Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)
« Pourquoi te tourmentes-tu ? Fais ce qui est en ton pouvoir ; je suppléerai à ce qui manquera au reste. Car je ne demande rien tant dans ce sacrement qu'un cœur contrit et humilié qui, d'une volonté sincère de ne plus me déplaire, s'accuse sans déguisement. Et pour lors je pardonne sans retardement, et de là il s'ensuit un parfait amendement. »
Acte d'offrande au Sacré-Cœur de Jésus
par Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Ô très Amoureux Cœur de mon unique amour, ne pouvant Vous aimer et glorifier selon l'étendue du désir que Vous m'en donnez, j'invite le Ciel et la terre à le faire pour moi, et je m'unis à ces ardents séraphins pour Vous aimer. Ô Cœur tout brûlant d'Amour ! Que n'enflammez-Vous le Ciel et la terre de Vos pures flammes, pour consumer tout ce qu'ils renferment, afin que toutes les créatures ne respirent que Votre Amour ! Ou faites-moi souffrir ou mourir, ou du moins changez-moi tout en cœur, pour Vous aimer en me consumant dans Vos plus vives ardeurs. Ô Feu Divin, Ô flammes toutes pures du Cœur de mon unique amour, brûlez-moi sans pitié, consumez-moi sans résistance. Hélas ! Pourquoi m'épargnez-Vous, puisque je ne suis propre qu'à brûler, et que je ne mérite que le feu ? Ô Amour, Ô amours du ciel et de la terre, venez tous dans mon cœur pour me réduire en cendre. Ô Feu dévorant de la Divinité, venez fondre sur moi : brûlez-moi, consumez-moi au milieu de Vos pures flammes, qui font vivre ceux qui y meurent.
Poèmes de Sainte Marguerite-Marie Alacoque
« Rien de souillé dans l'innocence ;
Rien ne se perd dans la puissance ;
Rien ne passe en ce beau séjour :
Tout s'y consomme dans l'amour. »
« C'est en vain que ton cœur soupire
Pour y entrer comme tu crois ;
Il ne faut pas qu'on y aspire,
Que par le chemin de la croix. »
Source : « Sainte Marguerite-Marie, Sa vie par elle-même », éditions Saint-Paul, janvier 1993, pages 92-93. »
Châsse de Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Ce document autobiographique de Sainte Marguerite-Marie Alacoque était appelé jadis « Mémoire ». C'est un cahier inachevé de 32 feuillets que la Sainte a rédigé lors du second séjour à Paray-le-Monial de l'un de ses guides spirituels, le jésuite P. François-Ignace Rolin qui avait ordonné à Sainte Marguerite-Marie de le rédiger au nom de la Sainte Obéissance.
Paroles du Christ à Sainte-Faustine
sur la Confession
« 1601. Aujourd'hui le Seigneur m'a dit : Ma fille, quand tu t'approches de la sainte confession, de cette source de ma miséricorde, le sang et l'eau qui sont sortis de mon cœur se déversent sur ton âme et l'ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi entièrement dans ma miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse déverser en ton âme toutes les largesses de ma grâce. Quand tu vas te confesser, sache que c'est moi-même qui t'attends dans le confessionnal, je me dissimule seulement derrière le prêtre, mais c'est moi seul qui agis dans l'âme. Ici la misère de l'âme rencontre le Dieu de miséricorde. Dis aux âmes, qu'à cette source de miséricorde, les âmes ne puisent qu'avec le vase de la confiance. Lorsque leur confiance sera grande, il n'y aura pas de bornes à mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles. Les orgueilleux sont toujours dans la misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d'eux pour aller vers les âmes humbles. »
Source : "Petit Journal" de Sainte-Faustine Kowalska.