Soeur Emmanuel
Bénédiction Spéciale et Maternelle,
Afin que le Père Eternel demeure en nous pour l'Eternité.
Ainsi soit-il !
Sainte Gospa
Reine de la Paix
Merci à la Communauté des Béatitudes
56 millions de femmes avorteront cette année
56 million abortions worldwide every year
Photo © Marcelle RAPHAEL Fine Arts Newborns
Non à la peine de mort en Biélorussie !
Say no to the Death Penalty in Belarus!
Notre-Dame des Miracles, depuis des siècles, Vous répandez Vos bienfaits sur tous ceux qui Vous invoquent. Aujourd'hui, nous nous tournons vers Vous, Vous priant avec confiance.
Mère de Jésus-Christ, obtenez-nous de Votre Fils l'Esprit de Lumière, de Force et de Vérité.
Nous Vous prions pour tous ceux que nous aimons, pour tous ceux qui souffrent et tous ceux qui sont seuls.
Aidez-nous à transformer nos coeurs pour nous rendre attentifs à l'appel de tous nos frères dans la fidélité à la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, Votre Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec le Père, dans l'Unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.
La "légende" rapporte que deux ou trois navigateurs espagnols (ou portugais), perdus dans la tempête au large de Nice, aperçurent une lumière surnaturelle, vers l'an 850 (première apparition de la Vierge répertoriée en France) qui les dirigea vers la Côte. Ils installèrent un oratoire au sommet de la montagne salvatrice, lequel fut détruit, puis reconstruit en 1806 sous forme de chapelle et restauré au milieu du XXème siècle, une route goudronnée permettant l'accès en voiture depuis 1936.
Petites étoiles de la Madone (crinoïdes)
À l'issue de trois ans d'enquête, le groupe d'experts mandaté par Mgr Jean-Michel di Falco a conclu que les apparitions de la Vierge Marie à la bergère Benoîte Rencurel, en 1664, avaient un caractère "surnaturel".
Le sanctuaire de Notre-Dame du Laus, lors de la reconnaissance officielle des apparitions, dimanche 4 mai (Photo Simon/Ciric).
Le sanctuaire de Notre-Dame du Laus (Hautes-Alpes) a vécu dimanche 4 mai un moment historique. Devant plus de quatre mille fidèles, rassemblés lors d'une messe en plein air, l'évêque de Gap et d'Embrun, Mgr Jean-Michel di Falco, a reconnu dimanche matin par décret les apparitions de la Vierge Marie, survenues il y a trois cent quarante-quatre ans à la jeune bergère Benoîte Rencurel, fondatrice du sanctuaire.
« Après avoir soigneusement étudié les faits et pris conseil auprès des personnes compétentes, je reconnais l'origine surnaturelle des apparitions et faits vécus et relatés par Benoîte Rencurel, entre 1664 et 1718. Le témoignage de sa vie est une garantie de la vérité de ses dires. J'encourage les fidèles à venir prier et à se ressourcer spirituellement en ce sanctuaire », a déclaré Mgr di Falco, entouré d'une trentaine d'évêques, de cardinaux venus du monde entier et du nonce apostolique en France, Mgr Fortunato Baldelli.
Et pour cause : une telle démarche est très rare. Il n'y a, dans le monde, qu'une quinzaine d'apparitions mariales reconnues officiellement par l'Église. « En soi, cette reconnaissance n'ajoute rien à la foi des pèlerins, mais, en confirmant ce que les fidèles vivent depuis trois siècles, l'Église donne une source d'espérance et de confiance supplémentaire », indique Mgr Renato Boccardo, secrétaire général de l'État de la Cité du Vatican.
C'est en mai 1664 qu'une « belle dame » apparaissait à Benoîte Rencurel, bergère de 16 ans, au vallon des Fours, au-dessus du village de Saint-Étienne-du-Laus. À l'automne 1664, cette dernière lui demande dans la chapelle de Bon-Rencontre, au hameau de Laus, d'y bâtir un lieu « pour la conversion des pécheurs ».
Six experts étudient durant trois ans la véracité des faits
Conversion et guérison grâce à l'huile d'onction de la chapelle attirent 130 000 pèlerins en dix-huit mois. Entre 1668 et 1669, l'Église rouvrira la chapelle du Laus, lieu autour duquel Benoîte Rencurel bénéficiera durant cinquante-quatre ans d'apparitions de la Vierge, du Christ crucifié, d'anges et de différents saints dans dix lieux aux alentours (Saint-Étienne-d'Avançon, vallon des Fours, Pindreau, Embrun, La Saulce...). Membre du tiers ordre de Saint-Dominique, elle consacrera sa vie à l'accueil des pèlerins au Laus et au sacrement de la Réconciliation jusqu'à sa mort, le 28 décembre 1718.
C'est à la fin de 2003 que Mgr di Falco entame la démarche jamais entreprise de reconnaissance des apparitions, nécessaire au dossier de béatification de Benoîte Rencurel, relancé en 1996. Sous l'égide du P. René Combal, six experts (un théologien, un historien, un spécialiste de la Bible, un psychanalyste, un psychologue et un magistrat) étudient durant trois ans la véracité biologique, historique et scientifique des faits, à partir des manuscrits et des témoignages d'époque. « Je n'ai relevé aucune erreur théologique entre ses paroles et le dogme catholique. Elle ne savait ni lire ni écrire.
L'état de conscience spirituelle qu'elle a développé en peu de temps est tel qu'il est difficile de considérer que cette causalité soit naturelle », conclut le P. Joseph Peyre, docteur en théologie. Même conclusion pour René Umetz, pour qui les faits ont « une très forte probabilité d'être réels et sincères ».
102 témoignages :
« En août 1664 , le procureur de Gap, le juge Grimaud, l'a décrite comme fort raisonnable, d'une humeur sincère et nullement capable d'invention. Nous pouvons donc écarter des antécédents psychiatriques. Par ailleurs, 102 témoignages recueillis entre 1841 et 2006 attestent que des personnes ont soudainement senti une bouffée de parfum d'une très grande intensité. Confiner ce phénomène au pur hasard relève du non-sens », conclut ce professeur de droit pénal.
Seul Jacques Ruff, psychanalyste, émet un doute, estimant que « face au vide que provoque le non-sens de la vie, Benoîte Rencurel, soutenue par la foi, a voulu voir ce qu'elle croyait ». « Les conclusions attestent toutefois que c'est le signe d'une touche divine qui lui a fait percevoir des images qu'on ne peut voir », poursuit le P. René Combal.
« En m'appuyant sur le travail des experts, j'ai la profonde conviction que Benoîte Rencurel a dit la vérité, mais le croyant garde toute sa liberté d'y adhérer ou non », précise Mgr di Falco qui voit dans cette reconnaissance, à laquelle Rome ne s'est pas opposé, « la valorisation d'un pôle spirituel fort où les gens peuvent se ressourcer en confiance ». Retraitée marseillaise, Françoise a assisté à la messe avec émotion : « Cette femme a passé sa vie à faire connaître Dieu. J'ai moi-même senti les parfums du Laus. La reconnaissance des apparitions par l'Église me soutient. Je ne suis plus seule à croire à la présence de la Vierge en ce lieu. »
Source : Corinne BOYER (04/05/08 à 20hOO http://www.la-croix.com)