Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)
Transpercez, Ô très doux Seigneur Jésus,
la mœlle et l'intime de mon âme
de la très suave et très salutaire
blessure de Votre Amour,
de la vraie, sereine, apostolique et très sainte charité,
afin que mon âme ne languisse
et ne s'écoule jamais qu'en Votre seul Amour
et dans le désir de Vous posséder,
qu'elle soupire après Vous et défaille dans Vos portiques,
qu'elle désire mourir pour être avec Vous.
Donnez à mon âme d'avoir faim de Vous,
Pain des Anges, réfection des âmes saintes,
notre Pain de chaque jour, supersubstanciel,
contenant toute douceur et saveur, et tout charme de suavité.
Que mon cœur ait faim et se nourrisse toujours de Vous,
que les Anges désirent contempler,
et que l'intime de mon âme soit toujours
rempli de la douceur de Votre saveur ;
que toujours elle ait soif de Vous, Source de Vie,
Source de Sagesse et de Science, Source d'éternelle Lumière,
torrent de volupté, Richesse de la Maison de Dieu.
Que toujours elle Vous poursuive, Vous cherche,
Vous trouve, tende à Vous, et parvienne à Vous, Vous médite,
parle de Vous et fasse toutes ses actions
pour la louange et la Gloire de Votre Nom,
avec humilité et discrétion, avec amour et délectation,
avec facilité et affection, avec persévérance jusqu'à la fin ;
en sorte que Vous seul soyez toujours mon espérance,
toute ma confiance, ma richesse, ma délectation, mes délices,
ma joie, mon repos et ma tranquillité, ma paix ;
ma suavité, mon parfum, ma douceur, ma nourriture,
ma réfection, mon refuge, mon secours, ma sagesse,
mon partage, ma possession, mon trésor,
en qui soient fixés, affermis, et pour toujours,
immuablement enracinés mon âme et mon cœur.
Francisco de Zurbarán
Prière à Marie
tant d'occasions de Vous honorer,
je veux désormais m'unir à Vos serviteurs
je veux qu'à partir de ce jour,
personne ne Vous honore et ne Vous aime
plus que moi, Ô mon aimable Reine !
C'est ce que je promets
et ce que j'espère exécuter
avec Votre secours.
Saint-Bonaventure
Rubens vers 1620
Prière attribuée
à Saint-Bonaventure
lorsque mon âme sortira de ce monde,
venez au-devant d'elle, Ô Vierge bénie,
et daignez la recevoir entre Vos bras.
Ayez la Bonté de venir la consoler
alors par Votre douce présence :
soyez pour elle l'échelle et la voie du Ciel ;
obtenez-lui la Grâce du pardon et l'éternel repos.
Ô Marie, notre Avocate,
c'est à Vous de défendre Vos serviteurs
et de plaider leur cause
au Tribunal de Jésus-Christ.
Saint-Alphonse de Liguori, "Les Gloires de Marie", chapitre X,
« Douceur du nom de Marie ».
Exposition du corps de Saint-Bonaventure
Francisco de Zurbarán
XVIIème siècle
Oeuvres spirituelles de Saint-Bonaventure