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Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)

Prière avant la Confession

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Prière avant la Confession

 

Seigneur Jésus, pour accomplir convenablement mon pèlerinage sur le tombeau des apôtres, j'ai décidé de venir confesser mes péchés pour obtenir Votre pardon. Tel que j'aimerais me présenter devant Vous à la fin de ma vie terrestre, je souhaite me tenir maintenant devant Vous et, par la Sainte Communion, je veux Vous recevoir, dans un coeur purifié et décidé à Vous aimer.

 

En commençant mon examen de conscience, je Vous supplie de me communiquer Vos Grâces : donnez-moi Votre Lumière pour que je connaisse bien mes fautes, donnez-moi Votre Amour pour que je les déplore avec une véritable contrition, donnez-moi Votre Vérité pour que je les accuse avec humilité et sans détour, donnez-moi Votre Force pour que fasse une sincère pénitence et une vraie réparation. Parce que je sais combien j'ai besoin d'être purifié et fortifié, j'implore Votre pardon et je m'engage, autant que je le puis, avec le secours de votre Sainte Grâce, d'user de toutes les ressources de ma nature pour être converti et changer de vie afin de la rendre conforme à la Vôtre.

 

Il m'arrive souvent de prendre certaines résolutions, mais le temps passe si vite que je me présente devant Vous en ayant à peine esquissé les efforts et les oeuvres que je m'étais proposés. Je Vous demande pardon pour n'avoir pas prié comme je l'avais résolu, pour n'avoir pas accompli les sacrifices que j'avais décidés, pour n'avoir pas fait les charités que j'avais promises. Outre que je n'ai pas fait les pénitences que je voulais m'imposer au regard de mes fautes passées, je n'ai pas réparé toutes les injustices dont j'étais l'auteur et je n'ai pas réformé les habitudes qui m'éloignent de Vous. En réparation, je m'attacherai à faire ce qui a manqué, de sorte qu'à l'offertoire de la Messe, je puisse Vous offrir mon observance attentive, mes exercices de piété et mes mortifications.

 

Vous voulez, Seigneur, que je Vous aime de tout mon coeur et que j'observe fidèlement Vos Commandements, mais je suis tellement soucieux des biens et des jugements du monde, j'ai tellement peur de ce que pourraient penser de moi mes contemporains, que je Vous aime mal, souvent après les autres et même après les choses. Je détermine trop rarement mes paroles et mes actions en fonction de Votre Gloire, j'invoque trop rarement Votre secours avant de parler ou d'agir. Je Vous aime si peu que je n'ai jamais sérieusement pris la résolution de Vous consacrer une partie précise du temps que Vous me donnez, en revanche, pour mon travail comme pour mes loisirs, mes activités et mes repos sont calculés et prévus. Je Vous demande l'éternité bienheureuse mais, chaque semaine, je ne Vous donne qu'avec parcimonie quelques instants de piété. Ayant fait de mon travail une sorte de dieu jaloux, seul règlement incontournable de ma vie, j'en prends souvent prétexte pour éviter de participer à la prière publique autrement que quand j'y suis obligé.

 

Par Grâce, je crois, mais je ne donne pas une adhésion ferme aux Vérités que Vous nous avez révélées et que l'Église enseigne. Comment le ferais-je, puisque je prends trop peu soin de ma formation chrétienne ? Je suis médiocrement attentif à Votre Parole que j'écoute sans recueillement et que je ne lis ni ne médite assez souvent ; non seulement je ne m'impose pas de fortifier ma Foi par des lectures ou des instructions religieuses, mais il m'arrive de lire et d'écouter des choses que je sais nuire à ma Foi. Mes lectures spirituelles sont si faibles que je n'ai même pas lu entièrement les feuilles que l'on met à ma disposition. Je Vous demande régulièrement les Dons de sagesse, d'intelligence et de conseil, mais je ne me donne pas les moyens de connaître Votre enseignement.

 

Quant à déclarer ma Foi chrétienne, faisant fi du Don de force que Vous m'accordez, je préfère me réputer trop faible, et après avoir abandonné le discours, en raison de mes faibles lumières, je ne montre plus l'exemple. Dans ma vie privée, comme dans ma vie publique, mes actes ou mes paroles, calqués sur ceux des autres, ne témoignent pas que j'appartiens au Christ. Comment le ferais-je puisque je ne prends pas soin de ma prière ? La prière du matin, pourtant si courte et si simple, m'est devenue un tour de force inhabituel. Ma prière du soir est trop souvent une routine externe où je ne cherche pas un entretien avec Vous, en esprit et en vérité. J'ai perdu l'habitude de Vous remercier pour Vos bienfaits que je ne cherche d'ailleurs pas à voir, de Vous demander pardon pour mes fautes que je ne cherche d'ailleurs pas à connaître, d'invoquer Votre secours et de prendre chaque jour une résolution précise, possible et utile à ma conversion. Je pense rarement à Vous offrir mon travail, mes joies et mes souffrances ; j'ai trop peu recours à Vous dans les difficultés, les dangers et les tentations. Je Vous demande régulièrement le Don de piété mais je ne me donne pas les moyens de m'affermir dans la prière.

 

Je n'ai pas pour Vous les attentions que je devrais avoir. Comment les aurais-je, puisque je n'ai guère de considération pour Votre présence en moi ? L'orgueil me fait regarder les petits actes de piété comme des enfantillages parce que je n'ai pas l'humilité pour m'y plier. Il m'est arrivé de dire Votre Nom sans amour et sans respect, de plaisanter sur les choses Saintes, de traiter avec mépris les petites oeuvres de piété, de ne m'être pas tenu dans les églises avec toute la décence qui convient. J'ai parfois manqué de respect et de dévotion envers la Vierge Marie et envers les Saints. Ma pratique religieuse est strictement circonscrite à l'obligation ; je suis la Messe distraitement, sans chercher le sens des gestes et des attitudes, m'y refusant même, quelquefois. Je me suis aussi parfois laissé aller à quelques superstitions et je n'ai pas toujours fermement refusé la voyance, la magie et le spiritisme. Je Vous demande régulièrement le Don de la crainte de Dieu mais je ne me donne pas les moyens de fonder en moi le sens délicat de Votre présence.

 

Je professe que j'appartiens à l'Église et je n'hésite jamais à exiger impérieusement ses services, mais je n'en suis pas réellement le fils. Comment le serais-je puisque je La considère plus comme une institution d'hommes que comme l'Épouse de Jésus-Christ ? Je me réclame de notre Saint-Père le Pape, mais je lis peu les textes qu'il nous donne, je discute parfois les règles morales qu'il nous rappelle, je ne parle pas de lui avec le respect qui est dû au Souverain Pontife, vicaire de Jésus-Christ, et il m'arrive rarement de prier à ses intentions et d'offrir pour lui mes peines et mes souffrances. Je dis que l'Église est ma mère mais, trop souvent, je La traite comme un service public qui doit être à ma disposition. J'ai bien des difficultés à plier mon intelligence à l'obéissance de la Foi quand elle m'enseigne les Vérités qu'elle a reçues de vous, à plier ma volonté à l'observance des Commandements quand elle m'invite à ce que Vous ordonnez, à plier mon coeur aux Sacrements et aux sacramentaux quand elle me transmet les Grâces qu'elle reçoit de Vous. Lorsqu'un ministre de l'Église, en chaire, me donne des conseils, m'indique des moyens spirituels, me montre les implications de ma Foi, je suis prompt à soulever toutes les impossibilités possibles et imaginables pour éviter de mon convertir. Enfin, je réclame beaucoup des prêtres, mais je prie rarement pour eux et je ne participe pas selon mes moyens aux besoins matériels de l'Église.

 

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