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Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)

Lourdes et le Baron Dunot de Saint-Maclou

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Baron et Docteur Fernand-Georges Dunot de Saint-Maclou

né en 1828 dans le Calvados

mort le le 10 septembre 1891 à Lourdes

 

 

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Le Baron Dunot de Saint-Maclou

Fondateur du Bureau des Constatations Médicales de Lourdes

Cofondateur des Hospitaliers de Lourdes

 

"Le fondateur du Bureau Médical de Lourdes s’appelle Fernand-Georges Dunot de Saint-Maclou. Il est né dans le Calvados en 1828. Jeune médecin, il épousa Marie-Sidonie de Gombault-Razac (parente avec la famille de Saint-Exupéry), et le couple s’installa à Nice. Durant l’été 1877, l’état de santé de Marie-Sidonie, malade depuis plus d’un an, devint très préoccupant. À la demande insistante de son épouse, Fernand se rendit à Lourdes avec elle au début juillet. Le dimanche 26 août, Marie-Sidonie décédait là-bas, après avoir reçu les sacrements. Fernand revint à Nice avec la dépouille de sa femme. Toutefois, cet événement, bien que triste, ne l’a pas découragé, ni ébranlé sa foi ; il était venu à Lourdes avec son épouse surtout pour lui tenir compagnie et rester auprès d’elle.

De retour à Nice, il alla se recueillir un moment à la Sainte Baume et prier la Vierge Marie pour laquelle il avait une profonde dévotion et auprès de laquelle il trouva du réconfort. Un peu plus tard, il demandait à être admis dans la congrégation des Oblats de la Vierge Marie. Le 15 décembre 1877, quatre mois après le décès de sa chère épouse, il était accepté dans la communauté oblate de Saint Pons, à Nice, en tant qu’associé séculier.

Fernand continua toutefois à fréquenter Lourdes assidûment. Après l’arrêt des activités des docteurs Vergez et Moure, qui collaboraient temporairement avec les Missionnaires de la Grotte pour vérifier les guérisons, c’est lui qui, en 1883, présida à l’examen des cas de guérison et rédigea les textes. En 1884, il s’installait à demeure à Lourdes, initiant ainsi la série des médecins permanents du Bureau Médical. À la fin de 1884, il fit construire, non loin des piscines, un pavillon adapté pour recevoir les déclarations des malades – soulagés ou guéris – et faire constater leur état par des médecins spécialistes. En effet, à Lourdes, comme le dira Monseigneur Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes de 1997 à 2012 : « L’esprit critique est une composante de Lourdes, de la même façon que l’esprit de foi ».

Ainsi commença le Bureau Médical de Lourdes, une construction simple, près de la rive du Gave, peu éloignée de la grotte. Le malade qui se sentait guéri était invité à se présenter au Bureau Médical pour un contrôle, avant de pouvoir déclarer certain le miracle et de faire publier les témoignages de guérison. Cette vérification se faisait devant un véritable collège médical composé de professionnels qui, en général, accompagnaient les malades dans les pèlerinages. « Théoriquement, le Docteur Dunot de Saint-Maclou se montrait plus rigoureux dans l’examen des cas de guérisons qui lui étaient soumis et auquel il associait tous les médecins qui se présentaient, quelles que soient leurs convictions religieuses. Personnellement, il distinguait les "miracles" proprement dits, caractérisés essentiellement par leur instantanéité et leur caractère inexplicable, des "grâces" dont tel patient pouvait bénéficier à l’occasion de son pèlerinage, et dont l’ensemble et la fréquence constituaient, "dans l’atmosphère privilégiée de la Grotte", ce qu’il appelait le "miracle du nombre". Pratiquement, ses examens manifestaient une sévérité susceptible d’échapper à toute critique et excluait impitoyablement toute guérison des maladies nerveuses, comme en a témoigné le Docteur Boissarie qui, depuis le Pèlerinage National de 1886, est devenu l’un de ses principaux collaborateurs. » (1)

Les autorités ecclésiastiques, quant à elles, acceptaient ou non de considérer les guérisons comme de possibles cas de miracles, seulement après avoir entendu l’opinion des hommes de science.

Les guérisons de Lourdes devinrent ainsi l’occasion d’un dialogue constructif entre science et théologie, raison et foi. Fernand se mit au service de cette mission particulière : réconcilier ces deux mondes qui ne sont pas opposés, mais complémentaires.

Fernand tint une correspondance importante qui nous laisse entrevoir quelques-uns des traits de cet homme : affable, rigoureux, collégial dans sa manière de travailler (il aimait confier à ses collègues – croyants ou non – les documents ou les cas pour qu’ils puissent les examiner profondément et scrupuleusement). De cette façon, il attira une quarantaine de médecins qui se rendaient à Lourdes pour l’examen des consultations. Il présidera le Bureau jusqu’à sa mort, survenue subitement, le 10 septembre 1891.

 

L’hospitalité de Notre-Dame de Lourdes

En plus de son apport déterminant pour la fondation du Bureau Médical, Fernand a beaucoup contribué à l’organisation de l’Hospitalité de Lourdes. En effet, il s’était rendu compte de la nécessité d’organiser un service hospitalier qui ne se limite pas au Pèlerinage National et qui couvre toute la saison des pèlerinages, du 6 mai au 28 octobre (1883). Il fallait des hospitaliers qui se mettent au service de tous les pèlerinages, aidant les malades et particulièrement les pauvres. C’est ainsi qu’est né le Comité permanent de l’Hospitalité de Notre-Dame de Lourdes, dont il fut membre dès le début. On lui confia la charge d’écrire un règlement qui établirait de façon claire les rapports entre les membres du Pèlerinage National et ceux de l’Hospitalité de Lourdes. Le 28 août 1888, Fernand devint président de l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes dont il avait été un des membres fondateurs.

Cet ami des Oblats et du Père Lanteri aura donc beaucoup contribué à établir la crédibilité des miracles de Lourdes et à mettre sur pied un service capable d’accueillir le flot incessant des pèlerins qui ne s’est pas tari depuis."

 

(1) Cf. Dom Bernard, Billet : « Les faits de lourdes – Données historiques », Acta Med Cathol 2001 ; 70 : 235-242.

 

P. Andrea BRUSTOLON, o.m.v.

Texte original en italien

Traduction de la Rédaction de la Revue Sainte Rita n° 620, décembre 2012, pages 22-23.

 

Note : La Congrégation des "Oblats de la Vierge Marie" (o.m.v.), ou "Pères Oblats de la Vierge Marie", a été fondée par le Vénérable Pio Bruno Lanteri en 1816.

 

 

Les débuts de la médecine catholique en France

 

 

 

Histoire et vocation de l'Hospitalité Notre-Dame de Lourdes

 

 

 

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N.B. : "Le bureau des constatations médicales, fondé en 1884 par le docteur Dunot de Saint-Maclou, est quant à lui chargé d'informer les autorités ecclésiastiques sur les guérisons qui lui semblent médicalement inexplicables, l'Église se prononçant sur la qualité miraculeuse de celles-ci."

Wikipédia

 

 

Blason de la famille Dunot de Saint-Maclou : "D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois canettes d'argent, et en chef trois roses rangées du même."

 

 

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Site officiel de l'Hospitalité

Notre-Dame de Lourdes (HNDL)

 

 

 

Hospitalité chartraine Notre-Dame de Lourdes

 

 

Rejoindre l'Hospitalité

Notre-Dame de Lourdes

 

"Des centaines de milliers de bénévoles de Lourdes sont appelés des hospitaliers et hospitalières. Attention ces termes ne sont pas à prendre dans le sens médical actuel, mais dans un sens premier : être hospitalier, c’est être accueillant, tout simplement. L’hospitalité est une institution ancienne originale et exceptionnelle fondée en 1885.

Des chiffres : 200 hospitalités d’accompagnement (dans les diocèses, dans certaines congrégations religieuses...), et une seule hospitalité d’accueil dans les Sanctuaires, l'Hospitalité Notre-Dame de Lourdes.

100 000 bénévoles hommes et femmes de tous âges et du monde entier viennent servir chaque année."

 

Contact :

Hospitalité Notre-Dame de Lourdes

BP 197

65106 Lourdes Cedex

 

Tél. : +33 (0)5 62 42 80 80

 

Envoyer un email

 

Source : Site officiel des Sanctuaires de Lourdes

 

 

Cour Hôpital ND des Douleurs (Saint-Frai),parousie.over-bl

Cour de l'Hôpital Notre-Dame des Douleurs (Saint-Frai)

 

 

 

Prière du brancardier

 

Quand nous aurons baigné le dernier malheureux,

Quand nous aurons sorti de la froide piscine

Le pauvre estropié que la maladie mine,

À sa maman rendu son enfant souffreteux ;

Quand nous aurons fini le bel alignement

Des brancards et tringlots, des bancs et des voitures,

Afin que ce carré ait enfin belle allure

Pour le regard de Dieu, pour le Saint-Sacrement ;

Quand nous aurons couché le dernier de la salle,

Quand nous aurons glissé le brancard sous son lit,

Et pour l'ultime fois, quand nous aurons redit

La prière du soir, à genoux sur la dalle ;

Quand nous n’en pourrons plus de porter nos malades,

Quand nous aurons lâché notre dernier timon,

Quand nous aurons chargé notre dernier fourgon,

Quand nous aurons donné la dernière accolade ;

Alors, nous espérons, Ô Vierge souveraine,

Vers qui sera monté notre dernier "Ave ",

Nous jeter confiants, sur le chant du " Salve ",

Dans Vos bras grands ouverts, Ô notre douce Reine.

 

 

Hospitaliers de Lourdes,parousie.over-blog.fr

 

Hospitalité Notre-Dame de Lourdes, Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier

 

 

 

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