56 millions de femmes avorteront cette année
56 million abortions worldwide every year
Photo © Marcelle RAPHAEL Fine Arts Newborns
Non à la peine de mort en Biélorussie !
Say no to the Death Penalty in Belarus!
Thérèse Chappuis
Mère Marie-Françoise de Sales, Visitandine
La "Bonne Mère", nommée ainsi à Troyes
née le 16 juin 1793 à Soyhières (Canton du Jura - Suisse)
Morte le 7 octobre 1875 à la Visitation de Troyes (Aube)
Dates clés :
- Le 21 novembre 1814, après avoir franchi la porte du Couvent de Fribourg (Suisse), elle s'écrie :
« C'est une affaire finie, je suis religieuse pour toujours ! »
- Prise d'Habit à Fribourg le 4 juin 1815. Elle reçoit alors le nom de Sœur Marie-Françoise de Sales.
- Elle prononce ses vœux le 9 juin 1816.
- Mère Supérieure à la Visitation de Troyes le 1er juin 1826.
- En 1838, Mère Marie de Sales Chappuis part à Paris, afin de gouverner la Visitation de Vaugirard, deuxième monastère de la capitale.
- Elle quitte Paris en 1844, et rejoint Troyes.
- Elle inspire au Père Louis Brisson la fondation des Oblats de Saint François de Sales, qui refuse catégoriquement, dans un premier temps, avant que Notre Seigneur apparaisse au Père Brisson, le 24 février 1845, pour le faire changer d'avis.
- Mystique prophétique.
- Corps incorrompu lors de l'ouverture de son tombeau le 17 mai 1901 (son corps est demeuré intact).
Prière pour demander des grâces par l'intercession de
Mère Marie de Sales Chappuis et obtenir sa béatification
Seigneur Jésus, Sauveur du monde et Gloire de tous les Saints, daigne manifester Ta puissance de Miséricorde en glorifiant Ton humble servante Marie de Sales Chappuis. Fais connaître de plus en plus sa protection à ceux qui l'invoquent, et accorde-nous, par son intercession, la grâce que nous implorons de Toi.....
Souviens-Toi des trésors de Tendresse, de Miséricorde et d'Amour dont Ton Cœur aimant a rempli celui de Ta servante, et permets-nous d'honorer bientôt en elle la sainteté dont Tu l'as revêtue. Amen.
Pour toute grâce reçue, s'adresser au :
75, avenue Pierre Brossolette
10000 TROYES - France
"Maison Chappuis" de Soyhières
Pensées de Mère Marie de Sales
Abandon
« Marchons sous le regard de Dieu, les yeux fermés sans chercher à comprendre, mais restons au moment présent pour faire selon le bon plaisir de Dieu. »
« N'importe ce qui arrive, disons : J'ai un sauveur !
Il faut vivre du Sauveur, nous envelopper de lui comme d'un manteau. »
« L'âme abandonnée à Dieu n'est jamais abandonnée de Dieu. »
« Quoi qu'il arrive, quand vous verriez tout s'écrouler, quand tout paraîtrait perdu, restez ferme ; soyez sûr que c'est la volonté de Dieu que les Oblats existent, qu'ils soient établis. Il se servira d'eux pour produire de grands effets dans tout l'univers... J'aurais bien voulu voir les effets de cette oeuvre, mais ce que j'aime le mieux, c'est le divin Vouloir. »
Amour
« La clarté de l'Amour sera ma lumière. »
« Il faut aller au Sauveur par l'Amour, c'est le plus court chemin. »
« Seigneur ! votre Cœur plein de tendresse attend ceux qui ont faim de vous. Je viens donc, assurée que je suis d'être rassasiée de vous. »
Confiance
« Plus vous vous fierez au Sauveur, comptant sur lui, plus vous lui ferez plaisir. Il veut être regardé et appelé Fidèle. »
« Regardez le Sauveur et dites-lui : je me fie à vous. »
« Plus vous vous confierez au Sauveur, plus vous vous fierez à lui, plus vous lui ferez plaisir. Le Bon Dieu aime tant qu'on se fie à lui. »
« Si cous saviez combien le Seigneur est gagné de voir que l'on se fie à lui ! Je trouve que c'est la chose qui lui parle le plus fortement, cette assurance en lui. »
« Manquer de confiance en Dieu, c'est blesser son Cœur à l'endroit le plus sensible. Il nous est Père et il veut que nous allions à lui comme des enfants pleins de confiance en sa bonté. »
« Seigneur, vous êtes tout bon, tout puissant, tout miséricordieux, et parce que vous êtes tout cela, je me fie à vous, je compte sur vous, je suis sûre de vous ! »
Fidélité
« Etre en présence e Dieu n'est pas de dire :
Dieu est là, mais de faire ses actions devant lui, avec la crainte de lui déplaire et le désir de lui plaire. »
« L'important est de se donner tout entier au moment présent :
tout est là. »
« Il ne faut qu'être en la présence du Seigneur, au moment présent, pour recevoir de lui grâce, lumière et force. »
Humilité
« Le Seigneur trouve les petits partout, parce que les petits trouvent le chemin de son Cœur.
Une fois arrivé au Cœur de Dieu, il est facile d'être éclairé et réchauffé par l'Amour qui le dévore, cet Amour infini pour ceux qui profitent de la Passion de son Fils unique, nourricier des petits. »
« Il faut nous tenir comme de petits pauvres qui tendent la main au Sauveur sans prétendre avoir droit à sa libéralité, mais qui se fient à lui et sont assurés qu'ils recevront. »
« Les petits sont toujours aimés du Cœur de Dieu. Qu'il fait bon se faire petit devant le Seigneur, qu'il en revient de fruits ! »
« Le Sauveur fait les affaires des petits, des insuffisants. Il complète ce qui manque à leurs actions, à leurs pensées, à leurs désirs. En ce faisant petit, on se remet à sa place. »
« Prier, c'est dire à Dieu : je ne suis rien, vous êtes tout ; je n'ai rien, vous avez tout ; je ne puis rien, vous pouvez tout. »
Paix
« Je vous souhaite une grande paix, comme un petit enfant qui ne sait pas ce qu'il lui faut, mais son Père pense pour lui avec une tendresse admirable. »
Source : abbaye-saint-benoit.ch
Roger Balducelli (1919-2013)
Oblats de Saint François de Sales (1982-1994)
Aumônier de la Maison-Mère des Oblates de Troyes
In memoriam
Le Père Roger Balducelli
"Le Père BALDUCELLI est né en 1919 à Castelluccio di Porretta, près de Bologne. Entré au séminaire des Oblats à l’âge de 15 ans, il occupa l’essentiel de sa vie de religieux, pendant 45 ans, à des tâches de recherche et d’enseignement à l’Université Salésienne de Wilmington, puis à Washington. Elu Supérieur Général des Oblats en 1982, il remplit cette fonction jusqu’en 1994, date à laquelle il devient aumônier de la Maison-Mère des Oblates, à Troyes.
Une partie importante de ses recherches ont été consacrées à l’étude des Causes de béatification du Père Louis Brisson et de la Mère Marie de Sales Chappuis, Supérieure du Monastère de la Visitation, à Troyes.
Le Père BALDUCELLI nous quitte au moment où il vient d’achever son travail sur la Mère Chappuis."
Il a été enterré le lundi 28 janvier 2013 à 14h30, à Notre-Dame de Lumière, 4 rue des Terrasses à Troyes.
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"... Un autre indice de ces vertus évangéliques qui constituent la richesse intérieure du Père Balducelli, c’est la manière dont il se situait par rapport à ses travaux de recherche. Chez lui il ne s’agissait pas d’un pur exercice cérébral. Il s’est beaucoup consacré, nous le savons, à la cause de la béatification du Père Brisson, mais il s’est fait aussi un ardent promoteur de celle de l’abbesse de la Visitation, la mère Chappuis. Sa recherche était une manière d’être dans la proximité de ces hommes et de ces femmes rayonnants de l’Evangile, et de permettre qu’ils soient connus et reconnus dans ce qu’ils étaient vraiment, témoins de l’essentiel de Dieu..."
† Marc STENGER, Évêque de Troyes ; 28 janvier 2013, Homélie aux Obsèques du Père Roger Balducelli, Notre-Dame de Lumière.
Source : Diocèse de Troyes
Le Père Louis Brisson et la
« La bonne Mère est notre mère à tous ! »
Allocution du 28 juillet 1897 dans la chapelle de la Visitation de Troyes pour l’introduction de la Cause de la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis
« La fête que nous faisons aujourd'hui est entièrement une fête de famille. Lorsque notre bonne Mère, notre Vénérable Mère sera béatifiée, nous lui rendrons les honneurs que l'on rend aux bienheureux. Jusque-là la sainte Église ne permet pas des manifestations entièrement religieuses, ni surtout aucun culte envers ceux qu'elle laisse appeler vénérables, bien qu'elle leur assigne un rang supérieur à celui des fidèles morts dans la paix du Seigneur. Si donc nous ornons nos autels de fleurs, si nous célébrons le saint sacrifice de la messe avec plus de pompe, c'est uniquement parce que nous faisons la fête de notre mère. En famille, on offre des fleurs à sa mère, et si c'est une mère chrétienne, ses enfants lui demandent de prier pour eux. C'est là ce que nous faisons.
La bonne Mère est notre mère à tous. Elle est bien votre mère, mes bien chères sœurs et filles de la Visitation, c'est bien là son vrai caractère vis-à-vis de vous. Oh ! comme elle était votre mère ! Quelle sollicitude elle avait pour chacune de vos âmes ! Comme elles lui étaient chères, comme elle les soignait devant Dieu ! Par quelles ineffables prières elle faisait descendre sur elles les grâces et les dons de Dieu ! Elle vous était mère aussi au point de vue temporel, ayant toutes les sollicitudes pour les santés, pour donner à chacune ce qui lui était nécessaire, tout en conservant la sainte pauvreté. Mais surtout elle était votre mère devant Dieu, la mère spirituelle de vos âmes. Tout autour d'elle sentait l'action de Dieu, l'action de la Règle, l'action du Directoire.
Oh ! mes chères Sœurs, conservez bien ce souvenir dans vos cœurs devant Dieu ! Que chaque pierre de votre monastère, chaque arbre de votre jardin vous soit cher ! La bonne Mère aimait tant la pauvreté ! En entrant à la Visitation, on se sentait environné, enveloppé de la pauvreté du Sauveur. On en était comme inondé : c'était le parfum de la pauvreté évangélique. Oh ! conservez bien ce parfum, je vous en conjure, vous qui êtes ses filles, ses vraies filles ! Les années que j'ai passées ici sont pour moi d'ineffable souvenir. Je ne crois pas — et je le dis devant Dieu — qu'aucune maison religieuse ne puisse être plus parfaite que ne l'était la Visitation de Troyes au temps de la bonne Mère. On n'y faisait pas la moindre dérogation à la Règle, pas une Sœur ne se permettait jamais une seule parole contraire à l'obéissance. Où trouve-t-on cela ? Au Ciel ! Eh bien, cela, je l'ai vu à la Visitation de Troyes. Mes jeunes Sœurs, souvenez-vous-en, inclinez vos volontés sous la main si aimable et si maternelle qui vous dirige et vous bénit, portez à l'ange du monastère que le Ciel a envoyé pour vous conduire, le respect que vous lui devez. Souvenez-vous que vous marchez sur une terre sainte. Quand Moïse approcha du buisson ardent, le Seigneur lui dit : “N’approche pas d’ici, retire tes sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte” (Ex 3:5). Je vous dirai la même chose. Ne gardez rien de vos sentiments, de vos inclinations personnelles, vous avez devant vous une grande lumière, notre Vénérable Mère Marie de Sales. Elle vous conduira dans la voie qui mène au Ciel.
Et vous, mes bien-aimés Pères, vous avez aussi une mère dans la Mère Marie de Sales, car vous le savez, c'est surtout à cause de son titre de fondatrice des Oblats et des Oblates que la cour de Rome a laissé introduire la Cause de la bonne Mère. Il y a encore à Rome deux Causes pendantes de Visitandines qui ne sont pas terminées, et la Congrégation des Rites ne voulait pas s'occuper d'une troisième. Le mérite de la bonne Mère, comme vraie fille de saint François de Sales, comme type achevé de la Visitandine et de la supérieure, était reconnu, ses vertus religieuses étaient admirées comme héroïques, mais il y avait là une certaine difficulté. L'Église est comme une famille où notre Saint-Père le Pape est le père. Chaque Communauté est sa fille, et il ne pourrait favoriser une Congrégation plus qu'une autre, sans soulever cette réclamation très naturelle : “Mais Père, vous ne nous aimez donc pas autant qu'elles ?”
Donc, c'est bien votre droit de l'appeler votre mère ! Que de soucis, de sollicitudes devant Dieu, d'aspirations saintes, de prières, combien de soupirs sont partis de cette grille pour aller jusqu'au tabernacle, pour demander au Sauveur la grâce souveraine qu'elle sollicitait depuis son noviciat. Elle voulait des prêtres selon l'esprit de son saint Fondateur, et non seulement elle les voulait et elle les aimait, mais elle savait que Dieu les lui avait donnés. Le bon Dieu lui avait révélé dès le commencement tout ce qu'il demanderait d'eux et tout ce qu'il ferait pour eux. Oh ! combien de fois dans le secret de son âme elle vous a demandés à Dieu, pour que vous soyez des saints ! Combien de fois, dans ce petit parloir, elle m'a parlé de vous, me révélant les intentions divines, l'action immense du cœur de Dieu pour vous amener autour du Sauveur comme les apôtres, et vous donner la même mission, afin que comme eux vous alliez évangéliser les richesses de son cœur ! Oh ! quand elle avait prié pour vous, les jours où elle avait communié pour vous, elle revenait transfigurée. Je voyais son visage comme le visage d'un ange. Il y avait autour d'elle comme une auréole de félicité. Je me disais : “C'est ainsi qu'on est dans le Ciel, quand on jouit de Dieu, quand on possède l'Infini”. Oh ! que de fois elle a prié pour vous !
Elle a été aussi votre mère dans les souffrances, dans le travail du commencement. Jamais je ne l'ai entendu se plaindre, ni de ses souffrances, ni de ses appréhensions. Cependant elle m'a dit une fois : “Je n'ai jamais tant souffert de ma vie. Je croyais qu'il n'était pas possible de tant souffrir. Oh ! que c'est difficile de faire ce que le bon Dieu demande pour avoir de saints prêtres, de saints religieux ! Jamais je n'ai éprouvé ce que j'éprouve, et si Dieu ne me soutenait, je succomberais”. Il fallait que la souffrance fût bien grande pour que la bonne Mère parlât ainsi, car, je le répète, elle n'avait jamais un mot de plainte ni de retour vers elle.
Voilà donc votre mère, ce qu'elle souffrait, ce qu'elle demandait à Dieu pour vous. Ce n'est pas tout. Elle était encore votre mère pour vous donner le pain de chaque jour par ses sollicitudes, ses demandes aux différents monastères, car il vous manquait tout, absolument tout. Une mère sent si vivement quand ses enfants n'ont pas de pain, quand les choses essentielles à la vie leur manquent. Tout à l'heure, je disais à nos Sœurs qu’elles avaient été vraiment les filles de leur mère.
Maintenant je vous dis : “Oh ! que le bon Dieu réalise cette parole : « Telle mère, tel fils »”. On dit qu'une mère aime mieux ses fils que ses filles. Eh bien, dans le Ciel, personne ne sera jaloux. Et si je vous disais qu'elle avait pour vous une affection plus maternelle et plus vive, une sollicitude plus intime, je vous dirais la vérité ! Ayez du cœur, mes chers amis. Et comme nous allons bientôt recevoir l'approbation complète de nos Constitutions et que Rome va nous accorder cette grâce parce que nous sommes les enfants de notre Mère, il faut que ces Constitutions, ce Directoire, nous les pratiquions comme de vrais enfants de la bonne Mère. Oh ! puisez bien à cette source; elle est incomparable, elle est inépuisable !
Hier à la distribution des prix de Saint-Bernard, l'orateur me parlait d'un projet de mission pour la Suède et il me disait : “Il faudrait là des Oblats. Il ne faudrait pas des prédicateurs qui prêchent et qui passent. Il faudrait des religieux comme les Oblats de saint François de Sales, dont la parole reste, dont les œuvres demeurent”. Si le Père Pernin était ici, il vous dirait ce que tout le monde pense de la doctrine de la bonne Mère Marie de Sales.
Donc, mes amis, qu'elle soit bien notre Mère ! Vous qui avez eu le bonheur d'avoir une mère chrétienne, rappelez-vous comment priait votre mère. Qui est-ce qui vous a révélé le secret de cette prière intime, qui a toujours été efficace devant le bon Dieu ? C'est votre mère. Apprenez de notre vénérée Mère comment il faut prier. Relisez ce qu'elle a dit, méditez-le dans votre cœur, et soyez apôtres comme elle. Vous savez qu'elle a dit que tous ceux qui avaient travaillé dans le monastère iraient au Ciel. Mais combien cette promesse lui a-t-elle coûté d'angoisses, de prières et de mortifications. Elle ne montait pas en chaire pour prêcher la conversion des âmes; comment convertissait-elle les âmes ? Par la prière et par la mortification. Croyez à l'efficacité de la parole de Dieu, c'est le glaive victorieux, mais croyez aussi à l'efficacité de la prière, car la prière, la mortification, l'anéantissement de soi-même, voilà l'apostolat de notre Mère, et cet apostolat est toujours efficace.
Et vous, mes bien chères Sœurs Oblates, qui êtes aussi les filles bien-aimées de notre bonne Mère, vous savez avec quel soin la bonne Mère guidait vos premiers pas, suivait vos commencements ? Sa joie, son bonheur quand elle voyait le bon Dieu faire quelque chose pour vous. Quand mademoiselle Legros lui parlait du petit tonneau de vin qui versait sans s'épuiser, comme elle disait : “Ne dites rien, car cela finirait”. Comme la guérison de ma Sœur Marie de Chantal lui allait au cœur. “Le bon Dieu leur fait des choses extraordinaires”, disait-elle, “vous voyez bien qu'il les aime”. Et encore : “Saint François de Sales les aide à faire leurs premiers pas”.
Souvenez-vous de ces premières marques d'amour, et des grâces qu'il vous accorde tous les jours. Souvenez-vous que vous devez marcher sur les traces de notre bonne Mère, que vous devez vous montrer ses filles, non seulement par la reconnaissance — vous n'en manquez pas — mais par l'imitation complète de ses vertus, de son apostolat, de sa charité. Oh ! oui, nous vous saluons, Mère vénérée, nous vous saluons en ce premier jour de gloire devant la sainte Église. Nos vœux, nos prières et surtout notre fidélité vont amener bientôt sur votre front l'auréole de la sainteté. Quand nous serons, comme vous le désirez, des images vivantes du Sauveur, quand nous mettrons nos pas dans la trace de ses pas, on nous regardera passer et l'on dira : “Ce sont vraiment les enfants de la bonne Mère Marie de Sales. Ils ont son cœur pour nous aimer, sa prudence pour nous conduire, leur parole a la même force, leur prière la même efficacité”. Ainsi soit-il, ma bonne et Vénérable Mère. Faites que nous suivions, heure par heure, instant par instant, respiration par respiration, votre vie tout entière. Amen ! Amen ! »
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« Enfin, en l’année 1883, Mgr Lachat, alors évêque de Bâle, pays de naissance de la bonne Mère, après s’être enquis du droit qu’il avait de commencer le procès-d’information de l’Ordinaire, établit pour le diocèse de Bâle le tribunal d’enquête, dont il nomma président le regretté Mgr Vautret, curé de Délemont. Le zèle éclairé et actif de Mgr Vautret obtint au bout de quelques mois l’ensemble des dépositions relatives à la servante de Dieu. Le diocèse de Troyes, imitant celui de Bâle, accomplit le même travail. Le diocèse de Paris, dans lequel la bonne Mère a passé sept ans de sa vie, procéda aussi aux informations que Son Éminence le cardinal Richard a fait présider par son grand vicaire, M. l’abbé Pelgé, assisté de prêtres éminents. Le diocèse de Fribourg, dont l’évêque Son Éminence le cardinal Mermillod, professe une si grande vénération pour la bonne Mère, a clos le service des informations de l’Ordinaire.
Le procès fut porté à Rome et remis à la Sacrée Congrégation des Rites, en 1887. Les différents écrits de la bonne Mère furent recueillis et envoyés à Rome en 4889. En même temps arrivaient au Saint-Père plus de huit cents lettres postulatoires émanées de Nos Seigneurs les cardinaux, archevêques et évêques de toutes les parties du monde, des monastères de la Visitation, des Instituts de religieux et de religieuses, des princes et princesses des principales maisons royales de l’Europe, etc. etc...
Prions pour que la sainte Église romaine puisse trouver dans les vertus de la vénérée Mère Marie de Sales Chappuis le degré nécessaire pour procéder à sa béatification, et répétons avec confiance la dernière parole de saint François de Sales mourant, son dernier acte de foi et d’espérance : Qui coepit opus, ipse per ficiet, perficiet, per ficiet !... »
"Vie de la Vénérée Mère Marie de Sales Chappuis...", par le Père Louis Brisson (1891), chapitre LX.
Vie de la Vénérée Mère Marie de Sales Chappuis, par le Père Louis Brisson (1891)
Mutter Marie de Sales Chappuis
Gebet um Gnaden durch die Fürsprache der Mutter
Marie de Sales und um ihre Seligsprechung zu erbitten
Heiligster Gott! Wunderbar erweisest Du Dich in Deinen Heiligen. Wir bitten: verherrliche Dich auch fernerhin in den Fürbitten Deiner treuen Dienerin Marie de Sales. Lass uns auf ihr Eintreten in diesem schweren Anliegen Erhörung finden: Zu Deiner Ehre möge es geschehen und als Beitrag zur öffentlichen kirchlichen Ehrung Deiner grossen Dienerin. Durch Christus unsern Herrn. Amen.
Vater unser… Gegrüsst seist du Maria…
Mère Maria Bernarda
née le 28 mai 1848 à Auw, Argovie (Aargau - Suisse)
morte le 19 mai 1924 à Carthagène des Indes
(Cartagena de Indias - Colombie)
"Maria Bernarda Bütler, née à Auw, dans le canton suisse d'Argovie, a vécu l'expérience d'un amour profond pour le Seigneur, alors qu'elle était encore très jeune. Comme elle l'a dit elle-même: "Il est presque impossible de l'expliquer à ceux qui ne l'ont pas éprouvé personnellement". Cet amour a conduit Verena Bütler, tel était son nom à l'époque, à entrer dans le monastère des capucines de Marie Auxiliatrice à Altstätten où, à l'âge de 21 ans, elle a prononcé ses vœux perpétuels. A 40 ans, elle a reçu l'appel missionnaire et s'est rendue en Equateur, puis en Colombie. Le 29 octobre 1995, mon vénéré prédécesseur Jean-Paul ii l'a élevée aux honneurs des autels pour sa vie et son engagement en faveur des autres.
Mère Maria Bernarda, une figure très chère et présente surtout en Colombie, a compris profondément que la fête que le Seigneur a préparée pour tous les peuples est représentée d'une manière particulière par l'Eucharistie. En elle, le Christ lui-même nous reçoit comme des amis et s'offre à nous à la table du pain et de la parole, en entrant en communion profonde avec chacun. C'est la source et le pilier de la spiritualité de cette nouvelle sainte, tout comme son élan missionnaire qui l'a conduite à quitter sa patrie natale, la Suisse, pour s'ouvrir à d'autres horizons d'évangélisation en Equateur et en Colombie. Au milieu des graves difficultés qu'elle a dû affronter, y compris l'exil, elle a gardé gravée dans son cœur l'exclamation du psaume que nous avons écouté aujourd'hui: "Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi" (Ps 22,4). Ainsi, docile à la Parole de Dieu, suivant l'exemple de Marie, elle fit comme les serviteurs dont parle le passage de l'Evangile que nous avons écouté: elle alla partout proclamant que le Seigneur nous invite tous à sa fête. Elle fit ainsi part aux autres de l'amour de Dieu auquel elle consacra, avec fidélité et joie, sa vie tout entière."
Homélie du Pape Benoît XVI, Place Saint-Pierre, le dimanche 12 octobre 2008, en la Chapelle Papale pour la canonisation des Bienheureux :
- Gaetano Errico (1791-1860)
- Maria Bernarda (Verena) Bütler (1848-1924)
- Alphonsine de l'Immaculée Conception (Anna Muttathupadathu), (1910-1946)
- Narcisa de Jesús Martillo Morán (1832-1869)
Mère Maria Bernarda Bütler est la première Sainte Suisse depuis la canonisation de Nicolas de Flüe (Bruder Klaus), le 15 mai 1947.
Citations de Mère Maria Bernarda Bütler
« Notre seule richesse, c'est Dieu. »
« Vous devez avoir un grand coeur. »
« Mon phare, c'est l'Évangile. »
Kernsprüche von
Schwester Maria Bernarda
«Die Jugend muss für Gott, den Herrn, erobert werden.»
« Haltet fest daran, dass ihr reichlich auch vom wenigen
den Notleidenden gebt. Fürchte ja keine Verarmung.
Gott segnet euch zeitlich und ewig dafür.»
«Unser einziger Reichtum ist Gott.»
«Ein weites Herz müsst ihr haben.»
«Klammere dich fest an den Anker der Hoffnung.
Lege dich zaglos in Gottes Vaterarme.»
«Wie Gott will. Der Herr weilss warum.»
«Herr, gib, dass ich dich froh und frei und selig liebe.»
Manuscrit de Maria Bernarda Bütler
Handschrift von Mutter Maria Bernarda,
die im Bernardaheim, Frastanz, aufbewahrt wird
Nicolò Rusca, martyr
né le 20 avril 1563 à Bedano, Tessin (Ticino - Suisse)
(alors en territoire italien)
mort le 4 septembre 1618 à Thusis (Grisons - Suisse)
(certains datent sa mort du 24 juillet 1618)
Le Père Nicolò Rusca est mort "in odium Fidei uti fertur" (concernant la haine de la Foi). Le 19 décembre 2011, le Saint Père Benoît XVI a autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer un décret reconnaissant le martyre de Nicolò Rusca.
Il sera béatifié le dimanche 21 avril 2013 à Sondrio (Diocèse de Côme, Lombardie - Italie).
Lettre autographe de Nicolò Rusca à Nicolò Merlo (1617)
Reliques de Nicolò Rusca dans l'église collégiale
Saint-Protais et Saint-Gervais de Sondrio
Reliquie di Nicolò Rusca nella chiesa collegiata
dei Santi Protasio e Gervasio di Sondrio
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Marguerite Bays
La Pierraz (Siviriez - Fribourg)
1815-1879
Prière à la Bienheureuse Marguerite Bays
Marguerite, nous voici auprès de toi pour te confier, comme à une sœur, nos joies, nos espoirs, nos peines et nos découragements.
Nous te demandons, comme tu le fis au cours de ta vie, de les prendre dans ton coeur brûlant d'amour pour Jésus, de les Lui offrir pour qu'Il nous exauce.
Qu'Il nous donne chaque jour un peu de courage pour suivre ton exemple et que, comme toi, nous soyons les témoins de Son immense Amour et Sa Miséricorde infinie.
Mon Dieu, nous Te rendons grâce car Tu nous as donné en exemple Marguerite Bays.
Femme passionnée par Ta Bonté, femme fidèle à l’Évangile, dont la vie ordinaire fut une longue marche vers Toi.
Maintenant qu’elle est auprès de Toi, daigne écouter ses intercessions pour nous, afin que Ton Amour nous relève et nous montre le droit chemin.
Ouvre nos coeurs, ouvre nos esprits.
Et si telle est Ta Volonté, glorifie Marguerite Bays dans Ton Église afin que nous Te bénissions par elle.
Ainsi nous Te disons : Notre Père...
Jacques Le Moual, Vice-Postulateur de la cause de canonisation.
Imprimatur : Mgr Rémy Berchier, Vicaire Général.
Premier jour
Père Éternel, nous Te louons, Sagesse incréée, nous T'adorons.
Tu as rempli le coeur et l'intelligence de la Bienheureuse Marguerite Bays du désir de Te connaître et de T'aimer.
À son exemple, remplis-nous du désir de silence, de la prière, de la contemplation, que nous soyons tout tournés vers Toi et vers nos frères dans la détresse.
Que notre regard, fenêtre de notre cœur et de notre amour, regarde les petits, les pauvres, les exclus de la société et y reconnaisse Jésus qui souffre.
Bienheureuse Marguerite, je te prie de me visiter et d'intercéder auprès du Père pour qu'Il m'accorde la Grâce de cette neuvaine....
Merci de ta prière.
Notre Père - Je Vous salue Marie - Gloire au Père.
Deuxième jour
Jésus, Fils du Dieu Vivant, nous T'adorons, présent au milieu des hommes.
Avec Marguerite, adorons-Le, présent dans le plus petit d'entre les Siens.
Avant de nous quitter, tu nous as dit le bonheur d'accueillir le pauvre en sa détresse, le jeune en mal de vivre, d'être réconfort auprès des malades, des hommes et des femmes désespérés.
Jésus, Tu as donné à la Bienheureuse Marguerite de vivre les béatitudes au jour le jour, auprès des siens, de ses voisins, de sa paroisse.
Qu'elle nous obtienne d'avoir le coeur rempli d'humilité, de joie, de douceur, de bonté, de paix, de simplicité et de les donner à ceux qui en ont besoin.
Bienheureuse Marguerite, je te prie de me visiter et d'intercéder auprès du Maître de Douceur pour qu'Il m'accorde la Grâce de cette neuvaine....
Merci de ton intercession.
Notre Père - Je Vous salue Marie - Gloire au Père.
Troisième jour
Esprit Saint, Don du Père et du Fils à Tes amis, nous T'adorons.
Marguerite, tu t'es mise à l'écoute du Maître de Sainteté.
De Ses Dons divins, tu fus parée ; de vertus, comblée.
Humble paysanne de la Glâne, ton visage reflète la lumière céleste. Tu attires les regards et tu les diriges vers Celui qui t'habite.
Regarde-nous, de tes yeux clairs et profonds, pour y lire l'élan ou l'inquiétude.
Soutiens l'un de ton conseil, apaise l'autre.
Bienheureuse Goton de la Pierraz, donne-nous ton regard qui va à l'essentiel.
Je te prie de me visiter et de prier l'Esprit de Bonté et de Miséricorde pour qu'Il m'accorde la Grâce que je te demande par cette neuvaine....
Merci de m'exaucer.
Notre Père - Je Vous salue Marie - Gloire au Père.
Quatrième jour
Très Sainte Trinité, Sanctuaire inviolé de la Famille Divine, nous T'adorons et Te bénissons.
Tu es le modèle de la famille et de l'amour humain.
Grande soeur Marguerite, tu as vécu la vie de famille auprès des tiens.
Tu leur as apporté l'unité dans la difficulté, l'apaisement dans l'orage des disputes, la charité envers chacun.
Accepte de nous guider dans les besognes journalières, porteuses de joies simples.
Bienheureuse Marguerite, bien-aimée du Père, fidèle de Jésus-Enfant, docile à l'Esprit Saint, viens me visiter et introduis-moi dans la Famille de Dieu pour qu'Elle m'accorde la Grâce de cette neuvaine....
Merci de m'obtenir cette Grâce.
Notre Père - Je Vous salue Marie - Gloire au Père.
Cinquième jour
Jésus, en cette neuvaine, j'évoque les trente années de Ta vie à Nazareth, auprès de Marie et de Joseph. Jésus-Enfant, Jésus jeune homme, Jésus travailleur, je T'adore dans Ta vie ordinaire.
Marguerite enfant, Marguerite jeune fille, Marguerite couturière et du travail de tous les jours, comme tu as bien su reproduire la vie de Jésus au hameau de la Pierraz.
Je te vois aller, venir, t'arrêter, dire quelques mots, vaquer à vingt et une occupations toutes ordinaires.
Tu t'es sanctifiée par ton travail dans le silence et la prière. Tu as grandi dans la Sainteté de Dieu à travers tant de "cris d'amour".
Jésus, Marguerite de tous les jours, je Vous bénis de m'accorder la Grâce que je demande par cette neuvaine....
Merci de répondre à mon cri d'Espérance.
Notre Père - Je Vous salue Marie - Gloire au Père.
Sixième jour
Jésus Crucifié, par Ta Passion et Ta Croix, Tu sauves le monde, nous T'adorons et Te bénissons.
Avec Marguerite, nous Te regardons et Te contemplons avec nos yeux intérieurs. Avec amour et douleur, comme elle, nous nous laissons transpercer l'âme.
Daigne, Seigneur, imprimer en nous les sentiments qui furent les Tiens et ceux de Marie en ces moments où Tu laisses Ta vie s'en aller goutte à goutte, en l'offrant.
Bienheureuse Marguerite, toi qui as reçu la faveur de revivre, en ton corps et en ton âme, les souffrances de ton Divin Maître, continue de recueillir les Grâces qui s'écoulent de Son Coeur Sacré, pour nous les distribuer, surtout pour celle que j'implore par cette neuvaine....
Merci de me l'obtenir du Divin Crucifié.
Notre Père - Je Vous salue Marie - Gloire au Père.
Septième jour
Jésus Ressuscité, Toi le Vivant, Tu es apparu à Tes amis et Tu les as envoyés sur les routes du monde annoncer la Bonne Nouvelle.
Nous T'acclamons dans Ta victoire sur le mal et la mort. Sur les chemins d'Emmaüs, des hommes : Tu chemines avec eux et réchauffes leur coeur attristé.
Sois loué Jésus pour la Foi et l'amour de Marguerite, son ardeur à Te faire connaître aux enfants, aux domestiques, aux malades et aux mourants.
Qu'elle soit louée pour son amour de l'Église, son respect des prêtres, des missionnaires, son soutien à la propagation de la Foi, à l'éducation des jeunes.
Bienheureuse Marguerite, continue de marcher sur nos chemins, pour parler à ceux que tu rencontres, de la joie à servir Jésus, le Vivant.
Loue le Seigneur de m'accorder la Grâce de cette neuvaine...
Gloire à Toi Seigneur.
Notre Père - Je Vous salue Marie - Gloire au Père.
Huitième jour
Dieu d'Amour, Tu as posé un regard de Tendresse sur Marie.
Tu en as fait la Maman de Jésus et de tous les enfants.
Nous T'adorons et Te bénissons pour tant de sollicitude envers notre terre.
Petite Marguerite, humble couturière paysanne, tu as plu au Très-Haut. Marie t'a plu.
Tu t'es assise auprès d'Elle et tu Lui disais : "je Te salue, comblée de Grâce, le Seigneur est avec Toi". À Son école, tu apprends à écouter, à rencontrer Jésus : "Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, Ton enfant, est Béni".
Bienheureuse Marguerite, les grains de ton rosaire glissent lentement entre tes doigts.
Tu pries et tu nous invites à dire : "Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous, pauvres pécheurs".
Maintenant encore, supplie maman Marie de m'accorder la Grâce que je te demande par cette neuvaine....
Merci Marie de Ton appui dans ma requête.
Notre Père - Je Vous salue Marie - Gloire au Père.
Neuvième jour
Seigneur, Notre Dieu, je T'adore au Ciel, en compagnie de Tes Saints élus qui chantent votre gloire.
Que leurs chants et leurs musiques célèbrent la grandeur de Ton Amour.
Merci Seigneur, d'avoir permis à Ta Sainte Église de mettre à la couronne de ceux qui contemplent Ta Sainte Face, la perle, la pierre précieuse, la Bienheureuse Marguerite Bays.
Tu nous l'as donnée comme modèle de discrétion, de piété, de vertus, de l'adoration de Jésus-Hostie au Tabernacle, elle, la fille des champs à l'écoute du vent et de l'Esprit.
En ce dernier jour de cette neuvaine, Seigneur, je T'offre mon coeur, tout moi-même.
Vivifie-moi par Ta Sagesse.
Enseigne-moi la manière de Te louer sans cesse.
Accorde-moi la grande Grâce demandée pendant ces neuf jours en l'honneur et par l'intercession de Ta bien-aimée Marguerite.
Merci d'avoir intercédé avec moi.
Notre Père - Je Vous salue Marie - Gloire au Père.
Intérieur de la chapelle Notre-Dame du Bois
où Marguerite Bays venait prier
Mon Seigneur et mon Dieu,
donne-moi tout ce qui me rapproche de Toi.
Mon Seigneur et mon Dieu,
détache-moi de moi-même pour me donner tout à Toi.
Amen.
Église paroissiale de Sachseln
Pèlerinages et Sanctuaires mariaux en Suisse
Sanctuaire marial d'Einsiedeln
Tropaire de Saint-Nicolas de Flüe
Ô Bienheureux Frère Nicolas, étoile brillante dans le Ciel, de toute la force de notre piété envers toi, nous te rendons hommage.
À ceux qui cherchent la pure vision de la Trinité, à ceux qui, nés trois fois, par la chair, par l'eau du Baptême et par le Saint Myron de la Chrismation, par ton exemple sublime, tu montres le chemin de la Grande Libération.
Guerrier-paysan, tu fus irréprochable ; ascète lumineux, tu fus incomparable.
Des saints solitaires d'Egypte, d'Irlande, de Bretagne, de Cappadoce et de Palestine tu es l'égal.
Et près du Trône Suprême de Dieu, tu es pour toujours l'avoué bienveillant des peuples de Suisse.
Ô Saint-Nicolas, protège-nous et prie le Seigneur de sauver nos âmes.
Mein Herr und mein Gott,
nimm alles von mir,
was mich hindert zu Dir.
Mein Herr und mein Gott,
gib alles mir,
was mich fördert zu Dir.
Mein Herr und mein Gott,
nimm mich mir
und gib mich ganz zu eigen Dir.
Prayer of Saint Nicholas of Flue
My Lord and my God,
take everything from me
that keeps me from Thee.
My Lord and my God,
give everything to me
that brings me near to Thee.
My Lord and my God,
take me away from myself
and give me completely to Thee.
Tombeau de Saint-Nicolas de Flüe
Mio Signore e mio Dio,
togli da me tutto quello che mi allontana da Te.
Mio Signore e mio Dio,
dammi tutto quello che porta a Te.
Mio Signore e mio Dio,
toglimi a me e dammi tutto a Te.
Oración de San Nicolás de Flue
Señor mío y Dios mío,
aleja de mí todo lo que me aleja de Ti.
Señor mío y Dios mío,
concédeme todo lo que me cerca a Ti.
Señor mío y Dios mío,
líberame de mí mismo y
concédeme poseerte sólo a Ti.
Amén.