Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)
Ô Dieu qui, par Maria Valtorta, Ton « petit Jean » (1),
nous as donné la réelle connaissance de Ton Humanité,
la parfaite ampleur de Ton Amour
et l'entière Sagesse de Ta Parole,
glorifie Ta Servante Maria qui a beaucoup souffert pour Toi
et que Tu as choisi comme « plume et porte-parole » (2)
pour nous faire connaître la Vérité tout entière.
Nous Te prions d'élever aux honneurs des autels
Maria Valtorta, à laquelle nous sommes très dévots,
afin que ses vertus héroïques soient reconnues
par l'autorité de l'Église, que soient approuvés ses écrits
et que sa parole produise d'abondants fruits de sainteté.
Nous Te supplions, Ô Dieu, d'exaucer la prière
que nous T'adressons et, par l'intercession de Maria Valtorta,
de nous accorder la Grâce pour laquelle nous Te prions...
(formuler sa requête).
Manifeste, Seigneur, Ta Puissance
et exauce la prière de Tes fidèles ;
Toi qui est l'Homme-Dieu, la Joie du Père
et la Sagesse de l'Esprit,
Vivant et Glorieux dans les siècles des siècles.
Amen.
(1) « piccolo Giovanni ».
(2) « penna e portavoce ».
Prière du P. Enzo Redolfi traduite de l'italien.
"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé" de Maria Valtorta
Extrait
2.5.
Jésus tenté par le Diable au désert
22> Je vois la solitude pierreuse déjà vue à ma gauche dans la vision du Baptême de Jésus au Jourdain. Cependant, je dois y avoir pénétré profondément, parce que, en fait, je ne vois plus le beau fleuve aux eaux lentes et azurées ni la veine verte qui le côtoie sur ses deux rives, alimentée par cette artère aquatique. Ici, rien que la solitude, des pierres, une terre brûlée, réduite à l’état de poussière jaunâtre qu’à chaque instant le vent soulève en petits tourbillons. On dirait le souffle d’une bouche fiévreuse tant ils sont secs et brûlants, torturants aussi pour la poussière qu’ils entraînent avec eux dans le nez et la gorge. Çà et là, très rares, des petits buissons épineux dont on ne sait comment ils peuvent résister dans cette désolation. On dirait quelques rares touffes de cheveux sur le crâne d’un homme chauve. Au dessus, un ciel impitoyablement azuré ; en bas le sol aride, autour, des rochers et le silence. C’est tout ce que je vois comme nature.
Un énorme rocher forme un embryon de grotte. Assis sur une roche traînée à l’intérieur, Jésus se tient adossé à la paroi. Il s’y repose du soleil brûlant. Celui qui m’avertit intérieurement m’indique que cette roche sur laquelle il est assis lui sert aussi d’agenouilloir et d’oreiller quand il prend quelques heures de repos, enroulé dans son manteau, à la lueur des étoiles et dans l’air froid de la nuit.[1] 23> De fait, là tout près, se trouve la besace que je lui ai vu prendre à son départ de Nazareth. C’est tout son avoir et comme elle est flasque, je comprends qu’elle est vide du peu de nourriture qu’y avait mise Marie.
Jésus est très maigre et pâle. Il est assis avec les coudes appuyés sur les genoux et les avant-bras portés en avant, les mains jointes avec les doigts entrelacés. Il médite. De temps à autre il lève son regard et le promène alentour et regarde le soleil presque au zénith dans le ciel azuré. De temps en temps et en particulier après avoir regardé les alentours et levé les yeux vers la lumière du soleil, il ferme les yeux et s’appuie sur le rocher qui lui sert d’abri, comme pris de vertige.
Je vois apparaître l’horrible gueule de Satan. Il ne se présente pas sous la forme où nous nous le représentons avec cornes, queue, etc. etc. On dirait un Bédouin enveloppé dans son habit et son manteau qui semble un domino de mascarade. Sur la tête, le turban dont les pans lui descendent jusqu’aux épaules pour les abriter, et sur les côtés du visage, de sorte que de ce dernier on ne voit qu’un triangle étroit, très brun avec des lèvres minces et tordues, des yeux très noirs et renfoncés, d’où sortent des éclairs magnétiques. Deux pupilles qui te pénètrent jusqu’au fond du cœur où on ne lit rien, ou une seule parole : mystère. Le contraire de l'œil de Jésus qui vous fascine lui aussi par ses effluves magnétiques qui vous pénètrent jusqu’au cœur mais où on lit aussi que dans son cœur il n’y a que bonté et amour pour toi. L'œil de Jésus est pour l’âme une caresse. L'œil de Satan est un double poignard qui vous perce et vous brûle.
Il s’approche de Jésus : "Tu es seul ?"
Jésus le regarde sans répondre.
"Comment es-tu arrivé ici ? Tu t’es perdu ?"
Jésus le regarde de nouveau et se tait.
"Si j’avais de l’eau dans ma gourde, je t’en donnerais. Mais je n’en ai pas. Mon cheval est crevé et je me dirige à pied vers le gué. Là je boirai et je trouverai quelqu’un qui me donne un pain. Je connais la route. Viens avec moi, je te conduirai. "
Jésus ne lève plus les yeux.
"Tu ne réponds pas ? Sais-tu que si tu restes ici tu vas mourir ? Déjà le vent se lève. Il va y avoir la tempête. Viens."
Jésus serre les mains dans une muette prière.
24> "Ah! C’est donc bien toi ? Depuis le temps que je te cherche ! Et maintenant, cela fait si longtemps que je t’observe. Depuis le moment où tu as été baptisé. Tu appelles l’Éternel ? Il est bien loin. Maintenant tu es sur terre et au milieu des hommes. Et chez les hommes, c’est moi qui suis roi. Pourtant, tu me fais pitié et je veux t’aider parce que tu es bon et que tu es venu te sacrifier, pour rien. Les hommes te haïront à cause de ta bonté. Ils ne comprennent que or et mangeaille et jouissance. Sacrifice, souffrance, obéissance sont pour eux des paroles mortes, plus mortes que cette terre-ci et ses alentours. Ils sont plus arides encore que cette poussière. Il n’est que le serpent pour se cacher ici en attendant de mordre et aussi le chacal pour te mettre en pièces. Allons, viens. Ils ne méritent pas que l’on souffre pour eux. Je les connais mieux que toi."
Satan s’est assis en face de Jésus, Il le fouille de son regard terrible, et sourit de sa bouche de serpent. Jésus se tait toujours et prie mentalement.
"Tu te défies de moi. Tu as tort. Je suis la sagesse de la terre. Je puis te servir de maître pour t’aider à triompher. Vois : l’important, c’est de triompher. Puis, quand on s’est imposé au monde et quand on l’a séduit, alors on le mène où l’on veut. Mais d’abord, il faut être comme il leur plaît, comme eux, les séduire en leur faisant croire que nous les admirons et que nous les suivons dans leurs pensées.
Tu es jeune et beau. Commence par la femme. C’est toujours par elle qu’on doit commencer. Je me suis trompé en amenant la femme à la désobéissance. J’aurais dû la conseiller d’une autre manière. J’en aurais fait un meilleur instrument et j’aurais vaincu Dieu. J’ai été trop pressé. Mais Toi ! Je t’enseigne car il y a eu un jour où je t’ai regardé avec une joie angélique et un reste de cet amour est demeuré en moi. Mais Toi, écoute-moi et profite de mon expérience. Donne-toi une compagne, où Toi, tu ne réussiras pas, elle réussira. Tu es le nouvel Adam : Tu dois avoir ton Ève.
Et puis, comment peux-tu comprendre et guérir les maladies des sens, si tu ne sais pas ce que c’est. Ne sais-tu pas que la femme est le noyau d’où naît la plante de la passion et de l’orgueil ? Pourquoi l’homme veut-il régner ? Pourquoi veut-il être riche, puissant ? Pour posséder la femme. Elle est comme l’alouette. Elle a besoin d’un scintillement qui l’attire. 25> L’or et la domination sont les deux faces du miroir qui attire les femmes et la cause des maux du monde. Regarde : derrière mille délits d’apparences diverses il y en a neuf cent, au moins, qui ont leur racine dans la faim de la possession de la femme où dans la volonté d’une femme brûlée d’un désir que l’homme ne satisfait pas encore ou ne satisfait plus. Vas vers la femme si tu veux savoir ce qu’est la vie et après, seulement tu sauras soigner et guérir les maux de l’humanité.
Elle est belle, tu sais, la femme ! Il n’est rien de plus beau au monde. L’homme possède la pensée et la force. Mais la femme ! Sa pensée est un parfum, son contact est caresse de fleurs. Sa grâce est un vin enivrant, sa faiblesse est comme un écheveau de soie ou les boucles frisées d’un bébé entre les mains de l’homme. Sa caresse est une force qui se communique à la nôtre et l’enflamme. La souffrance disparaît, et la fatigue, et les soucis quand il se pose auprès d'une femme. Elle est entre nos bras comme un bouquet de fleurs.
Mais, imbécile que je suis ! Tu as faim et je te parle de femme. Ta vigueur est épuisée. Pour cette raison, ce parfum de la terre, cette fleur de la création, ce fruit qui donne et suscite l’amour te parait sans valeur. Mais regarde ces pierres, comme elles sont rondes et polies, dorées sous les rayons du soleil couchant. Ne dirait-on pas des pains ? Toi, Fils de Dieu, Tu n’as qu’à dire : "Je le veux", pour qu’elles deviennent un pain odorant, comme celui qu’à cette heure les ménagères tirent du four pour le repas de la famille. Et ces acacias si arides, si Tu le veux, ne peuvent-ils pas se couvrir de fruits délicieux, de dattes sucrées comme le miel ? Rassasie-toi, Fils de Dieu. Tu es le Maître de la terre. Elle se penche pour se mettre à tes pieds et apaiser ta faim.
Tu vois comme tu pâlis et chancelles, rien qu’à entendre parler de pain. Pauvre Jésus ! Es-tu affaibli au point de ne plus pouvoir commander au miracle ? Veux-tu que je le fasse pour Toi ? Je ne suis pas à ton niveau, mais je puis faire quelque chose. Je me priverai pendant un an de ma force, je la rassemblerai toute, mais je veux te servir parce que Tu es bon et que je me souviens toujours que Tu es mon Dieu, même si maintenant j’ai démérité de te donner ce nom. Aide-moi de ta prière pour que je puisse..."
"Tais-toi. "Ce n’est pas seulement de pain que vit l’homme, mais de toute parole qui vient de Dieu" [1].
26> Le démon a un sursaut de rage. Il grince des dents et serre les poings, mais il se maîtrise et ses dents se desserrent pour ébaucher un sourire.
"Je comprends. Tu es au-dessus des nécessités de la terre et cela te dégoûte de te servir de moi. Je l’ai mérité. Mais, viens alors et vois ce qui se passe dans la Maison de Dieu. Vois comme les prêtres aussi ne se refusent pas à composer entre l’esprit et la chair, parce que, enfin ce sont des hommes et pas des anges. Accomplis un miracle spirituel. Je te porte sur le pinacle du Temple et là-haut, Tu te transfigures en une merveilleuse beauté. Ensuite, appelle les cohortes angéliques et dis leur de te faire de leurs ailes entrelacées une estrade pour tes pieds et de te faire descendre ainsi dans la cour principale. Qu’ils te voient et se rappellent qu’il y a un Dieu. De temps à autre, ces manifestations sont nécessaires parce que l’homme a une mémoire si courte, spécialement pour ce qui est spirituel. Tu sais comme les anges seront heureux de te donner où poser ton pied et une échelle pour que tu descendes ! " [2]
"Ne mets pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu" a-t-il été dit." [3]
"Tu comprends que même ton apparition ne changerait pas les choses et que le Temple continuerait d’être marché et corruption. Ta divine sagesse le sait, que les cœurs des ministres du Temple sont un nid de vipères qui s’entre dévorent pour arriver au pouvoir. Il n’y a pour les dompter que la puissance humaine.
Alors, viens. Adore-moi. Je te donnerai la terre. Alexandre. Cyrus, César, tous les plus grands conquérants du passé, ou encore vivants seront semblables à de vulgaires chefs de caravanes par rapport à Toi qui auras tous les royaumes de la terre sous ton sceptre et avec les royaumes toutes les richesses, toutes les splendeurs de la terre, et femmes, et chevaux et soldats et temples. Tu pourras élever partout ton Signe quand Tu seras le Roi des Rois et le Seigneur du monde. Alors, Tu seras obéi et respecté par le peuple et le sacerdoce. Toutes les castes t’honoreront et Te serviront parce que Tu seras le Puissant, l’unique, le Seigneur.
Adore-moi un seul instant ! Enlève-moi la soif que j’ai d’être adoré ! C’est elle qui m’a perdu. Mais elle est restée en moi et me brûle. Les flammes de l’Enfer sont fraîcheur de l’air au matin, en comparaison de cette ardeur qui me brûle au dedans. C’est mon enfer, cette soif. Un instant, un seul instant, ô Christ, Toi qui es bon ! Un instant de joie pour l’Éternel Torturé ! 27> Fais-moi éprouver ce que veut dire être Dieu et je te serai dévoué, obéissant comme un esclave pour toute la vie, pour toutes tes entreprises. Un instant ! Un seul instant, et je ne te tourmenterai plus !" Et Satan se jette à genoux, suppliant.
Jésus s’est mis debout, au contraire. Plus amaigri après ces jours de jeûne, il semble encore plus grand. Son visage est terrible de sévérité et de puissance. Ses yeux sont deux saphirs qui jettent des flammes. Sa voix est un tonnerre qui se répercute dans la cavité du rocher et se répand sur les roches et la terre désolée, quand il dit : "Va-t-en Satan. Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et serviras Lui seul" [4]
Satan avec un cri déchirant de damné et de haine inexprimable, saute debout, terrible à voir dans sa fureur, dans sa personnalité toute fumante. Et puis il disparaît avec un nouveau hurlement de malédiction.
Jésus s’assied, fatigué en appuyant sa tête en arrière contre le rocher. Il paraît à bout. Il sue. Mais des êtres angéliques viennent de leurs ailes renouveler l’air dans la chaleur étouffante de la grotte, la purifiant et la rafraîchissant. Jésus ouvre les yeux et sourit. Je ne le vois pas manger. On dirait qu’il se nourrit du parfum du Paradis et en sort revigoré.
Le soleil disparaît au couchant. Jésus prend la besace vide et, accompagné par les anges qui volant au-dessus de Lui, lui font une douce lumière, pendant que la nuit tombe très rapidement, il se dirige vers l’Est ou plutôt vers le Nord Est. Il a repris son expression habituelle, sa démarche assurée. Il lui reste seulement comme souvenir de son jeûne prolongé un aspect plus ascétique avec son visage amaigri et pâle et ses yeux ravis dans une joie qui n’est pas de cette terre.
[1] Voir les conditions très dures du séjour racontées par Jésus en 2.44
[2] Satan ne cite pas la Parole de Dieu (ou ne veut pas la citer), mais y fait référence : Psaume 91(90),11 et 12
[3] Deutéronome 6,16
[4] Deutéronome 5,7-10 (Exode 20,3-6)
© Centro Editoriale Valtortiano
Preghiera per la Beatificazione
di Maria Valtorta
O Dio, che in Maria Valtorta, Tuo « piccolo Giovanni »,
ci hai dato la reale conoscenza della Tua umanità,
la perfetta ampiezza del Tuo Amore
e la completa sapienza della Tua Parola,
glorifica la tua serva Maria che ha molto sofferto per Te
e che scegliesti come "penna e portavoce"
per farci conoscere la verità tutta intera.
Ti preghiamo di elevare agli onori
degli altari Maria Valtorta
a cui siamo molto devoti, affinché le sue eroiche virtù
siano riconosciute dall'autorità della Chiesa,
siano approvati i suoi scritti
e la sua parola produca abbondanti frutti di santità.
Ti supplichiamo, o Dio, di esaudire la preghiera
che ti rivolgiamo e per intercessione di Maria Valtorta
di concederci la grazia per cui ti preghiamo (...)
Manifesta, Signore, la Tua potenza
ed esaudisci la preghiera dei tuoi fedeli.
Tu che sei l'Uomo-Dio, la Gioia del Padre
e la Sapienza dello Spirito,
vivo e glorioso nei secoli dei secoli.
Amen.
P. Enzo Redolfi.
Preghiera per i defunti dattata da Gesù
a Maria Valtorta
<< 24 ottobre. Sono le 6,15, la prima luce entra nella stanza. A fatica scrivo quanto Gesù detta: "Viene il mese dedicato ai defunti. Prega per loro così:
"O Gesù, che con la tua gloriosa Risurrezione ci hai mostrato quali saranno in eterno i 'figli di Dio', concedi la santa risurrezione ai nostri cari, morti nella tua Grazia, e a noi, nella nostra ora. Per il Sacrificio del tuo Sangue, per le lacrime di Maria, per i meriti di tutti i santi, apri il tuo Regno ai loro spiriti. O Madre, il cui strazio ebbe termine nell'alba pasquale davanti al Risorto e la cui attesa di riunirti al tuo Figlio cessò nel gaudio della tua gloriosa Assunzione, consola il nostro dolore liberando dalle pene coloro che amiamo anche oltre la morte, e prega per noi che attendiamo l'ora di ritrovare l'abbraccio di quelli che perdemmo. Martiri e Santi che giubilate in Cielo, volgete uno sguardo supplice a Dio, uno fraterno ai defunti che espiano, per pregare l'Eterno per loro e per dire a loro: 'Ecco, la pace si apre per voi'. Diletti a noi cari, non perduti ma separati, le vostre preghiere siano per noi il bacio che rimpiangiamo, e quando per i nostri suffragi sarete liberi nel beato Paradiso coi santi, proteggeteci amandoci nella Perfezione, a noi uniti per la invisibile, attiva, amorosa Comunione dei Santi, anticipo di quella perfetta riunione dei 'benedetti' che ci concederà, oltre che di bearci della vista di Dio, di ritrovare voi quali vi avemmo, ma fatti sublimi dalla gloria del Cielo"."
Contando i giorni mi accorgo che si inizia oggi la Novena per i Defunti. Gesù me l'ha dunque dettata perché io preghi così in essa oltre che nel novembre.
[...] 1° novembre. Stamattina alle 6 ho avuto una visione che, almeno per una parte, lascerà increduli taluni, ma che per me è stata conforto e anche pena. Vedevo l'altissimo Paradiso con il suo popolo di Santi. Innumerabile, festante, beato nella contemplazione di Dio. Luci e luci di amorose fiamme erano gli spiriti candidissimi assorti nella visione di Dio. Tutti fissi coi volti e l'amore ad un sol punto: la Ss. Trinità. Ma sul limitare, dirò così, del Cielo, proprio là dove aveva inizio il beato Regno, uno spirito appariva diverso nell'aspetto e nell'atto. L'aspetto: meno candidamente abbagliante, un poco più opaco, direi cenerognolo anche nella fisionomia che pure aveva già le caratteristiche degli spiriti beati: linee di luce in forma di volto e di membra. Anche la veste, benché bianca, non era ancora fulgida: luce fatta stoffa, come quella degli altri. Pareva fosse appena uscita da un luogo triste e fumoso che l'avesse appesantita nella veste e nel colore. L'atto anche era diverso da quello degli altri. Combattuto fra il volere adorare Dio e il volere guardare me con sguardo strano: pareva chiedere scusa, dire: "ora so", dire: "ti voglio bene", dire: "grazie", dire: "ero cieca, ora vedo". Non so, un aspetto serio, quasi mesto, e pur pacifico e sereno, un aspetto umile e pur solenne... Era mia madre. Inconfondibile tanto era precisa nella somiglianza e nell'espressione, che era quella dei rari momenti in cui faceva parlare il cuore e la ragione. Ho tanto cercato papà mio. Ma non l'ho visto. Eppure io penso sia in Dio più di mamma 1 ... Quanto l'ho cercato fra i volti così netti e riconoscibili dei beati! La mia gioia sarebbe stata piena. Benché sia già gioia aver visto lei, la mamma, per la quale tanto ho pregato in vita e dopo la sua morte. Penso - non so se sia vero il mio pensare - penso che ella è appena uscita dall'espiazione o che ne è proprio sulle soglie, al confine fra Purgatorio e Paradiso, a per questo sia meno fulgida e meno assorta in Dio degli altri, con ancora un bisogno di ricordare la terra e un impulso, venuto dalla sua rinascita nella Perfezione: quello di dirmi ora quanto mai ha sentito bisogno di dirmi, neppure nell'ultimo giorno, e di riparare a tanto egoismo chiuso e superbo. So che quelli che l'hanno conosciuta non crederanno a tanta rapida espiazione. Ma io penso che Gesù abbia voluto che io lo sapessi per esser meno desolata. Mi beo nel ricordo di quanto ho visto e ne benedico il Signore.[...] >>
Fonte: Quadernetto num. 34, ED. CEV.
Prayer for Maria Valtorta's
Beatification and Canonization
"Lord Jesus and Mary full of Grace,
at this hour of Divine Mercy,
I ask You in virtue of Your Passion and Co-Passion
- for the Beatification
and Canonization of Maria Valtorta.
I ask that You see to it that her writings
be freely propagated and
read throughout the world.
And I ask that You
overcome all obstacles
obstructing these requests.
I ask this of You, in virtue of
Your Passion and Co-Passion,
and within this hour of 3:00,
the hour of Divine Mercy,
the hour in which Jesus
told Saint Faustina
that He would refuse no request
of a soul that asks.
Thank You and Bless You,
Amen.
Prayer by Tim Fromann
Maria Valtorta war eine italienische Mystikerin
Maria Valtorta, italijanska pisateljica, krščanska mistikinja