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  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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19 août 2023 6 19 /08 /août /2023 11:33

Vénérable Mgr Melchior Marie Joseph de Marion Brésillac

Fondateur de la Société des Missions Africaines (SMA)

né le 2 décembre 1813 à Castelnaudary (Aude)

mort le 25 juin 1859 à Freetown (Sierra Leone)

 

 

 

 

Prière pour obtenir la canonisation de

Mgr Melchior de Marion Brésillac

 

Seigneur notre Dieu,

c'est Toi qui as appelé à Ton service

Melchior de Marion Brésillac.

 

C'est pour te faire connaitre et aimer

que Tu l'as envoyé en Inde et puis en Afrique.

Pour Toi, il a tout donné, jusqu' à sa propre vie.

 

Il s'est laissé guider par Ta Parole.

Il a été missionnaire du fond du cœur.

Il a aimé les pauvres, les malades, les abandonnés.

Il a voulu « un clergé local préparé et respecté ».

 

Pour que sa vie et son exemple stimulent

l’engagement missionnaire des chrétiens d’aujourd’hui,

fais que l’Église reconnaisse la sainteté

de ce grand serviteur de la mission

et que, par son intercession,

nous recevions les grâces dont nous avons besoin.

(et en particulier…).

 

Nous te le demandons par Ton Fils, Jésus-Christ notre Seigneur.

Amen.

 

 

Rome

Novembre 2008

Par le Postulateur, P. Bruno Semplicio (SMA)

Via della Nocetta 111

00164 ROMA

postulator@smaroma.org

 

Postulateur actuel du Vénérable Mgr Brésillac : Père Andrea Mandonico

 

 

 

 

Autre version de cette prière

 

 

 

 

Neuvaine en vidéos

 

 

 

 

Dévotion, prières et neuvaine à Mgr Brésillac

 

 

 

 

Écrits sur le Fondateur

 

 

 

 

Novena to Venerable Bishop De Marion Bresillac

 

 

 

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6 décembre 2020 7 06 /12 /décembre /2020 05:50

David Baliaba, artiste du Mbam

 

 

 

David Baliaba chante "Hatikvah", l'hymne national d'Israël

התקווה

ייִדיש

 

 

 

David Baliaba chante "Lord Save the World"

"Seigneur, sauve le monde" (du Coronavirus)

 

 

 

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 13:35

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pater Noster

 

 

 

 

 

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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 14:35

 

Prière de Nouvelle Consécration du Nigéria

au Cœur Immaculé de Marie

Benin City, Nigéria, le vendredi 13 octobre 2017

 

« Seigneur Dieu, nous Vous rendons grâce pour notre pays, le Nigéria. Vous en avez fait une terre fertile pour l’œuvre des missionnaires, guidés par la puissance du Saint-Esprit. Votre parole est maintenant fermement établie dans notre pays, si bien que nous ne sommes pas seulement devenus des missionnaires pour nous-mêmes, mais aussi pour les autres nations.

Comme Votre Fils Jésus-Christ a reposé entre les bras de la Sainte Vierge Marie, nous aussi, nous avons fait reposer le Nigéria entre Ses bras en faisant d’Elle notre Sainte Patronne.

Comme nation, nous traversons des moments tumultueux, avec la faim, la souffrance, le meurtre, le kidnapping et de nombreuses autres atrocités commises les uns contre les autres.

Nous croyons que personne n’a jamais entendu dire que quiconque a eu recours à Sa protection, imploré Son assistance ou réclamé Son secours ait été abandonné ; aussi, nous venons une nouvelle fois devant Elle, gémissants sous le poids de nos péchés*, et désireux de consacrer à nouveau le Nigéria à Son Cœur Immaculé. Puisse-t-Elle intercéder en notre nom pour stabiliser le Vaisseau de l’État**.

Nous nous présentons comme nation, en renonçant à nos fautes et à nos offenses passées. Nous prenons la résolution d’imiter la vie exemplaire de Marie, notre Mère.

Aidez-nous à renouveler et à amender les vœux de notre Baptême, en rejetant Satan et toutes ses œuvres ainsi que ses vaines promesses.

Obtenez-nous la grâce d’une consécration parfaite de notre nation au Cœur Immaculé de Marie. Nous cherchons Son intercession perpétuelle et Sa protection maternelle.

Puisse cette nouvelle Consécration apporter la paix, l’unité et la sérénité à notre nation et encourager la communion et le service afin de faire rayonner la joie de l’Évangile pour le bien commun de notre pays.

Nous Vous en prions au nom de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous, dans l’Unité du Saint-Esprit, un seul Dieu, pour les siècles des siècles. Amen. »

« Notre-Dame, Reine du Nigéria, priez pour nous ! »

« Notre-Dame de Fatima, priez pour nous ! »

 

 

Notes de Parousie :

* cf "Souvenez-Vous" de Saint Bernard de Clairvaux ("Memorare", "Remember").

** cf la métaphore de Platon dans "La République", Livre VI (488e-489d), où il compare l'Etat à un vaisseau, à un navire.

 

Prière traduite de l’anglais par Patrick ROBLES, le vendredi 27 octobre 2017.

 

 

Prière pour l’Année Mariale 2017 au Nigéria

 

"Ô Notre-Dame, Reine et Mère du Nigéria, nous Vous supplions :

Nous venons vers Votre trône de grâce en cherchant Votre visage,

D’une façon spéciale en cette année de notre célébration

De l’Année Mariale et du Centenaire de Fatima.

Nous venons vers Vous cette année, Mère de la Sainte-Famille,

Afin d’intercéder pour nos familles en difficulté ;

Nous venons vers Vous, Secours des Chrétiens,

Afin d’intercéder pour les Chrétiens persécutés au Nigéria ;

Nous venons vers Vous, Notre-Dame du Perpétuel Secours,

Afin d’intercéder pour notre pays et nos dirigeants.

Nous venons vers Vous tout spécialement, Notre-Dame de Fatima,

En ce centenaire de Votre apparition au Portugal,

Lorsque Vous avez amené la paix à ce pays qui était alors en proie aux troubles,

Et alors que nous marquons ce moment historique cette année,

Nous Vous prions de faire de même dans notre pays, le Nigéria.

Obtenez-nous cette paix qui ne peut venir que du Ciel :

La paix dans nos cœurs, dans nos foyers, sur nos lieux de travail et pour notre nation.

Puisse la célébration de l’Année Mariale au Nigéria

Et la consécration à nouveau de notre pays

Au Cœur Immaculé, restaurer une paix absolue,

Ô Sainte Mère de Dieu et Mère de l’Église,

Avec nos cœurs libérés du mal et de la haine,

Et puissiez-Vous nous rendre capables d’apporter à tous une vraie joie et une vraie paix,

Qui nous viennent de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ,

Qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles.

Amen."

 

 

Imprimatur :

Valerian M. Okeke

Archevêque d'Onitsha

Président du Département des Affaires Pastorales

 

Prière traduite de l’anglais par Patrick ROBLES, le vendredi 27 octobre 2017.

 

 

 

 

 

 

Re-Consecration Prayer of Nigeria

to the Immaculate Heart of Mary

Benin City, Nigeria; 13th October, 2017

 

"Lord God, we thank you for the gift of our country, Nigeria. You made it a fertile ground for the work of missionaries, guided by the power of the Holy Spirit. Your word is now firmly established in our land such that we have not only become missionaries to ourselves but also to other nations.

As your Son Jesus Christ reposed in the arms of the Blessed Virgin Mary, so have we reposed Nigeria in her arms by making her our Patron Saint. As a nation, we are going through turbulent moments, with hunger, pain, killing, kidnapping and many other atrocities being committed against each other. We believe that never was it known that anyone who fled to her protection, implored her help, or sought her intercession was left unaided and so we come before her again, sinful and sorrowful*, and desiring to re-consecrate Nigeria to her Immaculate Heart. May she intercede on our behalf to stabilize our Ship of State**.

We present ourselves as a nation, renouncing our past faults and offences. We resolve to imitate the exemplary life of our Mother Mary. Help us to renew and rectify the vows of our Baptism; rejecting Satan and all his works and empty promises. Obtain for us the grace for a perfect consecration of our nation to the Immaculate Heart of Mary. We seek her continual intercession and maternal protection.

May this re-consecration bring forth peace, unity and tranquility to the nation and foster communion and service so as to radiate the joy of the gospel for the common good of our country. We make our prayer through your Son, our Lord Jesus Christ, who lives and reigns with You in the unity of the Holy Spirit, one God, forever and ever. Amen."

"Our Lady, Queen of Nigeria, Pray for us."
"Our Lady of Fatima, Pray for us."

 

 

Notes by Parousie:

* cf "Remember" ("Memorare).

** cf  metaphor by Plato between a City-State and a naval vessel ("Republic", Book VI, 488e-489d).

 

 

Prayer for Marian Year in Nigeria 2017

 

"Oh Our Lady, Queen and Mother of Nigeria, we beseech thee; 
We come to your throne of grace seeking your face
In a special way in this year of our celebration
Of the Marian Year and Centenary of Fatima.
We come to you this year, Mother of the Holy Family,
To intercede for our troubled families;
We come to you, Help of Christians,
To intercede for the persecuted Christians in Nigeria;
We come to you, Our Lady of Perpetual Help,
To intercede for our Country and our leaders.
We come to you especially, Our Lady of Fatima,
In this Centenary of your appearance in Portugal
When you brought peace to that once troubled country,
And as we mark that historic moment this year, 
We beg of you to do the same in our country, Nigeria.
Obtain for us that peace which can only come from Heaven:
Peace in our hearts, homes, places of work and our nation.
May the celebration of the Marian Year in Nigeria
And the eventual re-consecration of our country
To your Immaculate Heart restore total peace,
Oh Holy Mother of God and Mother of the Church,
With our hearts free from evil and hatred,
And make us able to bring to all others true joy and peace
Which come to us from your Son, our Lord Jesus Christ, 
Who, with the Father and the Holy Spirit, 
Lives and reigns, forever and ever. Amen."

 

Imprimatur
+Valerian M. Okeke
Archbishop of Onitsha
Chairman, Pastoral Affairs Department

 

 

"Arise, O Compatriots"

National Anthem of Nigeria

English, Hausa, Igbo, Yoruba

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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 10:00

Au centre, Mère Marie-Reine,

Prieure de la Communauté des moniales

 

 

 

Le Prieuré des Sœurs bénédictines Sainte-Marie-des-Anges se trouve à Bout-Bois, au Carbet, sur la côte ouest de la Martinique, près du Morne-Vert. C'est en 1977 que les moniales de Sainte-Cécile de Solesmes fondent ce Prieuré. Quinze Sœurs y vivent, y prient et y travaillent, dont seulement quatre sont originaires de la métropole. Les Sœurs ont une exploitation agricole de fruits tropicaux. Elles produisent de la confiture et des pâtisseries dans la pure tradition martiniquaise.

 

Il existe un très beau documentaire : "Si Bon Die le (si Dieu le veut)", réalisé en 2010 par Lizette Lemoine et Aubin Hellot, diffusé sur KtoTv le 31 août 2017 (rediffusé le 2 et le 4 septembre 2017), disponible en DVD sur le site officiel du monastère.

 

 

Abbaye de Keur Guilaye (Sénégal)

 

 

Abbaye de Keur Moussa (Sénégal)

 

 

 

 

Commune du Carbet

 

 

 

 

David Macaire, Archevêque

de Saint-Pierre et Fort-de-France

 

 

Diocèse de Martinique

 

 

 
 
 

 

Miracle eucharistique du Morne Rouge le 8 mai 1902

 

 

 

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9 août 2017 3 09 /08 /août /2017 10:31

Interview de Marie-Josée TA LOU par Nelson Monfort

sur France 2 juste après le 100 m

 

 

Le dimanche 6 août 2017, veille de la date anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, Marie-Josée Ta Lou obtient la médaille d'argent sur le 100 m aux mondiaux d'athlétisme de Londres, 1/100e derrière l'américaine Tori Bowie. Elle dit "Merci à Dieu et à tous...".

Sa compatriote Murielle Ahouré termine 4e.

 

 

news.abidjan.net

 

 

 

 

 

 

Hommage du Ministre des Sports ivoirien

Albert François Amichia

 

 

 

 

Interview en anglais de Marie-Josée Ta Lou

 

 

 

 

Le vendredi 11 août 2017 à Londres, Marie-Josée Ta Lou décroche une seconde médaille d'argent sur le 200 m avec 22.08 (nouveau record de Côte d'Ivoire !), 3/100e derrière la championne du monde néerlandaise Dafne SCHIPPERS.

"C’était un peu juste car j’ai fait un départ catastrophique. Je l’ai rattrapée jusqu’à la fin mais j’ai essayé de passer bien avant, c’est pour cela. Mais tout ce que Dieu fait est bon"... "Je suis contente, mais un peu déçue parce que j’aurais pu faire mieux", a-t-elle déclaré après la course.

 

 

Diaporama de photos AFP

 

 

 

 

 

Playlist de chansons chrétiennes ivoiriennes

 

 

 

 

"L'Abidjanaise", hymne national de Côte d'Ivoire chanté par Adjouah

 

 

 

 

 
 
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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 07:34

Alphonsine Anuarite Nengapeta

Sœur Marie-Clémentine

Maria Klementina Anoalite Nengapeta en Lingála

 
née le 29 décembre 1939 à Wamba
(ancien Congo belge, puis Zaïre)
 
martyrisée le 1er décemre 1964 à Isiro
(anciennement Paulis, Rungu - RDC)
 
Béatifiée le jeudi 15 août 1985 à Kinshasa
 
"in defensum castitatis"
(en défendant sa virginité)
 
 
 
"...Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font..."

Luc 23 : 34 (Louis Segond)

(Paroles d'Anuarite durant son agonie)

 

 

Biographie

"Elle était née en 1941 (note de Parousie : 1939) à Wamba, de Amisi Badjulu et Isude Julienne. On l'appela "Nengapeta", ce qui signifie en langue budu La richesse trompe. Mais lorsqu'elle se rendit pour la première fois à l'école, on l'inscrivit sous le nom de sa sœur aînée, qui l'accompagnait, "Anuarite", Il se moque de la guerre.
Selon la coutume d'allonger le crâne aux petits-enfants que le groupe ethnique des Wabudu avait adopté des Mangbetu, l'oncle paternel d'Anuarite donna à sa mère l'ordre "de lier la tête de la fille, afin qu'elle apparaisse comme toutes les autres filles du village".
Au baptême Anuarite choisit le nom d'Alphonsine. À 16 ans, elle décida d'entrer dans la Congrégation diocésaine "Jamaa Takatifu", la Sainte Famille. Elle venait d'obtenir son D3. Admise au noviciat, elle fit sa première Profession le 5 août 1959, avec le nom de Marie-Clémentine. L'année suivante elle obtint le diplôme D4. 
"Anuarite était enseignante. Une bonne partie de sa courte vie fut consacrée à l'apprentissage de ce métier. Ce qui frappe, c'est son enthousiasme et sa bonne volonté, même si la santé ne suivait pas toujours. Elle jouissait d'une grande popularité auprès de ses élèves. L'enseignement était pour elle un véritable apostolat. Son zèle la portait toujours vers les élèves en danger, les "mauvaises filles". Elle puisait son idéal dans l'Évangile où l'on voit Jésus fréquenter les pécheurs. Parfois, l'on pouvait constater qu'une de ces filles avait changé de conduite.
En communauté, sœur Marie-Clémentine remplit divers offices dont celui de sacristine et de cuisinière. Sa devise était: 
"Servir et rendre heureux". Elle était toujours disposée à donner un coup de main, mais souvent, à cause de son tempérament excessif, elle le payait de maux de tête.
Anuarite n'était pas parfaite. Elle avait une intelligence moyenne; les études lui demandèrent toujours beaucoup d'efforts. Elle avait également un tempérament nerveux. Elle s'emportait parfois. Cependant, elle fit des progrès. Tout au long de sa vie, en effet, on la sent désireuse de dépasser ses limites et de dominer son caractère".
Lors des événements qui allaient bouleverser le nord-est du pays, Anuarite était enseignante à Bafwabaka. Le 29 novembre 1964 les Simba firent irruption à Bafwabaka et, sous le prétexte de les "défendre contre les Américains", amenèrent les trente-quatre religieuses africaines, en camion, à Isiro. Le voyage fut extrêmement pénible; plus particulièrement lorsque, à un arrêt, les soldats les obligèrent à se séparer de tous leurs objets de piété, chapelets... qui furent piétinés, au milieu de paroles et de gestes obscènes.
Olombe Openge, colonel simba interviewé 20 ans plus tard, acteur ou tout simplement complice du meurtre de Sr. Anuarite, a raconté: 
"Avec un camion, je me suis rendu à la mission de Bafwabaka, dans la zone de Wamba, où j'ai embarqué toutes les religieuses. Je les ai emmenées à Isiro où je les ai internées dans une maison qui me servait de résidence, maison qui était située à proximité des bureaux de la Compagnie nationale Air Congo. Je leur ai ensuite servi de la nourriture, à laquelle elles ont refusé de toucher, ce qui me mit dans une grande colère et m'incita à les engueuler vigoureusement. Le soir, le colonel Ngalo me rejoignit. Après avoir jeté un regard inquisiteur sur tous les prisonniers, il pointa du doigt une des religieuses et me lança: "Je veux cette fille".
Quelques instants après le retour du colonel Ngalo au poste de commandement, j'ai transmis son message à la religieuse qui venait de retenir son attention et dont on m'apprit qu'elle s'appelait Anuarite. Mais à ma grande surprise, celle-ci me rétorqua: "Je ne peux pas aller chez votre colonel".
Par la suite, le colonel Ngalo que j'informai du refus de la jeune fille, m'ordonna d'aller prendre Anuarite et de l'amener auprès de lui par tous les moyens possibles et imaginables. Anuarite, que je contactai une nouvelle fois, refusa catégoriquement. 
"Si tu ne veux pas partir chez le colonel de ton propre gré, lui dis-je, je vais user de moyens forts qui t'obligeront à le faire même malgré toi. Je pourrai même aller jusqu'à te battre sans tenir compte de quoi que ce soit". Pour l'intimider et pour la persuader, je lui administrai trois coups de crosse et lui ordonnai, ensuite de monter dans la voiture qui l'attendait. Devant son refus obstiné, je lui lançai:
"Pour qui te prends-tu? Tu crois que tu es plus jolie que mon épouse Angélique que j'ai laissée à Wamba? En tout cas, elle est plus belle que toi". "Si tu savais que ta femme est plus jolie que moi, me répondit Anuarite, pourquoi ne l'as-tu pas amenée avec toi ici?" Fou furieux, je me mis à l'abreuver d'injures: "Motu molayi (tête allongée), imbécile, sauvage..."
Je suis rentré informer le colonel Ngalo du nouveau refus d'Anuarite. Le colonel me donna l'ordre d'aller prendre Anuarite de force, tout en me disant que si elle persistait à refuser, j'avais carte blanche pour agir. 
"Si vous osez ne pas vous exécuter, me signifia-t-il, vous serez liquidé en lieu et place de cette fille écervelée".
Ne voulant pas mourir à la place d'Anuarite, je pris celle-ci de force, la rouant même de coups. Mais en vain. Elle demeura insensible à mes arguments. C'est à ce moment que le colonel Ngalo décida qu'on la tue. Pour moi, ce fut un ordre…"
Cette version doit être complétée par les nombreux témoignages des Sœurs présentes. 
Nous nous limiterons à celui de Sr. Mélanie: 
"Alors Olombe commença à crier et à appeler avec force les Simba. Deux jeunes Simba forts arrivèrent. Le Colonel Olombe leur demanda: "Avez-vous un fusil?" Ils dirent: "Non, nous n'en avons pas!" Il leur demanda: "Quelle arme avez-vous?" Ils dirent: "Deux longs couteaux (baïonnettes)". Le colonel leur dit: "Transpercez cette Sœur". "Cette Sœur, c'est laquelle?" "C'est la Sœur Anuarite". Pendant que les Simba transperçaient la Sœur Anuarite dans les côtes, le colonel disait: "Enfoncez le couteau dans son cœur". Au moment où le premier Simba s'apprêtait à la transpercer, le colonel répéta: "Enfoncez le couteau dans le cœur". Et au moment où le deuxième Simba s'apprêtait à la transpercer, le colonel dit: "Enfoncez le couteau dans son cœur". Ils continuèrent à la transpercer ainsi, chacun d'eux quatre ou cinq fois. À chaque coup, la Sœur faisait: "Ouh! Ouh! Ouh!".… Olombe prit enfin son revolver et lui (à Anuarite) tira une balle dans la poitrine"
Le procès de béatification d'Anuarite fut officiellement ouvert le 13 janvier 1978. Jean-Paul II la proclama Bienheureuse le 15 août 1985, à Kinshasa. Sa fête a été fixée au 1er décembre, jour anniversaire de son martyre. 
"Elle a préféré mourir martyre pour préserver sa pureté. C'est notre modèle. Elle a ainsi donné la preuve d'un amour suprême de Dieu qu'elle a placé au-dessus de sa propre vie. La béatification d'Anuarite, fille de notre race, constitue une grande grâce pour l'Afrique. Cela nous montre clairement que Dieu appelle tout le monde à devenir saint."

 
Source : archives du site afriquespoir.com

 

 

"Première fille martyre de notre peuple,

elle est la gloire de la Sainte Église Catholique,

elle fait la fierté de notre race, la joie de notre peuple tout entier"

 

Cardinal Joseph-Albert Malula, Archevêque de Kinshasa.

Cérémonie de béatification. Kinshasa, le 15 août 1985

 

 

Blog du Diocèse d'Isiro-Niangara

 

 

Béatification de Marie-Clémentine Anuarite

Homélie du Pape Jean-Paul II

Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie
Kinshasa, le  jeudi 15 août 1985

 

"1. Aujourd'hui, l’Eglise regarde les cieux ouverts: “Le Temple qui est dans le ciel s’ouvrit, et l’arche de l’Alliance du Seigneur apparut dans son Temple” (Apoc. 11, 19).

Nous célébrons l’Assomption de Marie, la Mère de Dieu, la Vierge, la Mère de notre Rédempteur.

Et c’est elle précisément que l’Eglise reconnaît dans le signe grandiose qui parait dans le ciel: “Une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles” (Ibid. 12, 1). Oui, Marie est signe du monde nouveau. Du monde rassemblé en Dieu, dumonde transfiguré en Dieu. Transfiguré par le Christ.

En effet, comme “c’est en Adam que meurent tous les hommes; c’est dans le Christ que tous revivront” (1 Cor. 15, 22): tous auront la vie éternelle en Dieu même. La première qui entre dans cette vie en plénitude, c’est Marie.

2. Et c’est pourquoi aujourd’hui, jour de l’Assomption, l’Eglise fait mémoire du moment où Marie a chanté le “Magnificat”, sur le seuil de la maison de Zacharie.

“Mon âme exalte le Seigneur / mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur . . . / Le Puissant fait pour moi des merveilles; / Saint est son nom!” (Luc. 1, 46-47. 19).

Ce jour-là, à l’occasion de sa visite à sa parente Elisabeth, Marie a manifesté par ces parolesl’allégresse de son âme devant le mystère de la Maternité divine qui était son destin par la grâce de la Très Sainte Trinité.

Aujourd’hui, par les mêmes paroles, elle exprime l’allégresse de son âme face au mystère de l’Assomption, fruit définitif de sa Maternité divine par la grâce de la Très Sainte Trinité.

Marie adore Dieu, Marie proclame les “merveilles” de Dieu que le Puissant a accomplies en elle et par elle.

3. Aujourd’hui, avec Marie montée aux cieux, l’Eglise adore Dieu, dans l’Eglise qui est en votre pays, au Zaïre. A Kinshasa, la capitale, et dans toutes les provinces, au Kasai, au Shaba, au Kivu, au Bas-Zaïre, en Haut-Zaïre, où vécut Anwarite.

Je suis heureux de prier avec vous tous, avec tous les chrétiens des diocèses du Zaïre, des paroisses, des monastères contemplatifs, des communautés religieuses. Et je suis particulièrement uni à l’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Malula et à tous mes frères dans l’épiscopat. Je les remercie aussi du zèle avec lequel ils ont préparé la béatification.

Voici que Dieu “s’est penché sur son humble servante” (Cfr. Luc. 1, 48) et sur l’amour sans partage d’une fille de cette terre. Et il lui permet aujourd’hui de participer à la gloire de la Mère de Dieu, à la gloire de tous les saints et de tous les bienheureux.

Un jour, Anwarite avait noté sur son carnet personnel ces mots: “Aimer le Seigneur, parce qu’il a fait pour moi de grandes choses, combien grande est sa bonté”. Elle exprimait là le sens de sa vie, en reprenant la prière même de Marie.

Il est heureux que ce soit ici, dans son pays, votre pays, et le jour où est célébrée la gloire de la Vierge Marie, que l’Eglise proclame bienheureuse sa fille Marie-Clémentine Anwarite. Nous pouvons l’admirer et la prendre pour modèle d’autant plus volontiers qu’elle est proche de nous dans le temps; elle est vraiment représentative de votre communauté chrétienne qu’elle illustre par ses mérites et sa sainte fidélité au Seigneur.

Anwarite a passé toute son existence dans le Haut-Zaïre, entre Wamba et Bafwabaka. Elle ne paraissait pas pourvue de dons sortant de l’ordinaire. Enfant modeste, acceptant ses limites, mais travaillant avec persévérance à les dépasser, elle avait un tempérament parfois vif, enjoué; et à d’autres moments elle connaissait l’inquiétude et la souffrance. Très spontanément, elle se montrait disponible aux autres, aimant tout simplement rendre service et accueillir avec délicatesse.

Enfant, elle avait reçu le baptême en même temps que sa mère. La foi grandit en elle et devint un motif puissant dans l’orientation de sa vie. Très jeune, elle voulut consacrer sa vie au Seigneurcomme religieuse: elle apporta dans la communauté de la Jamaa Takatifu, la Congrégation de la Sainte-Famille vouée particulièrement à des taches d’éducation, sa constance au travail, son sens du service, l’amour de ses jeunes élèves, son attention aux pauvres et aux malades, la joie qu’elle savait partager, son désir de progresser spirituellement. Aujourd’hui présents, les membres de sa famille et de sa congrégation sont heureux de pouvoir témoigner de ses qualités.

Sans réserve, Anwarite s’était engagée à suivre le Seigneur; elle lui avait donné sa fidélité et consacré sa virginité. Et, jour après jour, avec affection et profondeur, elle priait la Mère du Christ; on la voyait comme plongée dans la prière près de l’image de Notre-Dame, ou attentive à dire le chapelet avec ses sœurs ou avec les enfants dont elle s’occupait. Marie éclairait sa foi, la soutenait, l’entraînait. Anwarite, tout simplement, aimait la Mère du Seigneur. Un signe émouvant fut son attachement à la statuette qu’elle garda sur elle jusque dans la mort.

Quand arrive le temps de l’épreuve, cette jeune religieuse y fait face: la foi, le sens de l’engagement pris, la valeur primordiale qu’elle accorde à la virginité, une prière intense et le soutien de la communauté lui permettent de rester inébranlable. Dans la terrible anxiété de voir sa pureté atteinte, devant la menace pour sa vie même, Anwarite dit: “Mon âme est inquiète maintenant”. Parole qui rappelle celle de Jésus , et qui montre combien l’Evangile pénètre la vie de cette jeune fille consacrée. Elle surmonte l’ébranlement de l’angoisse; son courage est sans faiblesse, soutenu par la présence affectueuse de ses supérieures et de ses sœurs.

Anwarite a montré une audace digne des martyrs qui, depuis Etienne à Jérusalem, jalonnent l’histoire de l’Eglise par leur imitation héroïque du Christ. Elle ose dire, pour défendre sa supérieure menacée à cause de son propre refus: “Vous me tuerez moi seulement”. Quand les coups mortels l’atteignent, ses sœurs l’entendent clairement adresser ces mots à celui qui la frappe: “Je vous pardonne, car vous ne savez pas ce que vous faites”; et aussi: “C’est ainsi que je l’ai voulu”. De la manière la plus directe, Anwarite suit le Christ auquel elle s’est donnée: comme lui, elle pardonne, comme lui, elle accomplit son sacrifice; et moi-même au nom de toute l’Eglise, je pardonne de tout cœur.

4. Dans l’Evangile, quand Marie arriva au seuil de la maison de Zacharie, Elisabeth “s’écria d’une voix forte: . . . Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur” .

Elle aussi, la fille de votre terre, Anwarite Nengapeta, a cru à l’accomplissement de la promesse de Dieu à son égard: elle était une de celles qui ont choisi de ne pas se marier pour le Règne de Dieu. Elle avait médité l’exemple des vierges martyres anciennes, elle avait été impressionnée par le sacrifice de Maria Goretti et par celui des Martyrs d’Ouganda. Anwarite savait le prix que pouvait lui coûter sa fidélité Elle a entendu la parole du Christ “il n’y a pas d’amour plus grand que de donner sa vie” (Cfr. Io. 15, 13).

A l’heure de la menace, elle n’hésite pas à mettre au-dessus de tout la valeur de sa consécration au Christ dans la chasteté parfaite. Au soir de sa mort, dans la maison bleue d’Isiro, elle avait dit: “J’ai renouvelé mes vœux, je suis prête à mourir”. Anwarite est un ferme témoin de la valeur irremplaçable d’un engagement pris envers Dieu et soutenu par sa grâce.

Bienheureuse celle qui, très près de nous, a montré la beauté du don total de soi pour le Royaume.La grandeur de la virginité, c’est l’offrande de toutes ses capacités d’aimer, afin que, libre de tout autre lien, tout l’être sache aimer le Seigneur comme un époux et ceux que le Seigneur aime. Il n’y a là aucun dédain de l’amour conjugal, nous savons qu’Anwarite se souciait d’aider les couples proches d’elle à garder la fidélité de leur propre engagement dont elle louait la beauté.

C’est la valeur primordiale de la fidélité qui l’a conduite au martyre. Le martyre, précisément, cela veut dire être témoin: Anwarite fait partie de ces témoins qui entraînent et soutiennent la foi et la générosité des frères et sœurs. Quand, dans la nuit du 30 novembre 1964, toutes les religieuses de la communauté sont menacées, battues et blessées, le sacrifice d’Anwarite, loin de les effrayer, les encourage dans leur fermeté et les aide à traverser l’épreuve dans la paix. C’est là un signe éloquent du témoignage d’espérance qu’a été la mort de l’une d’entre elles. Rappelons-nous la lecture de saint Paul: “Le Christ est ressuscité d’entre les morts pour être parmi les morts le premier ressuscité . . . C’est dans le Christ que tous revivront” (1 Cor. 15, 20-22).

5. C’est pourquoi, elle - cette fille de votre terre - peut chanter aujourd’hui avec Marie le “Magnificat”, comme ses sœurs l’ont chanté au moment où elle livrait sa vie au milieu d’elles.

Dans son sacrifice, la puissance de Dieu s’est manifestée, les “merveilles” de Dieu se sont renouvelées. A juste titre, elle peut chanter:

“Le Puissant fit pour moi des merveilles . . .

Déployant la force de son bras . . .

il élève les humbles . . .

Saint est son nom . . .

Désormais toutes les générations me diront bienheureuse” (Luc. 1, 49. 51-52. 49. 48).

6. Ce cantique d’action de grâce et de louange, vous pouvez tous le chanter avec Anwarite, chers Frères et Sœurs: voici en effet, pour le centenaire du Baptême de votre patrie, que nous avons célébré ensemble il y a peu de temps, le premier fruit; le fruit parfait de la grâce du saint baptême, la première Zaïroise que l’Eglise proclame solennellement bienheureuse, martyre de la foi parmi vous!

C’est un grand événement dans l’histoire de l’Eglise en votre terre. Je me réjouis de pouvoir être présent parmi vous - comme successeur de Pierre - en ce jour marquant. Et de pouvoir chanter, avec vous et avec votre Bienheureuse, le Magnificat marial en la solennité de l’Assomption.

Oui, la puissance de Dieu se manifeste dans la “merveille” qu’est Marie, la Mère de Dieu, entrée dans la gloire du Royaume. Première parmi les saints, elle éclaire la route de tous les hommes et de toutes les femmes.

Anwarite avait répondu à la vocation de la virginité librement offerte. Et voici qu’elle se joint au long cortège de ces vierges qui, depuis l’époque romaine, au commencement du premier millénaire, avaient donné leur vie pour le Christ, Blandine, Agathe, Lucie, Agnès, Cécile, Pélagie, Solange . . . Avec les vierges martyres qui l’ont précédée, la bienheureuse Anwarite encourage ceux qui s’engagent à la chasteté en répondant à leur vocation religieuse.

7. Mais c’est en toute condition, en tout lieu, en tout temps, que le Seigneur appelle ceux pour lesquels il a donné son Fils à le suivre sur les voies de la sainteté. La vocation des époux consiste à vivre un amour exigeant et généreux dans leur union, car la voie de leur perfection passe par le don de toute leur personne à leur conjoint, par la transmission de la vie aux enfants et le dévouement que demande leur éducation. Vivant leur mariage comme une réponse active à l’amour du Seigneur, les époux se joignent à l’action de grâce: “Le Seigneur a fait pour moi des merveilles”.

Frères et Sœurs, reprenons ensemble cette prière, car il nous est donné à tous d’accueillir le Christ, “la vraie lumière qui éclaire tout homme”. “A tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu” (Io. 1, 9. 12). “Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi” (Rom. 6, 4).

Jeunes ou vieux, connus ou inconnus, humbles ou puissants, à nous tous le Christ permet chaque jour de partager avec générosité les biens de la terre et de la vie, de dépasser nos faiblesses et nos divisions, d’avancer avec enthousiasme vers un monde renouvelé, car la force de l’amour brise les chaînes de l’égoïsme et de la haine. Jour après jour, dans la foi et l’amour que Dieu met en nos cœurs, nous pouvons entendre l’appel à suivre Jésus. Avec humilité et avec joie, chacun peut offrir les peines et les réussites des hommes, uni avec le Fils de Dieu qui livre son Corps et son Sang pour la multitude, en rémission des péchés. En cette Eucharistie, que l’Esprit du Seigneur nous rassemble en un seul Corps dans la sainteté du Christ! Qu’il nous entraîne dans son offrande! Qu’il nous rende fermes dans l’espérance et capables d’annoncer à nos frères la bonne nouvelle que le monde sauvé reçoit la sainteté de Dieu!

8. Ainsi donc l’Eglise voit aujourd’hui, sur la belle et riche terre du Zaïre, “le ciel ouvert”:

grâce à la solennité de l’Assomption de la Mère de Dieu,

en même temps grâce à cette première béatification d’une fille de votre terre,

grâce à l’engagement généreux de fils et de filles de ce peuple dans le service du Seigneur et l’amour de leurs frères.

Le peuple de toute votre terre se réjouit. L’Afrique noire se réjouit. Toute l’Eglise catholique se réjouit et rend grâce pour le témoignage de ses frères d’Afrique.

Que la joie de cette grande journée ouvre un chapitre nouveau dans l’histoire du peuple de Dieu sur cette terre sanctifiée et bienheureuse!

Amen."

 

Prières à la Bienheureuse Anuarite

"Ô Dieu, Père de miséricorde et de tendresse, tu nous as créés à ton image et tu as fait de nous tes enfants en Jésus, ton Fils Bien-aimé. Saisis par la souffrance et la maladie, nous venons à toi. Par l’intercession de la Bienheureuse Anuarite, prends pitié de nous, donne-nous la guérison du corps et de l’esprit pour qu'à son exemple  nous puissions te servir avec amour, parmi nos sœurs et frères.                                                        
Nous te le demandons par Jésus le Christ, ton Fils notre Seigneur, qui est Dieu et qui règne avec toi et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amen."

 
"En elle, tu nous as offert un exemple lumineux de sainteté.
Nous te prions, Père : par l’intercession de notre sœur, la Bienheureuse M. Clémentine Anuarite, renouvelle tes merveilles et guéris nos frères (et sœurs) malades. Montre ta miséricorde en exauçant nos prières.
À nous qui sommes tes enfants, donne la joie de voir sa sainteté proclamée dans l’Église et que son nom soit inscrit parmi les saints du ciel.
Nous te prions Père, par l’intercession de la Bienheureuse Anuarite, guéris nos frères et sœurs malades. Nous te prions pour ………………………………………. (Ici on dit le(s) nom(s) de ceux dont on demande la guérison)  qu’il(s) reçoive(nt) par ta sollicitude la santé du corps et la paix du cœur. Qu’il(s) puisse(nt) te rendre grâce à jamais.
Nous te le demandons par Jésus ton Fils, notre Seigneur et Sauveur pour les siècles des siècles. Amen."
 
Prières extraites de la neuvaine pour les malades
 
 

"La Bienheureuse Marie Clémentine Anuarite Nengapeta 
a combattu jusqu’à la mort pour être fidèle à son Dieu ; 
elle n’a pas craint les menaces des impies : 
elle était fondée sur le roc."

 

"Ô Dieu, force de notre faiblesse, 
tu as révélé aux hommes les merveilles de ta grâce 
en la personne de la Bienheureuse 
Marie Clémentine Anuarite Nengapeta 
qui a versé son sang par amour pour le Christ. 
Nous qui marchons encore sur le chemin de la croix 
donne nous, par son exemple et son intercession, 
un aide et un réconfort salutaire, 
afin que nous parvenions à la gloire de la résurrection. 
Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, 
qui règne avec toi et le Sant esprit, 
maintenant et pour les siècles des siècles."

 

"« Pour le témoignage éclatant des martyrs, rendons grâce au Père ».
Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, 
de t’offrir notre action de grâce
toujours et en tout lieu, 
à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout puissant. 
nous reconnaissons dans le martyre de la Bienheureuse 
Marie Clémentine Anuarite Nengapeta, 
un signe éclatant de la grâce : 
en donnant sa vie comme le Christ, 
elle a glorifié ton nom. 
C’est ta puissance qui se déploie dans la faiblesse 
quand tu donnes à des êtres fragiles 
de te rendre témoignage
par le Christ, notre Seigneur. 
C’est pourquoi avec les anges dans le ciel, 
nous pouvons te bénir sur la terre
et t’adorer en chantant : 
Saint, Saint …"

 
"Seigneur, tu as donné à la Bienheureuse 
Marie Clémentine Anuarite Nengapeta : 
d’être parmi les saints du ciel, 
au double titre de vierge et de martyre. 
Par la force de cette communion, 
fais nous sortir vainqueurs de toute épreuve 
pour obtenir un jour la gloire du Royaume. 
par Jésus, le Christ, notre Seigneur."
 

Prières extraites de la Solennité de la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta

 

Source des prières : site du Sanctuaire de la Bienheureuse Anuarite

 

 

 
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 17:12

 

Né à Dibo (Godjam, au nord de l'Ethiopie), en 1791 (ou en 1788 ?). C'est dans le monastère de Mertule Maryam, en 1816, qu'il fit sa profession, comme moine orthodoxe. 
Après avoir longuement réfléchi et prié, Ghébré Michaël prit, en 1844, la décision de se convertir au catholicisme et de s'unir à la petite communauté de
Mgr Justin de Jacobis. Il enseigna dans les séminaires de Guala et d'Alitena.
Lorsqu'éclata la persécution contre les catholiques,
Ghébré Michaël refusa de se cacher ou de fuir. Il fut arrêté, emprisonné à Gondar, en mai 1854, et soumis à de grands tourments: jeûne, flagellations, guend (tronc d'olivier plein d'aiguilles) et humiliations de toutes sortes. Déçu dans son espoir de le voir abjurer, l'empereur décida d'en finir avec lui. 
C'était à Liguama, dans la province de Wollo, le 28 août 1855, fête de Saint Georges pour l'Église Éthiopique. Il est mort en martyr 
in odium fidei. On croit qu'il a été enterré à Were Ilu, à 80 km sud-ouest de Desie.
Il a été béatifié le 3 octobre 1926 et sa fête est célébrée le 30 août. Il est le Patron des prêtres diocésains.

Ghébré Michaël signifie "serviteur de Saint Michel Archange"
 
Source : inspirée des archives du site afriquespoir.com
 
 
 
 
Prière au bienheureux Ghébré Michaël
 
Dans Ta Miséricorde, Seigneur, Tu as conduit le bienheureux martyr Ghébré Michaël à la connaissance de la vraie Foi et Tu lui as donné un courage admirable pour lui rendre témoignage ; accorde, à ses mérites et par sa prière, que toutes les nations Te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu et celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur, Lui qui vit et règne avec Toi et le Saint Esprit !
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Thomas Davitt CM

*****

"Vincent de Paul was canonised as a confessor, that is, someone who was not a martyr but who lived a life of heroic holiness. The only other confrere who has been canonised as a confessor is Justin De Jacobis.

If we are to understand and appreciate what he did we need to know at least a minimum  about the political and religious context in which he worked, as well as the differences between his own culture and that of the people among whom he ministered. Justin spent the final twenty years of his life in what was then referred to as Abyssinia, and which today is split between the separate nations of Ethiopia and Eritrea. The local politics of the time affected his ministry. Also, this was territory of the schismatic Ethiopian Orthodox Coptic Church, which, in its leaders especially, was fiercely opposed to Latin Rite Catholicism.

In the first place, then, we can say that for a confrere who is ministering in a place where the language and culture are different from his own, Justin can be a significant example. Secondly, the same is true for a confrere working in an area where the Orthodox Church exists.

Justin was born on 9 October 1800 in a little village called San Fele south of Naples. His family went back 500 years and was quite wealthy. Later on, in a letter, Justin mentions that he was disappointed in his father, but does not say why. There seems to be some indication that his father did not manage the family finances very well, and the family suffered as a result. They certainly had to move from their ancestral home in the country and take up residence in the city of Naples, dropping to a lower standard of living.

When Justin was coming to the end of his secondary education he told a Carmelite priest, a friend of his mother’s, that he wanted to be a priest. The Carmelite decided that the Vincentians would be a community  which would suit him, and he followed this advice. As far as is known, he had not had any previous contact with the Vincentians in Naples.

He was ordained in 1824 and sent to Oria, in southern Italy, to give missions and retreats. Five years later he was sent as one of a group of confreres to open a new house in Monopoli  for the  same ministry.  Here he had problems with the superior, who hassled him and interfered with his work. After another five year period he was changed to Lecce, further south, as superior, but  he continued to give missions and retreats. By this time, ten years after ordination, he had built up quite a reputation as a preacher and confessor. As superior in Lecce he showed that he was also an able administrator, and he quickly cleared the debt on the house and had repairs to the house undertaken which had been postponed because of lack of funds.

Two years later he was appointed director of the seminarists in Naples. Those who had been seminarists during his time as director remembered later his emphasis on personal prayer. In late 1836 and into 1837 there was a cholera epidemic in the city and, like other priests, Justin was deeply involved in ministry to the sick and dying. 30,000 people died in the epidemic, sometimes seven or eight hundred in one day. He mentioned in a letter written at the time that he and the other confreres were out all day, and well into the night. He says he is writing the letter in a barber’s shop at midnight.

After two years he was appointed superior of the Provincial House in Naples, and once again resumed the ministry of missions and retreats. In the Provincial House the retreats were often for specific professional groups, such as doctors, surgeons, judges, or for the Neapolitan nobility.

At that time Italy was not yet united and Naples was the capital of the Kingdom of the Two Sicilies. King Ferdinand II heard of Justin’s reputation as a preacher of missions and retreats, and of his ministry during the cholera epidemic. He came to appreciate that Justin was also a man of great personal holiness, so he thought that he would make a good bishop. Justin heard rumours that this was likely, and he was sufficiently realistic to know that it could happen; three Vincentians had already been made bishops in the Kingdom of the Two Sicilies. He decided to take steps to prevent himself becoming the fourth. His practical sense of reality also led him to admit that he would be prepared to become a bishop in some missionary territory where there was a real need for a bishop.

He had previously thought of going on the foreign missions, so he wrote to the Vincentian Procurator at the Holy See to ask what were the chances of his going on the missions. He was told that there was a chance that Algeria, recently occupied by the French, would be assigned as missionary territory to the Vincentians. He wrote to the Superior General, Jean-Baptiste Nozo, who told him that thinking about Algeria was premature as it had not in fact been offered to the Congregation. 

In the summer of 1838 Justin heard that there was to be an attempt to launch a Catholic mission in Ethiopia. He wrote once again to the Vincentian Procurator at the Holy See to offer himself, but he made it clear that he wanted to be sent by the Congregation of the Mission and not by the Cardinal Prefect of Propaganda. Because of this the cardinal officially requested Jean-Baptiste Nozo, the Superior General, to authorise Justin to go to the new mission. Nozo was not too enthusiastic about this. One reason was that another Italian Vincentian, Giuseppe Sapeto, had departed, without authority, from his mission in Syria and had gone to Ethiopia and had started mission work there, without any official ecclesiastical authority from either the Holy See or the Superior General. From Nozo’s point of view it seemed as if the Holy See, by sending another Italian Vincentian to Ethiopia, was somehow endorsing the irregular conduct of Sapeto. But there was also a second reason for Nozo’s lack of enthusiasm; Justin was not French. The Vincentian authorities in Paris would have preferred that a new mission territory like Ethiopia should have been under the control of French missionaries. For all the rest of his life, during the generalship of Nozo’s successor Jean-Baptiste Etienne, Justin would be made to feel resentment from Paris at his not being French.

The Holy See appointed Justin Prefect Apostolic of Abyssinia and all the Neighbouring Territories. The purpose of this title was specifically to remove him and his mission from the jurisdiction of any Vicar Apostolic in the region. He was given another Italian confrere, Luigi Montuori, as his assistant. Montuori had been with Justin on many missions in Italy. They departed for Ethiopia in May 1839.

Ethiopia was not like most missionary territories. It was not a country with a pagan population who had to be converted to Christianity. It had been Christian since the 4thcentury, but had slipped into schism and heresy. There had been several previous attempts to establish the Catholic Church there but none of them had succeeded. At the time of Justin’s arrival there was not even one Ethiopian Catholic in the country.

Justin and Montuori quickly made contact with Giuseppe Sapeto, the confrere who had left Syria and gone to Ethiopia without any official ecclesiastical authority. The three of them discussed what their best approach to the work would be. Sapeto was already accepted by the people of the area where he had settled, even though they knew that he was a Catholic priest. In theory, Catholic priests were liable to immediate execution if discovered. For this reason the three Vincentians decided that they would not, at least for the present, let themselves be seen celebrating Mass or praying the breviary.

Right from the start they decided to adopt the Ethiopian style of dress and accommodate themselves to Ethiopian food. They set about learning three languages: Amharic, the national language, Tigrina the local language of the area where they were, and Ghe’ez the liturgical language. There is plenty of contemporary evidence that Justin acquired a very good knowledge of these languages, and later on he even wrote some books in Amharic. He did not participate in religious services in the local church, but did spend long periods in the church praying by himself. He followed the Ethiopia liturgical calendar for seasons and feastdays. He visited the sick, and when people, laity and clergy, came to him in his house of their own accord, he would discuss religious matters with them. He began catechism classes for the children. It was not long before he came to the realisation that Rome’s idea that Ethiopia could be quickly converted to Catholicism was very far from the truth.

One of Justin’s great hopes was that some of the Ethiopian clergy would become Catholics. The first one to do this was a deacon. Then gradually others followed his example, as well as a young man who wanted to be prepared for the Catholic priesthood. Justin insisted that all converted clergy, as well as those studying for the Catholic priesthood, remain in the Ethiopian Coptic Rite; they were not to be Latinised. In this way of thinking  Justin was alone; none of the other missionaries agreed with him. It took a century, until Vatican II, for the Church to see and accept that Justin was correct in his understanding of the missionary apostolate.

He had one very serious problem, though, and that was where to find a bishop to ordain those whom he was forming for priesthood. The solution arrived providentially, in the following manner. An Italian Capuchin bishop, Guglielmo Massaia, was travelling through Ethiopia to take up his mission in an area of the country far from Justin’s territory. The Congregation for the Propagation of the Faith, Propaganda, in Rome ordered Massaia to make a stop in the important port city of Massawa, on an island just off the Red Sea coast of Ethiopia,  and there ordain any candidates whom Justin had ready. He did this, but he realised that this was only a temporary remedy, since in a very short time Justin would have more students for ordination. Massaia’s solution was to suggest to the Holy See that Justin himself would make an excellent bishop for the region. Justin was hesitant and reluctant, but Massaia overcame his reluctance by suggesting that pride was what was behind Justin’s professed reluctance. Justin gave in and was ordained bishop in secret in Massawa in January 1849, and then returned to his own area.

For the remaining eleven years until his death in 1860 Justin’s life was a series of problems, harassment,  persecution,  and even a spell of imprisonment, all originating in the opposition of the Orthodox Coptic bishop. With the exception of one young  confrere, Carlo Delmonte, all Justin’s fellow-Vincentians disagreed with Justin’s missionary methods, especially with regard to indigenous clergy. Even the confrere who was to be his coadjutor bishop, Lorenzo Biancheri, who had the right of succession, said openly that when he succeeded Justin he did not intend to continue Justin’s missionary  methods, especially in the matter of building up a body of indigenous clergy. However, as I mentioned a moment ago, Justin was proved right. He had anticipated by more than a century what Vatican II and Paul VI’s Evangelii nuntiandi  would say about missiology.

You have probably wondered why I have not so far made any mention of Ghebre-Michael. My reason for this was to give an outline picture of Justin and his ideas and then insert Ghebre-Michael into it. That is what I start doing now.

Ghebre-Michael differs in three ways from the other canonised and beatified members of our Congregation: First, he was African, not European; second, he was not a born Catholic, but an adult convert; and third, he was not actually a confrere.

He was a disciple of Justin for many years, and eventually decided, with Justin’s consent, to become a Vincentian. A date was fixed for him to begin his intern seminary but when the fixed day arrived he was under arrest, and he died before he could carry out his intention. In a letter to the Superior General, Jean-Baptiste Etienne, Justin explained all this but said that he called Ghebre-Michael a Vincentian “because in his heart he already belonged to the Congregation”.

In a certain sense, too, he was not, strictly speaking,  a martyr. He was not actually put to death for the faith. He died as a result of the long harsh treatment he had received.

The prefix Ghebre means “the servant of” and is always followed by the name of a saint; this combination is a very common form of name in Ethiopia and Eritrea. “Ghebre” cannot be separated from “Michael” and used as if it were a first name.

Ghebre-Michael was born about 1790. At an early age he lost one eye in an accident, and in his culture that rendered him unfit for most types of work. He received some education and then entered a monastery, where he showed himself to be a gifted student. He was not, however, preparing for ordination to the priesthood as most Ethiopian monks were not priests. His great interest was the history of monasticism. He saw, from his own experience, that there had been a great lowering of standards in Ethiopian monasteries, and he wished to do further research into the reasons for this, and his superiors commissioned him to do so. This gave him the authority to travel around the country visiting various monasteries and studying their practices and doing research in the manuscripts in their libraries. In each monastery which he visited he formed a small group of monks who had the same outlook as himself and he instructed them, and when he left to continue his travels they remained as a nucleus of monastic reform. As his research progressed he gradually came to see that the real problem behind the deterioration of monastic standards was the poor theological formation of the monks.

This  realisation led him to the conclusion that the answer to the theological problems would not be found in Ethiopia, and he decided that he would have to go to Jerusalem to continue his research. He intended to make this journey alone, because no one else was going for the same purpose as himself. But just at the time he was thinking about this an unexpected thing happened.

In Ethiopia in those days there was always only one Orthodox bishop, appointed by the Coptic Patriarch of Alexandria. The position was vacant in 1840-41 and a delegation was being formed to go to Alexandria and request the Patriarch to give them a new bishop. The delegation intended to visit Jerusalem and because of that Ghebre-Michael joined the group.

A most extraordinary thing about this delegation is that Justin was invited to be part of it, which indicates the esteem in which he was held by that time. He was reluctant to accept, since the purpose of the journey was to bring back a new Orthodox bishop. He compromised by agreeing to go if the delegation agreed to visit Rome on the way back; he thought that this might lead to a lessening of the opposition which the Orthodox Ethiopians had to the Catholic Church. This condition was agreed to. The delegation arrived in Alexandria and to their annoyance and amazement they were given a most unsuitable new bishop, who had been educated by Protestants. He would cause Justin and the Catholics a huge amount of trouble and be responsible for the death of Ghebre-Michael. After Alexandria the group went to Rome, and then to Jerusalem on their way back to Ethiopia.

Some years ago, when I was doing some research in the archives of the archdiocese of Dublin on something completely different I came across a letter referring to the arrival of this delegation in Rome. The letter was written to the Archbishop of Dublin by the rector of the Irish College in Rome,  Paul Cullen, who would himself later become Cardinal Archbishop of Dublin. The letter is dated 19 August 1841 and contains the following paragraph:

Since I last wrote to Your Grace, a deputation of Abyssinians arrived in Rome for the purpose of making their submission, and that of their prince, to the Holy See. The deputation consists of twenty-three persons, all blacks, and it is accompanied by a Lazarist missionary Sig, de Jacobis, who was prefect of the missions in Abyssinia. Here in Rome they do not seem to attach much importance to the deputation, as the Abyssinians have the character of being fickle and perfidious. However, the Pope received them with his usual kindness, and four or five young men who are in the party are to remain in Rome to study at the Propaganda. The others, after receiving some presents from his Holiness are to return to their own country.

The reference to four or five young men staying on in Rome to study for the priesthood is interesting, and is not in Salvatore Pane’s thousand page biography of Justin when he deals with the delegation’s stay in Rome. It would seem to have happened because the young men had been impressed with what they saw of Justin during the long journey. I do not think that he had planned things to turn out in this way. Also, Cullen is not correct in thinking that the purpose of the delegation was to make their submission, and that of their prince, to the Holy See. Obviously some breakdown in communication had occurred if the Roman authorities thought that that was the purpose of the visit.

It was on this journey that Ghebre-Michael first came into contact with Justin. His initial reaction was the typical Orthodox one of suspicion and mistrust, simply because he was a Catholic priest. However, as he lived in his company day after day on the journey he gradually came to admire Justin for his obvious holiness, his prayer and his way of dealing with people and situations.

In his search for theological truth Ghebre-Michael had found that many Orthodox monks and priests became his opponents or even enemies. Because of this Justin advised him to separate himself from the main group for the return journey, and to travel home by a different route, alone. He took this advice. This was in mid-1843. His great dream had been to convert the new bishop to his own way of thinking about theological truth, and in that way lead the whole country back to the truth. After a meeting with the new bishop he saw clearly that this vision was not going to be realised. The bishop did not share his desire for theological truth, and as well as this he had a personal political agenda. The bishop saw that this monk was going to be a very dangerous opponent of his plans, and on one occasion some of the bishop’s followers tried to poison Ghebre-Michael. This plan failed because the monk had known that this would be a possibility and so he always had the antidote to the usual poison used on such occasions.

Since his meeting with the bishop was a total failure, as regards his vision of a wholesale return of the country to theological truth, Ghebre-Michael decided to seek another interview with Justin. Remember, the monk’s vision of truth was the original truth of the Orthodox Church, not that of the Catholic Church. The two men met in September 1843. The delegation had returned to the Red Sea port of Massawa in April 1842, and Justin was back in his own area in May. This means that it was more than a year after their return that Ghebre-Michael sought out Justin for a meeting. The main point of the meeting was that the monk told Justin that he had made up his mind to become a Catholic. At this time, September 1843, thirty-seven Ethiopians had been received into the Catholic Church, with ten more under instruction.

Justin and the monk had many discussions over a period of about six months, and they visited many monasteries together to study ancient manuscripts. Eventually, in February 1844 Justin received Ghebre-Michael into the Catholic Church. This led to about six other monks asking to be received as well.

At this time, 1844,  five years after his arrival, Justin did not have any permanent central residence, and he decided to establish one. He selected the village of Guala, and sent Ghebre-Michael and two other converts there to assess its suitability as a Catholic headquarters. The local people gave them a good welcome and in December 1844 they were able to acquire some land and build a residence. They arranged religion classes for the local people, with Ghebre-Michael being the contact man for monks and priests who wished to discuss religious matters or to become Catholics. The people also handed over the village church to them.

In the following years there was some persecution of Catholics, instigated by the new Orthodox bishop, and at one stage Ghebre-Michael was imprisoned for a few months.

In 1850, six years after Ghebre-Michael’s reception into the Church, Justin raised with him something he had been considering for quite a while, namely that the monk give some thought to the question of his becoming a priest. As I mentioned earlier, most Ethiopian monks were not priests. As the suggestion came from Justin, Ghebre-Michael agreed with it. He was ordained a Catholic priest by Justin on 1 January 1851.

Almost since his arrival in Ethiopia Justin had had doubts about the validity of sacraments administered by Ethiopian Orthodox priests. In fact, he was even doubtful about the validity of the ordination rite for diaconate and priesthood. He gave this matter a lot of thought and prayer, and also studied as much as he could the sources of Ethiopian sacramental theology. Later still he began to have doubts about the validity of Ethiopian baptism. In the specific case of Ghebre-Michael he had doubts about the validity of his baptism. If his baptism had not been valid, then neither had his ordination as it would have been conferred on an unbaptised man. He explained his doubts to Ghebre-Michael, who saw their significance. As a result of these reflections, Justin baptised and ordained Ghebre-Michael conditionally. “Conditionally” when referring to the administration of sacraments means they are administered with the condition “If you are not already baptised…, etc”. This conditional baptism and ordination took place early in 1854.

 In July of that year Justin, Ghebre-Michael and four other converts were arrested and imprisoned, Justin being kept separate from the others. The Ethiopians had their legs thrust through a hole in a log and kept there with wooden wedges. The prisoners were able to communicate with each other by writing. The purpose of this imprisonment and torture was to persuade the converts to renounce Catholicism. The Orthodox bishop was particularly anxious to get rid of Justin, and he had him sent into exile. On the last stage of the journey to the coast there was a change of soldiers guarding Justin. The new guards were Moslems and, unlike the previous guards, were able to read the letter which the bishop had written in Arabic. In the letter the bishop asked that Justin be killed. When the guards read this they released him. Justin went back, and resumed contact by letter with the other prisoners. Towards the end of 1854 the bishop made another fierce effort by torture to get the prisoners to apostatise, but was not successful.

A new emperor of Ethiopia was crowned in February 1855, and part of his policy was religious uniformity all over Ethiopia. This new ruler also tortured Ghebre-Michael in an attempt to get him to apostatise, but without success. The emperor kept him in chains and brought him along wherever he went. In May 1855 the British Consul visited the new emperor, and the emperor decided to put the monk on trial in the presence of the consul. Once again he refused to apostatise, and the court decided that he should be executed by being shot. The British Consul asked for his life to be spared, and the emperor agreed. However, he was still kept in chains and brought along with the emperor’s army. As a result of all the harsh treatment he died on 28 August 1855. He was buried where he died, at the side of the road under a cedar tree, but the exact spot has never been identified since

Some years later Justin sent a drawing of Ghebre-Michael to Jean-Baptiste Etienne, the Superior General. In the accompanying letter he wrote:

I beg you to accept the picture which I have the honour to send you. It catches the likeness of the subject so exactly that when you take into account the lack of skill in the matter of drawing on the part of the Abyssinian priest who did it you have to admit that it is really an extraordinary picture. To this picture of the Abyssinian martyr Ghebre-Michael I have added an inscription in Latin in which I refer to him as a Vincentian seminarist. In fact he was only a postulant because the time of his vocation could be counted only from the moment when he would have begun his intern seminary; by the date which had been arranged he was already in prison; however, in his heart he already belonged to the Congregation.

Ghebre-Michael was beatified as a martyr in 1926.

Justin himself had five more years to live after Ghebre-Michael’s death. In May 1855, some months before that event, he had had to go into enforced exile at Moncullo on the Red Sea coast. This town was on the mainland, opposite the island of Massawa which was the main point of entry to Ethiopia and a stopping place for many ships trading in that area. Justin had had the idea of building a Catholic church in Moncullo to cater for Christians who might come to the port. The area was under Turkish rule and a French Vincentian was negotiator with the government. Permission was given to build the church.

He returned to his own territory after a little over a year on the coast. The political situation in Ethiopia was deteriorating and complicated and Justin found himself in more trouble because he had met with French diplomats. He was not politically minded,  and his only interest was the safeguarding of his Catholics. His main worry was that after his death, which he knew could not be far off, his confrere coadjutor bishop, Lorenzo Biancheri, had stated openly that after Justin’s death he would discontinue the policy of building up an indigenous Ethiopian clergy. Justin knew that this would be disastrous and he tried to save something from the situation by asking Rome to divide the territory between himself and Biancheri, so that at least in some area his own policy would be continued. He did not succeed in getting Rome to do this. The only confrere who agreed with him was a recently arrived young Italian Carlo Delmonte. As Vincentian superior Justin appointed Delmonte as assistant superior and procurator, and as bishop he appointed him as his Vicar General. Unfortunately, Delmonte died quite soon after Justin, so these plans did not work out as he had hoped.

In January 1860 Justin was arrested and imprisoned for three weeks. Because of the worsening political situation it was decided that he should go down to the coast again, and stay in Moncullo. His health was deteriorating all the time and when the summer heat was at its fiercest on the Red Sea coast it was decided that he should make the attempt to get up into a cooler area. He left on 29 July with an escort of Turkish troops procured by the French Consul. On the 31st his condition was so bad that he had to stop at the side of the road. He received the last anointing and died there in the afternoon."

 

Source: famvin.org

 
 
 
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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 21:58

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Église Catholique du Burkina Faso

 

 

 

 

Notre Père du Burkina Faso

 

Notre Père qui es aux Cieux, Ô Dieu Notre Père,

Que Ton Nom soit sanctifié, Ô Dieu Notre Père, Alléluia.

 

Que Ton Règne vienne, Ô Dieu Notre Père,

Que Ta Volonté soit faite, Ô Dieu Notre Père, Alléluia.

 

Donne-nous aujourd'hui, Ô Dieu Notre Père,

Notre pain de ce jour, Ô Dieu Notre Père, Alléluia.

 

Pardonne-nous nos offenses, Ô Dieu Notre Père,

Apprends-nous à pardonner, Ô Dieu Notre Père, Alléluia.

 

Ne nous laisse pas tenter, Ô Dieu Notre Père,

Mais délivre-nous du mal, Ô Dieu Notre Père, Alléluia.

 

À Toi le Règne et la Gloire, Ô Dieu Notre Père,

Aujourd'hui et pour toujours, Ô Dieu Notre Père, Alléluia.

 

 

"Notre Père du Burkina Faso", fichier Midi

 

 

Partition Notre Père du Burkina Faso, chant GIM 240

 

 

Partitions et fichiers audio

 

 

Notre Père Burkina Faso,parousie.over-blog.fr

Notre Père du Burkina Faso

Paroles de Raymond FAU

 

 

Diocèse de Kaya

 

 

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Diocèse de Dori

 

 

Bless Burkina Faso, O Lord!

 

 

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Notre Père en Moré - Mooré Lord's Prayer

 

 

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 20:08
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