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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Montbéliard, Franche-Comté, France)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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11 décembre 2022 7 11 /12 /décembre /2022 13:33

Isabel Cristina Mrad Campos

Martyre de la Pureté

née le 29 juillet 1962 à Barbacena (Minas Gerais, Brésil)

assassinée "In Defensum Castitatis"

le 1er septembre 1982 à Juiz de Fora (Minas Gerais, Brésil)

béatifiée le samedi 10 décembre 2022 à Barbacena

 

 

 

 

Hymne de la Bienheureuse Isabel Cristina Mrad Campos

 

Lys blanc de pureté,

Tu offres à Dieu le Père une louange parfaite et vraie ; (Ps 8,3)

Maintenant tu vas, vierge chaste,

Enfin te réjouir aux noces de l’Agneau. (Ap 19,7)

 

Refrain

Aujourd’hui fleurit dans le jardin du ciel

La plus belle fleur de cette terre ;

Isabelle du Christ, entends notre prière,

Regarde l’Église, et remplis-nous d’amour.

 

Rose écarlate, tu as maintenant la palme du martyre,

Ainsi que l’honneur noble du Christ et le même sort ; (Gal 2,20)

Les témoins ne parlent pas du mystère, (Mt 7,21)

Toi, tu cries plutôt, embrassant la mort elle-même.

 

Jeune sainte, holocauste de tendresse,

Dans la famille qui te forme et t’enseigne,

Tu vois le pauvre, ton frère, et tu prends soin de lui, (Lc 10,33-34)

Ainsi resplendit la charité vincentienne.

 

Bénis les blessures des nôtres,

Montre aux jeunes la valeur de la sainteté, (CV n°50*)

Afin qu’avec toi, nous bâtissions tous ensemble

Un nouveau monde d’amour, de paix et d’amitié.

 

Traduit du portugais et de l’espagnol par Patrick ROBLES, à Montbéliard le dimanche 11 décembre 2022.

 

* CV semble vouloir dire Chant de Victoire (‘’Canto’’ (ou ‘’Cântico’’, ou ‘’Canção’’) de Vitória), et malgré de nombreuses recherches, je n’ai pas pu trouver le CV n°50 en langue portugaise. Aussi, je vous propose le Chant de Victoire n°50 en français.

 

 

 

 

Sources de l’hymne :

  • Hymne officielle originale en portugais « Hino da (futura) Beata Isabel Cristina », écrite par José Mário Santana Barbosa, et mise en musique par Wallace Gabriel Moura da Silva.
  • Hymne traduite en espagnol « Canto en honor a la (futura) beata Isabel Cristina » sur le site aciprensa.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hino oficial

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 décembre 2020 1 07 /12 /décembre /2020 07:23

Peinture de Raúl Berzosa

 

 

 

 

Manuscrit original en Nahuatl

Incipit "Ni can mo pohua"

(Antonio Valeriano, 1556, 16 pages)

Bibliothèque Publique de New York

New York Public Library

Traducción

 

 

 

 

Sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe

Site officiel

 

 

Version originale en japonais

オリジナルバージョンを

 

 

 

 

NICAN MOPOHUA

 

Version originale : Nicān mopōhua (Nāhuatl)


Récit des apparitions de décembre 1531

de Notre Dame de Guadalupe au Mexique
Auteur : Antonio Valeriano (1520-1605)


Traduit du Nahuatl à l’Espagnol par le Père Mario Rojas Sánchez en 1995


D'après une traduction de l'espagnol au francais par Soeur Marie-Astrid

Comunidad de las Bienaventuranzas (Communauté des Béatitudes)

(Atlixco, Puebla - Mexique)

 

 

 

 

NICAN MOPOHUA


Nous allons vous raconter, mettre en ordre, comment, il y a peu, la Parfaite Vierge Marie et Sainte Mère de Dieu, notre Reine, à qui on a donné le nom de GUADALUPE, est apparue miraculeusement là-bas, sur le Tepeyac.
Elle s'est montrée en premier lieu à un indien, du nom de Juan Diego ; puis plus tard sa précieuse Image s'est révélée devant le nouvel évêque, Don Fray Juan de Zumárraga(……)

 

 

 


1. Dix ans après la conquête de la ville de Mexico, alors que l'on avait enfin déposé les flèches, les boucliers, et que la paix régnait, partout entre les peuples,
2. Et que de même, la foi et la connaissance de Celui par qui tout vit : Le Vrai Dieu, avait jailli, déjà verdoyait et ouvrait sa corolle.
3. Donc à cette époque, en l´an 1531, au début du mois de décembre, un indigène, un pauvre homme du peuple,
4. Qui s'appelait Juan Diego, d'après ce que l´on dit, voisin de Cuauhtitlan,
5. Mais quant aux choses de Dieu, en tout dépendant de Tlatilolco.
6. Marchait en pensant à Dieu et à ce qu'il devait faire. C'était un samedi, très tôt le matin.
7- En arrivant près de la petite montagne appelée Tepeyac, le jour pointait déjà.
8. Il entendit chanter là-haut sur la colline, comme un chant provenant de multiples oiseaux de grand prix ; et quand ils s'arrêtaient de chanter, il semblait que la colline elle-même leur répondait avec des chants incroyablement doux, captivants, surpassant le chant du coyoltototl ou celui du tzinitzcan ou celui d´autres oiseaux de grande classe.
9. Juan Diego s'arrêta pour regarder autour de lui. Il se demanda : "par quel hasard serais-je digne, mériterais-je d'écouter ce que j'entends ? Ne serais-je pas en train de rêver ? Est-ce que je le vis comme entre deux rêves ?
10. Où suis-je ? Où est-ce que je me trouve ? Serais-je pas par hasard en cet endroit dont nous parlèrent nos ancêtres, nos grands-parents : la terre des fleurs, la terre du maïs, de notre chair, de notre substance, ou peut-être en la terre céleste ?"
11. Et il regarda là-haut, en direction du sommet de la petite montagne, d'où provenait ce précieux chant céleste.
12. Quand le chant s'arrêta tout d´un coup, quand il ne l´entendit plus, alors il entendit qu'on l'appelait depuis le sommet de la colline, et qu'on lui disait : "Juanito, JUAN DIEGUITO".
13. Aussitôt, il osa aller là où on l'appelait ; pas la moindre inquiétude n'agitait son coeur, rien ne l'altérait, bien au contraire, il se sentait extrêmement gai et content, et il grimpa ainsi la petite montagne pour découvrir d'où on l'appelait.
14. En arrivant au sommet de la colline, il vit une Jeune Fille qui se tenait là debout,
15. Elle l'appela pour qu'il se rapproche d'Elle.
16. Quand il arriva près d'Elle, il admira avec émerveillement combien sa grandeur parfaite surpassait de loin tout ce qu'il y avait de plus beau :
17. Son vêtement brillait comme le soleil, comme s'il le réverbérait,
18. la pierre, le rocher sur lequel Elle se tenait, semblait lancer des éclairs ;
19. Et quant à Elle, son éclat ressemblait à celui des pierres précieuses, semblable à celui d´un bracelet (ce qu’il y a de plus beau).
20. La terre brillait avec la même splendeur que celle d'un arc-en-ciel irradiant dans la brume.
21. Les arbustes, les cactus et autres petites herbes qui poussent dans ce coin, ressemblaient à des émeraudes. Leur feuillage se voyait pareil à des turquoises. Leurs troncs, leurs épines, brillaient comme de l'or.
22. En sa présence, il se prosterna. Il écouta son souffle, sa parole, qui était au plus haut point glorifiant, extrêmement affable, comme celui de quelqu'un qui l'attirait, et l'estimait beaucoup.
23. Elle lui dit : "ECOUTE, MON FILS, LE PLUS PETIT, JUANITO, OÙ VAS-TU ?"
24. Il lui dit : "Ma Dame, ma reine, ma petite jeune fille, je vais aller à ta petite maison, à Mexico Tlatilolco, pour y apprendre les choses de Dieu que l'on nous donne là-bas, que nous enseignent ceux qui sont les images de Notre Seigneur : nos prêtres."
25. Et tout de suite, dans ce dialogue qu´Elle a avec lui, Elle lui révèle sa volonté précieuse ;
26. Elle lui dit : "SACHE-LE BIEN, ACCUEILLE-LE COMME VERITE, MON FILS LE PLUS PETIT, QUE JE SUIS LA PARFAITE, TOUJOURS VIERGE, SAINTE MARIE, MERE DU DIEU VRAIMENT VRAI, PAR QUI TOUT VIT, LE CREATEUR DES PERSONNES, LE PROPRIETAIRE DE CE QUI EST PROCHE ET LOINTAIN, MAITRE DU CIEL, MAITRE DE LA TERRE, ET JE SOUHAITE , JE DESIRE VRAIMENT, QU'ON ELEVE ICI MA PETITE MAISON SACREE ;
27. OU JE LE MONTRERAI ET JE L'EXALTERAI EN LE REVELANT :
28. JE LE DONNERAI A CEUX, A CEUX QUI SONT TOUT MON AMOUR, A CEUX QUI SONT MON REGARD COMPATISSANT, A CEUX QUI SONT MON SOUTIEN, A CEUX QUI SONT MON SALUT ;
29. PARCE QU'EN VERITE, JE M'HONORE D'ETRE POUR VOUS TOUS VOTRE MERE COMPATISSANTE,
30. LA TIENNE ET CELLE DE TOUS LES HOMMES QUI EN CETTE TERRE ETES UN,
31. ET DE TOUTES LES DIVERSES RACES D'HOMMES, CEUX QUI M'AIMENT, CEUX QUI CRIENT VERS MOI, CEUX QUI ME CHERCHENT, CEUX QUI SE CONFIENT EN MOI,
32. PARCE QU'ICI, J'ECOUTERAI LEURS PLEURS, LEUR TRISTESSE, POUR Y REMEDIER, POUR GUERIR TOUTES LEURS DIFFERENTES PEINES, LEURS MISERES, LEURS DOULEURS.
33. ET POUR REALISER CE QUE SOUHAITE MA MISERICORDE COMPATISSANTE, VA AU PALAIS DE L'EVEQUE DE MEXICO, ET TU LUI REVELERAS COMBIEN JE DESIRE QU'EN CE LIEU IL M'OFFRE UNE MAISON, IL ME CONSTRUISE UN TEMPLE DANS LA PLAINE ; TU LUI RACONTERAS TOUT CE QUE TU AS VU ET ADMIRE, ET CE QUE TU AS ECOUTE
34. ET SOIS ASSURE QUE JE T'EN SERAI TRES RECONNAISSANTE ET QUE JE TE LE PAIERAI,
35. QUE POUR CELA, JE T'ENRICHIRAI, JE TE GLORIFIERAI ;
36. TU MERITERAS QUE JE TE RECOMPENSE DE TA FATIGUE, DE TON SERVICE, EN ALLANT SOLLICITER CETTE AFFAIRE AUPRES DE QUI JE T'ENVOIE.
37. TU AS ECOUTE, MON FILS, LE PLUS PETIT, MON ESPRIT, MA PAROLE ; VA ET FAIS TOUT CE QUE TU PEUX."
38. Immédiatement en sa présence, il se prosterna et lui dit :"Ma Dame, Mon enfant, je vais réaliser ton esprit vénérable, ta parole vénérable ; et maintenant, je me sépare de toi, moi ton pauvre petit indien."
39. Et aussitôt, il descendit de la colline pour mettre en oeuvre la mission dont il était chargé ; il prit la route qui l'amenait directement à Mexico.
40. Quand il entra à l'intérieur de la cité, il alla tout droit au palais de l'Evêque, qui venait d'arriver il y a bien peu, c'était le "gouverneur des prêtres" ; son nom : Don Fray Juan de Zumárraga, prêtre de l'ordre de Saint-François.
41. En arrivant, il essaya aussitôt de le voir, suppliant ses serviteurs, ses assistants, pour qu'ils aillent le lui dire ;
42. Après une longue attente, quand le Seigneur Evêque donna l'ordre de le faire entrer, on vint l'appeler.
43. En entrant, il s'agenouilla aussitot devant lui, il se prosterna, et ensuite il lui révéla, il lui transmit le "souffle précieux", la précieuse parole de la Reine du Ciel, son message, et aussi il lui raconta tout ce qu'il avait admiré, tout ce qu'il avait vu et entendu.
44. Et ayant écouté tout son récit, son message, il semble qu'il n´y crut guère,
45. Il lui répondit, en disant :"Mon fils, tu viendras une autre fois, et je t'écouterai avec plus de patience, et j'examinerai, je considérerai la raison pour laquelle tu es venu, ta volonté, ton désir."
46. Il sortit, il était triste parce qu'il n'avait pas pu réaliser tout de suite sa mission.
47. A la fin du jour, il prit le chemin du retour, et se dirigea directement au sommet de la colline.
48. Il eut la joie de revoir la Reine du Ciel : en ce même endroit où Elle lui était apparue la première fois, Elle l´attendait.
49. En la voyant, il se prosterna face contre terre et lui dit :
50. "Ma petite Maîtresse, ma Dame, ma Reine, ma petite fille bien-aimée, ma petite Vierge, je suis allé là où tu m'as envoyé pour accomplir "ton aimable souffle", "ton aimable Parole"; difficilement, je suis entré dans le lieu où habite le "gouverneur des prêtres", je l'ai vu, et je lui ai transmis "ton souffle", "ta Parole" comme tu me l'as demandé.
51. Il m'a reçu aimablement et je l'ai écouté parfaitement, et de la manière dont il m'a répondu, il semblerait qu'il n'ait pas compris, qu'il n´y ait pas cru.
52. Il m'a dit : "tu viendras une autre fois, et avec calme je t'écouterai, et j'examinerai dès le début ce pourquoi tu es venu, ton désir, ta volonté".
53. Et j'ai bien vu, quand il m'a répondu, qu'il pensait que la maison que tu désires qu'ils te fassent ici, je l'avais inventée ou que cela ne venait peut-être pas de tes lèvres.
54. Vraiment, je te supplie, ma Dame, ma Reine, ma petite Vierge, que tu demandes plutôt à un de ces nobles, estimés, qui soit connu, respecté, honoré, et que tu le charges de mener à bien ton "aimable souffle", ton "aimable Parole" pour qu'il soit cru.
55. Parce qu'en vérité, je suis un homme de la campagne, je suis la dernière roue de la charrette, je suis un mulet de charge ; j´ai besoin moi-même d'être conduit, porté sur des épaules, là où tu m'envoies n'est pas un lieu pour moi, ma petite Vierge, ma petite fille bien-aimée, ma Dame, ma Reine ;
56. Excuse-moi s'il te plait : je vais affliger avec peine ton visage et ton coeur ; je vais tomber sous ton courroux, dans ton mépris, ma Dame, ma Maîtresse".
57. La Parfaite Vierge, digne d´honneur et de vénération, lui répondit :
58. "ECOUTE, TOI LE PLUS PETIT DE MES FILS ,CROIS BIEN QUE JE NE MANQUE NI DE SERVITEURS, NI DE MESSAGERS QUI PUISSENT SE CHARGER DE TRANSMETTRE MON SOUFFLE, MA PAROLE, POUR QU'ILS ACCOMPLISSENT MA VOLONTE ;
59. MAIS IL EST ABSOLUMENT NECESSAIRE QUE TOI PERSONNELLEMENT, TU AILLES, QUE TU SUPPLIES, QUE PAR TON INTERCESSION SE REALISE ET SE MENE A BIEN MON DESIR, MA VOLONTE.
60. ET JE TE SUPPLIE GRANDEMENT MON FILS LE PLUS PETIT, ET AVEC RIGUEUR JE TE DONNE L'ORDRE UNE FOIS DE PLUS D'ALLER VOIR L'EVEQUE DEMAIN .
61. FAIS-LUI SAVOIR DE MA PART, FAIS-LUI ENTENDRE MA VOLONTE, MON DESIR, POUR QU'IL REALISE ET FASSE ICI MON TEMPLE, QUE JE LUI DEMANDE.
62. ET DIS-LUI BIEN, DE NOUVEAU, DE QUELLE MANIERE JE T'ENVOIE, MOI, PERSONNELLEMENT, LA TOUJOURS VIERGE SAINTE MARIE, MOI, LA MERE DE DIEU."
63. Juan-Diego, quant à lui, répondit, il lui dit :"Ma Dame, ma Reine, ma petite Vierge, que je n'afflige pas ton vénérable visage, ton coeur bien-aimé ; j'irai avec joie mettre en oeuvre "ton souffle", "ta Parole"; et en aucune façon je n'abandonnerai le chemin ni le considérerai comme pénible.
64. J'irai mettre en oeuvre ta volonté, mais il est possible que l'on ne m´écoute pas, et si l'on m´écoute, il est possible que l'on ne me croie pas.
65. Demain, dans l'après-midi, au coucher du soleil, je viendrai te donner la réponse du "gouverneur des prêtres " à "ton souffle", à "ta parole".
66. Maintenant, je prends respectueusement congé de Toi, ma petite Fille bien-aimée, ma petite Vierge, Ma Dame, ma Reine. Je t'en prie, sois tranquille.
67. Et il s'en alla à sa maison pour se reposer.
68. Le jour suivant, Dimanche, alors qu'il faisait encore nuit, tout était encore obscur, il sortit de sa maison, et se dirigea droit à Tlatilolco, pour aller étudier tout ce qui concerne les affaires de Dieu et être pointé sur la liste ; ensuite, il alla voir le Seigneur Evêque.
69. Il était environ dix heures, quand il fut prêt : il avait suivi la messe, répondu à la liste d'appels et la foule s'était dispersée.
70. Juan Diego alla aussitôt au palais du Seigneur Evêque.
71. Quand il arriva, il fit tout son possible pour le rencontrer, et après beaucoup d'efforts, il le vit de nouveau ;
72. Il s´agenouilla à ses pieds, il pleura, et devint tout triste en lui parlant et en lui révélant la "parole"," le souffle" de la Reine du Ciel,
73. Pour qu´enfin soit cru le message, la volonté de la "parfaite Vierge" qu'on lui fasse, qu'on lui édifie, qu'on lui élève son temple, là où Elle a daigné l'indiquer ;
74. Et le gouverneur évêque lui demanda beaucoup de choses, le questionna, pour pouvoir s´assurer de l'endroit où il l'avait vue, à quoi Elle ressemblait, il raconta tout, absolument tout, au Seigneur évêque.
75. Et bien qu'il lui déclarât absolument tout, et qu'en toute chose il pût voir, admirer avec clarté qu'il apparaissait qu´Elle était La Parfaite Vierge, l'Aimable, la Merveilleuse Mère de Notre Sauveur, de Notre Seigneur Jésus-Christ,
76. Cela, cependant, ne se réalisa pas tout de suite.
77. Il lui dit que cela ne se réaliserait pas sur sa seule Parole, sur sa seule demande,
78. Qu'il était fort nécessaire d'obtenir un autre signe pour croire qu'il était l´envoyé de la Reine du Ciel en personne.
79. Dès qu'il eut entendu ces paroles, Juan Diego dit à l'Evêque :
80. "Seigneur gouverneur", considérez bien quel doit être le signe que vous demandez, car je vais immédiatement en faire la demande à la Reine du Ciel qui m'a envoyé".
81. Et voyant que l´Evêque acquiesçait, et qu´il ne doutait ni vacillait, il se retira.
82. Dès qu'il sortit, l´Evêque ordonna tout de suite à des gens d'absolue confiance de sa maison de le suivre et de bien observer où il irait, qui il verrait et avec qui il parlerait.
83. Et ainsi fut fait. Juan Diego partit directement suivant la route.
84. Et ceux qui le suivaient, arrivés au ravin près du Tepeyac, sur le pont de bois, le perdirent. Et bien qu'ils le cherchèrent de tous côtés, ils ne le virent plus.
85. Et ils s'en retournèrent. Non seulement parce qu'ils étaient grandement fatigués, mais aussi parce qu'ils échouèrent dans leur mission, et cela les mit en colère.
86. Et dans cet état ils firent leur rapport à l´Evêque, ils lui mirent en tête de ne pas le croire, ils racontèrent des mensonges disant que tout ce qu'il venait de dire et demander n'était qu'inventions qu'il avait rêvées ou imaginées.
87. Et ainsi ils le déterminèrent, s'il revenait, à le chasser, à l´empoigner, et à le châtier fermement, pour qu'il ne revienne plus dire de mensonges, ni troubler la population.
88. Entre temps, Juan Diego était avec la Sainte Vierge, lui rapportant la réponse de l'Evêque.
89. Et quand Elle l'eut écouté, Elle lui dit :
90. "C´EST BIEN, MON ENFANT, TU REVIENDRAS ICI DEMAIN POUR DONNER A L'EVEQUE LE SIGNE QUE TU M´AS DEMANDE :
91. ET AVEC CELA IL TE CROIRA ET IL NE DOUTERA PLUS DE TOI NI NE TE SOUPÇONNERA POUR LE RESTE ;
92. ET SACHE, MON FILS, QUE JE PAIERAI TON ATTENTION, TON TRAVAIL, ET TA FATIGUE, QUE TU AS DEPENSES POUR MOI ;
93. ALLONS, VA MAINTENANT ; DEMAIN, JE T´'ATTENDRAI ICI."
94. Et le jour suivant, lundi, alors que Juan Diego devait apporter un signe pour être cru, il n'y retourna pas.
95. Car lorsqu'il revint chez lui, un de ses oncles du nom de Juan Bernardino était tombé gravement malade.
96. Il partit chercher un médecin, il s'occupa de lui mais il était déjà trop tard, son état était très grave.
97. Et quand la nuit tomba, son oncle le supplia qu'au point du jour, quand il fait encore nuit, il aille là-bas, appeler un des prêtres de Tlatilolco pour qu'il puisse le confesser, et qu'íl puisse se préparer,
98. Car il était sûr que l'heure et le lieu étaient venus de mourir, et qu'il ne se lèverait plus et qu'il ne guérirait pas.
99. Et le mardi, alors qu'il faisait encore bien nuit, Juan Diego sortit de sa maison pour aller chercher le Prêtre à Tlaltilolco,
100. Et quand il arriva dans les environs de la petite colline de Tepeyac, au pied où commence le chemin, là où le soleil se couche, d'où avant il était sortit, il se dit :
101. "si je vais tout droit, je risque fort que la Dame me voie et certainement, comme avant, Elle m'arrêtera pour que j'aille porter le signe au gouverneur ecclésiastique comme Elle me l'a demandé ;
102. qu'Elle nous laisse d'abord à notre tribulation ; qu'avant tout, j'appelle rapidement le prêtre religieux que mon oncle ne fait plus qu'attendre.
103. De suite, il fit un détour et grimpa par le milieu de la colline et de là, coupant vers la partie orientale, il sortit pour arriver rapidement à Mexico, afin que la Reine du Ciel ne le retienne pas.
104. Il pensait que par ce détour, Elle ne le verrait pas, Celle qui regarde parfaitement en tout lieu.
105. Il la vit, alors qu'il descendait de la colline, et que de là d'où Elle l'avait vu antérieurement, Elle était en train de l'observer.
106. Et Elle vint à sa rencontre, par un côté de la colline, Elle vint arrêter ses pas ; Elle lui dit :
107. "QUE SE PASSE T-IL, LE PLUS PETIT DE MES FILS ?
OU VAS–TU ? OU TE DIRIGES-TU ?
108. Et lui, peut-être éprouva t-il de la gêne ou peut-être de la honte, ou peut-être s'effraya t-il ? il se mit à trembler.
109. En sa présence, il se prosterna, il la salua, et lui dit :
110. "Ma petite Vierge, ma Fille bien-aimée, ma Reine, j'espère que tu es contente ; comment t'es tu réveillée ? Es-tu en bonne santé, ma Dame, ma petite Enfant adorée ?
111. C'est avec peine que je chagrinerai ton visage, ton coeur : j'ai a te dire, ma petite Vierge, qu'un de tes serviteurs, mon oncle, est dans un état très grave.
112. Une grave maladie le tient couché, et certainement il ne tardera pas à en mourir.
113. Et maintenant j'irai rapidement à ta maison de Mexico, pour appeler un des aimés de notre Seigneur, un de nos prêtres pour qu'il puisse aller le confesser et le préparer,
114. Car en réalité c'est pour cela que nous sommes nés, nous sommes venus préparer le travail de notre mort.
115. Dès que je lui aurai apporté ce secours, je reviendrai ensuite pour aller porter ton "souffle", Ta Parole, ma Dame, ma petite Vierge.
116. Je te supplie de me pardonner, d'avoir un peu de patience, car en aucune façon je ne cherche par là à te tromper, ma Fille bien-aimée, ma petite Princesse adorée, car ce que je ferai en premier lieu demain, sera de me dépêcher pour venir."
117. Quand Elle eut entendu les explications de Juan Diego, la très Pieuse et Vierge Parfaite, lui répondit :
118. ECOUTE, METS-LE BIEN DANS TON COEUR, MON FILS BIEN-AIME, CE N'EST RIEN, CE QUI TE FAIT PEUR, CE QUI T´AFFLIGE ; QUE TON VISAGE ET TON COEUR NE SE TROUBLENT PAS, NE CRAINS PAS CETTE MALADIE,
NI AUCUNE AUTRE MALADIE, NI RIEN DE DOULOUREUX NI D'AFFLIGEANT.
119. NE SUIS-JE PAS ICI, MOI QUI SUIS TA MERE ?
N'ES TU PAS SOUS MON OMBRE ET MA PROTECTION ?
NE SUIS-JE PAS LA SOURCE DE TA JOIE ?
N'ES-TU PAS DANS LE CREUX DE MON MANTEAU, DANS LE CREUX DE MES BRAS ?
AS-TU BESOIN D'AUTRE CHOSE ?
120. QUE RIEN D'AUTRE NE T'AFFLIGE, NE TE TROUBLE : QUE LA MALADIE DE TON ONCLE NE TE TOURMENTE PAS, CAR EN AUCUNE FACON IL NE MOURRA DE CETTE MALADIE. SOIS CERTAIN QU'IL EST DEJA GUERI."
121. Et en cet instant, son oncle guérit comme plus tard il l'apprit.
122. Et quand Juan Diego entendit cette aimable Parole, cet aimable souffle de la Reine du Ciel, il en fut consolé et son coeur pacifié,
123. Il la supplia de l'envoyer aussitôt auprès du "gouverneur évêque", pour lui apporter un signe, une preuve afin qu'il croie.
124. Et la Reine du Ciel lui ordonna de grimper au sommet de la colline, là où il l'avait vue auparavant ;
125. Elle lui dit : "MON FILS BIEN-AIME, MONTE AU SOMMET DE LA COLLINE, OU TU M'AS VUE ET LA OU JE T'AI DONNE MES ORDRES ;
126. LA TU VERRAS QU'IL Y A UNE VARIETE DE FLEURS : COUPE-LES, REUNIS-LES, RASSEMBLE-LES ; ET ENSUITE, REDESCENDS ET APPORTE-LES MOI ICI, EN MA PRESENCE.
127. Et Juan Diego se mit aussitôt à grimper la colline,
128. Quand il arriva au sommet, il admira la grande variété de fleurs épanouies, aux corolles ouvertes, belles et précieuses, alors que ce n'était pas leur saison :
129. Parce qu'en vérité, en cette saison, il y avait des gelées fréquentes ;
130. Elles émettaient un parfum très suave ; comme des perles précieuses, comme remplies de la rosée nocturne.
131. Aussitôt, il commença à les cueillir, il les réunit, les déposa dans le creux de son poncho.
132. Certainement, le sommet de la colline n'était vraiment pas un lieu où poussaient les fleurs, car les rochers, les arbustes, les épines abondaient ; cactus et faux poivrier,
133. Et si par hasard il poussait quelques petites herbes, ce n'était certainement pas en décembre où le gel détruisait et brûlait tout.
134. Il redescendit ensuite, pour amener à l'Enfant Céleste les différentes fleurs qu'il avait cueillies,
135. Et quand Elle les vit, Elle les prit entre ses vénérables mains ;
136. Ensuite, Elle les remit, toutes ensemble, dans le creux de son poncho et lui dit :
137. "MON FILS BIEN-AIME, TOUTES CES FLEURS SONT LA PREUVE, LE SIGNE QUE TU PORTERAS A L'EVEQUE ;

138. TU LUI DIRAS DE MA PART QU'IL VOIE EN ELLES MON DESIR, ET QUE PAR CELA, IL REALISE MON VOULOIR, MA VOLONTE.
139. ET TOI…,TOI QUI EST MON MESSAGER…, EN TOI JE DEPOSE MA CONFIANCE ABSOLUE ;
140. ET JE T'ORDONNE AVEC FERMETE, QUE SEULEMENT EN PRESENCE DE L'EVEQUE TU OUVRES TON PONCHO ET MONTRES CE QUE TU PORTES.
141. TU LUI RACONTERAS AVEC PRECISION, TU LUI DIRAS QUE JE T'AI ORDONNE DE MONTER AU SOMMET DE LA COLLINE POUR CUEILLIR LES FLEURS, ET TOUT CE QUE TU AS VU ET CONTEMPLE,
142. AFIN QUE TU PUISSES CONVAINCRE LE GOUVERNEUR-PRETRE, ET QU'IL METTE DU SIEN POUR QUE SE FASSE, S´ EDIFIE LE TEMPLE QUE JE LUI AI DEMANDE."
143. Dès que la Reine du Ciel lui donna son ordre, il prit la route directe pour Mexico, et il se sentait heureux.
144. Il marchait le coeur en paix, car tout allait bien se passer, et s´achever parfaitement bien.
145. Il prenait grand soin de ce qui était dans le creux de son vêtement pour que rien ne puisse en tomber ;
146. chemin faisant, il jouissait du parfum de toutes ces fleurs précieuses.
147. Quand il arriva au palais de l´Evêque, le concierge et les autres serviteurs du "gouverneur des prêtres" vinrent à sa rencontre,
148. Il les supplia de lui dire qu'il souhaitait le rencontrer, mais aucun ne voulut, ils faisaient semblant de ne pas comprendre, ou peut-être était-ce parce qu'il faisait encore nuit.
149. Ou peut-être parce qu'ils le connaissaient déjà et qu'il les ennuyait et les dérangeait,
150. Et les compagnons qui l'avaient perdu de vue alors qu'ils le poursuivaient, avaient déjà parlé.
151. Il attendit très longtemps, espérant une réponse.
152. Et quand ils virent qu'il restait ainsi très longtemps, debout, la tête basse, sans rien faire, se tenant prêt à être appelé, et qu´il semblait porter quelque chose, qu'il avait dans le creux de son poncho ; ils s´approchèrent alors pour voir ce qu'il apportait et vérifier ainsi.
153. Quand Juan Diego vit qu'il ne pouvait plus leur cacher ce qu'il portait et qu'à cause de ça, ils l'ennuieraient, le chasseraient, et même le maltraiteraient, il leur fit entrevoir alors qu'il s´agissait de fleurs.
154. Lorsqu’ils virent que toutes étaient fines et de différentes espèces, et que ce n'était pas la saison pour qu'elles fleurissent, ils admirèrent avec étonnement leur fraîcheur, l'épanouissement des corolles, le parfum délicieux, leur beauté.
155. Ils voulurent s'en emparer pour en saisir quelques unes ;
156. Par trois fois, ils essayèrent, mais ils n'y réussirent absolument pas,
157. Car lorsqu'ils tentaient de les prendre, ils ne voyaient plus les fleurs, ils les voyaient comme si elles étaient peintes, ou bordées, ou cousues sur le poncho.
158. Ils allèrent dire immédiatement au "gouverneur-évêque" ce qu'ils avaient vu,
159. Et combien désirait le voir le pauvre indien, qui était déjà venu, qu'il y avait déjà longtemps qu'il attendait la permission de le rencontrer.
160. Et le "gouverneur-évêque", dès qu'il les entendit, comprit qu'il s´agissait de la preuve qu'il attendait pour le convaincre de mettre en oeuvre ce que lui demandait ce pauvre homme.
161. Il donna l'ordre aussitôt pour qu'il passe le voir.
162. Et entrant en sa présence, il se prosterna comme il l'avait fait auparavant.
163. De nouveau, il raconta ce qu'il avait vu, admiré ainsi que son message.
164. Il lui dit : "Mon Seigneur, Gouverneur, j'ai fait, j'ai mené à bien ce que tu m'as ordonné ;
165. Je suis allé dire à la Dame, ma Maitresse, l'Enfant Céleste, l'Aimable Mère de Dieu, que tu demandais une preuve pour pouvoir me croire, pour que tu puisses lui faire son petit temple, à l´endroit où Elle te demande de l'édifier ;
166. Je lui ai également dit que je t'avais donné ma parole de venir t'apporter un signe, une preuve de sa volonté, comme tu m'en as chargé.
167. Elle a bien écouté ton "souffle", "ta Parole", et Elle a reçu avec plaisir ta demande de signe, de preuve, pour que se réalise, se vérifie son aimable volonté.
168. Et alors qu'il faisait encore nuit, Elle m'a envoyé pour que je revienne te voir une fois de plus ;
169. Je lui ai demandé la preuve pour être cru, comme Elle avait promit de me la donner, et aussitôt Elle s'exécuta.
170. Elle m'envoya au sommet de la colline, où je l'avais vue auparavant, pour que je cueille diverses roses de Castille.
171. Quand je les eus cueillies, je descendis les lui amener ;
172. Elle les prit de ses saintes mains,
173. Et les déposa de nouveau dans le creux de mon poncho,
174. Pour que je te les apporte, pour que je te les remette personnellement.
175. Bien que je sache parfaitement que ce n'est pas le lieu où les fleurs poussent, là-haut, au sommet de la colline, parce qu'il y a trop de rochers, de ronces, de cactus, de faux-poivriers, je n'ai pas douté un instant, je n´ai pas hésité.
176. Quand je suis arrivé au sommet, j'ai vu que c'était un paradis.
177. Il y avait là la perfection de toutes les variétés de fleurs les plus précieuses, les plus fines qui puissent exister, remplies de rosée, splendides, et je me suis mis à les cueillir,
178. Elle me dit de te les donner de sa part, et qu'ainsi je te donnerai la preuve ; que tu y verrais le signe que tu as demandé pour réaliser son aimable volonté,
179. et pour que resplendisse la vérité de ma parole, de mon message,
180. les voici ; fais-moi la faveur de les recevoir."
181. Et aussitôt, il étendit son blanc poncho, dans le creux duquel il avait déposé les fleurs.
182. Et au moment où toutes les fleurs précieuses tombaient à terre,
183. Le poncho se transforma en signe au même instant, tout à coup apparut l'Image vénérée de la toujours Vierge Marie, Mère de Dieu, en la forme et l'aspect que l'on voit encore aujourd’hui,
184. Et qui est conservée, maintenant, dans sa maison de prédilection, son temple du Tepeyac, et que l´on appelle Guadalupe.
185. Quand l'Evêque-gouverneur, et tous ceux qui se trouvaient là, la virent, ils s'agenouillèrent tous, et l'admirèrent profondément,
186. Ils se mirent debout pour la voir, ils se remplirent de tristesse et s'affligèrent, le coeur et la pensée suspendus.
187. L'Evêque-gouverneur en larmes, avec tristesse, le supplia, lui demanda pardon de ne pas avoir réalisé aussitôt sa volonté, son vénérable souffle, sa vénérable parole.
188. Quand il se leva, il ôta le poncho, le vêtement de Juan-Diego
189. Sur lequel Elle était apparue et qui s'était transformé en signe de la Reine Céleste.
190. Et de là, il l'emmena et l'installa dans son oratoire.
191. Et Juan-Diego passa encore un jour dans la maison de l'Evêque qui le retint encore.
192. Et le jour suivant, il lui dit :
- "Eh bien, allons ensemble pour que tu nous montres où la Reine du Ciel désire que l'on érige son temple."
193. Aussitôt, on invita des gens pour le faire, pour le construire.
194. Et Juan-Diego, quand il eut montré où la Dame du Ciel lui avait ordonné de lui édifier son petit temple, demanda une permission :
195. Il voulait aller chez lui pour voir son oncle Juan-Bernardino qui était au plus mal quand il l'avait laissé pour aller appeler un prêtre de Tlatilolco, afin qu´il puisse se confesser et se préparer, et qui selon la Reine du Ciel était déjà guéri.
196. Mais ils ne le laissèrent pas s'en aller seul, et ils l'accompagnèrent à sa maison.
197. En arrivant, ils virent que son oncle était guéri et n'avait plus aucune douleur.
198. Et il fut très surpris devoir son neveu escorté et honoré de la sorte ;
199. Il demanda à son neveu la raison pour laquelle il était tant honoré ;
200. Il lui raconta comment la Dame du Ciel lui était apparue sur le Tepeyac, alors qu'il était parti cherché un prêtre pour le confesser et le préparer ;
201. Comment Elle l'avait envoyé à Mexico pour voir le gouverneur-évêque, afin qu'il lui construise une maison sur le Tepeyac.
202. Elle lui avait dit de ne pas être triste, car son oncle était déjà heureux, et grâce à ces paroles, il avait été très consolé.
203. Son oncle lui répondit que c'était vrai, qu'à ce moment précis, Elle l´avait guéri,
204. Et qu'il l'avait vue exactement de la même façon qu'Elle était apparue à son neveu,
205. il lui dit qu'à lui aussi, Elle lui avait demandé d'aller à Mexico pour voir l'Evêque ;
206. Et quand il le verrait, qu'il lui révèle absolument tout, qu'il lui raconte tout ce qu'il avait vu
207. la manière merveilleuse par laquelle il avait été guéri,
208. Et qu'elle considérerait comme une faveur que sa précieuse image, précisément, porte le nom et soit connue comme :
LA TOUJOURS VIERGE, SAINTE MARIE DE GUADALUPE.
209. Par la suite, ils amenèrent Juan Bernardino en présence du "gouverneur- évêque", pour qu'il puisse lui parler et lui donner son témoignage,
210. et l'Evêque lui offrit l'hospitalité avec son neveu Juan Diego, durant quelques jours,
211. pendant que s'érigeait le petit temple de la Souveraine Dame, sur le Tepeyac où Elle s'était montrée à Juan Diego.
212. Le Seigneur Evêque fit transférer la précieuse et vénérée image de la précieuse Enfant du Ciel dans l'Eglise Principale,
213. Il la sortit de son palais, de son oratoire où elle se trouvait, pour que tous puissent voir et admirer son image aimée.
214. Et absolument toute la ville, sans qu´une seule personne ne manque, s´émue en voyant et contemplant son image merveilleuse.
215. Ils venaient reconnaître son caractère divin.
216. Ils venaient lui présenter leurs prières.
217. Beaucoup admirèrent la manière miraculeuse par laquelle Elle était apparue,
218. puisqu'absolument aucun homme de la terre n'avait peint son image aimée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nican Mopohua publié par dozule

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 11:09

Hermínio Pinzetta

Frère Salvador, OFM Cap.

né le 27 juillet 1911 à Casca (Brésil)

mort le 31 mai 1972 à Flores da Cunha (Brésil)

 

 

 

 

Prière pour la canonisation du

Vénérable Frère Salvador Pinzetta

 

Ô Dieu, qui te révèle aux simples et aux petits*,

entends la prière que nous te faisons

par l’intercession de Frère Salvador.

Accorde-nous la même foi et la même bonne volonté,

la même simplicité de vie,

le même esprit de prière et de service.

Donne-nous des yeux propres et un cœur pur,

pour percevoir, comme il le percevait,

ta présence chez les personnes et dans le monde.

Glorifie-le, sur cette terre, avec la gloire des saints,

et donne-nous, par son intercession,

les grâces dont nous avons besoin.

Amen.

 

 

* cf Mt 11, 25

 

Prière traduite par Patrick ROBLES le dimanche 15 mars 2020, d’après la prière officielle en portugais brésilien pour la canonisation de Frère Salvador PINZETTA, approuvée par Mgr Nei Paulo MORETTO, Évêque de Caxias do Sul (État du Rio Grande do Sul, Brésil), le 20 décembre 1988.

Frère Salvador a été déclaré Vénérable le 13 mai 2019 après la promulgation d’un décret du Pape François reconnaissant les vertus héroïques du Frère Capucin Salvador Pinzetta, fêté le 31 mai.

Le postulateur actuel est le Frère Capucin Carlo CALLONI.

 

 

 

 

 

 

 

 

Oração pela canonização do Venerável Frei Salvador

 

Ó Deus, que vos revelais aos simples e pequenos,

ouvi a oração que vos fazemos

por intercessão de Frei Salvador.

Concedei-nos a mesma fé e boa vontade,

a mesma simplicidade de vida,

o mesmo espírito de oração e serviço.

Dai-nos olhos limpos e coração puro,

para perceber, como ele percebia,

a vossa presença nas pessoas e no mundo.

Glorificai-o, aqui na terra, com a glória dos santos,

e dai-nos, por sua intercessão,

as graças de que necessitamos.

Amém.

 

Oração oficial aprovada por Dom Nei Paulo Moretto, Bispo de Caxias do Sul, 20 de dezembro de 1988.

 

 

 

 

 

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 13:35

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pater Noster

 

 

 

 

 

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 14:29

 

 

Prière du Pape François à la Vierge

de la Charité du Cuivre, Patronne de Cuba

 

Vierge de la Charité del Cobre, Patronne de Cuba !

Que Dieu te sauve, Marie, pleine de grâce !

Tu es la fille aimée du Père, la Mère du Christ, notre Dieu,

le Temple vivant du Saint-Esprit.

Tu portes dans ton nom, Vierge de la Charité,

la mémoire du Dieu qui est Amour,

le souvenir du commandement nouveau de Jésus,

l’évocation du Saint-Esprit :

amour reversé dans nos cœurs,

feu de charité envoyé à la Pentecôte sur l’Église,

don de la pleine liberté des enfants de Dieu.

Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus,

le fruit de tes entrailles est béni !

Tu es venue rendre visite à notre peuple

et tu as voulu demeurer avec nous

comme Mère et Dame de Cuba,

au cours de ton pèlerinage sur les chemins de l’histoire.

Ton nom et ton image sont gravés

dans l’esprit et dans le cœur de tous les Cubains,

dans la Patrie et en dehors,

comme signe d’espérance

et centre de communion fraternelle.

Sainte Marie, Mère de Dieu et notre Mère !

Prie pour nous devant ton Fils Jésus Christ,

intercède pour nous avec ton cœur maternel,

inondé de la charité de l’Esprit.

Fais grandir notre foi, ravive l’espérance,

fais croître et renforce en nous l’amour.

Garde nos familles,

protège les jeunes et les enfants,

réconforte ceux qui souffrent.

Sois mère des fidèles et des pasteurs de l’Église,

modèle et étoile de la nouvelle évangélisation.

Mère de la réconciliation !

Réunis ton peuple dispersé dans le monde.

Fais de la nation cubaine

une maison de frères et de sœurs

afin que ce peuple ouvre grand son esprit,

son cœur et sa vie au Christ,

unique Sauveur et Rédempteur,

qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit,

pour les siècles des siècles.

Amen.

 

N.B : Le Pape François a fait cette prière dans le sanctuaire dédié à la Vierge de la Charité du Cuivre à Santiago de Cuba, le lundi 21 septembre 2015, lors de son voyage apostolique à Cuba du 19 au 28 septembre 2015.

 

Au cours de son voyage apostolique à Cuba du 21 au 26 janvier 1998, Le Pape Jean-Paul II avait déjà fait cette prière lors d'une concélébration eucharistique dans l'Archidiocèse de Santiago de Cuba, devant plus de 5000 fidèles, le samedi 24 janvier 1998, où il avait également couronné l'image miraculeuse de la Vierge Marie Patronne de Cuba, apparue en 1612 (ou 1613) à 3 personnes : Juan Moreno, âgé de 10 ans ("el negrito de la Caridad", "le petit noir de la Charité"), et à 2 frères, indiens esclaves : Juan et Rodrigo de Hoyos, qui jurèrent tous trois avoir vu de leur canoë flotter sur la mer une image de la Vierge au-dessus d'une petite planche, au lieu-dit "Cayo Francés" ("Bahía de Nipe"), où était écrit :

"Je suis la Vierge de la Charité" ("Yo soy la Virgen de la Caridad").

 

 

 

 

 

 

 

 

Oración de SS Juan Pablo II en la Celebración Eucarística en la Arquidiócesis de Santiago de Cuba, 24 de Enero de 1998

 

¡Virgen de la Caridad del Cobre, Patrona de Cuba!

¡Dios te salve, María, llena de gracia!

Tú eres la Hija amada del Padre, la Madre de Cristo, nuestro Dios,

el Templo vivo del Espíritu Santo.

Llevas en tu nombre, Virgen de la Caridad,

la memoria del Dios que es Amor,

el recuerdo del mandamiento nuevo de Jesús,

la evocación del Espíritu Santo:

amor derramado en nuestros corazones,

fuego de caridad enviado en Pentecostés sobre la Iglesia,

don de la plena libertad de los hijos de Dios.

¡Bendita tú entre las mujeres

y bendito el fruto de tu vientre, Jesús!

Has venido a visitar nuestro pueblo

y has querido quedarte con nosotros

como Madre y Señora de Cuba,

a lo largo de su peregrinar

por los caminos de la historia.

Tu nombre y tu imagen están esculpidos

en la mente y en el corazón

de todos los cubanos,

dentro y fuera de la Patria,

como signo de esperanza

y centro de comunión fraterna.

¡Santa María, Madre de Dios y Madre nuestra!

Ruega por nosotros ante tu Hijo Jesucristo,

intercede por nosotros con tu corazón maternal,

inundado de la caridad del Espíritu.

Acrecienta nuestra fe, aviva la esperanza,

aumenta y fortalece en nosotros el amor.

Ampara nuestras familias,

protege a los jóvenes y a los niños,

consuela a los que sufren.

Sé Madre de los fieles y de los pastores de la Iglesia,

modelo y estrella de la nueva evangelización.

¡Madre de la reconciliación!

Reúne a tu pueblo disperso por el mundo.

Haz de la nación cubana un hogar de hermanos y hermanas

para que este pueblo abra de par en par su mente,

su corazón y su vida a Cristo, único Salvador y Redentor,

que vive y reina con el Padre y el Espíritu Santo,

por los siglos de los siglos.

Amén.

 

 

 

Oración a la Virgen de la Caridad del Cobre en el año jubilar

 

Virgen de la Caridad del Cobre,

Madre de Dios  y Madre Nuestra,

Reina y Patrona de Cuba,

en este Año Jubilar

por los cuatrocientos años

de tu presencia entre nosotros,

venimos ante tu altar

para presentarte con fe y amor

nuestras necesidades y anhelos.

Benditas seas Madre de todos los cubanos

que desde tus brazos nos ofreces a tu hijo Jesús,

que por amor a nosotros y por nuestra salvación,

nació pobre en Belén, murió en la cruz

y que resucitado y glorioso,

es el Camino, la Verdad y la Vida.

Santa María de la Caridad,

discípula y misionera,

enséñanos a escuchar y a vivir según su palabra,

a no pasar indiferentes ante el sufrimiento humano,

a tender la mano para perdonar y ser perdonados,

a respetar a todos por amor,

a superar la división, el rencor y la enemistad,

a unirnos como hermanos,

a ser más humanos y mejores cristianos.

Enséñanos a amar y a vivir la caridad.

Dichosa tú, Virgen María de la caridad,

madre del amor hermoso,

ruega a Dios por nosotros.

Amén.

 

 

 

 

Oración a la Caridad del Cobre

 

Santa María de la Caridad,

Madre del Señor Jesús,

te veneramos con especial cariño y amor.

Te alabamos Madre y Patrona del Pueblo Cubano,

porque has estado presente en todas las luchas,

penas y alegrías de tu pueblo.

Virgen Mambisa, proclamada y venerada

por nuestros veteranos,

te pedimos que hoy, como ayer,

estés presente en la vida de tu pueblo querido;

este pueblo que busca el amor, la comprensión

y la unión sincera de todos los cubanos.

Te ofrecemos: el esfuerzo de nuestros cristianos,

el trabajo de nuestros obreros y campesinos,

el estudio de nuestros jóvenes,

la sonrisa de nuestros niños,

el dolor de nuestros enfermos

y el desvelo vigilante y callado de nuestras madres,

la soledad de tantos hermanos, viudas y huérfanos,

la entrega generosa de nuestros mártires y difuntos,

el sentimiento noble y sencillo de nuestro pueblo.

Madre de la Caridad,

lleguen hasta tu altar del Cobre,

tan amado y venerado,

las suplicas que te presentamos.

Amén.

 

 

Santísima Virgen de la Caridad, Madre y Señora nuestra

 

Oh Santísima Virgen de la Caridad,

Madre y Señora nuestra

¡Con cuanta Alegría acudo a postrarme a vuestros pies!

Nadie puede publicar dignamente las maravillas

que obráis cada día a favor de vuestros devotos,

justificando así la confianza y el amor que ellos os profesan.

Virgen de los milagros

¡Como os llamaban nuestros mayores!:

curad a los enfermos, consolad a los afligidos,

dad ánimo a los desesperados vuestro,

preservad de toda desgracia a las familias,

proteged a la juventud, amparad a la niñez,

y bendecid a sus padres.

La tierna solicitud de amor maternal

vele sobre los justos para que perseveren;

sobre los pecadores, para que se conviertan;

para los sacerdotes, para fortalecerlos;

sobre todos los fieles cristianos, para salvarlos.

Desde vuestro Santuario del Cobre,

Virgen de la Caridad,

sed siempre el manantial de todas las gracias

para el pueblo cubano.

Desde vuestro trono sagrado

que tantas veces besaron con amor

y gratitud nuestros mayores,

dispensadnos todos los tesoros del cielo,

y hoy a pesar de nuestra indignidad,

escuchad propicia nuestras súplicas,

miradnos con amor

y alcanzadnos las gracias particulares

que os pedimos en este piadoso ejercicio.

 

 

 

 

Oración para ofrecer una vela

 

Madre mía:

que esta vela que dejo ante tu imagen

sea luz que me ilumine en mis dificultades

y en las decisiones que vaya a tomar;

que se convierta en fuego

para que Dios queme en mi

todo egoísmo, orgullo e impureza;

que sea una llama que caliente mi corazón

para amar a Dios y a mis hermanos.

Yo no puedo quedarme por más tiempo

aquí ante tu imagen, pero en esta vela

te dejo un poco de mi mismo.

Ayúdame a sentirme en mi vida

Protegido(a) por Dios,

nuestro Padre y por ti,

la mejor de las madres.

Amén.

 

 

 

 

Oración para ofrecer flores

 

Madre, a tus pies pongo estas flores;

no tengo muchas palabras

para bendecir a Dios nuestro Padre

y a Jesucristo nuestro Señor

que tu recibiste en tu vientre,

y ahora nos lo muestras en tu brazo izquierdo.

En cada uno de los pétalo de estas flores

va mi alabanza, mi gratitud,  mi suplica y promesa.

Yo se que tu me comprendes

porque sabes mirar con el corazón.

Gracias Madre

y así como estas flores perfuman tu altar,

perfuma tu también mi vida

y la de mi familia

dándonos siempre la fragancia,

el aliento de vida

y la fuerza del fruto bendito de tu vientre,

Jesucristo, nuestro Señor.

 

 

 

 

Oración ante un Cristo crucificado

 

En este día, Cristo del Calvario,

vine a rogarte por mi carne enferma;

pero, al verte, mis ojos van y vienen

de tu cuerpo a mi cuerpo, con vergüenza.

¿Cómo quejarme de mis pies cansados,

cuando veo los tuyos destrozados?

¿Cómo mostraste mis manos vacías,

cuando las tuyas están llenas de heridas?

¿Cómo explicarte a Ti mi soledad,

cuando en la cruz alzado y solo estás?

¿Cómo explicarte que no tengo amor

cuando tienes rasgado el corazón?

Ahora ya no me acuerdo de nada;

huyeron de mí todas mis dolencias.

El ímpetu del ruego que traía

se me ahoga en la boca pedigüeña.

Y sólo pido no pedirte nada;

estar aquí, junto a tu imagen muerta;

ir aprendiendo que el dolor

es sólo la llave santa de la santa puerta.

Amén.

 

 

 

 

Delante de la imagen de la Virgen de la Caridad

y desde el silencio de tu corazón

 

Dale gracias por cada uno de los favores que te ha alcanzado de dios (en especial el poder estar hoy en su casa)…

Preséntale el motivo por el cual has venido a postrarte a sus pies...

Preséntale el nombre de tus familiares y amigos...

Cuéntale lo que más te preocupa en estos momentos...

Pide que te alcance el perdón de dios por tus errores y faltas…

Ruega por la fraternidad y la unidad en tu hogar…

Ruega por tus familiares, amigos y vecinos enfermos...

Ruega por la paz, la unidad y el progreso de nuestro pueblo cubano...

Virgen María de la Caridad,

lleva a Tu Hijo Jesucristo,

nuestro Salvador,

estas súplicas que te presento.

Virgen María de la Caridad ?

ruega por nosotros.

 

 

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22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 07:19

María Esperanza Medrano de Bianchini, laïque

née le 22 novembre 1928 à Barrancas del Orinoco

(Estado Monagas, Venezuela)

morte en odeur de sainteté le 7 août 2004 à Long Beach Island

(New Jersey, Etats-Unis d'Amérique)

 

 

Prière à la Servante de Dieu Maria Esperanza

 

Père Miséricordieux, Toi qui as béni Maria Esperanza par d’abondants dons spirituels afin de consoler Ton Peuple, en Te servant comme épouse, mère et missionnaire dans la promotion de l’unité de la famille et de la réconciliation de tous les peuples ; Toi qui as fait d’elle la figure centrale de toutes les manifestations de la Vierge sous le vocable de Marie, Vierge et Mère Réconciliatrice de Tous les Peuples et de Toutes les Nations, à Betania ; accorde-nous de suivre son exemple d’humilité, d’espérance et d’amour inconditionnel.

Nous Te demandons, par l’intercession de Ta bien-aimée servante Maria Esperanza, de guérir et réconcilier nos familles, et d’unir fraternellement l’humanité entière.

Nous Te supplions en particulier, par pitié, de nous accorder (décrire la grâce désirée), par les mérites et les prières de Ta servante. Humblement, nous Te supplions également afin qu’elle soit inscrite au rang des saints, comme modèle universel des béatitudes.

Nous t’en implorons conformément à Ta Très Sainte Volonté que Ta servante a aimée jusqu’à la fin, par Jésus-Christ, Ton Fils, notre Seigneur. Amen.

 

Avec l’approbation ecclésiastique de Son Excellence, Mgr Paul Bootkoski, Évêque de Metuchen (New Jersey, États-Unis), le 4 décembre 2009.

Postulateur : Dr. Andrea Ambrosi.

Demandeur : Asociación Civil Fundación Betania, Santuario de Finca Betania, Edo. Miranda, VENEZUELA.

Pour de plus amples informations ou pour rapporter un miracle, aller sur le site :

www.mariaesperanza.org

 

Prière traduite de l’espagnol par Patrick ROBLES, le samedi 21 avril 2018.

 

María Virgen y Madre Reconciliadora de Todos los Pueblos

Marie, Vierge et Mère Réconciliatrice de Tous les Peuples

 

 

 

 

Oración a la Sierva de Dios María Esperanza

 

Padre Misericordioso, Tú que bendijiste a María Esperanza con abundantes dones espirituales a fin de consolar a tu Pueblo, sirviéndote como esposa, madre y misionera en la promoción de la unidad de la familia y de la reconciliación de todos los pueblos; Tú que la hiciste figura central de todas las manifestaciones de la Virgen bajo la advocación María Virgen y Madre Reconciliadora de todos los Pueblos y Naciones, en Betania; concédenos seguir su ejemplo de humildad, esperanza y amor incondicional.

Te pedimos por la intercesión de tu amada sierva María Esperanza, que sanes y reconcilies nuestras familias, y unas fraternalmente a la humanidad entera.

Particularmente te suplicamos por piedad nos concedas (Se pide la gracia.) por los méritos y oraciones de tu sierva. Asimismo te suplicamos humildemente que sea inscrita en el catálogo de los santos, como modelo universal de las bienaventuranzas.

Todo ello te lo suplicamos conforme a tu santísima voluntad la cual tu sierva amó hasta el final, por Jesucristo, tu Hijo, nuestro Señor. Amén.

 

Con la aprobación eclesiástica de Su Excelencia, Mons. Paul Bootkoski Obispo de Metuchen, Nueva Jersey, 4 de diciembre, 2009.

Para mayor información o para reportar un milagro ir a:

www.mariaesperanza.org

 

 

 

 

 

Prayer to the Servant of God Maria Esperanza

 

Merciful Father,  You blessed Maria Esperanza with an abundance of spiritual gifts for the consolation of your people.  She served You as wife, mother, and missionary to promote the unity of the family and the reconciliation of all peoples.  You enabled her to be the central figure in the manifestations of the Virgin Mary, under the title of Reconciler of all Peoples and Nations, in Betania.  Grant us the grace to follow her example of humility, hope and unconditional love.

Through the intercession of your servant, Maria Esperanza, we pray for the healing and reconciliation of our families, and for the fraternal unity of the entire human family.

Especially, we beseech You to grant us the favors we now request (mention your intensions here) through the merits and prayers of your servant.  Likewise, we humbly implore that she be inscribed in the Church’s catalogue of saints, as a universal model of the beatitudes.

We pray all this according to your holy will, cherished by your servant until the end, through Jesus Christ, your Son Our Lord. Amen.

 

With ecclesiastical approbation of the Most Rev. Paul Bootkoski, Bishop of Metuchen (NJ, USA); December 4, 2009.

For further information or to witness a miracle, please contact:

www.mariaesperanza.org

 

 

 

St. Francis of Assisi Cathedral (Metuchen, New Jersey)

Maria Esperanza declared Servant of God; January 31, 2010

Cathédrale Saint François d'Assise de Metuchen (New Jersey, USA)

Maria Esperanza déclarée Servante de Dieu, le 31 janvier 2010

Catedral de San Francisco de Asís (Metuchen, Nueva Jersey)

María Esperanza declarada Sierva de Dios, 31 de enero de 2010

 

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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 14:12

Eduardo Francisco Pironio

né le 3 décembre 1920 à Nueve de Julio

(9 de Julio, Province de Buenos Aires - Argentine)

mort le 5 février 1998 au Vatican

 

 

"Christus in vobis spes gloriae"

 

 

Prière au Serviteur de Dieu

le Cardinal Eduardo Francisco Pironio

 

Ô Dieu, Notre Père, qui as appelé Ton Serviteur Eduardo Francisco Pironio à servir Ton Église comme prêtre et évêque, réconforté par la sollicitude maternelle de la Vierge Marie, et qui l’as rendu heureux annonciateur de l’espérance et de la Croix, accorde-nous qu’en suivant son exemple, nous puissions proclamer notre foi et en témoigner avec un cœur miséricordieux et accueillant et, par son intercession, donne-nous la grâce que nous Te demandons avec confiance. Par le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Avec approbation ecclésiastique

Conférence Épiscopale Argentine

Buenos Aires, le 12 décembre 2005

 

Pour toutes grâces reçues, prière d’informer la postulation de la Cause en béatification du Cardinal Pironio à l’adresse suivante (Vice-postulation de la Cause en Argentine) :

Vicepostulación (de la Causa en Argentina)

Av. de Mayo 621, 2º Piso

C1084AAB Buenos Aires

Argentina

 

Courriel et téléphone :

Beatriz Buzzetti Thomson

secretaria@accioncatolica.org.ar

TEL/FAX 011-4331/6323

 

 

Postulation à Rome :

Postulazione

Via della Conciliazione, 1

00193 Roma

Italia

 

Postulateurs de la Cause :

Dom Giuseppe Tamburrino, OSB

Padre Vito Tomás Gómez García, OP

 

Traduit de l’espagnol le dimanche 3 décembre 2017 par Patrick ROBLES.

 

 

« Magnificat », le Testament spirituel du cardinal Pironio

 

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen ! Magnificat !

J’ai été baptisé au nom de la très sainte Trinité ; j’ai cru fermement en elle, par la miséricorde de Dieu ; j’ai goûté sa présence amoureuse dans la petitesse de mon âme (je me suis senti habité par la Trinité). Maintenant, j’entre « dans la joie de mon Seigneur », dans la contemplation directe - "face à face" - de la Trinité. Jusqu’à maintenant, venant de loin, j’ai marché comme un pèlerin vers le Seigneur, et maintenant « je le vois tel qu’il est ». Je suis heureux. Magnificat !

« Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde et je vais au Père ». Merci, Seigneur et mon Dieu, Père de miséricorde, parce que tu m’aimes et tu m’attends. Parce que tu m’embrasses dans la joie de ton pardon.

Ne pleurez pas mon départ ! « Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père ». Je vous demande seulement de continuer à m’accompagner par votre affection et par vos supplications, et de prier beaucoup pour mon âme.

Magnificat ! Je te rends grâce, Père, pour le don de la vie. Comme il est beau de vivre ! Tu nous as faits, Seigneur, pour la vie. Je l’aime, je l’offre, je l’attends, tu es la vie, comme tu as toujours été ma vérité et mon chemin.

Magnificat ! Je remercie le Seigneur pour mon sacerdoce. Je me suis senti extraordinairement heureux d’être prêtre et je voudrais transmettre cette joie profonde aux jeunes d’aujourd’hui, comme mon meilleur testament et héritage. Le Seigneur a été bon pour moi. Que les âmes qui ont reçu la présence de Jésus à travers mon ministère sacerdotal prient pour mon repos éternel ! Je demande pardon, de toute mon âme, pour le bien que j’ai négligé de faire en tant que prêtre. Je suis pleinement conscient qu’il y a eu beaucoup de péchés d’omission dans mon sacerdoce parce que je n’ai pas été généreusement celui que j’aurais dû être devant le Seigneur. Peut-être que maintenant, en mourant, je vais commencer à être vraiment utile : « si le grain de blé tombé en terre... meurt, il porte beaucoup de fruit ». Ma vie sacerdotale a toujours été caractérisée par trois amours et présences : le Père, la très sainte Vierge Marie et la Croix.

Magnificat ! Je rends grâce à Dieu pour mon ministère de service dans l’épiscopat. Comme Dieu a été bon avec moi ! J’ai voulu être « père, frère et ami » des prêtres, des religieux et religieuses, de tout le peuple de Dieu. J’ai voulu être une simple présence du « Christ, espérance de la gloire ». J’ai toujours voulu l’être, dans les différents services que Dieu m’a demandés comme évêque : évêque auxiliaire de La Plata, administrateur apostolique de Avellaneda, secrétaire général et président du CELAM, évêque de Mar del Plata, puis nommé par le pape Paul VI préfet de la Congrégation pour les religieux et les instituts séculiers, et enfin, selon la volonté bienveillante du pape Jean-Paul II, président du Conseil pontifical pour les laïcs. Je regrette de ne pas avoir été plus utile comme évêque, d’avoir déçu l’espérance de beaucoup et la confiance de mes bienaimés pères, les papes Paul VI et Jean-Paul II. Mais j’accepte avec joie ma pauvreté. Je veux mourir avec une âme totalement pauvre.

Je désire exprimer mes remerciements au Saint-Père, Jean-Paul II, qui m’a confié, en avril 1984, l’animation des fidèles laïcs. C’est d’eux que dépend, de manière immédiate, l’édification de la « civilisation de l’amour ». Je les aime énormément, je les embrasse et je les bénis ; et je remercie le pape de sa confiance et de son affection.

Magnificat ! Je rends grâce à Dieu qui, à travers le Saint-Père Paul VI, m’a appelé à servir l’Église universelle dans le champ privilégié de la vie consacrée. Comme j’aime les religieux, les religieuses et tous les laïcs consacrés dans le monde ! Combien j’invoque la très sainte Vierge Marie pour eux ! Comme j’offre aujourd’hui ma vie avec joie pour qu’ils soient fidèles ! Je suis cardinal de la Sainte Église. Je rends grâce au bienaimé Saint-Père Paul VI pour cette nomination non méritée. Je rends grâce au Seigneur de m’avoir fait comprendre que le cardinalat est une vocation au martyre, un appel au service pastoral et une forme plus profonde de paternité spirituelle. Je me sens tellement heureux d’être martyr, d’être pasteur, d’être père.

Magnificat ! Je remercie le Seigneur pour le privilège de la croix. Je me sens très heureux d’avoir beaucoup souffert. Ce qui me déplaît, c’est uniquement de ne pas avoir bien souffert, et de ne pas avoir toujours savouré ma croix en silence. Je désire, au moins maintenant, que ma croix commence à être lumineuse et féconde. Que personne ne se sente coupable de m’avoir fait souffrir, parce que cela a été un instrument providentiel d’un Père qui m’aime beaucoup. Oui, je demande pardon, de toute mon âme, d’avoir fait souffrir tant de personnes !

Magnificat ! Je remercie le Seigneur parce qu’il m’a fait comprendre le mystère de Marie dans le mystère de Jésus et parce que la Vierge a été très présente dans ma vie personnelle et dans mon ministère. Je lui dois tout. Je confesse que c’est à elle que je dois la fécondité de ma parole. Les grandes dates de ma vie – de croix et de joie – ont toujours été des dates mariales.

Magnificat ! Je rends grâce au Seigneur parce que mon ministère s’est presque toujours déroulé, de manière privilégiée, au service des prêtres et des séminaristes, des religieux et des religieuses, et finalement des fidèles laïcs. Aux prêtres auxquels, dans mon long ministère, j’ai pu faire un peu de bien, je demande la charité de célébrer une messe pour mon âme.

Je les remercie tous pour le don de leur amitié sacerdotale. Je souhaite aux séminaristes – à tous ceux que Dieu a mis un jour sur mon chemin – un sacerdoce saint et fécond : qu’ils soient des âmes de prière, qu’ils savourent la croix, qu’ils aiment le Père et Marie ! Je demande à mes religieux et religieuses bienaimés, « ma gloire et ma couronne », de vivre avec une joie profonde leur consécration et leur mission. Je dis la même chose aux très chers laïcs consacrés dans la vocation providentielle des instituts séculiers. Je demande à tous de me pardonner les mauvais exemples que j’ai donnés et mes péchés par omission.

Magnificat ! Je rends grâce à Dieu d’avoir pu consumer mes pauvres forces et talents en me consacrant à mes chers laïcs, dont l’amitié et le témoignage m’ont enrichi spirituellement. J’ai beaucoup aimé l’Action catholique.

Si je n’ai rien fait de plus, c’est parce que je n’ai pas su le faire. Dieu m’a accordé de travailler avec les laïcs à partir de la simplicité paysanne de Mercedes (en Argentine) jusqu’au Conseil pontifical pour les laïcs. Magnificat !

Je demande pardon à Dieu pour mes innombrables péchés, à l’Église de ne pas l’avoir servie avec plus de générosité, aux âmes de ne pas les avoir aimées de manière plus héroïque et concrète. Si j’ai offensé quelqu’un, je lui demande pardon : je désire mourir la conscience tranquille. Et si quelqu’un croit m’avoir offensé, je veux qu’il éprouve la joie de mon pardon et de mon accolade fraternelle.

Je remercie chacun pour son amitié et sa confiance. Je remercie mes parents bienaimés – que je vais maintenant retrouver au ciel – pour la foi qu’ils m’ont transmise. Je remercie tous mes frères pour leur compagnie spirituelle et pour leur affection, surtout ma sœur Zulema.

J’aime le pape Jean-Paul II de toute mon âme, je lui redis ma disponibilité totale, je lui demande pardon pour tout ce que je n’ai pas su faire comme préfet de la Congrégation pour les religieux et pour les instituts séculiers et comme président du Conseil pontifical pour les laïcs. Dieu est témoin de mon entier dévouement et de ma bonne volonté.

Je le remercie d’avoir voulu, avec bonté et délicatesse, me nommer cardinal évêque du diocèse suburbicaire de Sabina-Poggio Mirteto.

Aux bienaimées Servantes du Christ prêtre, qui m’ont accompagné pendant de nombreuses années, je renouvelle toute ma gratitude, mon affection paternelle et ma profonde vénération pour leur vocation spécifique, si providentielle dans l’Église. Je les aime beaucoup, je prie pour elles et je les bénis dans le Christ et dans la très sainte Vierge Marie.

Je remercie mon cher et fidèle secrétaire, le R.P. Fernando Vérgez, Légionnaire du Christ, pour son affection et sa fidélité, pour sa compagnie toujours proche et efficace, pour sa collaboration, sa patience et sa bonté.

Je demande que soient célébrées des messes pour moi et que l’on prie pour mon âme et pour toutes celles auxquelles personne ne pense. Je désire particulièrement que l’on prie pour la sanctification des prêtres, des religieux, des religieuses et de toutes les âmes consacrées.

Je désire mourir paisible et serein : pardonné par la miséricorde du Père, par la bonté maternelle de l’Église, par l’affection et la compréhension de mes frères. Je n’ai pas d’ennemis, grâce à Dieu ; je n’éprouve ni rancœur ni envie envers qui que ce soit. Je demande à tous de me pardonner et de prier pour moi.

À quand nous serons réunis dans la Maison du Père ! Je vous embrasse tous de tout cœur pour la dernière fois au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ! Je vous dépose tous dans le cœur de Marie, la Vierge pauvre, contemplative et fidèle. Ave Maria ! Et je lui demande : « Après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles ».

 

Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

 

Prière à Marie, Mère des pauvres et des petits

du Cardinal Eduardo Francisco Pironio

 

Marie, mère des pauvres et des petits,

De ceux qui n’ont rien, qui souffrent de solitude

Car personne ne cherche à les comprendre.

Merci de nous avoir donné le Seigneur.

Nous sommes heureux et désirons contaminer cette joie aux autres.

Crier aux hommes qui se haïssent que Dieu est notre Père et qu’il nous aime.

Crier à tous ceux qui ont peur : « Ne crains point ».

Et à ceux qui ont le cœur las : « Allons-y, Dieu nous accompagne ».

Mère de celui qui est en marche, comme toi, sans trouver accueil ni hospitalité.

Apprends-nous à être pauvres et petits. A ne pas avoir d’ambitions.

A sortir de nous-mêmes et à nous engager à être des messagers de paix et d’espérance.

Que l’amour vive à la place de la violence.

Que la justice soit présente entre les hommes et les peuples.

Que dans la vérité, la justice et l’amour

Naisse la vraie paix du Christ

Dont nous sommes, nous Eglise, le sacrement.

 

Traduction d’Océane Le Gall

 

 

 

 

Oración a Nuestra Señora de América

 

 

 

 

Oración al Siervo de Dios

Eduardo Francisco Cardenal Pironio

 

Oh Dios, Padre nuestro, que has llamado a tu Siervo Eduardo Francisco Pironio a servir a tu Iglesia como sacerdote y obispo confortado por la materna solicitud de la Virgen María y lo has hecho alegre anunciador de la esperanza y de la cruz, concédenos que siguiendo su ejemplo podamos proclamar y testimoniar nuestra fe con un corazón misericordioso y acogedor y, por su intercesión, danos la gracia que confiadamente te pedimos.

Por Cristo nuestro Señor. Amén.

 

Con aprobación eclesiástica

Conferencia Episcopal Argentina

Buenos Aires, 12 de diciembre de 2005

 

Quien reciba gracias se ruega informar a:

Postulación de la Causa en Argentina

Av. de Mayo 621, 2º Piso

Buenos Aires - C1084 AAB

Argentina

 

Beatriz Buzzetti Thomson

secretaria@accioncatolica.org.ar

TEL/FAX 011-4331/ 6323.

 

Postulación en Roma:

Via della Conciliazione, 1

00193 Roma

Italia

 

Postulador de la causa:

Padre Giuseppe Tamburrino OSB

Padre Vito Tomás Gómez García OP

 

 

 

Magnicat, el Testamento espiritual

del Cardenal Pironio

 

 

 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:24

Maria-Sara-del-Santisimo-Sacramento-parousie.over-blog.fr.jpg

María Sara Alvarado Pontón

Mère Marie Sarah du Très Saint Sacrement ("Mère Sarita")

Madre María Sara del Santísimo Sacramento

née le 12 septembre 1902 à Las Cruces, Bogota (Colombie)

morte le 28 mars 1980 à Bogota (Colombie)

Cofondatrice de la Congrégation des

Filles Dominicaines de Notre-Dame de Nazareth

Dominicas Hijas de Nuestra Señora de Nazareth

 

Escudo-Bogota-blason-Colombia-parousie.over-blog.fr.png

 

Prière à la Servante de Dieu

Maria Sara du Très Saint Sacrement

 

Père Saint, nous Te bénissons et Te remercions pour les dons de Ton Esprit que Tu as accordés, par Ton Fils Jésus-Christ, à Ta servante Maria Sara, qui, par l'humilité et la charité qui ont resplendi dans sa vie, a imité Jésus dans son obéissance de Nazareth et dans son dévouement à son Eucharistie ; et nous Te supplions de nous accorder, par son intercession, la faveur que nous Te demandons aujourd'hui..... (précisez votre intention de prière), et la grâce de la voir reconnue par l'Église comme un modèle de vie chrétienne. Par le Christ Notre Seigneur. Amen.

Trois Gloria.

 

Nihil Obstat et Imprimatur :

Cardinal Pedro Rubiano Sáenz, Archevêque de Bogota et Primat de Colombie.

Bogota, le 15 septembre 2004.

 

Prière traduite de l’espagnol le 25 septembre 2013.

 

Fr.-Enrique-Alberto-Higuera-Barrera-parousie.over-blog.fr.jpg

Frère Enrique Alberto Higuera Barrera, o.p.

né le 23 juin 1906 à Saboyá (Boyacá, Colombie)

mort le 4 mars 1976 au Noviciat de la

Congrégation D.H. de N.S. de N.

Cofondateur de la Congrégation avec Mère Maria Sara

 

Fotos-Madre-Maria-Sara-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Bandera Colombia flag Colombie,parousie.over-blog.fr

 

Oración para obtener favores por la intercesión de la

Sierva de Dios María Sara del Santísimo Sacramento

y para pedir su canonización

 

¡Padre Santo! Te bendecimos y Te damos gracias por los dones de Tu Espíritu, concedidos por Tu Hijo Jesucristo a Tu Sierva María Sara, quien por la humildad y la caridad que resplandecieron en su vida imitó a Jesús en su obediencia de Nazaret y en la entrega en su Eucaristía, y Te suplicamos nos concedas por su intercesión el favor que hoy Te pedimos... (hacer la petición), y la gracia de verla reconocida por la Iglesia como modelo de vida cristiana. Por el mismo Jesucristo Nuestro Señor. Amen.

Gloria al Padre y al Hijo y al Espíritu Santo... (Tres veces).

 

Madre-Sara-parousie.over-blog.fr.jpg

 

Nihil Obstat e Imprimatur:

Card. Pedro Rubiano Sáenz, Arzobispo de Bogotá y Primado de Colombia.

Bogotá, 15 de septiembre de 2004.

 

Nota: Por favor, informar a las Hermanas Dominicas de Nazaret cualquier favor, gracia o milagro por intercesión de la Sierva de Dios:

Colombia: Bogotá: Carrera 77 N° 128A-10. Tel. 2715083

Ecuador: Loja: Calle Olmedo entre José Antonio Eguiguren y Colon 06-69. Tel. 2572609

España: Madrid: Calle Jesús del Gran Poder 34-36. Tel. 914446203.

 

Oracion-Maria-Sara--Santisimo-Sacramento-parousie.over-b.jpg

 

 

 

 

Francisco-Tito-Yupanqui-sculpteur-ND-Copacabana-parousie.ov.jpg

Francisco Tito Yupanqui, sculpteur de

Notre-Dame de Copacabana (Virgen de Copacabana - Bolivie)

 

 

 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 10:17

Peinture-Perou-Marie-et-Enfant-Jesus-parousie.over-blog.f.jpg

 

 

"Hanacpachap cussicuinin" (aussi écrit Hanac pachap cussicuinin) est l'incipit d'un chant de procession anonyme faisant partie du rituel catholique péruvien du XVIIème siècle. Il constitue la première polyphonie publiée en langue vernaculaire, en l'occurence, en quechua (runa simi) ; c'est l'une des plus anciennes hymnes mariales d'Amérique.

Hanacpachap cussicuinin apparaît pour la première fois dans le rituel publié par le frère franciscain Juan Pérez Bocanegra en 1631 et intitulé : "Ritual, formulario, e institución de curas...". L'auteur du chant demeure anonyme, certaines sources pensant qu'il puisse s'agir du moine lui-même, d'autres qu'il puisse être l’œuvre d'un amérindien appartenant au chœur de la cathédrale de Lima. Le père Bocanegra était autant un ardent évangélisateur des peuples indigènes qu'un érudit dans de nombreux domaines. Il était en effet maître de conférences ("Bachiller") à l'Université, et chantait dans la cathédrale locale, en lien étroit avec les populations autochtones.

Hanacpachap cussicuinin est un chant polyphonique pour quatre voix (soprano, alto, ténor et basse), avec une mélodie caractéristique de la musique sacrée de la Renaissance et un rythme proche de celui de la musique andine. Il se décompose en vingt couplets, mais seuls les deux premiers sont habituellement interprétés. Chaque couplet est formé de 5 lignes de 8 syllabes, suivies par une phrase de 4 syllabes, imprimée en italique dans le manuscrit original.

Les paroles sont une ode à la Sainte Vierge comportant de nombreuses métaphores sur l'amour et la nature propres à la culture quechua.

 

Bibliographie

Juan Pérez Bocanegra, qui était curé de Andahuaylillas, au Pérou ("San Pedro de Antahuaylla") : "Ritual, formulario, e institución de curas, para administrar a los naturales de este Reyno, los santos Sacramentos del Baptismo, Confirmación, Eucaristía, y Viático, Penitencia, Extremaunción, y Matrimonio, Con advertencias muy necessarias", Lima, 1631.

 

N.B. : la lettre "k" est parfois substituée à la lettre "c" dans certaines versions en langue quechua.

 

Source principale : Wikipédia

 

 

Manuscrit-Hanacpachap-cussicuinin-1631-parousie.over-blog.f.png

 

 

 

 

Yayaycu-Pater-Noster-Quechua-parousie.over-blog.fr.jpg

Notre Père en quechua - Padre Nuestro en Quechua

Yayaycu - Lord's Prayer in Quechua language

 

 

"Hanacpachap cussicuinin"

Langue quechua

"Joie du Ciel"

 

1. Hanacpachap cussicuinin,

Huaran cacta muchas caiqui.

Yupairuru pucocmallqui,

Runa cunap suyacuinin.

Callpannacpa quemicuinin,

Huaciascaita.

 

2. Uyarihuai muchascaita

Diospa rampan Diospamaman

Yurac tocto hamancaiman

Yupascalla, collpascaita

Huahuaiquiman suyuscaita

Ricuchillai.

 

3. Chipchijcachac catachillai

Punchau pussac quean tupa

Cam huacyacpac, manaupa

Queçaiquicta hamuiñillai

Piñascaita quespichillai

Susurhuana.

 

4. Ñocahina pim huanana

Mitanmanta çananmanta

Tecçe machup churinmanta.

Llapa yallec millaimana

Muchapuai yasuihuana

Huahuaiquicta.

 

5. Vequecta ricui pinquicta

Çucai çucai huacachacman

Sonco queve putichcacman

Cutirichij ñauijquicta

Ricuchihuai uyayquicta

Diospamaman.

 

6. Hanacpachap callasanan

Canchac punchau tutayachec

Quilla pacsa raurayachec

Angelcunap cochocunan

Hinantimpa rirpucunan

Cauçac pucyu.

 

7. Capacmanta mirac suyu

Capaccunap capacnimpa

Ñaupamanta huachacninpa

Gracia sococ, aclla puyu

Campim suyan tecçe muyu

Dioscusichec.

 

8. huantu Diospurichec

Huc simihuan huñilpalla

Dios churicta chaipachalla

Vicçaiquipi runacachec

Ucuiquipi cainacachec,

Runapmarcan.

 

9. Huaina huallpap cussip marcan

Pucarampa quespi puncun

Ahuascaiquim, yupai uncun

Camtam alluecpac acllarcan

Quiquijquipitac munarcan

Runa caita.

 

10. Usachipuai cauçaita

Purum tazque hupaicuihua

Dios çiçac inquill huihua

Maimantañach, Acoyaita

Ussachijman, cam mamaita

Catachilla.

 

Vater-Unser-auf-Quechua-Pater-Noster-parousie.over-blog.fr.jpg

Notre Père en quechua (annoté en allemand)

 

 

11. Canchac raurac, çuma quilla

Checan punchaupa çecainin

Hinantimpa suyacuinin,

Cammillacpac choqueilla

Mana yauyac panpaquilla

Diospallactan.

 

12. Camman Coya pillam pactan

Tucui sanctocunamanta

Llapa Angelcunamanta

Çupaipa umanta huactan

Allpahuan tupucta tactan

Sutillaiqui.

 

13. Ñucñu ruruc chunta mallqui

Runacunap munai callcha

Pucai pucai çumacpallcha

Sutarpu tucuchec callqui

Titu huachec ñauillaiqui

Quespi huampu.

 

14. Cammicanqui Capac tanpu

Mai maicamapas uyaylla

Catequeiquipac munailla

Hatun soncopas hairampu

Cumuicoccunapac llanpu

Huacchaicuya.

 

15. Vichcaicusa cussi muya

Capac yayap cainacuna

Yupai tica, acllacuna

Iesus puricchec uruya

Pillco chantac canchac cuya

Suyacuncai.

 

16. Çapallaiquin quemicuncai

Canqui mama, caipachapi

Ña huanuptij hucpachapi

Cussicuiman tatquicuncai

Cochocuiman yaycuicuncai.

Capac puncu.

 

17. Animaita uturuncu

Callu llullmijhuan llullaspa

Pallco cauçaiman pupaspa

Muyupuan chuncu chuncu

Chaiñam maihuac intuicuncu.

Huantuncampac.

 

18. Huacha çupai ayquencampac

Yanapahuai callpaiquihuan,

Hinaspari huahuaiquihuan

Cai huacchaiquip cainancampac

Mana tucoc cauçancanpac.

Athauchahuai.

 

19. Cori collca, collquechahuai

Titu yachac, huacaichanca

Capac micui aimuranca

Muchuncaita, amachahuai.

Allin caipiça machihuai.

Quespincaipac.

 

20. Gloria cachun Dios yayapac

Dios churipac hinallatac

Sancto Espiritu pac huantac

Cachun gloria, viñaillapac

Cauçaicunap, cauçainimpac

Cussicachun. Amen.

 

 

Chupaca--Junin---en-pleno-Valle-del-Mantaro-parousie.over-.jpg

Image de la Vierge Marie apparue

dans le nœud d'un tronc d'arbre (2010)

Valle del Mantaro (Chupaca, Junín - Pérou)

 

 

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Hanacpachap cussicuinin

 

1. Ô joie du Ciel,

Nous Vous adorons mille fois ;

Ô arbre portant le fruit trois fois Saint,

Ô Espérance de l’humanité,

Secours des faibles,

Écoutez nos prières !

 

2. Exaucez nos suppliques,

Ô colonne d’ivoire, Mère de Dieu !

Magnifique iris, jaune et blanc,

Recevez ce cantique que nous Vous offrons ;

Venez à notre secours,

Montrez-nous le fruit de Vos entrailles !

 

Deux premiers couplets traduits de l’anglais et de l’espagnol, le 29 juin 2013.

 

 

 

 

Baroque-Music-of-Latin-America-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

 uk.gif

Hanacpachap cussicuinin

 

1°- The bliss of Heaven,

I will worship you a thousandfold,

Revered fruit of a mature tree,

Long awaited by your people,

Protection of spiritual strength,

Heed my call.

 

2°- Hear my prayer,

Litter of God, Mother of God,

White shoot of the lily,

Worshipped, my barren state,

Show me your son,

Whom I await.*

 

3°- O brilliant light of the Southern Cross,

Meeting with the bringer of the day,

Summon me in my disdain,

Save me

From my anger,

Precious grain store.

 

4°- Like me, who will take revenge

For his time on earth,

For his lineage,

For the sons of his ancestors,

Overcoming all abominations,

Your child.

 

5°- See the tears, see them sparkle,

Weeping profusely,

Your heart grieving,

Turn your eyes upon me,

Look upon me with your face,

Mother of God.

 

6°- Ancient lineage of Heaven,

Who darkens the shining day,

Who makes the moon burn bright,

The bands of angels

So ascend,

Living source of water.

 

7°- Royal kingdom of abundance,

Royalty of the royals,

Born of the beginning,

Grace of old age, chosen royal crown,

The world has hope in you,

God of grace.

 

.....

 

20°- May there be glory for the Lord,

And for his son likewise,

And also for the Holy Ghost,

May there be glory for all eternity,

For the life of all sustenance,

May there be delight. Amen.

 

 

* Another version:

1. Heaven's joy!

A thousand times shall we praise you.

O tree bearing thrice-blessed fruit,

O hope of humankind,

Helper of the weak.

hear our prayer!

 

2. Attend to our pleas,

O column of ivory, Mother of God!

Beautiful iris, yellow and white,

receive this song we offer you;

come to our assistance,

show us the Fruit of your womb!

 

 

Coro de música barroca "Lima Triumphante"

 

 

Villancicos-y-danzas-criollas-Savall-parousie.over-blog.fr.jpg

Jordi Savall

 

 

 

 

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Hymne 'Hanacpachap cussicuinin'

 

 

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Ensemble Elyma créé en 1981 à Genève

par l'argentin Gabriel Garrido

 

 

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Hanacpachap cussicuinin

 

I. Alegría del cielo,

Te adoro mil veces,

Fruta preciosa de árbol fructífero,

Esperanza que anima

Y da soporte a los hombres,

Oye mi oración,

 

II. Atiende nuestras súplicas,

Oh, columna de marfil, madre de Dios

De iris hermoso, amarillo y blanco,

Recibe esta canción que te ofrecemos,

Ven a nuestra ayuda,

Muéstranos el fruto de tu útero.

 

 

Otra versión:

De los cielos, mi alegría,

miles de gracias te daré

y te honraré en lo profundo

por la abundancia de los frutos.

El hombre encomienda en su espera

su fuerza por el poder,

apoyado en tu nombre.

Escúchanos este ruego,

adorado y reverenciado

poderoso Dios y Madre de Dios.

Que lo oscuro quede claro.

Contado está el alimento de sal

para nuestro ganado.

Confiamos y esperamos

que tu Hijo haga su aparición.

 

 

"Ritual, formulario, e institución de curas..."

Juan Pérez Bocanegra, O.F.M. (1631)

"Hanacpachap cussicuinin", p. 708

 

 

Drapeau-aymara-quechua-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

Partition 'Hanacpachap cussicuinin'

 

 

 

Hanacpachap-cussicuinin-hyperion-parousie.over-blog.fr.png

 

 

Chant quechua 'Hanacpachap cussicuinin'

 

 

New-World-Symphonies-Ex-Cathedra-parousie.over-blog.fr.png

 

 

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 12:23

Pere-Gabriel-Longueville-1931-1976-martyr-en-Argentine-par.jpg

Serviteur de Dieu Gabriel Longueville

Prêtre du Diocèse de Viviers (Ardèche)

et de La Rioja (Argentine), "Fidei donum"

né le 18 mars 1931 à Étables (Ardèche)

assassiné le 18 juillet 1976 à Chamical (La Rioja, Argentine)    

 

Pretre-martyr-Gabriel-Longueville-parousie.over-blog.fr.png

 

Prière pour la glorification

du Père Gabriel Longueville

et de ses compagnons martyrs argentins

 

Ô Dieu, Père de notre Seigneur Jésus-Christ,

qui, en Lui et par Lui, nous avez révélé :

"Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice"

et ceux qui sont persécutés et outragés à cause de Lui*,

nous Vous implorons pour que l’Église recueille et continue

à rendre féconde la semence évangélique de nos témoins

Carlos de Dios Murias, Gabriel Longueville,

Wenceslao Pedernera et Mgr Enrique Angelelli.

Que leur vie et leur mort, témoignant de leur Foi en Jésus,

fortifient, par Votre Esprit, l’Espérance dans le cœur de Votre peuple,

afin que, au cours de notre pèlerinage jusqu’à la "Rencontre"** finale,

Elle continue à construire la paix, dans la justice et l'amour.

Seigneur, par les martyres du Père Gabriel Longueville

et de ses compagnons, daignez exaucer nos humbles

et ferventes prières, nous Vous en supplions,

au Nom de Jésus-Christ, Votre Fils Bien-Aimé, notre Seigneur,

et par l’intercession miraculeuse de Marie Médiatrice,

notre Très Sainte Mère Immaculée.

Amen.

 

Dessin-Pere-Gabriel-Longueville-parousie.over-blog.fr.png

 

Traduction libre d’une prière en Espagnol, les 11 et 12 avril 2013.

 

* cf Matthieu 5 : 6 et 11 (Matthew 5)

 

** Dans la prière originale en Espagnol, ci-dessous, "Tinkunaco", en langue quechua, signifie "rencontre", et représente une fête religieuse argentine typique de la ville de La Rioja.

 

N.B. : Une enquête diocésaine a été ouverte le 31 mai 2011, après nihil obstat la même année, afin d'introduire une cause en martyre pour le Père Gabriel Longueville et ses compagnons. Le Diocèse argentin de La Rioja est le demandeur.

 

 

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ATTENTION : À tous les calomniateurs et les contempteurs de notre Pape bien-aimé et bien-nommé François, à tous ceux qui on cherché à le dénigrer, à le discréditer, à le déshonorer en place publique, sans l’ombre de la moindre preuve, bien au contraire, en l’accusant faussement d’avoir fait preuve de complaisance ou de collaboration avec la dictature militaire argentine ; à tous les impies qui s’acharnent à salir et à détruire la Sainte Église et les ministres du Seigneur, sachez, ne vous en déplaise, que l’Église de Pierre, le Corps Mystique du Christ dont Il est la seule Tête Trois fois Sainte, existe depuis plus de 2000 ans et croît chaque jour en Grâces, en convertis, en baptisés et en fidèles, malgré les innombrables persécutions et autres scandales, en dépit des tentatives de déstabilisation de toutes parts.

Les Successeurs de Pierre, dont notre Saint-Père François, sont les guides spirituels et les phares d’amour de l’humanité tout entière qui va à la dérive, dans un vide spirituel et une course effrénée à la liberté individuelle, loin de Dieu.

À tous les médias, en particulier, avides de scoops infondés et nauséabonds, anticléricaux primaires, désireux de faire parler d’eux les premiers, pour une audience accrue qui désinforme, ou pour vendre davantage vos journaux ignobles et rédhibitoires, méditez ces quelques mots :

« La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ! »

Tenez vos langues de serpents, vous, hideux scribes et bavards machiavéliques, car la Justice de Dieu sera terrible pour les blasphémateurs endurcis et les délateurs sans motifs, après Sa Sainte patience, pleine de Sa Miséricorde salvatrice, seule planche de votre salut.

Tout comme vous avez essayé de traîner dans la boue les Papes Benoît XVI, Jean-Paul II, Pie XII, et bien d’autres, pour ne pas dire tous, sachez qu’au lieu de discréditer le Pape, la Sainte Église et la Foi Chrétienne, vous en augmentez leurs mérites lorsque les complots sont déjoués, les subterfuges mis à jour et les manipulations démasquées !

Les vicaires de Jésus-Christ portent courageusement et généreusement leur croix pesante, en union avec le Christ souffrant, en imitant dans leur vie quotidienne notre Seigneur, injustement accusé Lui aussi, condamné, raillé, flagellé et Crucifié pour nos péchés, pour les vôtres !

 

Patrick, le 12 avril 2013

 

 

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11 Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi.

12 Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.

 

Matthieu 5 : 11-12 (Louis Segond)

 

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22 Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et qu'on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme !

23 Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel ; car c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.

 

Luc 6 : 22-23 (Louis Segond)

 

 

Pere-Gabriel-Longueville-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

La Lettre du Pôle Amérique Latine n° 91, décembre 2012

 

 

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Carlos de Dios Murias

Prêtre, vicaire de la paroisse de La Rioja

 Frère mineur conventuel (Franciscain, O.F.M. Conv.)

 né le 10 Octobre 1945 à San Carlos Minas (Córdoba, Argentine)

assassiné le le 18 juillet 1976 à Chamical (La Rioja, Argentine)

 

 

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Wenceslao Pedernera

Laïc catéchiste, marié

né le 28 septembre 1936 à Los Jagüeles

(La Calera, San Luis - Argentine)

assassiné le 25 juillet 1976 à Sañogasta

(Chilecito, La Rioja - Argentine)

 

 

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Mgr Enrique Angelelli

Évêque de La Rioja

né le 18 juillet 1923 à Córdoba (Argentine)

assassiné le 4 août 1976, "in odium fidei, uti fertur"

à Punta de los Llanos (La Rioja, Argentine)

 

 

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Yves Domergue et les Français disparus

sous la dictature militaire argentine

 

 

 

Mgr Jean Hermil (1917-2006), fut membre de la commission épiscopale "France - Amérique latine", et c'est à Chamical, en Argentine, que fut assassiné le 18 juillet 1976, le prêtre ardéchois Gabriel Longueville, qu'il avait "prêté" au diocèse de La Rioja, au titre de "Fidei donum".

En 1977, il se rend incognito ("clandestinement" disait-il) à Chamical, dans l'Argentine du Général Jorge Rafael Videla. Il y apporte des grains de blé provenant d’épis froissés d'Étables, village ardéchois où est né en 1931 Gabriel Longueville, et les "déverse comme une semence nouvelle", le 16 juillet, là où le missionnaire et son vicaire, Carlos de Dios Muras, "versèrent leur sang pour l’Évangile".

 

Source : Wikipédia

 

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Sœurs Léonie Duquet (1916–1977)

et Alice Domon,"Sœur Caty" (1937–1977),

originaires du Doubs, détenues et disparues

 pendant la dictature militaire en Argentine

 

 

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Oración para la glorificación de los testigos

de la Iglesia Riojana, Carlos de Dios Murias,

Gabriel Longueville y Wenceslao Pedernera

 

“Dios, Padre de nuestro Señor Jesucristo,

que Él y por Él manifestaste: "bienaventurados

a los que tienen hambre y sed de justicia" (Mt 5:6)

y a los perseguidos y ultrajados por causa suya (Mt 5:11),

te imploramos que La Rioja recoja y siga haciendo fecunda

la siembra evangélica de nuestros testigos

Carlos de Dios Murias, Gabriel Longueville y Wenceslao Pedernera.

Que sus vidas y muertes, como testigos de la fe en Jesús,

Afiancen por tu espíritu la esperanza en el corazón de tu pueblo riojano,

Para que, peregrinando hacia el Tinkunaco final,

siga construyendo la paz en la justicia y el amor. Amén.”

 

 

Diócesis de La Rioja

San Nicolás de Bari Oeste 560

F5300AAT La Rioja

ARGENTINA

 

 

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