
Vladimir, près de la tombe sa mère à Boutcha
photo AP Rodrigo Abd
Prix Pulitzer 2013
4 avril 2022
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Vlad, 6 ans
Boutcha, avril 2022
Cette photo, « virale » sur les réseaux sociaux et dans les médias, c’est l’histoire du petit Vlad (Vladislav Ivanovitch DRAGOUN, Владислав Іванович Драгун), 6 ans (né le 19 février 2016), près de la tombe de sa maman, Marina Anatolyivna NAOUMETS(S) (Марина Анатолïівна Наумець), née le 15 juin 1988, décrite dans un 1er temps comme s’appelant Irina « Ira » TANYOUK (Ірина Танюк), à Boutcha, ville tragiquement et mondialement connue pour les « présumées » exactions des troupes russes dans cette région de Kiev.
Marina, cette mère de 3 enfants, assistante maternelle de 34 ans, serait morte de faim et de stress (aigu, post-traumatique) de guerre, d’après les médias ‘’The Daily Telegraph’’ et ‘’USA News Agency’’, bien qu’elle ait pu être victime d’une exécution, de sévices, d’un bombardement ou de dommages collatéraux d’armes russes.
Je pense que la seconde hypothèse de mort due au stress est la plus probable : comment ne pas être dans l’angoisse pathogène la plus profonde sous les bombardements, dans la terreur, avec 3 enfants, privée de tout.
Quoi qu’il en soit, cette pauvre Marina est enterrée sommairement dans le jardin de sa maison, aux côtés de la sépulture d’un de ses voisins.
Le petit Vlad, dernier né de Marina de d’Ivan Volodimirovitch Dragoun (Іван Володимирович Драгун), né le 25 décembre 1981, est parfois aux côtés de ses frères Sofia Naoumets (Софія Наумець), 13 ans, et Volodimio Naoumets (Володимио Наумець), 10 ans, sans doute nés d’une précédente union puisqu’ils portent le nom de leur mère, déposant de la nourriture sur la tombe de sa (leur) mère comme pour lui dire qu’elle n’aura plus jamais faim.
Une photo bouleversante, symbole presque pudique de la guerre en Ukraine et de ses carnages, et en particulier la boucherie de Boutcha, une photo à graver dans sa mémoire, pour une aspiration affligée et impatiente à une paix rapide et durable, une photo à méditer sans fin avec une infinie compassion, une photo pour implorer la Miséricorde de Dieu afin que cesse ce massacre fratricide insensé.
Patrick ROBLES « Parousie », le samedi 9 avril 2022.





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