Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
« Seigneur Jésus, ce que je Vous demande par-dessus tout, c’est le salut de mon âme : je Vous promets de Vous rester toujours fidèle, de racheter mon passé en donnant toujours le bon exemple et en faisant le bien ; mais si Vous prévoyez que je dusse un jour manquer à ma parole et perdre le Ciel pour l’enfer, je Vous demande de me prendre maintenant…
Mon Dieu, bénissez ma famille, consolez-la, soutenez-la…
Bénissez mes chefs, inspirez-les…
Bénissez mes camarades, pardonnez à ceux d’entre eux qui Vous offensent : ils ne savent pas ce qu’ils font.*
Attire-les tous à Vous, pour que leurs âmes soient sauvées, et donnez-moi la grâce d’en aider beaucoup à ce retour dans le bon chemin.
« Après avoir, durant trente mois, passé ses jours et ses nuits à faire pénétrer dans les cœurs son ardente foi patriotique et à réconforter ceux qui souffraient ; après avoir accompagné les premières vagues d’assaut à toutes les opérations du régiment ; adoré et admiré de tous, est tombé, mortellement atteint, au cours d’une attaque, en se rendant au mépris du danger, en plein jour et à découvert, auprès des survivants d’une faction avancée, soumise à un feu violent de mitrailleuse. »
Général Grossetti, Commandant l’Armée Française d’Orient (AFO), citant à l’ordre de l’armée le Père Louis Lenoir, aumônier du GBD 16, détaché au 4ème Régiment d’Infanterie Coloniale (‘’Le 4ème Colonial’’).
« Je suis au Ciel avec tous les membres de la famille qui vous ont déjà quittés et qui, comme vous, m’avaient montré le chemin de l’honneur. Près d’eux, je vous attends : vos souffrances sur la terre passeront vite et vous nous rejoindrez dans le bonheur parfait, définitif, que Dieu nous a préparé et que nous vivrons ensemble...
COURAGE, SOUFFRIR passe, en souffrant nous méritons le Ciel et le Ciel est si beau ! »
Lettre d’adieu aux soldats de son régiment
intitulée « En cas de mort »
« Je dis au revoir à tous mes enfants bien-aimés du 4ème colonial. Je les remercie de l’affectueuse sympathie et de la confiance qu’ils m’ont toujours témoignées ; et si parfois, sans le vouloir, j’ai fait de la peine à quelques-uns, je leur en demande bien sincèrement pardon.
De tout mon cœur de Français, je leur demande de continuer à faire vaillamment leur devoir, à maintenir les traditions d’héroïsme du régiment, à lutter et à souffrir tant qu’il faudra, sans faiblir, pour la délivrance du pays, avec une foi inconfusible dans les destinées de la France.
De tout mon cœur de prêtre et d’ami, je supplie mes enfants bien-aimés du 4ème Colonial d’assurer le salut éternel de leurs âmes en restant fidèles à Notre-Seigneur Jésus-Christ et à sa loi, en se purifiant de leurs fautes, en s’unissant à lui dans la sainte Communion aussi souvent qu’ils le pourront.
Et je leur donne à tous rendez-vous dans le Ciel, où nous nous retrouverons pour toujours dans la vraie vie, la seule heureuse, pour laquelle Dieu nous a faits. Pour eux, à cette intention, j’offre joyeusement à notre Divin Maître Jésus-Christ le sacrifice de ma vie.
Vive Dieu ! Vive la France ! Vive le 4ème colonial.
Ô Dieu, qui, par le bienheureux Jean, avez fait triompher vos fidèles des ennemis de la croix, grâce à la vertu du très saint nom de Jésus, faites nous vous en supplions, qu’ayant surmonté par son intercession les embûches de nos ennemis spirituels, nous méritions de recevoir de vous la couronne de justice.
… « La “conversion” de Jeanne Delanoue, survenue dans le temps de Pentecôte, est inséparable du sanctuaire Notre-Dame des Ardilliers, à Saumur, dont une fervente et pauvre pèlerine, Françoise Souchet, lui transmet des exhortations dans lesquelles Jeanne reconnaît l’appel de l’Esprit de charité. Jeanne Delanoue gardera une familiarité mystique avec la Vierge Marie. Et l’exemple du jeune Père Grignion de Montfort ne pouvait que l’encourager dans cette voie…
Sainte Jeanne Delanoue, la dernière de douze enfants, est venue elle aussi au secours des familles, mais ce fut dans le contexte de sa ville de Saumur, en cette fin du XVIIe siècle marquée par de grandes difficultés matérielles et sociales, aggravées par les famines, les mauvaises récoltes, les hivers rigoureux. On retiendra surtout son aide efficace aux plus pauvres. Elle qu’on connaissait surtout comme une commerçante prudente et intéressée, elle devint soudain “une très grande prodigue en la charité”, quand l’Esprit Saint, éteignant “le feu de son avarice”, lui fit comprendre que sa foi ardente requérait aussi “le feu de cette charité”, en lui découvrant l’étendue de la pauvreté. Le livre d’Isaïe nous disait à l’instant : “Partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtements, ne te dérobe pas à ton semblable”.
C’est ce que réalise à la lettre Jeanne Delanoue : elle visite ceux qui vivent comme des bêtes dans les étables creusées dans le coteau, leur porte nourriture et vêtements, lave leurs habits et leur donne au besoin les siens, se met en peine de chauffer ces abris précaires, distribue largement à ceux qui passent, commence à les accueillir dans son propre logement, puis aménage successivement trois maisons qu’on lui prête et qu’elle nomme “Providences”, pour y recevoir des enfants orphelins, des jeunes filles livrées à elles-mêmes, des femmes dans la détresse, des vieillards, des indigents de toute sorte, saisis par la faim et le froid, bref tous ceux qui pourraient lui dire au jour du jugement : j’avais faim, soif, j’étais nu, malade, sans abri*. Elle n’aime pas faire de distinction entre les pauvres méritants ou non. Elle les secourt tous, mais elle veut aussi les faire participer aux travaux, apprendre un métier aux enfants et aux jeunes filles.
Bien plus, Jeanne Delanoue fait l’expérience des humiliations des pauvres, se risquant parfois à mendier elle-même, prenant une nourriture souvent pire que la leur, sans compter ses jeûnes continuels, ses nuits écourtées et inconfortables. Elle veut que ses Sœurs partagent la même maison que les pauvres, mangent comme eux, soient traitées comme eux en cas de maladie, et vêtues d’un humble habit gris. Quant à ses pauvres, elle sait les entourer de tendresse, parfois leur procurer des repas de fête, exige que ses Sœurs les saluent avec respect, en les servant avant elles.
Les bourgeois de sa ville, des prêtres même, critiqueront ses austérités “excessives” et ses charités “désordonnées”. Mais rien ne l’arrêtera, pas même l’effondrement de son premier logis d’accueil : “Je veux vivre et mourir avec mes chers frères les Pauvres”.
D’autres initiatives, comme celles nées de la charité de saint Vincent de Paul, s’étaient déjà répandues en France. Mais à l’époque, Saumur manquait encore d’hospice et Jeanne Delanoue voulait créer un grand service de charité pour les indigents et les malades abandonnés à eux-mêmes, organiser leur visite, et éventuellement ouvrir de petites écoles pour leurs enfants. En son temps, avec les moyens à sa disposition, elle entendait remédier à la pauvreté et au vagabondage. Son exemple ne manquera pas d’interpeller aussi notre monde moderne. Tant de pays vivent dans une grande pauvreté ! Et même les nations industrialisées n’échappent pas aux soucis matériels ; elles ont leurs pauvres, de toute sorte. On s’attachera peut-être davantage aujourd’hui à détecter les causes de ces misères, à créer des conditions plus justes pour tous, à établir des mesures de prévoyance, à aider les pauvres à se prendre eux-mêmes en charge sans se laisser seulement assister. Mais l’attention aux indigents, l’amour des pauvres, le secours immédiat et efficace demeurent aussi fondamentaux pour remédier à la dureté que connaît notre monde.
C’est à ce prix, dit Isaïe, que la “lumière se lèvera dans les ténèbres”.
Enfin, lorsque nous proclamons la sainteté de Jeanne Delanoue, il importe de chercher à comprendre le secret spirituel de son dévouement hors pair. Il ne semble pas que son tempérament la portait vers les pauvres par sentimentalisme ou par pitié. Mais, l’Esprit Saint lui fit voir le Christ dans ces pauvres, le Christ-Enfant dans leurs enfants - elle avait une dévotion particulière envers Lui -, le Christ Ami des pauvres, le Christ lui-même humilié, crucifié. Et avec le Christ, elle voulait montrer aux pauvres la tendresse du Père. A ce Dieu, elle recourait avec une audace d’enfant, attendant tout de lui, de sa Providence, nom qui devait désigner ses maisons et sa fondation à l’origine : la Congrégation de Sainte-Anne de la Providence.
Sa dévotion constante à Marie était inséparable de la Sainte Trinité. Le mystère eucharistique était aussi au cœur de sa vie. Tout cela était bien loin du jansénisme ambiant. Son attachement à l’Église la dissuadait de prendre de nouveaux chemins sans consulter ses confesseurs et l’Évêque du diocèse. Mais il serait bien insuffisant ici de parler d’une saine théologie, d’une riche spiritualité, héritée d’ailleurs du meilleur de l’Ecole française. Très vite Jeanne Delanoue a atteint, non seulement l’héroïcité des vertus évangéliques, celles du Sermon sur la montagne, mais aussi une profonde contemplation des personnes divines, avec des signes mystiques de la plus haute union à Dieu, selon la voie unitive, brûlant notamment d’amour pour Jésus, “son Époux”. C’est bien là que prennent leur inspiration et leur achèvement la “folie” de sa charité, l’audace de ses initiatives. Que l’Église d’aujourd’hui se garde de l’oublier : comme en ce XVIIe siècle finissant ou en ce début du XVIIIe, il n’y aura pas aujourd’hui de vraie réforme ni de mouvements féconds sans un authentique courant mystique !... »
Dieu, ami des humbles et des pauvres, Tu as mis en lumière la charité de Sainte Jeanne Delanoue.
Fais-nous la grâce, en vivant comme elle, de reconnaître le Christ en notre prochain et de le servir avec fidélité.
Nous te le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur.
Paroles de Sainte Jeanne Delanouë
« Dès aussitôt que vous serez levé(es), mettez-vous à genoux pour adorer Dieu par des paroles semblables :
‘’Je Vous adore, Ô mon Dieu, en toutes Vos grandeurs ; je Vous aime en toutes Vos bontés et je Vous loue en toutes Vos bontés et perfections et m’abandonne à Votre Esprit pour opérer en la pureté de Vos voies, ne voulant adhérer qu’à sa seule lumière et à ses mouvements.’’ »
Aux Sœurs de Jeanne Delanoue
…« Vous êtes la voix des “sans voix” que sont les pauvres, les malades, les personnes âgées, les lépreux, les handicapés, les migrants, les clochards, des villes et des campagnes, qu’il s’agisse des familles à visiter, des enfants à instruire, ou des indigents à recueillir en hospice. »…
Source :extrait du discours du Pape Jean-Paul II aux pèlerins réunis pour la canonisation des Bienheureuses Marguerite Bourgeoys et Jeanne Delanoue, le samedi 30 octobre 1982.
Prière pour la béatification des Serviteurs de Dieu
Teresa Sivilli et Francesco Ugenti
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, nous Te remercions d’avoir fait naître dans l’Église d’aujourd’hui les époux Francesco et Teresa comme témoins de Ton Amour ineffable, dans le mariage et la vie de famille.
Par leur exemple, ils nous montrent la sainteté comme un niveau élevé de la vie chrétienne ordinaire.
Et ils sont pour toutes les familles d’aujourd’hui un beau défi pour accepter la vie et la garder avec amour, pour éduquer les enfants avec abnégation et responsabilité, pour promouvoir l’unité et la stabilité de la famille.
Accorde à nos familles, plus que jamais menacées par de fausses illusions, de découvrir la beauté de la Foi et de la vivre avec joie, afin de témoigner au monde de l’Amour de Dieu.
Aussi, au Nom de Jésus et par leur intercession, nous Te demandons la grâce qui nous tient le plus à cœur…
Par le Christ notre Seigneur. Amen.
« Gloire au Père… »
Prière traduite de l’italien par Patrick ROBLES, le mardi 5 décembre 2017.
Francesco UGENTI
né le 28 juillet 1913 à Toritto (Bari, Pouilles - Italie)
Santissima Trinità, Padre, Figlio e Spirito Santo, ti ringraziamo di aver suscitato nella Chiesa di oggi gli sposi Francesco e Teresa come testimoni del Tuo ineffabile Amore, nel matrimonio e nella vita familiare.
Con il loro esempio essi ci indicano la santità come misura alta della vita cristiana ordinaria.
E sono per tutte le famiglie di oggi un'amabile sfida ad accettare la vita e a custodirla con amore, ad educare i figli con impegno e responsabilità, a promuovere l'unità e la stabilità della famiglia.
Concedi alle nostre famiglie, mai come oggi cosi minacciate da false illusioni, di scoprire la bellezza della fede e di viverla con gioia, per testimoniare al mondo l'Amore di Dio.
E, in Nome di Gesù e per loro intercessione, ti chiediamo la grazia che ci sta più a cuore…
Teresa nacque a Grumo Appula (Bari) il 29 aprile 1913 da una numerosa famiglia artigiana, composta da sei figli e dai genitori, che ella adorava. Era la primogenita delle quattro sorelle. Come tale, si sentì in dovere di aiutare i genitori nella cura della casa e nell’educazione dei fratelli e delle sorelle minori. All’età di 29 anni si sposò con Francesco, con il quale si trovò sempre in perfetta sintonia spirituale e affettiva. Ai suoi sette figli ella diede il meglio di sé, con abnegazione e saggezza, educandoli alla preghiera, alla fede e alla responsabilità nelle loro scelte. Rivelò la sua profonda adesione alla volontà di Dio, in particolare nella perdita di due sue figlie, soprattutto di Mina che volò al cielo all’età di 15 anni. Accompagnò con grande cura il figlio Antonio al sacerdozio considerandolo come un grande dono di Dio. Visse insieme al marito 42 anni di matrimonio alimentandolo con la preghiera e con la comunione eucaristica, donde attingeva la forza per superare tutti gli ostacoli e le fatiche della vita quotidiana. Viveva costantemente nella serenità e nella gioia. Nel 1974, assieme al marito Francesco, entrò a far parte dell’istituto “Santa Famiglia”, sotto la guida spirituale di Don Stefano Lamera. Il 2 novembre 1978 essi emisero i voti perpetui di obbedienza, castità povertà e fedeltà al Papa, vivendoli fedelmente nel contesto della vita familiare. Fu una svolta decisiva nella loro vita. Essi compresero che la santità era possibile non solo nel matrimonio, ma anche mediante il matrimonio. Essi riscoprirono così il sacramento del matrimonio come via di santità che rende possibile la stabilità e la perfezione dell’amore. Devotissima alla Madonna, Teresa affrontò con serenità la dura prova della malattia che la portò alla morte. Un grave tumore ai polmoni la colpì nel 1981 che fu asportato all’ospedale Forlanini di Roma. Ma nel 1984 esso si ripresentò al cervello. E fu la fine. Il 21 maggio 1984 Teresa si spense dolcemente a Roma, con il sorriso sulle labbra, che le rimase sul volto, caratteristica di tutta la sua vita.
Francesco Ugenti
Francesco nacque a Toritto (Bari) l'8 Luglio 1912 da una famiglia contadina, povera e onesta, dignitosa e generosa. I suoi genitori erano profondamente cristiani. Egli era il secondogenito di due figli. Rimasto orfano di mamma all'età di circa sei anni, egli assecondò il desiderio del padre di seguirlo nei lavori di campagna. E divenne un provetto contadino. Fino a 30 anni trascorse una difficile giovinezza, tra sacrifici e fatiche. Nel contempo coltivò l'amicizia con alcuni compagni, che ebbe cari fino alla morte. Nel 1942, in piena guerra, si sposò con Teresa, dalla quale ebbe sette figli, che educò all'onesta e alla fede, soprattutto con l'esempio. Due figlie volarono al cielo in giovanissima età e uno divenne sacerdote paolino, con sua grande soddisfazione. Trasferitosi a Grumo Appula (Bari), fu assunto come impiegato presso l'Acquedotto Pugliese, dove lavorò con esemplare dedizione per vent'anni, apprezzato da tutti i concittadini per la sua gentile disponibilità e la puntuale precisione con cui compiva il suo dovere. Ritiratosi in pensione, dopo alcuni anni perse la moglie Teresa e rimase vedovo per 15 anni, nella fedeltà assoluta alla moglie che adorava. Continuò a dedicarsi attivamente alla campagna e alla cura dei suoi nipoti, che amava teneramente come i suoi figli. Dopo una vita così faticosa e tribolata, verso gli 80 anni, arrivò per lui anche la via crucis, scandita da 14 stazioni (ricoveri tra ospedali e case di cura) e dal calvario (la sedia a rotelle). Tre ictus cerebrali e tre cadute avevano minato il suo fisico. Francesco accettò con pazienza e dignità questo lungo periodo di sofferenze, durato cinque anni, ripetendo spesso quello che era il programma di tutta la sua vita: “Come Dio ce la manda, così ce la dobbiamo prendere”. Francesco si spense serenamente nella sua casa di Grumo Appula (Bari), con il sorriso sulle labbra, il 18 novembre 1998, lasciando dietro di sé il profumo di solide virtù e, in quanti lo conobbero, il ricordo di una vita pienamente realizzata nel compiere ogni giorno la volontà di Dio, in qualsiasi modo essa si rivelasse.
Dieu tout-puissant, avec joie vos fidèles se confient à la protection du Nom de la sainte Vierge Marie : sur son intercession bienveillante, faites donc qu’ils soient affranchis de tous les malheurs d’ici-bas et méritent d’obtenir les joies éternelles du ciel. Par notre Seigneur Jésus-Christ.
Vous êtes bénie et digne de vénération, ô Vierge Marie ! Sans que pâlit l’éclat de votre virginité, vous êtes devenue la Mère du Sauveur.
V. Vierge Mère de Dieu, celui que le monde entier ne peut contenir, en s’incarnant, s’est renfermé dans votre sein. Alléluia, alléluia.
R. Après la naissance de votre Fils, vous êtes demeurée vierge toute pure : Mère de Dieu, intercédez pour nous. Alléluia.
Hymne à la Mater Dolorosa
1. Que le soir tombe rapidement et que le soleil hâte la fin de ce jour épouvantable, alors que je rappelle la mort cruelle et le trépas humiliant de l’Homme-Dieu, ce drame divin.
2. Ô Mère, vous étiez là, présente à son supplice, accablée de douleur, mais le cœur ferme et sans défaillance, pendant que votre Fils, suspendu à la croix, poussait un grand cri.
3. Sous vos yeux, votre Fils est attaché à la Croix, labouré de coups atroces, sillonné de plaies béantes : innombrables sont les traits qui pénètrent et percent votre cœur.
4. Ô oui ! les crachats, les soufflets, les verges, les blessures, les clous, le fiel, l’aloës, l’éponge, la lance, la soif, les épines, le sang répandu, voilà les multiples douleurs qui ont cruellement blessé votre cœur.
5. Cependant, vaillante entre tous les Martyrs, la Vierge se tient debout, meurt en tant que mère, mais sans que la mort mette un terme à sa souffrance de crucifiée.
6. Gloire, louange, honneur à la Trinité divine, à qui je demande humblement, en une instante prière, de pouvoir imiter la force d’âme de Marie, par mon courage dans l’adversité. Amen.
V. Reine des Martyrs, priez pour nous.
R. Vous qui vous teniez debout au pied de la Croix de Jésus.
Mon Dieu, c’est pendant votre Passion que, selon ce qu’avait prédit Siméon, un glaive de douleur transperça l’âme très aimante de la glorieuse Vierge Marie, votre Mère : faites donc, dans votre bonté, qu’en honorant pieusement ses douleurs, nous recueillions les heureux effets de votre Passion. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez.
Dieu, vous avez admirablement préservé du péché originel dès sa conception la Mère de votre Fils unique : nous vous en prions, faites, que, soutenus par son intercession, nous puissions dans la pureté du cœur prendre part à sa fête. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur.
Prières à l’Immaculée Conception
Dès l’origine, au commencement de la création, le Seigneur m’a possédée. Dès l’éternité et dès les temps anciens, avant la création du monde, le Seigneur m’a établie. Les abîmes n’étaient pas encore, et déjà j’étais conçue.
Dieu, par la Conception immaculée de la sainte Vierge, vous avez préparé une digne demeure à votre Fils, et, en prévision des mérites de la mort de ce même Fils, vous avez préservé sa mère de toute souillure : que l’intercession de celle-ci nous purifie nous aussi et nous aide à monter jusqu’à vous. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur.
Seigneur, daignez agréer le sacrifice du salut que nous vous offrons en la solennité de la conception immaculée de la bienheureuse Vierge Marie ; faites qu’en la proclamant exempte de toute souillure par un effet de votre grâce, nous soyons, sur son intercession, délivrés de tous nos péchés. Par notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils.
Seigneur Dieu, faites que la réception des saints mystères nous guérisse des blessures de ce péché originel dont vous avez, par un privilège unique, préservé la Conception immaculée de la bienheureuse Vierge Marie. Par notre Seigneur Jésus-Christ.
Source :« Missel quotidien et vespéral » : page 777 (« 7 décembre - Vigile de l’Immaculée Conception de la T. Se Vierge Marie », ‘Collecte’) ; pages 779-783 (« 8 décembre – Fête de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie », ‘Capitule’, ‘Collecte’, ‘Secrète’ et ‘Postcommunion’) ; pages 1088-1089 (« 12 septembre - Le Saint Nom de Marie », ‘Collecte’ et ‘Graduel-Benedicta’), et pages 1093-1094 (« 15 septembre - Fête des VII Douleurs de la Très Sainte Vierge », ‘Hymne’ et ‘A la messe’) » ; éditions Brepols, Turnhout (Belgique).
Prières retranscrites en novembre-décembre 2017 par Patrick ROBLES.
Marie, toi qui es apparue à Bernadette dans le creux du rocher, dans le froid et l’ombre de l’hiver,
tu apportais la chaleur d’une présence, l’amitié d’un sourire, la lumière et la beauté de la grâce.
Dans le creux de nos vies souvent obscures, dans le creux de ce monde où le Mal est puissant, apporte l’espérance, redonne la confiance.
Toi qui as dit à Bernadette "Je suis l’Immaculée Conception", viens en aide aux pécheurs que nous sommes.
Donne-nous le courage de la conversion, l’humilité de la pénitence et la persévérance de la prière.
Nous te confions tous ceux que nous portons dans notre cœur et, particulièrement, les malades et les désespérés, toi qui es "Notre-Dame du Bon Secours".
Toi qui as guidé Bernadette à la découverte de la source, guide-nous vers Celui qui est la source de la vie éternelle, Celui qui nous a donné l’Esprit Saint pour que nous osions dire :
Notre Père qui es aux cieux.....
Très Sainte Vierge Marie, nous croyons qu’à la fin de ta vie terrestre, tu as été élevée corps et âme au Ciel, parce que tu es la Mère de Dieu, Immaculée.
La Très Sainte Trinité t'a couronnée Reine de l’univers.
Avec tous les anges et les saints du Ciel, tu intercèdes pour nous, pèlerins de la terre, et pour les âmes des défunts qui ont encore besoin de purification.
Aide-nous à orienter notre vie vers Dieu qui a un Dessein d’amour sur chacun de nous.
Aide-nous à prier, à recourir aux sacrements de l’Église et à faire le bien, pour notre bonheur véritable dès ici-bas.
Donne-nous une foi et une espérance inébranlables en l’Amour infini de Dieu, au milieu des luttes et des épreuves inévitables et nécessaires de cette vie.
Car les souffrances du temps présent ne sont rien en comparaison du bonheur qui nous attend. Amen.
Chante, ô ma langue, les louanges du pontife Nicolas, afin que le suprême Adonaï, Roi et Père de tous les êtres, nous fasse aborder par l’entremise de son divin Fils au port du salut.
A l’âge où Nicolas pendait encore aux mamelles de sa mère, jamais on ne le vit plus d’une fois le jour s’y désaltérer, à la quatrième et sixième férié de la semaine : il craignait, le pieux enfant, de rompre son jeûne par une goutte de lait.
Élevé à l’honneur de Prélat, Nicolas fit pleuvoir si abondamment la rosée de la piété sur tous les peuples, qu’à peine a-t-il son pareil dans toute la série des siècles.
Par l’usage qu’il fait de son or, il sauve trois vierges de la prostitution ; dans la famine il multiplie le blé et le distribue au peuple ; il retire un vase tombé dans la mer, et porte secours aux nautoniers qui craignaient le naufrage.
Du milieu des morts est par lui ressuscité un homme qui avait commis un vol, par lui un Juif est baptisé et recouvre le bien qu’on lui avait dérobé ; l’un est rendu à la vie, l’autre s’élance dans la voie de la foi.
Des Pontifes l’ornement, l’honneur et la gloire, Nicolas, que la grâce dont vous êtes enrichi vienne en aide au peuple et au clergé ; qu’elle assiste nos âmes, nos mains et nos lèvres, et nous fasse rendre à Dieu nos vœux !
Louange à la souveraine Trinité : à Elle puissance et victoire ; qu’Elle daigne nous accorder d’entrer, après la vie, chargés de palmes, dans la patrie des cieux, en part des joies éternelles de Nicolas.
Amen.
Que le clergé, déployant la voix et les chants de l’allégresse, exalte et préconise Nicolas, du clergé le père et le patron !
Que le cœur prompt et docile se dilate au son de la voix !
Que tous, Grecs, Latins, langues, tribus, nations ; étendue des terres, profondeurs des mers ; sexes, conditions, hôtes, citoyens, étrangers ; tous chantent avec un pareil enthousiasme !
Il n’a cessé, ne cesse, ne cessera de nous combler tous de ses bienfaits, cet immortel Prélat, dont le nom ne s’échappera jamais de notre mémoire.
Par lui, tout homme qui sema dans la tristesse fleurira comme le lis. Ce héros magnanime, revêtu de la chair, méprisa les œuvres de la chair, ne faisant, ne disant rien que de salutaire ; délivré des liens du corps, il vole enfin au séjour éthéré.
Quelle fut sa vertu de charité ; l’huile qui coule de son tombeau le déclare assez hautement jusqu’en ce siècle même ; elle donne au peuple qui implore son assistance le bienfait de la santé.
Louange à la souveraine Trinité : à elle puissance et victoire ; qu’elle daigne nous accorder d’entrer, après la vie, chargés de palmes, dans la patrie des cieux, en part des joies éternelles de Nicolas.
Amen.
Tu as vraiment habité à Myre, exhalant un parfum précieux ; parfumé toi-même d’un baume spirituel, ô bienheureux Nicolas, grand Hiérarque du Christ ; et tu parfumes la face de ceux qui, avec foi et amour, honorent ton illustre mémoire, les délivrant de toutes nécessités et tribulations, ô Père saint, par tes prières auprès du Seigneur.
Ton nom propre est véritablement : "Victoire du peuple", bienheureux Nicolas, souverain prêtre du Christ ; car, invoqué en tous lieux, tu préviens aussitôt ceux qui avec amour requièrent ta protection ; apparaissant nuit et jour à ceux qui t’invoquent avec foi, tu les délivres des nécessités et des tentations.
Tu apparus à l’Empereur Constantin et à Ablavius, et leur inspiras une terrible frayeur par ces mots, afin de les engager à la clémence :
« Les innocents que vous retenez dans les fers ne méritent point un injuste supplice ; et si tu méprises mes paroles, ô Prince ! j’en porterai contre toi ma plainte au Seigneur ! »
Ton œil intrépide a pu fixer les sublimes hauteurs de la Gnose, et tu as sondé le profond abîme de la Sagesse, toi qui as enrichi le monde de tes enseignements, ô Père saint ! prie pour nous le Christ, ô grand Pontife Nicolas !
Le Christ t’a fait voir à ton troupeau, comme la règle de la foi et l’image de la douceur, ô grand Hiérarque Nicolas ! Car tu répands à Myre un précieux parfum, tout y resplendit de la gloire de tes œuvres, ô protecteur des veuves et des orphelins ! prie sans cesse le Seigneur de sauver nos âmes !
Réjouis-toi, ô très sainte âme, demeure très pure de la Trinité, colonne de l’Église, soutien des fidèles, appui de ceux qui sont fatigués, astre rayonnant qui, par l’éclat de tes agréables prières, dissipes en tous lieux les ténèbres des tentations ; saint Pontife Nicolas, port tranquille où trouve un abri quiconque dans la fureur de la tempête réclame ton secours, prie le Christ qu’il daigne accorder à nos âmes une grande miséricorde !
Réjouis-toi, homme rempli d’un divin zèle, qui, par un terrible avertissement et par l’éclat de ta voix menaçante dans un songe, as délivré ceux que le glaive allait immoler !
Fontaine abondante, tu répands dans Myre la richesse de tes parfums ; tu verses dans les âmes une douce rosée, tu écartes les ordures des passions mauvaises, tu coupes avec le glaive l’ivraie de l’erreur ; prends le van de ton zèle, dissipe les futiles enseignements d’Arius, et prie le Christ d’accorder à nos âmes une grande miséricorde !
Roi très haut de tous les rois, Vous dont la puissance est infinie, à la prière de notre saint Pasteur, rendez paisible, ô Verbe, nous Vous en conjurons, la vie de tous les Chrétiens !
Donnez contre les barbares à notre pieux Empereur la force et la victoire, afin que tous, et toujours, nous chantions votre puissance, et l’exaltions dans les siècles des siècles !
Les malades sont rendus à la santé par l’huile miraculeuse.
Au milieu du naufrage, Nicolas est d’un puissant secours.
Il ressuscite du tombeau un mort étendu sur le chemin.
Réjouissons-nous et tressaillons, unis de bouche et de cœur, à cette solennelle fête du bienheureux Nicolas !
Encore enfant au berceau, il observe les jeûnes ;
Encore enfant à la mamelle, déjà il mérite les joies suprêmes.
Adolescent, il embrasse l’étude des lettres,
Sans pécher, sans connaître la licence de son âge.
Bienheureux Confesseur, une voix venue du ciel l’appelle aux dignités.
Promu par elle, il monte au faîte le plus élevé de la Prélature.
Il avait dans le cœur une tendre miséricorde, et il prodiguait ses bienfaits aux opprimés.
Par ses trésors, des vierges sont sauvées de l’opprobre ; et la pauvreté de leur père est soulagée.
Des matelots en mer luttaient contre la furie des flots, sur une nef à demi brisée.
Déjà désespérant de la vie, en ce danger si pressant, ils crient et disent tous d’une voix :
« O bienheureux Nicolas ! Ramenez-nous à un port de mer ; sauvez-nous de ce péril de mort. Ramenez-nous à un port de mer, vous dont la compassion généreuse est tant de fois venue en aide ! »
Pendant qu’ils criaient, et non sans fruit, voici quelqu’un qui leur dit :
« J’arrive à votre secours ! »
Soudain souffle un vent favorable, et la tempête est apaisée, et les mers sont en repos.
De sa tombe découle une huile abondante, qui guérit tous les malades par l’intercession du Saint.
Nous que voici en ce monde, naufragés déjà plus d’une fois dans l’abîme du vice, Glorieux Nicolas, menez-nous au port du salut où sont paix et gloire !
Obtenez-nous du Seigneur, par vos secourables prières, l’onction qui sanctifie ; cette onction qui a guéri les blessures d’innombrables iniquités dans Marie la pécheresse.
Qu’à jamais soient dans la joie ceux qui célèbrent cette fête ; et qu’après cette course de la vie, le Christ les couronne !
"Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait « ce qu’il y a dans l’homme » ! Et lui seul le sait !"
Pape Jean-Paul II, Messe d'intronisation de son Pontificat, Place Saint-Pierre le 22 octobre 1978 (§ 5).
Ô Jésus, qui vous réjouissez avec les cœurs simples et humbles, si souvent oubliés et méprisés, exaltez, avec la grâce de la canonisation, la Bienheureuse Alexandrina, qui a toujours désiré vivre cachée du monde et étrangère à ses grandeurs.
Écoutez les supplications que nous Vous adressons par son intercession. Accordez-nous en particulier la grâce que nous désirons, si c’est pour Votre Honneur, pour la glorification du Cœur Immaculé de Marie, et pour le salut des pécheurs, pour lesquels Votre fille tant dévouée s’est immolée si généreusement.
« Ma fille, ô ma fille bien-aimée, à quelle hauteur je t’ai élevée, toi l’épouse du Roi sacramentel ! Continue, ma fille bien-aimée, ta courte mission : tant que tu vis, prie-Moi pour les aveugles, pour les pauvres pécheurs. Tu en as encore beaucoup à faire venir sur tes chemins. Je suis le chemin, la vérité et la vie, conduis-les-Moi afin que Je sois aimé. Ne Me laisse pas seul un unique moment dans mes tabernacles. Je suis là dans l’attente d’âmes qui M’aiment autant que toi, mais Je n’en vois pas. Je suis si méprisé ! Mais ce n’est pas tout : on m’offense beaucoup ! Aie de la peine pour ton Jésus, mon ange, mon amour ! Guéri par ta réparation cette lèpre si contagieuse. Dis à ton Père spirituel que, comme preuve de l’amour que tu as envers ma Très Sainte Mère, je veux que tous les ans soit célébré un acte de consécration du monde entier, lors de l’un des jours de ses fêtes, choisi par toi : Assomption, Purification ou Annonciation, demandant à la Vierge sans tache de péché qu’Elle rende honteux et confonde les impurs, afin qu’ils rebroussent chemin et ne M’offensent plus. Comme jadis j’ai demandé à sainte Marguerite-Marie que le monde soit consacré à mon divin Cœur, de la même manière je te demande à toi que le monde soit à Elle consacré, par une fête solennelle. »
« Reine du Très Saint Rosaire, secours des chrétiens, refuge du genre humain, victorieuses de toutes les batailles de Dieu, nous voici prosternés suppliants aux pieds de votre trône, dans la certitude de recevoir les grâces, l’aide et la protection opportunes dans les calamités présentes, non en vertu de nos mérites, dont nous ne saurions nous prévaloir, mais uniquement par l’effet de l’immense bonté de votre cœur maternel.
C’est à vous, c’est à votre Cœur immaculé, qu’en cette heure tragique de l’histoire humaine, nous nous confions et nous nous consacrons, non seulement en union avec la Sainte Église – corps mystique de Votre Fils Jésus – qui souffre et verse son sang, en proie aux tribulations en tant de lieux et de tant de manières, mais en union aussi avec le monde entier, déchiré par de farouches discordes, embrasé d’un incendie de haine et victime de ses propres iniquités.
Laissez-vous toucher par tant de ruines matérielles et morales, par tant de douleurs, tant d’angoisses de pères et de mères, de frères, d’enfants innocents, par tant de vies fauchées dans la fleur de l’âge, tant de corps déchiquetés dans l’horrible carnage, tant d’âmes torturées et agonisantes, tant d’autres en péril de se perdre éternellement. Ô Mère de Miséricorde, obtenez-nous de Dieu la paix, et surtout les grâces qui peuvent en un instant convertir le cœur des hommes, ces grâces qui préparent, concilient, assurent la paix ! Reine de la paix, priez pour nous et donnez au monde en guerre la paix après laquelle les peuples soupirent, la paix dans la vérité, dans la justice, dans la charité du Christ. Donnez-lui la paix des armes et la paix des âmes, afin que, dans la tranquillité de l’ordre s’étende le règne de Dieu.
Accordez votre protection aux infidèles et à tous ceux qui gisent encore dans les ombres de la mort ; donnez-leur la paix ; faites que se lève pour eux le soleil de la Vérité et qu’ils puissent avec nous, devant l’unique Sauveur du monde, répéter : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté ! » (Luc II, 14).
Aux peuples séparés par l’erreur ou par la discorde, particulièrement à ceux qui professent pour vous une singulière dévotion et chez lesquels il n’y avait pas de maison qui n’honorât votre vénérable icône (peut-être aujourd’hui cachée et réservée pour des jours meilleurs), donnez la paix et reconduisez-les à l’unique bercail du Christ, sous l’unique vrai Pasteur.
Obtenez à la Sainte Église de Dieu une paix et une liberté complètes ; arrêtez les débordements du déluge néo-païen ; développez dans le cœur des fidèles l’amour de la pureté, la pratique de la vie chrétienne et le zèle apostolique, afin que le peuple des serviteurs de Dieu augmente en mérite et en nombre.
Enfin, de même qu’au Cœur de votre Fils Jésus furent consacrés l’Église et le genre humain tout entier, afin que, toutes les espérances étant placées en lui, Il devînt pour eux signe et gage de victoire et de salut, ainsi et pour toujours nous nous consacrons à vous, à votre Cœur Immaculé, ô notre Mère et Reine du monde, pour que votre amour et votre protection hâtent le triomphe du règne de Dieu et que toutes les nations, en paix entre elles et avec Dieu, vous proclament bienheureuse et entonnent avec vous, d’une extrémité du monde à l’autre, l’éternel Magnificat de gloire, d’amour, de reconnaissance au Cœur de Jésus en qui seul elles peuvent trouver la Vérité, la vie et la paix. »
« Manda dizer ao teu Pai espiritual que, em prova do amor que dedicas à minha Mãe Santíssima, quero que seja feito todos os anos um acto de consagração do mundo inteiro num dos dias das suas festas escolhido por ti, ou Assunção, ou Purificação, ou Anunciação, pedindo a esta Virgem sem mancha de pecado que envergonhe e confunda os impuros, para que eles arrecuem caminho e não Me ofendam. Assim como pedi a Santa Margarida Maria para ser o mundo consagrado ao meu Divino Coração, assim o peço a ti para que seja consagrado a Ela com uma festa solene. »
« Rainha do Santíssimo Rosário, auxílio dos cristãos, refúgio do género humano, vencedora de todas as grandes bathalhas de Deus! ao vosso trono súplices nos prostramos, seguros de conseguir misericórdia e de encontrar graça e auxílio oportuno nas presentes calamidades, não pelos nossos méritos, de que não presumimos, mas unicamente pela imensa bondade do vosso Coração materno.
A Vós, ao vosso Coração Imaculado, Nós como Pai comum da grande família cristã, como Vigário dAquêle a quem foi dado todo o poder no ceu e na terra (Matth. 28, 18), e de quem recebemos a solicitude de quantas almas remidas com o seu sangue povoam o mundo universo, — a Vós, ao vosso Coração Imaculado, nesta hora trágica da história humana, confiamos, entregamos, consagramos não só a Santa Igreja, corpo místico de vosso Jesus, que pena e sangra em tantas partes e por tantos modos atribulada, mas também todo o mundo, dilacerado por exiciais discórdias, abrasado em incêndios de ódio, vítima de sua próprias iniquidades.
Comôvam-Vos tantas ruivas materiais e morais; tantas dores, tantas agonias dos pais, das mães, dos esposos, dos irmãos, das criancinhas inocentes; tantas vidas ceifadas em flor; tantos corpos despedaçados numa horrenda carnificina; tantas almas torturadas e agonizantes, tantas em perigo de se perderem eternamente! Vós, Mãe de misericórdia, impetrai-nos de Deus a paz! e primeiro as graças que podem num momento converter os humanos corações, as graças que preparam, conciliam, asseguram a paz! Rainha da paz, rogai por nós e dai ao mundo em guerra a paz por que os povos suspiram, a paz na verdade, na justiça, na caridade de Cristo. Dai-lhe a paz das armas e das almas, para que na tranquillidade da ordem se dilate o Reino de Deus.
Estendei a vossa protecção aos infieis e a quantos jazem ainda nas sombras da morte; dai-lhes a paz e fazei que lhes ráie o Sol da verdade, e possam connosco, diante do único Salvador do mundo, repetir : Glória a Deus nas alturas e paz na terra aos homens de boa vontade! (Luc. 2, 14).
Aos povos pelo erro ou pela discórdia separados, nomeadamente áquêles que Vos professam singular devoção, onde não havia casa que não ostentasse a vossa veneranda icone (hoje talvez escondida e reservada para melhores dias), dai-lhes a paz e reconduzi-os ao único redil de Cristo, sob o único e verdadeiro Pastor.
Obtende paz e liberdade completa à Igreja santa de Deus; sustai o dilúvio inundante de neo-paganismo, todo matéria; e fomentai nos fiéis o amor da pureza, a prática da vida cristã e o zelo apostólico, para que o povo dos que servem a Deus, aumente em mérito e em número.
Enfim como ao Coração do vosso Jesus foram consagrados a Igreja e todo o género humano, para que, colocando nEle todas as suas esperanças, lhes fôsse sinal e penhor de vitória e salvação (cfr. Litt. Enc. Annum Sacrum : Acta Leonis XIII vol. 19 pag. 79), assim desde hoje Vos sejam perpetuamente consagrados também a Vós e ao vosso Coração Imaculado, ó Mãe nossa e Rainha do mundo : para que o vosso amor e patrocínio apresse o triunfo do Reino de Deus, e todas as gerações humanas, pacificadas entre si e com Deus, a Vós proclamem bem-aventurada; e convosco entoem, de um polo ao outro da terra, o eterno Magnificat de glória, amor, reconhecimento ao Coração de Jesus, onde só podem encontrar a Verdade, a Vida e a Paz. »