Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
Cette photo, « virale » sur les réseaux sociaux et dans les médias, c’est l’histoire du petit Vlad (Vladislav Ivanovitch DRAGOUN, Владислав Іванович Драгун), 6 ans (né le 19 février 2016), près de la tombe de sa maman, Marina Anatolyivna NAOUMETS(S) (Марина Анатолïівна Наумець), née le 15 juin 1988, décrite dans un 1er temps comme s’appelant Irina « Ira » TANYOUK (Ірина Танюк), à Boutcha, ville tragiquement et mondialement connue pour les « présumées » exactions des troupes russes dans cette région de Kiev.
Marina, cette mère de 3 enfants, assistante maternelle de 34 ans, serait morte de faim et de stress (aigu, post-traumatique) de guerre, d’après les médias ‘’The Daily Telegraph’’ et ‘’USA News Agency’’, bien qu’elle ait pu être victime d’une exécution, de sévices, d’un bombardement ou de dommages collatéraux d’armes russes.
Je pense que la seconde hypothèse de mort due au stress est la plus probable : comment ne pas être dans l’angoisse pathogène la plus profonde sous les bombardements, dans la terreur, avec 3 enfants, privée de tout.
Quoi qu’il en soit, cette pauvre Marina est enterrée sommairement dans le jardin de sa maison, aux côtés de la sépulture d’un de ses voisins.
Le petit Vlad, dernier né de Marina de d’Ivan Volodimirovitch Dragoun (Іван Володимирович Драгун), né le 25 décembre 1981, est parfois aux côtés de ses frères Sofia Naoumets (Софія Наумець), 13 ans, et Volodimio Naoumets (Володимио Наумець), 10 ans, sans doute nés d’une précédente union puisqu’ils portent le nom de leur mère, déposant de la nourriture sur la tombe de sa (leur) mère comme pour lui dire qu’elle n’aura plus jamais faim.
Une photo bouleversante, symbole presque pudique de la guerre en Ukraine et de ses carnages, et en particulier la boucherie de Boutcha, une photo à graver dans sa mémoire, pour une aspiration affligée et impatiente à une paix rapide et durable, une photo à méditer sans fin avec une infinie compassion, une photo pour implorer la Miséricorde de Dieu afin que cesse ce massacre fratricide insensé.
Patrick ROBLES « Parousie », le samedi 9 avril 2022.
Que par Tes mains nous soit donnée la Miséricorde Divine
pour qu’Elle sanctifie notre cœur et celui des pécheurs,
les rendant semblables à celui de Jésus.
Par Ton intercession, ô Marie,
fortifie notre foi et ravive notre charité.
Amen.
Le 11 décembre 1836, l'abbé Charles-Éléonore Dufriche-Desgenettes, curé de Notre-Dame-des-Victoires à Paris, consacra sa paroisse au Cœur Immaculé de Marie, une première pour l'époque. Son action fut en réponse à une locution intérieure qu'il aurait eu quelques jours plus tôt, lui disant :
« "NO WAR" (Non à la guerre !). Arrêtez la guerre. Ne croyez pas la propagande. Ici, on vous ment. "Russians against war" (les Russes contre la guerre). »
Elle savait très bien en agissant ainsi qu'elle sacrifierait sa liberté, et peut-être même sa vie. En effet, avec l'adoption récente d'oukases du Kremlin (Кремль), instaurant de nouvelles "lois" russes, cette journaliste risque 15 ans de prison, et croupira donc dans une geôle sordide à la soviétique, condamnée sommairement et arbitrairement par la "Justice" russe inique, aux ordres du Kremlin, et sera sans doute torturée, violée, voire même assassinée, violemment ou à petit feu, tout comme est emprisonné injustement et sans pitié Alexeï Navalny (Алексей Анатольевич Навальный), l'un des nombreux opposants au dictateur terroriste Vladimir Poutine(Владимир Владимирович Путин), assassin d'enfants, de femmes enceintes, de civils innocents terrifiés, de vieillards et d'infirmes, de journalistes et d'opposants politiques.
Depuis l'invasion militaire brutale et injustifiée de l'Ukraine a lieu un exode massif de civils russes, notamment des élites, des intellectuels et des "cerveaux", quittant leur pays, en désaccord total avec la guerre contre leurs frères slaves et chrétiens. Une fois en exil, ces Russes relaient depuis l'étranger leur militantisme d'opposition, enfin basé sur la liberté d'expression et les informations authentiques.
Marina, cette journaliste héroïque, s'inscrit comme tant d'autres Russes dans ce que j'appelle la "Russistance", malgré les "Ciseaux d'Anastasie", je devrais plutôt dire les "Ciseaux d'Anastasia".
L'empathie, la prière et la plume sont mes armes !
D'après l'AFP citant une source du tribunal russe "compétent" , la journaliste aurait été libérée et condamnée à une amende.
Sachez bien une chose, en admettant que cela soit avéré : Marina sera surveillée jour et nuit par les renseignements russes, le FSB, héritier du KGB, police politique soviétique, et elle sera harcelée : tout sera mis en œuvre pour la faire taire et la détruire, parce qu'elle symbolise pour eux la sédition, le militantisme d'opposition radicale au pouvoir russe, la bravoure dans le combat politique frontal, et elle risquerait donc d'entraîner des foules à sa suite. Pour le pouvoir paranoïaque, c'est "Niet !"
Je ne retranche rien à ce que j'ai décrit comme le possible calvaire carcéral de Marina, parce qu'à sa place, ce sont des milliers de citoyens et militants russes contre la guerre en Ukraine qui sont arrêtés tous les jours sans ménagement et emprisonnés par la police russe qui obéit aveuglément, comme la justice et l'armée, aux ordres du Kremlin.
La torture d'État est une réalité en Russie ; les goulags n'ont jamais cessé, même s'ils sont mis en application dans des prisons ou autres structures.
Aujourd'hui même, le parquet russe requiert 13 ans de prison contre Alexeï Navalny.
Pour ce qui est de Marina, soyez sûrs que la Russie a fait semblant de ne pas vouloir en faire une martyre de la liberté d'expression. C'est une autre guerre, celle de l'information.
J'espère vraiment que la suite me donnera tort, ce qui n'enlève rien au triste sort réservé aux opposants et manifestants russes anonymes de la rue.
Ô Jésus, splendeur et vertu du Père ; Jésus, vie des cœurs, nous vous louons au milieu des Anges, toujours attentifs au moindre signe, et prêts à exécuter vos ordres.
Mille millions d’esprits composent votre invincible armée : à leur tête, l’Archange Saint Michel porte l’étendard de la Croix, emblème de la victoire.
C’est lui qui a précipité au fond de l’abîme le cruel dragon : c’est lui qui a foudroyé du haut des célestes parvis Satan et ses anges rebelles.
Marchons à la suite de ce chef contre l’ange de l’orgueil, afin que du trône de l’Agneau, la couronne de gloire descende sur nos fronts.
Gloire au Père, et à son Fils unique ; gloire à vous, Esprit Saint, maintenant, comme autrefois, et durant tous les siècles.
Ainsi soit-il.
V. Seigneur, je vous chanterai des cantiques en présence des Anges.
R. Je vous adorerai dans votre saint temple, et je bénirai votre nom.