Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
"Beyond Walls", "Au-delà des Murs", projet pharaonique de l'artiste belfortain "Saype" : des mains entrelacées avec une peinture écologique et biodégradable ; un périple qui a commencé en juin 2019 au Champ-de-Mars à Paris et qui va se poursuivre pendant 5 ans dans 30 villes dans le monde, afin de symboliser la paix, la fraternité, la solidarité...
In memoriam Samuel Paty, professeur, atrocement assassiné le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines - France), et en hommage à toutes les victimes de la barbarie.
Nazaire vient de Nazaréen qui signifie consacré, pur ; séparé, fleuri, ou gardant. Dans l’homme, on trouve cinq facultés : la pensée, l’affection, l’intention, l’action et la parole. Or, la pensée doit être sainte, l’affection pure, l’intention droite, l’action juste, la parole modérée. Toutes ces qualités se sont rencontrées dans le bienheureux saint Nazaire ; sa pensée fut sainte, de là il est appelé consacré ; son affection pure, et il est appelé pur ; son intention droite, de là le nom de séparé ; car l’intention détermine les œuvres. Avec un œil simple et pur, tout le corps est éclairé, et avec un œil mauvais et obscurci, tout le corps est ténébreux. Ses actions furent justes, c'est pour cela qu'il est nommé fleuri, car le juste fleurira comme le lys ; sa parole fut modérée, de là le nom de gardant, parce qu'il garda ses voies afin de ne point pécher par la langue.
Celse, excelsus, élevé, parce qu'il s'éleva au-dessus de lui-même ; par la force de son courage, il s'éleva au-dessus de la faiblesse de son jeune âge. On dit que saint Ambroise trouva la vie et la relation du martyre de ces deux saints dans le livre des saints Gervais et Protais ; mais on lit dans quelques ouvrages qu'un philosophe plein de dévotion à saint Nazaire a écrit son martyre que Cératius plaça à leur chevet en ensevelissant les corps de ces saints *.
Nazaire était fils d'un personnage très illustre, mais juif nommé Africanus, et de la bienheureuse Perpétue, femme très chrétienne et d'une famille des plus distinguées de Rome. Elle avait été baptisée par l’apôtre saint Pierre. A l’âge de neuf ans, Nazaire était fort étonné de voir son père et sa mère apporter tant de divergence dans leurs pratiques religieuses ; puisque sa mère suivait la loi du baptême et son père la loi du sabbat. Il balançait beaucoup sur le parti auquel il se rattacherait, car l’un et l’autre de ses parents s'efforçaient de l’attirer à sa croyance.
Enfin Dieu permit qu'il marchât sur les traces de sa mère, et il reçut le saint baptême du bienheureux Lin, pape. Son père, en ayant été instruit, tenta de le détourner de sa sainte résolution, en lui exposant, l’un après l’autre, les différents tourments qu'on infligeait aux chrétiens. Quant au fait de son baptême qu'on dit lui avoir été conféré par le pape saint Lin, l’on veut dire sans doute que celui-ci devait être pape plus tard, car il ne l’était pas encore.
Puisque, comme il sera facile de s'en convaincre par la suite, saint Nazaire vécut nombre d'années après son baptême et fut martyrisé par Néron qui fit crucifier saint Pierre, la dernière année de son règne ; or, saint Lin fut pape après la mort de saint Pierre. Au lieu de céder aux instances de son père, Nazaire prêchait J.-C. avec la plus grande constance ; alors ses parents, qui craignaient beaucoup qu'il ne fût tué, obtinrent par leurs prières qu'il sortirait de la ville de Rome ; il prit donc sept sommiers chargés des richesses de ses parents, parcourut les villes d'Italie et donna tout aux pauvres.
Dix ans après son départ, il vint à Plaisance et de là à Milan où il trouva détenus en prison saint Gervais et saint Protais. Or, quand on apprit que Nazaire encourageait ces martyrs, on le traîna aussitôt au préfet, et comme il persistait à confesser J.-C., il fut battu de verges et chassé de la ville. Tandis qu'il allait d'un lieu à un autre, sa mère, qui était morte, lui apparut, et après l’avoir encouragé, elle l’avertit de se diriger vers les Gaules. Quand il arriva à une ville de la Gaule nommée Gemellus **, il y convertit beaucoup de monde ; et une dame lui offrit son fils nommé Celse, qui était un charmant enfant, avec prière de le baptiser et de l’emmener avec lui.
Quand le préfet des Gaules apprit cela, il le fit prendre avec Celse ; on lui lia les mains derrière le dos, on lui attacha une chaîne au cou et on le jeta en prison afin que le lendemain il fût tourmenté dans les supplices. Mais la femme du préfet envoya dire à son mari que c'était une injustice de condamner à mort des innocents, et qu'il ne fallait pas se charger de la vengeance des dieux tout-puissants.
Le président se rendit à ces paroles ; il renvoya les saints absous, en leur recommandant expressément de ne pas prêcher dans la ville. Nazaire vint donc à Trèves où le premier, il annonça J.-C. Après y avoir converti beaucoup de personnes à la foi, il s'y bâtit une église. Corneille, vicaire de Néron, instruit de cela, le manda à cet empereur qui envoya cent hommes pour le prendre. Ils le trouvèrent à côté de l’oratoire qu'il s'était construit, lui lièrent les mains et lui dirent : « Le grand Néron t'appelle. » Nazaire leur répondit : « Un roi inconvenant a des soldats inconvenants ; car à votre arrivée, pourquoi ne m’avez-vous pas dit honnêtement : Néron t'appelle ? Je serais venu. » Ils le conduisirent donc enchaîné à Néron.
Quant au petit Celse qui pleurait, ils lui donnaient des soufflets pour le forcer de suivre. Néron, les ayant vus, les fit mettre en prison, jusqu'à ce qu'il eût réfléchi sur la manière de les faire périr. Dans cet intervalle, une fois que Néron avait envoyé des chasseurs pour prendre des bêtes sauvages, une troupe de ces animaux entra subitement dans le verger de ce prince, où elle blessa beaucoup de personnes et en tua nombre d'autres, au point que Néron, effrayé, prit la fuite et rentra dans son palais, après s'être fait une blessure au pied. La douleur le retint de longues journées couché ; enfin il se souvint de Nazaire et de Celse ; il pensa que les dieux étaient irrités contre lui pour avoir laissé vivre si longtemps ces prisonniers.
Par l’ordre donc de l’empereur, des soldats firent sortir Nazaire de la prison, en le chassant à coups de pied, et Celse en le frappant ; et ils les amenèrent devant l’empereur. Néron, voyant la figure de Nazaire brillante comme le soleil, se crut le jouet d'une illusion et lui ordonna de cesser ses sortilèges, puis de sacrifier aux dieux. Nazaire ayant été conduit au temple, pria tout le monde de se retirer, et pendant qu'il y faisait sa prière, toutes les idoles furent brisées. A cette nouvelle, Néron ordonna de le précipiter dans la mer, avec ordre de le reprendre, s'il parvenait à s'échapper, de le faire mourir ensuite dans les flammes et de jeter ses cendres dans la mer.
Nazaire donc et le jeune Celse sont embarqués sur un navire, et quand ils eurent atteint la haute mer, ils furent précipités dans les flots. Mais aussitôt, il s'éleva autour du bâtiment une tempête extraordinaire, quand le plus grand calme régnait autour des saints. Les matelots craignaient de périr et se repentaient des méchancetés qu'ils avaient commises contre les martyrs, mais voici que Nazaire, avec le petit Celse, leur apparaît marchant d'un air gai sur les eaux, et monte sur le navire (Les matelots croyaient déjà en Dieu). Nazaire, par une prière, calma les flots, et vint de là avec eux débarquer auprès de la ville de Gênes éloignée de six cents pas. Après y avoir, prêché longtemps, il vint enfin à Milan où il avait laissé saint Gervais et saint Protais.
Lorsque le préfet Anolinus l’eut appris, il l’envoya en exil et Celse resta dans la maison d'une dame. Quant à Nazaire, il revint à Rome où il trouva son père déjà parvenu à la vieillesse et chrétien. Il lui demanda comment il avait été converti. Son père lui dit que saint Pierre, apôtre, lui était apparu et lui avait donné le conseil de suivre sa femme et son fils qui l’avaient précédé dans la foi de J.-C.
Ensuite, Nazaire, après avoir éprouvé de mauvais traitements à Milan, d'où il avait été envoyé à Rome, est forcé par les prêtres des idoles de revenir et il y fut traduit devant le président avec l’enfant. On le conduisit hors de la porte de Rome dans un lieu appelé les Trois Murs, et il fut décapité avec le jeune Celse. Les chrétiens enlevèrent leurs corps et les placèrent dans leurs jardins ; mais cette nuit-là même, les martyrs apparurent à un saint homme nommé Cératius et lui recommandèrent d'ensevelir leurs corps dans un endroit retiré de sa maison, par rapport à l’empereur. Cératius leur dit : « Je vous en prie, mes seigneurs, guérissez auparavant ma fille paralytique. » Et comme elle fut guérie à l’instant, il prit leurs corps et les ensevelit comme ils le lui avaient recommandé.
Longtemps après, le Seigneur révéla à saint Ambroise ou se trouvaient leurs restes. Celui-ci laissa Celse où il était. Le corps de Nazaire fut trouvé avec son sang frais comme s'il venait d'être enseveli et répandant une merveilleuse odeur ; il était entier, sans corruption, avec ses cheveux et sa barbe. Il en fit la translation à l’église des apôtres et l’ensevelit avec honneur. Dans la suite, il fit aussi l’élévation de saint Celse qu'il plaça dans la même église.
Ils souffrirent sous Néron, qui commença, à régner vers l’an du Seigneur 57 ***.
Au sujet de ce martyr, voici ce que saint Ambroise dit dans la Préface :
« Le saint martyr Nazaire, illustre par le sang généreux qu'il a répandu, a mérité de monter au royaume du ciel. En souffrant tout ce que les tourments ont de plus cruel, il surmontait la rage des tyrans par sa constance et il ne céda jamais devant les menaces des persécuteurs, car il avait pour le soutenir au milieu de ses combats N.-S. J.-C. qui combattait avec lui.
Alors il est conduit au temple pour immoler aux idoles profanes, mais fort du secours divin, il est à peine entré que ces simulacres sont réduits par lui en poussière. Pour ce fait, il est conduit au milieu de la mer, et, soutenu par les anges, il marche à pied sec sur les flots.
O heureux et noble combattant du Seigneur, qui en attaquant le prince du monde, a rendu une multitude innombrable de peuple participante de la vie éternelle !
O grand et ineffable mystère, qu'il y ait plus de joie dans l’Église de ce qu'ils ont mérité le salut, qu'il n'y a d'allégresse dans le monde pour les avoir punis !
O bienheureuse mère qui tire de la gloire des tourments de ses enfants qu'elle conduit au tombeau sans pleurs et sans gémissements, et sans cesser de célébrer leurs louanges, quand ils sont passés aux royaumes célestes !
O témoin merveilleux, resplendissant d'un éclat céleste, dont les vertus répandent une odeur plus pénétrante et plus suave que les aromates de Saba ! » — Saint Ambroise, lors de l’invention de ce saint, le proposa comme patron, et médecin, comme le défenseur de la foi, et le champion des combats sacrés.
Elle était cachée depuis longtemps dans la poussière cette dragme trouvée avec la lumière que te prête l’assistance merveilleuse du ciel, afin, ô Jésus, que les récompenses que vous accordez à tous vos élus soient manifestées et que l’œil de l’homme puisse voir les visages des anges.
« L'endroit est isolé, la pente raide, les rochers volumineux, les abîmes impressionnants, les eaux noires. Pas âme qui vive en hiver. Imaginez le brouillard se poser sur ces terres sauvages. Le diable ne pouvait qu'y trouver asile : la légende voudrait que Satan tourmentât les habitants du lieu, effrayant les femmes et les enfants. Mais une sainte personne veillait : Saint-Nazaire. Il n'était pas homme à se laisser impressionner par le Malin. Il organisa une procession avec des habitants courageux et des enfants téméraires. Et ils rencontrèrent le Démon : Saint Nazaire lui jeta de l'eau bénite, Satan recula en ricanant et s'enfuit à grandes enjambées.
Faites à pied le parcours qui sépare le parking de la statue du saint et, sur une pierre, vous remarquerez l'empreinte du pied fourchu du Malin. Aujourd'hui, il n'existe aucune trace du village et de l'église qui occupèrent le lieu. L'endroit serait désert à tout jamais si l'abbé Boyer, curé de Saint-Julien-près-Bort*, n'avait eu l'idée de redonner vie au site : en 1894, il mit sur pied un chemin de croix et, le dimanche 28 avril 1901, 3 000 personnes vinrent se prosterner devant la statue de Saint Nazaire dressée pour l'occasion. Un pèlerinage annuel fut organisé pour le 1er dimanche de septembre. L'eau de la fontaine devant laquelle vous passerez avait la vertu de guérir de tous les maux ! »
Glorioso San Nazario, che, unitamente a San Celso, operaste infiniti miracoli a favore dei vostri veneratori, specialmente dopo che Sant’Ambrogio, trasferendo trionfalmente nella insigne basilica dei Santi Apostoli i sacri vostri corpi, ne dispensò ai devoti fedeli le gloriose reliquie; ottenete a noi tutti la grazia che, a misura del nostro fervore nell’onorare la vostra memoria, proviamo ancora l’efficacia della vostra potentissima protezione. Così sia!
8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
11 Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
« Mon Dieu, je ne sais ce que je dois vous demander ; vous connaissez mes besoins, vous savez ce qu’il me faut, vous m’aimez mieux que je ne le fais moi-même. Donnez-moi, ô mon Dieu, ce que je ne sais pas vous demander : je ne veux et n’ose vous demander ma guérison ; je viens seulement à vous, je vous ouvre mon cœur. Frappez-moi ou guérissez-moi.
J’adore et j’adorerai toujours votre volonté sans la connaître ; je me résigne, je me tais, je me sacrifie, je me donne et je m’abandonne ; plus désormais d’autre désir que de faire en tout votre volonté sainte.
Aidez-moi à souffrir avec patience ; que les plaintes qui pourraient s’échapper de mes lèvres soient une prière sortie de mon cœur et qu’elle monte vers vous.
Votre cher Fils Jésus, mon Sauveur, a souffert pour moi, il est bien juste que je m’oublie pour Lui*. Il avait la force d’un Dieu et moi, je n’ai que la faiblesse d’une créature**. Apprenez-moi donc à prier, ou plutôt veuillez prier vous-même pour moi qui ne puis. »
"Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous."
"Notre-Dame de Pellevoisin, priez pour l’Église, pour la France et pour le monde entier."
"Ô Marie, Mère de toute Miséricorde, priez pour nous."
Acte d’abandon composé par Estelle Faguette à Pellevoisin en décembre 1875
Par le Cœur Immaculé de Marie, Mère de miséricorde, je donne et consacre au Cœur de Jésus, ma personne et ma vie, mon cœur, mon intelligence, ma mémoire et ma volonté, mes joies et mes peines, mon passé et mon avenir, afin que tout ce que je ferai et souffrirai soit pour l’amour et la gloire de Dieu.
Seigneur Jésus, je choisis votre Cœur pour ma demeure, afin qu’il soit ma force dans la lutte, mon soutien dans la faiblesse, ma lumière et mon guide dans les heures de ténèbres, le réparateur de mes fautes.
Cœur de Jésus, brûlez en moi tout ce qui vous déplaît ou vous résiste, que jamais je ne vous oublie, que jamais je ne sois séparé(e) de vous, et que je demeure toujours votre serviteur/servante. Amen !
« Père très bon, Toi, dont la gloire est de « manifester à tes enfants les fruits de ta grâce que l’Esprit Saint produit en eux », je Te remercie d’avoir montré Ta Miséricorde en guérissant par l’intercession de Marie, Ta servante, Estelle Faguette.
(…)
Mère toute miséricordieuse, daigne glorifier Ta servante, Estelle, et accorde-moi, à sa prière, la faveur que je Te demande (dire la demande), par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »
« Mgr Plateau »
« Avec la permission de l’Ordinaire, 25 mars 1986 »
Signaler au Sanctuaire Notre-Dame de Miséricorde de Pellevoisin les grâces obtenues.
« Ô Mère toute miséricordieuse, vous venez à nous les mains tendues et pleines de grâces pour nous attirer et nous combler de vos faveurs. Nous accourons donc à l’odeur de vos parfums plus suaves que les roses. Couvrez nos yeux du voile de la modestie ; ceignez nos reins du cordon de la pureté et de la pénitence ; attachez-nous à vos pieds par les liens d’un amour fidèle, et étendez sur nos cœurs l’image bénie du Cœur de votre divin Fils. Qu’elle soit pour nous comme le bouclier de la plus large et de la plus puissante protection, jusqu’au jour où nous irons nous reposer dans le sein de Dieu pour toute l’éternité. Ainsi soit-il. »
« (200 jours d’indulgence accordés par S. S. Léon XIII) »
Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Mère du Sauveur et notre Mère, nous Vous supplions d’être présente au cœur de nos vies.
Consolatrice des affligés, Vous venez à nous les mains pleines de grâces ; faites que nous soyons fidèles aux grâces qui nous sont données.
Refuge des pécheurs, daignez recueillir, sous Votre maternelle protection, Vos enfants qui se reconnaissent pécheurs et implorent la Miséricorde du Seigneur.
Reine des Apôtres, enveloppez-nous de Votre Sainte Miséricorde pour que nous puissions témoigner comme eux de cet amour plus fort que la mort.
Prière à Sainte Estelle, vierge et martyre de Saintes
Sainte Estelle, petite étoile d’humilité, force dans l’adversité ; par tes vertus, tes mérites et ton martyre, fortifie notre Foi, soutiens notre Espérance, exalte notre Charité.
Éloigne-nous à jamais de tout reniement, même dans le pire découragement, et par ta très sainte intercession, implore la Miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ, pour qui tu as donné ta vie, de daigner avoir pitié de nos prières de pécheurs.
Pleins d’une amère contrition, et d’un désir sincère de désormais plaire en tout à Dieu, nous te prions, Sainte Estelle de Saintes, en union avec Saint-Eutrope, martyr comme toi et ton pieux modèle, de nous exaucer dans nos besoins temporels et de nous accorder tes grâces perpétuelles dans notre quête spirituelle, afin que dans notre vie terrestre et jusqu’à notre dernier souffle, blottis contre le Cœur Immaculé de Marie, notre Très Sainte Mère, nous demeurions fidèles à l’Évangile et dignes de la Vie éternelle au Paradis. Amen.
Prière écrite le 8 août 2020 à Montbéliard par Patrick ROBLES.
Prière à Sainte-Estelle, protectrice de la langue d’Oc
Noble vierge Estelle, tu es sortie victorieuse de ton martyre en Aquitaine. La gloire de ton renom se répand comme un parfum de spirituelle odeur, toi l’ardente défenseure de l’héritage de notre tradition, au mépris des païens et incultes.
Dans les Sept parties de notre langue d’Oc, nous célébrons en ce jour ta mémoire pour transmettre la foi à notre Terre maternelle.
Garde-nous, honorable Estelle, de la mort et de la maladie. Par tes prières, fais de nous des fidèles à l’enseignement des Pères et la grâce de sauver nos âmes.
Cf Fréderic Mistral cofondateur, avec 6 autres poètes provençaux, du « Félibrige » le jour de la Sainte-Estelle et placé sous son patronage, le 21 mai 1854 (fêtée ce jour-là à l’époque, le 24 mai d’après le vieux Bréviaire de Saintonge. Elle est aujourd’hui fêtée le 11 mai et, dans l’Église Orthodoxe, le 30 avril avec Saint Eutrope de Saintes, qu’il ne faut pas confondre avec Saint Eutrope d’Orange).
Je dédie ces litanies à Nicolas Portal, ancien coureur cycliste professionnel puis directeur sportif, décédé tragiquement chez lui, à l’âge de 40 ans, le 3 mars 2020.
Mes condoléances compatissantes à sa famille et à ses amis qui l’ont aimé et qui le pleurent.
"Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon."
À peine un char lointain glisse dans l’ombre… Écoute !
Tout rentre et se repose ; et l’arbre de la route
Secoue au vent du soir la poussière du jour.
Le crépuscule, ouvrant la nuit qui les recèle,
Fait jaillir chaque étoile en ardente étincelle ;
L’occident amincit sa frange de carmin ;
La nuit de l’eau dans l’ombre argente la surface ;
Sillons, sentiers, buissons, tout se mêle et s’efface ;
Le passant inquiet doute de son chemin.
Le jour est pour le mal, la fatigue et la haine.
Prions, voici la nuit ! la nuit grave et sereine !
Le vieux pâtre, le vent aux brèches de la tour,
Les étangs, les troupeaux avec leur voix cassée,
Tout souffre et tout se plaint. La nature lassée
A besoin de sommeil, de prière et d’amour.
C’est l’heure où les enfants parlent avec les anges.
Tandis que nous courons à nos plaisirs étranges,
Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel,
Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pierre,
Disant à la même heure une même prière,
Demandent pour nous grâce au père universel.
Et puis ils dormiront. — Alors, épars dans l’ombre,
Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre,
Qui naît aux derniers bruits du jour à son déclin,
Voyant de loin leur souffle et leurs bouches vermeilles,
Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles,
Viendront s’abattre en foule à leurs rideaux de lin.
Ô sommeil du berceau ! prière de l’enfance !
Voix qui toujours caresse et qui jamais n’offense !
Douce religion, qui s’égaye et qui rit !
Prélude du concert de la nuit solennelle !
Ainsi que l’oiseau met sa tête sous son aile,
L’enfant dans la prière endort son jeune esprit.
Victor Hugo in « Les Feuilles d’automne » (recueil publié en 1831), « XXXVII – LA PRIÈRE POUR TOUS. (« Ora pro nobis ! ») », partie « I », « 15 juin 1830. ».