Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
"Lahore, Pakistan, le 6 janvier 2017 – A Son Eminence Sebastian Francis Shaw, O.F.M., Archidiocèse de Lahore, Pakistan" :
"Youhanabad est l’une des plus grandes communautés chrétiennes au Pakistan. Cette localité a été fondée en 1963, il y a quelque 53 ans, par le Père Henry, un Prêtre catholique, pour les chrétiens pauvres de Lahore, et particulièrement pour les chrétiens des villages autour de la ville de Kasur qui étaient chaque année ravagés par les inondations. Il a travaillé dur pour la construction d’institutions ainsi que pour le développement spirituel des fidèles.
Je suis le Père Francis Gulzar, Vicaire Général de l’Archidiocèse de Lahore et Prêtre paroissial de l’Eglise Catholique Saint John à Youhanabad, Lahore, Pakistan. Je vous écris pour demander formellement à Votre Eminence d’entamer officiellement la procédure afin de déclarer Akash Bashir martyr en vue d’honorer son sacrifice pour sa Communauté de la Paroisse de Youhanabad.
Je suis le témoin de l’incident tragique de l’attaque suicide et de la déflagration contre ma propre église catholique, l’Eglise Catholique Saint John de Youhanabad, lors de la célébration de la Sainte Messe avec plus de 2500 fidèles, le 15 mars 2015. La sécurité et d’autres personnes ont tenté de stopper ces malfrats et de leur résister, mais comme prévu, ils se sont fait exploser, blessant quelque 80 personnes et tuant 20 autres.
Mr Akash Bashir, jeune garçon de 18 ans, était un membre du personnel de sécurité devant la porte d’entrée de l’église ; il a très courageusement retenu le kamikaze qui lui a montré sa ceinture d’explosifs et a demandé à Akash de le laisser entrer. Mais Akash était tellement rempli d’amour pour son église qu’avec la force de l’Esprit Saint, il n’a même pas songé à sauver sa propre vie. Il a continué à ceinturer la bombe humaine jusqu’à ce que le terroriste se fasse exploser. Akash est mort sur le coup mais il a sauvé de nombreux fidèles par cet acte d’amour courageux.
Je vous présente ici la cause de Mr Akash Bashir qui a sacrifié sa vie pour sauver tous les fidèles. Il était l’un des volontaires de notre Jeunesse, qui s’est dévoué au Groupe de Sécurité de l’Eglise Catholique.
Il a été un héros courageux de la Communauté Chrétienne Pakistanaise, qui a très courageusement accepté le défi des terroristes, et par son sacrifice, il a fait l’éloge des messages de paix de notre Seigneur Jésus-Christ, et de ceux de l’amour de Dieu et de ses semblables.
Nous, la Communauté Chrétienne de Youhanabad, nous sommes fiers de notre jeune héros Akash Bashir, et nous sollicitons Votre Eminence, Archevêque Sebastian Francis Shaw, de transmettre notre requête à notre Saint Père et à la Congrégation pour la cause de martyre.
Nous prions à cette intention dans notre communauté et nous Prions pour vous et pour l’Eglise tout entière du Pakistan."
"Union en Jésus-Christ. Père Francis Gulzar."
Traduction libre de l’anglais par Patrick ROBLES, le jeudi 5 octobre 2017.
Demandeur de la Cause d'Akash Bashir :
Archidiocèse de Lahore, 1 Lawrence Road, Lahore 54000, PAKISTAN.
Blessing of statue of Mary Help of Christians (September 2017)
A letter addressed to Archbishop Sebastian Shaw and Pakistan Catholic bishops for the Cause of Akash Bashir (Don Bosco Past Pupil)
By Fr. Francis Gulzar « Lahore, Pakistan, 6 January 2017 - His Grace Sebastian Francis Shaw, OFM, Archdiocese of Lahore, Pakistan. »
« Youhannabad is one of the largest Christian communities in Pakistan. The foundation of this locality was laid down in the year 1963, 53 years back by Fr. Hennry, a Catholic Priest, for the poor Christians of Lahore and particularly those Christian from the villages of Kasur City who every year were ruined by floods. He worked hard for the construction of institutions as well as for spiritual development of the faithful.
I am Father Francis Gulzar the Vicar General of Archdiocese of Lahore and the parish Priest of St. John’s Catholic Church Youhanabad Lahore, Pakistan. I am writing to formally request your Grace to officially initiate the procedure to declare Akash Bashir MARTYR to honor his sacrifice for his Community of Yauhanabad Parish.
I am a witness of the tragic Incident of Suicide Bomb Blast and attack on my own Catholic Church, St. John’s Catholic Church Youhanabad while celebrating Holy Mass with more than 2500 faithful on March 15, 2015. The security and other people tried to stop and resisted these evil doers, but as intended they exploded themselves, injuring about eighty and killing twenty people.
Mr. Akash Bashir young boy of 18 years was one of those security persons on Church Gate; he very bravely held the suicide attacker and who showed his jacket, asking Akash to let him go. But Akash was so much filled with the love for his Church and with the strength of the Holy Spirit that he did not think of saving his own life. He kept holding the human bomb until the terrorist exploded himself. Akash died that very moment but he saved many faithful with this courageous act of love.
Here I am presenting the case of Mr. Akash Bashir who sacrificed his life to save all the faithful. He was one of the volunteer of our Youth, who dedicated himself for the Security Group of Catholic Church. He was a brave Hero of Pakistani Christian community, who very bravely accepted the challenge of the evil doers and through his sacrifice promoted the message of our Lord Jesus Christ of peace, love of God and love of our neighbors.
We the Christian Community of Youhanabad, are proud of Our Young Hero Akash Bashir and request His Grace Archbishop Sebastian Francis Shaw to forward our Request to the Holy Father and the Congregation for the cause of Martyrdom. We are praying for this purpose in our community and we do pray for you and the entire Church of Pakistan. »
Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : " Tu ne tueras pas. Celui qui tuera sera passible du jugement. " Et moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement (Mt 5, 21-22).
2258" La vie humaine est sacrée parce que, dès son origine, elle comporte l’action créatrice de Dieu et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin. Dieu seul est le maître de la vie de son commencement à son terme : personne en aucune circonstance ne peut revendiquer pour soi le droit de détruire directement un être humain innocent " (CDF, instr. " Donum vitæ "intr. 5).
"Une milice bien organisée, étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, le droit qu'a le peuple de détenir et de porter des armes, ne sera pas transgressé."
Je dédie cet article aux victimes innocentes de tueries de masse, et en particulier aux morts, aux blessés (et à leurs proches) du massacre de Las Vegas, le 1er octobre 2017.
La Très Sainte Vierge se révèle à Marie-Julie sous le vocable de Notre-Dame de la Bonne-Garde et en donne l’explication au cours de l’extase du 3 juillet 1880 : "Avant d’être venue la première fois parler ici, j’étais invoquée sous le nom de Notre-Dame de la Garde, mais j’ai voulu rajouter de la Bonne-Garde, parce que j’ai en vue de faire des protections si éclatantes que le mot Bonne m’appartient et c’est plus honorable." Extase du 23 octobre 1880 pour l’avenir : "Je n’ai pas encore fait tous mes prodiges. Mon enfant bien-aimée, quand le sanctuaire sera construit à la Fraudais, je serai portée en procession, pour faire éclater ma puissance merveilleuse à l’égard de deux criminels obstinés, possédés du démon, je les délivrerai. Je remuerai la main qui porte le sceptre, et je toucherai ces deux criminels qui rentreront dans la grâce et une Messe d’action de grâces sera dite, je la chanterai à haute voix et ma voix sera entendue dans le sanctuaire. Et les anges chanteront avec moi. Mes enfants bien-aimés, je suis Toute-Puissante et une Mère Protectrice."
Historique de la statue
En 1268, le Comte et la Comtesse de Blois firent vœu de fonder un monastère de Clarisses à Coulanges, près de Blois. Or l'année suivante, en 1269, sur un monceau de pierres et d'épines, une flamme de feu apparut aux bergers qui gardaient leurs troupeaux au lieu dit « La Guiche ». Cela dura plusieurs jours. Pour se réchauffer, ils coururent vers cette flamme, mais arrivés au lieu de l'apparition du feu, ils n'y trouvèrent ni chaleur, ni clarté - Ce que le Comte et la Comtesse de Blois ayant appris, ceux-ci pensèrent que Dieu leur manifestait ainsi le lieu où ils devaient construire le monastère promis. Ils firent dégager le tas de pierres, les ronces et les épines qui le recouvraient. Ils trouvèrent alors une arche de pierre qui, ouverte à son tour, fit découvrir une statue de Notre-Dame dont on ignorait l'origine et l'existence. Le Comte reçut la Statue et, en attendant la construction du monastère, la fit garder dignement et avec dévotion. Le maître-autel de l'église du monastère fut construit à l'emplacement où la Statue fut trouvée miraculeusement. Le monastère fut achevé et inauguré le 5 août 1273, en la fête de Notre-Dame des Neiges, et la Statue miraculeuse solennellement érigée et placée sur le Maître Autel. Lors de la révolution, par une intervention providentielle, cette précieuse Statue quitta le Monastère de "La Guiche" et fut successivement gardée dans plusieurs familles de la région de Tours jusqu'en novembre 1878. C'est alors que la pieuse personne qui en avait le dépôt eut le sentiment très net que le Bon Dieu lui demandait de s'en séparer et de la faire parvenir à la Fraudais, chez Marie-Julie, qui saurait bien mieux la prier. Aussitôt, au cours de l'extase du 28 novembre 1878, la Très Sainte Vierge révéla l'origine de la Statue en ces termes : "Mon enfant, voici mon histoire" : "J'ai été sculptée par un pauvre infirme qui, à la suite de grands maux corporels, devint boiteux et contrefait. Il était pauvre, mais religieusement élevé. Ne pouvant vivre sans travail, il s'offrit à une famille à l'aise pour garder les troupeaux. Pendant qu'il était aux pâturages, il se disait souvent : "Je n'ai jamais rien fait pour louer, pour honorer la Sainte Vierge qui m'a laissé la vie, malgré tant de souffrances." Un jour, il demanda à son maître le coeur d'un arbre, et celui-ci combla son désir. Il tailla le morceau de bois et, chaque jour, il avançait son travail. Je l'aidais et il acheva la Statue, il Me déposa dans son petit réduit où il prenait son sommeil. Après sa mort, la Statue resta longtemps dans la famille de ses maîtres."
"Dans les premiers temps, J'avais Mon petit oratoire, pauvre mais riche en visites ; les mères chrétiennes venaient Me consacrer leurs petits enfants, bien des Prêtres ont baisé Ma Statue. J'ai écarté bien souvent les dangers et les périls qui fondaient sur Mes enfants."
" Par la suite, Je fus donnée à un vieux Prêtre qui Me garda jusqu'à sa mort. Mais, peu auparavant, Je lui dis à trois reprises :
- Mon fils, tes héritiers ne sont pas chrétiens, ils ne Me rendront pas l'hommage que Je mérite ; avant de mourir, tu Me porteras dans un marécage à quelques milles d'ici où il passe un petit courant d'eau. Tu Me tourneras la tête du côté de Nazareth. Tu Me feras un petit sanctuaire en forme de tombeau. Sans faire connaître ton secret, tu Me porteras dans le silence de la nuit en Me récitant une prière. Tu M'enfermeras et tu mourras avec ton secret. Tu piqueras quelques plantes épineuses : elles grandiront rapidement, et Je resterai ensevelie dans ce lieu."
"La Sainte Vierge ajouta qu'après bien des années, le temps où Elle devait sortir arriva. C'est alors que Son Divin Fils fit tomber du Ciel, sur l'endroit où la Statue était enterrée, un flambeau lumineux qui attira l'attention. La pierre scellée fut ouverte avec respect et on conserva pour ce lieu une grande vénération. "J'étais intacte", dit la Sainte Vierge. "Sur-le-champ, on récita des prières et Je manifestais Ma gloire en rendant la santé à un petit enfant." "Mon nom est Notre-Dame de la Bonne-Garde."
Puisque le grand événement de cette journée est le couronnement de Notre-Dame de la Bonne-Garde, je pense que nos amis seront intéressés de connaître un peu l'histoire récente de cette couronne. Elle montre comment la Sainte Vierge nous conduit avec infiniment de délicatesse, à réaliser ses désirs miséricordieux sans que nous en soyons toujours conscients. L'idée première était de commémorer saintement, en honorant la Sainte Vierge, le double anniversaire de l'année 1991 : le cinquantième anniversaire de la mort de Marie-Julie et les 90 ans du marquis de la Franquerie. Quel ex-voto plus riche qu'une couronne pour Notre-Dame ?
Je ne m'étendrai pas sur les péripéties qui firent aboutir Notre-Dame de la Bonne-Garde chez un orfèvre catholique ; c'était la moindre des choses, penserez-vous ; mais nous n'en connaissions pas. Il fallut donc que Notre-Dame s'en occupe. Je passerai encore rapidement sur l'établissement du projet pour lequel des concours qualifiés et désintéressés nous furent assurés. Je pense que la Sainte Vierge qui a si bien arrangé toutes choses, récompensera ses bienfaiteurs beaucoup mieux que nous ne pourrions jamais le faire. Le projet ainsi fixé, nous nous en tenions à un choix de pierres assez modestes lorsque, le 11 novembre dernier, en la fête de Saint Martin - un grand confident de Marie-Julie - la description d'une couronne au cours d'une extase nous tombait sous les yeux. Si nous avions lu ce texte un an plus tôt, sans doute aurions-nous apprécié la poésie qui s'en dégage, mais nous n'y aurions certainement pas vu des indications pour un ouvrage qui nous serait confié ! Simple hasard, penserez-vous ? Et pourtant, si nous l'avions lu 24 heures plus tard, il eut été trop tard ! La commande des pierres retenues aurait été expédiée au fournisseur et il serait devenu bien difficile d'en changer - notre orfèvre ici présent peut en témoigner. Ayant vécu ces faits, nous y avons vu le doigt de Dieu. Ceci nous incite à lire cette extase avec beaucoup d'attention, vous verrez que cela en vaut la peine.
Extase du 10 mai 1904
Marie-Julie : "Je vois s'élever sur le sommet du Coeur de Marie, Notre Bonne Mère Immaculée, une couronne qui se détache d'un éclat de gloire éclatante, formée des rayons de diamants blancs entremêlés d'émeraudes." La Très Sainte Vierge : "Mes enfants, cette couronne est entrelacée des plus abondantes richesses de mon Coeur maternel."
Marie-Julie : "II y a des soleils où est empreinte la Face du Divin Rédempteur, où brille le visage de la Sainte Vierge Immaculée, où il y a des lumières entrelacées et des grains de perles si beaux et si blancs qu'on lit dans les éclats qui en sortent : amour, récompenses généreuses, souffrances couronnées, combats finis." "Ô Ciel, ne tarde plus !" Je dis exactement, mais tout passe sans m'en laisser aucun souvenir. "Cette première couronne, oh ! quel éclat de beauté ! c'est l'annonce, c'est comme un éclair devancier qui vient préparer le chemin, le sanctifier, le remplir de lumières et d'éblouissantes jubilations. C'est le soleil d'une prochaine aurore qui vient, radieuse, éclatante de gloire, préparer les voies du Ciel vers la Terre." "Cette riche couronne, c'est une bénédiction qui se répand dans les voies que doivent suivre les autres. C'est elle qui vient d'abord préparer les trônes où doivent se reposer toutes celles qui la suivent. La voie est resplendissante, c'est une clarté semblable aux clartés du Ciel ; on entend dans cette voie très large des chants harmonieux qui font tressaillir l'âme de joie, d'une joie qui l'enivre, d'une joie qui l'assouvit dans un transport qu'elle ne peut décrire et elle dit" : "Pour laisser entendre mes exclamations sublimes, j'attends que l'heure soit encore plus proche ; cette heure plus proche me donnera de m'exclamer de jubilation et de joie. Dans une extase de ravissement et de bonheur, je laisserai mon exil de tristesse et de larmes. Dans le sein très pur de mon Époux Bien-Aimé, j'irai plonger et m'enivrer."
La Très Sainte Vierge : "Mes enfants, cette première couronne glorieuse qui vient comme un soleil d'espérance et de gloire préparer le chemin et la douce voie de bien d'autres qui la suivent lentement, doucement balancées sur les flots d'un amour tout pur : les flammes de ma pureté. C'est la première lueur qui doit réjouir vos douces espérances, vous raviver dans une joie délicieuse et qui vous dit : mes bien-aimés, que le chemin s'avance et que le Ciel s'apprête ! Je vous aime tendrement, je vous ai ouvert la voie bien claire. La couronne des splendeurs prépare sa gloire et les voies glorieuses ; elle sanctifie jusqu'aux amis." "C'est mon Divin Fils qui veut réjouir vos âmes en vous laissant comprendre que l'heure vient et que le Ciel ouvert pavoise déjà le chemin radieux qui vient du Ciel à la Terre."
À cette extase assistait monsieur Hermary. Les personnes qui ont lu le récit de l'arrivée de Notre-Dame de la Bonne-Garde chez Marie-Julie, savent que c'est monsieur Hermary qui apporta de Tours la précieuse statue. Notre-Dame, qui n'oublie pas le dévouement de ses serviteurs, ne pouvait manquer d'adresser un sourire à cet homme généreux. En sa présence, elle révélait sa couronne de gloire. Cependant, il pensa, comme beaucoup d'autres, qu'il s'agissait de la couronne de Marie-Julie. Certains passages doivent effectivement se rapporter à la gloire de Marie-Julie dans le Ciel, en particulier lorsque celle-ci s'exclame : "Dans une extase de ravissement et de bonheur, je laisserai mon exil de tristesse et de larmes. Dans le sein très pur de mon Époux Bien-Aimé, j'irai me plonger et m'enivrer."
La couronne de Marie-Julie sera l'achèvement de sa longue vie de souffrance, ce sera un passage de la Terre vers le Ciel. Or, que lisons nous ? : "Cette première couronne, c'est l'annonce, c'est le soleil d'une prochaine aurore qui vient, préparer les voies du Ciel vers la Terre." "Cette riche couronne, c'est elle qui vient d'abord". Cette première couronne, qui vient comme un soleil d'espérance."
Il s'agit bien de prémices et non d'un achèvement. Quant à l'adjectif "riche", il semble davantage convenir à un objet terrestre qu'à un ornement céleste. Et pourquoi vient-elle cette première couronne ? : "C'est une bénédiction qui se répand dans les voies que doivent suivre les autres. C'est elle qui vient d'abord préparer les trônes où doivent se reposer toutes celles qui la suivent". "Qui vient préparer le chemin et la douce voie de bien d'autres qui la suivent lentement." Couronne du Roi, du Pape et des autres monarques catholiques ? Et l'extase se termine par cette réconfortante promesse :
"L'heure vient et le Ciel pavoise déjà le chemin radieux qui vient du Ciel à la Terre". Il est surprenant de constater avec quelle insistance reviennent certains termes. Outre l'idée de prémices, de première couronne, nous lisons 11 fois qu'elle prépare le chemin, la voie, les voies, et aussi qu'elle vient, que les chemins s'avancent (7 fois). Remarquons enfin que la Très Sainte Vierge s'adresse à "ses" enfants, aux "amis", ce ne serait pas le cas s'il s'agissait uniquement du passage de Marie-Julie de son exil terrestre à la céleste patrie.
Les circonstances nous ont conduits à établir un lien entre cette révélation et la couronne de Notre-Dame de la Bonne-Garde, mais il peut paraître présomptueux d'attribuer à la petite couronne qui vient d'être réalisée, si riche soit-elle, un rôle aussi éclatant. Cependant ne serait-elle pas le signe avant-coureur d'un événement infiniment important et glorieux qui doit nous combler d'une joie indicible ?
N'aurait-elle pas quelque relation mystérieuse avec cet événement ? N'oublions pas que Notre-Dame de la Bonne-Garde, bien que de modeste apparence par ses proportions, n'en est pas moins une statue extraordinaire ; elle a déjà fait de nombreux miracles dans le passé, dont celui de sa propre conservation pendant au moins 7 ou 8 siècles. Mais depuis son passage chez Marie-Julie, la Très Sainte Vierge étant apparue sous son vocable, nous savons que son avenir sera encore plus glorieux.
À partir d'aujourd'hui, 22 août 1992, Fête du Coeur Immaculé de Marie, la couronne de Notre-Dame ne nous appartient plus, elle lui a été consacrée solennellement : "Je vois la couronne s'élever sur le sommet du Coeur de Marie, Notre Bonne Mère Immaculée", nous dit Marie-Julie. L'introït de ce jour appelle le Coeur Immaculé de Marie le Trône de la Grâce, n'est-il pas convenable qu'une couronne s'élève sur ce trône ? : "C'est elle qui vient d'abord préparer les trônes où doivent se reposer toutes celles qui la suivent."
La Fête d'aujourd'hui a été instituée par Pie XII afin d'obtenir, par l'intercession du Coeur Immaculé de Marie, la paix pour l'humanité et la liberté pour l'Église. Dans cette grande espérance, la vision que nous venons de lire ne rejoint-elle pas cette autre, où Notre Seigneur, s'adressant au Roi, lui dit : "Entends-tu ma voix, Ô Fils bien-aimé ? Toi, qui depuis si longtemps, foules la terre étrangère, ne vois-tu pas le chemin où J'enverrai à ta rencontre les princes des Armées Célestes, mes séraphins, mes chérubins avec leurs ailes, afin que ce triomphe soit beau comme celui d'un Roi de prédilection et de bénédiction ? Mon Fils bien-aimé, sèche tes pleurs, le Lys sera ton frère (le Saint Pape), et Ma Mère sera ta Mère, et c'est sur ton front que le Lys s'épanouira toujours. Puis, de ton front, il s'épanouira sur ton Trône, de ton Trône sur la France, ton Royaume réservé, et de là, au-dehors des frontières françaises, jusque sur la Ville Éternelle."
Et Marie-Julie, le 6 octobre 1877 : "Le triomphe des vivants sera beau quand la Sainte Église, aujourd'hui entourée d'épines, se verra entourée d'une couronne de Lys d'or !" Expliquant cette parole, monsieur de la Franquerie écrivait : "Le Saint Pape, le Grand Roi et les autres Princes des Lys qui doivent régner sur le monde et assurer le triomphe de Dieu et de l'Église."
Notre-Dame de la Bonne-Garde,
Maîtresse, gouvernante, directrice de l'Oeuvre de la Croix
Madame Le Camus et Notre-Dame de la Bonne-Garde.
Le 15 août 1883, la Très Sainte Vierge révèle à Marie-Julie l'étendue du culte qu'Elle recevra dans l'avenir. Le 15 septembre, Madame Le Camus étant présente ; Notre-Dame s'adresse à elle tout au long de cette extase, ordonnant à Marie-Julie de lui communiquer les révélations qu'Elle avait faites le 15 août sur l'avenir de son culte. C'est pour sa grande générosité que cette bonne dame reçut tant de faveurs ; faveurs accordées dès ici-bas, mais aussi, participation annoncée aux grands événements futurs de l'oeuvre de la Croix, après sa mort - les mêmes promesses furent faites pour l'abbé David (Première Victime).
Au cours de l'extase, Notre-Dame appelle madame Le Camus "Ma Rose" (sa Sainte Patronne est Sainte Rose de Lima) ou "Ma chère enfant" ; Marie-Julie la nomme "ma bonne mère" ou "ma chère mère adoptive". Madame Le Camus, qui avait détenu la statue de Notre-Dame de la Garde avant de la donner à Marie-Julie, avait entendu une voix intérieure lui demander d'en faire l'offrande au Sanctuaire de la Croix. Dans l'extase du 28 novembre1878, la Très Sainte Vierge s'exprimait ainsi : "Oh ! si tu savais combien Mon Divin Fils et Moi, nous avons été contents de ce don ! Je la récompenserai, cette âme généreuse, ta mère adoptive." Dans le commentaire qui accompagne cette extase, nous lisons : "Madame Le Camus a été constituée dès le principe, mère adoptive de Marie-Julie. Dieu l'a voulu sans doute pour récompenser cette dame de ses immenses bonnes oeuvres et de sa grande piété, jamais elle n'a eu d'enfants et son veuvage a dû être un état de grande sanctification personnelle."
Marie-Julie : "Ma bonne Mère adoptive, préparez-vous à voir venir Notre-Dame de la Bonne-Garde, partie du Ciel ; elle vient nous consoler. Jamais je ne l'ai vue si belle et si éblouissante, ma Bonne Mère de la Bonne-Garde."
Notre-Dame : "Ma bien-aimée enfant, Rose, si tu savais comme Je t'aime, de plus en plus tu m'es agréable parce que, Ma Rose, tu fais toutes choses en vue de me plaire et de me consoler. Ma chère enfant, j'ai goûté tant de charmes sous ton toit béni, en sortant, pour venir m'établir Maîtresse, Gouvernante, Directrice de l'oeuvre de la Croix".
Marie-Julie raconte : "Ma chère mère adoptive, le 26 juin de cette année, je me trouvais si souffrante que je ne pouvais pas faire un mouvement. Notre-Dame de la Bonne-Garde, dans la matinée de ce jour, sans se déranger de dessus sa stalle, me tendit la main ; sa douce main me paraissait si grasselette et toute brûlante d'amour. Elle me parlait et je pus m'asseoir un peu sur ma couche, et elle me dit " : "Ma fille, de grandes grâces sous peu vont s'opérer par mon Nom."
Le 15 août, Elle m'a ordonné de vous révéler ces belles choses qui vont vous ravir ainsi que le père, ma bonne mère. Depuis quelques temps, un nombre considérable d'amis de la Croix invoquent, prient et saluent Notre-Dame de la Bonne-Garde, jusqu'à des billets qui lui sont adressés, beaucoup ! Le 15 août, Notre-Dame de la Bonne-Garde me fit de longues révélations. Elle me dit :
Notre-Dame : "Ma chère enfant, tu feras passer à ma Rose, ta chère mère, mes paroles. Mon culte, ma fille, va devenir florissant, mon Nom va se répandre partout, mon Coeur va s'ouvrir comme une source intarissable pour tous les pèlerins de la Croix. Ma fille, Je vais être honorée grandement par tous les visiteurs de l'oeuvre, commençant ma dévotion populaire... Les peuples viendront me vénérer, me prier, m'offrir les ex-voto de reconnaissance."
À ces mots, ma Bonne Mère s'éleva radieuse sur une nuée bienfaisante, si merveilleuse que Notre-Dame de la Bonne-Garde était comme perdue dans les chants d'actions de grâces et de reconnaissance des pauvres humains... Elle me dit encore : "Je verrai à mes pieds la France entière avec ses souverains. Ma fille, cette grande dévotion va commencer avec les faveurs du dernier temps de ta vie sur la Terre". "Ma fille, J'opérerai de grands prodiges pendant que ma Première Victime et ses pères prêcheront la gloire de la Croix ; ma Rose sera là avec d'autres amis". "Ma fille, Je serai couronnée bien plus glorieusement que Je ne le suis aujourd'hui, couronnée, ma fille, par la Sainte Église immortelle et infaillible dans ses lumières. Ma Première Victime et ma Rose seront à mes pieds dans ce jour solennel où l'Église me fera une couronne de prières et de cantiques."
Voilà, ma bonne mère adoptive, une parole qui mettait tout le Ciel en harmonie de louange et de gloire à Notre-Dame de la Bonne-Garde. La Sainte Vierge, notre Mère chérie m'a dit encore : "Je me dispose à aller chercher ma bien-aimée Première Victime triomphalement. Dans ma puissance, avec elle, J'amènerai joyeusement plusieurs autres victimes prisonnières, et ma Rose avec d'autres amis, pour chanter le Te Deum. C'est là, ma fille, que Je descendrai de l'estrade pour voler dans leurs bras et Je serai remontée sur un trône plus large et plus digne de mon Nom."
Marie-Julie : Quand je ne serai plus avec vous, ma bonne mère, sur la Terre, Elle vous donnera un signe consolant de sa douce tendresse par le soulèvement de sa main droite, comme pour vous bénir avec les ouvriers de l'oeuvre. Elle m'a chargée de vous le dire sept fois différentes. Elle me dit encore, la Sainte Vierge "qu'elle avait nos trois coeurs et qu'elle désirait, ma bonne mère, qu'ils ne lui soient jamais enlevés, pas même au couronnement solennel de l'Église". Elle me dit, la Sainte Vierge, que notre père directeur était un saint... qu'aucune âme ne connaissait la sainteté de ce Père, Première Victime... en combien peu de temps il se ferait par lui de grandes choses et de grands miracles. Elle me dit que c'était une vive lumière plantée dans les desseins des trois Personnes Divines.
Notre-Dame : "Ma fille, que mon Coeur jubile d'ineffable joie à cause de ces grandes choses qui vont s'accomplir ! Mon Fils fera éclater ses prodiges et Moi, Je ferai éclater les miens !"
Marie Julie : "Que c'est beau, Jésus et Marie faisant les miracles dans la même heure, que c'est beau !"
Les révélations que nous donnons ci-dessus, perdues dans le grand nombre des dossiers, nous sont tombées sous les yeux, "par hasard", le 25 août dernier, fête de Saint-Louis, soit 3 jours après le couronnement solennel de Notre-Dame de la Bonne-Garde. Ce n'est donc pas pour nous y conformer que monsieur l'abbé Bonneterre a entonné le "Te Deum" ! À propos de l'abbé David, mademoiselle Imbert a dicté les renseignements suivants : "II y eut deux miracles sur sa tombe qui ne furent pas enregistrés. L'un fut en faveur d'un enfant qui, porté sur la tombe de monsieur le curé par sa mère, reçut immédiatement l'usage de ses membres."
Ô Marie, Mère du Christ et de l’Eglise, des générations de croyants sont venues Vous prier ici, depuis des siècles. Me voici avec eux devant Vous, plein de confiance en Votre Bonté et en Votre Puissance. C’est par Vous que le Père a voulu nous donner Son Fils.
Je Vous prie pour le monde et pour l’Eglise. Notre-Dame de Bonne Garde, gardez leur la paix promise par Jésus.
Je Vous prie aussi, Mère de Bonté et de Miséricorde, par la Passion et la Résurrection de Votre Fils, pour tous ceux que j’aime et pour moi-même. Gardez-nous dans la Foi, l’Espérance et la Charité. Prenez pitié de moi et présentez mes supplications à Dieu notre Père.
Demandez pour moi, je Vous en supplie, la grâce de.......
Bénissez moi, ma Mère ; j’espère en Vous, je ne serai pas confondu.
« Doux Seigneur Jésus-Christ : pécheur, je ne puis m’appuyer sur mes propres mérites, je me confie cependant en votre miséricorde et en votre bonté pour m’approcher, avec crainte et tremblement, de la table de votre bienheureux banquet. Mon cœur et mon corps, je les ai, en effet, souillés de crimes nombreux ; mon esprit et ma langue, je ne les ai pas soigneusement gardés. Ô Bonté divine, ô Majesté redoutable, voilà pourquoi, bien qu’indigne et arrêté par toutes sortes d’entraves, je recours à vous, Source de la miséricorde, je me hâte de venir à vous pour être guéri ; je me réfugie sous votre protection. N’osant vous approcher comme Juge, je désire vous avoir comme Sauveur. C’est à vous, Seigneur, que je montre mes plaies, à vous que j’avoue ma honte. Je sais que mes péchés sont nombreux et grands ; c’est à cause d’eux que je suis saisi de crainte ; mais j’espère en vos miséricordes, car elles sont infinies. Jetez donc sur moi un regard de pitié, Seigneur Jésus-Christ, Roi éternel, Dieu et Homme, vous qui avez été crucifié à cause de l’homme. Exaucez celui qui espère en vous ; ayez pitié de moi qui suis rempli de misères et de péchés, car vous êtes la source intarissable de la miséricorde. Je vous salue, ô victime du salut, immolée sur le gibet de la croix, pour moi comme pour tout le genre humain. Je vous salue, sang noble et précieux, jaillissant des plaies de mon Seigneur Jésus-Christ crucifié, ce sang qui lave les péchés du monde entier. Seigneur, souvenez-vous de votre créature que vous avez rachetée par ce sang. Je me repens d’avoir péché, je désire ardemment corriger ma conduite. Otez donc de moi, Père très bon, toutes mes iniquités et mes péchés, afin que, purifié de cœur et de corps, je mérite de jouir du Saint des Saints. Faites que l’offrande de votre corps et de votre sang, dont, tout indigne, je vais m’approcher, me procure le pardon de mes péchés, me purifie entièrement de mes fautes, dissipe les mauvaises pensées et suscite les bons sentiments ; qu’elle me fasse produire d’une façon salutaire des œuvres qui vous plaisent, et qu’enfin elle soit pour mon âme et pour mon corps un refuge assuré contre les tentations que me causent mes ennemis. Amen. »
« Dieu tout-puissant et éternel, voici que je vais m’approcher du mystère de votre Fils unique, notre Seigneur Jésus-Christ : infirme, je viens au médecin de la vie ; impur, à la fontaine de miséricorde ; aveugle, à la lumière de l’éternelle clarté ; pauvre et indigent, au Seigneur du ciel et de la terre. J’implore donc l’abondance de votre générosité sans bornes, afin que vous daigniez guérir mon infirmité, laver mes souillures, illuminer mon aveuglement, enrichir ma pauvreté, vêtir ma nudité ; en sorte que je reçoive le pain des Anges, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, avec beaucoup de respect et d’humilité, avec une contrition et une piété très vives, avec une pureté et une foi très grandes, avec un ferme propos et une intention pure, comme le demande le salut de mon âme. Accordez-moi, je vous en prie, de recevoir non seulement le sacrement du corps et du sang du Seigneur, mais aussi la grâce et la vertu de ce sacrement. Dieu très bon, faites que je reçoive de telle manière le corps de votre Fils unique, notre Seigneur Jésus-Christ, né de la Vierge Marie, que je mérite d’être incorporé à son corps mystique et compté parmi ses membres. Père très aimant, accordez-moi de contempler enfin face à face, durant toute l’éternité, votre Fils bien-aimé, que maintenant sur mon chemin terrestre, je me prépare à recevoir sous les voiles du sacrement : Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Amen. »
« Indulgence de 3 ans. Plénière une fois le mois. Pie XI, 10 décembre 1936. »
Extrait du discours du Lieutenant-Général Jay SILVERIA devant 4000 élèves de l'Académie de l'Armée de l'Air de Colorado Springs (Colorado), le jeudi 28 septembre 2017, après la découverte de graffiti insultants à l'encontre de cadets afro-américains sur les murs de leur dortoir.
O vous, splendeur et force du Père, vous, ô Jésus, vie des cœurs, nous vous louons en mêlant nos chants à ceux des Anges, qui obéissent à votre voix.
Pour combattre votre combat, une armée de mille milliers de princes vous entoure, mais c’est Michel qui, en vainqueur, déploie la bannière de la croix et s’avance comme gonfanonier du salut
C’est lui qui refoule au fond des enfers l’horrible tête du dragon, et qui, du haut du ciel, foudroie les rebelles et leur chef.
Marchons, à la suite de notre Prince, contre ce chef des orgueilleux, afin que, du trône de l’Agneau, nous recevions la couronne de la victoire.
Gloire soit à Dieu le Père, qui, par les Anges, garde ceux que le Fils a rachetés et que le Saint-Esprit a marqués. Amen.
Source :« Missel quotidien et vespéral », pages 1110-1111 (« Dédicace de Saint Michel, Archange », "Aux Ières Vêpres" et "Hymne", 29 septembre), éditions Brepols, Turnhout (Belgique).
6 diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous.
7Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune.
8En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ;
9à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ;
10à un autre, le don d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l'interprétation des langues.
11 Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut.
12Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ.
Tropaire ton 1 Louons Tikhon, le patriarche de toute la Russie, Et Illuminateur de l'Amérique du nord. Ardent partisan des traditions Apostoliques, Et bon pasteur de l'Eglise du Christ. Qui a été élu par la Providence Divine, Et a donné sa vie pour ses brebis. Chantons-le avec foi et espoir, Et demandons son intercession hiérarchique : Préserver l'Eglise de Russie dans la tranquillité, Et l'Eglise d'Amérique du nord dans la paix. Rassembler ses enfants dispersés en un seul troupeau, Amener au repentir ceux-là qui ont renoncé à la Vraie Foi, Préserver nos terres de la guerre civile, Et implorer la paix de Dieu pour tous les peuples !
Tropaire ton 8 Dès votre jeunesse, vous avez aimé le Christ, Ô vous qui êtes béni. Vous avez été un exemple pour tous par les paroles, la vie, l'amour, l'esprit, la foi, la pureté et l'humilité. C'est pourquoi vous demeurez maintenant dans les demeures célestes, où vous vous tenez avant le Trône de la Toute-Sainte Trinité. Saint Hiérarque Tikhon, priez pour le salut de nos âmes.
Kondakion ton 8 Successeur des Apôtres, ornement de la hiérarchie, enseignant de l'Eglise Orthodoxe. Priez le Maître de Tout pour que la paix soit accordée au monde entier, Et une grande miséricorde pour nos âmes !
Kondakion ton 2 Paré de douces manières, Vous montriez bienveillance et compassion envers ceux qui se repentaient, Vous étiez ferme et inflexible pour confesser la Foi Orthodoxe, Et zélé pour aimer le Seigneur. Ô saint hiérarque du Christ et confesseur Tikhon, Priez pour nous afin que nous ne puissions pas être séparés de l'amour de Dieu, Qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur !
N.B. : Remerciements au site home.carlet.be et à "Jean-Michel" pour la traduction et la diffusion de ces prières, sans doute de l'anglais.
Troparion in tone 1 Let us praise Tikhon, the patriarch of all Russia, And enlightener of North America An ardent follower of the Apostolic traditions, And good pastor of the Church of Christ. Who was elected by divine providence, And laid down his life for his sheep. Let us sing to him with faith and hope, And ask for his hierarchical intercessions: Keep the church in Russia in tranquility, And the church in North America in peace. Gather her scattered children into one flock, Bring to repentance those who have renounced the True Faith, Preserve our lands from civil strife, And entreat God's peace for all people!
Troparion in tone 8 From your youth you have loved Christ, O blessed one. You have been an example for all by word, life, love, spirit, faith, purity and humility. Therefore, you now abide in the heavenly mansions, Where you stand before the Throne of the all-holy Trinity. Holy hierarch Tikhon, pray for the salvation of our souls.
Kontakion in tone 8 Successor of the Apostles, adornment of the hierarchy, teacher of the Orthodox Church. Pray to the Master of all that peace be granted to all the world, And great mercy to our souls!
Kontakion in tone 2 A gentle manner adorned you, Kindness and compassion you showed to those who repented, You were firm and unbending in confessing the Orthodox Faith, And zealous in loving the Lord. O holy hierarch of Christ and confessor Tikhon, Pray for us that we may not be separated from the love of God, Which is in Christ Jesus our Lord!
О пастырю наш добрый, святый великий патриарше Тихоне, яко град горний ты явился еси — добрая дела твоя и доныне светятся пред человеки. Вемы, яко ты, предстоя престолу Пресвятыя Троицы, велие имаши дерзновение в молитвах пред Господем. Воззри и ныне на нас, грешных и недостойных чад твоих, к тебе бо, яко имущему велие дерзновение пред Творцем всяческих, ныне припадаем и усердно молимся: умоли Господа, да подаст нам решимость стяжать благочестие отцев наших, его же ты стяжал еси от юности твоея. Ты в житии своем ревностный защититель и хранитель истинныя веры был еси, помози и нам незыблемо соблюсти веру православную. Тихая бо душа твоя зело преуспела в Божественном смиренномудрии, научи и нас разум наш питати не многомятежной мудростию человеческой, но смиренным познанием воли Божией. Ты пред лицом лютых врагов Христовых Истинного Бога дерзновенно исповедал еси, молитвою своею укрепи нас, малодушных, да и мы всегда и всюду противостанем духу безбожия и льсти. Ей, угодниче Божий, не презри нас, молящихся тебе, ибо не токмо от бед и скорбей избавление просим, но силы и твердости, великодушия и любви просим, дабы переносить оные напасти, восстающия на ны. Испроси нам неослабное терпение даже до конца жития нашего, мир с Господом и грехов отпущение. Отче святый! Укроти в стране нашей ветры неверия и смуты, да водворит Господь на земле Российстей тишину и благочестие и любовь нелицемерную. Молитвами твоими да сохранит ю от междуусобныя брани, да укрепит Святую Церковь нашу Православную, да не оскудеет она истинными пастырями, добрыми делателями, право правящими слово евангельской Истины. Упаси и заблудшие овцы стада Христова. Наипаче же моли Господа сил, да возродится Русская земля святым покаянием и единым сердцем и едиными усты прославит Дивнаго во святых Своих Бога, в Троице славимаго Отца, и Сына, и Святаго Духа во веки веков. Аминь.
В тяжёлые для России дни составил эту молитву Патриарх Тихон. С глубокой скорбью взывал он ко Господу, молясь о своём народе, попираемом врагами, ставшем "в притчу и поношение" всем соседям.
Сегодня наша страна вновь переживает дни страшной смуты. И вновь коленопреклоненно читают священники в церквях молитву святителя Тихона. (Имя Патриарха Тихона включено в молитву уже в наши дни).
"Господи Боже, Спасителю наш! К Тебе припадаем сокрушенным сердцем и исповедуем грехи и беззакония наша, имиже раздражихом Твое благоутробие и затворихом щедроты Твоя. Отступихом бо от Тебе, Владыко, и заповедей Твоих не соблюдохом, ниже сотворихом, якоже заповедал еси нам. Сего ради нестроением поразил еси нас, и дал еси нас на попрание врагом нашим, и умалихомся паче всех язык, и быхом в притчу и поношение соседом нашим. Боже великий и дивный, каяйся о злобах человеческих, возводяй низверженныя и утверждаяй низпадающия! Небесную Твою силу с небесе низпосли, уврачуй язвы душ наших и воздвигни нас от одра болезни, яко наполнишася разслабления чресла наша, яко болим неправдою и рождаем беззаконие. Утоли шатания и раздоры в земли нашей, отжени от нас зависти и рвения, убийства и пианство, разжжения и соблазны, попали в сердцах наших всякую нечистоту, вражду и злобу, да паки вси возлюбим друг друга и едино пребудем в Тебе, Господе и Владыце нашем, якоже повелел еси и заповедал еси нам. Помилуй нас, Господи, помилуй нас, яко исполнихомся уничижения и несмы достойни взвести очеса наша на небо. Помяни милости, яже показал еси отцем нашим, преложи гнев Твой на милосердие и даждь нам помощь от скорби. Молит Тя Твоя Церковь, представляющи Тебе ходатайство другов Твоих, преподобных и богоносных отцев наших Сергия Радонежского и Серафима Саровского, Петра, Алексия, Ионы, Иова, Филиппа, святителей Московских, священномученика Ермогена, наипаче Святителя Тихона, Патриарха Московского и всех святых, в земли нашей просиявших, изряднее же Пресвятыя Богородицы и Приснодевы Марии, от лет древних покрывавшия и заступавшия страну нашу. Вразуми всех, иже во власти суть, и возглаголи в них благая о Церкви Твоей и о всех людех Твоих. Силою Креста Твоего укрепи воинство наше и избави их от всякого навета вражия. Воздвигни нам мужей силы и разума, и даждь всем нам духа премудрости и страха Божия, духа крепости и благочестия. Господи, к Тебе прибегаем, научи нас творити волю Твою, яко Ты еси Бог наш, яко у Тебе источник живота, во свете Твоем узрим свет. Пробави милость Твою ведущим Тя во веки веков. Аминь."