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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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Recueil Poèmes chrétiens de Patrick ROBLES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Pour le poète. Merci !

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28 octobre 2020 3 28 /10 /octobre /2020 16:59

Fresque de Saype à Istanbul

Photo Anadolu Agency

 

 

 

 

"Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !"

Matthieu 5, 9 (Nouvelle Bible Segond)

 

"Ne mutlu barışı sağlayanlara! Çünkü onlara Tanrı oğulları denecek."

(Matta 5:9)

 

 

 

 

"Beyond Walls", "Au-delà des Murs", projet pharaonique de l'artiste belfortain "Saype" : des mains entrelacées avec une peinture écologique et biodégradable ; un périple qui a commencé en juin 2019 au Champ-de-Mars à Paris et qui va se poursuivre pendant 5 ans dans 30 villes dans le monde, afin de symboliser la paix, la fraternité, la solidarité...

Patrick ROBLES "Parousie"

 

 

 

 

"Seigneur, fais de moi un instrument de Ta paix"

Prière de Saint François d'Assise

 

 

 

 

 

It was so meaningful for me to create the link between Europe and Asia with this moving fresco on the Golden Horn of the...

Publiée par SAYPE sur Mardi 27 octobre 2020

 

 

Beyond Walls Step 8: Istanbul. 6300m2, three pieces, biodegradable paint on grass, 2020. We did it! Today, we connected...

Publiée par SAYPE sur Mardi 27 octobre 2020

 

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 14:46

En projet depuis 2016,

le vitrail du maître verrier d'art Eric Boucher,

en collaboration avec François Devouge,

a été inauguré le samedi 16 mars 2019

au Château de Vair (Loire-Atlantique),

pour commémorer les terribles "Noyades de Nantes"

 

 

 

 

Vidéo de TéléNantes

 

 

 

 

 

 

Chapelet pour les âmes sacerdotales et religieuses

 

 

 

 

Diocèse de Nantes

 

 

Le seul survivant fut le Père Julien Landeau, Prêtre réfractaire

 

 

 

 

 

 

Jean-Baptiste Carrier et la Terreur

 

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 04:27

 

 

Notre Père dit "vendéen" chanté

Musique : Joseph Brin (La Gaubretière, Vendée)

Harmonies : Bernard Hess (Reims, Marne)

Inauguration à Lourdes en la Basilique Saint Pie X le 23 juin 2012

 

 

 

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18 octobre 2020 7 18 /10 /octobre /2020 16:09

Sainte Honorine de Graville

martyre vers 303

Fête le 27 février

 

 

 

 

Histoire et dévotions

 

 

 

 

 

 

In memoriam Samuel Paty, professeur, atrocement assassiné le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines - France), et en hommage à toutes les victimes de la barbarie.

 

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14 septembre 2020 1 14 /09 /septembre /2020 17:27

Martirio dei Santi Nazario e Celso

Martyres de Saint Nazaire et Saint Celse

Camillo Procaccini (1618)

Museo Diocesano di Milano

Musée Diocésain de Milan

 

 

« SAINTS NAZAIRE ET CELSE »

d’après « La Légende Dorée »

de Jacques de Voragine

 

Nazaire vient de Nazaréen qui signifie consacré, pur ; séparé, fleuri, ou gardant. Dans l’homme, on trouve cinq facultés : la pensée, l’affection, l’intention, l’action et la parole. Or, la pensée doit être sainte, l’affection pure, l’intention droite, l’action juste, la parole modérée. Toutes ces qualités se sont rencontrées dans le bienheureux saint Nazaire ; sa pensée fut sainte, de là il est appelé consacré ; son affection pure, et il est appelé pur ; son intention droite, de là le nom de séparé ; car l’intention détermine les œuvres. Avec un œil simple et pur, tout le corps est éclairé, et avec un œil mauvais et obscurci, tout le corps est ténébreux. Ses actions furent justes, c'est pour cela qu'il est nommé fleuri, car le juste fleurira comme le lys ; sa parole fut modérée, de là le nom de gardant, parce qu'il garda ses voies afin de ne point pécher par la langue.

Celse, excelsus, élevé, parce qu'il s'éleva au-dessus de lui-même ; par la force de son courage, il s'éleva au-dessus de la faiblesse de son jeune âge. On dit que saint Ambroise trouva la vie et la relation du martyre de ces deux saints dans le livre des saints Gervais et Protais ; mais on lit dans quelques ouvrages qu'un philosophe plein de dévotion à saint Nazaire a écrit son martyre que Cératius plaça à leur chevet en ensevelissant les corps de ces saints *.

Nazaire était fils d'un personnage très illustre, mais juif nommé Africanus, et de la bienheureuse Perpétue, femme très chrétienne et d'une famille des plus distinguées de Rome. Elle avait été baptisée par l’apôtre saint Pierre. A l’âge de neuf ans, Nazaire était fort étonné de voir son père et sa mère apporter tant de divergence dans leurs pratiques religieuses ; puisque sa mère suivait la loi du baptême et son père la loi du sabbat. Il balançait beaucoup sur le parti auquel il se rattacherait, car l’un et l’autre de ses parents s'efforçaient de l’attirer à sa croyance.

Enfin Dieu permit qu'il marchât sur les traces de sa mère, et il reçut le saint baptême du bienheureux Lin, pape. Son père, en ayant été instruit, tenta de le détourner de sa sainte résolution, en lui exposant, l’un après l’autre, les différents tourments qu'on infligeait aux chrétiens. Quant au fait de son baptême qu'on dit lui avoir été conféré par le pape saint Lin, l’on veut dire sans doute que celui-ci devait être pape plus tard, car il ne l’était pas encore.

Puisque, comme il sera facile de s'en convaincre par la suite, saint Nazaire vécut nombre d'années après son baptême et fut martyrisé par Néron qui fit crucifier saint Pierre, la dernière année de son règne ; or, saint Lin fut pape après la mort de saint Pierre. Au lieu de céder aux instances de son père, Nazaire prêchait J.-C. avec la plus grande constance ; alors ses parents, qui craignaient beaucoup qu'il ne fût tué, obtinrent par leurs prières qu'il sortirait de la ville de Rome ; il prit donc sept sommiers chargés des richesses de ses parents, parcourut les villes d'Italie et donna tout aux pauvres.

Dix ans après son départ, il vint à Plaisance et de là à Milan où il trouva détenus en prison saint Gervais et saint Protais. Or, quand on apprit que Nazaire encourageait ces martyrs, on le traîna aussitôt au préfet, et comme il persistait à confesser J.-C., il fut battu de verges et chassé de la ville. Tandis qu'il allait d'un lieu à un autre, sa mère, qui était morte, lui apparut, et après l’avoir encouragé, elle l’avertit de se diriger vers les Gaules. Quand il arriva à une ville de la Gaule nommée Gemellus **, il y convertit beaucoup de monde ; et une dame lui offrit son fils nommé Celse, qui était un charmant enfant, avec prière de le baptiser et de l’emmener avec lui.

Quand le préfet des Gaules apprit cela, il le fit prendre avec Celse ; on lui lia les mains derrière le dos, on lui attacha une chaîne au cou et on le jeta en prison afin que le lendemain il fût tourmenté dans les supplices. Mais la femme du préfet envoya dire à son mari que c'était une injustice de condamner à mort des innocents, et qu'il ne fallait pas se charger de la vengeance des dieux tout-puissants.

Le président se rendit à ces paroles ; il renvoya les saints absous, en leur recommandant expressément de ne pas prêcher dans la ville. Nazaire vint donc à Trèves où le premier, il annonça J.-C. Après y avoir converti beaucoup de personnes à la foi, il s'y bâtit une église. Corneille, vicaire de Néron, instruit de cela, le manda à cet empereur qui envoya cent hommes pour le prendre. Ils le trouvèrent à côté de l’oratoire qu'il s'était construit, lui lièrent les mains et lui dirent : « Le grand Néron t'appelle. » Nazaire leur répondit : « Un roi inconvenant a des soldats inconvenants ; car à votre arrivée, pourquoi ne m’avez-vous pas dit honnêtement : Néron t'appelle ? Je serais venu. » Ils le conduisirent donc enchaîné à Néron.

Quant au petit Celse qui pleurait, ils lui donnaient des soufflets pour le forcer de suivre. Néron, les ayant vus, les fit mettre en prison, jusqu'à ce qu'il eût réfléchi sur la manière de les faire périr. Dans cet intervalle, une fois que Néron avait envoyé des chasseurs pour prendre des bêtes sauvages, une troupe de ces animaux entra subitement dans le verger de ce prince, où elle blessa beaucoup de personnes et en tua nombre d'autres, au point que Néron, effrayé, prit la fuite et rentra dans son palais, après s'être fait une blessure au pied. La douleur le retint de longues journées couché ; enfin il se souvint de Nazaire et de Celse ; il pensa que les dieux étaient irrités contre lui pour avoir laissé vivre si longtemps ces prisonniers.

Par l’ordre donc de l’empereur, des soldats firent sortir Nazaire de la prison, en le chassant à coups de pied, et Celse en le frappant ; et ils les amenèrent devant l’empereur. Néron, voyant la figure de Nazaire brillante comme le soleil, se crut le jouet d'une illusion et lui ordonna de cesser ses sortilèges, puis de sacrifier aux dieux. Nazaire ayant été conduit au temple, pria tout le monde de se retirer, et pendant qu'il y faisait sa prière, toutes les idoles furent brisées. A cette nouvelle, Néron ordonna de le précipiter dans la mer, avec ordre de le reprendre, s'il parvenait à s'échapper, de le faire mourir ensuite dans les flammes et de jeter ses cendres dans la mer.

Nazaire donc et le jeune Celse sont embarqués sur un navire, et quand ils eurent atteint la haute mer, ils furent précipités dans les flots. Mais aussitôt, il s'éleva autour du bâtiment une tempête extraordinaire, quand le plus grand calme régnait autour des saints. Les matelots craignaient de périr et se repentaient des méchancetés qu'ils avaient commises contre les martyrs, mais voici que Nazaire, avec le petit Celse, leur apparaît marchant d'un air gai sur les eaux, et monte sur le navire (Les matelots croyaient déjà en Dieu). Nazaire, par une prière, calma les flots, et vint de là avec eux débarquer auprès de la ville de Gênes éloignée de six cents pas. Après y avoir, prêché longtemps, il vint enfin à Milan où il avait laissé saint Gervais et saint Protais.

Lorsque le préfet Anolinus l’eut appris, il l’envoya en exil et Celse resta dans la maison d'une dame. Quant à Nazaire, il revint à Rome où il trouva son père déjà parvenu à la vieillesse et chrétien. Il lui demanda comment il avait été converti. Son père lui dit que saint Pierre, apôtre, lui était apparu et lui avait donné le conseil de suivre sa femme et son fils qui l’avaient précédé dans la foi de J.-C.

Ensuite, Nazaire, après avoir éprouvé de mauvais traitements à Milan, d'où il avait été envoyé à Rome, est forcé par les prêtres des idoles de revenir et il y fut traduit devant le président avec l’enfant. On le conduisit hors de la porte de Rome dans un lieu appelé les Trois Murs, et il fut décapité avec le jeune Celse. Les chrétiens enlevèrent leurs corps et les placèrent dans leurs jardins ; mais cette nuit-là même, les martyrs apparurent à un saint homme nommé Cératius et lui recommandèrent d'ensevelir leurs corps dans un endroit retiré de sa maison, par rapport à l’empereur. Cératius leur dit : « Je vous en prie, mes seigneurs, guérissez auparavant ma fille paralytique. » Et comme elle fut guérie à l’instant, il prit leurs corps et les ensevelit comme ils le lui avaient recommandé.

Longtemps après, le Seigneur révéla à saint Ambroise ou se trouvaient leurs restes. Celui-ci laissa Celse où il était. Le corps de Nazaire fut trouvé avec son sang frais comme s'il venait d'être enseveli et répandant une merveilleuse odeur ; il était entier, sans corruption, avec ses cheveux et sa barbe. Il en fit la translation à l’église des apôtres et l’ensevelit avec honneur. Dans la suite, il fit aussi l’élévation de saint Celse qu'il plaça dans la même église.

Ils souffrirent sous Néron, qui commença, à régner vers l’an du Seigneur 57 ***.

Au sujet de ce martyr, voici ce que saint Ambroise dit dans la Préface :

« Le saint martyr Nazaire, illustre par le sang généreux qu'il a répandu, a mérité de monter au royaume du ciel. En souffrant tout ce que les tourments ont de plus cruel, il surmontait la rage des tyrans par sa constance et il ne céda jamais devant les menaces des persécuteurs, car il avait pour le soutenir au milieu de ses combats N.-S. J.-C. qui combattait avec lui.

Alors il est conduit au temple pour immoler aux idoles profanes, mais fort du secours divin, il est à peine entré que ces simulacres sont réduits par lui en poussière. Pour ce fait, il est conduit au milieu de la mer, et, soutenu par les anges, il marche à pied sec sur les flots.

O heureux et noble combattant du Seigneur, qui en attaquant le prince du monde, a rendu une multitude innombrable de peuple participante de la vie éternelle !

O grand et ineffable mystère, qu'il y ait plus de joie dans l’Église de ce qu'ils ont mérité le salut, qu'il n'y a d'allégresse dans le monde pour les avoir punis !

O bienheureuse mère qui tire de la gloire des tourments de ses enfants qu'elle conduit au tombeau sans pleurs et sans gémissements, et sans cesser de célébrer leurs louanges, quand ils sont passés aux royaumes célestes !

O témoin merveilleux, resplendissant d'un éclat céleste, dont les vertus répandent une odeur plus pénétrante et plus suave que les aromates de Saba ! » — Saint Ambroise, lors de l’invention de ce saint, le proposa comme patron, et médecin, comme le défenseur de la foi, et le champion des combats sacrés.

Elle était cachée depuis longtemps dans la poussière cette dragme trouvée avec la lumière que te prête l’assistance merveilleuse du ciel, afin, ô Jésus, que les récompenses que vous accordez à tous vos élus soient manifestées et que l’œil de l’homme puisse voir les visages des anges.

 

* Bréviaire romain.

** Genève.

*** En réalité, Néron a régné de 54 à 68.

 

 

Prayer from the Proper of Saints

 

 

 

 

Prières à Saints Nazaire et Celse et Messes

 

 

 

 

 

 

Saints Nazaire et Celse, Patrons de Trivento

(Campobasso, Molise - Italie)

 

 

 

 

Site de Saint-Nazaire

près de Bort-les-Orgues (Corrèze)

Archives de sarroux.com

 

« L'endroit est isolé, la pente raide, les rochers volumineux, les abîmes impressionnants, les eaux noires. Pas âme qui vive en hiver. Imaginez le brouillard se poser sur ces terres sauvages. Le diable ne pouvait qu'y trouver asile : la légende voudrait que Satan tourmentât les habitants du lieu, effrayant les femmes et les enfants. Mais une sainte personne veillait : Saint-Nazaire. Il n'était pas homme à se laisser impressionner par le Malin. Il organisa une procession avec des habitants courageux et des enfants téméraires. Et ils rencontrèrent le Démon : Saint Nazaire lui jeta de l'eau bénite, Satan recula en ricanant et s'enfuit à grandes enjambées.

Faites à pied le parcours qui sépare le parking de la statue du saint et, sur une pierre, vous remarquerez l'empreinte du pied fourchu du Malin. Aujourd'hui, il n'existe aucune trace du village et de l'église qui occupèrent le lieu. L'endroit serait désert à tout jamais si l'abbé Boyer, curé de Saint-Julien-près-Bort*, n'avait eu l'idée de redonner vie au site : en 1894, il mit sur pied un chemin de croix et, le dimanche 28 avril 1901, 3 000 personnes vinrent se prosterner devant la statue de Saint Nazaire dressée pour l'occasion. Un pèlerinage annuel fut organisé pour le 1er dimanche de septembre. L'eau de la fontaine devant laquelle vous passerez avait la vertu de guérir de tous les maux ! »

 

*Ancienne commune de Corrèze

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lors du passage de l'étape 13 du Tour de France cycliste

à Bort-les-Orgues, le vendredi 11 septembre 2020,

Franck Ferrand narre l'histoire

du Site de Saint-Nazaire sur France Télévisions

 

 

Saint-Nazaire était fêté le 14 octobre

dans l'Eglise Orthodoxe, il l'est désormais le 27 octobre.

Saint-Nazaire est fêté le 28 juillet dans l'Eglise Catholique

 

 

Martyres de Saints Nazaire, Celse, Gervais et Protais

 

 

 

 

 

 

 

Preghiera ai Santi Nazario e Celso, Martiri

Riccorenza: 28 Iuglio (Chiesa cattolica)

 

Glorioso San Nazario, che, unitamente a San Celso, operaste infiniti miracoli a favore dei vostri veneratori, specialmente dopo che Sant’Ambrogio, trasferendo trionfalmente nella insigne basilica dei Santi Apostoli i sacri vostri corpi, ne dispensò ai devoti fedeli le gloriose reliquie; ottenete a noi tutti la grazia che, a misura del nostro fervore nell’onorare la vostra memoria, proviamo ancora l’efficacia della vostra potentissima protezione. Così sia!

 

 

Novena

 

 

Peintures lombardes

Pitture lombarde

 

 

Enrico Scuri

 

 

Giuseppe Diotti

 

 

Luigi Galizzi

 

 

Giacomo Trecourt

 

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23 août 2020 7 23 /08 /août /2020 18:22

 

 

 

8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.

10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.

11 Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.

 

Exode 20, 8-11 (Bible Louis Segond)

 

 

 

 

Dimanche 8 juin 1873

Saint-Bauzille-de-la-Sylve

Canton de Gignac (Hérault)

 

Dialogue en occitan

 

« Cal sès bous ? »

(Auguste ARNAUD)

« Qui êtes-vous ? »

 

« Souï la Sainta Vierja, n’ajiés pas pôou ! »

(la Vierge Marie)

« Je suis la Sainte Vierge, n’ayez pas peur ! »

 

 

 

Mardi 8 juillet 1973

Marie à Auguste

 

« Cal pas trabaya lou dimenché ! »

« Il ne faut pas travailler le dimanche ! »

 

 

En 1876, Mgr Anatole de Cabrières reconnaît l’authenticité des apparitions de la Sainte Vierge en 1873 à Saint-Bauzille-de-la-Sylve.

 

N.B. : La Vierge de la Salette parlait déjà du dimanche à Mélanie et Maximin le 19 septembre 1846.

 

 

 

 

Cantique à Notre-Dame du Dimanche

XIXe siècle

 

« Vierge du dimanche,

Bénis tes enfants !

Daigne, Vierge blanche,

Sourire à leurs chants ! »

 

 

Neuvaine à Notre-Dame du Dimanche

 

 

 

 

Prière à Notre-Dame du Dimanche

 

Notre-Dame du Dimanche,

faites que mon âme soit comme une belle vigne,

préservée de la maladie,

des soucis trop matériels,

débarrassée de la mauvaise herbe,

du péché et porteuse de fruits éternels.

 

 

 

 

Épitaphe sur la tombe d’Auguste

 

« Aux pieds de la Vierge qu’il a tant aimée et si fidèlement servie,

ici repose en attendant la bienheureuse résurrection

le corps d’Auguste Arnaud,

pieusement endormi dans la paix du Seigneur

le 8 février 1936 à l’âge de 92 ans. R.I.P. »

 

Note : né le 12 mars 1843, Auguste Grégoire Philippe ARNAUD serait donc mort à près de 93 ans.

 

 

 

 

 

 

 

Lettre apostolique du Pape Jean-Paul II

"Dies Domini"

 sur la sanctification du dimanche, le 31 mai 1998

 

 

 

 

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16 août 2020 7 16 /08 /août /2020 12:45

Servante de Dieu Constance Estelle Faguette

née le 12 septembre 1843 à Saint-Memmie (Marne)

morte le 23 août 1929 à Pellevoisin (Indre)

15 apparitions de la Sainte-Vierge à Pellevoisin

entre le 14 février et le 8 décembre 1876

 

 

 

 

Acte d’abandon d’Estelle Faguette

 

« Mon Dieu, je ne sais ce que je dois vous demander ; vous connaissez mes besoins, vous savez ce qu’il me faut, vous m’aimez mieux que je ne le fais moi-même. Donnez-moi, ô mon Dieu, ce que je ne sais pas vous demander : je ne veux et n’ose vous demander ma guérison ; je viens seulement à vous, je vous ouvre mon cœur. Frappez-moi ou guérissez-moi.

J’adore et j’adorerai toujours votre volonté sans la connaître ; je me résigne, je me tais, je me sacrifie, je me donne et je m’abandonne ; plus désormais d’autre désir que de faire en tout votre volonté sainte.

Aidez-moi à souffrir avec patience ; que les plaintes qui pourraient s’échapper de mes lèvres soient une prière sortie de mon cœur et qu’elle monte vers vous.

Votre cher Fils Jésus, mon Sauveur, a souffert pour moi, il est bien juste que je m’oublie pour Lui*. Il avait la force d’un Dieu et moi, je n’ai que la faiblesse d’une créature**. Apprenez-moi donc à prier, ou plutôt veuillez prier vous-même pour moi qui ne puis. »

"Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous."

"Notre-Dame de Pellevoisin, priez pour l’Église, pour la France et pour le monde entier."

"Ô Marie, Mère de toute Miséricorde, priez pour nous."

 

 

Acte d’abandon composé par Estelle Faguette à Pellevoisin en décembre 1875

 

 

N.B. : Dans la « Feuille du Pèlerin » de Pellevoisin, nous trouvons cette autre version :

* Votre cher Fils Jésus, mon Sauveur, a souffert pour moi, il est bien juste que je souffre pour Lui.

** Il avait la force d’un Dieu et moi, je n’ai que la faiblesse d’une pauvre créature.

 

 

 

 

 

Neuvaine à Notre-Dame de Pellevoisin

 

 

 

"Lettre d'Estelle" à Notre-Dame, glissée dans la grotte de Montbel,

reproduction de Notre-Dame de Lourdes à Pellevoisin

 

 

 

 

 

 

Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus

 

Par le Cœur Immaculé de Marie, Mère de miséricorde, je donne et consacre au Cœur de Jésus, ma personne et ma vie, mon cœur, mon intelligence, ma mémoire et ma volonté, mes joies et mes peines, mon passé et mon avenir, afin que tout ce que je ferai et souffrirai soit pour l’amour et la gloire de Dieu.

Seigneur Jésus, je choisis votre Cœur pour ma demeure, afin qu’il soit ma force dans la lutte, mon soutien dans la faiblesse, ma lumière et mon guide dans les heures de ténèbres, le réparateur de mes fautes.

Cœur de Jésus, brûlez en moi tout ce qui vous déplaît ou vous résiste, que jamais je ne vous oublie, que jamais je ne sois séparé(e) de vous, et que je demeure toujours votre serviteur/servante. Amen !

 

 

Prière d’action de grâce d’Estelle après sa guérison

 

 

"Je suis toute miséricordieuse..."

3e apparition du 17 février 1876

 

 

 

 

 

 

Prière pour la béatification d’Estelle Faguette

 

« Père très bon, Toi, dont la gloire est de « manifester à tes enfants les fruits de ta grâce que l’Esprit Saint produit en eux », je Te remercie d’avoir montré Ta Miséricorde en guérissant par l’intercession de Marie, Ta servante, Estelle Faguette.

(…)

Mère toute miséricordieuse, daigne glorifier Ta servante, Estelle, et accorde-moi, à sa prière, la faveur que je Te demande (dire la demande), par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »

 

« Mgr Plateau »

« Avec la permission de l’Ordinaire, 25 mars 1986 »

 

Signaler au Sanctuaire Notre-Dame de Miséricorde de Pellevoisin les grâces obtenues.

 

 

 

 

 

Prières au Sacré-Cœur de Jésus

 

 

 

Prière ancienne à Notre-Dame de Pellevoisin

 

« Ô Mère toute miséricordieuse, vous venez à nous les mains tendues et pleines de grâces pour nous attirer et nous combler de vos faveurs. Nous accourons donc à l’odeur de vos parfums plus suaves que les roses. Couvrez nos yeux du voile de la modestie ; ceignez nos reins du cordon de la pureté et de la pénitence ; attachez-nous à vos pieds par les liens d’un amour fidèle, et étendez sur nos cœurs l’image bénie du Cœur de votre divin Fils. Qu’elle soit pour nous comme le bouclier de la plus large et de la plus puissante protection, jusqu’au jour où nous irons nous reposer dans le sein de Dieu pour toute l’éternité. Ainsi soit-il. »

« (200 jours d’indulgence accordés par S. S. Léon XIII) »

 

« Cœur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous. »

« (100 jours d’indulgence) »

 

« Mère toute miséricordieuse, priez pour nous. »

 

 

 

 

 

Prière officielle à Notre-Dame de Toute Miséricorde

de Pellevoisin par Mgr Pierre Plateau

(Imprimatur du 19 février 2000)

 

 

 

 

 

Cause en béatification d'Estelle Faguette ouverte

(Diocèse de Bourges)

 

 

 

 

Frères de Saint-Jean

 

 

 

 

Sœurs Contemplatives de Saint-Jean

 

 

 

 

"Provinciales", roman de Jean Giraudoux (1909, éd. Grasset)

 

 

 

 

 

 

Le Scapulaire du Sacré-Cœur, Estelle et Marie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prière à Notre Dame de Pellevoisin de Mgr Plateau

 

Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Mère du Sauveur et notre Mère, nous Vous supplions d’être présente au cœur de nos vies.

Consolatrice des affligés, Vous venez à nous les mains pleines de grâces ; faites que nous soyons fidèles aux grâces qui nous sont données.

Refuge des pécheurs, daignez recueillir, sous Votre maternelle protection, Vos enfants qui se reconnaissent pécheurs et implorent la Miséricorde du Seigneur.

Reine des Apôtres, enveloppez-nous de Votre Sainte Miséricorde pour que nous puissions témoigner comme eux de cet amour plus fort que la mort.

 

 

 

 

N.B. : L'écrivain Georges Bernanos est également enterré dans le cimetière de Pellevoisin.

 

 

 

 

 

 

 
 

 

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8 août 2020 6 08 /08 /août /2020 07:44

Eustelle ou Estelle de Saintes,

martyre au IIIe siècle (?)

 

 

"Acathiste à la Sainte Martyre Estelle de Saintes"

par le Père Claude Lopez-Ginistry

 

 

 

Prière à Sainte Estelle, vierge et martyre de Saintes

 

Sainte Estelle, petite étoile d’humilité, force dans l’adversité ; par tes vertus, tes mérites et ton martyre, fortifie notre Foi, soutiens notre Espérance, exalte notre Charité.

Éloigne-nous à jamais de tout reniement, même dans le pire découragement, et par ta très sainte intercession, implore la Miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ, pour qui tu as donné ta vie, de daigner avoir pitié de nos prières de pécheurs.

Pleins d’une amère contrition, et d’un désir sincère de désormais plaire en tout à Dieu, nous te prions, Sainte Estelle de Saintes, en union avec Saint-Eutrope, martyr comme toi et ton pieux modèle, de nous exaucer dans nos besoins temporels et de nous accorder tes grâces perpétuelles dans notre quête spirituelle, afin que dans notre vie terrestre et jusqu’à notre dernier souffle, blottis contre le Cœur Immaculé de Marie, notre Très Sainte Mère, nous demeurions fidèles à l’Évangile et dignes de la Vie éternelle au Paradis. Amen.

 

Prière écrite le 8 août 2020 à Montbéliard par Patrick ROBLES.

 

 

 

 

Prière à Sainte-Estelle, protectrice de la langue d’Oc

 

Noble vierge Estelle, tu es sortie victorieuse de ton martyre en Aquitaine. La gloire de ton renom se répand comme un parfum de spirituelle odeur, toi l’ardente défenseure de l’héritage de notre tradition, au mépris des païens et incultes.

Dans les Sept parties de notre langue d’Oc, nous célébrons en ce jour ta mémoire pour transmettre la foi à notre Terre maternelle.

Garde-nous, honorable Estelle, de la mort et de la maladie. Par tes prières, fais de nous des fidèles à l’enseignement des Pères et la grâce de sauver nos âmes.

 

Cf Fréderic Mistral cofondateur, avec 6 autres poètes provençaux, du « Félibrige » le jour de la Sainte-Estelle et placé sous son patronage, le 21 mai 1854 (fêtée ce jour-là à l’époque, le 24 mai d’après le vieux Bréviaire de Saintonge. Elle est aujourd’hui fêtée le 11 mai et, dans l’Église Orthodoxe, le 30 avril avec Saint Eutrope de Saintes, qu’il ne faut pas confondre avec Saint Eutrope d’Orange).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 août 2020 4 06 /08 /août /2020 06:46

 

 

Je dédie ces litanies à Nicolas Portal, ancien coureur cycliste professionnel puis directeur sportif, décédé tragiquement chez lui, à l’âge de 40 ans, le 3 mars 2020.

Mes condoléances compatissantes à sa famille et à ses amis qui l’ont aimé et qui le pleurent.

 

 

 

 

"Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon."

Cantiques des Cantiques 1:5 (Bible Louis Segond)

 

 

"Nigra sum sed formosa, filiae Ierusalem, sicut tabernacula Cedar, sicut pelles Salma."

Canticum Canticorum 1,5 (Vetus Testamentum, Nova Vulgata)

 

 

"I am black, but comely, O ye daughters of Jerusalem, as the tents of Kedar, as the curtains of Solomon."

Song of Solomon (Canticles) 1,5 (King James Version)

 

 

 

 

 

 

Litanies à la Vierge Noire

(« Notre-Dame de Roc-Amadour »)

par Francis Poulenc

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

 

Dieu le Père, créateur, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, rédempteur, ayez pitié de nous.

Dieu le Saint-Esprit, sanctificateur, ayez pitié de nous (bis).

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

 

Sainte Vierge Marie, priez pour nous,

Vierge, Reine et Patronne, priez pour nous.

Vierge que Zachée le publicain nous a fait connaître et aimer,

Vierge à qui Zachée ou Saint-Amadour éleva ce sanctuaire, priez pour nous.

 

Reine du sanctuaire, que consacra Saint-Martial, et où il célébra ses saints mystères,

Reine, près de laquelle s’agenouilla Saint-Louis, vous demandant le bonheur de la France, priez pour nous (bis).

Reine, à qui Roland consacra son épée, priez pour nous.

Reine, dont la bannière gagna les batailles, priez pour nous.

Reine, dont la main délivrait les captifs, priez pour nous.

 

Notre-Dame, dont le pèlerinage est enrichi de faveurs spéciales.

Notre-Dame, que l’impiété et la haine ont voulu souvent détruire.

Notre-Dame, que les peuples visitent comme autrefois, priez pour nous (bis).

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous (bis).

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous (bis).

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous (bis).

 

Notre-Dame, priez pour nous.

Afin que nous soyons dignes de Jésus-Christ.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Diocèse de Cahors

https://cahors.catholique.fr/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prayers to the Black Virgin

(Litany to the Black Virgin)

‘’Our Lady of Rocamadour’’, Lot, France

by Francis Poulenc

 

Lord, have pity on us.

Jesus Christ, have pity on us.

Jesus Christ, hear us.

Jesus Christ, grant our prayers.

 

God the Father, Creator, have pity on us.

God the Son, Redeemer, have pity on us.

God the Holy Spirit, sanctifier, have pity on us.

Holy Trinity, who are one single God, have pity on us.

 

Holy Virgin Mary, Pray for us.

Virgin, Queen and Patron, Pray for us.

Virgin, whom Zacchaeus the tax-collector made us know and love,

Virgin, to whom Zacchaeus or Saint Amadour raised this sanctuary, Pray for us.

 

Queen of the sanctuary, which Saint Martial consecrated,

And where he celebrated his holy mysteries,

Queen, before whom knelt Saint Louis,

Asking of you good fortune for France, Pray for us.

Queen, to whom Roland consecrated his sword, Pray for us.

Queen, whose banner won the battles, Pray for us.

Queen, whose hand delivered the captives, Pray for us.

 

Our Lady, whose pilgrimage is enriched by special favours,

Our Lady, whom impiety and hate have often wished to destroy,

Our Lady, whom the peoples visit as of old, Pray for us.

 

Lamb of God, who wipes out the sins of the world, pardon us.

Lamb of God, who wipes out the sins of the world, grant our prayers.

Lamb of God, who wipes out the sins of the world, have pity on us.

 

Our Lady, pray for us.

To the end that we may be worthy of Jesus Christ.

 

 

 

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26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 14:54

 

 

« La Prière »

Lamartine

 

Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire,

Descend avec lenteur de son char de victoire.

Le nuage éclatant qui le cache à nos yeux

Conserve en sillons d'or sa trace dans les cieux,

Et d'un reflet de pourpre inonde l'étendue.

Comme une lampe d'or, dans l'azur suspendue,

La lune se balance aux bords de l'horizon ;

Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon,

Et le voile des nuits sur les monts se déplie :

C'est l'heure où la nature, un moment recueillie,

Entre la nuit qui tombe et le jour qui s'enfuit,

S'élève au Créateur du jour et de la nuit,

Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage,

De la création le magnifique hommage.

Voilà le sacrifice immense, universel !

L'univers est le temple, et la terre est l'autel ;

Les cieux en sont le dôme : et ces astres sans nombre,

Ces feux demi-voilés, pâle ornement de l'ombre,

Dans la voûte d'azur avec ordre semés,

Sont les sacrés flambeaux pour ce temple allumés :

Et ces nuages purs qu'un jour mourant colore,

Et qu'un souffle léger, du couchant à l'aurore,

Dans les plaines de l'air, repliant mollement,

Roule en flocons de pourpre aux bords du firmament,

Sont les flots de l'encens qui monte et s'évapore

Jusqu'au trône du Dieu que la nature adore.

Mais ce temple est sans voix. Où sont les saints concerts ?

D'où s'élèvera l'hymne au roi de l'univers ?

Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence.

La voix de l'univers, c'est mon intelligence.

Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent,

Elle s'élève à Dieu comme un parfum vivant ;

Et, donnant un langage à toute créature,

Prête pour l'adorer mon âme à la nature.

Seul, invoquant ici son regard paternel,

Je remplis le désert du nom de l'Éternel ;

Et celui qui, du sein de sa gloire infinie,

Des sphères qu'il ordonne écoute l'harmonie,

Écoute aussi la voix de mon humble raison,

Qui contemple sa gloire et murmure son nom.

Salut, principe et fin de toi-même et du monde,

Toi qui rends d'un regard l'immensité féconde ;

Âme de l'univers, Dieu, père, créateur,

Sous tous ces noms divers je crois en toi, Seigneur ;

Et, sans avoir besoin d'entendre ta parole,

Je lis au front des cieux mon glorieux symbole.

L'étendue à mes yeux révèle ta grandeur,

La terre ta bonté, les astres ta splendeur.

Tu t'es produit toi-même en ton brillant ouvrage ;

L'univers tout entier réfléchit ton image,

Et mon âme à son tour réfléchit l'univers.

Ma pensée, embrassant tes attributs divers,

Partout autour de soi te découvre et t'adore,

Se contemple soi-même et t'y découvre encore

Ainsi l'astre du jour éclate dans les cieux,

Se réfléchit dans l'onde et se peint à mes yeux.

C'est peu de croire en toi, bonté, beauté suprême ;

Je te cherche partout, j'aspire à toi, je t'aime ;

Mon âme est un rayon de lumière et d'amour

Qui, du foyer divin, détaché pour un jour,

De désirs dévorants loin de toi consumée,

Brûle de remonter à sa source enflammée.

Je respire, je sens, je pense, j'aime en toi.

Ce monde qui te cache est transparent pour moi ;

C'est toi que je découvre au fond de la nature,

C'est toi que je bénis dans toute créature.

Pour m'approcher de toi, j'ai fui dans ces déserts ;

Là, quand l'aube, agitant son voile dans les airs,

Entr'ouvre l'horizon qu'un jour naissant colore,

Et sème sur les monts les perles de l'aurore,

Pour moi c'est ton regard qui, du divin séjour,

S'entr'ouvre sur le monde et lui répand le jour :

Quand l'astre à son midi, suspendant sa carrière,

M'inonde de chaleur, de vie et de lumière,

Dans ses puissants rayons, qui raniment mes sens,

Seigneur, c'est ta vertu, ton souffle que je sens ;

Et quand la nuit, guidant son cortège d'étoiles,

Sur le monde endormi jette ses sombres voiles,

Seul, au sein du désert et de l'obscurité,

Méditant de la nuit la douce majesté,

Enveloppé de calme, et d'ombre, et de silence,

Mon âme, de plus près, adore ta présence ;

D'un jour intérieur je me sens éclairer,

Et j'entends une voix qui me dit d'espérer.

Oui, j'espère, Seigneur, en ta magnificence :

Partout à pleines mains prodiguant l'existence,

Tu n'auras pas borné le nombre de mes jours

À ces jours d'ici-bas, si troublés et si courts.

Je te vois en tous lieux conserver et produire ;

Celui qui peut créer dédaigne de détruire.

Témoin de ta puissance et sûr de ta bonté

J'attends le jour sans fin de l'immortalité.

La mort m'entoure en vain de ses ombres funèbres,

Ma raison voit le jour à travers ces ténèbres.

C'est le dernier degré qui m'approche de toi,

C'est le voile qui tombe entre ta face et moi.

Hâte pour moi, Seigneur, ce moment que j'implore ;

Ou, si, dans tes secrets tu le retiens encore,

Entends du haut du ciel le cri de mes besoins ;

L'atome et l'univers sont l'objet de tes soins,

Des dons de ta bonté soutiens mon indigence,

Nourris mon corps de pain, mon âme d'espérance ;

Réchauffe d'un regard de tes yeux tout-puissants

Mon esprit éclipsé par l'ombre de mes sens

Et, comme le soleil aspire la rosée,

Dans ton sein, à jamais, absorbe ma pensée.

             

Alphonse de Lamartine in « Méditations poétiques » (recueil publié en 1820), « 12. La Prière ».

 

 

 

 

« La prière de femme »

Lamartine

 

Quand on se rencontre et qu'on s'aime,

Que peut-on échanger de mieux

Que la prière, don suprême,

Or pur qu'on reçoit même aux cieux ?

 

Vous me l'offrez, je le réclame :

Pensez à moi dans le saint lieu ;

Que cette obole de votre âme

M'enrichisse au trésor de Dieu.

 

L'Orient sous son ciel de fête,

Prenant les astres pour autel,

Sur les minarets du Prophète

Fait prier la voix d'un mortel.

 

Le chrétien dans ses basiliques,

Réveillant l'écho souterrain,

Fait gémir ses graves cantiques

Par la cloche aux fibres d'airain.

 

Moi, j'emprunte une voix de femme

Pour porter à Dieu mes accents ;

Mes soupirs, passant par ton âme,

Ont plus de pleurs et plus d'encens !

 

Alphonse de Lamartine in « Harmonies poétiques et religieuses » (recueil publié en 1830), « LIVRE SECOND », « V. La prière de femme ».

 

 

 

 

« Le pont »

Victor Hugo

 

J’avais devant les yeux les ténèbres. L’abîme

Qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime

Était là, morne, immense ; et rien n’y remuait.

Je me sentais perdu dans l’infini muet.

Au fond, à travers l’ombre, impénétrable voile,

On apercevait Dieu comme une sombre étoile.

Je m’écriai : — Mon âme, ô mon âme ! il faudrait,

Pour traverser ce gouffre où nul bord n’apparaît,

Et pour qu’en cette nuit jusqu'à ton Dieu tu marches,

Bâtir un pont géant sur des millions d’arches.

Qui le pourra jamais ? Personne ! Ô deuil ! effroi !

Pleure ! — Un fantôme blanc se dressa devant moi

Pendant que je jetai sur l’ombre un œil d’alarme,

Et ce fantôme avait la forme d’une larme ;

C’était un front de vierge avec des mains d’enfant ;

Il ressemblait au lys que sa blancheur défend ;

Ses mains en se joignant faisaient de la lumière.

Il me montra l’abîme où va toute poussière,

Si profond que jamais un écho n’y répond,

Et me dit : — Si tu veux, je bâtirai le pont.

Vers ce pâle inconnu je levai ma paupière.

— Quel est ton nom ? lui dis-je. Il me dit : — La prière.

 

« Jersey, décembre 1852. »

 

Victor Hugo in « Les Contemplations » (recueil publié en 1856), « LIVRE SIXIÈME – AU BORD DE L’INFINI », « I. Le pont ».

 

 

Victor Hugo sur son lit de mort

Photo de Félix Tournachon, dit Nadar

22 mai 1885 ?

 

 

« La Prière pour tous »

Partie I

Victor Hugo

 

Ma fille, va prier ! — Vois, la nuit est venue.

Une planète d’or là-bas perce la nue ;

La brume des coteaux fait trembler le contour ;

À peine un char lointain glisse dans l’ombre… Écoute !

Tout rentre et se repose ; et l’arbre de la route

Secoue au vent du soir la poussière du jour.

 

Le crépuscule, ouvrant la nuit qui les recèle,

Fait jaillir chaque étoile en ardente étincelle ;

L’occident amincit sa frange de carmin ;

La nuit de l’eau dans l’ombre argente la surface ;

Sillons, sentiers, buissons, tout se mêle et s’efface ;

Le passant inquiet doute de son chemin.

 

Le jour est pour le mal, la fatigue et la haine.

Prions, voici la nuit ! la nuit grave et sereine !

Le vieux pâtre, le vent aux brèches de la tour,

Les étangs, les troupeaux avec leur voix cassée,

Tout souffre et tout se plaint. La nature lassée

A besoin de sommeil, de prière et d’amour.

 

C’est l’heure où les enfants parlent avec les anges.

Tandis que nous courons à nos plaisirs étranges,

Tous les petits enfants, les yeux levés au ciel,

Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pierre,

Disant à la même heure une même prière,

Demandent pour nous grâce au père universel.

 

Et puis ils dormiront. — Alors, épars dans l’ombre,

Les rêves d’or, essaim tumultueux, sans nombre,

Qui naît aux derniers bruits du jour à son déclin,

Voyant de loin leur souffle et leurs bouches vermeilles,

Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles,

Viendront s’abattre en foule à leurs rideaux de lin.

 

Ô sommeil du berceau ! prière de l’enfance !

Voix qui toujours caresse et qui jamais n’offense !

Douce religion, qui s’égaye et qui rit !

Prélude du concert de la nuit solennelle !

Ainsi que l’oiseau met sa tête sous son aile,

L’enfant dans la prière endort son jeune esprit.

 

Victor Hugo in « Les Feuilles d’automne » (recueil publié en 1831), « XXXVII – LA PRIÈRE POUR TOUS. (« Ora pro nobis ! ») », partie « I », « 15 juin 1830. ».

 

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