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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 15:53
Saint-Michel Archange

47. Qu'il faut être prêt à souffrir pour la vie éternelle tout ce qu'il y a de

plus pénible



1.Jésus-Christ: Mon fils, que les travaux que vous avez entrepris pour moi ne brisent pas

votre courage, et que les afflictions ne vous abattent pas entièrement; mais qu'en tout

ce qui arrive, ma promesse vous console et vous fortifie.

Je suis assez puissant pour vous récompenser au-delà de toutes bornes et de toute

mesure.

Vous ne serez pas longtemps ici dans le travail, ni toujours chargé de douleurs.

Attendez un peu et vous verrez promptement la fin de vos maux.

Une heure viendra où le travail et le trouble cesseront.

Tout ce qui passe avec le temps est peu de chose et ne dure guère.

2.Faites ce que vous avez à faire; travaillez fidèlement à ma vigne, et je serai moi-même

votre récompense.

Ecrivez, lisez, chantez mes louanges, gémissez, gardez le silence, priez, souffrez

courageusement l'adversité; la vie éternelle est digne de tous ces combats, et de plus

grands encore.

Il y a un jour connu du Seigneur où la paix viendra; et il n'y aura plus de jour ni de nuit

comme sur cette terre mais une lumière perpétuelle, une splendeur infinie, une paix

inaltérable, un repos assuré.

Vous ne direz plus alors: Qui me délivrera de ce corps de mort ? Vous ne vous

écrierez plus: Malheur à moi, parce que mon exil a été prolongé ! car la mort sera

détruite, et le salut sera éternel; plus d'angoisse, une joie ravissante, une société de

gloire et de bonheur.

3.Oh ! si vous aviez vu, dans le ciel, les couronnes immortelles des saints ! de quel

glorieux état resplendissent ces hommes que le monde méprisait et regardait comme

indignes de vivre ! aussitôt, certes, vous vous prosterneriez jusque dans la poussière, et

vous aimeriez mieux être au-dessous de tous qu'au-dessus d'un seul.

Vous ne désireriez point les jours heureux de cette vie; mais plutôt vous vous

réjouiriez de souffrir pour Dieu, et vous regarderiez comme le plus grand gain d'être

compté pour rien parmi les hommes.

4.Oh ! si vous goûtiez ces vérités, si elles pénétraient jusqu'au fond de votre coeur,

comment oseriez-vous vous plaindre, même une seule fois ?

Est-il rien de pénible qu'on ne doive supporter pour la vie éternelle ?

Ce n'est pas peu de gagner ou de perdre le royaume de Dieu.

Levez donc les yeux au ciel. Me voilà, et avec moi tous mes saints; ils ont soutenu dans

ce monde un grand combat; et maintenant ils se réjouissent, maintenant ils sont

consolés et à l'abri de toute crainte, maintenant ils se reposent, et ils demeureront à

jamais avec moi dans le royaume de mon Père.

48. De l'éternité bienheureuse et des misères de cette vie



1.Le fidèle: Ô bienheureuse demeure de la cité céleste ! Jour éclatant de l'éternité, que la

nuit n'obscurcit jamais et que la vérité souveraine éclaire perpétuellement de ses

rayons; jour immuable de joie et de repos, que nulle vicissitude ne trouble !

Oh ! que ce jour n'a-t'il lui déjà sur les ruines du temps et de tout ce qui passe avec le

temps !

Il luit pour les saints dans son éternelle splendeur; mais nous, voyageurs sur la terre,

nous ne le voyons que de loin, comme à travers un voile.

2.Les citoyens du ciel en connaissent les délices; mais les fils d'Eve, encore exilés,

gémissent sur l'amertume et l'ennui de la vie présente.

Les jours d'ici-bas sont courts et mauvais, pleins de douleurs et d'angoisses.

L'homme y est souillé de beaucoup de péchés, engagé dans beaucoup de passions, agité

par mille craintes, embarrassé de mille soins, emporté çà et là par la curiosité, séduit

par une foule de chimères, environné d'erreurs, brisé de travaux, accablé de tentations,

énervé de délices, tourmenté par la pauvreté.

3.Oh ! quand viendra la fin de ces maux ? quand serai-je délivré de la misérable servitude

des vices ? quand me souviendrai-je, Seigneur, de vous seul ? quand goûterai-je en

vous une pleine joie ?

Quand, dégagé de toute entrave, jouirai-je d'une vraie liberté, désormais exempte de

toute peine et du corps et de l'esprit ?

Quand posséderai-je une joie solide, assurée, inaltérable, paix au-dedans et au-dehors,

paix affermie de toutes parts ?

Ô bon Jésus ! quand me sera-t'il donné de vous voir, de contempler la gloire de votre

règne ? quand me serez-vous tout en toute chose ?

Quand serai-je avec vous dans ce royaume que vous avez préparé de toute éternité à

vos élus ?

J'ai été délaissé, pauvre, exilé, en une terre ennemie, où il y a guerre continuelle et de

grandes infortunes.

4.Consolez mon exil, adoucissez l'angoisse de mon coeur: car il soupire après vous de

toute l'ardeur de ses désirs.

Tout ce que le monde m'offre ici-bas pour me consoler me pèse.

Je voudrais m'unir intimement à vous, et je ne puis atteindre à cette ineffable union.

Je voudrais m'attacher aux choses du ciel, et mes passions immortifiées me replongent

dans celles de la terre.

Mon âme aspire à s'élever au-dessus de tout, et la chair me rabaisse au-dessous, malgré

mes efforts.

Ainsi, homme misérable, j'ai sans cesse la guerre au-dedans de moi et je me suis à

charge à moi-même, l'esprit voulant s'élever toujours et la chair toujours descendre !

5.Oh ! combien je souffre en moi lorsque, méditant les choses du ciel, celles de la terre

viennent en foule se présenter à ma pensée durant la prière ! Mon Dieu, ne vous

éloignez pas de moi et n'abandonnez point votre serviteur dans votre colère.

Faites briller votre foudre et dissipez ces visions de la chair: lancez vos flèches, et

mettez en fuite ces fantômes de l'ennemi.

Rappelez à vous tous mes sens; faites que j'oublie toutes les choses du monde et que je

rejette promptement avec mépris ces criminelles images.

Eternelle vérité, prêtez-moi votre secours afin que nulle chose vaine ne me touche.

Venez en moi, céleste douceur, et que tout ce qui n'est pas pur s'évanouisse devant

vous.

Pardonnez-moi aussi, et usez de miséricorde, toutes les fois que dans la prière je

m'occupe d'autre chose que de vous.

Car je confesse sincèrement que la distraction m'est habituelle.

Dans le mouvement ou dans le repos, bien souvent je ne suis point où est mon corps,

mais plutôt où mon esprit m'emporte.

Je suis là où est ma pensée, ma pensée est d'ordinaire où est ce que j'aime.

Ce qui me plaît naturellement ou par habitude, voilà ce qui d'abord se présente à elle.

6.Et c'est pour cela, ô Vérité, que vous avez dit expressément: Où est votre trésor, là

aussi est votre coeur.

Si j'aime le ciel, je pense volontiers aux choses du ciel.

Si j'aime le monde, je me réjouis des prospérités du monde et je m'attriste de ses

adversités.

Si j'aime la chair, je me représente souvent ce qui est de la chair.

Si j'aime l'esprit, ma joie est de penser aux choses spirituelles.

Car il est doux de parler et d'entendre parler de tout ce que j'aime, et j'en emporte avec

moi le souvenir dans ma retraite.

Mais heureux l'homme, ô mon Dieu ! qui à cause de vous, bannit de son coeur toutes

les créatures, qui fait violence à la nature et crucifie par la ferveur de l'esprit les

convoitises de la chair, afin de vous offrir du fond d'une conscience où règne la paix,

une prière pure, et que, dégagé au-dedans et au-dehors de tout ce qui est terrestre, il

puisse se mêler au choeurs des anges !

49. Du désir de la vie éternelle, et des grands biens promis à ceux qui

combattent courageusement



1.Jésus-Christ: Mon fils, lorsque le désir de l'éternelle béatitude vous est donné d'en haut

et que vous aspirez à sortir de la prison du corps pour contempler ma lumière sans

ombre et sans vicissitude, dilatez votre coeur et recevez avec amour cette sainte

aspiration.

Rendez grâce de toute votre âme à la bonté céleste, qui vous prodigue ainsi ses faveurs,

qui vous

visite avec tendresse, vous excite, vous presse et vous soulève puissamment, de peur

que votre poids ne vous incline vers la terre.

Car rien de cela n'est le fruit de vos pensées ou de vos efforts, mais une grâce de Dieu,

qui a daigné jeter sur vous un regard afin que, croissant dans la vertu et dans l'humilité,

vous vous prépariez à de nouveaux combats et que tout votre coeur s'attache à moi

avec la volonté ferme de me servir.

2.Quelque ardent que soit le feu, la flamme cependant ne monte pas sans fumée.

Ainsi quelques-uns, quoique embrasés du désir des choses célestes, ne sont point

néanmoins entièrement dégagés des affections et des tentations de la chair.

Et c'est pourquoi ils n'ont pas en vue la seule gloire de Dieu, dans ce qu'ils demandent

avec tant d'instance.

Tel est souvent votre désir, que vous croyez si vif et si sûr.

Car rien n'est pur ni parfait, de ce qui est mêlé d'intérêt propre.

3.Demandez, non ce qui vous est doux, non ce qui vous offre quelque avantage, mais ce

qui m'honore et me plaît; car si vous jugez selon la justice, vous devez, docile à mes

ordres, les préférer à vos désirs et à tout ce qu'on peut désirer.

Je connais votre désir; j'ai entendu vos gémissements.

Vous voudriez jouir déjà de la liberté glorieuse des enfants de Dieu; déjà la demeure

éternelle, la céleste patrie où la joie ne tarit jamais, ravit votre pensée. Mais l'heure

n'est pas encore venue, vous êtes encore dans un autre temps, temps de guerre, temps de

travail et d'épreuves.

Vous désirez être rassasié du souverain bien, mais cela ne se peut maintenant.

C'est moi qui suis le bien suprême; attendez-moi dit le Seigneur, jusqu'à ce que vienne

le royaume de Dieu.

4.Il faut que vous soyez encore éprouvé sur la terre et exercé de bien des manières. De

temps en temps vous recevrez des consolations, mais jamais assez pour rassasier vos

désirs.

Ranimez donc votre force et votre courage pour accomplir et pour souffrir ce qui

répugne à la nature.

Il faut que vous vous revêtiez de l'homme nouveau, que vous vous changiez en un

autre homme.

Il faut que souvent vous fassiez ce que vous ne voulez pas, et que vous renonciez à ce

que vous voulez.

Ce que les autres souhaitent réussira, mille obstacles s'opposeront à ce que vous

souhaitez.

On écoutera ce que disent les autres, ce que vous direz sera compté pour rien.

Ils demanderont et ils obtiendront; vous demanderez et on vous refusera.

5.On parlera d'eux, on les exaltera; et personne ne parlera de vous.

On leur confiera tel ou tel emploi, et l'on ne vous jugera propre à rien.

Quelquefois la nature s'en affligera; et ce sera beaucoup si vous le supportez en silence.

C'est dans ces épreuves et une infinité d'autres semblables que, d'ordinaire, on reconnaît

combien un vrai serviteur de Dieu sait se renoncer et se briser à tout.

Il n'est presque rien qui vous fasse sentir autant le besoin de mourir à vous -même, que

de voir et de souffrir ce qui répugne à votre volonté, surtout lorsqu'on vous commande

des choses inutiles ou déraisonnables.

Et parce que, assujetti à un supérieur, vous n'osez résister à son autorité, il vous semble

dur d'être en tout conduit par un autre et de n'agir jamais selon vos propres sens.

6.Mais pensez, mon fils, aux fruits de vos travaux, à leur prompte fin, à leur récompense

trop grande, et loin de les porter avec douleur, vous y trouverez une puissante

consolation.

Car, pour avoir renoncé maintenant à quelques vaines convoitises, vous ferez

éternellement votre volonté dans le ciel.

Là tous vos voeux seront accomplis, tous vos désirs satisfaits.

Là tous les biens s'offriront à vous, sans que vous ayez à craindre de les perdre.

Là votre volonté ne cessant jamais d'être unie à la mienne, vous ne souhaiterez rien

hors de moi, rien qui vous soit propre.

Là personne ne vous résistera, personne ne se plaindra de vous, personne ne vous

suscitera de contrariétés ni d'obstacles; mais tout ce qui peut être désiré étant présent à

la fois, votre âme, rassasiée pleinement, n'embrassera qu'à peine cette immense félicité.

Là je donnerai la gloire pour les opprobres soufferts, la joie pour les larmes, pour la

dernière place un trône dans mon royaume éternel.

Là éclateront les fruits de l'obéissance, la pénitence se réjouira de ses travaux, et

l'humble dépendance sera glorieusement couronnée.

7.Maintenant donc, inclinez-vous humblement sous la main de tous et ne regardez point

qui a dit ou ordonné cela.

Mais si quelqu'un demande ou souhaite quelque chose de vous, qui que ce soit, ou

votre supérieur, ou votre inférieur, ou votre égal, loin d'en être blessé, ayez soin de

l'accomplir avec une effusion sincère.

Que l'un recherche ceci, un autre cela; que celui-là se glorifie d'une chose, celui-ci

d'une autre, et qu'il en reçoive mille louanges; pour vous, ne mettez votre joie que dans

le mépris de vous-même, dans ma volonté et ma gloire.

Vous ne devez rien désirer, sinon que, soit par la vie, soit par la mort, Dieu soit

toujours glorifié en vous.



50. Comment un homme dans l'affliction doit s'abandonner entre les

mains de Dieu



1.Le fidèle: Seigneur mon Dieu, Père saint, soyez béni maintenant et dans toute l'éternité,

parce qu'il a été fait comme vous l'avez voulu, et ce que vous faites est bon.

Que votre serviteur se réjouisse, non en lui-même ni en nul autre, mais en vous seul,

parce que vous seul êtes la véritable joie: vous êtes, Seigneur, mon espérance, ma

couronne, ma joie, ma gloire.

Qu'y a-t-il en votre serviteur qu'il n'ait reçu de vous, et sans l'avoir mérité ?

Tout est à vous: vous avez tout fait, tout donné.

Je suis pauvre, et dans les travaux dès mon enfance. Quelquefois mon âme est triste

jusqu'aux larmes, et quelquefois elle se trouble en elle-même, à cause des passions qui

la pressent.

2.Je désire la joie de la paix, j'aspire à la paix de vos enfants, que vous nourrissez dans

votre lumière et vos consolations.

Si vous me donnez la paix, si vous versez en moi votre joie sainte, l'âme de votre

serviteur sera comme remplie d'une douce mélodie et, ravi d'amour, il chantera vos

louanges.

Mais si vous vous retirez, comme vous le faites souvent, il ne pourra courir dans la

voie de vos commandements; alors il ne lui reste qu'à tomber à genoux et se frapper la

poitrine, parce qu'il n'en est plus pour lui comme auparavant, lorsque votre lumière

resplendissait sur sa tête, et qu'à l'ombre de vos ailes il trouvait un abri contre les

tentations.

3.Père juste et toujours digne de louanges, l'heure est venue où votre serviteur doit être

éprouvé.

Père aimable, il est juste que votre serviteur souffre maintenant quelque chose pour

vous.

Père à jamais adorable, l'heure que vous avez prévue de toute éternité est venue, où il

faut que votre serviteur succombe pour un peu de temps au-dehors, sans cesser de vivre

toujours intérieurement en vous.

Il faut que pour un peu de temps il soit abaissé, humilié, anéanti devant les hommes,

brisé de souffrances, accablé de langueurs, afin de se relever avec vous à l'aurore d'un

jour nouveau, et d'être environné de splendeur dans le ciel.

Père saint, vous l'avez ainsi ordonné, ainsi voulu, et ce que vous avez commandé s'est

accompli.

4.Car c'est la grâce que vous faites à ceux que vous aimez, de souffrir en ce monde pour

votre amour, et d'être affligés autant de fois et par qui que ce soit que vous le

permettiez.

Rien ne se fait sur la terre sans raison, sans dessein et sans l'ordre de votre Providence.

Ce m'est un bien, Seigneur, que vous m'ayez humilié, afin que je m'instruise de votre

justice, et que je bannisse de mon coeur tout orgueil et toute présomption.

Il m'est utile d'avoir été couvert de confusion, afin que je cherche à me consoler plutôt

en vous que dans les hommes.

Par là j'ai appris encore à redouter vos jugements impénétrables, selon lesquels vous

affligez et le juste et l'impie, mais toujours avec équité et justice.

5.Je vous rends grâces de ce que vous ne m'avez point épargné les maux, et de ce qu'au

contraire vous m'avez sévèrement frappé, me chargeant de douleurs et m'accablant

d'angoisses au-dedans et au-dehors.

De tout ce qui est sous le ciel, il n'est rien qui me console; je n'espère qu'en vous, ô

mon Dieu ! céleste médecin des âmes, qui blessez et qui guérissez; qui conduisez

jusqu'aux enfers, et qui en ramenez.

Vous me guidez par vos enseignements, et votre verge même m'instruira.

6.Père uniquement aimé, voilà que je suis entre vos mains, je m'incline sous la verge qui

me corrige.

Frappez, frappez encore, afin que je réforme selon votre gré tout ce qu'il y a d'imparfait

en moi.

Faites de moi, comme vous le savez si bien faire, un disciple humble et pieux, toujours

prêt à vous obéir au moindre signe.

Je m'abandonne, moi et tout ce qui est à moi, à votre correction. Il vaut mieux être

châtié en ce monde qu'en l'autre.

Vous savez tout, vous pénétrez tout, et rien ne vous est caché dans la conscience de

l'homme.

Vous connaissez les choses futures avant qu'elles arrivent et il n'est pas besoin que

personne vous instruise ou vous avertisse de ce qui se passe sur la terre.

Vous savez ce qui est utile à mon avancement et combien la tribulation sert à consumer

la rouille des vices.

Disposez de moi selon votre bon plaisir et ne me délaissez point à cause de ma vie

toute de péché, que personne ne connaît mieux que vous.

7.Faites, Seigneur, que je sache ce que je dois savoir, que j'aime ce que je dois aimer, que

je loue ce qui vous est agréable, que j'estime ce qui est précieux devant vous, et que je

méprise ce qui est vil à vos regards.

Ne permettez pas que je juge d'après ce que l'oeil aperçoit au-dehors, ni que je forme

mes sentiments sur les discours insensés des hommes; mais faites que je porte un

jugement vrai des choses sensibles et spirituelles, et surtout que je cherche à connaître

votre volonté.

8.Souvent les hommes se trompent en ne jugeant que sur le témoignage des sens. Des

amateurs du siècle se trompent aussi en n'aimant que les choses visibles.

Un homme en vaut-il mieux parce qu'un autre homme l'estime grand ?

Quand un homme en exalte un autre, c'est un menteur qui trompe un menteur, un

superbe qui trompe un superbe, un aveugle qui trompe un aveugle, un malade qui

trompe un malade; et les vaines louanges sont une véritable confusion pour qui les

reçoit.

Car, "ce qu'un homme est à vos yeux, Seigneur, voilà ce qu'il est réellement, et rien de

plus", dit l'humble saint François.

51. Qu'il faut s'occuper d'oeuvres extérieures, quand l'âme est fatiguée

des exercices spirituels



1.Jésus-Christ: Mon fils, vous ne sauriez sentir toujours une égale ardeur pour la vertu,

ni vous maintenir sans relâche dans un haut degré de contemplation; mais il est

nécessaire à cause du vice de votre origine, que vous descendiez quelquefois à des

choses plus basses et que vous portiez, malgré vous et avec ennui, le poids de cette vie

corruptible.

Tant que vous traînerez ce corps mortel, vous éprouverez un grand dégoût et l'angoisse

du coeur.

Il vous faut donc, pendant que vous vivez dans la chair, gémir souvent du poids de la

chair, et de ne pouvoir continuellement vous appliquer aux exercices spirituels et à la

contemplation divine.

2.Cherchez alors un refuge dans d'humbles occupations extérieures, et dans les bonnes

oeuvres une distraction qui vous ranime, attendez avec une ferme confiance mon retour

et la grâce d'en haut; souffrez patiemment votre exil et la sécheresse du coeur, jusqu'à

ce que je vous visite de nouveau et que je vous délivre de toutes vos peines.

Car je reviendrai et je vous ferai oublier vos travaux et jouir du repos intérieur.

J'ouvrirai devant vous le champ des Ecritures afin que votre coeur, dilaté d'amour,

vous presse de courir dans la voie de mes commandements.

Et vous direz: Les souffrances du temps n'ont point de proportion avec la gloire

future qui sera manifestée en nous.



52. Que l'homme ne doit pas se juger digne des consolations de Dieu,

mais plutôt de châtiment



1.Le fidèle: Seigneur, je ne mérite point que vous me consoliez et que vous me visitiez;

ainsi vous en usez avec moi justement, lorsque vous me laissez pauvre et désolé.

Quand je répandrais des larmes aussi abondantes que les eaux de la mer, je ne serais pas

encore digne de vos consolations.

Rien ne m'est dû que la verge et le châtiment, car je vous ai souvent et grièvement

offensé, et mes péchés sont sans nombre.

Après donc un strict examen, je me reconnais indigne de la moindre consolation.

Mais vous, ô Dieu tendre et clément ! qui ne voulez pas que vos ouvrages périssent

pour faire éclater les richesses de votre bonté en des vases de miséricorde, vous

daignez consoler votre serviteur au-delà de ce qu'il mérite, et d'une manière toute

divine.

Car vos consolations ne sont point comme les vaines paroles des hommes !

2.Qu'ai-je fait, Seigneur, pour que vous me donniez quelque part aux consolations du

ciel ?

Je n'ai point de souvenir d'avoir fait aucun bien; toujours, au contraire, je fus enclin au

vice, et lent à me corriger.

Il est vrai, et je ne puis le nier. Si je parlais autrement, vous vous élèveriez contre moi

et personne ne me défendrait.

Qu'ai-je mérité pour mes péchés, sinon l'enfer et le feu éternel ?

Je le confesse avec sincérité: je ne suis digne que d'opprobre et de mépris; je ne mérite

point d'être compté parmi ceux qui sont à vous. Et, bien qu'il me soit douloureux de

l'entendre, je rendrai cependant contre moi témoignage à la vérité, je m'excuserai de

mes péchés, afin d'obtenir de vous plus aisément miséricorde.

3.Que dirai-je, couvert comme je le suis, de crime et de confusion ?

Je n'ai à dire que ce seul mot: J'ai péché, Seigneur; j'ai péché; ayez pitié de moi,

pardonnez-moi.

Laissez-moi un peu de temps pour exhaler ma douleur, avant que je m'en aille dans

la terre des ténèbres, que recouvre l'ombre de la mort.

Que demandez-vous d'un coupable, d'un misérable pécheur, sinon que, brisé de regrets,

il s'humilie de ses péchés ?

La véritable contrition et l'humiliation du coeur produisent l'espérance du pardon,

calment la conscience troublée, réparent la grâce perdue, protègent l'homme contre la

colère à venir; et c'est alors que se rapprochent et se réconcilient dans un saint baiser

Dieu et l'âme pénitente.

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