
Poème « Mes rimes prospères »
Voici cette réalité étayée d’allitérations éthérées et réitérées, sans s’arrêter,
Associées à de douces assonances et consonances sans danses ni dissonances,
Et je désire tout assumer en entier, sans sentences ni sentiers serviles et veules,
En m‘adressant à mon Père qui est aux Cieux et à mes pairs qui sont soucieux ;
C’est en sept ans d’âge et sans ambages que je me suis mis à la nage et à la page,
Souvent le vent d’antan soufflait en me faisant grincer des dents sans dompter le temps ;
Sans coup férir, quatre cent coups et coupes de sang m’assaillaient sans balbutier,
Fausse jubilation de jeunesse, les sens sertis sur la faux et tant de faux-semblants ;
Feu follet sans foi ni loi qui foulait la croix sans croire et s’adonnait aux idoles,
Quand tout à coup ma coulpe m’accabla alors que la lumière saisit mon esprit,
Et en transe et tout contrit, je fondis et me confondis avec la divine bienveillance,
Et ma vie se vit convertie en évitant dorénavant de vouloir être avili tel un proscrit,
Sans comprendre rien, sans esclandre ni Cassandre, j’entends bel et bien faire le bien,
Et je rends grâce au Seigneur pour toutes Ses Grâces, aussi sans peur je suis ses traces.
Poème écrit Par Patrick ROBLES à Puget-Théniers, le 29 septembre 2017.
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