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Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)

La rumeur et la peur font le bonheur des spéculateurs

Le Monde, 26 juillet 2011, p 17, parousie.over-blog.fr

 

 

 

La Bourse dicte sa loi à l'économie mondiale, et la rumeur sur les marchés, souvent infondée et savamment calculée, est susceptible de provoquer la faillite de grands groupes bancaires et financiers en particulier, que l'on croyait à l'abri d'une banqueroute.

Les 3 grandes agences de notation (CRA, Credit rating agencies), à savoir Standard and Poor's (S&P), Moody's et Fitch Ratings, "the Big Three", au pouvoir extravagant, peuvent décider, en dégradant la note d'une économie nationale, de l'entraîner vers un funeste endettement, vers une crise majeure et durable, et vers une décrédibilisation sur la scène économique internationale. Alors, quand il s'agit de la note de la dette souveraine américaine, 1ère économie mondiale à ce jour, c'est la ruine du système économique et financier qui menace. 

De surcroît, une agence de notation chinoise, fondée en 1994, la Dagong Global Credit Rating, qui prend de plus en plus d'ampleur, prétend être un contrepoids et corriger les injustices et les défauts de notation des 3 grandes agences de notation précitées, en étant par exemple la première à avoir dégradé la note des États-Unis, et même celle de la France, entre autres.

L'économie mondialisée se joue déjà virtuellement avant d'avoir de graves répercussions réelles. L'échiquier menace l'Échiquier ! "Échec et maths". Les joueurs avancent leurs pions. Aucune structure n'est à l'abri, tout est fragile et vacillant. En un coup de dés, le krach mondial et fatal peut se profiler. L'épée de Damoclès est au-dessus de nos têtes. La roulette russe continue.

En outre, le journal "Le Monde" a publié, du 26 juillet 2011 au 8 août 2011, une fiction politico-économique en 12 épisodes, presque "prophétique", signée par un certain PHILÆ, et intitulée "Terminus pour l'euro" (Voir ci-dessous).

"Dans l'iconographie, Judas porte une bourse qui représente non seulement sa charge de trésorier au sein de la communauté des apôtres, mais aussi et surtout le salaire de sa trahison" (Wikipédia).

Dans cette jungle sans Foi ni loi, cupide et injuste, qui engendre la peur, la destruction, la ruine, le chômage, la famine et la mort, que la Sainte Vierge Marie, Trésorière du Ciel, soit notre Trésorière sur la Terre !

 

Patrick, l'auteur du blog

 

 

 

God-the-Father-by-Cima-da-Conegliano--c.-1515--parousie.ove.jpg Dieu le Père

Cima da Conegliano

vers 1515 

 

 

 

"16  Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front,

 

17  et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.

 

18  C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six."

 

Apocalypse 13 : 16-18 (Louis Segond)

 

 

 

Jean-Gabin--L-affaire-Dominici--1973---parousie.over-blog.f.jpg

"Je viens de commettre un péché d'amour"

Jean Gabin (Gaston Dominici) signant ses aveux

au Commissaire Sébeille (Paul Crauchet)

dans le film "L'Affaire Dominici" (1973)

 

 

 

 

Chapelle-Saint-Maurice--d-en-bas---baie-de-St-Brieuc--22---.jpgChapelle Saint-Maurice

Morieux (Côtes-d'Armor)

 

 

 

 

 

"La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille !" 

 

Charles de Gaulle, le 28 octobre 1966

 

 

 

 

 

 

 

 

Une--Le-Monde--dimanche-7-Lundi-8-aout-2011--parousie.over.jpg

 

 

 

 

 

 

Wall-Street--Money-never-sleep--parousie.over-blog.fr.jpg

"Money never sleeps"

L'argent ne dort jamais !

 

 

 

 

 

 

Film-Wall-Street--Greed-is-good--Gordon-Gekko---parousie.ov.jpg

"Greed is good"

La cupidité, c'est bon !

 

 

 

 

 

 

 

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<br /> <br /> Les agences de notation font figure de "méchants" en agitant le drapeau jaune, orange ou rouge indiquant qu'un pays a vécu au-delà de ses moyens et qu'il lui en coûtera davantage à l'avenir pour<br /> emprunter car sa capacité de repayer les emprunts contractés a diminué. Elles ne sont que des messagers qui viennent nous dire que la fin de la récréation a sonné et qu'il faudra nous préoccuper<br /> de rembourser l'argent emprunté par des politiciens qui n'ont pas hésité à emprunter pour financer de belles promesses pour se faire élire. Le principal problème est que l'argent emprunté n'a pas<br /> servi à financer des biens durables, des infrastructures, mais plutôt à payer des dépenses courantes. Originalement, il était prévu dans la théorie économique que les états emprunteraient en<br /> temps de crise pour en amenuiser les effets malheureux sur les populations et qu'ils rembourseraient en période de prospérité. Cependant, quand on considère les 50 dernières années, on voit que<br /> les états ont, au mieux, équilibré les budgets en période de prospérité et qu'ils ont dépensé encore plus en période de difficulté économique avec pour résultat que certains sont aujourd'hui<br /> acculés à la faillite (à l'impossibilité de rembourser les sommes contractées) ou, au mieux avec des capacités limitées pour limiter les dégats d'une future crise économique.<br /> <br /> <br /> Que quelqu'un puisse limiter le pouvoir de dépenser de politiciens qui se sont montrés irresponsables, je trouve cela sain. Cela protège le fruit des efforts de travailleurs qui ont économisé<br /> pour leur retraite. Cela protège également les générations futures d'avoir à supporter un fardeau davantage lourd, elles qui auront à composer avec une pyramide démographique inversée et devront<br /> supporter une proportion grandissante de gens âgés.<br /> <br /> <br /> Si les agences de notation ont aujourd'hui un grand pouvoir menançant la souveraineté des états, c'est que ceux-ci ont abdiqué leur pouvoir en faveur des créanciers auxquels ils ont emprunté sans<br /> limite. Tout homme d'affaires vous dira qu'au-delà d'un certain seuil d'endettement, sa marge de manoeuvre devient très limitée et qu'il ne peut pratiquement plus rien faire sans le consentement<br /> de son banquier.<br /> <br /> <br /> Si nous voulons être souverains, il nous faut payer nos dettes !<br /> <br /> <br /> <br />
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