Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
Notre-Dame de Graçay, puissante Mère de Jésus, et notre mère aussi, Vous qui depuis des siècles et surtout en ces derniers jours, n’avez cessé de répandre Vos bienfaits sur ceux qui Vous ont invoquée avec confiance, ayez pitié de moi, malgré mon indignité.
Je souffre, soulagez-moi ; je suis dans l’affliction, consolez-moi ; je suis infirme, guérissez-moi ; je suis faible et environné d’ennemis, secourez-moi. Secourez tout ce que j’aime ici-bas : ma famille, tous ses membres vivants et défunts, mes amis, ma patrie et la Sainte Église, qui m’apprit à Vous aimer et à Vous bénir.
Ainsi soit-il.
Note de ‘’Parousie’’ :Lors de plusieurs apparitions de Notre-Dame de Tilly à Marie Martel concernant la future Basilique, notamment entre le 26 juillet 1896 et le 1er octobre 1898 à Tilly-sur-Seulles (Calvados), un des autels latéraux doit être dédicacé à Notre-Dame de Graçay (Cher).
« Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église. »
‘’I now rejoice in my sufferings for you, and fill up that which is lacking of the afflictions of Christ in my flesh, for His body’s sake, which is the church,’’
Colossians 1, 24 (21st Century King James Version)
Progressivement paralysée de la colonne vertébrale dès l’âge de 4 ans, elle revivait la Passion du Christ les vendredis, et notamment chaque 1er vendredi du mois et le Vendredi Saint.
Elle a commencé à porter en sa chair les stigmates aux mains, aux pieds, à la tête et sur le côté, le 9 juin 1944, jour de la 1ère Messe (« Messe de prémices ») de son frère prêtre, le Père Bernard Toman. Elle a également eu des traces de flagellation dans le dos.
Elle a aussi reçu la grâce d’autres charismes.
Elle a volontairement offert ses souffrances au Christ, en particulier pour son pays, pour la guérison des malades (ainsi que pour son frère Bernard qui avait du mal à marcher, et qui guérira le lendemain de l’oblation d’Anna pour lui), pour les vocations et la sainteté des prêtres, en ces temps troublés du communisme athée et anticlérical.
Le chanoine Antonín Ludvík Stříž(sur la photo ci-dessous des funérailles d’Anna)a été le dernier guide spirituel d’Anna jusqu’à la mort de la stigmatisée en 1957, à 49 ans.
Résumé de la biographie d’Anna Bohuslava Tomanová par Patrick ROBLES à partir de plusieurs sources en langue tchèque, à Montbéliard le 10 janvier 2024.
"Giungerò a Gesù per un piccolo sentiero, breve, molto breve, tracciatomi dalla piccola Teresa. Eccolo: Umiltà, Abbandono, Amore."
« Je rejoindrai Jésus par un petit sentier, bref, très bref, qui m’a été tracé par la petite Thérèse (de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face). Le voilà : Humilité, Abandon, Amour. »
En mai 1927, Cecilia commence la rédaction autobiographique de ‘’Storia di un Pagliaccio’’ (« Histoire d’un Clown »).
En effet, après une visite du Confesseur de Cecilia, le Père Alessandro Natale Roschini(Frère Gabriele Maria, O.S.M.) au Cardinal Alexis-Henri-Marie Lépicier, ce dernier avait demandé au Père Gabriele Maria de convaincre Cecilia d’écrire son autobiographie, ce qu’elle fera d’abord par (la sainte) obéissance, comme elle l’écrit dès le début de son manuscrit.
En 1927, année où Sainte Thérèse de Lisieux a été proclamée Patronne des Missions par l’Église, la sainte carmélite est apparue en rêve à CeciliaEusepi pour lui annoncer la date de sa mort prochaine, l’année d’après, en 1928 (à 18 ans et demi !), de tuberculose comme Sainte-Thérèse, un 1er octobre, jour choisi par l’Église pour fêter Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face !
Le Père (et Frère) Franco Maria Azzali, O.S.M., est le Postulateur Général de l’Ordre des Servites de Marie, et donc de la cause de la Bienheureuse Cecilia Eusepi, qui avait rejoint cet ordre à l’âge de 12 ans !
« Mamma Paolina », mère de Cecilia, née Mannucci, épouse d’Antonio Eusepi (mort un mois et demi après la naissance de Cecilia)
Elle est née le 4 juin 1864 à Monte Romano(Viterbe, Latium)
Elle est morte le 13 février 1947 à Cagli di Secchiano(Pesaro et Urbino, Marches)
Preghiere alla beata Cecilia Eusepi
Grazie, Signore, per averci fatto intravedere, attraverso la testimonianza di Cecilia Eusepi, che non ci sono limiti di età perché l’Amore possa essere scoperto, goduto, cantato.
È il dono di cui abbiamo maggiormente bisogno per sentirci vivi e apprezzare sempre e comunque la vita come il bene più grande.
Accendi di passione la nostra fede perché possa fiorire e brillare la giovinezza delle ragazze e dei ragazzi a cui la Beatificazione di questa sorella dischiude il segreto nuovo e antico della vera libertà e della gioia.
La Missione giovanile diocesana risvegli i cuori al desiderio di Te e accenda nelle nostre Comunità la speranza di una Chiesa sempre più viva e più bella.
Padre santo, che hai rivelato i misteri del tuo Figlio alla beata Cecilia, tua umile serva, donandole di viverli fedelmente, per sua intercessione, concedi a noi la sapienza del cuore, per crescere ogni giorno nell’amore di Cristo e seguirlo, come la Vergine Maria, fino alla Croce. Egli è Dio.
Il ne faut pas confondre Saint Vitaliano (Vitalianus en latin), enfant martyr, avec Saint Vitaliano (600-672), ou Saint Vitalien, Pape de 657 à 672.
Histoire de San Vitaliano martyr :
Il a sans doute été victime, à l’âge de 10 mois et 20 jours, des persécutions chrétiennes du Ier siècle, même si d’autres sources situent son martyre vers 260.
Il est particulièrement vénéré dans la ville de Stresa(Province du Verbano-Cusio-Ossola, Piémont - Italie), où sa fête est célébrée le 3ème dimanche de juillet.
Il est réputé être le Protecteur des enfants.
La baronne Anna Maria Simonetta Mattei Bolongaro, « Madame Bolongaro », née à Stresa en 1782 et morte le 8 février 1848, veuve à 36 ans de son époux Francesco Maria Borgnis, a été une bienfaitrice de l’église paroissiale de Stresa, y compris en rapatriant les reliques des ossements de Saint Vitaliano en 1835 dans cette église, placées aux pieds de l’autel, et après les avoir obtenues, le 26 avril 1833, en cadeau du Pape Grégoire XVI, par l’intermédiaire de l’Archevêque Trapesunzio, extraites des catacombes romaines de Saint-Calixte (San Callisto), et qui avaient été placées jusqu’en 1835 dans la chapelle privée de la famille Bolongaro.
Prière à Saint Vitalien, martyr
Notre Seigneur Très Saint,
Nous Te prions maintenant
pour nous et pour tous ceux qui
contempleront cette sainte image,
afin de pouvoir être conduits,
par la méditation des saints Mystères
représentés ici,
à désirer T'aimer avant tout
et au-delà de toute créature,
à goûter la joie de Ton pardon,
la libération de tout mal,
la guérison du corps et de l'esprit,
l'expérience d’une confiance totale
en s’abandonnant à Toi.
Amen.
Prière en italien (ci-dessous) recopiée et traduite par Patrick ROBLES, et traduction à partir de sources en italien de l’histoire de San Vitaliano (ci-dessus), fait à Montbéliard le 10 décembre 2023.
A 174 anni dalla morte e 240 dalla nascita, il parroco di Stresa arciprete don Gian Luca Villa, ha ricordato la grande benefattrice Anna Maria Bolongaro, che tanto si spese con forze personali ed economiche per la chiesa parrocchiale, la quale, ovunque la si ammiri, parla ancora di lei. Il religioso omaggio ha avuto luogo il 13 febbraio 2022, durante la messa domenicale delle ore 11, con una celebrazione resa solenne dalla partecipazione della sezione femminile del coro di San Cipriano di Gravellona Toce, diretto dal maestro Alessio Lucchini che, per l’occasione, ha composto una “Missa brevis, op. 32” per baritono, coro a due voci e organo. Il maestro Lucchini ha voluto anche dedicare la sua opera a don Gian Luca, del quale ricorre proprio quest’anno il 25° anniversario di ordinazione sacerdotale ed il 10° di parroco di Stresa. Con tale memoria liturgica è stato rinnovato quel legato perenne, disposto dalla Bolongaro, di messe a suo suffragio e purtroppo dimenticato nel corso degli anni. Un gesto, questo, che fa onore al Parroco e va ad aggiungersi a quello altrettanto edificante della posa di un busto marmoreo di Anna Maria all’interno della chiesa, collocato la scorsa estate in occasione dei 250 anni di palazzo Bolongaro-Ducale. La figura della più grande Benefattrice di Stresa di tutti i tempi è stata così ricordata da don Gian Luca: «Questa donna è riuscita a trovare il distacco evangelico dal mondo di agiatezza in cui viveva e ha avuto la grazia di incontrare Rosmini e comprendere che il suo patrimonio era anche per gli altri. Noi godiamo, grazie all’intuizione di Anna Maria Bolongaro, della chiesa, del sepolcro dei chierici e religiosi, del fare in modo che le suore venissero a Stresa affinché tutti potessero andare a scuola e tanto altro». Citando il beato Antonio Rosmini, ha rimarcato che lo stabilire una fonte perenne di benefici spirituali e materiali che superino i secoli, è opera di Dio. «Guardate negli occhi questa donna – ha concluso indicando la fotografia – troverete la limpidezza di due bicchieri d’acqua. Le domandiamo la grazia di aiutare Stresa a recuperare il segno di solidarietà e benedizione da lei lasciato».
Grazie a don Villa e al maestro Lucchini per aver arricchito una pagina importante della storia di Stresa.
Note de ‘’Parousie’’ :Bien que faisant partie de la Maison de Valois, Sainte (parce que canonisée en 1950) Jeanne de France ne doit pas être confondue avec Jeanne de Valois, dite « Jeanne de France » (1435-1482), sans descendance.
« Seigneur, Toi qui voulus que Sainte Jeanne fondât un Ordre religieux consacré au plaisir de Dieu par l’imitation des vertus de la Vierge Marie, Mère de Ton Fils, accorde-nous, par sa prière, de suivre, dans notre vie, l’exemple de ces mêmes vertus, par Jésus-Christ, Ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! » (…)
(…) « Nous te prions humblement, Seigneur ; puissions-nous suivre les enseignements de Sainte Jeanne de France : êtres fidèles à te servir dans la prière, et avoir pour nos frères une grande charité. Par Jésus-Christ, Ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! » (…)
Défenseur intrépide de l'unité de l'Église, priez pour nous.
Très digne fils de Saint-Ignace, priez pour nous.
Apôtre de la Lituanie, priez pour nous.
Protecteur de la Pologne, priez pour nous.
Gloire de votre patrie, priez pour nous.
Ornement de la Compagnie de Jésus, priez pour nous.
Modèle accompli des missionnaires, priez pour nous.
Parfait imitateur de Jésus souffrant, priez pour nous.
Triomphateur des ennemis de l'Église, priez pour nous.
Vainqueur du schisme et de l'hérésie, priez pour nous.
Pasteur miséricordieux qui couriez à la recherche des brebis égarées, priez pour nous.
Victime du zèle apostolique, priez pour nous.
Ange de paix et de candeur, priez pour nous.
Modèle de patience et de force chrétienne, priez pour nous.
Image de la mortification et de la pénitence de Jésus-Christ, priez pour nous.
Exact observateur de vos règles, priez pour nous.
Promoteur ardent de la dévotion au Très-Saint Sacrement, priez pour nous.
Serviteur fidèle de la Mère de Dieu et de son époux Saint-Joseph, priez pour nous.
Vous, en qui la modestie, l'affabilité et la bonté du cœur étaient autant d'ornements de l'homme vraiment spirituel, priez pour nous.
Vous, dont la bouche aimait tant à bénir la sainte volonté de Dieu, priez pour nous.
Vous, qui par votre charité compatissante vainquiez les cœurs les plus rebelles, priez pour nous.
Vous, dont le zèle à catéchiser les enfants et les pauvres fut couronné des bénédictions les plus abondantes, priez pour nous.
Vous, qui vous êtes livré avec tant de générosité au service des pestiférés, priez pour nous.
Vous, que le peuple glorifia du titre de saint prêtre, priez pour nous.
Vous, dont la foi ne se laissa jamais surprendre par les flatteries ni surmonter par les plus horribles tortures, priez pour nous.
Vous, dont la céleste ardeur se ranimait par l'horreur des tourments, priez pour nous.
Vous, qui à l'exemple de Jésus mourant, priâtes pour la conversion de vos bourreaux, au milieu de vos cruelles souffrances, priez pour nous.
Vous, dont les noms de Jésus, de Marie et de Joseph furent la consolation et la force dans les tourments, priez pour nous.
Vous, dont le corps précieux est demeuré sans corruption, en témoignage de la sainteté de votre vie et de votre mort glorieuse, priez pour nous.
Vous, qui ne cessez de secourir ceux qui implorent votre puissante intercession, par les miracles que vous opérez, priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
Jésus, écoutez-nous.
Jésus, exaucez-nous.
V.Priez pour nous, Bienheureux André,
R.Afin que nous nous rendions dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prière
Ô Dieu, qui dans la confession de la vraie foi, avez couronné le Bienheureux André de la gloire du martyre au milieu d'une multitude de supplices ; faites, nous vous en prions, que demeurant constants dans la même foi, nous souffrions plutôt toutes les épreuves de la vie que d'exposer notre âme à sa perte. Par notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il !
La 1ère traduction en français ci-dessous est issue de ce document.
Traductions
« Vous tous qui placez votre espérance dans la vie éternelle, regardez ce sarcophage orné sur ses quatre faces : il est digne d’annoncer aux quatre parties du monde les grandeurs du Christ et d'apprendre aux justes à vaincre dans les combats de la foi. Tu es un exemple, ô Andéol, bienheureux martyr ! L'enceinte de ce petit tombeau renferme ton corps, mais ton âme jouit, avec les saints, au-dessus des astres, de la félicité. Que ceux que de cruels fléaux châtient viennent à toi ; il n'est aucun de ceux qui implorent ta protection qui ne s'en retourne consolé. »
ou
« Vous tous qui placez votre espérance en la vie éternelle, regardez ce tombeau à quatre faces : il est digne de manifester aux quatre parties du monde les merveilles du Christ et d'apprendre aux justes à vaincre dans les combats de la foi. Ô Andéol, heureux martyr, donnez-nous des marques de votre protection. L'enceinte de ce petit tombeau renferme votre corps, mais votre âme vertueuse jouit avec les saints, par-delà les astres, de la félicité céleste. Qu'ils accourent à vous ceux que de cruelles douleurs affligent ; il n'est aucun de ceux qui implorent votre protection, qui ne s'en retourne consolé. »
Parmi ces 115 martyrs de la Guerre Civile espagnole figurent deux femmes laïques (ci-dessous), dans le cortège des innombrables martyrs d’Espagne qui ont versé leur sang « à cause de » (la haine de) leur foi catholique, en particulier au XXe siècle.
(…) « Hier à Almería (Espagne), José Alvarez-Benavides y de la Torre et cent quatorze compagnons martyrs ont été proclamés bienheureux. Ces prêtres, ces religieux et ces laïcs, ont été des témoins héroïques du Christ et de son Evangile de paix et de réconciliation fraternelle. Que leur exemple et leur intercession soutiennent l’engagement de l’Eglise pour édifier la civilisation de l’amour. » (…)
Ses parents, tous deux gitans, la baptisèrent dès sa naissance dans l'église paroissiale de Santa María de leur village. Éduquée dans les coutumes des gitans, ils lui enseignèrent le métier de confection des paniers (vannerie) en sparte pour gagner honnêtement sa vie.
Bien qu'amoureuse de Juan Cortés, également gitan, elle ne put se marier à cause des persécutions religieuses. Finalement, ils s’unirent au début de 1938 et elle tomba enceinte.
Pour que son mari ne parte pas au front, elle lui enduit les yeux de sulfate après quoi ils le déclarèrent inapte.
Elle fut rapidement arrêtée et, malgré sa grossesse, elle intégra la prison pour femmes de Gachás Colorás à Almería le 21 juin 1938. Elle fut jugée et condamnée à six ans de prison le 8 juillet.
Sa codétenue, Doña María de los Ángeles Roda, racontait : « Je me souviens du visage d'Emilia, cette gitane aux très grands yeux noirs, grande, aux cheveux tirés avec un chignon sur la nuque, et elle attirait grandement notre attention par son état de grossesse, étant donné que là-bas, elles étaient toutes très maigres à cause du manque de nourriture. Aimable, elle parlait tout doucement, elle était aussi très respectueuse et religieuse. »
Admirative de l'aide que lui apportaient certaines prisonnières catholiques, elle leur demanda de lui apprendre la prière du Rosaire. La cruelle directrice de la prison, remarquant sa dévotion, lui promit de la favoriser si elle dénonçait ses catéchistes. Devant le refus de la servante de Dieu, elle fut isolée dans une cellule et soumise à des mauvais traitements pendant sa grossesse.
Le 13 janvier 1939, elle donna naissance à une fille et, après l'accouchement, ils lui refusèrent toute assistance médicale. Comme l'écrit le prêtre Gallego Fábrega : « Le 25 au matin, le martyre de la belle petite gitane de vingt-trois ans prit fin, et elle mourut abandonnée et seule, mais sans dénoncer sa catéchiste, malgré toutes les pressions auxquelles elle fut soumise. »
Bien que ses compagnes eussent elles-mêmes baptisé sa fille, les autorités l’emmenèrent et on n’eut plus jamais de nouvelles d'elle.*
(…) Arrêtée en août 1936 et internée à l’Hôpital de la Princesse (Hospital de la Princesa), elle fut transférée à Adra.
Emprisonnée dans sa propre maison, ils lui interdirent de s’habiller et ils ne lui donnaient que de l’urine à boire.
En exigeant d’elle qu’elle dénonçât les bienfaiteurs du temple 1, elle répondait : « Ma valise est prête pour l’éternité ! Vous pouvez faire avec moi et mes fils ce que vous voudrez, mais je ne vous donnerai pas la liste ! »
Torturée pendant plus de quatre mois, ils ne lui arrachèrent jamais un nom. Violée et battue à d’innombrables reprises, ils en arrivèrent à lui trancher un sein et à la noyer dans le port. De surcroît, ils assassinèrent son frère et internèrent sa tante dans un hôpital psychiatrique.
La veille du Nouvel An 1936, ils l’emmenèrent à La Albufera, en la frappant à la tête avec une houe. Après avoir abusé de son corps brisé, elle fut enterrée vivante. Cette martyre héroïque avait 49 ans. *
1 (‘’templo’’) : église abdéritaine (de l’ancien nom d’Adra : Abdera) incendiée en 1932 par les Républicains espagnols, et Carmen, en fidèle collaboratrice de sa Paroisse, participa notamment avec le BienheureuxDon Luis Eduardo López Gascón, Prêtre Passioniste, à une impressionnante campagne de quête pour réparer l’église.
* Extraits des deux biographies d’après le site du Diocèse d’Almería. Traduction par Patrick ROBLES, à Montbéliard le 25 août 2023.