Ivon Nikolazig
Yves Nicolazic
1591-1645
Prière pour demander à Dieu
la béatification d'Yves Nicolazic
Dieu notre Père, nous Te remercions d'avoir donné à notre pays Ton Serviteur Yves Nicolazic, l'humble voyant de Sainte-Anne d'Auray. Il est proche de nous. Il nous entraîne à la suite de Jésus, par l'exemple qu'il nous a laissé. Lui, l'homme de Foi, généreux, détaché, humble et assidu à la prière, surtout celle du Chapelet. Lui, le laboureur, reconnu pour son honnêteté, son application au travail, son sens de l'entente et de la solidarité. Lui, l'homme totalement donné à la mission particulière qu'il avait reçue de Sainte-Anne, "sa Bonne Maîtresse", pour le service de l'Église. Lui, le père de famille, qui a su, avec son épouse Guillemette Le Roux, surmonter de longues années de stérilité et ensuite éduquer dans la Foi leurs quatre enfants. Oui, Père, nous Te louons pour Yves Nicolazic et nous Te demandons, par l'intercession de la Vierge Marie et de Sainte-Anne, qu'il puisse être déclaré prochainement Bienheureux, et que nous ayons le privilège de l'invoquer. Père, que cette joie nous soit donnée. Amen.
Imprimatur : Vannes, le 8 décembre 1997; François-Mathurin Gourvès, Évêque de Vannes.
Sanctuaire et Basilique Sainte-Anne d'Auray (Ker-Anna)
Site officiel du Sanctuaire Sainte-Anne d'Auray (Morbihan)
Prière "Souvenez-vous" à Sainte-Anne
Souvenez-vous, Ô Sainte-Anne,
vous dont le nom signifie
Grâce et Miséricorde,
qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux
qui ont eu recours à votre protection,
imploré votre assistance,
ou réclamé votre intercession,
ait été abandonné.
Animé(e) d'une pareille confiance,
j'ai recours à vous,
Ô Sainte épouse de Joachim,
Ô notre bonne et tendre mère,
et gémissant sous le poids de mes péchés,
je me prosterne à vos pieds.
Ne méprisez pas mes prières,
Ô mère de l'Immaculée Vierge Marie,
mais écoutez-les favorablement
et daignez les exaucer.
"Yvon Nikolazig, ne zoujet ket : me zo Anna, Mamm Mari ;
laret d'ho person éh és bet gwéharall,
én tamm douar anùet er Bossenneu,
kent ma oé amañ kér érbed, ur chapél,
er getañ e zo bet gloestret dein é bro er Vretoned.
Boud zo hiniù naù hant peùar blé àrn-ugent
ha hwéh miz men dé bet diskaret.
Me garehé ma vehé saùet a-neùé d'er prontañ,
ha ma um soursiet hwi mem a gement-sé.
Doué e fal dehoñ ma vein inouret énni."
"Yvon Nicolazic, ne craignez pas : je suis Anne, Mère de Marie ;
dites à votre recteur qu'il y a eu autrefois,
dans la pièce de terre appelée le Bocenno,
avant même qu'il y ait eu aucun village, une chapelle,
la première qui me fût dédiée dans le pays des Bretons.
Il y a aujourd'hui neuf cent vingt-quatre ans
et six mois qu'elle est ruinée.
Je désire qu'elle soit rebâtie au plus tôt,
et que vous preniez soin vous-même de cela.
Dieu veut que je sois honorée ici."
"Ne veeh ket é poén, Nikolazig.
Me 'rei doh traeu erhoalh aveid komañs er labour,
ha hwi e gavo deùéhatoh er péh e vo rinket eid achiù...
En oll trezolieu ag en Néañv zo ém daouarn."
"Ne vous mettez pas en peine, Nicolazic.
Je vous donnerai de quoi commencer l'ouvrage,
et jamais rien ne manquera pour l'accomplir…
Tous les trésors du ciel sont en mes mains."
"Ivon Nikolazig, galùet ho amizion, èl m'em-és laret deoh ;
kaset-ind geneoh d'er léh e ziskoei deoh er pilet-mañ.
Hwi e gavo éno er Limaj e zeli arrest goapereh en dud,
ind e anaùo érfin éma gwir er péh em-és grateit deoh."
"Yvon Nicolazic, appelez vos voisins comme on vous l'a conseillé ;
menez-les où ce flambeau vous conduira.
Vous trouverez l'Image qui vous mettra à couvert du monde,
lequel connaîtra enfin la vérité de ce que je vous ai promis."
"Une nuit que Nicolazic, après une journée de travail, pensait à sainte Anne, sa « bonne Patronne », comme il en avait l'habitude, sa chambre fut subitement éclairée d'une lumière très vive ; et au milieu de cette clarté merveilleuse, il aperçut distinctement une main isolée qui tenait un flambeau en cire. Cette vision dura environ le temps de réciter deux Pater et deux Ave.
Ceci se passa au commencement d'août 1623.
Six semaines plus tard, un dimanche, une heure après le coucher du soleil, il jouit du même spectacle au champ du Bocenno.
Ces deux visions ne furent pas des phénomènes isolés : pendant quinze mois successifs, le même flambeau continua de briller auprès de lui. Toutes les fois qu'il s'en revenait tard au logis, il se voyait éclairé jusqu'à sa maison d'une chandelle de cire qui s'avançait à côté de lui sans que le vent en agitât la flamme, et sans qu'il vît autre chose que la main qui la tenait.
De ce prodige, qui se renouvela fréquemment, le bon Nicolazic ne savait que penser.
Il en fut comme effrayé ; et pourtant, il l'a avoué lui-même plus tard, il éprouvait pendant ce temps je ne sais quelle suavité dans le cœur.
C'est que sa « Bonne Patronne », sans qu'il en eût conscience encore, de plus en plus se rapprochait de lui..."
Acte de baptême d'Yves Nicolazic
"Dans les registres de Pluneret on peut lire l'acte de baptême suivant : « Le dimanche des Rameaulx, IIIe jour d'apvril 1591, fut baptisé Yvon Nicolasic, fils légitime de Jean Nicolasic et de Jeanne Le Thominec, sa compaigne. Furent compère Messire Yves Rodoué, recteur de la cure et paroisse de Plœneret et Gilles Bullion, commère Anne Nicolasic. Messire Yves Le Héno, curé, fist le baptistouère led jour et an. En tesmoing de quoy ay signé. Arresté led jour et an. (Signé) Y. Le Héno, Y. Rodoué. »"