Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
« C'est à cause des vertus qui abondaient dans votre âme, ô Sainte très-glorieuse, que Dieu vous a choisie pour donner au monde la Vierge Marie, cette fleur, d'où est sorti le fruit de Vie ! Ah ! priez-la, cette fille bien-aimée, qui est la mère du Rédempteur et l'épouse du Saint-Esprit, qui est la Reine des anges et l'Impératrice du ciel et de la terre, priez-la bien pour moi, afin qu'elle m'obtienne de son cher fils JÉSUS, qui jamais ne lui refuse rien, le pardon de tous mes péchés et les grâces dont j'ai besoin. Glorieuse amie de DIEU, venez à mon aide en toutes mes adversités, et défendez-moi de la fureur de mes ennemis, tant visibles qu'invisibles, afin qu'ils ne me puissent nuire en aucune manière. Ainsi soit-il ! »
« SAINTE ANNE », « Heures à l’usage de Besançon, imprimées chez Lecoq, à Troyes, 1546 », in « Choix de prières d'après les manuscrits du IXe au XVIIe siècle » (pages 373-374), par Léon Gautier, 2e édition (1864) ; Victor Palmé, éditeur (22, rue Saint-Sulpice à Paris), imprimerie Jouaust § Fils (338, rue Saint-Honoré à Paris).
Nous recourons à vous dans nos tribulations, Bienheureux Joseph ; et après avoir imploré le secours de votre Sainte Épouse, nous sollicitons aussi, en toute confiance, votre Patronage.
Par l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant-Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a conquis au prix de Son Sang, et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans nos besoins.
Protégez, Ô père très sage, gardien très vigilant de la Sainte-Famille, la race élue de Jésus-Christ.
Préservez-nous, Ô père très aimant, de toute contagion de l’erreur et de la corruption.
Assistez-nous du haut du Ciel, Ô protecteur très puissant, dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres.
Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant-Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la Sainte Église de Dieu contre les embûches de l’ennemi et contre toute adversité.
Assistez-nous de votre perpétuelle protection afin que, soutenus par votre exemple et par votre secours, nous puissions vivre saintement, mourir pieusement et obtenir la béatitude éternelle du Ciel.
Souvenez-vous, ô très chaste époux de Marie, mon aimable Protecteur, Saint Joseph, que l’on n’a jamais entendu dire que quelqu’un ait sollicité votre protection et imploré votre secours sans avoir été consolé ; je viens avec confiance me présenter devant vous et me recommander à vous avec ferveur.
Ne rejetez pas mes prières, père virginal du Rédempteur, mais écoutez-les avec bonté et daignez les exaucer. Amen.
Dieu notre Père, Tu as favorisé Sainte Claudine Thévenet de l’expérience intime de Ta bonté miséricordieuse, et Tu l’as appelée à consacrer sa vie à l’éducation des jeunes, lui donnant de puiser dans le Cœur de Ton Fils un zèle ardent pour faire connaître et aimer Jésus et Marie.
Nous Te prions : Fais de nous aussi les témoins de Ton Amour, livrés comme elle à l’action de l’Esprit, attentifs aux besoins de nos frères, surtout des plus démunis, et accorde-nous, par son intercession, à louange de Ta Gloire, la grâce que nous Te demandons…..
6 diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous.
7Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune.
8En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ;
9à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ;
10à un autre, le don d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l'interprétation des langues.
11 Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut.
12Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ.
Dès 17 heures, les fidèles, qui avaient commencé à affluer des heures auparavant, ont rempli l'église et la grande salle du monastère. Plusieurs personnalités du monde religieux et politique montréalais étaient présentes.
Mgr Christian Lépine a levé le rideau sur une plaque commémorative de l'événement. Le nonce apostolique au Canada, Mgr Luigi Bonazzi, et l'évêque des maronites du Canada, Mgr Paul-Marwan Tabet, ont participé à la cérémonie, ainsi que le père Guy Chapdelaine, aumônier général des Forces armées canadiennes, des membres du clergé maronite de Montréal et des représentants de toutes les Églises orientales de la diaspora. Le cheikh Naïm Abbas, président du Centre islamique libanais de Montréal, représentait la communauté chiite au cours de la cérémonie. Le consul général du Liban, Fadi Ziadé, la députée de l'arrondissement d'Ahuntsic, Maria Mourani, ainsi que des représentants des partis politiques libanais ont aussi assisté à l'inauguration.
Après la cérémonie, la chorale Saint-Antoine-le-Grand a donné un récital sous la direction d'Élite Possik. Des membres des chorales d'autres paroisses y ont participé, notamment des paroissiens de la cathédrale Saint-Maron. Des chants dédiés aux quatre saints libanais ont été entonnés. Après le récital, un cocktail a été organisé dans la salle du Liban au monastère. « Les saints libanais sont venus chez nous ».
Une ambiance de bonheur régnait parmi les paroissiens rassemblés pour l'occasion. On y trouvait non seulement des Libanais, mais des personnes de toutes origines, dont des Syriens, Égyptiens, Canadiens et Haïtiens. « Au lieu que nous allions chez eux au Liban, ces saints sont venus ici pour demeurer parmi nous », s'est réjoui l'un des fidèles.
« Ce sanctuaire me permet de me familiariser avec les saints qui ont été canonisés récemment », a affirmé Rita Kassatly, une immigrante libanaise qui est arrivée à Montréal il y a vingt ans. « Quand je suis arrivée à Montréal, je connaissais très bien saint Charbel, mais je ne connaissais pas le bienheureux frère Estéphan, ni saint Nehmetallah », a-t-elle poursuivi. »…
« On October 10, under the patronage of Archbishop Lépine, the Lebanese Maronite Order (OLM) inaugurated a sanctuary at its Montreal monastery containing relics of four of its saints, Charbel, Rafqa, Nehmetallah, and Estephan.
As of 5 p.m., the faithful, who had begun to gather in large numbers hours earlier, filled the church and the monastery's great hall. Several prominent people from Montreal's religious and political spheres were present. Most Reverend Christian Lépine unveiled a plaque commemorating the event. The Apostolic Nuncio to Canada, Most Reverend Luigi Bonazzi, and the Maronite Eparch of Canada, Bishop Paul-Marwan Tabet, participated in the ceremony, as did Father Guy Chapdelaine, Chaplain General of the Canadian Armed Forces, members of the Maronite clergy of Montreal, and representatives of all the Eastern Churches of the diaspora. Sheikh Naïm Abbas, president of the Lebanese Islamic Centre in Montreal, represented the Shi'ite community during the ceremony. The Consul General of Lebanon, Fadi Ziadé, former Member of Parliament in the federal riding of Ahuntsic, Maria Mourani, and representatives of Lebanese political parties also attended the inauguration.
After the ceremony, the Saint-Antoine-le-Grand Choir performed a recital under the direction of Elite Possik. Members of choirs from other parishes participated, notably parishioners of Saint-Maron Cathedral. They sang songs dedicated to the four Lebanese saints. After the recital, a cocktail reception was held in the Lebanese Hall at the monastery.
"The Lebanese Saints Have Come to Us"
An ambiance of happiness reigned among the parishioners gathered for the occasion. Not only Lebanese people were there, but also people of other origins, including Syrians, Egyptians, Canadians, and Haitians. "Instead of us going to their home in Lebanon, these saints came here to live among us," said one of the faithful, rejoicing.
"This sanctuary allows me to get to know the saints, who have been recently canonized," stated Rita Kassatly, a Lebanese immigrant who arrived in Montreal twenty years ago. "When I arrived in Montreal, I knew of Saint Charbel very well, but I did not know very much about Blessed Brother Estephan, or Saint Nehmetallah," she added.
Father Abbott Tannous Nehme, Superior General of the Lebanese Maronite Order and distant cousin of Blessed Estephan Nehme, wrote a congratulatory letter to the monks of his order in Canada: "This sanctuary is a milestone of faith, hope, and love in a city that is one of the major hubs of North America. We hope that it will serve as a place of peace and consolation to all who visit it," he wrote. "I would like to take this opportunity to congratulate Father Superior Jean el-Dahdouh, Father Marwan Issa, and Brother Elie Saad on the establishment of this sanctuary."
Stones and Relics from Lebanon
The sanctuary of the saints of the OLM is now the only place of Maronite pilgrimage in the world to contain relics of all four of the order's saints at the same time. Father Jean el-Dahdouh, the monastery's superior, ordered stones from Lebanon, carved by specialists in the Land of the Cedars for the purpose of building this sanctuary. Two architects designed this project, one a resident of Canada, Fadi Sleiman, and the other of Lebanon, Joseph Saad. The project was entrusted to contractor Toni Bilan. In Montreal, master craftsmen Ghazi Antoun and his brother Georges, immigrants from Mrayjat el-Chouf, were responsible for its construction, working closely with the contractor and other Lebanese workers from the diaspora.
Ex Ossibus (literally from the bones) relics of three of the saints, Charbel, Rafqa, and Nehmetallah, were provided by the Superior General of the OLM, Father Abbott Tannous Nehme, accompanied by certificates of authenticity issued by the Holy See, thanks to the request of the OLM's procurator in Rome, Father Élias el-Joumhouri.
As for Blessed Brother Estephan, given that his body is still preserved and intact, the laws of the Church prohibit the extraction of relics from his body. His monastic hood is being used instead. Father Dahdouh brought the relics himself to Montreal.
"The aim of this sanctuary is to gather not only Christians, but also anyone in search of spirituality," explained Father Dahdouh. "Everyone is welcome. In Lebanon, Muslims, Druzes, and pilgrims of every religion and denomination come to visit the Sanctuary of Saint Charbel and obtain graces. They can visit the sanctuary here as well."
The sanctuary's doors are open from 8 a.m. to 8 p.m. The event was broadcast live by Télé Lumière and Montreal's Arabophone Catholic radio station Sawt el-Rabb. »
Ô Dieu, qui êtes admirable dans Vos Saints, nous Vous demandons de nous accorder, par l'intercession de Mère Marie-Léonie, la fidèle Servante de la Sainte Famille, la faveur que nous sollicitons....... afin qu'elle soit glorifiée dans l'Église et que nous soyons portés à imiter ses vertus par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.
Jésus, Grand Prêtre de la nouvelle Alliance, la Bienheureuse Marie-Léonie a dédié toute sa vie à la cause des prêtres dans un service inlassable à leur personne et à leur Ministère. Elle avait toujours les bras ouverts et le coeur sur la main, un bon et franc sourire sur les lèvres, accueillant tout le monde comme si c’était Dieu Lui-même. Elle était toute de coeur.
Nous Te demandons, par son intercession, la Grâce de découvrir la valeur du Sacerdoce dans la communauté chrétienne, l’importance de l’Eucharistie « sommet et source de toute vie chrétienne », ainsi que le Ministère de la Réconciliation par lequel nos péchés sont pardonnés. Amen.
Village historique de L’Acadie : jadis appelé Ste-Marguerite de Blairfindie ou encore La Petite Cadie, cet arrondissement est intimement lié à l'histoire des Acadiens et au "Grand Dérangement" qui les frappa en 1755. De retour d'exil vers 1768, certains vinrent s'établir à L'Acadie. Remarquez l'église classée du XIXième siècle et les vieilles maisons privées de style canadien.
O Holy Family of Jesus, Mary and Joseph, who infused into the heart of the devout Mother Marie Leonie an ardent love for God and souls, and inspired her to dedicate the religious family which she founded to serve the clergy with a humble and generous devotion, deign to glorify Your faithful servant, we beseech You, and grant her, in good time, the honors of glorification. Amen.
Jesus, Mary and Joseph, I give You my heart, my soul and my life.
Jesus, Mary and Joseph, assist me in my last agony.
Jesus, Mary and Joseph, may I breathe forth my soul in peace with You.
To obtain a favor
O God, who are admirable in Your Saints, we beseech You, grant us, through the intercession of Mother Marie Leonie, the faithful servant of the Holy Family, the favor we solicit....... that she may be glorified and that we may be inclined to imitate her virtues. Through Jesus Christ Our Lord. Amen.
toi que l'on invoque avec confiance, sainte enfant,
afin de retrouver toutes sortes de choses particulièrement,
Ô, petite luciole des Laurentides, âme soeur de Saint-Antoine,
exauce mes prières et ravive ma Foi dans le Seigneur,
et que nous chantions sa louange pour les siècles des siècles.
Amen.
N.B. :Marie-Jeanne Gaboriault est vénérée, notamment au Québec et en Amérique du nord, et connue pour retrouver des objets perdus, par son intercession, comme le très Saint-Antoine de Padoue. Les documents et témoignages à propos de cette petite fleur du jardin du Ciel sont introuvables, c'est pourquoi je lance un appel solennel à toute personne à même de fournir des informations concernant sa vie et les Grâces reçues en la priant.
En vous remerciant d'avance.
Patrick, l'auteur du site.
Biographie transmise le 26 septembre 2013. Soyez tous bénis ! :
"François de Laval, issu d’une famille seigneuriale, naît le 30 avril 1623 à Montignysur-Avre, dans le diocèse de Chartres, en France.
Il étudie chez les Jésuites, au collège de La Flèche, où éclôt son intérêt pour les missions du Canada. Il poursuit ses études au collège de Clermont à Paris. Au décès de son père et de ses deux frères aînés, il assume la gestion du patrimoine familial dont il devenait l’héritier. Il est ordonné prêtre en 1647. Il poursuit son perfectionnement spirituel, prend soin des malades et veille à l’instruction des enfants délaissés. Nommé archidiacre du diocèse d’Évreux, il visite plus de 150 paroisses qu’il réforme dans l’esprit du concile de Trente. En 1653, après l’échec d’un projet missionnaire au Tonkin (Viet-Nam), renonçant à la pension à laquelle il avait droit, il démissionne de l’archidiaconat d’Évreux et cède à son frère son patrimoine et ses droits d’aînesse.
À Caen, il vit à l’Ermitage de Jean de Bernières, un des grands mystiques de son temps. Joignant à la prière les oeuvres de charité, il s’occupe aussi de la réforme d’un monastère et des affaires d’une communauté d’hospitalières.
Le 3 juin 1658, François de Laval est nommé vicaire apostolique au Canada, contre les prétentions de l’archevêque de Rouen qui veut y exercer sa juridiction. Il est sacré évêque secrètement à Paris le 8 décembre et arrive à Québec le 16 juin 1659. Prenant en charge la colonie qui ne compte que 5 paroisses et moins de 2 500 personnes, il doit imposer son autorité contre l’archevêque de Rouen qui favorisait le supérieur des sulpiciens de Montréal, et aussi contre les tendances gallicanes d’une partie de la colonie. Il a des ennuis avec les gouverneurs : querelle de préséance, mais surtout, opposition au trafic de l’eau-de-vie avec les Amérindiens, source de revenus pour la colonie mais cause de meurtres, viols et autres actes de violence.
En 1663, Mgr de Laval fonde le Séminaire de Québec destiné à être le coeur de l’Église du Canada: lieu de formation des prêtres, centre d’affiliation pour les ecclésiastiques, chapitre diocésain, lieu de réserve d’où l’èvêque pourrait « tirer des sujets pieux [...] pour les envoyer [...] dans les paroisses, [...] afin d’y faire les fonctions curiales », centre de distribution des dîmes. En 1668, il fonde un petit séminaire et, plus tard, une école d’arts et métiers. Nommé évêque de Québec par Louis XIV en 1663, Mgr de Laval sera confirmé par Rome dans cette fonction en 1674.
Mgr de Laval consacre des sommes élevées pour aider les pauvres et instruire les enfants. Il administre la confirmation aux colons et aux Amérindiens et encourage les associations de piété. En 1681, il entreprend sa dernière visite pastorale et remet sa démission en 1684.
En 25 ans, le nombre de paroisses passe de 5 à 35, celui des prêtres de 25 à 102, celui des religieuses de 32 à 97 ; 13 prêtres et 50 religieuses sont nés au pays. De retour à Québec en 1688, Mgr de Laval se retire au Séminaire. Il se consacre à la prière et au soin des pauvres.
Malgré la maladie, il remplace son successeur durant ses absences et meurt dans l’exercice de ces fonctions le 6 mai 1708. Il est proclamé bienheureux par Jean-Paul II le 22 juin 1980 et canonisé par décret du pape François le 3 avril 2014."
Prière à Mgr de Laval
Dieu, notre Père,
Béni sois-Tu pour François de Laval,
premier pasteur de l’Église
en Amérique du Nord ;
qu’il nous guide vers Ton Royaume !
Témoin de la Bonne Nouvelle de Ton Fils
en parcourant les espaces de ce continent,
qu’il nous aide à marcher ensemble avec audace
à la suite du Christ, notre Seigneur.
Homme de prière et d’attention à Ton Mystère,
qu’il nous apprenne à recevoir et à méditer Ta Parole
dans la fidélité à Ton Esprit.
Apôtre de l’unité et de la paix,
qu’il nous inspire les gestes du pardon mutuel,
dans le respect des personnes.
Attentif au bonheur de chaque famille,
qu’il nous fasse découvrir dans Ton Alliance
la source et le sommet de nos amours.
Dieu notre Père,
Béni sois-Tu pour François de Laval !
Gloire à Toi pour les siècles des siècles !
Amen !
"Messe d'action de grâce célébrée par le Pape François, après la canonisation "équipollente" (sans miracle et sans célébration formelle) de deux missionnaires français au Québec au 17e siècle, Marie Guyart (en religion Soeur Marie de l'Incarnation), et Mgr François de Montmorency-Laval, ainsi que d'un 3e missionnaire, le jésuite espagnol José de Anchieta." (diffusée le 12 octobre 2014, durée : 90 mn.Source : Ktotv.com).
"Marie Guyart naît à Tours, en France, le 28 octobre 1599. À sept ans, elle répond « oui » au Seigneur qui, dans un songe, lui demande d’être à lui. À 17 ans, malgré son attrait pour le cloître, elle épouse Claude Martin, maître ouvrier en soie, pour respecter
la volonté de ses parents. Veuve à 19 ans, avec un fils de six mois, elle liquide le commerce de son mari voué à la faillite. Dépouillée, elle retourne chez son père et voit à l’éducation de son fils Claude.
À compter de cette époque, elle est favorisée de grâces mystiques qui intensifient son union avec Dieu à qui elle parle « avec une grande privauté ». Elle mène une profonde vie contemplative tout en déployant ses talents pour l’administration. En 1621, son beaufrère
lui confie la direction de son entreprise de transport. Elle passe ses jours dans l’écurie qui sert de magasin et d’abri pour les débardeurs. On la trouve encore debout à minuit, sur les quais, à faire charger et décharger les marchandises.
Poursuivie par son appel à la vie religieuse, elle confie à sa soeur la charge et l’éducation de son fils de 12 ans et entre au monastère des Ursulines de Tours en 163l. Elle y prend le nom de Marie de l’Incarnation.
En 1639, elle répond à l’appel de Dieu de venir au Canada pour « y faire une maison à Jésus et à Marie » et s’embarque à Dieppe le 4 mai, avec deux autres Ursulines et trois Hospitalières. Les accompagne Madeleine Chauvigny de la Peltrie qui a choisi de mettre sa fortune au service d’une fondation en Nouvelle-France. Arrivée à Québec, Marie de l’Incarnation écrit : « La première chose que nous fîmes fut de baiser cette terre en laquelle nous étions venues pour y consommer nos vies pour le service de Dieu et de nos pauvres sauvages ». Elle ne retournera jamais en France.
Elle bâtit et rebâtit un petit monastère pour loger la communauté ainsi que les Indiennes et Françaises que les Ursulines reçoivent et éduquent ensemble. Elle accueille et nourrit les Hurons et les Algonquins qui frappent à sa porte, les instruit et les encourage à partager la Bonne Nouvelle avec leurs tribus. Sa porte est ouverte aux gouverneurs, aux notables, aux habitants du pays comme aux coureurs de bois, aux Français comme aux Indiens. Tous y trouvent conseil, soutien et, au besoin, nourriture et refuge.
Elle rédige les Constitutions et Règlements des Ursulines de Québec (1647), puis entreprend d’écrire des dictionnaires et grammaires, des catéchismes et prières dans les principales langues indigènes.
À la demande de son fils et à son intention, elle rédige une relation autobiographique de « ses états d’oraison et de grâce », qui la placent parmi les grands maîtres de vie spirituelle. On a aussi conservé d’elle un recueil des enseignements aux novices de Tours. La qualité mystique de ses écrits a amené Bossuet à la surnommer « la Thérèse de la Nouvelle France ».
Au coeur de ces activités, elle entretient avec ses parents, amis et bienfaiteurs de France une correspondance d’intérêt historique et spirituel dont près de 300 lettres ont été retrouvées et conservées.
Marie de l’Incarnation meurt à Québec le 30 avril 1672. Elle est déclarée bienheureuse par le pape Jean Paul II le 22 juin 1980 et sainte par le pape François le 3 avril 2014."
morte le 9 avril 1871, le jour de Pâques, à Québec
Fondatrice de la Congrégation des
Sœurs de la Charité de Québec
Prière pour la béatification
de Mère Marcelle Mallet
Pére Éternel,
Tu as donné à Marcelle Mallet
un cœur rempli d'amour et de compassion
pour tous les humains ;
accorde-nous aujourd'hui
la faveur de voir ses mérites
reconnus par la Sainte Église.
Nous Te le demandons par
Notre-Seigneur Jésus-Christ
qu'elle a tant aimé
et si généreusement secouru
dans les affligés, les malades,
les orphelins et les pauvres.
Amen.
Le pape François a autorisé, le 27 janvier 2014, la Congrégation pour les Causes des Saints (CSS) à publier huit décrets : un Prêtre espagnol martyr, le Père Pedro Asúa Mendía, et sept baptisés aux vertus héroïques, dont la religieuse québécoise Marcelle Mallet :