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  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 14:05

-Mitterrand-a-bout-portant-93-96---France-2--mardi-10-mai-.jpg

François Maurice Adrien Marie Mitterrand

né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente)

mort le 8 janvier 1996 à Paris

 

 

Blason-de-Jarnac--Charente---parousie.over-blog.fr.png

 

 

Au-delà de l'homme politique souvent controversé, je voudrais aborder un aspect méconnu de l'ancien président de la République française, François Mitterrand, qui se prétendait agnostique (bien qu'ayant eu une éducation et une scolarité chrétiennes), à savoir son côté mystique et spirituel.

En effet, ce "thanathophile", fasciné par la mort, par les pierres tombales, les monuments funéraires et les cimetières, par l'au-delà, par la vie après la mort, aimait la compagnie des prêtres et des religieux, était attiré par le "tellurisme" d'endroits sacrés ou empreints de spiritualité (Vézelay, Cathédrale de Chartres, Taizé...), ou symboliques (Roche de Solutré...).

François Mitterrand était aussi intellectuel et spirituel que terrestre, en ce sens qu'il était subjugué par les éléments de la nature, par SA terre charentaise, par LA terre et sa beauté surnaturelle, puissante, relaxante, ressourçante et inspirante : il était en osmose avec la Divine Création de notre Père Céleste, vers qui il est retourné.

 

Patrick, l'auteur du blog

 

 

 

Documentaire "François Mitterrand, à bout portant - 1993-1996"

diffusé sur France 2 le mardi 10 mai 2011

 

 

 

 

 

Rediffusions France Télévisions

 

 

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François Mitterrand avec Frère Roger de Taizé

 

 

 

 

"La compagnie des prêtres"

 

 

"... Sa mère, Yvonne, est une femme très pieuse et ascète. Son père, Joseph, un solitaire féru de littérature, est fidèle de la Conférence Saint-­Vincent-de-Paul, mouvement catho­lique de bienfaisance, et brancardier à Lourdes. À 9 ans, François part pour la pension du collège Saint-Paul, à Angoulême. Il y rencontre Pierre de Bénouville, qui deviendra député (RPR) et restera l’un de ses plus proches amis. À 14 ans, le jeune Mitterrand affirme avoir la vocation et pense entrer au séminaire. La légende familiale conte qu’il s’écrie : « Je veux être roi ou pape ! » Il s’imagine déjà un destin. Cette éducation catholique laisse forcément des traces. En février 1974, il se confie au journaliste Franz-Olivier Giesbert : « Enfant, j’étais croyant. Maintenant, franchement, je ne sais pas. Disons que, devant l’absence d’explication du monde, j’ai tendance à être déiste. Je ne fais pas partie de ceux pour qui tout n’est que hasard et nécessité. Au contraire, j’incline à penser qu’il y a une inspiration, derrière l’univers. Peut-être parce que mon esprit n’est pas très scientifique ; peut-être parce que le christianisme a modelé toute ma jeunesse. » Il ne renie pas ces racines, mais ne se fait pas violence quand il porte les valeurs d’une gauche rationaliste et laïque. Rien ne lui déplaît plus que ses contempteurs chrétiens de gauche, derrière Michel Rocard ou Jacques Delors. Une de ses insultes préférées ? « Lui, il sent la sacristie ! »

... Autant François Mitterrand abhorre l’Église, qu’il estime complice d’un certain ordre établi, autant il aime le silence des églises, propice au recueillement et à l’intériorité. La famille de Danielle, son épouse, possède-t-elle une maison à Cluny (Bourgogne) ? Il en profite pour se rendre en pèlerinage, tous les lundis de Pentecôte, à Taizé. La veille, avec un groupe d’amis, il a fait l’ascension de la roche de Solutré. Le lendemain, il part seul et incognito se recueillir dans l’église de la communauté fondée par le frère Roger Schutz. En 1981, fraîchement élu, il s’y rend comme à son habitude. « Il ne nous avait pas prévenus de sa visite, se souvient le frère Charles Eugène. Il est venu à l’heure du repas. L’église était vide. Seuls deux jeunes faisaient un peu de ménage. En le voyant, ils n’en ont pas cru leurs yeux et ne l’ont même pas salué ! » L’année suivante, le président annonce sa visite. Il veut rencontrer le prieur de Taizé. « Au seuil de la chambre de frère Roger, monsieur Mitterrand s’exclame : “Cela fait 40 ans que je tourne autour de cette maison et, aujourd’hui, enfin, j’entre !”, raconte Charles Eugène. Les deux hommes passaient une demi-heure ensemble, et on n’a jamais su de quoi ils se parlaient. 
Le président disait de frère Roger : “Il me fait du bien.” Il est vrai qu’il accueil­lait chacun comme un homme, ne voulait pas prêcher, mais écouter. » Qualité qui doit, bien sûr, plaire au président. Après cette conversation intime, chaque année, il veut toujours passer un moment dans l’église et demande aux frères d’entamer des chants. « Il se tenait dans le fond pour avoir une vue d’ensemble, parfois; il regardait les icônes », rappelle Charles Eugène.
Lustiger/Mitterrand, c’est le choc de deux personnalités hors norme. Le président admire le parcours de ce converti au catholicisme féru d’Histoire et de lectures. Quant au cardinal, il aime ce littéraire pétri de culture chrétienne, et dont il connaît les méandres intimes – la double vie, la maladie. « Avec Mitterrand, Jean-Marie Lustiger n’avait pas besoin de refaire la catéchèse, indique Jean Duchesne, conseiller éditorial du cardinal. Le président avait un sens profond du catholicisme, sans pour autant que son existence soit ordonnée autour de la religion. Il savait ce qu’était la foi, les doutes qu’elle engendrait et les défis qu’elle comportait. » 
Entre eux, la conversation roule sur la philosophie, la Bible et la littérature. Quand ils abordent les questions religieuses, ils dépassent la simple problématique des rapports entre Église et État. Ils ne peuvent toutefois éviter le débat qui fait rage à l’époque : l’école libre. L’archevêque de Paris, fils reconnaissant de l’enseignement public, voudrait qu’elle soit plus d’Église que privée. Pierre Mauroy, Premier ministre au début du premier septennat, est pour une solution tranchée, afin de satisfaire la frange dure de la gauche. Mais le président, pur produit de l’école catholique, ne peut raisonnablement pas se prononcer pour la nationalisation totale de l’enseignement voulue par la base socialiste… Son enracinement chrétien a favorisé ses relations avec les autorités ecclésiastiques, ce que confirme Gérard Defois, évêque émérite de Lille, secrétaire général de la Conférence des évêques de France en 1981 : « Mitterrand nous recevait là où Giscard nous laissait nous entre­tenir avec des seconds couteaux. Dès mars 1981, alors que Mitterrand n’était même pas élu, j’avais affaire à un petit monsieur discret, Pierre Bérégovoy. » Le futur secrétaire général de l’Élysée prévient Gérard Defois : « François Mitterrand parle d’un “service public unifié de l’enseignement”, mais ne le comprenez pas comme une nationalisation de l’école catholique. » Les socialistes prennent des gants. Defois poursuit : « Mitterrand m’a même dit : “Quand je quitterai le pouvoir, si une seule école catholique a fermé, ce sera de son fait et non du mien !” »
Le président – qui voulait être pape – réussit même à séduire Jean Paul II, pourtant inquiet de l’avenir de l’école catholique en France, et qui n’avait pas hésité à tancer Giscard au sujet de la loi sur l’avortement. Quand ils se rencontrent pour la première fois, le 28 février 1982, ils ressortent de leur entretien de fort bonne humeur. Mitterrand demande même à son porte-parole, Michel Vauzelle, d’accepter un chapelet pour sa sœur..."

 

Source : extraits de "Mitterrand, le président qui voulut être pape", article d'Olivia Elkaim publié le 5 mai 2011 dans l'hebdomadaire "la Vie".

 

 

 

François Mitterrand et la religion, par Hubert Védrine

 

 

"... La réponse ? François Mitterrand ne l'avait-il pas trouvée, alors qu'il posait encore la question ? Quand il confie à Elie Wiesel que "Dieu est un aiguillon, une motivation supérieure à toute autre" ?

Quand il évoque ses élans mystiques, son admiration pour Thérèse d'Avila, François d'Assise, Thérèse de Lisieux ? Quand, pensant à sa maladie, il confie qu'en période de détresse on se rapproche "forcément" de Dieu ? Quand il livre son attachement au Sermon sur la montagne, "un des plus beaux textes que je connaisse" ?

Le 14 avril 1995, à Bernard Pivot qui lui demandait ce qu'il aimerait que Dieu lui dise, s'il existe, lors de son arrivée dans l'au-delà, François Mitterrand avait répondu : "Maintenant, tu sais."
Maintenant, il sait."

 

Source : extrait de "FRANÇOIS MITTERRAND - Maintenant, il sait..", article de Béatrice Houchard publié le 11 janvier 1996 dans "la Vie".

 

 

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      François Mitterrand avec Helmut Kohl

 

 

 

"... Certes, l’éducation de François Mitterrand fut profondément catholique mais, bien qu’il s’en éloignât au fil de sa vie, son questionnement métaphysique ne cessa de s’intensifier. Son intérêt prononcé pour les religions, pour leur histoire et les croyances qu’elles engendrent suscita chez lui une véritable quête du savoir théologique...

 

La Bibliothèque nationale de France, l’atmosphère d’un cloître

Le choix du projet de Dominique Perrault fut l’un des emblèmes de l’intérêt présidentiel pour l’architecture religieuse. La partie inférieure de la bibliothèque reprenait en effet exactement le schéma classique du cloître. Ainsi, le cloître fut à l’image du Mitterrand religieux, de l’homme pour qui les églises et la méditation sont importantes. Il s’inscrit dans une dynamique d’intériorisation où chacun est amené à se questionner, à se tourner vers soi-même, à partir en quête de son âme. « Avec Perrault, nous en avons beaucoup parlé, nous avons voulu reconstituer l’atmosphère de cloître. Naturellement, avec les moyens modernes, et sans vouloir imiter les cloîtres anciens. » [4] Cette intervention atteste l’importance du projet du cloître pour François Mitterrand.

On peut aisément déceler ici son intérêt très vif pour les lieux, sinon religieux, en tous cas dégageant une spiritualité très forte. Le choix même du projet de cloître de Dominique Perrault et de l’engouement présidentiel en sont les preuves inéluctables. Néanmoins, cette passion pour les ambiances spirituelles ne se lit pas uniquement à travers sa connaissance ou son intérêt pour les monuments religieux. En effet, le Président a établi tout au long de son existence une série de pèlerinages sacrés. Ces rituels lui permettaient de partager des instants de recueillements spirituels, catholiques ou non, assez peu connus du grand public et pourtant au cœur de sa vie.

 

Vézelay, Taizé, Solutré

Certains pèlerinages présidentiels avaient un objectif qui dépassait la simple visite, la rencontre avec un lieu historique... En effet, tandis que Solutré symbolisait davantage le retour aux racines, à d’autres rituels s’ajoutait une perspective spirituelle. En effet, si l’on observe des pèlerinages chers à François Mitterrand comme ses visites cycliques à Vézelay ou Taizé, il est explicite qu’elles ne sous-entendaient pas uniquement la recherche d’une architecture insolite.

« Il avait cette passion pour Vézelay, je pense, parce que c’est un lieu comme cela, très mystique, que l’on est bien obligé de ressentir. » [5] Pierre Bergé souligne l’enjeu capital du pèlerinage à Vézelay comme un rituel situé au cœur d’une procession et d’un questionnement religieux. Cette atmosphère mystique et spirituelle touchait énormément François Mitterrand. « Voici trente ans que je suis (à ma manière) un pèlerin de Vézelay. Ce que j’y cherche n’est pas précisément de l’ordre de la prière bien que tout soit offrande dans l’accord du monde et des hommes. Je pourrais tracer de mémoire un cercle réunissant tous les points d’où, du plus loin possible, on aperçoit la Madeleine. » On peut déceler ici la passion du Président pour Vézelay ainsi que sa connaissance assidue de la basilique.

Au delà de Vézelay et pour aller toujours plus avant dans le questionnement métaphysique, François Mitterrand avait l’habitude de se rendre à Taizé. « Taizé c’est l’interrogation métaphysique à l’état pur. C’est un centre de réflexion religieuse qui a été tenu pendant très longtemps par Frère Roger. C’était un homme qui avait une immense aura auprès des jeunes, qui était très ouvert à la modernité et qui s’efforçait de ne pas mettre de frontière entre les différentes religions, notamment entre les catholiques et les protestants. Je crois que cette réflexion religieuse au delà des frontières traditionnelles de l’Eglise était quelque chose qui était assez proche de la pensée de François Mitterrand. » [6]

Ce pèlerinage représentait une facette du Président assez peu connue : François Mitterrand s’interrogeait beaucoup sur les religions, sur l’au-delà, sur la spiritualité... Georges-Marc Benamou partage ses souvenirs sur son voyage à Taizé : « Le lendemain de Solutré, il avait l’habitude de se rendre à Taizé et de passer un long moment avec Frère Roger. Il allait dans l’église de la communauté de Taizé. Il y avait quelque chose d’un peu mystique avec Mitterrand. » [7] Le journaliste souligne ici l’ambiguïté de François Mitterrand, son caractère proche du questionnement permanent, son intérêt très vif pour la métaphysique. Au-delà de son questionnement religieux sur la transcendance, il s’intéressait beaucoup aux mystiques. Il connaissait très bien les ouvrages des grands auteurs et percevait dans le mysticisme une dimension particulière de la foi qui le fascinait. Alain Duhamel souligne parfaitement cet engouement pour le mysticisme chez François Mitterrand : « Je pense que l’on peut parler de lui comme de quelqu’un qui avait une dimension spirituelle, des interrogations spirituelles et qui avait un rapport avec la métaphysique. Mais dire qu’il avait quelque chose de mystique, pas du tout. En revanche, cela l’intéressait chez d’autres parce qu’il pensait que cela était une des dimensions de la foi. »" [8]

 

[4] « Bouillon de culture », Bernard Pivot - 14/04/1995

[5] Pierre Bergé - 11/01/2006

[6] François Stasse - 16/01/2006

[7] Georges-Marc Benamou - 17/01/2006

[8] Alain Duhamel, Ibidem.

 

Source : extraits de l'article "Lieux de recueillement et de spiritualité : une passion de pèlerin", "Point de vue" par Aurélie Lebelle, publié le 10 octobre 2006 sur le site de l'Institut François Mitterrand

 

 

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François Mitterrand avec Marie de Hennezel

 

 

 

 

Mission fin de vie et accompagnement, Marie de Hennezel (2003)

 

 

 

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"La mort intime - Ceux qui vont mourir

nous apprennent à vivre"

Marie de Hennezel

Préface de François Mitterrand

 

 

 

 

 

"Toutes les explications du monde ne justifieront pas qu’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme et finalement sa vie au prix d’un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d’entre nous."

 

Extrait de l'éloge funèbre de Pierre Bérégovoy, mort le 1er mai 1993, prononcé par François Mitterrand

 

 

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Allocution prononcée par François Mitterrand le 4 mai 1993

 

 

 

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      Note originale de François Mitterrand

 

 

 

Eloge funèbre de Pierre Bérégovoy

prononcé par Philippe Séguin le 18 mai 1993

 

 

 

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Mitterrand à Assouan, Noël 1995

 

 

 

Journal de 20h00 du 8 janvier 1996

 


 

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 06:50

 

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"La Rédemption (du latin Redemptio qui veut dire "rachat") est un concept théologique du Christianisme, qui met l’accent sur l’aspect divin du mystère du salut de l’homme. Dieu rachète l’homme de l’esclavage du mal et du péché, afin de lui rendre sa liberté. L’homme est sauvé (le "Salut") parce que Dieu le rachète (la "Rédemption")."

 

Source : Wikipédia

 

 

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"Le 25 mars 1945, la Vierge Marie apparaît à Amsterdam, à une femme : Ida Peerdeman († 1996).

C’est la première de 56 apparitions qui vont se succéder par intermittence, entre 1945 et 1959.

L’évêque diocésain (de Haarlem) a reconnu le caractère surnaturel des apparitions de la Dame de tous les Peuples le 31 mai 2002.

La Vierge Marie apparaît ici sous un nouveau titre sous lequel en ce temps-ci, elle veut être connue et aimée de tous les hommes : “La Dame de tous les Peuples” ou “Mère de tous les Peuples”.

Dans des vues prophétiques, elle brosse un tableau saisissant de la situation dans l’Église et dans le monde. On assiste alors, au travers des messages, à une révélation progressive d’un Plan, grâce auquel Dieu entend sauver le Monde et le préparer, par Sa Mère, à une nouvelle effusion de l’Esprit Saint. À cet effet, Elle donne une image et une prière aux peuples et aux nations."

 

Source : site officiel de la Dame de tous les peuples d'Amsterdam : http://www.de-vrouwe.info

 

 

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Quatre Dogmes sur Marie ont été proclamés par l’Église :

 

1. La Maternité Divine

Lors du Concile d’Éphèse, en 431, le Pape Célestin Ier a défini et proclamé la Maternité Divine, car Marie a enfanté le Fils de Dieu fait homme.

 

2. La Virginité perpétuelle de Marie

Puis ce fut au Concile du Latran, en 649, par le Pape Martin Ier, la proclamation de la Virginité perpétuelle de Marie.

 

3. L’Immaculée Conception

Le Pape Pie IX, le 8 décembre 1854, définit le Dogme de l’Immaculée Conception de Marie qui, par un privilège de Dieu le Père et en regard des mérites de Son Fils Rédempteur, fut préservée, dès Sa conception, de la tache du péché originel. Quatre ans plus tard, soit le 25 mars 1858, voici que l’Immaculée va confirmer la formule théologique de Sa Sainteté Pie IX en confiant à Bernadette son identité : « Je suis l’Immaculée Conception », ce dont Bernadette, une fillette de quatorze ans, n’avait jamais entendu parler.

 

4. L’Assomption de la Vierge Marie

Le 1er novembre 1950, le Pape Pie XII définit le Dogme de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, que « les simples fidèles, les représentants des nations et des provinces ecclésiastiques, ainsi que de nombreux Pères » espéraient tant, surtout depuis la proclamation du Dogme de l’Immaculée Conception. L’Église était en liesse quand le Pape Pie XII déclara :

«NOUS PROCLAMONS, DÉCLARONS ET DÉFINISSONS QUE C’EST UN DOGME DIVINEMENT RÉVÉLÉ QUE MARIE, L’IMMACULÉE MÈRE DE DIEU, TOUJOURS VIERGE, À LA FIN DU COURS DE SA VIE TERRESTRE, A ÉTÉ ÉLEVÉE EN ÂME ET EN CORPS À LA GLOIRE CÉLESTE.»

 

5. Un dernier Dogme marial

Or, dès le mois d’avril 1951, après avoir donné Sa Prière et décrit Son Image qui doit être propagée à travers le monde, la Dame de Tous les Peuples demande à la voyante d’Amsterdam que l’Église proclame un nouveau et dernier Dogme Marial : « Marie, CoRédemptrice, Médiatrice et Avocate » :

 

– « Mes pieds sont solidement posés sur le globe de la terre, parce que le Père et le Fils “VEUT”, en ce temps-ci, dans ce monde-ci, m’envoyer en qualité de CoRédemptrice, Médiatrice et Avocate. Et tel sera l’objet du nouveau et dernier Dogme marial. (...) Cette Image doit précéder. Ce Dogme sera fortement controversé ; mais il sera promulgué » (31 mai 1951).

 

– « Ce Dogme sera comme la clé de voûte du Mystère Marial » (4 avril 1954).

 

– « Ma prophétie : “Tous les Peuples me diront bienheureuse”, sera tout entière accomplie quand le Dogme sera proclamé (...). Quand le Dogme, le dernier Dogme de l’histoire mariale, aura été promulgué, c’est alors que la Dame de toTs les Peuples donnera la Paix au monde, la vraie Paix.

« Mais avant cela, il faut que les peuples, en union avec l’Église, récitent ma Prière. Mais il faut qu’ils sachent que la Dame est venue en qualité de CoRédemptrice, Médiatrice et Avocate. Qu’il en soit ainsi ! » (31 mai 1954).

 

Une grande controverse

Mais la Dame a aussi prévenu Sa messagère de la grande controverse que suscitera ce Dogme. Toutefois, ce Dogme sera promulgué et marquera une ère nouvelle :

 

– « J’ai déjà dit combien ce Dogme susciterait des oppositions. Toutefois, l’Église de Rome, qui aura beaucoup à lutter pour cela, le promulguera enfin. L’Église de Rome saura faire face aux résistances. L’Église de Rome croîtra en force et en puissance dans la mesure même où elle affrontera ces résistances » (29 avril 1951).

 

Source : http://www.communaute-dame.qc.ca

 

 

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Preghiera della Signora di Tutti i Popoli

 

 

 

Messages de La Dame de Tous Les Peuples

 

 

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Oración a la Señora de Todos los Pueblos

 

 

 

Marie Corédemptrice,

Médiatrice de Toutes grâces

et Avocate

 

La demande en faveur du cinquième dogme marial "Marie Co-rédemptrice" fut présentée au Saint-Père par le Cardinal Télesphore Toppo en 2006.

 

Du 3 au 7 mai 2005, nombre de cardinaux, archevêques et évêques du monde entier se sont rassemblés à Fatima, au Portugal, pour un symposium, sur Marie Co-rédemptrice.

Ce symposium était organisé et sponsorisé par six cardinaux : leurs éminences

Télesphore cardinal Toppo de Ranchi, Inde ;

Edouard cardinal Dagnon de Montréal, Canada ;

Luis, cardinal Aponte Martinez de Saint-Jean, Porto Rico ;

Ricardo cardinale Vidal de Cebu, Philippines ;

Ernesto cardinal Corripio Ahumada de Mexico, Mexique ;

et Varkey cardinal Vithayathil de Ernakulam-Angamaly, Inde.

Des théologiens de renommée internationale présentaient leurs exposés sur divers aspects du rôle de Notre-Dame comme Co-rédemptrice, en italien, espagnol et anglais. Plusieurs cardinaux et évêques ont aussi apporté leur contribution par leur propre réflexion théologique.

A la fin de ce symposium, les cardinaux et évêques présents conclurent unanimement pour la soumission et la signature d’une nouvelle pétition (ou Votum) à Sa Sainteté, le pape Benoît XVI, en vue d’une définition dogmatique solennelle de Notre-Dame, comme la Mère spirituelle de tous les peuples, sous ses trois aspects de Co-rédemptrice, Médiatrice de toutes grâces et Avocate.

Témoignage du Cardinal Toppo, co-président du symposium de Fatima

« Le samedi 3 juin 2006, j’ai eu de privilège d’avoir une audience privée avec Sa Sainteté le pape Benoît XVI. En demandant cette audience, mon intention première était de présenter au Saint-Père les Acta des exposés théologiques du symposium de Fatima 2005 sur la Co-rédemption de Marie, ainsi que le votum écrit en latin et signé par un nombre significatif de cardinaux et d’évêques qui requièrent la solennelle définition papale de Notre-Dame comme Mère spirituelle de tous les peuples, co-rédemptrice, Médiatrice de toutes grâces, et Avocate.

Durant nos 15 minutes d’audience, le Saint-Père a reçu le Votum et les Acta avec un vif intérêt. Il fut surpris que tant de cardinaux et d’évêques aient signé le Votum. Il examina alors brièvement le texte des Acta et dit qu’il voulait lire l’Acta avant de le transmettre à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi pour examen, comme le prévoit le protocole.

Maintenant, engageons-nous tous dans une prière fervente pour cette pétition en faveur du dogme marial, dans la confiance que notre Seigneur et Notre-Dame feront tout ce qui est nécessaire pour porter cette cause à son accomplissement, unis par nos engagements dans la prière et l’effort. »

 

Source : http://www.chretiensmagazine.fr

 

 

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Conférence à Rome

sur le 5ème Dogme Marial

 

Des évêques des Philippines, du Nigeria, d’Argentine, d’Espagne, de l’Inde et un professeur anglican des Etats-Unis se sont rencontrés en mars dernier (2010) près de la Basilique Saint Pierre afin de promouvoir une proclamation solennelle du 5ème dogme marial. Pendant cette journée d’étude organisée par la revue “Inside the Vatican”, il a été question des titres à attribuer à Marie : Co-rédemptrice, Médiatrice de toutes les grâces, Avocate du Peuple de Dieu, et des conséquences que leur définition par l’Eglise pourrait avoir sur la foi des catholiques et des non catholiques. La proposition d’un nouveau dogme marial a fait naître des doutes dans plusieurs milieux d’Eglise, et pour l’instant, Benoît XVI ne s’est pas encore prononcé. Quelques participants à la rencontre ont livré leurs impressions à H2Onews. Mgr Malayappan Chinnappa, archevêque de Madras-Mylapore, en Inde, estime qu’attribuer à Marie le titre de co-rédemptrice ne diminue en rien l’oeuvre de rédemption du Christ. “Nous n’établissons aucune égalité: Jésus est le Rédempteur, Marie est la Co-rédemptrice. Par le préfixe ‘co’, ‘cum’, nous mettons Marie à la deuxième place. En effet, elle coopère avec le Rédempteur, son Fils Unique, Notre Seigneur Jésus Christ. Donc, l’Eglise ne devrait pas avoir peur de proclamer Marie ‘Co-rédemptrice’”. Judith Gentle, anglicane, membre de la Société mariologique Notre Dame de Walsingham au Royaume Uni et théologienne près l’Université de Steubenville, dans l’Ohio, a parlé du 5ème dogme commme d’une reconnaissance du rôle que le Christ a confié à Marie. “Je crois qu’il n’est pas seulement question du titre car en le proclamant nous donnons notre autorisation à quelque chose qui est déjà vraie de par elle-même. Donc, nous disons au Seigneur, à Son Fils divin : nous voulons que Ta Mère joue le rôle que tu lui as confié, à savoir celui de notre Mère spiritelle”. “Nous disons à Dieu : nous sommes prêts, nous contemplons ta Mère ; nous voulons qu’elle agisse en notre faveur dans la plénitude que tu lui as donnée pour l’éternité”. L’archevêque de Lipa aux Philippines, Mgr Ramon Arquelles, a parlé de l’importance et du sens que revêt le dogme pour son pays et pour le reste du monde. “Aux Philippines, la foi est très mariale. Et nous mettons tout en oeuvre pour promouvoir ce 5ème dogme marial car nous pensons que notre pays et le reste du monde ont un grand besoin de Notre Mère Bénie”.

 

Source : http://www.h2onews.org

 

 

 

 

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Priere-a-La-Dame-de-tous-les-Peuples--parousie.over-blog-gifPrière à la Dame de Tous les Peuples

 

 

 

Opinion du Cardinal Ratzinger 

 

"Plus d'un million de croyants demandent que l'Eglise catholique déclare Marie "corédemptrice". Cèdera-t-on à ce souhait, ou s'agit-il d'une hérésie ?"

Le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, répond qu'il ne croit pas "qu'on satisfera" à ce souhait :

"La réponse de la Congrégation pour la doctrine de la foi consiste à dire que ce qui est visé ici est déjà mieux exprimé par d'autres titres de Marie, et que le concept de "corédemptrice" s'écarte aussi bien de l'Ecriture que des écrits patristiques, ce qui suscite des malentendus.

Ce qui est juste dans cette appellation, c'est que le Christ ne reste pas extérieur et forme une nouvelle et profonde communauté avec nous. Tout ce qui est à lui sera nôtre et tout ce qui est nôtre, il l'a fait sien. Ce grand échange est le contenu spécifique de la rédemption, notre libération et notre accès à la communion avec Dieu. Parce que Marie anticipe l'Eglise comme telle, qu'elle est l'Eglise en personne, cet "être-avec" est réalisé en elle de façon exemplaire.

Mais cet "avec" ne doit pas faire oublier le "d'abord" du Christ. Tout vient de lui, comme le soulignent les épîtres aux Ephésiens et aux Colossiens. Marie aussi est tout ce qu'elle est par lui. Le terme de "corédemptrice" obscurcirait cette donnée originelle. Une bonne intention s'exprime dans un mauvais vocable. Dans le domaine de la foi, la continuité avec la langue de l'Ecriture et des Pères est essentielle. La langue n'est pas manipulable à volonté."

 

Question du journaliste Peter Seewald au Cardinal Joseph Aloisius Ratzinger, devenu le Pape Benoît XVI, dans le livre "Voici quel est notre Dieu" (éditions Plon - Mame, 2001), pages 215-216.

 

 

Voici quel est notre dieu (2001), parousie.over-blog.fr

 

 

 

 

Pétition pour le Cinquième Dogme Marial

à envoyer par courrier au Vatican

 

Nous vous exhortons à signer la pétition ci-dessous et à l'adresser par courrier à Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, afin qu'il déclare solennellement que la Vierge Marie est la Mère Spirituelle de tous les Peuples dans son rôle de Corédemptrice, Médiatrice de Toutes Grâces et Avocate. Vous pouvez aussi composer vous-même une pétition avec vos propres mots, et l'adresser par courrier à l'adresse ci-dessous. Au bas de la pétition, vous pouvez indiquer votre nom et adresse.

 

À Sa Sainteté le Pape Benoît XVI

Palais Apostolique

00120 Cité du Vatican

 

Votre Sainteté,

 

Dans un esprit d'amour filial et d'obéissance, nous, membres du Peuple de Dieu, désirons présenter humblement devant vous notre pétition et notre prière pour la solennelle définition papale du rôle révélé de Marie Très Sainte comme Mère Spirituelle de Tous les Peuples, sous ses trois principaux aspects de Corédemptrice, Médiatrice de Toutes Grâces et Avocate.

Nous croyons fermement, Saint Père, que la solennelle déclaration papale du rôle de la Bienheureuse Vierge Marie comme Mère Spirituelle de toute l'humanité dans les rôles que Dieu Lui a donné, comme Corédemptrice, Médiatrice de Toutes Grâces et Avocate, amènera de grandes Grâces à l'Église et au Monde en apportant une reconnaissance solennelle explicite, de la part de l'Église, de Son rôle Maternel, et en lui permettant ainsi d'exercer pleinement le don maternel que Jésus-Christ donna à l'humanité sur la Croix : "Femme, voici votre fils !... Voici votre Mère !" (Jn. 19:26-27). Nous croyons que cette proclamation dogmatique favorisera aussi la mission œcuménique authentique de l'Église en proclamant la vérité révélée concernant Marie, qui collabora de manière tout à fait unique à l'œuvre de notre rédemption, de telle sorte qu'Elle fut entièrement subordonnée et dépendante de Jésus-Christ, le seul Rédempteur Divin de la race humaine. 

À la vue des nombreuses crises graves auxquelles la famille humaine tout entière est affrontée actuellement, comprenant guerre, terrorisme, déclin moral et désastres naturels, nous vous demandons humblement de déclarer solennellement le dogme de Marie, Mère Spirituelle de Tous les Peuples, en précisant qu'Elle est Corédemptrice, Médiatrice de Toutes Grâces et Avocate, permettant ainsi l'entière réalisation de Ses rôles maternels d'intercession en faveur de l'humanité, ce qui, nous croyons, aura pour effet d'offrir une Grâce historique profonde et continue à l'Église et au Monde.

 

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Source : http://www.fifthmariandogma.com (fautes d'orthographe corrigées).

 

 

Notre-Dame-d-Akita-et-Soeur-Agnes-Katsuko-Sasagawa--parous.gif

Notre-Dame d'Akita et

Soeur Agnès Katsuko Sasagawa

 

 

 

Signature en ligne pour demander le Dogme de Marie Corédemptrice, Médiatrice et Avocate :

 

http://jesigne.fr/petitioncoredemptrice

 

 

usa.gif

 

 

 

 

Petition-5e-Dogme-Marial.png

 

 

Petition for the 5th Marian Dogma:

Mary as Coredemptrix,

Mediatrix of all Graces,

and Advocate

 

 

To His Holiness, Pope Benedict XVI

C/o Rev. Msgr. Gänswein, Private Secretary

Apostolic Palace

00120 Vatican City State

(Europe)

 

Your Holiness:

 

In a spirit of filial love and obedience, we, as members of the People of God, wish to humbly bring before you our petition and prayer for the solemn papal definition of the revealed role of Mary most holy as the Spiritual Mother of all peoples under its three principal aspects as Co-redemptrix, Mediatrix of all graces, and Advocate.

We firmly believe, Holy Father, that the solemn papal declaration of the Blessed Virgin Mary as the Spiritual Mother of all humanity in her roles which God has given her as Co-redemptrix, Mediatrix of all graces, and Advocate will bring great graces to the Church and the world by an explicit solemn recognition of her maternal role on the part of the Church, and thus allowing her to exercise fully the motherly gift which Jesus Christ gave to humanity from the cross: “Woman, behold, your son! … Behold, your mother!" (Jn. 19:26-27). We believe that this dogmatic proclamation will also further the authentic ecumenical mission of the Church by proclaiming the revealed truth about Mary, who collaborated in an altogether unique way in the work of our redemption in a manner that was completely subordinate to and dependent upon Jesus Christ, the one divine Redeemer of the human race.

In view of the many serious crises presently facing the entire human family, including war, terrorism, moral decline, and natural disaster, we humbly request that you solemnly declare the dogma of Mary as the Spiritual Mother all peoples, specifying that she is the Co-redemptrix, Mediatrix of all graces, and Advocate, and thus to provide for the full actuality of her motherly roles of intercession for humanity, which we believe will effect a profound historic and continuing grace for the Church and for the world.

 

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Mary-Co-redemptrix--Doctrinal-Issues-Today--Dr.-Mark-Mirava.jpg

 

"Mary Co-redemptrix, Doctrinal Issues Today"

by Dr. Mark Miravalle

 

"The wealth of ideas, principles, and outstanding theological exposition reflected in this volume, the work of an exceptional international team of theologians and mariologists, calls the contemporary bishop, pastor, theologian, or lay leader to dedicate time and attention to this important work and topic, so as to be properly informed and appreciative of the recent mariological development of the doctrine of Marian coredemption within the Church today.

In our present world situation, in the midst of so much human suffering and global unrest, is the relevance of the doctrine of Mary Co-redemptrix not obvious to us? What doctrine better conveys the Christian mystery of the supernatural value of human suffering under any condition, including conditions beyond our earthly control, than that of Mary Co-redemptrix?"

 

Edouard Cardinal Gagnon, P.S.S.

 

 

 

 

Prayer-to-The-Lady-of-all-Nations--parousie.over-blog.fr.gif

Prayer to the Lady of All Nations

 

 

 

Jean-Paul-II.png

 

 

 

Online Petition for the 5th Marian Dogma

 

 

 

The Message of Mary Coredemptrix at Akita (Japan), by Fr. Thomas Teiji Yasuda, S.V.D.

 

 

Petition-multiple-5e-Dogme-Marial.jpg

 

 

Mere-Teresa.png

 

 

Mere-Teresa-et-Marie-Coredemptrice.jpg

 

 

 

Mary Coredemptrix, Mediatrix and Advocate, by Doc Mark I. Miravalle, S.T.D.

 

 

 

Maximilien-Kolbe-et-Cardinal-Mercier.png

 

 

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 21:37

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Saint-Sébastien

Carlo Dolci

 

 

 

 

 

 

"Le prêtre est revenu.

Il a des cheveux blancs, l’air très doux, une bonne et respectable figure ; c’est en effet un homme excellent et charitable. Ce matin, je l’ai vu vider sa bourse dans les mains des prisonniers. D’où vient que sa voix n’a rien qui émeuve et qui soit émue ? D’où vient qu’il ne m’a rien dit encore qui m’ait pris par l’intelligence ou par le cœur ?

Ce matin, j’étais égaré. J’ai à peine entendu ce qu’il m’a dit. Cependant ses paroles m’ont semblé inutiles, et je suis resté indifférent ; elles ont glissé comme cette pluie froide sur cette vitre glacée.

Cependant, quand il est rentré tout à l’heure près de moi, sa vue m’a fait du bien. C’est parmi tous ces hommes le seul qui soit encore homme pour moi, me suis-je dit. Et il m’a pris une ardente soif de bonnes et consolantes paroles.

Nous nous sommes assis, lui sur la chaise, moi sur le lit. Il m’a dit : – Mon fils… Ce mot m’a ouvert le cœur. Il a continué :

– Mon fils, croyez-vous en Dieu ?

– Oui, mon père, lui ai-je répondu.

– Croyez-vous en la sainte église catholique, apostolique et romaine ?

– Volontiers, lui ai-je dit.

– Mon fils, a-t-il repris, vous avez l’air de douter.

Alors il s’est mis à parler. Il a parlé longtemps ; il a dit beaucoup de paroles ; puis, quand il a cru avoir fini, il s’est levé et m’a regardé pour la première fois depuis le commencement de son discours, en m’interrogeant :

– Eh bien ?

Je proteste que je l’avais écouté avec avidité d’abord, puis avec attention, puis avec dévouement. Je me suis levé aussi.

– Monsieur, lui ai-je répondu, laissez-moi seul, je vous prie.

Il m’a demandé :

– Quand reviendrai-je ?

– Je vous le ferai savoir.

Alors il est sorti sans rien dire, mais en hochant la tête, comme se disant à lui-même :

– Un impie !

Non, si bas que je sois tombé, je ne suis pas un impie, et Dieu m’est témoin que je crois en lui. Mais que m’a-t-il dit, ce vieillard ? rien de senti, rien d’attendri, rien de pleuré, rien d’arraché de l’âme, rien qui vînt de son cœur pour aller au mien, rien qui fût de lui à moi. Au contraire, je ne sais quoi de vague, d’inaccentué, d’applicable à tout et à tous ; emphatique où il eût été besoin de profondeur, plat où il eût fallu être simple ; une espèce de sermon sentimental et d’élégie théologique. Çà et là, une citation latine en latin. Saint Augustin, Saint Grégoire, que sais-je ? Et puis, il avait l’air de réciter une leçon déjà vingt fois récitée, de repasser un thème, oblitéré dans sa mémoire à force d’être su. Pas un regard dans l’œil, pas un accent dans la voix, pas un geste dans les mains.

Et comment en serait-il autrement ? Ce prêtre est l’aumônier en titre de la prison. Son état est de consoler et d’exhorter, et il vit de cela. Les forçats, les patients sont du ressort de son éloquence. Il les confesse et les assiste, parce qu’il a sa place à faire. Il a vieilli à mener des hommes mourir. Depuis longtemps il est habitué à ce qui fait frissonner les autres ; ses cheveux, bien poudrés à blanc, ne se dressent plus ; le bagne et l’échafaud sont de tous les jours pour lui. Il est blasé. Probablement il a son cahier ; telle page les galériens, telle page les condamnés à mort. On l’avertit la veille qu’il y aura quelqu’un à consoler le lendemain à telle heure ; il demande ce que c’est, galérien ou supplicié, et relit la page ; et puis il vient. De cette façon, il advient que ceux qui vont à Toulon et ceux qui vont à la Grève sont un lieu commun pour lui, et qu’il est un lieu commun pour eux.

Oh ! qu’on m’aille donc, au lieu de cela, chercher quelque jeune vicaire, quelque vieux curé, au hasard, dans la première paroisse venue ; qu’on le prenne au coin de son feu, lisant son livre et ne s’attendant à rien, et qu’on lui dise :

Il y a un homme qui va mourir, et il faut que ce soit vous qui le consoliez. Il faut que vous soyez là quand on lui liera les mains, là quand on lui coupera les cheveux ; que vous montiez dans sa charrette avec votre crucifix pour lui cacher le bourreau ; que vous soyez cahoté avec lui par le pavé jusqu’à la Grève ; que vous traversiez avec lui l’horrible foule buveuse de sang ; que vous l’embrassiez au pied de l’échafaud, et que vous restiez jusqu’à ce que la tête soit ici et le corps là.

Alors, qu’on me l’amène, tout palpitant, tout frissonnant de la tête aux pieds ; qu’on me jette entre ses bras, à ses genoux ; et il pleurera, et nous pleurerons, et il sera éloquent, et je serai consolé, et mon cœur se dégonflera dans le sien, et il prendra mon âme, et je prendrai son Dieu.

Mais, ce bon vieillard, qu’est-il pour moi ? que suis-je pour lui ? Un individu de l’espèce malheureuse, une ombre comme il en a déjà tant vu, une unité à ajouter au chiffre des exécutions.

J’ai peut-être tort de le repousser ainsi ; c’est lui qui est bon et moi qui suis mauvais. Hélas ! ce n’est pas ma faute. C’est mon souffle de condamné qui gâte et flétrit tout.

On vient de m’apporter de la nourriture ; ils ont cru que je devais avoir besoin. Une table délicate et recherchée, un poulet, il me semble, et autre chose encore. Eh bien ! j’ai essayé de manger ; mais, à la première bouchée, tout est tombé de ma bouche, tant cela m’a paru amer et fétide !"

 

"Le Dernier Jour d’un condamné", roman (réquisitoire contre la peine de mort) de Victor Hugo à 27 ans, chapitre XXX, 1829.

 

 

 

"Le Dernier Jour d'un condamné" audio mp3

 

 

 


Non je ne suis pas un impie - Roberto Alagna 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrez la playlist Robert Alagna - Airs Sacrés avec Roberto Alagna

 

 

 

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 03:46

Estocade--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Je suis en deuil, et j’ai honte d’être français aujourd’hui : La tauromachie française a été classée, le 22 avril 2011, au patrimoine immatériel français par le Ministère prétendu de la Culture, qui s’est arrogé le droit de le décréter, au même titre que la gastronomie française avait été inscrite comme Patrimoine immatériel par l’Unesco, le 16 novembre 2010.

 

Quoi de plus barbare, de plus sanglant, de plus immonde et de plus inhumain (et de dangereux pour le matador) que la mise à mort d’un taureau, de façon révoltante, sur la place publique : l’ignoble arène, devant une foule de femmes et d’hommes exultant de joie dans le sang de la bête innocente immolée !

 

Sous prétexte de pseudo-traditions qui donnent la nausée et évoquent plutôt les actes de barbarie perpétrés dans les arènes de l’Antique Rome, force est de constater que l’homme, au lieu d’évoluer, a involué, malgré le développement de son « intelligence ».

 

 

L-homme-mort-d-Edouard-Manet--1864-1865---National-Gallery-.jpg

"L'homme mort"

Edouard Manet (1864-1865)

National Gallery of Art, Washington D.C.

 

 

 

La peine de mort, comme elle a été abolie en France en 1981 pour les hommes, devrait l’être pour les taureaux et tous les animaux en général, qui périssent inutilement pour satisfaire les instincts sanguinaires de l’homme, qui va ensuite se régaler de gardiane de taureau, pitoyable recette camarguaise.

 

La corrida (corrida de toros en Espagne et en Amérique latine, tourada au Portugal) ne devrait plus exister dans un monde civilisé, sauf à être divertissante et inoffensive dans des jeux télévisés d’été, ou sous forme de Course camarguaise (ancienne « Course à la cocarde »), avec ses razeteurs (ou raseteurs).

 

De plus, les férias sont un prétexte rêvé et légal pour des beuveries généralisées pendant plusieurs jours dans les villes organisatrices.

 

Il est beau le progrès, elle est belle la dignité de l’homme !...

 

Patrick, l'auteur du blog

 

 

Alliance anti corrida

 

 

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Fondation Brigitte Bardot

 

 

 

 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 09:49

The-Last-Supper-by-Thammasak-Aueragsaku--La-Cene-art-Thai.jpg

"The Last Supper" (la Cène)

Art Thaï par Thammasak Aueragsaku

 

 

 

Source principale de l'article : mepasie.org

 

 

 


Présentation des Missions Etrangères par mepasie

 

 

 

Je vous parlerai en particulier de la Thaïlande (anciennement Siam), avec une superficie et une population presque similaires à celles de la France.

 

Pour moi, il y a "2 Thaïlandes", l’une spirituelle, à 95 % de confession bouddhiste Theravāda, prônant la liberté de culte et la tolérance religieuse. Avec 30 000 monastères, 250 000 moines et près de 100 000 novices, la Thaïlande est un Royaume immémorial et empreint de spiritualité. Il existe aussi quelque 4 % de musulmans, 1 % de chrétiens et des animistes, notamment chez les peuples montagnards, appelés avec mépris par les autorités : ชาวเขา (Chao Kǎo), c'est-à-dire tribus montagnardes ("Hill Tribes").

 

 

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"His Holiness the Dalai Lama I"

Hedy Klineman

 

 

La 2ème Thaïlande nous fait retomber violemment et tristement sur terre, même si Bangkok, la capitale (Krungthep – กรุงเทพฯ) signifie « la Cité des anges ».

De nombreuses disparités existent entre pauvres majoritaires et riches.

En outre, le régime politique en Thaïlande, officiellement monarchie constitutionnelle, est très instable et influencé de près ou de loin par l’Armée.

Ce pays est hélas et surtout connu pour la prostitution, notamment infantile, qui engendre un infâme tourisme international, et dont les autorités thaïlandaises tirent de coupables profits, en étant plutôt laxistes sur la répression ou l’interdiction de ces pratiques ancrées depuis longtemps dans ce pays, entre autres.

Un phénomène socioculturel récent et populaire, tout aussi inquiétant, s’est développé à travers le pays : un « 3ème sexe » : les « Ladyboys »  (Khatoey ou Katoï, en Thaï : กะเทย), une sorte de travestis masculins, ou transsexuels, d’ailleurs tolérés par le Bouddhisme au même titre que l’homosexualité.

Par ailleurs, l’opium est largement produit et occasionne de nombreux trafics, tout comme les pierres précieuses très convoitées.

De surcroît, la corruption est présente à tous les niveaux de l’Etat, notamment chez les fonctionnaires et les policiers, engendrant parfois des pratiques dignes de la Mafia.

Une mosaïque d’ethnies cohabitent et pour certaines, notamment les Karens (Yangs ou Kariangs, en Thaï : กะเหรี่ยง, 10 % en Thaïlande, génocidés au Myanmar, l'ancienne Birmanie, depuis 1948,) et les Hmongs (en Thaï : ชาวม้ง, surtout au Laos, en conflit), sont réprimées. De plus, le sud musulman (Royaume de Patani) est secoué par des violences interreligieuses et un séparatisme guerrier et meurtrier, en conflit avec un pouvoir central qui a décrété l’état d’urgence dans cette région depuis le 19 juillet 2005...

 

Le chantier est donc gigantesque, l’œuvre à accomplir titanesque. Sur les traces des Jésuites d’antan, comme Saint François Xavier, ou sur celles de Saints Missionnaires comme Saint Théophane Vénard, qui partaient évangéliser l’Asie et l’Extrême-Orient, que de nombreuses vocations fleurissent pour porter la Parole de Dieu dans les cœurs des peuples d’Asie et des contrées les plus reculées !

 

Patrick, l’auteur du blog

 

 


Présentation de la Thaïlande par mepasie

 

 

 

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Notre Père en Thaïlandais

 

 

 


L'Eglise en Thailande... par mepasie

 

 

 

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Armoiries de Thaïlande

Oiseau mythologique Garuda

 

 

 


Eymeric, volontaire MEP à Bangkok par mepasie

 

 

 

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Eymeric en mission dans une école pauvre de... par mepasie

 

 

 

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Je Vous salue Marie en Thaïlandais

 

 

 


Claire, Volontaire MEP en Thailande par mepasie

 

 

 

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Drapeau Thaïlandais

 

 

 


Clémence, Volontaire MEP en Thailande par mepasie

 

 

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Père Olivier, missionnaire MEP en Thailande par mepasie

 

 

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Père Nicolas Lefebure par mepasie

 

 

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Cyrille, volontaire MEP en Thaïlande par mepasie

 

 

 

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Drapeau Hmong "Chao Fa"

 

 

 


Raphael, volontaire MEP en Thaïlande par mepasie

 

 

 

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Drapeau d'Union Nationale Karen

 

 

 


Jean-Marc, volontaire en Thaïlande par mepasie

 

 

 

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Notre Père en Thai Lai

 

 

 


350 ans des MEP à Ayuthaya par mepasie

 

 

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Notre Père en Thai Mien et Lao Mien

 

 

 


François, volontaire MEP en Thaïlande par mepasie

 

 

 

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Notre Père en Laotien

 

 

 

Hmong-women-at-Coc-Ly-market--Sapa--Vietnam--parousie.over-.jpgFemmes Hmong 

 

 

 

 

 

 

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Filles et femme Karen

 

 

 

Thaïlande, parousie.over-blog.fr

 

 

 

 

 

บทภาวนาที่สำคัญ

 

 

บทข้าแต่พระบิดา

 

ข้าแต่พระบิดาของข้าพเจ้าทั้งหลาย พระองคสถิตในสวรรค์ พระนามพระองค์จงเป็นที่สักการะ พระอาณาจักรจงมาถึง พระประสงค์จงสำเร็จในแผ่นดินเหมือนในสวรรค์ โปรดประทานอาหารประจาวัน แก่ข้าพเจ้าทั้งหลายในวันนี้ โปรดประทานอภัยแก่ข้าพเจ้า เหมือนข้าพเจ้าให้อภัยแก่ผู้อื่น โปรดช่วยข้าพเจ้าไม่ให้แพ้การผจญ แต่โปรดช่วยให้พ้นจากความชั่วร้ายเทอญ อาแมน

 

 

บทข้าพเจ้าเชื่อ

 

ข้าพเจ้าเชื่อในพระเจ้า พระบิดาผู้ทรงสรรพานุภาพ ทรงเนรมิตฟ้าดิน ข้าพเจ้าเชื่อในพระเยซูคริสตเจ้าพระบุตรหนึ่งเดียวของพระเจ้า องค์พระผู้เป็น เจ้าของข้าพเจ้าทั้งหลาย ทรงปฏิสนธิเดชะพระจิตเจ้า ทรงบังเกิดจากพระนาง มารีย์ พรหมจารี ทรงรับทรมานสมัยปอนทิอัส ปิลาต ทรงถูกตรึงกางเขนสิ้นพระชนม์ และทรงถูกฝังไว้ เสด็จสู่แดนมรณะ วันที่สามทรงกลับคืนพระชนมชีพจากบรรดาผู้ตายเสด็จสู่สวรรค์ ประทับเบื้องขวาพระเจ้า พระบิดาผู้ทรงสรรพานุภาพ แล้วจะเสด็จมาพิพากษาผู้ เป็นและผู้ตาย ข้าพเจ้าเชื่อในพระจิตเจ้า พระศาสนจักรศักดิ์สิทธิ์สากล ความสัมพันธ์เป็นหนึ่งเดียวของผู้ศกัดส์ิิทธ์ิการอภยับาปการกลับคืนชพีของร่างกายและชีวิตนิรันดร อาแมน

 

 

บทวันทามารีย์

 

วันทามารีย์ เปี่ยมด้วยพระหรรษทาน พระเจ้าสถิตกับท่านผู้ได้รับพระพรกว่าสตรีใด ๆ และพระเยซูโอรสของท่านทรงได้รับพระพรยิ่งนัก สันตะมารีย์ พระมารดาพระเจ้า โปรดภาวนาเพื่อลูกทั้งหลายผู้เป็นคนบาป บัดน้ีและเม่ือจะตาย อาแมน

 

 

บทเยซู มารีย์ โยเซฟ

 

เยซู มารีย์ โยเซฟ ข้าพเจ้าขอถวายดวงใจสติปัญญาและชีวิตแด่ท่าน เยซู มารีย์ โยเซฟ โปรดทรงช่วยข้าพเจ้าเมื่อใกล้จะตาย เยซู มารีย์ โยเซฟ โปรดทรงช่วยข้าพเจ้าให้สิ้นใจอย่างราบรื่นในศีลในพรของท่านด้วยเทอญ

 

 

 

Christian Thai prayers - Prières chrétiennes en Thaïlandais

 

 

 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 14:21

Michael-Lonsdale--fusain-de-Philippe-Flohic--parousie.over-.jpg

Michael Lonsdale

Fusain de Philippe Flohic

 

 

 

 

Je dédie cet article à tous les graffeurs, designers, réalisateurs en arts graphiques et décoratifs..., présents et à venir, afin qu'ils soient tout particulièrement inspirés pour exalter la Foi Chrétienne, et éviter la tentation de la laideur et de la frayeur, ainsi que le piège diabolique du blasphème dans toute expression artistique.

 

Patrick, l'auteur du site

 

 

 

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Église de la Transfiguration

Lagos - Nigéria

Construction prévue en 2011

London Studio DOS Architects

 

 

 

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Design d'église chrétienne

 

 

 

 

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The Metropolitan Roman Catholic Cathedral

Liverpool - Angleterre

 

 

 

Hommage-rendu-par-JonOne-a-l-Abbe-Pierre--parousie.over-b.jpgLe graffeur John Andrew Perello, dit "JonOne" ou "Jon156"

prépare son hommage à l'Abbé Pierre

 

 

 

 

 

Durant l'hiver 54, l'Abbé Pierre lance un appel mémorable à la population française visant à faire prendre conscience de la misère qui règne dans les rues. En 2011, le graffeur JonOne reprend cet appel à son compte pour en faire une superbe fresque.

Cette fresque, réalisée entre le 21 et le 22 janvier dernier par l'artiste "street art" new-yorkais JonOne, égrène alors en toutes lettres les paroles prononcées par le Prêtre français le 1er février 1954.

 

Source : zigonet.com

 

 

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Chaise longue "Corcovado"

Alexis Tricoire

 

 

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Blue LED Cross

 

 

 

 

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Église catholique dessinée par

Lambrechts-Bertinat Arquitectos

Colonia - Uruguay

 

 

 

 

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Les responsables de l'ancienne Abbaye de Fontevraud, dans la vallée de la Loire, ont décidé d'utiliser le talent des jeunes pour mettre en valeur le monument. Les étudiants Francis Cutter et Vincent Nguyen, de l'École nationale supérieure des arts décoratifs, ont choisi de la présenter en utilisant la danse hip-hop et des animations, dans un court-métrage intitulé "Bienvenue à Fontevraud.

 

Source : zigonet.com

 

 

 

 

 

 

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Mains crucifiées

Oscar Perez

 

 

 

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 16:44

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"Le Crucifix"

 

Depuis ce jour, pareille au damné qui rend compte,

La morne humanité, sur qui pèse la honte

Des justes condamnés et des méchants absous,

Est comme renversée en arrière au-dessous

D'une vision triste, éternelle et terrible.

Un Calvaire apparaît dans la nuée horrible

Que tout le genre humain regarde fixement ;

Une lividité de crâne et d'ossement

Couvre ce mont difforme où monte un homme pâle ;

L'homme porte une croix, et l'on entend son râle,

Ses pieds dans les cailloux saignent, ses yeux noyés

Pleurent, pleins de crachats qu'on n'a pas essuyés,

Le sang colle et noircit ses cheveux sur sa tempe ;

 

 

Et l'homme, que la croix accable, tombe, rampe,

Se traîne, et sur ses mains retombe, et par moment

Ne peut plus que lever son front lugubrement.

Et l'oeil du genre humain frémissant continue

De regarder monter cet homme dans la nue.

Une tourbe le suit ; il arrive au plateau ;

D'infâmes poings crispés arrachent son manteau ;

Cris féroces ; va donc ! pas de miséricorde ;

Il va, montrant son dos rouge de coups de corde,

Hué par l'aboiement et mordu par les crocs

D'on ne sait quel vil peuple, envieux des bourreaux ;

Au milieu des affronts il est comme une cible.

On étend l'homme, nu comme un Adam terrible,

Sur le gibet qu'il a traîné dans le chemin ;

On enfonce des clous dans ses mains ; chaque main

Jette un long flot de sang à celui qui la cloue,

Et le bourreau blasphème en essuyant sa joue ;

La foule rit. On cloue après les mains, les pieds ;

Le marteau maladroit meurtrit ses doigts broyés ;

 

 

On appuie à son front la couronne d'épines ;

Puis, entre deux bandits expiant leurs rapines,

On élève la croix en jurant, en frappant,

En secouant le corps qui se disloque et pend ;

Le sang le long du bois en ruisseaux rouges coule ;

Et la mère est en bas qui gémit ; et la foule

Rit : - Voyons, dieu Jésus, descends de cette croix ; -

Une éponge de fiel se dresse. - As-tu soif ? bois ; -

Le peuple horrible a l'air du loup dans le repaire ;

Et le grand patient dit : - Pardonnez-leur, Père,

Car ces infortunés ne savent ce qu'ils font.

Et voici que la terre avec le ciel se fond.

Nuit! ô nuit ; tout frémit, même le prêtre louche.

Et soudain, à ce cri qui sort de cette bouche :

- Elohim ; Elohim ; lamma sabacthani ! -

On voit un tremblement au fond de l'infini,

 

Et comme un blême éclair qui tressaille et qui sombre

Dans l'immobilité formidable de l'ombre.

 

 

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Et pendant que les coeurs, les mains jointes, les yeux,

Sont éperdus devant ce gibet monstrueux,

Pendant que, sous la brume épouvantable où tremble

Ce crime qui contient tous les crimes ensemble,

Brume où Judas recule, où chancelle la croix,

Où le centurion s'étonne et dit : je crois ;

Pendant que, sous le poids de l'action maudite,

Sous Dieu saignant, l'effroi du genre humain médite,

Des voix parlent, on voit des songeurs bégayants,

La pitié se déchire en récits effrayants.

La tradition, fable errante qu'on recueille,

Entrecoupée ainsi que le vent dans la feuille,

Apparaît, disparaît, revient, s'évanouit,

Et, tournoyant sur l'homme en cette étrange nuit,

La légende sinistre, éparse dans les bouches,

Passe, et dans le ciel noir vole en haillons farouches ;

Si bien que cette foule humaine a la stupeur

Du fait toujours présent là-haut dans la vapeur,

Vrai, réel, et pourtant traversé par des rêves.

 

« Comme il montait, suant et piqué par les glaives,

« Une femme eut pitié, le voyant prêt à choir,

« Et l'essuya, posant sur son iront un mouchoir ;

« Or, quand elle rentra chez elle, cette femme

« Vit sur le mouchoir sombre une face de flamme. »

 

« Comme il continuait de monter, tout en sang,

« Il s'arrêta, livide, épuisé, fléchissant

« Sous la croix exécrée et l'infâme anathème,

« Un homme lui cria : marche ; - Marche toi-même,

« Dit Jésus-Christ. Et l'homme est errant à jamais. »

 

« Un des voleurs lui dit : - Faux dieu ; tu blasphémais !

« Es-tu dieu ; Sauve-nous et sauve-toi toi-même ;

« L'autre voleur cria : - Jésus ; je crois ! je t'aime !

« Souviens-toi qu'un mourant s'est à toi confié !

« Alors, levant ses yeux vers ce crucifié,

« Jésus agonisant parvint à lui sourire :

« - Homme, pour avoir dit ce que tu viens de dire,

« O voleur sur la croix misérable expirant,

« Tu vas entrer aux cieux, et tu seras plus grand

« Qu'un empereur portant la couronne et le globe. »

 

« Ils se sont partagé le manteau, mais la robe

« N'ayant pas de couture, ils l'ont jouée aux dés. »

 

« De six à neuf, les monts furent d'ombre inondés ;

« Toute la terre fut couverte de ténèbres ;

« Comme si quelque main eût ployé ses vertèbres,

« Il baissa tout à coup la tête, et dans ses yeux

« Lugubres apparut la profondeur des cieux ;

« Et, poussant un grand cri, Jésus expira. L'ombre

« Monta, fumée infâme, aux étoiles sans nombre ;

« Dans le temple, les boeufs d'airain firent un pas,

« Le voile se fendit en deux du haut en bas.

« Hors des murs, il se fit un gouffre où se dressèrent

« D'affreux êtres sur qui les rochers se resserrent

« Et que la vaste fange inconnue enfouit ;

« Et tout devint si noir que tout s'évanouit ;

« Les sépulcres, s'ouvrant subitement, restèrent

« Béants, montrant leur cave où les taupes déterrent

« Les squelettes couchés dans des draps en lambeaux ;

« Des morts pâles, étant sortis de leurs tombeaux,

« Furent vus par plusieurs personnes dans la ville. »

 

Ainsi sur ce troupeau frémissant, immobile,

Lugubre et stupéfait, qu'on nomme Humanité,

Tombent, du fond de l'ombre et de l'éternité,

On ne sait quels lambeaux de chimère et d'histoire

Et de songe, où l'enfer mêle sa lueur noire.

Et l'on a peur du ciel qui saigne à l'orient.

Et l'ouragan est plein de spectres s'écriant :

O nations ; le meurtre éternel se consomme ;

Et, parmi tous les mots que peut prononcer l'homme

Pas un, si frissonnant qu'il fût, ne suffirait

A peindre cette horreur de tombe et de forêt,

Le sourd chuchotement des quatre évangélistes,

Et l'agitation des grandes ailes tristes

Qu'en ce gouffre de deuil et de rébellion

Dressent l'aigle, le boeuf, l'archange et le lion.

 

Dix-huit cents ans ont pu s'écouler sans que l'homme,

Autour duquel mouraient Byzance, Athène et Rome,

Et passait Charlemagne et montait Mahomet,

Ait quitté du regard cette croix, ce sommet,

Cette blancheur sanglante, et ces lueurs divines

Sous l'entrelacement monstrueux des épines ;

Et sans qu'il ait cessé d'entendre un seul moment

L'immense cri jeté dans le noir firmament,

Et lisible à jamais sur ce sombre registre,

Et le déchirement du grand voile sinistre,

Et dans l'obscurité consciente, au-dessus

De ce gibet où pend l'être appelé Jésus,

Au-dessus des songeurs étudiant les bibles,

Le sanglot effrayant des bouches invisibles.

 

Quand donc pourra-t-on dire : Hommes, le mal n'est plus ;

Quand verra-t-on finir le flux et le reflux ;

O nuit ! ce qui sortit de Jésus, c'est Caïphe.

 

Le tigre, ayant encor de ce sang à la griffe,

Remonta sur l'autel et dit : je suis l'agneau.

Christ, ce libérateur, ne brisa qu'un anneau

De la chaîne du mal, du meurtre et de la guerre ;

Lui mort, son dogme, hélas ! servit à la refaire ;

La tiare s'accrut de son gibet. Jésus,

Dans les cieux au-delà du sépulcre aperçus,

S'en alla, comme Abel, comme Job, comme Elie ;

Quand il eut disparu, l'oeuvre étant accomplie,

En même temps qu'au loin se répandait sa loi :

« - Vivez ! aimez ; marchez ! délivrez ! ayez foi ! - »

Le serpent relevait son front dans les décombres,

Et l'on vit, ô frisson ! ô deuil ! des prêtres sombres

Aiguiser des poignards à ses préceptes saints,

Et de l'assassiné naître des assassins !

Ghisleri, Borgia, Caraffa, Dominique !... -

Faites donc que jamais l'homme ne soit inique,

Et que jamais le prêtre, impie et solennel,

N'emploie à quelque usage infâme l'Eternel !

 

La flagellation du Christ n'est pas finie.

Tout ce qu'il a souffert dans sa lente agonie,

Au mont des oliviers et dans les carrefours,

Sous la croix, sur la croix, il le souffre toujours.

Après le Golgotha, Jésus, ouvrant son aile,

A beau s'être envolé dans l'étoile éternelle ;

il a beau resplendir, superbe et gracieux,

Dans la sérénité magnifique des cieux,

Dans la gloire, parmi les archanges solaires,

Au-dessus des douleurs, au-dessus des colères,

Au-dessus du nuage âpre et confus des jours ;

Chaque fois que sur terre et dans nos temples sourds

Et dans nos vils palais, des docteurs et des scribes

Versent sur l'innocent leurs lâches diatribes,

Chaque fois que celui qui doit enseigner, ment,

Chaque fois que d'un traître il jaillit un serment,

Chaque fois que le juge, après une prière,

Jette au peuple ce mot : Justice ! et, par-derrière,

Tend une main hideuse à l'or mystérieux,

Chaque fois que le prêtre, époussetant ses dieux,

Chante au crime Hosanna, bat des mains aux désastres,

Et dit : gloire à César ! Là-haut, parmi les astres,

Dans l'azur qu'aucun souffle orageux ne corrompt,

Christ frémissant essuie un crachat sur son front.

 

 

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- Torquemada, j'entends le bruit de ta cognée.

Tes bras sorti nus, ta face est de sueur baignée ;

À quoi travailles-tu seul dans ton noir sentier ; -

Torquemada répond : - Je suis le charpentier.

Et j'ai la hache au poing dans ce monde où nous sommes.

- Qu'est-ce donc que tu fais ; - Un bûcher pour les hommes

- Avec quel bois ; - Avec la croix de Jésus-Christ.

 

 

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Tomás de Torquemada

Moine dominicain espagnol

Grand Inquisiteur

 

 

 

Après avoir courbé sous la loi qui flétrit

Et sous la loi qui tue, hélas ! cet être auguste,

Après avoir cloué sur le gibet ce juste

D'où ruisselle le sang et d'où le pardon sort,

Devant l'obscurité des sentences de mort,

Devant l'affreux pouvoir d'ôter la vie, et d'être

Celui qui fait mourir, mais qui ne fait pas naître,

Devant le tribunal, devant le cabanon,

Devant le glaive, l'homme a-t-il reculé ? non.

Sous cette croix que charge une horreur inconnue,

Ce qu'on nomme ici-bas Justice, continue.

Ce spectre aveugle et sourd, dont l'ombre est le manteau,

A peine se souvient d'avoir à ce poteau

Attaché cette immense innocence étoilée.

En présence du bien, du mal, dans la mêlée

Des fautes, des erreurs, où le juste périt,

Pas un juge n'a peur de ce mot : Jésus-Christ !

Le Calvaire n'a point découragé la Grève ;

Montfaucon à côté du Golgotha s'élève ;

Et le Messie a pu mourir sans éclairer.

L'homme n'a pas cessé de se dénaturer

Dans le tragique orgueil de condamner son frère.

L'ouverture hideuse, infâme, téméraire,

Du sépulcre au milieu des lois, c'est là le port ;

Et le noir genre humain s'abrite dans la mort.

Tristes juges ! ô deuil ! quoi ! pas un ne s'arrête !

Le grand spectre qui porte au-dessus de sa tête

L'écriteau ténébreux et flamboyant : INRI,

Pâle, éploré, sanglant, fouetté, percé, meurtri,

Pend devant eux au bois de la croix douloureuse,

Tandis que chaque mot prononcé par eux, creuse

Une fosse dans l'ombre et dresse un échafaud :

A mort cet homme ! à mort cette femme ! il le faut !

A mort le fils du peuple ! à mort l'enfant du chaume !

- Vous ne voyez donc pas mes clous ! dit le fantôme.

 

Et que de justes morts ! Que de bons condamnés !

Que de saints, d'un arrêt infâme couronnés !

O martyre ! escalade horrible du supplice !

Le meurtre fier, sacré, public ; la loi complice !

Flots du sang innocent ! Si, sur quelque sommet,

L'homme des anciens jours, Jacob se rendormait,

il reverrait encore une ascension d'anges,

Pensifs, purs, tout baignés de lumières étranges,

Montant l'un après l'autre, ayant de l'orient

Et de l'immensité sur leur front souriant,

Ceux-ci levant leurs mains, ceux-là dressant leur aile,

Calmes, éblouissants, sereins, et cette échelle,

Soeur de celle que l'ombre à ses yeux dérobait,

Hélas, n'aboutit pas au ciel, mais au gibet.

 

 

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Oh ! puisque c'est ainsi que les choses sont faites,

Puisque toujours la terre égorge ses prophètes,

Qu'est-ce qu'on doit penser et croire, ô vastes cieux !

Contre la vérité le prêtre est factieux ;

Tous les cultes, soufflant l'enfer de leurs narines,

Mâchent des ossements mêlés à leurs doctrines ;

Tous se sont proclamés vrais sous peine de mort ;

Pas un autel sur terre, hélas, n'est sans remord.

Les faux dieux ont partout laissé leur cicatrice

A la nature, sainte et suprême matrice ;

Partout l'homme est méchant, coeur vil sous un oeil fier,

Et mérite la chute immense de l'éclair ;

Toute divinité dans ses mains dégénère

En idole, et devient digne aussi du tonnerre.

Qui donc a tort ; qui donc a raison; que penser ;

Dieu semble chaque jour plus avant s'enfoncer

Dans la profondeur sourde et fatale du vide ;

Le Zend est ténébreux ; le Talmud est livide ;

Nul ne sait ce qu'un temple, et le dieu qu'on y sent,

Aime mieux voir fumer, de l'encens, ou du sang ;

Toute église a le meurtre infiltré dans ses dalles ;

Les chaires font en bas d'inutiles scandales,

Les foudres font en haut d'inutiles éclairs ;

Ce qu'on doit faire avec ce qu'on doit croire, hélas !

Presque toujours conteste et rarement s'accorde.

L'abîme profond s'ouvre; un dogme est une corde

Qui pend dans l'ombre énorme et se perd dans le puits.

 

Ainsi mourut Jésus ; et les peuples depuis,

Atterrés, ont senti que l'inconnu lui-même

Leur était apparu dans cet Homme Suprême,

Et que son évangile était pareil au ciel.

Le Golgotha, funeste et pestilentiel,

Leur semble la tumeur difforme de l'abîme ;

Fauve, il se dresse au fond mystérieux du crime ;

Et le plus blême éclair du gouffre est sur ce lieu

Où la religion, sinistre, tua Dieu."

 

Recueil « La fin de Satan » (1854-1862), III – « LE CRUCIFIX », Victor Hugo.

 

 

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"Le Crucifix"

Alphonse de Lamartine

 

"Toi que j'ai recueilli sur sa bouche expirante

Avec son dernier souffle et son dernier adieu,

Symbole deux fois saint, don d'une main mourante,

Image de mon Dieu !

 

Que de pleurs ont coulé sur tes pieds, que j'adore,

Depuis l'heure sacrée où, du sein d'un martyr,

Dans mes tremblantes mains tu passas, tiède encore

De son dernier soupir !

 

Les saints flambeaux jetaient une dernière flamme ;

Le prêtre murmurait ces doux chants de la mort,

Pareils aux chants plaintifs que murmure une femme

A l'enfant qui s'endort.

 

De son pieux espoir son front gardait la trace,

Et sur ses traits, frappés d'une auguste beauté,

La douleur fugitive avait empreint sa grâce,

La mort sa majesté.

 

Le vent qui caressait sa tête échevelée

Me montrait tour à tour ou me voilait ses traits,

Comme l'on voit flotter sur un blanc mausolée

L'ombre des noirs cyprès.

 

Un de ses bras pendait de la funèbre couche,

L'autre, languissamment replié sur son coeur,

Semblait chercher encore et presser sur sa bouche

L'image du Sauveur.

 

Ses lèvres s'entr'ouvraient pour l'embrasser encore,

Mais son âme avait fui dans ce divin baiser,

Comme un léger parfum que la flamme dévore

Avant de l'embraser.

 

Maintenant tout dormait sur sa bouche glacée,

Le souffle se taisait dans son sein endormi,

Et sur l'oeil sans regard la paupière affaissée

Retombait à demi.

 

Et moi, debout, saisi d'une terreur secrète,

Je n'osais m'approcher de ce reste adoré,

Comme si du trépas la majesté muette

L'eût déjà consacré.

 

Je n'osais !... mais le prêtre entendit mon silence,

Et, de ses doigts glacés prenant le crucifix :

"Voilà le souvenir, et voilà l'espérance :

Emportez-les, mon fils !"

 

Oui, tu me resteras, ô funèbre héritage !

Sept fois depuis ce jour l'arbre que j'ai planté

Sur sa tombe sans nom a changé son feuillage :

Tu ne m'as pas quitté.

 

Placé près de ce coeur, hélas ! où tout s'efface,

Tu l'as contre le temps défendu de l'oubli,

Et mes yeux, goutte à goutte, ont imprimé leur trace

Sur l'ivoire amolli.

 

O dernier confident de l'âme qui s'envole,

Viens, reste sur mon coeur ! parle encore, et dis-moi

Ce qu'elle te disait quand sa faible parole

N'arrivait plus qu'à toi.

 

A cette heure douteuse où l'âme recueillie,

Se cachant sous le voile épaissi sur nos yeux,

Hors de nos sens glacés pas à pas se replie,

Sourde aux derniers adieux ;

 

Alors qu'entre la vie et la mort incertaine,

Comme un fruit par son poids détaché du rameau,

Notre âme est suspendue et tremble à chaque haleine

Sur la nuit du tombeau ;

 

Quand des chants, des sanglots la confuse harmonie

N'éveille déjà plus notre esprit endormi,

Aux lèvres du mourant collé dans l'agonie,

Comme un dernier ami ;

 

Pour éclaircir l'horreur de cet étroit passage,

Pour relever vers Dieu son regard abattu,

Divin consolateur, dont nous baisons l'image,

Réponds ! Que lui dis-tu ?

 

Tu sais, tu sais mourir ! et tes larmes divines,

Dans cette nuit terrible où tu prias en vain,

De l'olivier sacré baignèrent les racines

Du soir jusqu'au matin !

 

De la croix, où ton oeil sonda ce grand mystère,

Tu vis ta mère en pleurs et la nature en deuil ;

Tu laissas comme nous tes amis sur la terre,

Et ton corps au cercueil !

 

Au nom de cette mort, que ma faiblesse obtienne

De rendre sur ton sein ce douloureux soupir :

Quand mon heure viendra, souviens-toi de la tienne,

O toi qui sais mourir !

 

Je chercherai la place où sa bouche expirante

Exhala sur tes pieds l'irrévocable adieu,

Et son âme viendra guider mon âme errante

Au sein du même Dieu !

 

Ah ! puisse, puisse alors sur ma funèbre couche,

Triste et calme à la fois, comme un ange éploré,

Une figure en deuil recueillir sur ma bouche

L'héritage sacré !

 

Soutiens ses derniers pas, charme sa dernière heure,

Et, gage consacré d'espérance et d'amour,

De celui qui s'éloigne à celui qui demeure

Passe ainsi tour à tour !

 

Jusqu'au jour où, des morts perçant la voûte sombre,

Une voix dans le ciel, les appelant sept fois,

Ensemble éveillera ceux qui dormaient à l'ombre

De l'éternelle croix !"

 

 

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"Celui qui est venu"

 

"Cependant il était question dans les villes

De quelqu'un d'étonnant, d'un homme radieux

Que les anges suivaient de leurs millions d'yeux ;

Cet homme, qu'entourait la rumeur grossissante,

Semblait un dieu faisant sur terre une descente ;

On eût dit un pasteur rassemblant ses troupeaux ;

Les publicains, assis au bureau des impôts,

Se levaient s'il passait, quittant tout pour le suivre ;

Cet homme, paraissant hors de ce monde vivre,

Tandis qu'autour de lui la foule remuait,

Avait des visions dont il restait muet ;

Il parlait aux cités, fuyait les solitudes,

Et laissait sa clarté dans l'oeil des multitudes ;

Les paysans le soir, de sa lueur troublés,

Le regardaient de loin marcher le long des blés,

Et sa main qui s'ouvrait et devenait immense,

Semblait jeter aux vents de l'ombre une semence.

On racontait sa vie, et qu'il avait été

Par une vierge au fond d'une étable enfanté

Sous une claire étoile et dans la nuit sereine ;

L'âne et le boeuf, pensifs, l'ignorance et la peine,

Etaient à sa naissance, et sous le firmament

Se penchaient, ayant l'air d'espérer vaguement ;

On contait qu'il avait une raison profonde,

Qu'il était sérieux comme celui qui fonde,

Qu'il montrait l'âme aux sens, le but aux paresseux,

Et qu'il blâmait les grands, les prêtres, et tous ceux

Qui marchent entourés d'hommes armés de piques.

Il avait, disait-on, guéri des hydropiques ;

Des impotents, cloués vingt ans sous leurs rideaux,

En le quittant, portaient leur grabat sur leur dos ;

Son oeil fixe appelait hors du tombeau les vierges ;

Les aveugles, les sourds, - ô destin, tu submerges

Ceux-ci dans le silence et ceux-là dans la nuit ! -

Le voyaient, l'entendaient ; et dans son vil réduit

Il touchait le lépreux, isolé sous des claies ;

Ses doigts tenaient les clefs invisibles des plaies,

Et les fermaient ; les coeurs vivaient en le suivant ;

Il marchait sur l'eau sombre et menaçait le vent ;

Il avait arraché sept monstres d'une femme ;

Le malade incurable et le pêcheur infâme

L'imploraient, et leurs mains tremblantes s'élevaient ;

Il sortait des vertus de lui qui les sauvaient ;

Un homme demeurait dans les sépulcres ; fauve,

Il mordait, comme un loup qui dans les bois se sauve ;

Parfois on l'attachait, mais il brisait ses fers

Et fuyait, le démon le poussant aux déserts ;

Ce maître, le baisant, lui dit : Paix à toi, frère !

L'homme, en qui cent damnés semblaient rugir et braire,

Cria : Gloire ! et, soudain, parlant avec bon sens,

Sourit, ce qui remplit de crainte les passants.

Ce prophète honorait les femmes économes ;

Il avait à Gessé ressuscité deux hommes

Tués par un bandit appelé Barabbas ;

Il osait, pour guérir, violer les sabbats,

Rendait la vie aux nerfs d'une main desséchée ;

Et cet homme égalait David et Mardochée.

Un jour ce redresseur, que le peuple louait,

Vit des vendeurs au seuil du temple, et prit un fouet ;

Pareils aux rats hideux que les aigles déterrent,

Tous ces marchands, essaims immondes, redoutèrent

Son visage empourpré des célestes rougeurs ;

Sévère, il renversa les tables des changeurs

Et l'escabeau de ceux qui vendaient des colombes.

Son geste surhumain ouvrait les catacombes.

L'arbre qu'il regardait changeait ses fleurs en fruits.

Un jour que quelques juifs profonds et très instruits

Lui disaient : « - Dans le ciel que le pied divin foule,

Quel sera le plus grand ? » cet homme dans la foule

Prit un petit enfant qu'il mit au milieu d'eux.

Calme, il forçait l'essaim invisible et hideux

Des noirs esprits du mal, rois des ténébreux mondes,

A se précipiter dans les bêtes immondes.

Et ce mage était grand plus qu'Isaïe, et plus

Que tous ces noirs vieillards épars dans les reflux

De la vertigineuse et sombre prophétie ;

Et l'homme du désert, Jean, près de ce Messie,

N'était rien qu'un roseau secoué par le vent.

Il n'était pas docteur, mais il était savant ;

Il conversait avec les faces inconnues

Qu'un homme endormi voit en rêve dans les nues ;

Des lumières venaient lui parler sur les monts ;

Il lavait les péchés ainsi que des limons,

Et délivrait l'esprit de la fange charnelle ;

Satan fuyait devant l'éclair de sa prunelle ;

Ses miracles étaient l'expulsion du mal ;

Il calmait l'ouragan, haranguait l'animal,

Et parfois on voyait naître à ses pieds des roses ;

Et sa mère en son coeur gardait toutes ces choses.

Des morts blêmes, depuis quatre jours inhumés,

Se dressaient à sa voix ; et pour les affamés,

Les pains multipliés sortaient de ses mains pures.

Voilà ce que contait la foule ; et les murmures,

Les cris du peuple enfant qui réclame un appui,

Environnaient cet homme ; on l'adorait; et lui

Etait doux.

 

Voeu-a-la-Vierge-pour-le-Roy-et-la-Reyne--Oeuvres-poetiqu.png

"Oeuvres poétiques" (1641)

Jean Desmarets de Saint-Sorlin

 

 

 

Tous les mots qui tombaient de sa bouche

Etaient comme une main céleste qui vous touche.

Il disait : - « Les derniers sont les premiers. - La fin,

« C'est le commencement. - Ne fais pas au prochain

« Ce que tu ne veux pas qu'on te fasse à toi-même.

« - On récolte le deuil quand c'est la mort qu'on sème.

« - Celui qui se repent est grand deux fois. - L'enfant

« Touche à Dieu. - Par le bien du mal on se défend.

« - Que le puits soit profond, mais que l'eau reste claire. »

Il disait : « - Regardez les choses sans colère ;

« Car, si l'oeil est mauvais, le corps est ténébreux.

« - L'aube est pour les Gentils comme pour les Hébreux.

« - Mangez le fruit des bois, buvez l'eau de la source ;

« - N'ayez pas de souliers, pas de sac, pas de bourse,

« Entrez dans les maisons et dites : Paix à tous !

« - Nul n'est exempt du pli sublime des genoux ;

« Donc, qui que vous soyez, priez. Courbez vos têtes.

« - Dieu, présent à la nuit, n'est pas absent des bêtes.

« Dieu vit dans les lions comme dans Daniel.

« - Errer étant humain, faillir est véniel.

« Absolvez le pécheur en condamnant la faute.

« - On ajoute à l'esprit ce qu'à la chair on ôte. »

Il tenait compte en tout des faits accidentels.

Dans le champ du supplice il disait des mots tels

Que nul n'osait toucher à la première pierre ;

Il haïssait la haine, il combattait la guerre ;

Il disait : sois mon frère ! à l'esclave qu'on vend ;

Et, tranquille, il passait comme un pardon vivant ;

Il blanchissait le siècle autour de lui, de sorte

Que les justes, dont l'âme encor n'était pas morte,

Dans ces temps sans pitié, sans pudeur, sans amour,

Voyaient en s'éveillant luire deux points du jour,

L'aurore dans le ciel et sur terre cet homme.

Cet être était trop pur pour être vu par Rome.

Pourtant parmi les juifs, dans leur temple obscurci,

Chez leur roi lâche et triste, on en prenait souci ;

Et Caïphe y songeait dans sa chaire d'ivoire ;

Et, sans savoir encor ce qu'il en devait croire,

Hérode était allé jusqu'à dire : - Il paraît

Qu'il existe un certain Jésus de Nazareth.

Quelques hommes, de ceux qui ne savent pas lire,

De pauvres pâtres, pris d'on ne sait quel délire

Et du ravissement de l'entendre parler,

Le suivaient, l'aimaient tant qu'il les faisait trembler,

Et le montraient au peuple en disant : - C'est le maître.

L'un d'eux, vieillard, semblait près de cet homme naître ;

Et le plus jeune, enfant, avait l'air près de lui

D'un sombre aïeul pensif, gravement ébloui.

Humbles, ils lui tendaient leurs coeurs comme des urnes.

Et ces hommes, pareils à des lampes nocturnes

Adorant un soleil dans une vision,

Etaient devant ce maître en contemplation,

Et l'entouraient, ainsi qu'une auréole d'âmes."

 

Recueil « La fin de Satan » (1854-1862), LIVRE DEUXIEME, « LE GIBET » (I – « LA JUDEE », III – « CELUI QUI EST VENU »), Victor Hugo.

 

 

 

Victor Hugo, 'La fin de Satan'

 

 

 

Aurore-boreale--Polar-Lights.jpg

 


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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 13:42

www.alis-asso.fr--Le-scaphandre-et-le-papillon--Jean-Domini.jpg

 

 

Le 8 décembre 1995, Jean-Dominique Bauby fait un AVC (Accident Vasculaire Cérébral), à moins de 44 ans, et devient entièrement paralysé, atteint du "locked-in syndrome", lui le bon vivant, qui aimait bien ouvrir et fermer les robinets de sa baignoire avec les pieds !

Il ne peut ni bouger, ni parler, ni manger, ni respirer sans assistance. Seul sa paupière gauche peut bouger. C'est par le clignement de cet oeil qu'il écrira son livre « Le scaphandre et le papillon », grâce à un code mis au point avec Sandrine, son orthophoniste, son "ange gardien" (voir page 45).

Il meurt le 9 mars 1997, à l'âge de 45 ans, trois jours après la parution de son livre

Il contribue à fonder ALIS, l'Association du locked-in syndrome, en mars 1997.

 

 Bauby-Jean-Dominique--parousie.over-blog.fr.jpg

Jean-Dominique Bauby

 

 

"Le syndrome d'enfermement (également connu sous le nom de syndrome de verrouillage ou de son appellation anglophone : Locked-in syndrome), est un état neurologique rare dans lequel le patient est éveillé et totalement conscient — il voit tout, il entend tout — mais ne peut ni bouger ni parler, en raison d'une paralysie complète excepté le mouvement des paupières. Les facultés cognitives du sujet sont en revanche intactes, d'où le nom de syndrome d'enfermement."

 

Wikipédia

 

 

www.alis-asso.fr--The-diving-bell-and-the-butterfly--Jean-D.jpg

 

 

« Derrière le rideau de toile mitée une clarté laiteuse annonce l’approche du petit matin. J’ai mal aux talons, la tête comme une enclume, et une sorte de scaphandre qui m’enserre tout le corps. Ma chambre sort doucement de la pénombre. Je regarde en détail les photos des êtres chers, les dessins d’enfants, les affiches, le petit cycliste en fer blanc envoyé par un copain la veille de Paris-Roubaix, et la potence qui surplombe le lit où je suis incrusté depuis six mois comme un bernard-l’ermite sur son rocher.

Pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir où je suis et me rappeler que ma vie a basculé le vendredi 8 décembre* de l’an passé.

Jusqu’alors, je n’avais jamais entendu parler du tronc cérébral. Ce jour-là, j’ai découvert de plein fouet cette pièce maîtresse de notre ordinateur de bord, passage obligé entre le cerveau et les terminaisons nerveuses, quand un accident cardiovasculaire a mis ledit tronc hors circuit. Autrefois, on appelait cela « transport au cerveau » et on en mourait en toute simplicité. Le progrès des techniques de réanimation a sophistiqué la punition. On en réchappe mais flanqué de ce que la médecine anglo-saxonne a justement baptisé le locked-in syndrome : paralysé de la tête aux pieds, le patient est enfermé à l’intérieur de lui-même avec l’esprit intact et les battements de sa paupière gauche pour tout moyen de communication. »

 

« Le scaphandre et le papillon », Jean-Dominique Bauby, 140 pages, éditions Robert Laffont, 1997, extraits des pages 9 et 10 (Prologue).


* 1995

 

 

 

 

 

www.alis-asso.fr--La-escafandra-y-la-mariposa--Jean-Dominiq.jpg

 

 

 

"Le Scaphandre et le Papillon", film de Julian Schnabel

 

 

« ALIS, Association du locked-in syndrome, régie par la loi de 1901, a été créée en mars 1997 par la volonté et l'énergie de Jean-Dominique Bauby.

 

Atteint d'un locked-in syndrome depuis décembre 1995, il entendait ainsi montrer au monde que cette pathologie qui empêche le mouvement et la parole n'est pas une entrave à la vie. Il en a apporté la preuve dans son formidable livre Le Scaphandre et le papillon (Editions Robert Laffont), écrit par le seul clignement de sa paupière gauche, et devenu best-seller quelques semaines après sa disparition le 9 mars 1997.

 

L’action d’ALIS

• Venir en aide aux patients et aux familles

• Proposer des moyens de communication, notamment informatiques

• Collecter des fonds afin d’aider les personnes LIS à acquérir les aides techniques nécessaires à leur confort, et à adapter leur domicile

• Agir pour la création d’un statut médico-social

• Participer aux études et au recensement sur le locked-in syndrome

• Informer le public et les thérapeutes sur cet état neurologique peu connu

• Editer des publications médicales. »


Source : Association du Locked-in Syndrome

 

 

 

 

 

www.alis-asso.fr--Legume-vert--Philippe-Vigand--parousie.o.jpg

"Légume vert"

Philippe Vigand

Sortie le 7 avril 2011

 

 

 

 

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 22:36

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Bill Gates

 

 

 

"Bill Gates sait faire preuve de générosité et de conviction. Il vient de faire signer 38 milliardaires pour qu’ils donnent la moitié de leur fortune aux plus démunis. Chapeau !

Ensemble avec Warren Buffet*, le projet « Giving Pledge » (promesse de don) a convaincu Larry Ellison (le fondateur d’Oracle), George Lucas, le maire de New York Michael Bloomberg et Barry Diller d’IAC (Une société qui dirige Ask.com, Bloglines, Vimeo, Match.com et autres), ainsi que beaucoup d’autres.

Ils ne sont pas légalement tenus de donner 50% de leurs revenus aux bonnes œuvres, il s’agit d’une promesse basée sur la confiance (surtout maintenant que c’est annoncé dans tous les médias). Ils ne sont pas forcés non plus de donner leurs billets à une seule organisation. Mais si chaque personne se trouvant sur la liste des 400 plus riches américains établie par Forbes signait The Giving Pledge, cela signifierait que les organisations non gouvernementales seraient plus riches de 600 milliards de dollars."

 

Article publié sur http://www.gizmodo.fr par Norédine le 05 août 2010 à 6:50

 

Warren Buffett s'est même engagé, le 16 juin 2010, à faire don de 99% de sa richesse personnelle à des organisations caritatives durant sa vie, ou à sa mort : "First, my pledge: More than 99% of my wealth will go to philanthropy during my lifetime or at death." (By Warren Buffett June 16, 2010: 8:06 AM ET, in "My philanthropic pledge", http://money.cnn.com).

 

 

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 Liliane Bettencourt

 

 

 

"La Fondation que j'ai créée en 1987 n'a qu'un but : aider à entreprendre, soutenir, accompagner des projets pour qu'ils prennent corps et vie.

Comme le disait souvent mon père, Eugène Schueller : "le difficile n'est pas d'avoir une idée, mais de la réaliser".

Aux meilleures idées du moment, dans des domaines aussi différents que le médical, le culturel, et l'humanitaire, la Fondation veut donner les moyens de se concrétiser. D'exister, et…de durer."

 

Liliane Bettencourt, née Schueller

 

 

 

Fondation de Liliane Bettencourt

 

 

 

"52 Il a précipité les puissants de leurs trônes,

et il a élevé les humbles.

 

53 Il a comblé de biens ceux qui sont affamés,

et il a renvoyé les riches les mains vides."

 

Luc 1 : 52-53, extrait du "Magnificat" (La Bible du Semeur)

 

 

Bill-Gates--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Extraits de la troisième lettre annuelle 2011 de Bill Gates,

codirecteur de la Fondation

"The Bill & Melinda Gates Foundation"

 

"Alors que je m’apprête à écrire ma troisième lettre annuelle, des gouvernements aux quatre coins du monde se retrouvent confrontés à prendre des décisions difficiles dans le but de réduire leurs dépenses. Si le budget consacré à l’aide aux pays étrangers représente moins d’un pourcent du total des budgets des gouvernements, ce domaine est souvent la cible de restrictions budgétaires. En conséquence, l’aide dans le domaine de la santé et de l’agriculture, sauvant des vies et mettant les pays en voie de développement sur la voie de l’autosuffisance, est en danger.

Les plus pauvres du monde ne se rendent pas auprès des gouvernements pour plaider leur cause, contrairement à d’autres.

C’est pourquoi j’ai décidé de les aider à se faire entendre en décrivant les progrès et le potentiel que je vois dans les secteursclés de la santé et du développement. C’est peut-être ironique pour quelqu’un qui a eu autant de chance de parler des besoins des autres.

Je crois que c’est dans l’intérêt des pays riches de continuer à investir dans l’aide au développement. Si les sociétés ne peuvent pas fournir au peuple un niveau de santé correct, si elles ne peuvent pas le nourrir et l’éduquer, alors la population et les problèmes ne cesseront d’augmenter et le monde sera de moins en moins stable.

Que vous considériez cela comme un impératif moral ou l’intérêt bien compris du monde riche, garantir les conditions qui mèneront tout un chacun vers la santé et un futur prospère est un but que nous partageons tous.

Beaucoup ignorent les bénéfices que cette aide fournit réellement. Ce n’est pas surprenant car cette aide couvre différents domaines. De plus, par le passé, certaines aides ont été envoyées dans des pays pour acheter des amitiés, sans réel intérêt pour leur impact. Cependant, aujourd’hui, une part importante de l’aide au développement est dépensée massivement dans des programmes salutaires qui améliorent la vie des gens à court et à long terme.

Malgré la menace qui pèse sur les budgets consacrés à l’aide au développement, une chose me rend optimiste à propos du futur : le courage de certains dirigeants qui trouvent des solutions pour que le bien-être des personnes défavorisées devienne une priorité. Sous l’impulsion de David Cameron, le Royaume-Uni est devenu une référence en tenant sa promesse d’augmenter les dépenses en matière d’aide malgré une situation où les restrictions de budget sont nécessaires. C’est enthousiasmant de voir un dirigeant se battre pour ce qu’il croit être juste, alors que ce n’est pas facile."

 

 

Unite--Charite--parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

"Sauver Les Plus Jeunes Enfants" 

 

"Sur les 8,1 millions de décès d’enfants de moins de cinq ans par an, plus de 40 % interviennent dans les 28 premiers jours ou dans la période néonatale. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes sur la bonne voie. En 1995, on estimait le nombre de morts néonatales à 5,6 millions. Les études les plus récentes montrent que ce nombre se situe, aujourd’hui, autour de 3,6 millions."

 

 

 Journal de 13h00 sur France 2, lundi 4 avril 2011

 

 

"Se basant sur le fait que toutes les vies ont la même valeur, la Fondation Bill & Melinda Gates travaille dans le but d’aider tous les hommes à vivre des vies saines et productives. Dans les pays en voie de développement, elle tente d’améliorer la santé des habitants et de leur donner une chance de se sortir de la faim et de la pauvreté extrême.

Aux États-Unis, elle s’assure que tous les habitants, notamment les plus démunis, aient accès aux opportunités nécessaires pour réussir à l’école et dans la vie. Basée à Seattle, Washington, la fondation est dirigée par Jeff Raikes (PDG) et William H. Gates Sr. (co-président), sous la direction de Bill et Melinda Gates ainsi que Warren Buffett. Pour en savoir plus, consultez le site www.gatesfoundation.org."

 

 

 

Lettre annuelle 2011 de la fondation Bill Gates

 

 

 

Warren-Buffet-and-Bill-Gates--parousie.over-blog.fr.jpg

 Warren Buffett et Bill Gates

 

 

 

Classement Forbes des plus grandes fortunes 2011

B (Billion) signifie "milliards"

Les fortunes sont en dollars ($)

 

1. Carlos Slim Helu & family

$74 B

71 ans

Telecom

Mexico (Mexique)

 

2. Bill Gates

$56 B

55 ans

Microsoft

United States (USA)

 

3. Warren Buffett

$50 B

80 ans

Berkshire Hathaway

United States

 

4. Bernard Arnault

$41 B

62 ans

LVMH

France

 

5. Larry Ellison

$39.5 B

66 ans

Oracle

United States

 

6. Lakshmi Mittal

$31.1 B

60 ans

Steel (Acier Mittal)

India (Inde)

 

7. Amancio Ortega

$31 B

75 ans

Zara

Spain (Espagne)

 

8. Eike Batista

$30 B

54 ans

Mining, oil (Mines, pétrole)

Brazil (Brésil)

 

9. Mukesh Ambani

$27 B

53 ans

Petrochemicals, oil & gas (Pétrochimie, pétrole et gaz)

India

 

10. Christy Walton & family

$26.5 B

56 ans

Walmart (Grande Distribution)

United States

 

15. Liliane Bettencourt

$23.5 B

88 ans

L'Oréal

France

 

 

Francois-Pinault--parousie.over-blog.fr.jpeg

Francois Pinault

 

 

 

67. Francois Pinault & family

$11.5 B

74 ans

Retail (Vente au détail)

France

 

96. Serge Dassault & family

$9.3 B

86 ans

Aviation

France

 

162. Alain & Gerard Wertheimer

$6 B

Âge ?

Chanel

France

 

162. Jean-Claude Decaux & family

$6 B

73 ans

Advertising (Publicité)

France

 

247. Alain Merieux & family

$4.3 B

73 ans

Pharmaceuticals (Produits pharmaceutiques)

France

 

297. Xavier Niel

$3.7 B

43 ans

Internet, Telecom (Free, groupe Iliad)

France

 

Source : http://www.forbes.com

 

Voir aussi http://lexpansion.lexpress.fr

 

Note : Curieusement, le milliardaire français Gérard Mulliez, fondateur du groupe de distribution Auchan, avec une fortune estimée à 19 milliards d'Euros en 2010 (selon le classement Forbes 2010), n'apparaît pas dans le classement Forbes 2011.

  

 

 

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 20:16

Philippe-Croizon--J-ai-decide-de-vivre--parousie.over-blo.jpgPhilippe Croizon

 

 

 

"Philippe Croizon, né en 1968, est un athlète français, le premier amputé des quatre membres à avoir traversé la Manche à la nage, le 18 septembre 2010.

Le 5 mars 1994, à l’âge de 26 ans, Philippe Croizon voit son destin basculer. Il est traversé par un courant de 20 000 volts, touché par une ligne électrique alors qu’il travaille sur son toit à démonter son antenne de télévision. La première décharge le tue sur le coup alors que la seconde le ramène à la vie. Jusqu'à l'arrivée des pompiers, sa femme, Muriel Marotte, et son fils, Jérémy Croizon, assistent impuissants à la scène. Durant ses trois mois d'hospitalisation en centre intensif et stérile des grands brûlés, il devra subir des amputations au niveau du bras gauche, du bras droit, et de la cuisse droite. Quelques jours plus tard, quand les médecins lui annoncent que son membre inférieur gauche ne peut être sauvé, il se sent désespéré. Deux « solutions » s’offrent à lui: mourir ou décider de vivre. Il choisira de se reconstruire. Miracle de la volonté, au terme de plus de cent heures d’anesthésies et d’opérations, Philippe Croizon réussira à marcher, à conduire et même à refaire de la plongée sous-marine, son sport favori.

En 2006 il écrit J'ai décidé de vivre, livre rédigé à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale.

Allongé sur son lit d'hôpital, il voit à la télévision une nageuse qui a réussi la traversée de la Manche à la nage, et se dit : « Pourquoi pas moi un jour ? ». Quatorze ans après, il décide de se consacrer à 100% à ce défi sportif. Il s'entraîne dur pendant deux ans avec plus de 35 heures de natation par semaine et 280 kilomètres par mois.

Il s'entraîne en piscine au bassin sportif de la ville de Châtellerault, en lac et en mer à La Rochelle avec la Gendarmerie Maritime Nationale. Il est équipé de coûteuses prothèses créées spécifiquement pour lui, de palmes (de carbone et titane) et d'une combinaison "IronMan" d'Aquasphère.

Le 19 août 2010, il effectue un aller-retour de Noirmoutier à Pornic en 12 heures.

Le 18 septembre 2010, à l’âge de 42 ans, il réussit son exploit, nageant entre Folkestone et le Cap Gris Nez en 13 heures et 26 minutes. Il est accompagné à un moment par trois dauphins. Philippe Croizon déclare : « Je fais ça surtout pour moi mais aussi pour établir un exemple. Je veux montrer aux gens qui souffrent que c'est faisable, que tu dois toujours te battre. »

 

Bibliographie

Philippe Croizon, J'ai décidé de vivre, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, coll. « Le lieu et l'heure », Paris, 2006, 219 p."

 

Source : Wikipédia

 

 

 

Site officiel de Philippe Croizon

 

 

"... Au lendemain de sa performance*, il avait annoncé qu'il souhaitait traverser le Détroit de Gibraltar. Mais ça sera « un projet plus large ». Beaucoup plus large, puisqu'il va finalement « relier les cinq continents à la nage » !

« Gibraltar en fait partie », explique-t-il. Mais le projet comprendra « quatre traversées ». Il consistera à « relier symboliquement l'Océanie, l'Asie, l'Afrique, l'Europe, puis l'Amérique à la nage de mai à septembre 2012 ou 2013 afin de créer des ponts entre les cinq continents ». « La plus longue des traversées, ça sera 22 km », précise-t-il. Mais ça ne sera pas la plus difficile... « Je vais rallier le continent européen-Panasie et l'Amérique par le détroit de Béring. Ça va être la traversée la plus dure, parce que l'eau est entre 0 et 2 degrés. La distance n'est pas énorme (NDLR : 7 km), mais le froid va être terrible. »

« L'histoire des cinq continents, c'est une envie parce que ça n'a pas été fait par un nageur non-valide, confie-t-il. J'ai envie de le faire avec un nageur longue distance, Arnaud Chassery, qui était avec moi le jour de la traversée de la Manche, et surtout avec Handicap International pour sensibiliser les gens au problème des mines antipersonnel, qui mutilent encore partout dans le monde. » Une cause à laquelle Philippe Croizon, lui-même amputé des quatre membres, est évidemment sensible."

 

Source : http://www.lanouvellerepublique.fr

Extrait de l'article "Philippe Croizon veut relier les cinq continents à la nage" d'Alain Grimperelle, publié le 13 novembre 2010 à 05:40

 

* La traversée de la Manche

 

 

Handicap International

 

 

 Philippe Croizon dans le 12/13 national, le mercredi 6 avril 2011

 

 

 

"Nager au delà des frontières"

film diffusé le vendredi 30 novembre

sur France 3 à 20h45

dans l'émission Thalassa

 

"Les deux nageurs, l'un handicapé, l'autre valide, ont traversé à la nage quatre détroits séparant les cinq continents affrontant les eaux très froides de Béring ou peuplées de requins de l'Océan Indien.

Philippe Croizon, originaire de Châtellerault dans la Vienne, a été amputé des quatre membres à l'âge de 26 ans après un accident dû à l'électicité. Il s'accroche farouchement à la vie et va relever les défis avec un courage exemplaire. Saut en parachute, plongée sous-marine puis en septembre 2010 à 42 ans, la traversée de la Manche à la nage qui le fait connaître au grand public.

Philippe Croizon décide alors de se lancer dans une nouvelle aventure et en compagnie d'Arnaud Chassery monte le projet de relier les cinq continents à la nageen quatre mois. Un combat tout d'abord financier pour réunir les fonds nécessaires puis physique pour aboutir sur une formidable aventure sportive et humaine.

Ces rencontres, le récit des traversées, les longues préparations, l'histoire d'une amitié et la découverte d'un homme qui force le respect "Nager au-delà des frontières" relate ces mois d'aventure.

Le film présenté au Festival du Film d'Aventure de La rochelle a reçu le Grand public du public et Philippe Croizon, invité d'honneur de l'Unesco à Paris a été longuement ovationné sur scène.

Le film a été réalisé par Robert Iseni et Charlène Gravel et coproduit par Gédéon Programmes et France Télévisions/Thalassa."

 

Source : article de Christine Hinckel "Une "Spéciale Philippe Croizon" ce soir dans Thalassa sur France 3", publié le 30/11/2012 à 15:37, mis à jour le 30/11/2012 à 16:21, poitou-charentes.france3.fr

 

 

 

 

nageraudeladesfrontieres.com

 

 

 

 

"La vie à bras le corps"

 documentaire produit par France 3 Poitou-Charentes

 diffusé le samedi 1er décembre à 15h20

 

"Aujourd'hui âgé de 45 ans, Philippe Croizon a été amputé des quatre membres à la suite d'un accident survenu le 5 mars 1994.

En ce début de printemps 1994, Philippe Croizon monte sur le toit de sa maison afin de démonter l’antenne TV.

Des câbles à haute tension passent à proximité. Un phénomène d’arc électrique injecte alors dans son organisme un flux continu de 20 000 volts. Grièvement brûlé, il est amputé de son avant-bras droit, des deux tiers de son bras gauche, de la moitié de sa jambe droite et de son fémur gauche.

Apprendre à vivre sans mains ni pieds mais avec un moignon et un genou pour seules terminaisons : tel sera son unique objectif au Centre de rééducation et d’appareillage de l’Institut Robert-Merle-d’Aubigné, à Valenton (Val-de-Marne).

A force de musculation et de volonté, il en sort deux ans plus tard avec un niveau d’autonomie inespéré qui lui permet, à l’aide de prothèses et d’appareillages divers, de marcher, de s’alimenter, de conduire, de téléphoner ou encore de surfer sur Internet.

Doté d’une détermination sans faille et grâce au soutien de ses proches, il est parvenu à franchir les obstacles et à gagner toujours plus d’autonomie.

En 2011, il est le premier nageur handicapé à réussir la traversée de la Manche à la nage. Un véritable exploit qui le propulse à la une des médias.

Un an tard, il relève un nouveau défi : relier symboliquement à la nage les cinq continents aux côtés de son ami Arnaud Chassery.

La vie à bras-le-corps nous fait découvrir en toute intimité l’univers de Philippe Croizon, dont le combat nous amène à porter un regard différent sur le handicap.

Une véritable leçon de vie et d’espoir pour chacun de nous."

 

Source : article d'Isabelle Becuywe "La vie à bras le corps | samedi 1er décembre à 15h20", publié le 29/11/2012 à 16:49, mis à jour le 30/11/2012 à 15:10, poitou-charentes.france3.fr

 

 

 

Rediffusion des émissions de France Télévisions

pendant 7 jours

 

 

 


La vie à bras le corps - Bande Annonce par France3PoitouCharentes

 

 

 

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Philippe Croizon

From Wikipedia, the free encyclopedia

 

"Philippe Croizon "(born 1968)" is a French athlete and the first quadruple amputee to swim across the English Channel.

 

Accident

His amputations were required due to a severe electric shock accident which occurred in March 1994. At the time, Croizon was employed as a steelworker at Fonderie du Poitou, 26 years old and married, with one son; his wife was expecting a second child. At his home in Saint-Rémy-sur-Creuse, Vienne, while standing on a metal ladder on the roof to work on a television antenna, Croizon received a severe electric shock from a high-voltage power line which earthed (grounded) through the ladder, to which he became adhered. Twenty minutes passed before a neighbour could raise the alarm. He was hospitalized in Tours, where doctors removed his left arm above the elbow, his right arm below the elbow, then his right leg above the knee. Surgeons had thought that the left leg could be saved, but when that also required removal, Croizon reported feeling "despair".

 

 

Challenge

 

Preparations

During his recuperation in the hospital, he saw a television programme about a female channel-swimmer, who Croizon said inspired him. He began a regimen of swimming, training for over five hours per day with the Maritime Gendarmerie, the French marine police, in the sea near La Rochelle. He experimented with different prosthetic limbs designed for swimming, with fins attached to the stumps of his legs. One set of specially designed prosthetics cost €12,000, and are made from carbon and titanium.

He wrote a book entitled J'ai décidé de vivre (I Decided to Live), using a speech-to-text computer system. He also made a parachute jump.

Croizon's preparations for the channel-swim attempt took 35 hours per week for two years; throughout the training period, he received letters of support from national politicians, including French president Nicolas Sarkozy. It was during this period that he completed a swim from Noirmoutier to Pornic in less than five hours.

 

Event

On Saturday, 18 September 2010, at the age of 42, he swam across the English Channel in less than 14 hours. He set off from Folkestone at 06:45, arriving at Cap Gris Nez at 20:13, a distance of 21 miles (34 km). After the crossing, he reported that he had felt pain, but was confident that he would finish."

 

Philippe Croizon – official website

 

 

 

 

 

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