Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)
"Qu'il est bon, Jésus sacramentel ! Il vous reçoit à toute heure du jour et de la nuit ; son amour n'a jamais de repos. Il est toujours plein de douceur pour vous. Il oublie vos péchés, vos imperfections, quand vous allez Le voir, pour ne vous dire que sa joie, sa tendresse et son amour. En vous recevant, on dirait qu'Il a besoin de vous pour être heureux. Oh ! remerciez-Le donc, ce bon Jésus, avec toute l'effusion de votre âme. Remerciez le Père de vous avoir donné son Fils ; remerciez le Saint-Esprit de L'avoir incarné de nouveau sur l'autel, par le ministère du prêtre, et pour vous personnellement. Invitez le ciel et la terre, les anges et les hommes à vous aider à remercier, à bénir et à exalter tant d'amour pour vous."
"Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, Sujets pour l'adoration du Très-Saint-Sacrement, Poussielgue, Paris, 1881."
Source : spiritualite-chretienne.com
né le 4 février 1811 à La Mure (Isère)
mort le 1er août 1868 à La Mure
Fondateur de la Société du Saint-Sacrement et de la
Société des Servantes du Saint-Sacrement
Saint Pierre-Julien Eymard,
un grand dévot de Notre-Dame du Laus
"Le Laus ou la tendresse d'une mère"
"Le premier sanctuaire en date, et le plus cher à son coeur, c'est Le Laus. Situé à 80 kilomètres de La Mure, dans le diocèse de Gap, Notre-Dame du Laus est, depuis le 17e siècle, un centre de pèlerinage qui rayonne dans la Provence, le Dauphiné et bien au-delà. A l'âge de onze ans, Pierre-Julien s'y rend seul, à pied et en mendiant son pain. C'est là, notera-t-il plus tard, où, pour la première fois, j'ai connu et aimé Marie. Madeleine Pelorce, sa mère, n'avait pas manqué de lui inculquer une tendre dévotion envers Marie. Sans nul doute, au Laus il s'agit alors d'une expérience spirituelle qui le marquera de façon durable. Les conditions de vie en Matheysine étaient dures, et non moins rudes les formes de piété en ce début de 19e siècle encore marqué par le rigorisme janséniste. Au Laus, Marie apprend à Pierre-Julien à s'ouvrir à l'amour. Il fait sa première communion à l'âge de douze ans, et il manifeste alors son propos de devenir prêtre, même si son père s'oppose à son désir. Nouveau pèlerinage au Laus où Pierre-Julien reçoit, du Père Touche, la confirmation de sa vocation et la grâce de communier tous les dimanches — une faveur à cette époque..."
Source : Site Européen des Religieux du Saint Sacrement
Site dédié à Saint Pierre-Julien Eymard
Biographie d'après le site omiworld.org
"Naissance à La Mure (Isère), le 4 février 1811
Prise d'habit à Saint-Just, le 7 juin 1829
Sortie en novembre 1829
Ordination sacerdotale à Grenoble, le 20 juillet 1834
Fondateur de la Congrégation des Prêtres du Saint Sacrement, en 1856
Décès à La Mure, le 1er août 1868
Canonisation, le 9 décembre 1962.
Pierre Julien Eymard
Né à La Mure, diocèse de Grenoble, le 4 février 1811, Pierre Julien connut les Oblats à Notre-Dame du Laus où il alla en pèlerinage en 1821 et 1824. Lors d'une mission prêchée par les Oblats à La Mure en mai 1829, il rencontra le père Guibert qui l'envoya à Saint-Just près de Marseille où Pierre Julien prit l'habit le 7 juin. Tout en suivant les exercices du noviciat, il continuait son cours secondaire. Il travailla trop, tomba malade et dut quitter le noviciat après cinq mois. C'était quelques mois après le sacrilège commis dans l'église Saint-Théodore, le 10 mars 1829. Les vases sacrés avaient été volés et les hosties dispersées. Le père de Mazenod, vicaire général, fit faire des expiations solennelles et la dévotion à l'eucharistie fut alors très vive à Marseille et dans les maisons de formation oblate. Le père Eymard écrira plus tard : « Il me fallait Marseille pour me donner l'amour exclusif de l'Eucharistie et en faire le centre de ma vie. »
Rentré chez lui, son père meurt. Il veut entrer au séminaire de Grenoble, mais il lui faut une lettre de recommandation. Il rencontre par hasard en septembre 1831 le père de Mazenod de passage à Grenoble. Celui-ci le recommande au supérieur du séminaire, où Pierre Julien étudie jusqu'à son ordination le 20 juillet 1834. Il célèbre sa première messe à Notre-Dame de l'Osier, le 22 juillet. Le père Toussaint Dassy, son confrère de noviciat alors à l'Osier, l'invite à revenir dans la Congrégation, mais l'abbé Eymard préfère rester dans le clergé diocésain et est nommé vicaire à la paroisse de Chatte.
Il entre chez les Maristes en 1839 et demeure religieux dans cette congrégation jusqu'en 1856. Il en sort pour fonder la Congrégation des Prêtres du Saint Sacrement. En 1858, le père de Cuers, ordonné prêtre à Marseille le 24 juin 1855 et premier associé du père Eymard, commence des démarches en vue d'une fondation à Marseille. Il achète en 1859 une maison sur la rue Nau que vient de fermer le père Beuf, qui a échoué dans son essai d'une fondation des religieux Minimes à Marseille. Mgr de Mazenod est très favorable à cette fondation car, écrit-il à l'abbé Brunello, le 7 mars 1859, cela « me mettra à même d'établir dès cette année l'adoration solennelle et perpétuelle, ce qui est l'objet de mes désirs depuis bien des années ». Afin d'aider à payer les frais d'établissement, Mgr de Mazenod invite le père Eymard à donner un sermon de charité dans l'église de la Trinité, le vendredi 3 juin 1859. La maison est inaugurée le 9 novembre et, le 21 décembre, Mgr de Mazenod publie une lettre pastorale dans laquelle il annonce l'établissement, dès le 1er janvier 1860, de l'exposition solennelle et perpétuelle du saint sacrement dans le diocèse de Marseille.
Dans son journal, en 1860, Mgr de Mazenod parle souvent de ses visites dans les églises où le saint sacrement est exposé et, avec une grande variété d'expressions, il dit le bonheur que lui procurent ces visites et la présence de nombreux adorateurs. Il écrit par exemple le 16 janvier : À l'église de Saint-Laurent, « il y avait de quoi pousser des cris de joie en voyant d'abord la magnificence de l'illumination de l'autel sur lequel était placé le trône de notre Seigneur », puis ensuite en voyant la foule des fidèles. Le 23 janvier il écrit encore : « Adoration à Saint-Lazare. Que dirais-je de la beauté de cette magnifique exposition et de ce concours de toute la journée, de ce zèle pour l'adoration de la nuit. C'est à en mourir de joie. Oh ! que notre Seigneur est glorifié ! », etc.
Yvon Beaudoin, o.m.i.
Bibliographie
Baffie, Eugène, o.m.i., « Le vénérable père Eymard... et les Oblats de Marie », dans Missions (1899), p. 313-328.
Pielorz, Jósef, o.m.i., « Le rôle des Oblats de Marie Immaculée dans la vie de saint Pierre Julien Eymard », dans Études oblates, 22 (1963), p. 407-428."
Adoration Eucharistique perpétuelle
Louanges et neuvaine à Notre-Dame du Très Saint Sacrement
Prières indulgenciées à
Notre-Dame du Très Saint Sacrement
Oraison jaculatoire
« Notre-Dame du Très Saint Sacrement, priez pour nous. »
"Par un Rescrit du 30 décembre 1905, Sa Sainteté Pie X a accordé une indulgence de trois cents jours à tous ceux qui réciteront cette oraison jaculatoire devant le Très Saint-Sacrement exposé."
Prière à Notre-Dame
du Très Saint Sacrement
« O Vierge Marie, Notre-Dame du Très Saint Sacrement, qui êtes la gloire du peuple chrétien, la joie de l'Eglise universelle et le salut du monde, priez pour nous, et réveillez dans tous les fidèles la dévotion envers la très sainte Eucharistie, afin qu'ils se rendent dignes de communier tous les jours. »
"Un Rescrit de la Sacrée Congrégation des Indulgences et Saintes Reliques porte que, dans une audience du 9 décembre 1906, Notre Saint-Père le Pape Pie X a accordé à tous les fidèles une indulgence de trois cents jours, applicables aux défunts, chaque fois que, contrits de coeur et dévotement, ils réciteront la prière ci-dessus."
« Adorons, remercions, supplions et consolons,
avec Marie Immaculée,
le très sacré et très aimé
Cœur Eucharistique de Jésus. »
"(Indulgence de 200 jours chaque fois, Pie X, 19 décembre 1904.)"
Source de ces trois prières : « Mois de Notre-Dame du T.S. Sacrement - Méditations extraites des écrits du Vénérable Pierre-Julien Eymard – Fondateur de la Congrégation du T.S. Sacrement », par le R. P. Albert Tesnière, 7ème édition ; Imprimatur « Virduni, die 21 Aprilis, 1909 – LIZET, vic. gén. », page 265 et 267. (Neuvaine pages 266 à 271).
Novena with Saint Peter Julian Eymard
for Prayer in the Presence of the Blessed Sacrament
CONGRÉGATION DU SAINT-SACREMENT
CONGREGATION OF THE BLESSED SACRAMENT
CONGREGACIÓN DEL SANTÍSIMO SACRAMENTO
CONGREGAZIONE DEL SANTISSIMO SACRAMENTO