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Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)

Mère Marie de la Croix, stigmatisée de Mayenne

Maria Nault

Mère Marie de la Croix

Fondatrice en 1939 de la Congrégation des

Petites Soeurs de Marie, Mère du Rédempteur

née le dimanche 21 avril 1901 à Saint-Aignan-sur-Roë (Mayenne)

morte le Vendredi Saint 9 avril 1999 à Saint-Aignan-sur-Roë

 

 

Difficultés des Soeurs et SOUTIEN à la Congrégation

des Petites Soeurs de Marie, Mère du Rédempteur

 

 

Chanoines réguliers inspirés de Mère Marie de la Croix

appelés Petits Frères de Marie, Mère du Rédempteur

 

Paroles de Mère Marie de la Croix

 

Présentation de Jésus au Temple

« Cette fête du 2 Février est notre fête Patronale. Ce vocable de la Présentation de Jésus au Temple nous enseigne que nous devons reproduire la fidélité exemplaire de Marie à la loi, alors qu'Elle aurait pu légitimement s'en dispenser. Qu'avait-elle à faire avec cette loi de la Purification, Elle qui était Immaculée ? Et le Sauveur, qu'avait-il à racheter pour Lui-même, Lui qui venait racheter les âmes ? Marie a fait sienne la pensée de Jésus de sauver toutes les âmes […] Les cierges de la Chandeleur sont le symbole du don de soi, de l'oblation et de la fidélité…. La flamme lumineuse brûle en silence, c'est un silence priant, sous le regard de Dieu. Voilà l'amour de Dieu en nous, qui nous purifie et nous rend saints. Dieu voit tout, Il sait ce qu'il veut, Il sait pourquoi Il a voulu cette œuvre Mariale, et Il ne peut pas permettre qu'on atteigne le centre même de cette spiritualité. Il faut être unies à Lui, et tendre à la perfection d'amour. Dieu seul peut toucher les cœurs, mais à nous de nous tenir continuellement unies à Lui. »

Mère Marie de la Croix © - B 1 – 2 février

 

 

« Regardons et méditons la profondeur du mystère de la Présentation de Jésus au Temple. A celui qui contemple ce grand mystère, Jésus communique cette soif de communier à son oblation dans un acte perpétuel d’adoration et d’action de grâce. »

 

 

 

 

Vieillards et malades

« Soyons avec Notre Seigneur, et comme Lui, les bras tendus, les mains toujours ouvertes pour soutenir, en étant en même temps des âmes de compassions…, sachant nous mettre à la place des autres, des malades et des vieillards, nous donnant à eux comme Notre Seigneur, qui est venu au milieu de nous en se faisant l’un de nous, partageant notre pain de souffrance. »

 

Douceur et délicatesse

« Nous devons nous conduire dans la voie du bien suivant notre nature humaine. Il nous manque quelque chose au point de vue naturel si nous n’aimons pas humainement, parce que nous n’aimons pas selon ce que Dieu a mis en nous.

Gardons notre sensibilité, et laissons-la paraître dans l’expression de notre physionomie, dans le ton de la voix. Laissons-la paraître dans notre empressement à toujours rendre service, dans notre industrie à trouver un mot aimable, une parole délicate qui relèvera l’âme, presque à son insu. »

 

 

Prêtres

« Nous sommes appelées à être le soutien de la vie paroissiale et à collaborer avec le clergé paroissial dans son ministère de prière et d’apostolat, à l’exemple de la Très Sainte Vierge Marie… Il faut aider les prêtres à promouvoir la sainteté des âmes. »

 

 

Eucharistie

« Il faut centrer notre vie sur la Sainte Eucharistie, comme Marie et avec elle, par une vie d’adoration, d’immolation et de réparation. L’Eucharistie, c’est le Seigneur présent, d’une présence sacramentelle, signifiée sous la forme d’une nourriture nécessaire. En centrant notre vie sur l’Eucharistie, nous donnerons le témoignage que l’Eucharistie est pour tous les temps, le cœur de la vie de l’Eglise. »

 

« Être marial, c’est être près de Jésus-Eucharistie. »

 

 

 

Marie

« Nous devons imiter et vivre Marie particulièrement dans le mystère de la Présentation de Jésus au Temple. »

« Nous sommes sur terre pour reproduire la vie de Marie, pour la faire re-vivre, nous ne sommes que son prolongement. »

« Restons bien dans les bras de Marie, sur le Cœur de Notre Seigneur et avançons au pas de Dieu dans le Fiat, dans l’Ecce, et le Magnificat. Puisse-t-elle mettre en nos cœurs, cette ardente flamme d’amour vrai, tendre et agissant pour les âmes qui nous les fera aimer en Dieu et pour Dieu. »

 

 

« De toute éternité, Marie a été destinée à être la fille aimée, l’Épouse de l’Esprit Saint, et Mère du Verbe Incarné. C’est la raison qui justifie l’incomparable privilège de la Vierge Immaculée. Il n’y a pas de vie aussi frappante que la sienne. Être au-dessus de toute la création, l’idéal de sa beauté intacte, et pure et plus sainte que toutes créatures, sauf de Dieu. Elle a été l’âme éprise de Vérité. "Une âme qui fait la vérité, va toujours vers la lumière", St Jean le dit. Qu’a dit aussi Notre Seigneur ? "Si vous faites ce que je vous dis, vous ferez l’expérience que c’est vrai." Marie a été établie dans la sainteté à un très haut degré. »

Mère Marie de la Croix ©

Entretiens religieux et Évangile – B 12 (b) 2

 

 

« Puisse Jésus élever notre âme au sommet de l’Amour, et que la Très Sainte Vierge nous enveloppe des rayons de sa tendresse et de son amour et qu’Elle nous fasse goûter, par avance, un peu de ce ciel dont Elle est enivrée. »

 

Amour et Charité

« Quelle force sera la nôtre : elle sera la force de Dieu qui est l’unité dans la charité.

Quelle fécondité sera alors la nôtre : elle sera celle de Dieu même, produite par l’amour.

Tout part de la charité, tout aboutit à la charité.

Marie a eu la vertu d’attirer en elle le Verbe de Dieu.

Elle a ravi le Cœur de Dieu.

Qu’il soit touché de notre bonne volonté.

Offrons-lui un cœur plein d’amour.

TOUT SE RAMÈNE À AIMER. »

 

Nativité et humilité

« Le Sauveur, dès le premier instant de sa vie terrestre, a voulu réparer pour nous. Il nous aime, Il nous a aimés de l’amour dont Il nous aimera toujours. À proportion de nos dispositions, Il fait part de sa Divinité. Il nous a apporté une participation à sa divinité. Nous la recevons selon nos dispositions. Revivons ce beau Mystère de Noël, le Sauveur a été fidèle à sa promesse, à sa parole. Son humilité a voulu de très humbles bergers ; sa simplicité n’a rebuté personne ; sa sollicitude était toujours pleine de délicatesse à l’égard de tous. Il remplit de joie tous ceux qui l’approchent, pour peu qu’ils aient le cœur ouvert à sa grâce. Il a voulu recevoir les premiers hommages, par des humbles. Or, si nous voulons être les premières appelées auprès de Lui avec Marie, faisons-nous bien petites, soyons très simples et humbles. »

Mère Marie de la Croix © IX Année 1967

« Dimanche, Octave de Noël ! Paix aux âmes de bonne volonté »

 

 

Homélie de Mgr Thierry Scherrer, Evêque de Laval

10e anniversaire de la mort de Mère Marie de la Croix

Saint-Aignan-sur-Roë

Colloque du samedi 2 mai 2009

 

"Il y a dix ans, au terme d’une existence toute abandonnée au bon vouloir de Dieu, Mère Marie de la Croix s’en est allé rejoindre Celui que, dès sa petite enfance, elle avait choisi de suivre et d’aimer quoi qu’il en coûte. C’était le vendredi de Pâques. Sa vie aura traversé en son entier le XX° siècle qui vient de s’écouler ; une vie de labeur intense et de grande souffrance qui, loin de l’avoir conduite au découragement voire même au désespoir ou à la révolte, n’aura fait au contraire qu’intensifier son amour pour le Seigneur et son désir de se donner à Lui tout entière. Au terme de cette journée de colloque qui lui a été consacrée, nous rendons grâce avec elle en célébrant l’Eucharistie, ce sacrement de l’Amour qui a été le cœur palpitant de sa vie.

La Providence a voulu que nous commémorions cet anniversaire en cette veille de la Journée Mondiale de Prière pour les Vocations. Les quelques versets du ch. 10 de saint Jean que nous venons d’entendre constituent la source principale de lumière à partir de laquelle s’éclaire toute vocation, celle de Mère Marie de la Croix et la nôtre après elle. « Je suis le bon Pasteur, le vrai berger, nous dit Jésus. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis ». Ces mots traduisent et résument pour nous la quintessence du message chrétien. Ils nous entraînent dans la dynamique même de l’Amour qui a conduit le Fils de Dieu à s’abaisser jusque à se faire l’un de nous et mourir pour nos péchés dans le dénuement absolu de la Croix.

À l’origine de toute vocation, il y a ce désir ardent de donner sa vie pour les hommes et pour Dieu. « Ma vie, je la donne de moi-même… J’ai le pouvoir de la donner et le pouvoir de la reprendre », dit Jésus. « J’ai le pouvoir de la donner ». C’est le choix auquel notre liberté personnelle se trouve elle-même affrontée en permanence : face à tel service demandé, telle aide sollicitée, face aussi à telle contradiction vécue, telle souffrance ou telle humiliation subies, chacun de nous peut, sur le champ, consentir à entrer dans la dynamique de l’amour ou bien au contraire s’y refuser. Les choix que nous faisons, les actes que nous posons ont une incidence considérable ; ils nous engagent au-delà de nous-mêmes.

À l’instar de tous ceux qui ont pris l’évangile au sérieux, Mère Marie de la Croix était habitée, hantée même par cette conscience que la vie chrétienne assumée jusqu’au bout était une participation à la rédemption universelle. Dieu se suffit à lui-même, bien évidemment. Mais dans son immense miséricorde, il veut en quelque sorte avoir besoin de nous ; il mendie notre pauvre amour pour nous associer gracieusement à son œuvre de salut. Toutes les valeurs d’offrande, d’immolation, de réparation, chères à Mère Marie de la Croix, sont à comprendre à partir de là. Dans la première lecture, précisément, nous voyons l’apôtre Pierre sommé d’expliquer devant le Grand Conseil le geste de la guérison d’un impotent. Loin d’en revendiquer l’origine, l’apôtre renvoie ses interlocuteurs à l’unique source de grâce que Dieu a fait jaillir pour le relèvement du genre humain, le Christ Jésus : « son nom donné aux hommes, dit-il, est le seul qui puisse nous sauver ». S’il est bien vrai que c’est le Seigneur seul qui sauve, notre baptême cependant, dans sa triple dimension prophétique, sacerdotale et royale, nous associe à la puissance du Nom de Jésus ; nous devenons par grâce coopérateurs du salut de l’homme par Dieu. Dieu compte en quelque sorte sur chacun de nous pour continuer de fonder son œuvre, en prenant uniquement appui sur le Seigneur de Gloire, « pierre qu’avait rejetée les bâtisseurs », mais qui est « devenue la pierre d’angle ». À la suite de Pierre qui s’est fait serviteur du relèvement de l’infirme dans la puissance du Nom de Jésus, l’Esprit veut nous rendre sensibles à toutes les infirmités de l’homme contemporain pour nous donner de participer concrètement à la grâce de son relèvement. C’est la vie même du ressuscité qui s’épanche ainsi en notre humanité quand nous consentons à lui prêter nos mains, nos pieds, notre bouche et notre cœur afin que s’accomplisse aujourd’hui encore la merveille du salut de nos frères.

En contemplant ce chemin d’abaissement du Fils de Dieu qui s’est fait serviteur de l’homme jusqu’au don de sa propre vie, en acceptant plus encore de suivre Jésus sur ce même chemin, nous pouvons nous écrier avec le disciple bien-aimé : « Voyez comme il est grand l’amour dont le Père nous a comblés ! » Connaître l’amour « grand » que Dieu a pour nous ne pourra jamais, en ce sens, être quelque chose de purement théorique ; c’est une faveur et une grâce immédiatement attachées à notre capacité d’entrer à notre tour dans la logique du don gratuit et désintéressé de nous-mêmes. « La grandeur de la vie, c’est l’amour », disait Mère Marie de la Croix. Plus on se donne sans compter, plus on consent par toute sa vie à aimer et servir joyeusement son prochain, et plus on mesure alors, dans une jubilante action de grâce, à quel point est « grand l’amour dont le Père nous a comblés ».

Cette action de grâce est la nôtre, ce soir, tandis que nous mesurons le chemin parcouru. Depuis 8 décembre 1939, date d’érection de la Pieuse Union par Mgr Saliège, jusqu’au jour de la naissance au ciel de Mère Marie de la Croix, le 9 avril 1999, soixante années se sont écoulées. Soixante ans de lutte et de souffrance, mais aussi de joie et de confiance pour voir reconnaître une œuvre qu’elle avait toujours tenue pour une œuvre voulue par Dieu. Qui aurait pu penser qu’au milieu de tant de ronces et d’épines, une fleur allait enfin pousser et s’épanouir, la famille religieuse des Petites Sœurs et des petits Frères de Marie Mère du Rédempteur ? La fleur de la gloire a poussé dans les épines de la croix. Dix nouvelles années sont passées depuis son retour à Dieu. Les épreuves n’ont pas manqué à chacune et chacun comme elles n’avaient pas épargné votre « bonne mère ». Mais l’histoire de la Congrégation continue de s’écrire aujourd’hui encore avec la liberté offerte à l’amour de ses nombreux enfants, ce fiat au quotidien que Frères et Sœurs religieux et laïcs Messagers sont appelés à redire joyeusement dans le Oui de Jésus et de Marie.  Comme parole conclusive, je reprendrais volontiers quelques mots de l’homélie qu’avait prononcée Mgr Billé il y a vingt ans, lorsque la Pieuse Union fut érigée en congrégation de droit diocésain. Il vous invitait, mes sœurs, à ne pas « refermer vos mains sur le précieux trésor qui était le vôtre ». Il vous appelait « à l’aventure, au discernement, à la vie ». « Je vous appelle à vivre en Église, disait-il. Cela veut dire que c’est l’Église qui doit bénéficier de la grâce que vous avez reçue et qui a inspiré aussi la fondation des Petits Frères de Marie Mère du Rédempteur ».

Cet appel est plus actuel et plus impérieux que jamais. Vous êtes dépositaires d’un don de grâces qui doit aujourd’hui encore profiter à notre Église de Mayenne, celle de Toulouse et, plus largement, de notre Pays et du monde tout entier. Puisse l’Esprit de Dieu vous donner de témoigner inlassablement du message de votre fondatrice, en ayant le souci de l’actualiser et de l’adapter aux besoins nouveaux de notre temps. En communion avec elle, unis aux cœurs de Jésus et de Marie, que jaillissent de notre bouche et de notre cœur ce soir ces trois mots de l’amour toujours neuf : Ecce ! Fiat ! Magnificat !"

Guérison miraculeuse de Maria Nault à Lourdes,

le mercredi 11 septembre 1929

 

 

 

 

 

Association "Les Messagers de Marie, Mère du Rédempteur"

 

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