Alcide Vital Lataste
Marie-Jean-Joseph Lataste, o.p.
né le 5 septembre 1832 à Cadillac (Gironde)
mort le 10 mars 1869 à Frâsne-le-Château (Haute-Saône)
Fondateur de la
Congrégation des Sœurs dominicaines de Béthanie
Bonjour à tous,
En voulant redécouvrir la fabuleuse et tragique histoire de la Bienheureuse Imelda Lambertini, morte à 11 ans d'une extase eucharistique lors de sa Première Communion (je ne résiste pas à vous faire partager de nouveau sa biographie ci-après), la Divine Providence m'a mis sur le chemin de l'un de ses biographes, le Vénérable Jean-Joseph Lataste, de l'Ordre des Prêcheurs, qui sera béatifié à Besançon le 3 juin 2012, dans ma région d'origine (donc, un premier miracle reconnu par la Sainte Église !).
Le Père Lataste a mené une sainte vie et accompli une oeuvre passionnée et passionnante au service du Seigneur, en union avec Saint-Dominique, Saint-Joseph et Sainte Marie-Madeleine, notamment pour la conversion des pécheurs, et, en particulier, des détenues. Je vous laisse découvrir les édifiantes vertus de cet "Apôtre des prisons", mort à 36 ans !
Patrick, l'auteur de ce blog
Neuvaine à la Bienheureuse Imelda Lambertini
"LA PREMIÈRE COMMUNION D’IMELDA"
"C'était en l'année 1331.
"Entrez !", répondit la Mère Supérieure du couvent des Sœurs Dominicaines à la personne qui avait discrètement cogné à la porte.
La grande porte médiévale s'ouvrit solennellement en grinçant doucement et la Soeur portière eut alors un air à la fois ennuyé et amusé.
"Eh ! Elle est encore de retour, ma Révérende Mère."
"La petite Imelda Lambertini ?"
"Oui. Elle supplie de nouveau qu'on l'admette au couvent. Je dois reconnaître que cela devient difficile de résister à ces grands yeux innocents, si émouvants, qui implorent avec tant de sérieux."
"Mais ma Sœur, elle n'a que neuf ans ! En cette ville de Bologne, ou n'importe où en Italie, d'ailleurs, a-t-on jamais vu une chose pareille ? Une religieuse de neuf ans ? Si nous devions la recevoir... mais comment le pourrions-nous ? De toute façon, elle s'ennuierait de chez elle dans trois jours... Bon ! laissez-moi la voir."
La Révérende Mère se leva et marcha dans le long corridor voûté avec la sœur portière pour se rendre à la salle de réception. En y entrant, une fillette se leva respectueusement.
Elle était une belle petite fille, et admirablement bien vêtue.
Imelda Lambertini appartenait à une famille de la haute noblesse de Bologne, en Italie. Son père était le comte Egano Lambertini. Ses parents étaient très pieux et aimaient leur fille plus que n'importe quoi en ce monde. Cependant, ils avaient toujours remarqué que Imelda, même si elle le leur rendait bien en les aimant de tout son cœur, ne semblait pas faite pour ce monde.
Souvent, quand sa mère s'inquiétait de son absence, elle finissait par la trouver dans un coin reculé de leur splendide propriété, à genoux et profondément plongée dans la prière. Sa mère devait l'appeler par son nom à plusieurs reprises pour qu'elle réponde enfin, comme si elle paraissait sortir d'un profond sommeil.
Chaque fois que quelqu'un parlait de Dieu, ses yeux s'illuminaient et elle écoutait alors avec grande attention. Et comme ses parents l'avaient bien souvent remarqué, quand on parlait de Jésus dans le Saint Sacrement, son visage se transfigurait presque.
"Oh ! Maman, implorait-elle, quand vais-je pouvoir faire ma première communion ? Quand vais-je pouvoir recevoir Jésus dans mon cœur ?"
Madame Lambertini lui répondit : "Imelda, tu devras attendre d'avoir douze ans, car l'Église ne permet pas aux enfants de communier avant cela."
Et il en était bien ainsi à l'époque.
Pour Imelda, l'attente semblait interminable ! Puisque toutes les autorités terrestres l'empêchaient de faire sa première communion, la fillette se mit à supplier son Jésus bien-aimé de venir à elle le plus tôt possible. Son âme ressentait profondément qu'elle pouvait faire quelque chose en ce sens !
Dans l'intervalle, elle aurait bien voulu faire comme les Sœurs dominicaines du Monastère de Santa Maria Magdalena que ses parents visitaient fréquemment. "Ah ! Si je pouvais demeurer dans la même maison que Jésus !", pensait-elle. "Quel bonheur ce serait !"
Or il advint un jour qu'elle pensa avoir trouvé une solution à son problème. "Pourquoi n'irais-je pas frapper au couvent et demander à être reçue comme novice ? Si je ne peux pas encore Le recevoir, du moins je pourrai rester dans la même maison que Lui et Le servir jour et nuit."
Pour la jeune enfant embrasée d'amour pour son Seigneur, ce dessein était la simplicité même. Elle marcha tout simplement jusqu'au couvent des Dominicaines et frappa. "Ma Sœur, voudriez-vous demander à la Révérende Mère si je pourrais demeurer ici et être une religieuse ?"
"Imelda, ici, nous sommes toutes des religieuses qui ont prononcé leurs vœux. Un jour, tu te joindras probablement à nous, et nous serions heureuses alors de t'avoir avec nous, mais tu dois attendre encore quelques années. Tu as de si bons parents et une si belle maison, mon enfant. N'y es-tu donc pas heureuse ?"
"Oh oui, ma Sœur, très heureuse, mais ici vous avez notre Seigneur !"
"Mais notre vie est très dure. Nous travaillons et prions beaucoup, et même, nous nous levons au milieu de la nuit pour réciter l'Office."
"Oh ma Sœur, cela ne me ferait rien du tout. Je serai obéissante et heureuse de faire tout ce qu'on me dira. Je vous en prie, ma Sœur !"
Il va sans dire que la réaction de la Mère Supérieure était bien prévisible. Même si, comme toujours, elle voulait être bien bonne envers Imelda, elle devait néanmoins se résoudre à la renvoyer chez elle. Mais Imelda insistait.
Ce jour-là, pourtant, comme la Révérende Mère Supérieure regardait l'enfant qui se tenait debout dans le parloir et qui la regardait d'un air suppliant, sa bonne âme en fut touchée. "Tant d'insistance chez quelqu'un de si jeune, pensa-t-elle en elle-même, je pressens le doigt de Dieu ici. Peut-être bien que je devrais lui permettre d'essayer."
À la grande joie d'Imelda, la Mère Supérieure ne la renvoya pas cette fois-ci et conversa longuement avec elle. Puis elle lui dit que si ses parents en donnaient la permission, elle pourrait être reçue au couvent pour une période d'essai.
Ses bons parents s'en attristèrent mais ne s'en étonnèrent pas. Du fond du cœur, ils ressentaient bien que quelque chose d'extraordinaire arriverait à leur enfant. Cela venait de se produire. Dieu la leur demandait bien tôt, et ils la lui donnèrent comme Saint Joachim et Sainte Anne qui, un jour, avaient donné au Temple leur fillette de trois ans, si jeune encore, la Sainte Marie.
Au couvent, la petite Imelda était comme un poisson dans l'eau. Elle aimait le silence, les longs corridors de marbres avec leurs belles voûtes, les habits blancs et noirs des religieuses, les cantiques, la prière, le travail. Mais par-dessus tout, elle aimait le Tabernacle Elle était enfin sous le même toit que son cher Jésus. Chaque fois que la règle monacale le permettait, elle était agenouillée dans le chœur de la chapelle du couvent, ses grands yeux fixés sur le Tabernacle.
Dans la vie de la communauté, elle était comme un rayon de soleil parmi les nombreuses sœurs adultes. Elles se réjouissaient de l'avoir en leur compagnie, mais la Mère Supérieure les avait prévenues sévèrement de ne pas la gâter. Aussi, en raison de son jeune âge, la Révérende Mère ne voulut pas qu'Imelda participe à tous les actes de la communauté, et encore moins de se lever au milieu de la nuit pour l'Office.
Mais Imelda suppliait qu'on lui permette de tout faire. Alors on ne l'empêcha plus. Ainsi, au milieu de la nuit, les anges qui habitaient ces saints corridors ont certainement dû regarder fixement, émerveillés, la longue file de religieuses en robes blanches, suivie d'une toute petite figure blanche, marchant en silence pour aller réciter les matines.
Deux années s'écoulèrent ainsi. Imelda avait maintenant onze ans.
Dans sa vie de couventine, une seule chose l'attristait. Elle ne pouvait pas encore recevoir notre Seigneur dans la Sainte Communion. En regardant communier les sœurs, son âme brûlait du désir de faire comme elles. De temps à autre, elle ne pouvait retenir ses larmes. Alors elle se mit à implorer ardemment le Ciel d'avoir pitié d'elle et de lui permettre de communier, d'une façon ou d'une autre...
Un jour que les religieuses sortaient en file du chœur, après la Sainte Messe, la dernière de la file se retourna pour regarder la petite figure blanche, encore agenouillée en prière. Imelda restait habituellement plus longtemps, immobile et toute absorbée dans la prière. La communauté s'y était habituée, la laissant faire. Ce fut quasi machinalement que la dernière Soeur se retourna alors pour la regarder un moment et s'émerveiller de cette si étonnante piété eucharistique.
Mais cette fois, la sœur respectueuse se raidit soudainement, figée au plancher. La fillette était agenouillée, la tête penchée comme à l'accoutumée, mais il y avait, suspendue en l'air au-dessus d'elle, une hostie blanche luisant dans une douce lumière !
"Vite, Révérende Mère, revenez ! Venez voir !" La communauté tout entière revint précipitamment dans le chœur et, à la vue de cet incroyable spectacle, se mit à genoux.
La Mère Supérieure avait compris. Il ne faisait aucun doute que le Créateur et Seigneur de toutes choses désirait s'unir à cette enfant de onze ans.
Elle appela l'aumônier, qui s'approcha respectueusement avec une patène dorée. Dès qu'il fut près de la fillette agenouillée, l'hostie descendit vers la patène et s'y posa !
Imelda, qui était demeurée entre-temps la tête penchée et les yeux fermés, comme étrangère à tout, releva lentement son visage radieux et ouvrit la bouche. Prenant l'hostie, le Père aumônier lui donna sa première communion. Elle courba de nouveau la tête et resta immobile.
Après un certain temps, la Mère Supérieure s'approcha d'elle. "Imelda, mon enfant, c'est le moment de s'en aller maintenant."
Imelda ne répondit pas.
La Mère Supérieure lui parla de nouveau, mais là encore, il n'y eut pas de réponse. Prenant doucement Imelda par les épaules, la bonne religieuse essaya de l'inciter à se lever, mais Imelda tomba dans ses bras. Son visage gardait l'expression d'une béatitude indicible.
Imelda avait dit un jour : "Je ne sais pas comment on peut recevoir notre Seigneur sans mourir." Et voilà qu'elle L'avait reçu et que son petit cœur brûlant d'amour n'avait pas pu supporter cette première rencontre avec Jésus eucharistique. Elle s'en était allée avec Lui.
La petite Imelda Lambertini a été béatifiée en 1826 et a été déclarée patronne des premiers communiants en 1910 par le Pape saint Pie X qui, cette année-là, décréta que les enfants pouvaient faire leur première communion à un âge plus précoce.
Le petit corps incorruptible d'Imelda repose dans un beau reliquaire, dans l'église de Saint Sigismondo, à Bologne. La lumineuse expression de béatitude extatique de son beau visage semble dire : "Mon Jésus, c'est ma plus grande récompense."
Le corps miraculeusement incorruptible de la Bienheureuse Imelda Lambertini repose dans l'église de Saint-Sigismondo, à Bologne.
Le Pape saint Pie X permit aux enfants de recevoir la Sainte Communion dès l'âge de raison et proclama Imelda Lambertini patronne des premiers communiants."
Source : maranatha.mmic.net
« Dieu ne regarde pas ce que nous avons été,
il n'est touché que de ce que nous sommes. »
« Venez à Jésus, il a du baume pour toutes les blessures. »
« Dieu ne pèse les âmes qu'au poids de leur amour. »
« Mon Dieu, faites de moi un prêtre toujours fidèle,
un religieux selon votre cœur, un saint ! »
Père Jean-Joseph Lataste
« Il est donc vrai, les plus grands pécheurs, les plus grandes pécheresses ont en eux ce qui fait les plus grands saints ; qui sait s'ils ne le deviendront pas un jour. »
« Je remercie bien l'ordre de Saint-Dominique tout entier de m'avoir donné son saint habit. Je remercie bien et je bénis en mourant toutes les personnes qui m'ont approuvé et m'ont aidé de leurs prières, de leurs conseils, de leur influence, de leurs dons. Je pardonne à tous ceux qui ne m'ont pas approuvé et même qui m'ont contredit et combattu : je prie Dieu de les bénir tous, tous. »
Peu avant sa mort
« J'ai eu l'occasion une fois de plus d'admirer le travail de la grâce dans ces âmes et de constater la nécessité et l'opportunité de cette fondation, non seulement pour plus tard, mais dès maintenant. »
"De la prédication aux détenues à la
fondation des Dominicaines de Béthanie
Textes présentés par Jean-Marie Gueullette, o.p.
Préface par Mgr Gérard Daucourt
© Cerf
"11 Propter nomen tuum, Domine,
propitiaberis peccato meo; multum est enim."
Biblia Vulgata, Psalmi, 24:11 (Vulgate)
"11 C'est à cause de ton nom, ô Éternel !
Que tu pardonneras mon iniquité, car elle est grande."
Psaume 25 : 11 (Louis Segond)
Jacques Fesch, l'assassin devenu saint
Vie de la Bienheureuse Imelda Lambertini, par le Vénérable Père Jean-Joseph Lataste (1866)
Prière du Père Lataste
Ô mon Jésus, que je Vous aime !
Donnez-Vous à moi et donnez-moi à Vous !
Identifiez-moi à Vous : que ma volonté soit la Vôtre !
Incorporez-moi à Vous, que je ne vive qu’en Vous et pour Vous !
Que je dépense pour Vous tout ce que j’ai reçu de Vous
Sans en rien garder pour moi-même !
Que je meure à tout pour Vous !
Que je Vous gagne des âmes !
Des âmes, Ô mon Jésus, des âmes !
Mère Henri-Dominique, Cofondatrice de la
Congrégation des Dominicaines de Béthanie
Prière à Marie des membres de la
Mission Notre-Dame de Béthanie
Notre-Dame, bénie sois-Tu
Pour Ton « oui » au Seigneur
Qui a rendu possible
La venue du Christ parmi nous.
Notre-Dame de Béthanie,
Inspiratrice et protectrice de la Mission,
Apprends-nous à cheminer ensemble,
Chaque jour, à l’école du Père Lataste,
Pour partager la miséricorde
Et l’Espérance évangéliques
Avec tous les hommes
Que le Seigneur met sur notre route,
Spécialement ceux qui sont rejetés des sociétés humaines.
Amen.
Source : instituts-seculiers.cef.fr
Béatification du Père Jean-Joseph Lataste, le 3 juin 2012 à Besançon
Dessin du Père Jean-Joseph Lataste
Avec le Frère Jean-Joseph Lataste, prendre le temps... (par le Frère Thomas-Marie Gillet, o.p.)
Le Père Lataste sur son lit de mort
La Vie et l'Oeuvre de Jean-Joseph Lataste, o.p. (par le Frère Jean-Marie Gueullette, o.p.) 1996
9 Évêques autour de la tombe du Père Lataste
avec les Soeurs et Frère Gueullette
Couvent des Soeurs de Béthanie
Montferrand-le-Château (Doubs - Franche-Comté)
"Che significato ha questa beatificazione
per le Domenicane di Betania e per l’Ordine"
"Le domenicane di Betania a Torino"
"Una beatificazione porta allo scoperto un carisma, un messaggio, la figura di chi l’ha incarnato e vissuto.
La beatificazione di P.Lataste o.p. domenicano francese (1832-1869) della Provincia di Francia riempie di gioia le Domenicane di Betania, i frati domenicani della Provincia di Francia a cui padre Lataste apparteneva e la diocesi di Besançon diocesi dove è morto, ma è anche un momento di Chiesa molto importante.
La beatificazione non è la celebrazione di un eroe e delle sue gesta ma il dare al mondo e alla Chiesa intera un carisma, un messaggio, la vita di un figlio di San Domenico che come lui aveva nel cuore un solo grido: “Mio Dio , mia misericordia che ne sarà dei peccatori?”
La sua predicazione in carcere ha aperto le porte della Chiesa a chi fino a quel momento ne era escluso. Le detenute di quel tempo per le leggi vigenti nella chiesa non erano ammesse all’Eucarestia: lui le invita ad andarci spesso, a non perdere questo appuntamento con un Dio di tenerezza, perché sarà a quell’ appuntamento che riceveranno la guarigione del cuore e conosceranno la dolcezza dell’amore di Dio.
Il messaggio di p. Lataste non ha però aspettato questa beatificazione per compiere meraviglie. In America la fraternità laica o.p.l. composta in massima parte da detenuti che non usciranno forse mai dal carcere è uno degli esempi più lampante, ma molte altre vite si sono rimesse in moto a contatto con il carisma di p. Lataste.
Con questa beatificazione diventa ancora più concreto l’unico messaggio di cui ancora oggi il mondo ha particolarmente bisogno: la misericordia di Dio. Questa stessa misericordia che chiedono i frati, le suore e le monache al momento della loro professione nell’Ordine.
Dio non fa preferenze di persone. Qualsiasi sia la vita di ciascuno, il cammino che uno sta percorrendo c’è sempre una speranza. Dentro la notte più oscura, la disperazione più nera …(non importa di che tipo sia) Dio ci aspetta.
Ci auguriamo e auguriamo a tutti quelli che leggeranno questo messaggio, a tutto l’Ordine Domenicano in Italia la gioia di celebrare questo figlio e fratello in San Domenico.
La beatificazione di p. Lataste doni a tutti di rendere grazie e di predicare sempre e ovunque la bellezza e l’attualità del messaggio di p.Lataste: la misericordia di Dio che non esclude nessuno e che si offre a tutti.
Le domenicane di Betania a Torino"
Beatificazione di Padre Lataste, 2-3 giugno 2012 a Besançon
Prayer of Father Lataste
Oh my Jesus, I want to love You.
Give yourself to me and grant that
I may give myself to You.
Make me one with You.
May my will be Yours.
Unite me to You, so that I may live
Only in and for You.
Grant that I may spend for You,
All that I received from You,
Keeping nothing for myself.
May I die to all for You
And bring others to You.
Oh my Jesus, many others.
Amen.
De gauche à droite : Soeur Pia-Elisabeth, Mgr André Lacrampe,
Mgr Bernard Podvin, Frère Jean-Marie Gueullette
Conférence de presse, avril 2012
Prayer for the Canonization of
Fr. M. Jean‐Joseph Lataste, OP
This prayer was used for Père Lataste’s cause
for beatification. It should be continued, for canonization
Heavenly Father, source of all Holiness,
You raise up within the Church in every age,
Men and women who serve
With heroic love and dedication.
You have blessed Your Church
Through the life and Ministry of
Your faithful Servant, the Apostle of Prisons,
Père Marie Jean‐Joseph Lataste, O.P.
He has written and spoken well of
Your Divine Son, Jesus Christ,
And was a true instrument of the Holy Spirit
In touching the hearts of countless prisoners.
If it be according to Your Will,
For the Honor and Glory of the Most Holy Trinity,
And for the salvation of souls,
We ask You to move Your Church
To proclaim him a Saint.
We ask this prayer through Christ, our Lord.
Fr. M. Jean-Joseph Lataste, OP
Fr. M. Jean-Joseph Lataste, a Word of Hope
Prayer for Beatification and Canonization
of Pere Lataste
This prayer is to be prayed privately, because it is not officially recognized, by church authorities.
O Lord of all that is good and holy, You see those of us who love and serve You faithfully. If it be Your Will, I ask you to glorify Your faithful friar, Father Marie Jean-Joseph Lataste, O.P. He exemplified Jesus' teachings on mercy, forgiveness, and love. He taught the forgotten, the poor, the marginalized, and the imprisoned, that all Your people are loved equally by You. Pere Lataste said that the prisoner was loved the same as a Priest, in Your eyes. His clear and courageous preaching of Your Truth converted many hardened hearts to embrace the Faith. His love for the Blessed Mother moved many to love Your Son. He inspired the lives of the women prisoners in Cadillac, France, to establish the Dominican Sisters of Bethany. He gave his life all for You, zealously bringing people to You. His will was to do Your Will.
Lord, if it be Your Divine Will, I ask you to glorify Your loving and faithful Servant, Father Marie Jean-Joseph Lataste, O.P. I ask this in the Name of Jesus Christ, Your Son, our Lord and Savior. Amen.