Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
Meritxell de la montagne, apprenez-nous à admirer.
Meritxell des neiges, apprenez-nous à ne pas mentir, à ne pas nous mentir.
Meritxell de l'églantier, apprenez-nous la joie de donner, de nous donner.
Meritxell des narcisses des poètes*, apprenez-nous la douceur de la vie.
Meritxell du ciel pur et du soleil resplendissant, apprenez-nous la Lumière.
Meritxell, voisine des prés et des maisons de campagne, apprenez-nous la simplicité.
Meritxell de la souffrance, apprenez-nous à prier.
Meritxell des enfants, apprenez-nous à sourire.
Meritxell de la paix, apprenez-nous la solidarité.
Meritxell, Mère des Andorrans, apprenez-nous l'unité.
Meritxell, Mère de Dieu, apprenez-nous à aimer.
N.B. :Prière écrite par le Père Ramon Rossell i Serra (« Mossèn Ramon ‘’de Canillo’’»), né le 19 octobre 1939 à Bellcaire d’Urgell, ordonné en 1963, Prêtre de la paroisse de Canillo ; Recteur du Sanctuaire de Meritxell depuis 1966, initiateur en 1976 de l’œuvre AINA (‘’Casa de Colònies’’), principalement axée sur des activités d’éducation et de loisirs pour les jeunes d’Andorre et de la région. À 82 ans, il est toujours actif.
* Narcisses des poètes (‘’Narcissus poeticus’’, « grandalles » en catalan). Cette narcisse est la fleur nationale de la Principauté d’Andorre.
''Iesum a Nazareth, quomodo unxit eum Deus Spiritu Sancto et virtute, qui pertransivit benefaciendo et sanando omnes oppressos a Diabolo, quoniam Deus erat cum illo.''
"vous savez comment Dieu a oint du Saint Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui."
"U hebt vast wel gehoord van Jezus van Nazareth, de man aan wie God de Heilige Geest en grote kracht gaf. Hij trok het land door en deed heel veel goeds. Hij genas alle mensen die in de macht van de duivel leefden, want God was met Hem."
"How God anointed Jesus of Nazareth with the Holy Ghost and with power: who went about doing good, and healing all that were oppressed of the devil; for God was with him."
Dieu Tout-Puissant et Miséricordieux, qui avez rempli Votre fidèle serviteur, le Père Paul de Moll, Prêtre et moine, d’une Foi vivante dans le signe salvifique de la Sainte Croix, et d’une confiance sans bornes dans l’intercession du Patriarche Saint-Benoît, dont il a distribué la médaille à d’innombrables âmes dans le besoin ; daignez, nous Vous en supplions, manifester dans notre vie quotidienne que Vous entendez encore ses prières en nous accordant les faveurs que nous implorons de Vous (formuler vos prières), et en glorifiant, pour la joie de Votre Église sur cette terre, Votre humble moine, que Vous avez appelé à Vous louer éternellement avec les Anges et les Saints dans le Ciel. Amen.
Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.
Il est recommandé de porter une médaille bénite de Saint-Benoît en faisant la neuvaine au Père Paul de Moll, et de promettre la distribution gratuite de médailles bénites de Saint-Benoît comme action de grâce pour les faveurs reçues.
Prière et commentaire traduits de l’anglais par Patrick ROBLES, à Montbéliard le jeudi 2 septembre 2021.
Almighty and merciful God, who didst fill Thy faithful servant, the Priest and Monk, Father Paul of Moll, with a living faith in the saving sign of the Holy Cross and a boundless confidence in the intercession of the Patriarch Saint Benedict, whose medal he distributed to countless souls in need: deign, we beseech Thee, to manifest in our day that Thou hearest still his prayers by granting us the favours that we implore (formulate your petitions) and by glorifying for the joy of Thy Church on earth this humble monk whom Thou hast called to praise Thee eternally with the Angels and Saints in heaven. Amen.
Our Father – Hail Mary – Glory be
It is recommended that one wear a blessed Medal of Saint Benedict while making the Novena to Father Paul of Moll, and to promise the gratuitous distribution of some blessed Medals of Saint Benedict in thanksgiving for the favour received.
« Ô Seigneur, mon Dieu, mon Époux, l’âme de mon âme, je Vous demande une grâce : Je Vous demande, ô mon Sauveur Jésus, la conversion des pécheurs : c’est que le cœur de tous ceux qui se sont occupés du soin et de la conduite de mon âme soient selon Votre Cœur, qu’il en soit de même pour moi et pour toutes mes sœurs.
Ô Amour infini, blessez-moi de Vos traits*.
Oui, oui, mon Époux, je m'offre en holocauste perpétuel et comme une victime d'amour ; j'unis ce sacrifice au Vôtre, c'est-à-dire à celui de la Croix.
Je m'engage à rester à jamais crucifiée avec Vous, à ne vouloir jamais que Votre Volonté.
Je Vous demande, ô mon Seigneur Jésus, la conversion des pécheurs ; je me place de nouveau entre Vous et eux.
Me voilà prête à donner ma vie et mon sang pour leur salut et pour la confirmation de la sainte foi.
Ô mon Dieu, c'est au nom de Votre Amour, c’est au nom de Votre Cœur, que je Vous fais cette prière.
Ô âmes rachetées par le Sang de Jésus, ô pécheurs, venez tous à Son Cœur adorable, à la fontaine, à l’Océan de son Amour immense.
Venez, venez tous, pécheurs et pécheresses. Quittez le péché, venez à Jésus ! »
* Note de « Parousie » : synonyme littéraire et vieilli de flèche.
« Prosternée à Vos pieds, ô mon Jésus, je me dévoue maintenant et pour toujours à Votre Sainte Volonté.
Vous m’avez dit que ceux qui aiment la Croix n’ont d’autre demeure que Votre propre Cœur, je me déclare donc amante*de la Croix, et je signe cette déclaration de mon propre sang.
Ô mon Dieu, otez de mon cœur tout ce qui peut l’empêcher de s’unir à Vous ; faites que ce cœur soit l’asile de Votre Saint Amour ; qu’il ne reste en moi que Votre Sainte Volonté ! »
* Note de « Parousie » :mot littéraire et vieilli définissant une personne qui aime d'amour et qui est aimée.
« Ô Christ Jésus, je Vous reconnais pour Roi universel.
Tout ce qui a été fait a été créé pour Vous.
Exercez sur moi tous Vos droits.
Je renouvelle mes promesses du baptême en renonçant à Satan, à ses pompes et à ses œuvres, et je promets de vivre en bon chrétien.
Et tout particulièrement, je m'engage à faire triompher, selon mes moyens, les droits de Dieu et de Votre Église.
Divin Cœur de Jésus, je Vous offre mes pauvres actions pour obtenir que tous les cœurs reconnaissent votre Royauté sacrée et qu'ainsi le règne de Votre paix s'établisse dans l'univers entier. Amen. »
Extrait du Credo "symbole de Nicée-Constantinople"
« Collecte »
« Dieu tout-puissant et éternel, vous avez voulu établir votre Fils bien-aimé comme Roi de l’univers, afin de renouveler toutes choses en lui et par lui : nous vous prions donc pour que toutes les nations que la blessure du péché tient désunies, reconnaissent la douce et bienfaisante Royauté de celui qui, étant Dieu, vit et règne*. »
* Note de « Parousie » :sous-entendu « vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit, dans (tous) les siècles des siècles. »
Antiennes « Aux IIes Vêpres »
« 1. Il sera appelé le Pacifique, et son trône sera inébranlable à jamais. »
« 2. Son règne est un règne éternel ; tous les rois le serviront et lui obéiront. »
« 3. Voici l’Homme dont le nom est Orient. Il siégera en souverain, et sa parole donnera la paix aux nations. »
« 4. Le Seigneur est notre juge, le Seigneur est notre législateur, le Seigneur est notre Roi ; c’est lui qui nous sauvera. »
« 5. J’ai fait de vous la lumière des nations : vous leur porterez le salut de ma part, jusqu’aux extrémités de la terre. »
« Hymne »
« 1. Ô Christ, nous vous reconnaissons comme Maître du monde, comme Roi des peuples, comme Juge des intelligences et des cœurs. »
« 2. La foule des impies vocifère : Nous ne voulons pas du Christ-Roi ! Mais nous, nous vous acclamons comme Roi suprême et universel. »
« 3. Ô Christ, Prince de la paix, soumettez-vous les esprits rebelles et, par votre amour, ramenez les égarés dans l’unique bercail. »
« 4. Car c’est pour cela que, suspendu à la croix, vous étendez les bras, et que vous montrez, ouvert par le fer de la lance, votre cœur consumé d’amour. »
« 5. C’est encore pour cela que, dans le mystère de l’autel, sous les apparences du pain et du vin, vous versez, de votre cœur transpercé, le salut sur les enfants de l’adoption. »
« 6. Que donc les chefs des peuples vous offrent un hommage public ; que ceux qui enseignent et ceux qui jugent vous reconnaissent ; que les lois, les arts et les métiers vous proclament. »
« 7. Que sur les insignes du pouvoir brille le symbole qui les soumet et les consacre à vous ; et puissiez-vous assujettir la patrie et les foyers à votre douce autorité. »
« 8. Ô Jésus, gloire à vous qui régnez sur les empires, gloire à vous comme au Père et au Saint-Esprit dans les siècles éternels. »
« Amen. »
« V. Son empire s’étendra. »
« R. Et sa paix se maintiendra à jamais. »
Source des 3 prières ci-dessus : « Missel quotidien et vespéral », ‘’Fête de N. S. Jésus-Christ, Roi’’, « Collecte » p. 1156, antiennes « Aux IIes Vêpres » p. 1158, et « Hymne » p. 1158 à 1160.
« Parce que Marie était destinée à être Corédemptrice, Médiatrice et Avocate, elle vient à présent, en ce temps, en tant que Dame de tous les Peuples. Parce que Marie reçoit le titre de "la Dame de tous les Peuples", elle est venue sous ce titre en différents endroits, en différents pays. »
Nazaire vient de Nazaréen qui signifie consacré, pur ; séparé, fleuri, ou gardant. Dans l’homme, on trouve cinq facultés : la pensée, l’affection, l’intention, l’action et la parole. Or, la pensée doit être sainte, l’affection pure, l’intention droite, l’action juste, la parole modérée. Toutes ces qualités se sont rencontrées dans le bienheureux saint Nazaire ; sa pensée fut sainte, de là il est appelé consacré ; son affection pure, et il est appelé pur ; son intention droite, de là le nom de séparé ; car l’intention détermine les œuvres. Avec un œil simple et pur, tout le corps est éclairé, et avec un œil mauvais et obscurci, tout le corps est ténébreux. Ses actions furent justes, c'est pour cela qu'il est nommé fleuri, car le juste fleurira comme le lys ; sa parole fut modérée, de là le nom de gardant, parce qu'il garda ses voies afin de ne point pécher par la langue.
Celse, excelsus, élevé, parce qu'il s'éleva au-dessus de lui-même ; par la force de son courage, il s'éleva au-dessus de la faiblesse de son jeune âge. On dit que saint Ambroise trouva la vie et la relation du martyre de ces deux saints dans le livre des saints Gervais et Protais ; mais on lit dans quelques ouvrages qu'un philosophe plein de dévotion à saint Nazaire a écrit son martyre que Cératius plaça à leur chevet en ensevelissant les corps de ces saints *.
Nazaire était fils d'un personnage très illustre, mais juif nommé Africanus, et de la bienheureuse Perpétue, femme très chrétienne et d'une famille des plus distinguées de Rome. Elle avait été baptisée par l’apôtre saint Pierre. A l’âge de neuf ans, Nazaire était fort étonné de voir son père et sa mère apporter tant de divergence dans leurs pratiques religieuses ; puisque sa mère suivait la loi du baptême et son père la loi du sabbat. Il balançait beaucoup sur le parti auquel il se rattacherait, car l’un et l’autre de ses parents s'efforçaient de l’attirer à sa croyance.
Enfin Dieu permit qu'il marchât sur les traces de sa mère, et il reçut le saint baptême du bienheureux Lin, pape. Son père, en ayant été instruit, tenta de le détourner de sa sainte résolution, en lui exposant, l’un après l’autre, les différents tourments qu'on infligeait aux chrétiens. Quant au fait de son baptême qu'on dit lui avoir été conféré par le pape saint Lin, l’on veut dire sans doute que celui-ci devait être pape plus tard, car il ne l’était pas encore.
Puisque, comme il sera facile de s'en convaincre par la suite, saint Nazaire vécut nombre d'années après son baptême et fut martyrisé par Néron qui fit crucifier saint Pierre, la dernière année de son règne ; or, saint Lin fut pape après la mort de saint Pierre. Au lieu de céder aux instances de son père, Nazaire prêchait J.-C. avec la plus grande constance ; alors ses parents, qui craignaient beaucoup qu'il ne fût tué, obtinrent par leurs prières qu'il sortirait de la ville de Rome ; il prit donc sept sommiers chargés des richesses de ses parents, parcourut les villes d'Italie et donna tout aux pauvres.
Dix ans après son départ, il vint à Plaisance et de là à Milan où il trouva détenus en prison saint Gervais et saint Protais. Or, quand on apprit que Nazaire encourageait ces martyrs, on le traîna aussitôt au préfet, et comme il persistait à confesser J.-C., il fut battu de verges et chassé de la ville. Tandis qu'il allait d'un lieu à un autre, sa mère, qui était morte, lui apparut, et après l’avoir encouragé, elle l’avertit de se diriger vers les Gaules. Quand il arriva à une ville de la Gaule nommée Gemellus **, il y convertit beaucoup de monde ; et une dame lui offrit son fils nommé Celse, qui était un charmant enfant, avec prière de le baptiser et de l’emmener avec lui.
Quand le préfet des Gaules apprit cela, il le fit prendre avec Celse ; on lui lia les mains derrière le dos, on lui attacha une chaîne au cou et on le jeta en prison afin que le lendemain il fût tourmenté dans les supplices. Mais la femme du préfet envoya dire à son mari que c'était une injustice de condamner à mort des innocents, et qu'il ne fallait pas se charger de la vengeance des dieux tout-puissants.
Le président se rendit à ces paroles ; il renvoya les saints absous, en leur recommandant expressément de ne pas prêcher dans la ville. Nazaire vint donc à Trèves où le premier, il annonça J.-C. Après y avoir converti beaucoup de personnes à la foi, il s'y bâtit une église. Corneille, vicaire de Néron, instruit de cela, le manda à cet empereur qui envoya cent hommes pour le prendre. Ils le trouvèrent à côté de l’oratoire qu'il s'était construit, lui lièrent les mains et lui dirent : « Le grand Néron t'appelle. » Nazaire leur répondit : « Un roi inconvenant a des soldats inconvenants ; car à votre arrivée, pourquoi ne m’avez-vous pas dit honnêtement : Néron t'appelle ? Je serais venu. » Ils le conduisirent donc enchaîné à Néron.
Quant au petit Celse qui pleurait, ils lui donnaient des soufflets pour le forcer de suivre. Néron, les ayant vus, les fit mettre en prison, jusqu'à ce qu'il eût réfléchi sur la manière de les faire périr. Dans cet intervalle, une fois que Néron avait envoyé des chasseurs pour prendre des bêtes sauvages, une troupe de ces animaux entra subitement dans le verger de ce prince, où elle blessa beaucoup de personnes et en tua nombre d'autres, au point que Néron, effrayé, prit la fuite et rentra dans son palais, après s'être fait une blessure au pied. La douleur le retint de longues journées couché ; enfin il se souvint de Nazaire et de Celse ; il pensa que les dieux étaient irrités contre lui pour avoir laissé vivre si longtemps ces prisonniers.
Par l’ordre donc de l’empereur, des soldats firent sortir Nazaire de la prison, en le chassant à coups de pied, et Celse en le frappant ; et ils les amenèrent devant l’empereur. Néron, voyant la figure de Nazaire brillante comme le soleil, se crut le jouet d'une illusion et lui ordonna de cesser ses sortilèges, puis de sacrifier aux dieux. Nazaire ayant été conduit au temple, pria tout le monde de se retirer, et pendant qu'il y faisait sa prière, toutes les idoles furent brisées. A cette nouvelle, Néron ordonna de le précipiter dans la mer, avec ordre de le reprendre, s'il parvenait à s'échapper, de le faire mourir ensuite dans les flammes et de jeter ses cendres dans la mer.
Nazaire donc et le jeune Celse sont embarqués sur un navire, et quand ils eurent atteint la haute mer, ils furent précipités dans les flots. Mais aussitôt, il s'éleva autour du bâtiment une tempête extraordinaire, quand le plus grand calme régnait autour des saints. Les matelots craignaient de périr et se repentaient des méchancetés qu'ils avaient commises contre les martyrs, mais voici que Nazaire, avec le petit Celse, leur apparaît marchant d'un air gai sur les eaux, et monte sur le navire (Les matelots croyaient déjà en Dieu). Nazaire, par une prière, calma les flots, et vint de là avec eux débarquer auprès de la ville de Gênes éloignée de six cents pas. Après y avoir, prêché longtemps, il vint enfin à Milan où il avait laissé saint Gervais et saint Protais.
Lorsque le préfet Anolinus l’eut appris, il l’envoya en exil et Celse resta dans la maison d'une dame. Quant à Nazaire, il revint à Rome où il trouva son père déjà parvenu à la vieillesse et chrétien. Il lui demanda comment il avait été converti. Son père lui dit que saint Pierre, apôtre, lui était apparu et lui avait donné le conseil de suivre sa femme et son fils qui l’avaient précédé dans la foi de J.-C.
Ensuite, Nazaire, après avoir éprouvé de mauvais traitements à Milan, d'où il avait été envoyé à Rome, est forcé par les prêtres des idoles de revenir et il y fut traduit devant le président avec l’enfant. On le conduisit hors de la porte de Rome dans un lieu appelé les Trois Murs, et il fut décapité avec le jeune Celse. Les chrétiens enlevèrent leurs corps et les placèrent dans leurs jardins ; mais cette nuit-là même, les martyrs apparurent à un saint homme nommé Cératius et lui recommandèrent d'ensevelir leurs corps dans un endroit retiré de sa maison, par rapport à l’empereur. Cératius leur dit : « Je vous en prie, mes seigneurs, guérissez auparavant ma fille paralytique. » Et comme elle fut guérie à l’instant, il prit leurs corps et les ensevelit comme ils le lui avaient recommandé.
Longtemps après, le Seigneur révéla à saint Ambroise ou se trouvaient leurs restes. Celui-ci laissa Celse où il était. Le corps de Nazaire fut trouvé avec son sang frais comme s'il venait d'être enseveli et répandant une merveilleuse odeur ; il était entier, sans corruption, avec ses cheveux et sa barbe. Il en fit la translation à l’église des apôtres et l’ensevelit avec honneur. Dans la suite, il fit aussi l’élévation de saint Celse qu'il plaça dans la même église.
Ils souffrirent sous Néron, qui commença, à régner vers l’an du Seigneur 57 ***.
Au sujet de ce martyr, voici ce que saint Ambroise dit dans la Préface :
« Le saint martyr Nazaire, illustre par le sang généreux qu'il a répandu, a mérité de monter au royaume du ciel. En souffrant tout ce que les tourments ont de plus cruel, il surmontait la rage des tyrans par sa constance et il ne céda jamais devant les menaces des persécuteurs, car il avait pour le soutenir au milieu de ses combats N.-S. J.-C. qui combattait avec lui.
Alors il est conduit au temple pour immoler aux idoles profanes, mais fort du secours divin, il est à peine entré que ces simulacres sont réduits par lui en poussière. Pour ce fait, il est conduit au milieu de la mer, et, soutenu par les anges, il marche à pied sec sur les flots.
O heureux et noble combattant du Seigneur, qui en attaquant le prince du monde, a rendu une multitude innombrable de peuple participante de la vie éternelle !
O grand et ineffable mystère, qu'il y ait plus de joie dans l’Église de ce qu'ils ont mérité le salut, qu'il n'y a d'allégresse dans le monde pour les avoir punis !
O bienheureuse mère qui tire de la gloire des tourments de ses enfants qu'elle conduit au tombeau sans pleurs et sans gémissements, et sans cesser de célébrer leurs louanges, quand ils sont passés aux royaumes célestes !
O témoin merveilleux, resplendissant d'un éclat céleste, dont les vertus répandent une odeur plus pénétrante et plus suave que les aromates de Saba ! » — Saint Ambroise, lors de l’invention de ce saint, le proposa comme patron, et médecin, comme le défenseur de la foi, et le champion des combats sacrés.
Elle était cachée depuis longtemps dans la poussière cette dragme trouvée avec la lumière que te prête l’assistance merveilleuse du ciel, afin, ô Jésus, que les récompenses que vous accordez à tous vos élus soient manifestées et que l’œil de l’homme puisse voir les visages des anges.
« L'endroit est isolé, la pente raide, les rochers volumineux, les abîmes impressionnants, les eaux noires. Pas âme qui vive en hiver. Imaginez le brouillard se poser sur ces terres sauvages. Le diable ne pouvait qu'y trouver asile : la légende voudrait que Satan tourmentât les habitants du lieu, effrayant les femmes et les enfants. Mais une sainte personne veillait : Saint-Nazaire. Il n'était pas homme à se laisser impressionner par le Malin. Il organisa une procession avec des habitants courageux et des enfants téméraires. Et ils rencontrèrent le Démon : Saint Nazaire lui jeta de l'eau bénite, Satan recula en ricanant et s'enfuit à grandes enjambées.
Faites à pied le parcours qui sépare le parking de la statue du saint et, sur une pierre, vous remarquerez l'empreinte du pied fourchu du Malin. Aujourd'hui, il n'existe aucune trace du village et de l'église qui occupèrent le lieu. L'endroit serait désert à tout jamais si l'abbé Boyer, curé de Saint-Julien-près-Bort*, n'avait eu l'idée de redonner vie au site : en 1894, il mit sur pied un chemin de croix et, le dimanche 28 avril 1901, 3 000 personnes vinrent se prosterner devant la statue de Saint Nazaire dressée pour l'occasion. Un pèlerinage annuel fut organisé pour le 1er dimanche de septembre. L'eau de la fontaine devant laquelle vous passerez avait la vertu de guérir de tous les maux ! »
Glorioso San Nazario, che, unitamente a San Celso, operaste infiniti miracoli a favore dei vostri veneratori, specialmente dopo che Sant’Ambrogio, trasferendo trionfalmente nella insigne basilica dei Santi Apostoli i sacri vostri corpi, ne dispensò ai devoti fedeli le gloriose reliquie; ottenete a noi tutti la grazia che, a misura del nostro fervore nell’onorare la vostra memoria, proviamo ancora l’efficacia della vostra potentissima protezione. Così sia!
8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
11 Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
« Mon Dieu, je ne sais ce que je dois vous demander ; vous connaissez mes besoins, vous savez ce qu’il me faut, vous m’aimez mieux que je ne le fais moi-même. Donnez-moi, ô mon Dieu, ce que je ne sais pas vous demander : je ne veux et n’ose vous demander ma guérison ; je viens seulement à vous, je vous ouvre mon cœur. Frappez-moi ou guérissez-moi.
J’adore et j’adorerai toujours votre volonté sans la connaître ; je me résigne, je me tais, je me sacrifie, je me donne et je m’abandonne ; plus désormais d’autre désir que de faire en tout votre volonté sainte.
Aidez-moi à souffrir avec patience ; que les plaintes qui pourraient s’échapper de mes lèvres soient une prière sortie de mon cœur et qu’elle monte vers vous.
Votre cher Fils Jésus, mon Sauveur, a souffert pour moi, il est bien juste que je m’oublie pour Lui*. Il avait la force d’un Dieu et moi, je n’ai que la faiblesse d’une créature**. Apprenez-moi donc à prier, ou plutôt veuillez prier vous-même pour moi qui ne puis. »
"Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous."
"Notre-Dame de Pellevoisin, priez pour l’Église, pour la France et pour le monde entier."
"Ô Marie, Mère de toute Miséricorde, priez pour nous."
Acte d’abandon composé par Estelle Faguette à Pellevoisin en décembre 1875
Par le Cœur Immaculé de Marie, Mère de miséricorde, je donne et consacre au Cœur de Jésus, ma personne et ma vie, mon cœur, mon intelligence, ma mémoire et ma volonté, mes joies et mes peines, mon passé et mon avenir, afin que tout ce que je ferai et souffrirai soit pour l’amour et la gloire de Dieu.
Seigneur Jésus, je choisis votre Cœur pour ma demeure, afin qu’il soit ma force dans la lutte, mon soutien dans la faiblesse, ma lumière et mon guide dans les heures de ténèbres, le réparateur de mes fautes.
Cœur de Jésus, brûlez en moi tout ce qui vous déplaît ou vous résiste, que jamais je ne vous oublie, que jamais je ne sois séparé(e) de vous, et que je demeure toujours votre serviteur/servante. Amen !
« Père très bon, Toi, dont la gloire est de « manifester à tes enfants les fruits de ta grâce que l’Esprit Saint produit en eux », je Te remercie d’avoir montré Ta Miséricorde en guérissant par l’intercession de Marie, Ta servante, Estelle Faguette.
(…)
Mère toute miséricordieuse, daigne glorifier Ta servante, Estelle, et accorde-moi, à sa prière, la faveur que je Te demande (dire la demande), par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »
« Mgr Plateau »
« Avec la permission de l’Ordinaire, 25 mars 1986 »
Signaler au Sanctuaire Notre-Dame de Miséricorde de Pellevoisin les grâces obtenues.
« Ô Mère toute miséricordieuse, vous venez à nous les mains tendues et pleines de grâces pour nous attirer et nous combler de vos faveurs. Nous accourons donc à l’odeur de vos parfums plus suaves que les roses. Couvrez nos yeux du voile de la modestie ; ceignez nos reins du cordon de la pureté et de la pénitence ; attachez-nous à vos pieds par les liens d’un amour fidèle, et étendez sur nos cœurs l’image bénie du Cœur de votre divin Fils. Qu’elle soit pour nous comme le bouclier de la plus large et de la plus puissante protection, jusqu’au jour où nous irons nous reposer dans le sein de Dieu pour toute l’éternité. Ainsi soit-il. »
« (200 jours d’indulgence accordés par S. S. Léon XIII) »
Vierge Marie, Mère de Miséricorde, Mère du Sauveur et notre Mère, nous Vous supplions d’être présente au cœur de nos vies.
Consolatrice des affligés, Vous venez à nous les mains pleines de grâces ; faites que nous soyons fidèles aux grâces qui nous sont données.
Refuge des pécheurs, daignez recueillir, sous Votre maternelle protection, Vos enfants qui se reconnaissent pécheurs et implorent la Miséricorde du Seigneur.
Reine des Apôtres, enveloppez-nous de Votre Sainte Miséricorde pour que nous puissions témoigner comme eux de cet amour plus fort que la mort.