Déjà l'œuvre est en grande partie consommée. Un lycéen de 15 ans, un élève d'une école préparatoire, d'une école militaire, de l'école polytechnique, un page, etc. [p. 2] sont autant d'impies dépravés qui ne laissent presque plus d'espoir à leur retour aux bonnes mœurs, aux bons principes religieux et politiques. Ils sont élevés à ne reconnaître d'autre Dieu que Napoléon. La volonté de cette nouvelle Providence qui leur promet impunité pour leurs vices, et avancement pour leur ambition est l'unique règle de leur conduite, l'unique mobile de toutes leurs actions. Aussi les voit-on au moindre signe de leur Idole voler où sa voix les appelle, disposés à commettre tous les crimes qu'il lui plaira d'exiger de leur sacrilège dévouement.

Ce tableau est effrayant, mais il est vrai, et je pourrais le rembrunir encore sans craindre d'être taxé d'exagération. Outre ce qui est sensible à tous les yeux et qui peut être aperçu de tout le monde, j'ai par devers moi mille preuves de ce que j'avance.

Le mal est à son comble et nous marchons à grands pas vers une dissolution totale si Dieu ne vient pas au plus tôt à notre secours, car l'exemple a gagné parmi la jeunesse, parmi ceux mêmes qui vivent sous les yeux de leurs parents, et on ne voit que trop souvent l'impiété forcenée du fils faire un effrayant contraste avec les principes du père dont l'impuissante autorité, ou la coupable faiblesse est obligée de céder et souvent même de conniver à ses désordres et à son apostasie. Mais comment déplorer assez la malheureuse rencontre qui devient tous les jours plus commune de jeunes pères élevés dans la Révolution qui ne valent pas mieux que leurs fils élevés par Buonaparte!

Fallait-il, triste spectateur de ce déluge de maux, se contenter d'en gémir en silence sans y apporter aucun remède? Non certes; et dusse-je être persécuté, dusse-je échouer dans la sainte entreprise d'opposer une digue à ce torrent d'iniquité [p. 3], du moins je n'aurai pas à me reprocher de ne l'avoir pas tenté. Mais quel moyen employer pour réussir dans une aussi grande entreprise? Point d'autres que celui que met en œuvre le séducteur lui-même. Il croit ne pouvoir parvenir à corrompre la France qu'en pervertissant la jeunesse, c'est vers elle qu'il dirige tous ses efforts. Eh bien! ce sera aussi sur la jeunesse que je travaillerai; je tâcherai, j'essaierai de la préserver des malheurs dont elle est menacée, qu'elle éprouve même déjà en partie, en lui inspirant de bonne heure l'amour de la vertu, le respect pour la religion, le goût pour la piété, l'horreur pour le vice.

Ce moyen, quelque excellent qu'il soit, paraîtra faible et inefficace si on le considère isolément, mis en œuvre par moi seul, j'en conviens, mais quel effet ne produirait-il pas s'il était exécuté en même temps sur tous les points de notre malheureuse France!

L'entreprise est difficile, je ne me le dissimule pas, elle n'est même pas sans danger puisque je ne me propose rien moins que de contrarier de tout mon pouvoir les vues sinistres d'un Gouvernement soupçonneux qui persécute et détruit tout ce qui ne le seconde pas; mais je ne crains rien, parce que je mets toute ma confiance en Dieu, que je ne cherche que sa gloire, et le salut des âmes qu'il a rachetées par son Fils Notre Seigneur Jésus-Christ à qui seul honneur et gloire et puissance dans tous les siècles des siècles."

 

"117. Journal des délibérations, lois et coutumes de l'Association de la Jeunesse Chrétienne, établie à Aix sous les auspices de la très s[ain]te Vierge, le 25 avril 1813. [1]"

 

"[1] Orig.: Rome, arch. de la Post. DM VIII-2a, pp. 1-3. Nous conservons quelques centaines de pages écrites par Eugène de Mazenod au sujet de l'Association de la Jeunesse chrétienne d'Aix: le Règlement et les Statuts (rédactions de 1813 et de 1815-1816), Acte de consécration des Congrégationistes et Journal des délibérations... Nous publions ici les pages de l'introduction de ce Journal et, plus loin, quelques extraits où Eugène parle de lui-même, cf. [mai] 1814 et 23 juin 1818."

 

Source : omiworld.org - "Écrits Oblats, Vol. 15 - Ecrits Spirituels - 1812-1856"

 

 

 

Armoiries-et-devise-des-Oblats-de-Marie-Immaculee--OMI---p.jpg

 

 

Armoiries et devise des

Oblats de Marie Immaculée (OMI)

d'après Luc 4 : 18

"Evangelizare pauperibus misit me"

"Pauperes Evangelizantur"

 

 

Armoiries-de-Mgr-de-Mazenod--Notre-Dame-de-la-Garde--Marsei.jpg

 

 

"18 Spiritus Domini super me: propter quod unxit me, evangelizare pauperibus misit me, sanare contritos corde,"

 

Biblia Sacra Vulgata (Vulgate), Lucas 4:18


 

"18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé,"

 

Luc 4 : 18 (Louis Segond)

 

 

 

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Eugène de Mazenod à 25 ans

 

 

 

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San Eugenio de Mazenod nos habla

 

Misioneros Oblatos de María Inmaculada

 

San Eugenio de Mazenod

 

 

 

La Regla de San Eugenio de Mazenod (1825)

 

 

 

 

 

 

 

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Wer ist Eugen von Mazenod?

 

Karl Joseph Eugen von Mazenod

 

Oblaten der unbefleckten Jungfrau Maria

 

 

 

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Pregare con Sant’Eugenio de Mazenod

 

Charles-Joseph-Eugène de Mazenod

 

Missionari Oblati di Maria Immacolata

 

 

 

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St. Eugene de Mazenod speaks to us

 

Charles-Joseph-Eugene de Mazenod

 

The Missionary Oblates of Mary Immaculate (OMI)

 

Oblati Mariae Immaculatae 


 

 

The Rule of Saint Eugene de Mazenod (1825)

 

 

 

 

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+ C.(arolus) J.(osephus) Eugenius

Episcopus Massiliensis

C.(harles) J.(oseph) Eugène

Évêque de Marseille

C.(harles) J.(oseph) Eugene

Bishop of Marseilles


 

 

 

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 11:51

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Prière à Notre-Dame-de-Liesse

 

Ô Seigneur notre Dieu, accordez à Vos serviteurs les joies d’une parfaite et continuelle santé de corps et d’esprit ; et, par la Glorieuse intercession de la Bienheureuse Marie toujours Vierge, l’exemption de toute tristesse pendant cette vie, et après notre mort la jouissance des joies éternelles. Nous Vous demandons ces Grâces par Jésus-Christ notre Seigneur et Votre Fils, lequel vit et règne avec Vous en l’Unité du Saint-Esprit pendant les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Notre-Dame-de-Liesse, source et cause de toute joie, priez pour nous.

 

40 jours d’indulgence accordés par Mgr l’Évêque de Soissons et Laon (1er avril 1862) pour chaque récitation de cette prière.

 

 

 

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Histoire de Notre-Dame de Liesse, par les Abbés E. et A. Duployé (1862)

 

 

 

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Élinand, Évêque de Laon méconnu (1052-1098)

 

 

 

Diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin

 

 

 

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Neuvaine à Notre-Dame de Liesse

 

Vierge Sainte, Votre Naissance a été pour le monde l'Aurore de la Lumière et du Salut ; Vous avez été la Joie d'Israël, la Gloire de Jérusalem et la Fierté de Votre peuple ; Vous n'avez jamais cessé d'être l'Espérance des pécheurs et la Consolation des affligés. Continuez de faire éclater toute la puissance que Vous confèrent ces beaux titres.

Soyez notre Joie dans nos peines, notre Force dans nos faiblesses, notre Soulagement dans nos souffrances. Obtenez-nous les biens matériels nécessaires. Accordez à notre corps la santé, à notre cœur les joies légitimes de la tendresse humaine. Mais surtout, Très Sainte Vierge, laissez déborder en nos âmes un peu de cette plénitude de Grâces dont Vous avez été comblée, Grâces qui sanctifient et sauvent. Ô Mère de Dieu, souvenez-Vous que Vous êtes aussi notre Mère. Priez pour les pauvres pécheurs que nous sommes. Intercédez pour nous dès maintenant, puisqu'à tout instant Votre secours nous est nécessaire. Et, à notre mort, entourez-nous d'une attention toute particulière alors que l'Esprit du Mal redoublera d'efforts pour nous perdre. Ô Marie, donnez-nous Votre Fils. Faites que par Vous nous allions à Lui, comme Lui, par Vous, a bien voulu venir jusqu'à nous. Car c'est Lui seul, avec le Père et l'Esprit Saint, qui peut remplir pleinement nos cœurs insatisfaits. Amen.

Notre-Dame de Liesse, Source et Cause de notre Foi, priez pour nous.

 

 

 

Cathedrale-Notre-Dame-de-Laon--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 

Notre-Dame de Liesse de Montréal, Mère de Grâce (1886)

 

 

 

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Église du Gesù à Montréal

 

 

"Dans cette église, on retrouve la statue de Notre-Dame-de-Liesse, rapportée de France en 1877, qui contient les cendres de la statue originale brûlée au cours de la Révolution française." (Wikipédia) 

 


 

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 04:57

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Madeleine-Sophie Barat

née le 12 décembre 1779 à Joigny (Yonne - Bourgogne)

morte le 25 mai 1865 à Paris

Fondatrice de la Société du Sacré-Cœur de Jésus

à l'initiative du Père Joseph Varin (1769-1850)

 

 

Blason-de-JOIGNY--Yonne---parousie.over-blog.fr.jpg 

 

 

 "Les gouvernements s'effondrent, l'Église demeure" .

 

Sainte Madeleine-Sophie Barat

 

 

 

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"Journal de Poitiers" de Sainte Madeleine-Sophie Barat

Texte intégral (1806-1808)

 

 

 

Neuvaine de confiance

au Sacré-Cœur de Jésus

par l'intercession de

Sainte Madeleine-Sophie Barat

 

Ô Jésus,

par l'intercession de Sainte Madeleine-Sophie,

à Ton Cœur, je confie

(telle personne, telle intention, telle guérison…)

 

Regarde,

puis fais ce que Ton Cœur Te dira.

Laisse agir Ton Cœur.

Ô Jésus, je compte sur Toi.

Je me fie en Toi.

Je m'abandonne à Toi.

Je suis sûr de Toi.

 

Neuvaine composée il y a presque 100 ans par une Religieuse du Sacré-Cœur.

 

Source : home.scarlet.be/madeleinesophie.barat

 

 

 

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Dévotion au Sacré-Coeur de Jésus

 

 

 

Prière préférée de

Sainte Madeleine-Sophie Barat

 

Cœur Sacré de Jésus,

je cours et je viens à Toi

parce que Tu es mon unique refuge,

ma seule mais certaine Espérance.

 

Tu es le remède à tous mes maux,

le soulagement de toutes mes misères,

la réparation de toutes mes fautes,

le supplément à tout ce qui me manque,

la certitude de toutes mes demandes,

la source infaillible et intarissable pour moi

de lumière, de force, de constance,

de paix et de bénédiction.

 

Je suis sûre que Tu ne te lasseras pas de moi

et que Tu ne cesseras de m'aimer,

de m'aider et de me protéger,

parce que Tu m'aimes d'un Amour Infini.

 

Aie donc pitié de moi, Seigneur,

selon Ta grande Miséricorde,

et fais de moi, en moi et pour moi,

tout ce que Tu Voudras,

car je m'abandonne à Toi

avec la pleine et entière confiance

que Tu ne m'abandonneras jamais.

 

 

 

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Châsse du corps incorrompu de Sainte Madeleine-Sophie

Église Saint François-Xavier (Paris VIIème)

 

 

 

 

Déplacements successifs de son corps

"À sa mort, Madeleine-Sophie Barat fut inhumée le 29 mai 1865 au cimetière de Conflans, un quartier de la ville de Charenton-le-Pont aux portes de Paris où elle avait l'habitude de se rendre à la fin de sa vie.

Durant l'instruction du dossier permettant l'introduction de sa cause de canonisation, une première exhumation de son corps pour permettre l'examen de ses restes eut lieu le 2 octobre 1893. Grande fut la surprise quand on constata la conservation inexpliquée de son corps11. Après avoir été installé dans la Chapelle ND-des-Sept-Douleurs de Conflans, le corps est de nouveau inhumé à Conflans dans un nouveau cercueil le 26 octobre 1893.

Le 30 avril 1904, les congrégations religieuses quittent la France à la suite du vote de la loi du 5 juillet leur interdisant l'enseignement et les expropriant. Le cercueil de Madeleine-Sophie est transporté dans l'établissement de la congrégation près de Bruxelles, à Jette en Belgique. Madeleine-Sophie est alors inhumée dans la crypte de la grande chapelle de cette localité.

Entre le 27 juillet 1908 et le 13 août 1908, le cercueil est ouvert à plusieurs reprises en vue de la béatification. Cette fois encore, son corps est trouvé intact. Un masque du visage est alors réalisé. Le 30 avril 1909, le corps est déposé dans la châsse en bronze doré où elle repose depuis.

Début 1934, une chapelle consacrée à sainte Madeleine-Sophie Barat est construite près de la chapelle de Jette. La châsse y est transférée le 11 septembre 1934.

Le 2 octobre 1982, la congrégation quitte Jette, seules quelques sœurs restent au « Petit château », bâtiment qui avait été acheté par Madeleine-Sophie, et assurent l'entretien de la châsse.

Fin 1993, la grande chapelle néogothique de Jette est démolie, la petite chapelle consacrée à Madeleine-Sophie n'est plus accessible. Le 17 février 1994, la châsse est alors déménagée provisoirement dans un salon du Petit château.

Le 24 mai 1998, la châsse est transportée à Bruxelles, rue de l'Abondance, dans la maison provinciale de Belgique-Pays-Bas."

 

 

Retour de Madeleine-Sophie à Paris, juin 2009

"De façon à éviter de nouveaux déplacements de la châsse, la direction de la congrégation décide d'installer la châsse dans un lieu définitif. En septembre 2007, la décision est prise de l'installer dans la chapelle du Sacré-Cœur de l'église Saint-François-Xavier à Paris. Cette église se trouve à côté des bâtiments où Madeleine-Sophie a vécu : le siège de la congrégation (aujourd'hui musée Rodin) et l'établissement d'enseignement pour les jeunes filles (aujourd'hui lycée Victor-Duruy). La date est fixée au vendredi 19 juin 2009, fête du Sacré-Cœur. C'est donc ce jour-là qu'eut lieu une très importante cérémonie, présidée par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, entouré de Mgr Georges Gilson, archevêque émérite de Sens-Auxerre, Mgr Yves Patenôtre, archevêque titulaire de Sens-Auxerre, Mgr Antoine Hérouard, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, Mgr Patrick Chauvet, curé de Saint-François-Xavier, d'une quarantaine de prêtres, de quelques centaines de religieuses de la Société du Sacré-Cœur de Jésus, et de plus de 1 000 fidèles."

"La châsse contenant le corps de sainte Madeleine-Sophie Barat, fondatrice en 1800 de la Société du Sacré-Cœur de Jésus (Congrégation des Sœurs du Sacré-Cœur) a été transféré dans cette église le vendredi 19 juin 2009, fête du Sacré-Cœur. C'est donc ce jour-là qu'eut lieu une très importante cérémonie, présidée par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, entouré de Mgr Georges Gilson, archevêque émérite de Sens-Auxerre, Mgr Yves Patenôtre, archevêque titulaire de Sens-Auxerre, Mgr Antoine Hérouard, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, Mgr Patrick Chauvet, curé de Saint-François-Xavier, d'une quarantaine de prêtres, de quelques centaines de religieuses de la Société du Sacré-Cœur de Jésus, et de plus de 1 000 fidèles. La direction de la congrégation avait en effet décidé d'installer la châsse dans cette église qui se trouve à côté des bâtiments où Madeleine-Sophie a vécu : le siège de la congrégation (aujourd'hui musée Rodin) et l'établissement d'enseignement pour les jeunes filles (aujourd'hui lycée Victor-Duruy)."

 

Source : Wikipédia

 

 

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1800 : Le 21 novembre, en se consacrant au Sacré-Cœur, guidée par le Père Varin S.J., Madeleine Sophie Barat fonde la Société du Sacré-Cœur de Jésus (ou Société des Dames du Sacré-Cœur), qui œuvre dans l'éducation pastorale. Implantée en Amérique du Nord en 1818 par Rose Philippine Duchesne (1769-1852, canonisée le 3 juillet 1988), elle est aujourd'hui présente dans au moins 45 pays (2008). La Société sera approuvée par un bref de Léon XII en date du 22 décembre 1826.

 

« Si le monde connaissait la beauté de Jésus, s'il savait combien son Cœur est brûlant d'amour pour nous, il ne pourrait s'empêcher de l'aimer. Quelle folie que de vouloir mettre des bornes à l'infinie miséricorde de Dieu ! […]

Ce n'est pas sans un dessein spécial de la Providence que dans un âge si enclin à l'égoïsme vous portez le titre "d'Enfants du Sacré-Cœur", de ce Cœur brûlant de zèle et de charité. Ce nom vous indique la mission qui vous est confiée. Votre tâche est de continuer, je pourrais même dire de compléter notre mission en vous dévouant à l'amour de Jésus-Christ et au salut des âmes qui ne le connaissent pas. Et pour le faire connaître au monde, vos paroles seront moins éloquentes que vos exemples ; mais pour qu'il en soit ainsi il faut profiter des innombrables grâces que vous recevez maintenant. Votre désir d'être ainsi fidèles est l'offrande qui me plaît le plus et en retour je prierai de tout cœur Jésus-Christ et sa divine Mère de vous bénir. Je leur demanderai que pas une d'entre vous ne soit indigne du nom qu'elle porte ni ne manque au rendez-vous où la Mère et les enfants seront réunies dans l'unique centre de leur amour. »

Madeleine Sophie Barat, extraits de ses Lettres, Vie de la Bienheureuse, Montréal, Librairie Beauchemin, 1913.

 

 

 

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Madeleine-Sophie Barat sur son lit de mort

 

 

 

« Dieu dont la Providence dispose de tout avec sagesse pour le bien de l'Eglise, lui a donné, dans tous les temps, des secours proportionnés à ses besoins. Mais c'est surtout dans ce dernier siècle qu'Il a fait éclater envers elle sa bonté et sa magnificence, en lui montrant les immenses trésors de grâce renfermés dans le Cœur de son Fils. Il a voulu par là, non seulement faire rendre à ce Divin Cœur le culte d'amour et d'adoration qui lui est dû à tant de titres, mais aussi ranimer le flambeau de la foi et le feu sacré de la charité, que l'impiété s'efforçait d'éteindre dans tous les cœurs.

La dévotion au Sacré-Cœur est marquée à des caractères qui ne permettent pas de méconnaître le doigt de Dieu. La rapidité avec laquelle elle s'est répandue dans tout le monde chrétien, l'empressement des fidèles à en embrasser les saintes pratiques, le zèle des souverains pontifes et des évêques à en favoriser les progrès ; les fruits de grâce qu'elle a produits en tant de lieux, mais surtout dans la France qui en est le berceau ; enfin la nature de cette dévotion, si propre à toucher le cœur des pécheurs et à ranimer la ferveur des justes ; tout prouve combien elle est agréable au Seigneur et que c'est Lui-même qui l'inspire.

C'est pour entrer dans ses desseins si clairement manifestés de nos jours que cette petite Société, formée sous l'autorité des évêques, avec le désir et l'espoir d'obtenir du Souverain pontife une approbation solennelle, s'est consacrée au Divin Cœur de Jésus et à la propagation de son culte.

La fin de cette Société est donc de glorifier le Sacré-Cœur de Jésus - d'abord en travaillant au salut et à la perfection de ses membres par l'imitation des vertus dont ce divin Cœur est le centre et le modèle - puis en se consacrant, autant que cela peut convenir à des personnes du sexe, à la sanctification du prochain, comme à l'œuvre la plus chère au Cœur de Jésus. Elle se propose aussi d'honorer d'un culte particulier le très saint Cœur de Marie, si parfaitement conforme en tout au Cœur adorable de Jésus, son divin Fils. »

Prologue des statuts de la Société, 1815, in Gaëtan Bernoville, La Société du Sacré-Cœur de Jésus, Paris, E. Grasset, 1940.

 

 

 

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« J'ai lu par devoir les constitutions de presque tous les ordres, soit anciens, soit modernes. Toutes sont belles, admirables, marquées du sceau de Dieu. Mais celle-ci m'a paru exceller entre toutes, parce qu'elle renferme l'essence de la perfection religieuse, et qu'elle est en même temps un chef d'œuvre d'unité. Le Sacré-Cœur de Jésus est à la fois le pivot sur lequel tout se meut, et le terme où tout aboutit. »

Cardinal Recanati, in Histoire de Mme Barat, par Abbé Baunard, Paris, Poussielgue, 1876.

 

 

 

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Broderie du Sacré-Coeur de Jésus confectionnée à l'âge de 18 ans

par Madeleine-Sophie Barat et envoyée à sa mère à Joigny

 


 

 

 "Depuis si longtemps que Dieu frappe à la porte de notre cœur,

ne Lui ouvrirons-nous pas ?"

 

Sainte Madeleine-Sophie Barat

 

 

 

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Manuscrit d'une lettre de Mère Madeleine-Sophie

 

 

 

 

Prière de Sainte Madeleine-Sophie Barat

 

Ô Jésus, ma très douce vie,

Faisons s’il Vous plaît, un pacte ensemble :

Que je meure si parfaitement à moi-même,

Que Vous viviez seul en moi,

Que je garde un si profond silence,

Que Vous parliez seul à mon cœur,

Que je m’abandonne si pleinement à Vous

Que Vous seul opériez en mon âme,

Selon Votre bon plaisir.

Amen !

 

 

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Prière à Sainte Madeleine-Sophie Barat

de Marie-Thérèse Théry, r.s.c.j.

 

J'aime en vous, Madeleine-Sophie,

la femme fragile et forte,

la femme de tendresse et de fermeté,

la femme exigeante et compatissante.

 

J'aime en vous

la femme active dont l'activité

prend son inspiration dans le Coeur du Christ.

 

J'aime en vous la femme des contrastes :

amie des humbles,

vous abordez avec simplicité des grands de ce monde ;

amie du silence et de la prière,

vous courez les routes d'Europe pour faire naître

et soutenir votre Communauté.

Vous savez aimer fortement,

vous savez aussi séparer.

 

J'aime en vous, Madeleine Sophie,

votre ardeur au service des familles,

des jeunes et des enfants,

au service de l'Église.

 

J'aime votre créativité, votre dynamisme,

cette capacité à vous renouveler

qui vous faisait dire à 83 ans :

"Le monde change ;

il faut changer notre plan d'études".

 

Merci, Madeleine Sophie,

de ne pas vous être arrêtée à votre faiblesse,

mais d'avoir laissé oeuvrer en vous

la Force de Dieu.

 

À votre suite,

nous découvrons que c'est d'un coeur blessé

que jaillit la source de la Vie !

 

Note : R.S.C.J. signifie "Religiosa Sanctissimi Cordis Jesus"

 

 

 

Histoire de Mère Madeleine-Sophie Barat, par l'Abbé Baunard (1883)

 

 

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 05:55

Medjugorje 10, parousie.over-blog.fr

 

 

 

GRANDE NEUVAINE À MARIE REINE DE LA PAIX

POUR QUE LA FRANCE S'OUVRE À MEDJUGORJE

 

Cette neuvaine a été officiellement récitée du vendredi 10 février 2012 (Introduction) au lundi 20 février 2012 (Conclusion). Mais bien sûr, elle peut être récitée à tout moment. Les prières d'amour sont éternelles !

 

Patrick, l'auteur de ce blog

 

 

Source de cet article : Étoile Notre Dame

http://www.etoilenotredame.net

http://www.etoilenotredame.org

 

 

 


 

"Individuellement, mes enfants,

vous ne pouvez pas arrêter le mal

qui désire gouverner le monde et le détruire.

Mais, selon la volonté de Dieu,

tous ensemble aux côtés de mon Fils,

vous pouvez tout changer et guérir le monde."

(Medjugorje, le 02/08/2011)

 

 

Gospa, parousie.over-blog.fr

 

Prière d'introduction

PRIÈRE À LA VIERGE MARIE, REINE DE LA PAIX

PRIÈRE DU PÈRE PETAR LJUBICIC, prêtre franciscain de Medjugorje

 

Très sainte Vierge Marie, aimante Mère de Jésus

Mère de l’Eglise, Mère de bonté, d’amour et de miséricorde !

Notre bonne Mère et Reine de la Paix,

Nous sommes persuadés que tu nous aimes comme tes enfants

Que ton amour pour nous est indéfectible.

Tu es notre puissante protectrice, notre médiatrice de toutes grâces.

Nous te prions ardemment :

Entends-nous et aide-nous dans nos difficultés !

Tu sais bien, Mère, que nous ne sommes pas tels que Dieu

voudrait que nous soyons.

Nous sommes écrasés par les soucis de la vie et les responsabilités,

Accablés par nos faiblesses et nos péchés.

Tu sais, Mère, combien nous avons besoin

De foi ardente, d’espérance solide, d’amour vrai,

De joie véridique, de bonheur et de salut miséricordieux !

Aussi, nous te prions, bonne Mère, d’intercéder pour nous

Auprès de Ton Fils Jésus, notre Sauveur et notre Rédempteur,

Pour qu’Il nous délivre de l’influence des forces des ténèbres.

Pour que notre peuple de France se libère de tout mal, de tout péché

Et soit protégé de toute tentation.

Qu’Il déverse la Force de l’Esprit Saint sur Son Eglise.

Qu’elle soit signe et sacrement de salut pour tous les hommes !

Aide-nous afin que nous soyons toujours prêts, le coeur purifié,

A écouter la Parole de Dieu et à vivre par la Volonté de Dieu !

Obtiens-nous, par la prière, d’être toujours capables

De dépasser le mal et de le remplacer par le bien !

Obtiens que nos pères et nos mères aient la force de ne pas avoir peur

De la vie et qu’ils puissent éduquer une meilleure génération à venir !

Protège notre jeunesse afin qu’elle sache résister à toutes les tentations

Et fais qu’elle suive toujours le chemin vers le bien du Christ !

Obtiens pour nous tous la consolation, l’aide, la force et le Salut !

Reine de la Paix, notre Mère, Protectrice et puissante Médiatrice,

Fais que, par ton intercession, nous puissions arriver au Salut

Que le père du Ciel a promis.

Par le Christ notre Seigneur. Amen !

 

 

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1er jour de la neuvaine

PRIÈRE DE CONSÉCRATION À LA VIERGE MARIE

PRIÈRE DU PÈRE PETAR LJUBICIC, prêtre franciscain de Medjugorje

 

Marie, Mère de mon Sauveur et Mère de la Paix,

Je t’offre aujourd’hui, par amour, toute ma vie.

Comme Jésus, en mourant sur la croix, t’a confié à moi,

Ainsi maintenant je me confie à Toi.

Prends-moi sous ton voile maternel.

Je voudrais aimer Jésus comme Toi Tu L’as aimé.

Je désire apprendre de Toi comment écouter la Parole de Dieu

Et faire en tout Sa sainte Volonté.

Marie, avec Toi, je désire apprendre à considérer tous les hommes

Comme mes frères et soeurs et à les aimer comme Tu les aimes,

Car ils t’appartiennent tous.

Je me consacre à Toi afin que ma prière

puisse devenir une prière du coeur

Dans laquelle je trouverai la paix et la force pour la réconciliation.

À Toi, ma Mère, j’offre mon passé, mon présent et mon futur,

Toutes mes capacités, tous mes talents.

Je désire, comme Jésus, grandir auprès de Toi.

Qu’à partir de maintenant, tout en moi rende grâce au Seigneur !

Que mon âme se réjouisse avec Toi

Et glorifie Son Amour, Sa Bonté et Sa Miséricorde.

Je me consacre à Toi, Mère, et je consacre ma famille,

Tous mes amis avec lesquels je vis et travaille.

Je Te consacre mon peuple de France, afin qu’il soit Ton peuple.

Marie, ma Mère, Tu avais infiniment confiance en Dieu

Et jamais tu n’as douté.

Je Te prie ardemment, Mère, de nous aider à être semblables à Toi !

Aide-nous à croire fermement en Dieu, comme Toi Tu as cru.

Aide-nous à aimer Dieu comme Tu L’aimes.

Aide-nous à écouter Dieu comme Tu L’écoutes.

Aide-nous à être patients et à accepter la Volonté de Dieu

Et, d’un coeur joyeux, la réaliser.

Aide-nous à vivre en faisant toujours plus

Pour la Gloire de Dieu et notre salut.

Marie, nous voudrions, comme Toi, avoir l’Esprit Saint,

Que notre coeur, comme le Tien, soit obéissant et suive Ses inspirations.

Reine de la Paix, par Ton intercession,

Puissent ces paroles m’aider à ne plus jamais pécher !

Chère Mère, prie pour nous et avec nous,

Guide-nous de Ta main sûre vers le paradis,

Afin qu’ensemble, nous puissions rendre grâce

Et louer Dieu pour les siècles des siècles.

Amen.

 

Notre Père

Je vous salue Marie

Gloire au Père 

 

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2ème jour de la neuvaine

FILLE AÎNEE DE L'ÉGLISE,

SOUVIENS-TOI DES PROMESSES DE TON BAPTÊME

PRIÈRE DE SABRINA COVIC-RADOJICIC ET MICHÈLE FISCHER,

les Éditions Sakramento

 

Vierge Marie, depuis juin 1981, tu apparais à Medjugorje et tu donnes au monde des messages de paix, d’espérance et de réconciliation, des messages qui donnent la vie. Tu nous demandes inlassablement de ne pas construire notre futur sans Dieu.

Vierge Marie, nous te supplions de venir au secours de la France, ce pays qui a été pendant des siècles l’un des plus fidèles à ton divin Fils. Ce pays qui, pourtant, a oublié ce qui a fait sa grandeur et qui tente en vain de construire son futur en rejetant son héritage chrétien, en fermant son coeur à l’Amour de Dieu.

Un monde sans Dieu est un monde qui ne peut exister, car il lui manque son Essentiel, ce qui le maintient en vie : la foi, la confiance en la Miséricorde de Dieu et la Paix. Cette Paix que Jésus veut donner à chacun et que tu nous apportes de sa part.

Reine de la Paix, toi qui es si souvent venue nous visiter dans des endroits aussi beaux que La Salette, le Laus, Pontmain, Pellevoisin, la Rue du Bac, Lourdes..., toi qui nous as offert tant de grâces, ne regarde pas nos péchés, nos infidélités, aide-nous ! Comme une mère aimante, intercède pour nous auprès de ton Fils pour que le pays qu’il a choisi de manière aussi particulière reprenne la place qui est la sienne et sache à nouveau être celui qui portera le flambeau, celui qui proposera aux nations du monde de s’unir pour combattre les puissances des ténèbres.

Mère du Ciel, entends notre appel !

Dépose en notre nom au pied de ton Fils, notre Seigneur, nos prières pour que la France te rencontre à nouveau, qu’elle comprenne enfin ses erreurs et qu’à l’instar du fils prodigue de l’Évangile, de Fille Aînée elle devienne aussi Fille prodigue !

Notre Père

Je vous salue Marie

Gloire au Père

 

 

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3ème jour de la neuvaine

POUR QUE LA PLUIE REVIENNE SUR L'OCCIDENT

PRIÈRE D'ARNAUD DUMOUCH,

professeur de religion catholique et théologien

 

Élie dit au roi Achab : "Par Yahvé vivant, le Dieu d'Israël que je sers, il n'y aura ces années-ci ni rosée ni pluie sauf à mon commandement" (1 Rois 17, 1).

Vierge Marie, Notre Dame de Medjugorje, jusqu’à quand va durer cette grande épreuve du désert en Occident ?

Tu sais mieux que nous ce qui est bon pour nous, mais nous te supplions d’obtenir la pluie de l’Esprit Saint pour nos enfants angoissés.

Nos pères n'ont pas su faire fructifier les immenses grâces reçues. Nous ne pouvons considérer qu’avec douleur toutes les trahisons qui sont venues de nos vieilles terres chrétiennes depuis que tu es apparue à la rue du Bac en 1830. Nous pensons aux millions de morts répandus par nos dirigeants, et aujourd’hui à notre goût insensé pour le seul plaisir matériel. Nous pensons avec douleurs aux crimes actuels de notre hédonisme : les couples brisés, les enfants avortés, les personnes âgées délaissées, la tentation du suicide chez beaucoup...

Mais maintenant, considère les angoisses de nos enfants. Ils sont comblés de pain matériel, riches de tout le confort, et leur coeur est sans repos. Pour ne pas penser, ils s’étourdissent dans les loisirs et le travail, et la nourriture qui vient du Ciel leur manque. Nos enfants perdent peu à peu la foi, ne comprenant pas ces églises vides, cette absence de joie dans l’Esprit Saint.

Cette famine spirituelle – l’Esprit de ton Fils que l'on ne sent plus –, elle dure et elle s’étend depuis plus de 40 ans. Nous reconnaissons les fruits qu’elle a portés : les chrétiens sont plus modestes, l’Église a profondément réfléchi à sa mission...

Mais maintenant, nous te supplions pour nos enfants. Y aura-t-il encore la foi en ces terres si cette absence de pluie continue ?

Vierge Marie, Notre Dame de Medjugorje, comme Élie, supplie Dieu dans ton humilité et ton amour et il écoutera ta sagesse.

Notre Dame de Medjugorje, obtiens pour nous la fin de cette sécheresse.

Notre Père

Je vous salue Marie

Gloire au Père

 

 

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4ème jour de la neuvaine

PRIONS POUR L'ENSEMBLE DU MONDE FRANCOPHONE

PRIÈRE DE DARIA KLANAC, guide et auteure

 

Chère Gospa, quand tu parles au monde, tu t’adresses à tous tes enfants sans distinction de race de peuple, de culture, de religion.

Tu veux tous les attirer et les offrir, par ton Fils Jésus, au Père.

A travers des siècles de chrétienté, tu as visité beaucoup de pays, mais plus particulièrement la France. Tes prophètes, dans les moments de crises profondes que ce pays traversait, nous transmettaient tes doux avertissements et ton insistante invitation à la conversion. C’est pourquoi cette terre-là est bénie et parsemée de tes sanctuaires et de cathédrales.

Ce peuple de Dieu t’a aimée et t’aime encore. Sa foi n’est pas morte.

De nombreux Français ont senti l’appel à aller à ta rencontre à Medjugorje. Ils y ont goûté à tes grâces et à ton amour maternel inconditionnel.

Au retour, ils désirent ardemment les partager avec chacun et chacune d’entre nous pour construire dans l’espérance joyeuse un monde meilleur.

Nous te prions pour que la France retrouve son vrai visage de Fille Aînée de l’Eglise, qu’elle ne rejette pas son héritage chrétien millénaire, mais devienne pionnière de la culture de la vie dont le monde a tant besoin.

Nous te prions aussi pour toute la francophonie, partout où la France a évangélisé, notamment au Québec, à Montréal, ancienne Ville-Marie, ma ville.

Puissions-nous vivre dans la liberté des enfants de Dieu, si chère à Gospa, en apportant autour de nous, à nos frères et soeurs, l’amour fraternel, solidaire aussi bien de nos misères que de nos joies.

Touche nos coeurs afin que nous sachions aimer et être aimés, pardonner et nous faire pardonner.

Garde-nous tous aimables, humbles, persévérants et fidèles à l’écoute du message de la paix.

Merci, Chère Gospa, de répondre à notre prière du coeur.

Notre Père

Je vous salue Marie

Gloire au Père

 

 

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5ème jour de la neuvaine

UN TEMPS DE GRÂCES

PRIÈRE D'OLIVIER ALBERICI,

directeur de la revue catholique "L'Appel du Ciel"

 

Ô Marie Reine de la Paix, par un élan d’amour de Sa part, Dieu t'a permis de venir nous visiter chaque jour à Medjugorje depuis le 24 juin 1981, depuis plus de 30 ans maintenant.

Dans un excès de compassion maternelle de ta part, tu y as appelé tant et tant d’enfants pour les conduire à Jésus. Beaucoup en ont été eux-mêmes les premiers surpris, lorsqu’ils ont reçu ce don d’amour que tu leur as confié. Beaucoup ont été touchés, transformés, même parmi ceux qui n’avaient pas ou peu la foi. Tu appelles tes enfants du monde entier et nombreux sont ceux qui, aujourd’hui encore, répondent à ton appel quotidiennement. Parmi eux, tu appelles aussi les habitants de la Fille Aînée de l’Église : la France. Mais vois comme ils sont peu nombreux, ceux qui répondent à ton appel.

Fais, Ô Marie, que tombent leurs réserves et leurs préjugés. Ne te lasse pas, Mère de tous les hommes, d’appeler encore tous les jours tes enfants de France. Ne permets pas qu’ils refusent cet appel maternel afin qu’eux aussi comprennent combien tu nous aimes. Vois combien la France, par son orgueil, se prive des grâces du Ciel.

Souviens-toi combien cette nation t'a honorée et combien de saints y sont nés.

Envoie tes bons anges, Ô Marie Reine de la Paix, sillonner la France, afin que les Français se décident en faveur d’un OUI sincère pour Dieu. Fais que ce soient leurs coeurs qui parlent et non plus leurs esprits cartésiens. Qu’ils se mettent en marche et viennent grossir les rangs des millions de pèlerins étrangers qui se sont déjà rendus à Medjugorje. Ne permets pas qu’ils passent à côté de ce temps de grâces tout à fait spécial que nous accorde encore notre Père des Cieux.

Puisses-tu intercéder afin que des milliers de Français se mettent en route vers toi, vers Jésus et vers ce lieu béni : Medjugorje. Alors, ensemble, nous pourrons te dire : Merci de nous avoir appelés.

Notre Père

Je vous salue Marie

Gloire au Père

 

 

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6ème jour de la neuvaine

UN LIEU QUI PEUT CHANGER NOS VIES

PRIÈRE D'HERVÉ REYNAUD, site "Chère Gospa"

 

Vierge Marie, en juillet 2009, une histoire vraiment extraordinaire s'est passée à Medjugorje. Elle a été rapportée par le journal américain "Spirit Daily". Après avoir assisté à l'apparition du "2" de la voyante Mirjana, un jeune enfant italien a été guéri d'une terrible maladie. Âgé de seulement 2 ans, il avait 19 tumeurs cancéreuses et avait déjà subit 80 chimiothérapies et 17 radiothérapies.

Vierge Marie, nous n'avons pas de mot pour te dire notre admiration devant les prodiges tout à fait inouïs qui s'accomplissent à Medjugorje.

En pensant aux nombreux enfants français qui souffrent de maladies très graves ou très complexes (problèmes de santé, problèmes de renfermement sur eux-mêmes...), et en songeant également à tous les gens qui ne savent plus vers qui se tourner tellement les situations dans lesquelles ils se trouvent sont difficiles, nous nous disons que c'est vraiment triste que la France ne parle pas de cette espérance incroyable qu'est Medjugorje.

Bien sûr, Vierge Marie, nous savons que tes apparitions à Medjugorje ne sont pas encore reconnues par l'Église. Mais l'Église n'interdit pas à ses enfants de s'y intéresser. Elle permet même aux prêtres d'accompagner des pèlerinages privés à Medjugorje. D'ailleurs, si personne ne parlait de ce sanctuaire, il ne pourrait pas y avoir de fruits et, s'il n'y avait pas de fruits, sur quoi l'Église pourrait-elle bien se baser pour prononcer un jour son jugement définitif ? Il est donc nécessaire d'en parler. Des pays comme l'Italie, l'Irlande ou les États-Unis ont pris ce chemin.

Vierge Marie, nous te supplions du fond de notre coeur pour que, très vite, la France ouvre grand son coeur à Medjugorje et que, tout en restant fermement attachée à l'Église, elle ne reste pas muette devant un événement aussi important.

Il ne s'agit pas de chercher à faire de la "publicité" pour Medjugorje, Vierge Marie. Il s'agit surtout de ne pas priver les Français d'une information capitale qui pourrait bouleverser leur vie.

Notre Père

Je vous salue Marie

Gloire au Père

 

 

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7ème jour de la neuvaine

COMME L'ETOILE DE LA NATIVITÉ

PRIÈRE DE FRANÇOIS-JEAN LUCCA, membre de l'association

"Apôtres de l'amour" (née du message de Medjugorje)

 

Vierge Marie, Dieu t'a choisie à travers les âges et missionnée à travers le monde pour conduire tes enfants à ton Fils Jésus, pour les guider vers la sainteté qui est source d'amour, source de vie éternelle.

Comme la France qui porta en son sein tant d'hommes et de femmes zélés qui n'hésitèrent pas à apporter l'Amour de Dieu et à annoncer Sa Parole au-delà de ses frontières, tu es venue, à nouveau, apporter la même semence.

À Medjugorje, sous l'apparence du semeur, tu as une fois de plus semé les grains du Rosaire qui ouvre les portes de la conversion aux coeurs les plus endurcis, te proposant comme toujours d'intercéder auprès de Dieu pour qu'Il nous touche et nous guérisse de cette lèpre de notre corps et de notre âme que sont nos carences envers Sa Loi d'Amour.

Sur des chemins rocailleux, couverts de ronces, nombreux sont ceux qui ont labouré leur coeur pour répondre à ton appel. Ils n’ont eu qu’à saisir ta main tendue, généreusement ouverte pour donner la paix et la joie.

Mais des oreilles sont restées sourdes à ton appel, des yeux sont restés impassibles au miracle de ta présence, des mains se sont fermées, nombre d'actes de charité n'ont pas fleuri au soleil de ton Amour. Et la France, grande par son Baptême, qui fut jadis l'étendard de la sainteté, tant par ses saints que par ses missionnaires, a même semblé insensible à ta Grâce.

Vierge Marie, Mère de Miséricorde, ne laisse pas celle qui t'est consacrée s'éloigner davantage de son titre de Fille Aînée de l'Église. Aussi, nous te supplions de la délier de toute attache, de toute retenue, de tout compromis, afin qu'elle s'ouvre à ton Appel.

Apporte la concorde à ses bergers, séculiers et religieux, et que Medjugorje, comme l'Étoile de la Nativité, leur montre ton Fils Jésus afin qu’ils soient la voix de tes messages qui nous appellent à la conversion et à la prière. Vierge couronnée d'étoiles, nous t'en prions.

Notre Père

Je vous salue Marie

Gloire au Père

 

 

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8ème jour de la neuvaine

UN PONT ENTRE MEDJUGORJE ET LA FRANCE

PRIÈRE DE THIERRY ET MYRIAM FOURCHAUD,

prédicateurs et fondateurs de la Cité de l’Immaculée (France)

 

Chère Marie, un très grand MERCI pour ta présence quotidienne depuis le 25 juin 1981. Oui, merci pour ta fidélité, ta patience et ton amour qui nous conduisent vers Jésus. Merci pour tes messages qui sont comme une école maternelle vers le Père.

Merci pour ta présence qui attire l’Esprit-Saint en nos coeurs, car comme l’a dit saint Louis-Marie Grignion de Monfort : "Quand l’Esprit-Saint voit Marie dans un coeur il s'y précipite !"

Nous implorons ta tendresse et ton amour pour la France, afin qu’elle continue d’apporter à travers tes serviteurs le feu de l’immense Amour de Dieu au plus grand nombre. Medjugorje est une fontaine de Miséricorde pour tes enfants. Nous voulons te prier pour tous tes enfants de France, afin que poussés par le Saint Esprit dont tu es l’Épouse, ils se rendent nombreux à Medjugorje pour boire à la source de ton Coeur Immaculé.

Que ta foi, ton espérance et ta charité soient un aimant irrésistible pour nos coeurs, et qu’ainsi renouvelés, réveillés par l’amour, à ta suite, nous proclamions la Bonne Nouvelle aux coeurs les plus refroidis.

Marie Reine de la Paix, étends cette paix au coeur des guerres visibles et invisibles, afin que tous les obstacles à cette demande soient anéantis, par le Précieux Sang de ton Fils versé pour nous. Marie Reine des Anges, étends de la France à Medjugorje un pont, sur lequel avec foi, nous croyons déjà que des millions d’âmes passeront.

Nous voulons continuer d'oeuvrer pour toi et pour ton Fils Jésus, pour être participants du triomphe de ton Coeur Immaculé !

Reste avec nous encore très longtemps car nous avons vraiment besoin de toi.

Tes petits enfants bien-aimés. Amen !

Notre Père

Je vous salue Marie

Gloire au Père

 

 

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9ème jour de la neuvaine

À MARIE, REINE DE LA PAIX

PRIÈRE DE JOCELYNE GENTON,

guide (association "Étoile Notre Dame")

 

Ô Marie, Sainte Mère de Dieu, posez votre regard de miséricorde sur vos enfants de France. Ils se sont endormis, mais votre Coeur veille (cf : Ct 5,2). Réveillez-les, préparez-les, il est grand temps.

Ô Marie, Mère de la Divine Grâce, intercédez pour tous les Français. Qu’ils entendent l’appel du Bien-Aimé : "Viens ma soeur, mon amie, ma colombe, ma parfaite, tu es mon unique et Je t’aime" (cf : Ct 5, 2).

Ô Marie, Mère du Sauveur, aidez tous les coeurs de France à s’ouvrir au Bien-Aimé qui frappe, à Celui que leur coeur aime. Donnez-leur de se lever et de Le chercher (cf: Ct 3, 1-2).

Ô Marie, Mère très pure, aidez-nous à nous mettre en route pour le lieu où vous allez nous révéler le Sauveur : Medjugorje ; ce lieu où vous allez nous réapprendre à prier, à aimer, à adorer, à nous abandonner ; ce lieu où vous voulez nous faire redécouvrir l’humilité, la confiance, la paix, la joie.

Ô Marie, Cause de notre joie, chassez toutes les peurs qui nous empêchent d'aller à Medjugorje. Nous voulons, en nous y rendant, aider votre Coeur Immaculé à triompher. Et parce que l'Amour Divin prédominera en nous, nous pourrons devenir des témoins de votre présence.

O Marie, Mère de l’Eglise, nous voulons vous suivre sur le chemin de la sainteté, de l’amour, de la purification de tous nos péchés, des commandements de Dieu et des sacrements de l’Eglise. Nous voulons vous donner notre coeur avec toutes ses joies, ses tristesses et ses maladies, pour que vous l’ouvriez à Jésus et qu'ainsi nous puissions triompher avec Lui et avec vous.

Ô Marie, Refuge des pécheurs, faites que nous nous mettions tous en route, et sans crainte, vers cette autre montagne sainte qu’est Medjugorje.

Faites que notre pays, la France, qui a déjà reçu tant de bénédictions de Dieu, y réentende la Bonne Nouvelle du Salut et la porte à nouveau jusqu’aux extrémités de la terre, selon la mission que Dieu lui a confiée. Amen.

Notre Père

Je vous salue Marie

Gloire au Père

 

 

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Prière de conclusion

UNE PERLE DANS UN ÉCRIN DE PRIÈRES

 

PRIÈRE DE DENISE VERJUS & CHRISTIANE SOUCILLE, fondatrice et présidente de la "Fraternité Sainte-Thérèse" (qui soutient notamment le "Village de la Mère" fondé par le Père Slavko Barbaric), HERVÉ REYNAUD, site "Chère Gospa", YOLAINE BIRONNEAU, organisatrice de convois humanitaires à Medjugorje pendant la guerre de Bosnie, ET JACQUES THOUVENOT, conseiller général de la Manche

 

Vierge Marie, aujourd'hui nous voudrions rendre grâce à Dieu pour tous les bienfaits qu'il a accordés à la France au cours de son histoire.

Merci pour tous ces hommes et toutes ces femmes qui ont permis à notre pays de se structurer et d'être représenté au niveau mondial.

Merci pour tous ceux qui, connus ou inconnus, ont lutté pour la paix et ont défendu les plus fragiles, avec pour compagnon de route la tolérance, le pardon et le respect de la personne humaine.

Merci également pour tous les saints et toutes les saintes qui nous ont transmis la foi, ont lutté contre les hérésies, ont permis à la France de reprendre courage dans les moments de doute, ont bâti des églises et des cathédrales et créé des congrégations religieuses qui, aujourd'hui encore, portent aux quatre coins du monde la joie de Jésus ressuscité.

Nous rendons grâce également pour tes venues chez nous, Vierge Marie. Les lieux où tu es apparue sont si nombreux que l'on ne peut les nommer tous !

Vierge Marie, en ce jour où notre neuvaine s'achève, nous te présentons la France, notre France, qui est si chère à ton coeur. Nous te la présentons comme une perle dans un écrin de prières.

La situation actuelle est difficile. La perle n'a plus l'éclat d'autrefois. Cela est surtout dû au fait que nous sommes nous-mêmes devenus moins purs.

À Medjugorje, tu as dit que le coeur de l'homme était comme une perle qui brillait même dans l'obscurité quand il appartenait au Seigneur. Mais tu as ajouté que quand il était divisé – un peu au péché, un peu à tout –, le coeur dépérissait et ne valait plus rien (juin 1985).

Vierge Marie, nous t'en prions : de la même manière que Dieu n'a jamais abandonné Son Église dans les périodes les plus sombres de son histoire, intercède auprès de Lui pour qu'Il n'abandonne pas la Fille Aînée de Son Église.

Oui, intercède pour la France, toi qui es la Patronne principale de notre pays. Jette un regard plein de tendresse sur les Français. Regarde tous les gens qui t'ont priée au cours de cette neuvaine et vois, chère Gospa, comme tu es aimée chez nous.

Nous te le demandons du fond de notre coeur : fais que la foi de ceux qui t'ont accueillie comme Mère s'étende au pays tout entier, de telle sorte qu'une pluie de bénédictions puisse tomber sur la France.

 

 

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Medjugorje

 

MESSAGE DE LA VIERGE DU 25 JANVIER 2012

 

« Chers enfants, avec joie, aujourd'hui encore, je vous invite à ouvrir vos coeurs et à écouter mon appel. À nouveau je désire vous rapprocher de mon Coeur Immaculé, où vous trouverez refuge et paix. Ouvrez-vous à la prière, jusqu'à ce qu'elle devienne joie pour vous. À travers la prière, le Très-Haut vous donnera une abondance de grâce, et vous deviendrez mes mains étendues dans ce monde inquiet qui languit après la paix. Témoignez de la foi, petits enfants, par votre vie, et priez pour que la foi croisse de jour en jour dans vos coeurs. Je suis avec vous. Merci d’avoir répondu à mon appel. »

 

 

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Message de la Sainte Gospa du 25 février 2012

 

« Chers enfants, en ce temps, je vous invite de manière spéciale: priez avec le coeur. Petits enfants, vous parlez beaucoup mais vous priez peu. Lisez, méditez l'Écriture Sainte, et que les paroles qui y sont écrites soient vie pour vous. Je vous encourage et je vous aime, afin que vous trouviez en Dieu votre paix et la joie de vivre. Je suis avec vous. Merci d’avoir répondu à mon appel. »

 


Mon âme exalte le Seigneur,

Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur Son humble servante ;

Désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ;

Saint est Son Nom !

Son Amour s'étend d'âge en âge

Sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de Son bras,

Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes,

Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,

Renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël Son serviteur,

Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères

En faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

 

 

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NOTE

"Cette "grande neuvaine à Marie Reine de la Paix pour que la France s'ouvre à Medjugorje" est le fruit d'un travail collectif dans lequel chacun a eu un rôle essentiel à jouer.

En janvier 2012, Sabrina Covic et Hervé Reynaud ont lancé l'idée.

Très vite, des personnes ont commencé à écrire des prières : le Père Petar Ljubicic, Sabrina Covic, Michèle Fischer, Arnaud Dumouch, Daria Klanac, Olivier Alberici, Hervé Reynaud, François-Jean Lucca, Thierry et Myriam Fourchaud, Jocelyne Genton (Étoile Notre Dame), Denise Verjus, Christiane Soucille, Yolaine Bironneau et Jacques Thouvenot.

L'ordre dans lequel les prières ont été présentées dans la neuvaine a été tiré au sort.

Notez aussi qu'avant que cette neuvaine ne soit envoyée aux participants et diffusée sur Internet, tous les textes ont été lus par le théologien Arnaud Dumouch qui n'a relevé aucune erreur de théologie.

N'hésitez pas à faire connaître cette neuvaine et à la diffuser autour de vous. En priant tous ensemble, nous sommes plus forts et la Vierge peut accomplir des miracles dans le monde et dans nos vies !"

 

 

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LETTRE DU P. LJUBICIC AUX PARTICIPANTS

 

"Bien-aimés frères et soeurs en Christ !

Je salue cordialement toutes les personnes qui ont été inspirées par la force de l’Esprit et ont lancé cette Neuvaine de prière pour la France. C’est un mouvement qui est digne d’être salué et un encouragement à faire quelque chose pour le salut des âmes.

Le plus important dans la vie, c’est de trouver et rencontrer Dieu, croire fermement en Lui, L’aimer sincèrement et par-dessus tout. Tout ce que l’homme fait est vain s’il n’a pas rencontré Dieu. Dieu peut le plus facilement et le plus sûrement être rencontré dans la prière.

La prière est avant tout une aspiration secrète : le mystère de l’aspiration de l’homme à rencontrer Dieu, à s’unir à Lui et à vivre dans l’amour, à trouver en Dieu la paix et la joie désirées, le bonheur et le salut. C’est pourquoi la prière est un besoin de notre psyché et de notre âme. La prière est une rencontre miséricordieuse et une conversation joyeuse avec le Dieu vivant et personnel.

La Vierge Marie apparaît à Medjugorje depuis plus de 30 ans et elle ne cesse de nous appeler : Priez, priez, priez avec le coeur… Personne comme Elle n’a été aussi proche de Jésus. Elle n’a jamais cessé d’avoir ce lien avec le Seigneur. Chaque jour et chaque instant. Sa vie entière a été une prière incessante comme l’a été aussi la vie de Jésus. C’est pourquoi, avec Jésus, personne ne peut être meilleur instructeur de la prière.

Patiemment et humblement, la Vierge Marie répète plusieurs fois : « Ainsi, vous comprendrez pourquoi je suis restée avec vous depuis longtemps. Je veux vous apprendre à prier…» (12 juin 1986) – « Soyez conscients, mes bien-aimés, que je suis votre Mère et que je suis venue sur terre pour vous apprendre à être obéissants par amour et à prier par amour (…) ! » (29 novembre 1984). C’est son désir ardent que l’on prie avec le coeur.

Prier avec le coeur signifie, avant tout, prier avec amour. Consciencieusement. Cela signifie prier avec tout notre être : corps et esprit, avec le coeur pur. Cela signifie s’ouvrir entièrement à Dieu. Lui donner la première place dans nos vies ; se donner entièrement à Lui. Avoir tellement confiance en Lui et attendre tout le bien de Lui. Dieu ne nous donne que ce qui est bon.

Cela signifie prier de manière recueillie et humble, offerte et confiante, constante et pieuse.

J'appelle la bénédiction de Dieu sur toutes les personnes qui ont créé cette Neuvaine et sur toutes les personnes qui la prieront et qui, ainsi, contribueront à ce que, par l'intercession de la Vierge Marie – la Reine de la Paix – descende l'Esprit Saint sur toute la France et sur le monde entier.

La Vierge Marie priera avec nous et son intercession puissante nous aidera.

Je vous salue de tout coeur.

Père Petar Ljubicic"

 

 

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 09:44

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  "Reprobus" - Ρέπροβος (réprouvé)

Christophorus ou Christopherus

Christophoros (Χριστόφορος)

Christophe de Lycie

Saint-Christophe

mort vers 250

 

 

 

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Saint-Christophe

Église de Braunau am Inn

Oberösterreich - Autriche

 

 

 

Prière à Saint-Christophe pour les conducteurs

 

Accorde-moi, Seigneur, une main ferme et un regard vigilant ; que personne ne soit blessé quand je passe. Tu as donné la vie, je prie pour qu'aucun de mes actes ne puisse enlever ou endommager ce Don de Toi. Abrite, Ô Seigneur, ceux qui m'accompagnent, des maux du feu et de toutes les calamités. Enseigne-moi à utiliser ma voiture pour le besoin des autres, et à ne pas manquer, par amour de la vitesse excessive, la beauté du monde ; et qu'ainsi, je puisse continuer ma route avec joie et courtoisie. Saint-Christophe, Saint patron des voyageurs, protège-moi et conduis-moi en toute sécurité vers ma destination.

Cher Saint-Christophe, tu as hérité d'un beau nom : « le Porteur du Christ », conséquence d'une légende merveilleuse qui raconte que, tout en portant les gens à travers un ruisseau déchaîné, tu as aussi porté l'Enfant-Jésus. Apprends-nous à être de vrais porteurs du Christ pour ceux qui ne Le connaissent pas. Protège tous les conducteurs qui transportent souvent ceux qui portent le Christ en eux. Amen.

Dieu Éternel et Tout-Puissant, daigne répandre Ton Esprit sur nous. Que nos cœurs soient remplis de cet amour vrai qui a permis à Ton Saint martyr Saint-Christophe de surmonter tous les tourments du corps. Amen.

 

Prière traduite de l’anglais

 

 

D'après la tradition, après le 1er sermon de Saint-Christophe, 18 000 païens ont demandé le Baptême. Saint-Ambroise rapporte que Saint-Christophe a converti 48 000 âmes au Christ.  

 

 

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Saint-Christophe

José de Ribera "il Spagnoletto"

 

 

 

Gif bonne chance, parousie.over-blog.fr

 

 

 

Neuvaine à Saint-Christophe

 

Dieu Éternel et Tout-Puissant, avec une Foi vive et en adorant respectueusement Ta Divine Majesté, je me prosterne devant Toi et j’invoque avec une confiance filiale Ta magnanimité et Ta Miséricorde suprêmes. Illumine les ténèbres de mon intelligence d’un rayon de Ta Lumière Céleste et embrase mon cœur du Feu de Ton Divin Amour, afin que je puisse contempler les grandes vertus et les mérites du Saint en l'honneur duquel je fais cette neuvaine et, en suivant son exemple, imiter, comme lui, la vie de ton Divin Fils.

De plus, je Te prie de m’accorder gracieusement, par les mérites et l'intercession de ce puissant Auxiliaire, la prière que je dépose humblement devant Toi, à travers lui, en disant avec dévotion : « Que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel ! » Daigne l’exaucer dans Ta Grâce, si elle contribue à Ta plus grande Gloire et au salut de mon âme.

Ô Dieu, qui as fait de Saint-Christophe un vrai porteur du Christ, qui a converti des multitudes à la Foi chrétienne ; et qui lui as donné la Grâce de souffrir pour Toi les plus cruels tourments ; par l’intercession de ce Saint, nous T’implorons de nous protéger du péché, le seul véritable mal. Préserve-nous aussi contre les forces néfastes des éléments comme les tremblements de terre, la foudre, le feu et les inondations. Amen.

Ô grand Saint-Christophe, en cherchant le maître le plus fort et le plus puissant, tu l'as trouvé en Jésus-Christ, le Dieu Tout-Puissant du Ciel et de la terre, et tu L’as fidèlement servi de tout ton pouvoir jusqu’à la fin de ta vie, en gagnant pour Lui d'innombrables âmes, et finalement, en versant ton sang pour Lui. Obtiens-moi la Grâce de toujours porter le Christ dans mon coeur, comme tu L’as porté un jour sur ton épaule, afin que je puisse ainsi être renforcé pour surmonter victorieusement toutes les tentations et résister à toutes les séductions du monde, le diable et la chair, et que les puissances des ténèbres ne puissent pas prévaloir contre moi. Amen.

Mon Seigneur et mon Dieu, je T’offre ma prière en union avec l’amère passion et la mort de Jésus-Christ, Ton Fils, ainsi qu’avec les mérites de Sa Mère Sainte et Immaculée, Marie toujours vierge, et ceux de tous les Saints, en particulier ceux du Saint Auxiliaire en l'honneur duquel je fais cette neuvaine.

Tourne Ton regard vers moi, Ô Seigneur Miséricordieux ! Accorde-moi Ta Grâce et Ton Amour, et daigne, dans Ta Grâce, exaucer ma prière. Amen.

 

Neuvaine traduite de l'anglais

 

 

 

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Le Christ Ressuscité apparaissant à Marie-Madeleine

"Noli me tangere"

Laurent de La Hyre (1656)

Musée de Grenoble

 

 

 

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Prayer to St. Christopher for Motorists

 

Grant me O Lord a steady hand and watchful eye. That no one shall be hurt as I pass by. Thou gavest life, I pray no act of mine may take away or mar that gift of Thine. Shelter those, dear Lord, who bear me company, from the evils of fire and all calamity. Teach me to use my car for others' need; nor miss through love of undue speed the beauty of the world; that thus I may with joy and courtesy go on my way. St. Christopher, holy patron of travellers, protect me and lead me safely to my destiny. Dear St. Christopher, you have inherited a beautiful name: "Christbearer", as a result of a wonderful legend that while carrying people across a raging stream you also carried the Child Jesus. Teach us to be true Christbearers to those who do not know Him. Protect all drivers who often transport those who bear Christ within them. Amen. Almighty and ever-living God, graciously pour out Your Spirit upon us. Let our hearts be filled with that true love which enabled Your holy martyr St. Christopher to overcome all bodily torments. Amen.

 

 

 

Cathedrale de Meaux by night, parousie.over-blog.fr

Cathédrale de Meaux de nuit

 

 

 

 

Novena to St. Chistopher

 

Almighty and eternal God! With lively faith and reverently worshiping Thy divine Majesty, I prostrate myself before Thee and invoke with filial trust Thy supreme bounty and mercy. Illumine the darkness of my intellect with a ray of Thy heavenly light and inflame my heart with the fire of Thy divine love, that I may contemplate the great virtues and merits of the saint in whose honor I make this novena, and following his example imitate, like him, the life of Thy divine Son.

 

Moreover, I beseech Thee to grant graciously, through the merits and intercession of this powerful Helper, the petition which through him I humbly place before Thee, devoutly saying, "Thy will be done on earth as it is in heaven." Vouchsafe graciously to hear it, if it redounds to Thy greater glory and to the salvation of my soul.

 

 

Prayer in Honor of St. Christophorus

 

O God, Who didst make St. Christophorus a true Christ-bearer, who converted multitudes to the Christian faith, and who didst give him the grace to suffer for Thy sake the most cruel torments; through the intercession of this saint we implore Thee to protect us from sin, the only real evil. Preserve us, also, against harmful elementary forces, such as earthquake, lightning, fire, and flood. Amen.

 

 

Saint-Christophe--Dieric-Bouts--XVe.jpg

Saint-Chrsitopophe

Dieric Bouts

"Dirk Bouts le Vieux"

XVème siècle

 

 

 

Invocation of St. Christophorus

 

Great St. Christophorus, seeking the strongest and mightiest master thou didst find him in Jesus Christ, the almighty God of heaven and earth, and didst faithfully serve Him with all thy power to the end of thy life, gaining for Him countless souls and finally shedding thy blood for Him; obtain for me the grace to bear Christ always in my heart, as thou didst once bear Him on thy shoulder, so that I thereby may be strengthened to overcome victoriously all temptations and resist all enticements of the world, the devil, and the flesh, and that the powers of darkness may not prevail against me. Amen.

 

 

Concluding Prayer

 

My Lord and my God! I offer up to Thee my petition in union with the bitter passion and death of Jesus Christ, Thy Son, together with the merits of His immaculate and blessed Mother, Mary ever virgin, and of all the saints, particularly with those of the holy Helper in whose honor I make this novena.

 

Look down upon me, merciful Lord! Grant me Thy grace and Thy love, and graciously hear my prayer. Amen.

 

 

 Saint Christophe avant restauration, Tommaso del Mazza (14e

Saint-Christophe avant restauration

Tommaso del Mazza (14ème siècle)

Collection Campana (Musée du petit palais, Avignon)

 

 

 

 

 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 17:03

www.mcnaughtonart.com--Via-Dolorosa--parousie.over-blog.fr.jpg

 "Via Dolorosa"

Jon McNaughton

 

 

 

Prière à Marie Médiatrice

 

"Refuge Maternel, Ô Reine de l'Univers et Médiatrice entre les hommes et Dieu, Mère d'Amour, de Douleur et de Miséricorde, Consolation et Refuge de tous nos espoirs, qui, bien qu'ayant le Coeur brisé par tant de mépris et d'outrages, daignez encore nous être propice. Obtenez pour nous, fils indignes et ingrats, nous Vous en prions, avec une grande Foi et une filiale confiance, la Grâce d'être délivrés du péché qui tue les âmes et conduit le monde à la ruine.

Ô Clémente et Miséricordieuse Mère, nous reconnaissons avoir couronné d'épines Votre Divin Fils, Jésus, notre Rédempteur, et avoir déchiré par d'innombrables blessures Votre tendre Coeur. De ce fait, nous avons mérité les fléaux de la Justice Divine ; mais, maintenant repentants, nous invoquons Votre protection et Votre aide en nous réfugiant dans Votre Coeur Maternel, seul abri dans le tourbillon qui ravage le monde.

Avec la prière pour notre salut, acceptez avec bienveillance notre fervente supplique de réparation pour les nombreuses offenses que commettent à toutes les heures du jour et de la nuit tant de fils ingrats afin que, éclairés et attirés par Votre Maternel Amour, ils puissent trouver, eux aussi, refuge et salut.

Ô Marie, Reine du Ciel et de la Terre, Mère de Dieu, notre Mère et notre Médiatrice, Vous qui êtes Toute-Puissante auprès de Dieu et qui voulez notre salut, en cette heure triste et sombre qui submerge cette misérable humanité tourmentée, parmi les forces croissantes et menaçantes du mal, faites descendre, nous Vous en prions avec toute notre Foi, la Lumière de Votre Amour Maternel sur le monde entier, et en particulier, dans les coeurs infidèles et endurcis par le péché, afin que tous unis comme en un seul coeur dans la Foi et dans l'amour du Divin Coeur de Jésus, nous puissions chanter sur toute la terre le triomphe de Votre Miséricorde Maternelle. Ansi soit-il."

 

 (Indulgence 100 jours) Approvaz. Ecc. ca. Curia di Mileto, 21-2-1955.

 

Dites souvent, avec les bras en croix :

 

"Reine de l'Univers, Médiatrice des hommes, Refuge de tous nos espoirs, faites-nous Miséricorde !"


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 Christ mis au tombeau

Rubens

1615

Église Saint-Géry, Cambrai

 

 

 

 

Benoît XV a institué, le 21 janvier 1921, la fête universelle de "Marie Médiatrice de Toutes Grâces". La fête officielle est aujourd'hui fixée le 31 août, même si elle était traditionnellement fêtée le 31 mai (dernier jour du mois de Marie) ; ou le  8 mai, comme en Italie (Solennità liturgica di Maria SS. Mediatrice di Tutte le Grazie, l'otto Maggio). Est-ce un hasard si la reddition allemande a été signée le 8 mai 1945, et que le premier village français libéré s'appelait Sainte-Mère-Église, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 ?

 

Patrick, l'auteur du blog

 

 

 

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"Gesù con una corona di fiori"

Jésus avec une couronne de fleurs

Carlo Dolci

Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid

 

 

 

 

Marie, Mère de la grâce

 

"À partir du consentement qu’elle apporta par sa foi au jour de l’Annonciation et qu’elle maintint sous la croix dans sa fermeté, cette maternité de Marie dans l’économie de la grâce se continue sans interruption jusqu’à la consommation définitive de tous les élus. En effet, après l’Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s’interrompt pas : par son intercession multiple, elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel [185]. Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n’est pas achevé, et qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu’à ce qu’ils parviennent à la patrie bienheureuse. C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’avocate, auxiliatrice, secourable, médiatrice [186], tout cela cependant entendu de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition n’en résulte quant à la dignité et à l’efficacité de l’unique Médiateur, le Christ [187] .

Aucune créature en effet ne peut jamais être mise sur le même pied que le Verbe incarné et rédempteur. Mais tout comme le sacerdoce du Christ est participé sous des formes diverses, tant par les ministres que par le peuple fidèle, et tout comme l’unique bonté de Dieu se répand réellement sous des formes diverses dans les créatures, ainsi l’unique médiation du Rédempteur n’exclut pas, mais suscite au contraire une coopération variée de la part des créatures, en dépendance de l’unique source.

Ce rôle subordonné de Marie, l’Église le professe sans hésitation ; elle ne cesse d’en faire l’expérience ; elle le recommande au cœur des fidèles pour que cet appui et ce secours maternels les aident à s’attacher plus intimement au Médiateur et Sauveur."

 

[185] Cf. Kleutgen, textus reformatus De mysterio Verbi incarnati, chap. IV : Mansi 53, 290. – Cf. Saint André de Crète, in nat. Mariae, Sermon 4 : PG 97, 865 A. – Saint Germain de Constantinople, In annunt. Deiparae, PG 98, 321 BC ; In dorm. Deiparae, III : col. 361 D – Saint Jean Damascène, in dorm. B. V. Mariae, hom. 1, 8 : PG 96, 712 BC – 713 A.

[186] Cf. Léon XIII, Encycl. Adiutricem populi, 3 septembre 1895 : ASS 15 (1895-1896) p. 303. – Saint Pie X, Encycl. Ad diem illum, 2 février 1904 : Acta, I, p. 154 ; Denz. 1978 a (3370). – Pie XI, Encycl. Miserentissimus, 8 mai 1928 : AAS 20 (1928), p. 178. Pie XII, Message radioph., 13 mai 1946 ; AAS 38 (1946), p. 266.

[187] Saint Ambroise, Épître 63 : PL 16, 1218.

 

Source : CONSTITUTION DOGMATIQUE SUR L'ÉGLISE "LUMEN GENTIUM", chapitre 62 "Marie, Mère de la grâce".

 

 

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Lettre de Son Éminence le Cardinal Mercier

aux Évêques du monde entier

 

 "ARCHEVÊCHÉ DE MALINES, Avril 1921. 


CHER ET VÉNÉRÉ SEIGNEUR, 

En 1913, le clergé du diocèse de Malines d'abord, les provinciaux de toutes les Congrégations religieuses résidant en Belgique ensuite, puis la Faculté de théologie de l'Université catholique de Louvain et enfin tout l'Episcopat belge adressèrent au Souverain Pontife une supplique à l'effet d'obtenir de Sa Sainteté la reconnaissance dogmatique de la Médiation universelle de la Sainte Vierge. 

Dès le lendemain de la guerre, nous demandâmes à la S. Cong. des Rites de vouloir approuver une Messe propre et un Office propre de Marie Médiatrice et d'en soumettre le texte à Sa Sainteté. 
Le texte nous est revenu à la date du 12 janvier 1921 avec la haute approbation du Saint-Père, qui, Lui-même, daigna revoir l'Office et la Messe et y apporter de sa main auguste plusieurs améliorations. L'Office et la Messe sont accordés à tous les diocèses de Belgique. 
La fête est fixée au 31 mai, jour de la clôture du mois de Marie, veille du mois du Sacré Cœur. 

Avec une particulière affection, peramanter, le Saint-Père approuve l'Office et ratifie le choix de la fête, qu'il daigne élever au rite double de seconde classe. 
Il a bien voulu déclarer que l'Office et la Messe seront accordés à tous les évêques qui en feront la demande à la Congrégation des Rites. 
Déjà les évêques d'Espagne, nous écrit le cardinal Vico, préfet de la Congrégation des Rites, ont demandé et obtenu l'Office et la Messe de Marie Médiatrice de toutes les grâces. 
Benoît XV a eu la délicate attention de nous faire savoir que Lui-même inscrit dans son calendrier privé, au 31 mai, la fête de Marie Médiatrice de toutes les grâces. 

J'ai l'honneur de vous envoyer, cher et vénéré Seigneur, en même temps que ces lignes, un exemplaire imprimé de l'Office et de la Messe; J'ose vous inviter fraternellement, avec une humble et vive confiance, à vouloir solliciter pour votre Eglise la faveur que Sa Sainteté s'est spontanément déclarée désireuse de vous offrir. 

J'ai la conviction intime, dont je m'enhardis à vous faire part, que si nous pouvions obtenir par nos prières et par nos efforts communs la proclamation dogmatique de la Médiation universelle de Marie, notre Mère daignerait, en retour du joyau nouveau que nous aurions contribué à faire briller dans son diadème, obtenir à nos diocèses et à la société catholique des grâces de choix. 

Les temps troublés que nous traversons ne doivent-ils pas nous inciter tous à mettre notre confiance spéciale dans la protection de Celle que le Christ mourant nous a donnée pour Mère, que l'histoire a appelée Auxilium Christianorum, et que Notre Saint Père le Pape glorieusement régnant nous a appris à invoquer sous le vocable « Regina Pacis », Reine de la Paix ? 

L'empressement de l'Episcopat catholique à célébrer, à la veille du mois du Sacré Cœur, une fête spéciale en l'honneur de la « Vierge Marie Médiatrice de toutes les grâces » hâtera, nous n'en pouvons douter, le jour où il plaira à notre divin Sauveur de faire proclamer par son Vicaire l'universelle Médiation de sa Mère, notre Mère. 

Agréez, cher et vénéré Seigneur, avec l'expression anticipée de ma profonde gratitude pour l'accueil que Votre Grandeur daignera faire à mon appel, l'assurance de ma vénération et de mon religieux dévouement. 

† D. J. card. MERCIER, archev. de Malines."

 

 

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Moïse brisant les Tables de la Loi

Rembrandt

1659

(Ex 32-19)

 

 

 

Neuvaine à Marie Médiatrice

 

Chaque jour de la neuvaine :

"Notre Père" + 3 "Je Vous salue Marie"

Parce que celui qui veut des Grâces doit se tourner vers la Sainte Mère de Dieu, Ô Marie, Reine du Ciel, Mère Médiatrice, Vous dont les mains reçoivent et distribuent toutes les richesses du Roi, tournez vers moi Vos yeux Miséricordieux. 
J'ai confiance en Votre Tendresse Maternelle à mon égard et c'est pour cela que j'entreprends cette neuvaine, persuadé(e) que Vous m'obtiendrez un miracle Divin. 
J'abandonne ma supplique entre Vos mains si pures car c'est à la mesure de cette confiance que je mets en Vous que Vous pourrez m'en obtenir l'exaucement auprès de la Très Sainte Trinité. 
Marie, Médiatrice de Toutes Grâces, je dépose dans Vos mains Saintes cette demande de Grâce à laquelle je tiens tant.....

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous (3 fois).
Marie, Médiatrice de Toutes Grâces, intercédez pour moi (3 fois).
Amen.

 

 

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Décalogue

Parchemin de Jekuthiel Sofer

1768

Bibliothèque Rosenthal d'Amsterdam

(Ex 20, 3-17)

 

 

 

 

Le sermon des 12 étoiles

ou des 12 privilèges de la Vierge Marie

ou "Sur le signe grandiose"

par Saint-Bernard

 

Les douze prérogatives de la bienheureuse vierge Marie, d’après ces paroles de l’Apocalypse : « Il apparut un grand prodige dans le ciel ; c’était une femme revêtue du soleil, elle avait la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur la tête (Apoc. XII, 1). »

 

 

1. Mes bien chers frères, il est un homme et une femme qui nous ont fait bien du mal ; mais grâce à Dieu, il y eut aussi un homme et une femme pour tout réparer et même avec de grands avantages ; il n’en est point de la grâce comme du péché, et la grandeur du bienfait que nous avons reçu dépasse de beaucoup la perte que nous avions faite. En effet, dans sa prudence et clémence extrêmes, l’ouvrier qui nous a faits n’a point achevé de rompre le vase déjà fêlé, mais il le répara complètement, et si bien, que de l’ancien Adam, il nous en fit un nouveau, et transvasa Eve dans Marie. Il est certain que le Christ seul pouvait suffire, car tout ce qui nous rend capable du salut vient de lui (II Cor. III, 5) ; mais il n’était pas avantageux pour nous que l’homme fût seul, il valait mieux que les deux siècles concourussent ensemble à notre réparation, puisque l’un et l’autre avaient pris part à notre corruption. Sans doute, nous avons un médiateur aussi fidèle que puissant entre Dieu et les hommes, dans l’homme qui s’appelle Jésus-Christ, mais la majesté divine nous impose en lui. Il nous semble que l’humanité est absorbée tout entière dans la divinité , non pas que la substance humaine ait été changée, mais ses sentiments ont été déifiés. Il n’est pas seulement miséricordieux, il est aussi notre juge, car s’il a appris la compassion parce qu’il a lui-même souffert, et devint par là miséricordieux, il a cependant reçu aussi en main la puissance de juger. Après tout, notre Dieu est un feu qui dévore (Deut. IV, 24), comment le pécheur ne craindrait-il point, en approchant de lui, de périr devant sa face, comme la cire se fond et coule au feu (Psal. LXVII, 2) ?

2. Et maintenant donc, la femme qui a été bénie entre toutes les femmes, ne semblera point sans emploi, elle aura sa place dans l’œuvre de notre réconciliation. Il nous faut un médiateur, pour arriver à un médiateur, et je n'en vois pas de plus utile que Marie. Nous avons eu une cruelle médiatrice dans Ève, par qui l'antique serpent a fait pénétrer jusqu'à l'homme même son virus empesté, mais Marie est fidèle, et est venue verser l'antidote du salut à l'homme et à la femme en même temps. L'une a prêté son concours à une oeuvre de séduction, l'autre a donné le sien à une oeuvre de propitiation ; l'une suggéra à l'homme une pensée de prévarication, et l'autre lui apporta la rédemption. Pourquoi la faiblesse humaine craindrait-elle de s'approcher de Marie ? Il n'y a rien d'austère, rien de terrible en elle, elle est toute douceur, et ne nous offre à tous que le lait et la laine. Parcourez attentivement toute la suite de l'histoire évangélique, et si vous trouvez en Marie un mot de reproche, une seule parole dure, la plus petite marque d'indignation, je veux bien que vous la soupçonniez pour le reste, et que vous ayez peur d'approcher d'elle. Mais au contraire, si vous la trouvez en toute occasion, comme vous la trouverez en effet, plutôt pleine de grâce et de bonté, remplie de miséricorde et de douceur, rendez-en grâce à celui qui, dans son infiniment douce miséricorde, vous a donné une médiatrice telle que vous n'ayez jamais rien à redouter en elle. Après tout, elle s'est faite toute à tous, et s'est constituée, dans son immense charité, débitrice des insensés, aussi bien que des sages. Elle ouvre à tous les hommes le sein de sa miséricorde, afin que tous reçoivent de sa plénitude, le captif, la rédemption ; le malade, la santé ; l'affligé, des consolations ; le pécheur, son pardon ; le juste, la grâce ; les anges, la joie ; la Trinité entière, la gloire, et la personne du fils, la substance humaine, en sorte qu'il n'y eût personne qui échappât à sa chaleur (Psal. XVIII, 7).

3. N'est-ce point là la femme qui est vêtue du Soleil ? Je veux bien que la suite de la prophétie montre qu'on doit entendre ces mots de l'état présent de l'Église, mais on peut aussi fort bien les appliquer à Marie. En effet, elle semble s'être revêtue d'un autre Soleil, car, de même que le Soleil se lève indifféremment sur les bons et sur les méchants, ainsi Marie ne fait point une question de nos mérites passés ; elle se montre pour tous exorable, et pour tous très-clémente ; elle enveloppe d'un immense sentiment de commisération les misères de tous les hommes. Tout défaut se trouve placé au dessous d'elle, et, dans une sorte d'élévation très-excellente, elle dépasse toutes nos faiblesses, toute notre corruption, plus que toute autre créature, de manière qu'on peut dire avec raison que la lune est sous ses pieds. Autrement il ne semble pas que nous disions rien de bien grand, si nous plaçons la lune sous les pieds de celle dont il ne nous est pas permis de douter qu'elle est élevée au-dessus des chœurs des anges, plus haut que les séraphins, et que les chérubins. Ordinairement, la lune est le symbole, non-seulement de la corruption, mais même de la sottise, et parfois aussi de l'Église dans le temps présent ; de la sottise à cause de ses phases différentes, et de l'Église, probablement parce qu'elle n'a qu'une lumière empruntée. Eh bien, s'il m'est permis de parler ainsi, je dirai que c'est la lune, entendue dans ce double sens, qui se trouve sous les pieds de Marie, mais, l'une y est d'une manière, et l'autre de l'autre. En effet, « l'insensé est changeant comme la lune, et le sage est stable comme le soleil (Eccli. XXVII, 12). » Or, dans le soleil, la chaleur et l'éclat sont constants ; la lune au contraire brille seulement, encore sa lumière est-elle changeante et incertaine, elle ne demeure jamais dans le même état. C'est donc avec bien de la raison qu'on nous représente Marie, revêtue du Soleil, puisqu'elle a pénétré l'abîme de la sagesse divine à une profondeur tout à fait incroyable, au point que, autant que cela se peut pour une simple créature, en dehors de l'union personnelle, elle semble plongée tout entière dans cette lumière inaccessible, dans ce feu qui a purifié les lèvres du Prophète (Isa. VI, 6), et qui embrase les séraphins mêmes. C'est d'une manière bien différente, que sont les choses pour Marie ; elle n'a point mérité seulement d'être effleurée par cette lumière, mais d'en être recouverte de tous côtés, d'en être enveloppée de toute part, et de s'y trouver comme au milieu du feu. Si le vêtement de cette femme est on ne peut pas plus brillant, il est aussi on ne peut point plus chaud, tout est inondé de ses incomparables rayons, et on ne peut soupçonner en cette femme rien je ne dis point de ténébreux, mais même de tant soit peu sombre et obscur, ni même rien de tiède, rien, dis-je, qui ne soit extrêmement chaud.

4. Pour ce qui est de la folie, elle est si loin sous ses pieds, qu'elle ne saurait jamais être confondue parmi les femmes insensées et les vierges folles. Bien plus, cet unique insensé, le prince de toute folie, dont on peut dire avec vérité qu'il a changé comme la lune, et qu'il a perdu tout son éclat, se voit maintenant foulé, écrasé par Marie, sous les pieds de qui il endure une affreuse servitude. Car c'est elle qui fut jadis promise de Dieu, comme devant écraser un jour, du pied de sa vertu, la tête de l'antique serpent, qui tentera, mais en vain, dans ses nombreux et dangereux replis, de la mordre au talon (Gen. III, 15). C'est elle seule, en effet, qui a écrasé toutes les têtes impies de l'hérésie. En effet, l'un dogmatisait qu'elle n'avait pas formé le Christ de sa propre substance ; un autre disait, avec le sifflement du serpent, qu'elle ne l'avait pas mis au monde, mais trouvé tout petit enfant ; un troisième avançait qu'elle avait usé du mariage au moins après son enfantement divin, un dernier, ne pouvant lui entendre donner le titre de mère de Dieu, lui refusait avec une incroyable impiété, le grand nom de Theotokos. Mais tous ces serpents se sont vus écrasés ; tous ces supplanteurs ont été supplantés ; tous ces contradicteurs se sont trouvés confondus ; et maintenant toutes les générations la proclament à l'envi bienheureuse. Mais que dis-je ? le dragon a tendu un piège, par la main d'Hérode, à la vierge mère, pour dévorer son enfant à sa naissance, à cause des inimitiés qui se trouvaient entre lui et la race de la femme.

5. S'il faut plutôt entendre l'Église par la lune, parce qu'elle ne brille point par elle-même, mais par Celui-là seul qui dit : « Sans moi vous ne pouvez rien (Joan, XV, 5)  », vous avez la médiatrice dont je vous ai parlé plus haut, bien clairement indiquée. En effet, il est dit : « Une femme apparut, vêtue du soleil, elle avait la lune sous les pieds (Apoc. XVII, 1) » Attachons-nous donc, mes frères, aux pas de Marie et, dans la plus dévote des supplications, roulons-nous à ses pieds bénis. Tenons-les bien et ne la laissons point partir qu'elle ne nous ait bénis, car elle est puissante la toison placée entre la rosée et le sable, la femme entre le soleil et la lune, c’est Marie entre Jésus-Christ et son Église. Mais peut-être vous étonnerez-vous moins de voir une toison humide de rosée qu'une femme vêtue du soleil, car ; non-seulement le rapport de la femme avec le soleil dont elle est vêtue est grand, mais leur rapprochement est bienfait pour surprendre. En effet, comment une nature si fragile peut-elle subsister dans une si grande chaleur ? Tu as raison de t'en étonner, ô Moïse, et de vouloir voir cette merveille de plus près ;  mais il faut auparavant que tu ôtes la chaussure de tes pieds ; et que tu laisses là toutes les enveloppes des pensées charnelles, si tu veux t'approcher davantage. « Il faut, dit-il, que j'aille reconnaître quelle est cette merveille que je vois (Exod. III, 3) » Oui, une vraie merveille, en vérité, que ce buisson qui brûle sans se consumer, un vrai miracle que cette femme qui demeure intacte au milieu du soleil qui lui sert de vêtement. Ce n'est point là le fait de l'homme, ni même de l'ange, il y a en cela quelque chose de beaucoup plus élevé. « Le Saint-Esprit, a dit l'Ange, surviendra en vous (Luc. I, 35) » C'est comme s'il disait, comme Dieu est esprit, et comme notre Dieu est un feu dévorant, « la vertu » ; non la science, non pas même, la vôtre ; mais « la vertu du Très-Haut, vous couvrira de son ombre. » Après cela, il ne faut plus s'étonner que, sous une telle ombre, une femme puisse supporter un tel manteau.

6. « Une femme vêtue du soleil, » dit le Prophète. Oui, toute vêtue de lumière, comme d'un manteau. Le charnel ne comprend peut-être point cela, c'est trop spirituel pour lui ; et ce me semble une folie. Mais il n'en était pas ainsi pour l'Apôtre, quand il disait : « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ (Rom. XIII,14) » Comme vous êtes devenue familière au Seigneur, ô Notre Dame ! combien vous avez mérité de vous approcher de lui ; disons mieux, de lui devenir intime ; quelle grâce vous avez trouvée ; à ses yeux ! Il demeure en vous, et vous, vous demeurez en lui ; vous le revêtez ; et vous vous revêtez de lui ; vous lui donnez pour vêtement la substance de votre chair, et vous, il vous recouvre du manteau de gloire de sa majesté. Vous revêtez ce soleil d'un nuage, et vous, vous êtes revêtue du soleil même, car le Seigneur a opéré un nouveau miracle sur la terre, il a fait qu'une femme en ceignit un homme (Jerem. XXXI, 22), mais un homme qui ne fut pas autre que le Christ, dont il est dit : « Voici un homme, son nom est l'orient (Zach. VI, 12) » Il en a opéré également un nouveau dans le ciel, quand il a fait qu'une femme apparût vêtue du soleil. Ce n'est point tout encore, elle l'a couronné, et elle a mérité d'être à son tour, couronnée elle-même de sa main. Sortez donc, filles de Sion, et voyez le roi Salomon sous le diadème dont sa mère l'a couronné (Cant. III, 11). Mais nous reviendrons sur ce sujet, une autre fois ; en attendant, entrez plutôt et voyez votre Reine, avec le diadème que son propre fils lui a posé sur la tête.

7. « Sur sa tête, lisons-nous, était posée une couronne de douze étoiles. » Assurément, ce front, plus éclatant que les étoiles mêmes qu'il orne plus qu'il n'en est orné, était bien digne de recevoir une semblable couronne. Après tout, pourquoi les astres ne seraient-ils point la couronne de celle, dont le soleil même est le manteau ? Les roses en fleurs et les lis des vallées l'entouraient comme des jours printaniers, est-il dit quelque part. La main gauche de l'Époux est passée dans sa tête, et déjà sa droite la tient embrassée. Qui dira le prix des joyaux dont est couvert le diadème de Marie ? Décrire le dessin de cette couronne, en indiquer la composition, est une chose qui est au dessus de l'homme. Pour moi, toutefois, dans la faible mesure de mes forces, sans entrer dans la dangereuse recherche des secrets de Dieu, je dirai qu'il ne me semble pas qu'on s'éloigne de la vraisemblance, quand on voit dans les douze étoiles de la couronne de Marie, autant de grâces singulières dont elle est parée. En effet, on peut trouver dans la Vierge les prérogatives du ciel, celles de la chair, et enfin celles du coeur ; or, ces prérogatives étant au nombre de trois, si on les multiplie par quatre on a le nombre même des douze étoiles dont brille la couronne de notre Reine. Or, à mes yeux, il éclate une clarté singulière, premièrement dans la génération de Marie, secondement dans la salutation de l'ange, troisièmement dans l’acte par lequel le Saint-Esprit survient en elle, et quatrièmement dans l'inénarrable conception du fils de Dieu. Je vois encore les astres de sa couronne briller des rayons éclatants des prémices de la virginité de la fécondité sans corruption, de la grossesse exempte de fatigue, et de l'enfantement qui ne connut point la douleur. Je vois encore briller en Marie, d'un éclat tout particulier, la douceur dans la pudeur, la dévotion dans l'humilité, la magnanimité dans la foi, le martyre dans le coeur. Je laisse à votre perspicacité le soin de considérer chacun de ces brillants, pour moi, je me contenterai de les signaler en peu de mots, les uns après les autres, à votre attention.

8. Quel brillant remarquons-nous dans la génération de Marie ? C'est qu'elle est d'une famille royale, de la race d'Abraham, de l'illustre maison de David. A cela si vous ne trouvez pas que ce soit assez encore, ajoutez que, à cause d'une sainteté unique et privilégiée, elle fut conçue, comme on sait, par l'effet d'une disposition particulière de la Providence, promise du ciel longtemps d'avance aux Patriarches préfigurée par des miracles mystiques, et prédite par des oracles prophétiques. C'est elle, en effet, que désignait d'avance la verge d'Aaron (Num. XVII, 8), quand elle se couvrait de fleurs, bien qu'elle n'eût point de racines ; (Judic. VI, 37) elle que représentait la toison de Gédéon, quand elle se mouillait de rosée, tandis que toute la terre des environs demeurait sèche ; elle que voyait Ezéchiel dans cette porte d'Orient, quine s'ouvrait pour personne (Ezech. XLIV, 1) ; c'était elle, enfin, que le Prophète Isaïe, entre tous, promettait, sous l'image de la tige issue de la racine de Jessé (Isa. XXI, 1), et un peu auparavant, en termes plus clairs encore, sous le nom de la vierge qui doit enfanter (Isa. VII, 14). Aussi, est-ce avec raison qu'il est écrit qu'une grande merveille a apparu dans les cieux, puisqu'elle était depuis tant de temps promise par eux. « Le Seigneur, a dit le Prophète, vous donnera lui-même un signe. Une Vierge concevra (Ibidem) » Oui, on peut bien dire que ce signe est grand, attendu que celui qui le donne est grand lui-même, et quels sont les yeux que l'éclat de cette prérogative n'a point éblouis ? Vient, après cela, le salut plein d'une humble déférence qu'elle reçut de la bouche de l'Archange qui semble la contempler déjà sur un trône royal, au dessus de tous les ordres d'esprits célestes, si bien qu'il s'en fallait de peu qu'il n'adorât une femme, lui qui jusqu'alors était habitué à recevoir les hommages des hommes. Il nous montre bien par là le mérite excellent de notre Vierge, et la grâce singulière dont elle est remplie.

9. Après ce joyau, j'en vois briller encore un autre dans le mode inouï de sa conception ; car ce n'est point dans l'iniquité, comme toutes les autres femmes, mais par la vertu du Saint-Esprit qui survint en elle, que seule et dans la sainteté, Marie conçut son fils. Qu'elle ait enfanté le vrai Dieu, le fils de Dieu, en sorte que le fils qui naquit de Marie, fût en même temps fils de Dieu et fils de l'homme, Dieu et homme tout ensemble, c'est là un abîme de lumière, et je n'oserais affirmer que l'oeil même de l'ange n'ait point été ébloui à l'éclat de cette lumière. D'ailleurs, la virginité de sa chair et son dessein de demeurer vierge reçoivent eux-mêmes un nouveau jour de la nouveauté même de son dessein de demeurer vierge, il est évident que c'est dans toute la liberté de son esprit que, s'élevant au-dessus des préceptes de la loi de Moïse, elle fit voeu de consacrer à Dieu tout à la fois la chasteté du corps et celle du coeur. Ce qui prouve, en effet, combien son dessein était inébranlable, c'est qu'aux paroles de l'Ange qui lui promettait un fils, en termes assurés, elle répondit : « Comment cela se fera-t-il, car je ne connais point d'homme  ? (Luc. I, 34) » Voilà peut-être d'où lui venait d'abord le trouble qu'elle ressentit en entendant les paroles de l'Ange, et pourquoi elle demandait ce que pouvait signifier le salut qu'il lui fait comme à une femme bénie entre toutes les femmes, quand elle n'aspirait qu'à être bénie à jamais parmi les vierges. Elle cherchait dans sa pensée quelle pouvait être cette salutation ; car elle lui paraissait suspecte, et lorsque la promesse d'un fils lui eut fait comprendre le péril qui menaçait manifestement sa virginité, elle ne put s'empêcher de s'écrier : « comment cela se fera-t-il, car je ne connais point d'homme ? » Aussi, mérita-t-elle de recevoir la bénédiction qui lui était annoncée, sans perdre la gloire de la virginité ; sa virginité reçut un accroissement de gloire de sa fécondité, de même que sa fécondité trouva un nouvel éclat dans sa virginité ; ces deux astres semblent réfléchir mutuellement les rayons l'un de l'autre. Il est grand d'être vierge, mais être vierge et mère en même temps, c'est ce qui dépasse toute mesure. Pour ce qui est des fatigues extrêmes que toutes les femmes ressentent dans la grossesse, seule entre toutes, elle ne les connut point, parce que seule elle ignora les émotions voluptueuses de la conception. Aussi, dès les premiers jours de sa grossesse, alors que toutes les femmes éprouvent les plus grands malaises, Marie, toute heureuse, traverse les montagnes pour aller offrir ses services à Elisabeth. Bien plus, on la voit monter à Bethléem à une époque où ses couches étaient imminentes, elle portait un dépôt infiniment précieux, c'était pour elle un léger fardeau, car elle portait celui qui la portait elle-même. Son enfantement est un astre brillant plein d'éclat, quand elle donna au monde, avec une joie nouvelle pour lui, un fruit également nouveau, seule exempte entre toutes les femmes de la malédiction commune qui pèse sur elles, et des douleurs de l'enfantement. Si nous estimons le prix des choses à leur rareté, on ne saurait trouver rien de plus rare que ce privilège, car, entre toutes les femmes, nulle n'en a joui avant elle, et nulle n'en jouira comme elle après elle. Si nous considérons toutes ces choses de l'œil de la foi, il est hors de doute que nous en ressentirons de l'admiration, du respect, de la dévotion et de la consolation.

10. Mais celles dont il nous reste à parler sont proposées à notre imitation. Il ne nous a point été donné d'être promis et annoncé du ciel avant notre naissance en tant de manières différentes, ni de recevoir de la bouche de l'archange Gabriel un salut aussi nouveau que respectueux. Quant aux deux autres nouveaux privilèges, nous les partageons encore moins que les précédents avec elle, ils sont un secret à elle, car il n' y a que d'elle qu'il a été dit : « Ce qui est né en elle est l'œuvre du Saint-Esprit (Matt. I, 20) » ; il n'y a qu'elle qui entendit de pareilles paroles : « Le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le fils de Dieu (Luc. I, 35) ». On peut présenter des vierges au roi, mais elles ne sauraient venir qu'après elle ; seule entre toutes, elle réclame le premier rang. Bien plus, seule elle a conçu sans souillure, elle a connu la grossesse sans fatigue, elle a mis un fils au monde sans douleur. Aussi, n'est-ce rien de semblable qui nous est demandé, mais pourtant il est certaines choses qu'on attend de nous. En effet, il ne faut pas croire que l'absence de ces dons singuliers sera pour notre négligence une excuse, si chez nous la pudeur va sans la douceur, si l'humilité du cœur, si la magnanimité de la foi, si la compassion de l'âme nous font défaut. C'est un joyau qu'on aime à voir briller dans un diadème, une étoile qui scintille au front, que le rouge de la pudeur. Vous viendrait-il à la pensée que cette grâce fit défaut à celle qui fut pleine de grâce ? Marie fut pleine de réserve, nous en avons la preuve dans l'Évangile. Où lit-on, en effet, qu'elle fut loquace ou hardie ? Un jour, qu'elle voulait parler à son fils, elle se tenait à la porte (Matt. XII, 46), sans s'appuyer sur son titre de mère pour l'interrompre dans son discours, ou pour entrer dans l'endroit où il parlait. Si j'ai bonne mémoire, les quatre évangiles ne nous font entendre que quatre fois la parole de Marie ; une première fois quand elle répond à l'Ange, encore ne se décide-t-elle à le faire qu'après qu'il lui eût parlé deux fois lui-même le premier ; une seconde fois à Élisabeth, quand sa voix fit tressaillir Jean dans le sein de sa mère, et lorsque les louanges de sa cousine la portèrent à glorifier à son tour, le Seigneur (Luc. I, 34). La troisième fois à son fils, alors âgé de douze ans, quand elle et son père le cherchaient avec inquiétude (Luc. I, 46) ; la quatrième fois, à son fils encore, aux noces de Cana et aux serviteurs (Luc. II, 48). Or, c'est surtout dans cette circonstance qu'a éclaté sa bonté naturelle, et que s'est montrée sa retenue virginale (Jean. II, 3). En effet, en se représentant par l'embarras qu'elle ressentait elle-même, celui que devraient éprouver les époux, elle ne peut le supporter plus longtemps, ni dissimuler à son fils que le vin manquait. Reprise par lui, elle se montra douce et humble de coeur, en ne répondant point un mot, et, sans cesser d'avoir confiance, elle recommande aux serviteurs de faire ce que Jésus leur dirait.

11. Ne voyons-nous point que, dès le principe, Marie est la première personne que rencontrent les bergers ? L'Évangéliste nous dit en effet : « ils trouvèrent Marie et Joseph avec l'enfant qui était posé dans une crèche (Luc. II, 16) ». Il en est de même des Mages, si vous vous en souvenez, qui ne trouvèrent point non plus l'enfant Jésus sans Marie (Matt. II, 11), et plus tard, quand elle porta le Seigneur dans son temple, elle entendit Siméon lui parler longuement de son fils et d'elle-même sans cesser de se montrer aussi peu pressée de parler qu'elle était avide d'écouter. Et même « Marie conservait toutes ces paroles et les repassait dans son coeur (Luc. II, 19) ». Mais, dans toutes ces circonstances, on ne trouve pas qu'elle ait dit un seul mot du grand mystère de l'Incarnation. Oh ? malheur à nous qui avons toujours la parole à la bouche, malheur à nous qui laissons un si libre cours à toutes nos pensées, « qui sommes percés partout », comme dit le comique. Que de fois Marie entendit son fils non-seulement parler à la foule en particulier, mais encore révéler à ses apôtres, lors des entretiens particuliers les mystères du royaume de Dieu. Que de fois le vit-elle opérer des miracles, puis elle le vit attaché à la croix, expirant, ressuscité et montant au ciel. Or, dans toutes ces circonstances, c'est à peine si on rapporté que notre pudique tourterelle éleva la voix. Enfin, nous lisons dans les Actes des apôtres, qu'en revenant du mont des Oliviers, ils persévérèrent, unanimement dans la prière. De qui est-il parlé ainsi ? Si : Marie se trouvait du nombre ; qu'elle soit nominée la première, puisqu'elle est plus grande que tous les autres, tant par la prérogative de sa maternité qu'à cause du privilège de sa sainteté. Or, l'historien sacré dit : « C'étaient Pierre et André, Jacques et Jean », et les autres. « Tous, ils persévérèrent unanimement dans la prière avec les femmes et avec Marie, mère de Jésus. » Est-ce donc ainsi qu'elle se montrait la dernière des femmes pour être nommée après toutes ? On peut bien dire que les disciples étaient vraiment charnels, alors que, n'ayant pas reçu le Saint-Esprit, parce que Jésus n'était pas encore glorifié, ils eurent une discussion pour savoir qui était le plus grand parmi eux. Marie, au contraire, s'humiliait non-seulement en toutes choses, mais encore plus que tous les autres, d'autant plus profondément qu'elle était plus grande. Aussi, est-ce avec raison que celle qui s'était faite la dernière de tous quand elle était la première, fût élevée du dernier rang au premier ; c'est avec raison qu'elle devient la maîtresse de tous, comme elle s'était faite la servante de tous ; c'est justice enfin qu'elle fût élevée au dessus des anges mêmes, après s'être placée avec une ineffable douceur, an dessous des veuves et des pécheresses pénitentes, au dessous trame de celle d'où sept démons avaient été chassés : Je vous en prie, mes enfants bien-aimés, cherchez à acquérir cette vertu si vous aimez Marie ; oui, si vous avez à coeur de lui plaire, imitez sa modestie. Il n'y a rien qui soit plus convenable à l'homme en général, rien qui siée davantage au chrétien en particulier ; mais surtout, il n'est pas de vertu qui convienne mieux que celle-là à des religieux.

12. Mais, dans la Vierge, la vertu d'humilité reçoit manifestement un nouveau lustre de sa douceur même ; ce sont deux vertus qui ont sucé le même lait, que la douceur et l'humilité, elles se sont trouvées bien étroitement unies dans Celui qui disait : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur (Matt. XI, 19) ». De même, en effet, que la présomption naît de l’orgueil, ainsi la douceur ne peut procéder que d'une vraie humilité. Mais Marie ne nous a pas donné une preuve d'humilité seulement, en gardant le silence, elle nous l'a montrée plus clairement encore dans ses paroles. En effet, après avoir entendu l'Ange lui dire : « Le fruit saint qui naîtra, de vous sera appelé le Fils de Dieu (Luc. I, 35) », elle ne trouve rien autre chose à dire sinon qu'elle est la servante de Dieu. Peu après, Élisabeth la voit arriver chez elle, instruite, à l'instant même où elle entrait, de cette gloire singulière de cette vierge, elle s'écrie dans son étonnement : « D'où me vient ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne vers nous ? (Ibid. 43) ». Puis elle ajoute en faisant l'éloge de sa voix : « Dès que votre parole a frappé mon oreille, quand vous m'avez saluée, mon enfant a tressailli de joie dans mon sein (Ibid. 44) » ; elle continue ensuite en louant sa foi : « Heureuse, lui dit-elle, heureuse êtes-vous d'avoir cru, parce que les choses qui vous ont été dites de la part du Seigneur s'accompliront en vous (Ibid. 45) ». Ce sont là autant d'éloges magnifiques, mais la pieuse humilité de Marie n'en retiendra rien pour elle, elle les reportera tous à Celui de qui sont tous les biens qu'on loue en elle. Vous louez la mère de Notre-Seigneur, dit-elle à Élisabeth, mais pour moi, « mon âme glorifie le Seigneur lui-même (Ibid. 46) ». Vous me dites que votre enfant, à ma voix, a tressailli de joie dans votre sein, et moi « mon esprit est ravi de joie dans le Sauveur, mort Dieu ». Quant à votre enfant, il se réjouit et tressaille de bonheur comme l'ami de l’Époux en entendant sa voix. Vous me déclarez bien heureuse parce que j'ai cru ; mais la cause de ma joie et de mon bonheur est dans la bonté même de Dieu, et si désormais « toutes les générations me proclameront bienheureuse », c'est parce que le Seigneur a abaissé ses regards sur son humble et petite servante.

13. Mais allons-nous nous imaginer, mes frères, que sainte Elisabeth s'est trompée dans le langage que le Saint-Esprit lui-même lui inspirait de tenir ? Gardons-nous-en bien. Elle est, en effet, bienheureuse, tout à la fois parce que Dieu l'a regardée, et parce quelle a cru, car ce dernier bonheur est la conséquence et le fruit du regard qu'il a jeté sur elle. C'est par un artifice ineffable du Saint-Esprit qui survint en elle, qu'à cette excessive humilité vint s'ajouter, dans le secret de ce coeur de vierge, une telle magnanimité, et que ces deux vertus, comme je l'ai déjà dit de la virginité et de la fécondité, sont devenues comme deux étoiles qui se prêtaient un mutuel éclat, puisque tant d'humilité ne porta aucune atteinte à tant de grandeur d'âme, de même qu'une telle grandeur d'âme ne nuisit en rien à une si grande humilité. En effet, si elle se montre si humble dans l'estime qu'elle fait d'elle, elle ne s'en montre pas moins magnanime dans la manière dont elle croit à la promesse qui lui est faite, et, tout en ne se regardant que comme l'humble servante du Seigneur, elle ne fit aucune difficulté de se croire élevée à l'incompréhensible mystère, à l'admirable commerce, au sacrement insondable de la future maternité de l'homme Dieu. Tel est, en effet, le privilège de la grâce de Dieu dans le coeur des élus, c'est que, de même que l'humilité ne les rend point pusillanimes, la magnanimité ne les rend point arrogants ; au contraire, ces deux vertus se prêtent un mutuel appui, en sorte que, non-seulement la magnanimité n'engendre point l'orgueil, mais rend l'humilité même beaucoup plus grande. On devient par elle, en même-temps, bien plus timoré et bien plus reconnaissant envers le distributeur de la grâce, sans toutefois que par la porte de l'humilité, la pusillanimité puisse s'introduire dans l'âme. Mais, moins on présume de soi-même dans les plus petites choses, plus en même temps, on se confie en la puissance de Dieu pour les grandes.

14. Quant au martyre de la Vierge qui est, comme vous vous le rappelez, la douzième étoile de sa couronne, je le trouve dans la prophétie de Siméon, et dans toute l'histoire de la passion de Notre-Seigneur. En parlant de l'enfant Jésus, Siméon dit : « Cet enfant est destiné à se trouver en butte à la contradiction », puis, s'adressant à Marie, il continue : « Et vous, votre âme sera percée d'un glaive (Luc. II, 34) ». On peut bien dire, en effet, qu'un glaive a percé votre âme, ô heureuse mère, car ce n'est qu'en passant par votre coeur qu'il pouvait pénétrer dans la chair de votre Fils. Et même quand votre Jésus, le vôtre par excellence, en même temps que le nôtre, eut rendu l'esprit, ce n'est plus son âme qu'atteignit la lance qui, n'épargnant pas même dans les bras de la mort, la victime à qui elle ne pouvait plus faire de mal, perça son côté de son fer cruel, mais c'est votre âme elle-même qu’elle frappa. Car, pour lui, son âme n'était déjà plus là, mais la vôtre ne pouvait s'arracher de ces lieux. Sa douleur, comme un glaive violent, a donc traversé votre coeur, et nous pouvons vous appeler, avec raison, plus que martyr, puisque, en vous, le sentiment de la compassion l'emporta si fort sur celui de la passion endurée par le corps.

15. N'était-ce point une parole plus pénétrante qu'un glaive, qui perça, en effet, votre âme et atteignit jusque dans les replis de l'âme et de l'esprit (Hébr. IV, 12), que celle-ci : « Femme, voici votre fils ? (Jean. XIX, 26) ». Quel échange ! Jean substitué à Jésus ; le serviteur au Seigneur, le disciple au maître ; le fils de Zébédée au Fils de Dieu, un pur homme au vrai Dieu ! Comment ce langage n'aurait-il pas percé, comme d'un glaive, votre âme si aimante, quand son souvenir seul déchire nos coeurs de pierre et d'airain ? Ne vous étonnez point ; mes frères, si je dis que Marie fut martyre dans le coeur, il faudrait pour en être surpris que vous eussiez oublié que le plus grand crime que saint Paul ait reproché aux Gentils c'est d'avoir été sans affection (Rom. I, 31). Cette absence de sentiment était loin de se trouver dans les entrailles de Marie, puisse-t-elle être aussi étrangère à ses humbles serviteurs. Si vous me demandez si elle ne savait pas d'avance qu'il devait mourir ? Elle n'en doutait point, vous répondrai-je ; si elle ignorait qu'il dût ressusciter peu de temps après, je vous dirai qu'elle ne l'ignorait point, qu'elle l'espérait même avec confiance. Et, malgré cela, si vous voulez savoir si elle souffrit de le voir attaché à la croix, ma réponse est qu'elle souffrit beaucoup. Après tout ; qui êtes-vous, mon frère, et à quelle source puisez-vous votre sagesse pour vous étonner davantage de voir Marie compatir, que de voir le fils de Marie pâtir ? Il aurait pu souffrir la mort du corps, et elle n'aurait pu ressentir celle du coeur ? Ce fut une charité, en comparaison de laquelle nul ne saurait en avoir une plus grande, qui fit endurer l'une au fils ; ce fut une charité aussi à laquelle on ne saurait en comparer une autre, qui fit souffrir l'autre à la mère. Et maintenant, ô mère de miséricorde, au nom de l'affection de votre très-pure âme, la lune qui se tient à vos pieds vous invoque avec les accents de la plus grande dévotion comme une médiatrice entre elle et le Soleil de justice ; que dans votre lumière elle voie sa lumière, et que, par votre intercession, elle mérite la grâce du Soleil qu'elle a véritablement aimé par-dessus tout, et qu'elle a orné, en le revêtant d'une robe de gloire, et en lui mettant sur la tête une couronne de beauté. Vous êtes pleine de grâce, pleine de la rosée du ciel, appuyée sur votre bien-aimé et comblée de délices. Nourrissez aujourd'hui vos pauvres, ô vous notre Dame ; que les petits chiens eux-mêmes mangent des miettes de la table du Maître, et, de votre urne qui déborde, donnez à boire non-seulement au serviteur d'Abraham, mais encore à ses chameaux, Car c'est vous qui êtes, en vérité, la fiancée choisie et préparée pour le Fils du Très-Haut, qui est Dieu et béni par-dessus tout dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

SERMON POUR LE DIMANCHE DANS L’OCTAVE DE L’ASSOMPTION DE MARIE.

 

 

 

 

 

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PREGHIERA PER OTTENERE GRAZIE DA MARIA, MEDIATRICE DI TUTTE LE GRAZIE

Immacolata Concepita senza peccato originale, Madre di Dio e Onnipotente per Grazia,Regina degli Angeli, Avvocata e Corredentrice del genere umano, ti supplico di non guardare le mie indegnità, ma di volermi accogliere come tuo figlio peccatore addolorato e di non abbandonarmi mai.

Ave Maria…


Madre mia e fiducia mia,  chi altri potrò ricorrere per essere aiutato? Tu sola sei la Mediatrice di tutte le Grazie, Colei che nella Luce di Dio distribuisce a chi vuole, come vuole e quando vuole i frutti della Redenzione operata dal Tuo Dio e Figlio Gesù. Tu puoi aiutarmi in tutte le mie necessità, tu sola sei la Salute degli infermi, tu sei l’unica Madre che vuol salvare dalla dannazione eterna tutti i figli. 

Ave Maria…


Io ricorro a Te perché Gesù Ti ha eletta Mediatrice di tutte le Grazie,  Ti ha dato autorità universale sul mondo visibile ed invisibile, Ti ha arricchita della Sua Divinità, trattenendosi per nove mesi nel Tuo grembo.

Ave Maria…

Io mi consacro incondizionatamente a Te perché Tu faccia di me tutto ciò che vuoi. Mi abbandono al Tuo Amore di Madre del Signore Gesù, supplicandoti di accogliere unitamente a me, la mia famiglia, tutte le persone a me care e coloro che si affidano alle mie preghiere. 

Ave Maria…


Invoco il Tuo aiuto e la Tua protezione sull’unica Chiesa fondata dal Signore Gesù, quella Cattolica. Tu sei Madre di questa Chiesa! Per i poveri peccatori privi della Luce Divina Ti chiedo di convertirli. Sulle sante Anime del Purgatorio rivolgi il Tuo sguardo e conducile presto in Paradiso.

Ave Maria… 


Ti prego di sostenere, proteggere e guidare sempre la Tua Associazione Cattolica "Gesù e Maria", di preservare da pericoli e difficoltà tutti coloro che vi lavorano per la Gloria di Dio. Di aiutare e custodire tutti gli associati e quanti diffondono le pubblicazioni e lavorano con amore per far conoscere Gesù e Te. 

Ave Maria…


Tu sei stata Assunta in Cielo in Anima e Corpo e sei viva e vera. Sei Onnipotente per Grazia ed ascolti anche ogni mio sospiro e ogni mio pensiero. Sono assolutamente sicuro che Tu adesso mi stai ascoltando, Tu già conosci tutto di me perché mai mi perdi di vista. Tu mi sei stata sempre accanto, ma io sono stato distratto. Aiutami adesso e donami questa Grazia a me necessaria 

(chiedere la Grazia)

Ave Maria


O Madre Santissima, prostrato ai Tuoi piedi, a Te che riversi come un fiume le Grazie di Gesù e le distribuisci a coloro che Te le chiedono, O Madre Santissima, prostrato ai Tuoi piedi, a Te che riversi come un fiume le Grazie di Gesù e le distribuisci a coloro che Te le chiedono, per i Tuoi dolori, per i Tuoi meriti, per la Tua obbedienza ed umiltà, Ti chiedo in ginocchio di farmi questa Grazia 

(chiedere la Grazia)

Ave Maria…

Ti ringrazio o Madre mia, l’amore che ho per Te e l’affetto che Tu hai per me mi danno certezza che Tu questa Grazia me la farai. Io devo vivere da vero e buon Tuo figlio, pregare e perseverare ogni giorno, ma la Grazia che Ti ho chiesto -nonostante tutti i miei peccatime la farai 

(chiedere la Grazia)

Lo so, ne sono certo, è l’amore che ho per Te a dirmelo perché ho piena fiducia in Te, credo fermamente nel Tuo amore per me. 

Salve Regina…

Preghiera composta da padre Giulio

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 05:39

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« Ayez pitié de Moi et j’aurai pitié de vous.

Rendez-moi Mes mains et Je vous rendrai la paix.

Plus vous M’honorerez,

plus Je vous favoriserai. »

 

Jésus au Père Cyrille, 1637.

 

 

Gif Enfant-Jesus de Prague

 

 

Prière du Père Cyrille de la Mère de Dieu

à l'Enfant-Jésus de Prague

 

Ô, Enfant Jésus, j'ai recours à Toi

par l'intercession de Ta Sainte Mère et

je Te prie de m'assister dans cette nécessité

où je me trouve (la formuler)

parce que je crois fermement

que Ta Divinité peut me secourir.

 

J'espère avec confiance obtenir Ta Sainte Grâce.

Je T'aime de tout mon coeur

et de toutes les forces de mon âme.

 

Je me repens sincèrement de tous mes péchés,

et je Te supplie, Ô Bon Jésus,

de me donner la force d'en triompher.

 

Je prends la résolution de ne plus T'offenser,

et je m'offre à Toi, disposé à tout souffrir

plutôt que de Te déplaire.

 

Désormais, je veux Te servir avec fidélité.

Pour ton amour, Ô Divin Enfant,

j'aimerai mon prochain comme moi-même.

 

Enfant plein de puissance, Ô Jésus,

je T'en conjure de nouveau,

assiste-moi dans cette nécessité

(nommez-la).

Fais-moi la Grâce de Te posséder

éternellement avec Marie et Joseph,

et de T'adorer avec les Saints Anges.

Ainsi soit-il.

 

 

Small--Prague--Our-Lady-of-Victory-4--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Prière du Père Cyrille à l'Enfant-Jésus

Autre version

 

Ô Saint Enfant-Jésus, j'ai recours à Vous, je Vous en prie par Votre Sainte Mère, assistez-moi dans cette nécessité (ici on fait sa demande), car je crois fermement que Votre Divinité peut me secourir, j'espère avec confiance obtenir Votre Sainte Grâce. Je Vous aime de tout mon cœur et de toutes les forces de mon âme. Je me repens sincèrement de mes péchés et Vous supplie, Ô Bon Jésus, de me donner la force d'en triompher. Je prends la résolution de ne plus jamais Vous offenser, et je viens m'offrir à Vous dans la disposition de tout souffrir plutôt que de Vous déplaire. Désormais, je veux Vous servir avec fidélité. Pour l'amour de Vous, Ô Divin Enfant, j'aimerai mon prochain comme moi-même. Enfant plein de puissance, Ô Jésus, je Vous en conjure de nouveau, assistez-moi dans cette circonstance (nommez-la), faites-moi la Grâce de Vous posséder éternellement avec Marie et Joseph dans le Ciel et de Vous adorer avec les Saints Anges. Ainsi soit-il.

 

 

Infant-Jesus-of-Prague--So-ka-v--ati-kach--Kostel--paro.jpg

 

 

 

Le Saint-Enfant Jésus de Prague - Infant Jesus of Prague

 

 

 

Small--Statue-representant-l-Enfant-Jesus-de-Prague--dans.jpg

Enfant-Jésus de Prague,

église Notre-Dame de Joinville,

Haute-Marne (France)

 

 

 

 

 

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 21:49

 

 

 

Prière à Notre-Dame de Guadalupe

 

Notre-Dame de Guadalupe, je sais avec certitude que Vous êtes la parfaite et perpétuelle Vierge Marie, Mère du Vrai Dieu. Vous me montrez et m’offrez Votre Amour, Votre compassion, Votre aide, Votre protection. Vous êtes Mère miséricordieuse, Mère de tous ceux qui Vous aiment, de ceux qui Vous implorent, de ceux qui ont confiance en Vous. Vous entendez mes pleurs et mes douleurs. Vous soignez et allégez mes souffrances, mes besoins, mes malheurs. Vous me demandez de ne pas être troublé ou écrasé par mes chagrins et de ne pas craindre les maladies, les vexations, les anxiétés, les douleurs. Vous êtes ma Mère et je suis sous Votre protection. Vous êtes ma fontaine de vie et je me blottis dans Vos bras !

Mère de Miséricorde, avec amour, je Vous consacre tout mon être, ma vie, mes souffrances, mes joies, tous ceux que Vous m’avez confiés et tout ce qui m'appartient. Je désire être tout à Vous et marcher avec Vous sur le chemin de la sainteté.

Ô Vierge Immaculée, écoutez la prière que je Vous adresse avec une filiale confiance, et présentez-la à Votre Divin Fils.

Notre-Dame de Guadalupe, Patronne des enfants à naître, donnez-nous la Grâce d'aimer, de donner, d'accueillir et de respecter la vie, dans le même amour avec lequel Vous avez conçu dans Votre sein la Vie de Jésus, Votre Fils bien-aimé.

Sainte Marie, Reine des foyers, protégez et aidez nos familles, afin qu'elles soient toujours unies ; assistez-nous dans l'éducation de nos enfants et bénissez-les.

Je Vous en prie, Mère très Sainte, donnez-moi un grand amour de l'Eucharistie et de la confession régulière, le goût de la prière et de l'oraison, pour que je puisse apporter la paix et la joie par Jésus-Christ notre Seigneur qui, avec Dieu le Père et l'Esprit Saint, vit et règne pour les siècles de siècles. Amen.

Notre-Dame de Guadalupe, donnez-moi la Grâce ....... que je Vous implore de m'accorder par Jésus-Christ, Votre Fils bien-aimé. Amen.

 

N.B. : Pour faire une neuvaine à Notre-Dame de Guadalupe, répéter cette prière pendant 9 jours.

 

 

 Prière à Notre-Dame de Guadalupe pour les enfants à naître

 

 

Santuario de Santa María de Guadalupe, sitio oficial

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 14:38
Bienheureuse-Agnes-de-Langeac--parousie.over-blog.fr.jpgAgnès Galand

Soeur Agnès de Jésus

dite Agnès de Langeac

née le 18 novembre 1602 au Puy-en-Velay

morte le 19 octobre 1634



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Prières de la Bienheureuse Agnès de Langeac

« Mon cher Epoux et ami, j’ai accompli par Votre Grâce l’œuvre que Vous et Votre Sainte Mère m’aviez confiée, et pour laquelle Vous avez voulu que je demeurasse encore sur la terre. Maintenant, tirez-moi à Vous et donnez-moi place parmi ceux qui Vous bénissent et Vous adorent sans cesse ; car si Vous ne le faites, je crois que je mourrai de langueur à chaque moment. Je Vous remercie d’avoir écouté mes prières, et de m’avoir donné et fait voir celui (1) que Vous désiriez que je procurasse à Votre Église. L’ayant vu et le sachant à Vous, laissez aller mon esprit en paix. Je ne Vous demande pas que Vous le tiriez avec moi de ce monde, m’ayant fait voir qu’il Vous devait rendre de grands services dans Votre Église. Préservez-le du mal, ayez-le sous Votre protection ; faites-lui la Grâce de n’aimer que Vous, de n’être possédé que de Votre Esprit et de ne vivre que de Votre vie. Ce sont les prières que Vous fait Votre pauvre servante, résolue de ne bouger d’ici que Vous ne l’ayez exaucée ».

(1) Le Père Jean-Jacques Olier de Verneuil


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« Ô amour, que tu es violent ! Que ta puissance est grande !...

Ah ! pécheur, ne veux-tu donc point te convertir ?

C’est pour toi que je souffre,

ne méprise pas le sang versé pour ton salut !... »


« Mon ami, assistez-moi, mon Jésus, ne m’abandonnez pas »


« Ô mon Dieu, Ô mon doux et amoureux Jésus,

soyez béni mille fois ! Ou souffrir ou mourir ! »


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« Jésus, mon amour, Miséricorde à la pauvre Agnès »


« Sainte-Vierge, priez pour moi, s’il vous plaît,

ayez pitié de Votre pauvre esclave »


« Je te renonce, Satan »


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« Vierge Sainte, puisque Vous daignez vouloir que je sois à Vous,

dès ce moment, je Vous offre tout ce que je suis

et je Vous promets de Vous servir toute ma vie en qualité d'esclave ».


Consécration d'Agnès Galand à la très Sainte-Vierge Marie, à l'âge de 7 ans, en la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation du Puy-en-Velay (Haute-Loire).


Vierge-noire--Cathedrale-Notre-Dame-de-l-Annonciation-du-P.JPGVierge noire

Cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation






Prière d'Agnès de Langeac
à Notre-Dame du Puy


 

« Nos cum Prole pia benedicat Virgo Maria »


Que la Vierge Marie nous bénisse avec son Divin Enfant



Chaque matin, à son lever, la Bienheureuse Agnès de Langeac avait coutume de se tourner dans la direction de Notre-Dame du Puy, et demandait la bénédiction de la Sainte-Vierge par ces paroles.



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Litanies de la Bienheureuse Agnès de Langeac

 


Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte-Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

Vierge des Vierges, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, chef-d'oeuvre et prodige de la grâce, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, sanctuaire de toutes les vertus, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, trésor des dons du Saint-Esprit, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, vase de perfection, fidèle épouse de l'Agneau Céleste, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, vivante image de Jésus Crucifié, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, amante passionnée de l'Eucharistie, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, esclave bien-aimée de la très Sainte Vierge, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, soeur et amie des anges, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, vraie fille de Saint-Dominique, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, parfaite imitatrice de Sainte-Catherine de Sienne, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, séraphin d'amour, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, admirable contemplative, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, exemple de prière continuelle, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, fleur de piété et de modestie, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, vierge innocente, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, lys de pureté, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, colombe de simplicité, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, abîme d'humilité, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, rose de patience, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, modèle de pénitence et de mortification, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, victime avide de souffrances et de sacrifices, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, encens de suave odeur devant Dieu, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, foyer de Charité, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, ange de douceur, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, apôtre altéré * du Salut des âmes, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, Mère et Providence des pauvres, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, lumière de la vie religieuse, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, miroir d'obéissance, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, gardienne scrupuleuse de la Règle, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, Prieure très prudente, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, précurseur et prophète de l'Oeuvre des séminaires, priez pour nous.

Bienheureuse Agnès, confidente des secrets du Paradis, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

V. Bienheureuse Agnès de Jésus, priez pour nous,

R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


Prions :

Seigneur, qui avez daigné faire de la Bienheureuse Agnès de Jésus, notre chère Mère, une merveille de Grâce, accordez-nous, par ses mérites et son intercession, de pratiquer à son exemple de solides et généreuses vertus et de croître de plus en plus dans Votre doux Amour. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.


"Nous appliquons une indulgence de 50 jours à la récitation de la prière et des litanies ci-dessus, Langeac, 17 juin 1934."


* Assoiffé.

Note : La Bienheureuse Agnès de Langeac avait une grande dévotion pour le missionnaire espagnol Dominicain Luis Beltrán, Saint-Louis Bertrand (1526–1581).




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Prière à la Bienheureuse Agnès de Jésus

pour un enfant à naître


Bienheureuse Agnès de Jésus,

ardente fille de Saint-Dominique,

témoin de la Bonne Nouvelle

et de la Miséricorde de Dieu,

tu étais pleine de compassion

et toujours si proche

des besoins des autres.

Maintenant que tu es au Ciel,

contemplant la Gloire de Dieu,

intercède auprès de Lui

pour ..... l’enfant à naître

et toute sa famille.

Amen.


Courtoisie du

Monastère Sainte-Catherine de Sienne

2, rue du Pont

F 43300 Langeac.



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Oraison à la Bienheureuse Agnès de Jésus


Dieu qui es Bon et Tout-Puissant,

Tu as donné à la Bienheureuse Agnès de Jésus

une grande compassion pour les pauvres

et le souci de la formation des prêtres.

Accorde-nous, par son intercession,

d’accueillir avec une Foi vivante

le Christ Crucifié et de Le faire connaître

pour le salut de tous les hommes.

Lui qui règne pour les siècles des siècles.

Amen.


 

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Prière pour demander la canonisation

de la Bienheureuse Agnès de Jésus


Seigneur, qui as sanctifié la Bienheureuse Agnès

dans la charité et dans la prière,

réjouis l’Église d’aujourd’hui

en Lui accordant la Grâce de sa canonisation.

Par elle, nous pourrons alors Te glorifier

et prier plus puissamment pour la protection

de la vie en ses commencements, pour les prêtres

et pour les vocations sacerdotales et religieuses.

Nous te Le demandons humblement

par Jésus-Christ notre Seigneur.

Amen.

 

Les personnes qui reçoivent des grâces par l’intercession de la Bienheureuse Agnès de Jésus sont priées d’en communiquer le récit au


MONASTÈRE SAINTE-CATHERINE DE SIENNE

2, RUE DU PONT – 43300 LANGEAC


ou aux


DOMINICAINES DE MÈRE AGNÈS

100, AVENUE DE VALS – 43750 VALS-PRÈS-LE-PUY.

 

Imprimatur : Henri BRINCARD, Évêque du Puy-en-Velay.


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Neuvaine à la Bienheureuse Agnès de Langeac

 

Seigneur Jésus, Tu as accordé à la Bienheureuse Mère Agnès la Grâce d’accomplir en toute chose Ta Volonté.

Elle a cherché ardemment « Ta Gloire et le salut des hommes ».

En devenant le témoin de Ton Amour, elle nous a manifesté les trésors de Ton Infinie Miséricorde.

Nous désirons que, par sa prière et par son exemple, elle nous guide dans la voie qui mène à Toi.

Que nous soyons animés par cette même charité « véritable et efficace » qui l’a rendue si généreuse dans le don d’elle-même à Dieu, aux pauvres, au service de l’Église et de la vie en ses commencements.

Comme les pauvres de l’Évangile que Jésus a enseignés en disant : « Frappez et l’on vous ouvrira ; demandez et vous recevrez », animés comme la Bienheureuse Agnès d’une grande confiance et audace dans l’amour, nous T’en supplions : par l’intercession de Ta Servante, nous Te demandons d’accorder à ..... la guérison et l’abandon confiant entre tes mains.

Agnès, riche de Foi, d’Espérance et d’Amour, prie pour nous ;

Agnès, fortifiée par l’Eucharistie, Pain de Vie éternelle, prie pour nous ;

Agnès, témoin de l’Évangile et de la Miséricorde de Dieu, prie pour

nous ;

Agnès, exemple de confiance et de simplicité, prie pour nous ;

Agnès, puissante avocate pour tous, prie pour nous.


N.B. : Je remercie chaleureusement les Soeurs du Monastère Sainte-Catherine de Sienne de Langeac de m'avoir transmis les quatre prières précédentes. Que Dieu les bénisse. Patrick, l'auteur du site.



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Prayer to Blessed Agnes of Langeac

 

Blessed Agnes of Jesus,

during this year for priests,

we ask you to intercede for our priests,

that they may be men on fire for God,

filled with a desire to serve Christ's flock.

 



 

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