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Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)

Prière du Diocèse de Nice pour son nouvel Évêque

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Messe d'adieux au Diocèse de Nice de Mgr Louis Sankalé

Sanctuaire Notre-Dame de Laghet, jeudi 15 août 2013

 

 

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"Je vous donnerai des bergers selon mon coeur,

et ils vous paîtront avec intelligence et avec sagesse."

 

Jérémie 3 : 15 (Louis Segond)

 

 

"Et dabo vobis pastores juxta cor meum,

et pascent vos scientia et doctrina.

 

Ieremias 3:15 (Biblia Sacra Vulgata)

 

 

"And I will give you pastors according to mine heart,

which shall feed you with knowledge and understanding."

 

Jeremiah 3:15 (King James Version)

 

 

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Blason de Mgr Sankalé

"Et exaltavit humiles" (Lucas 1:52)

"Il élève les humbles"

(Magnificat, Luc 1 : 52)

 

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Prière du Diocèse de Nice

pour son nouvel Évêque

 

"Pasteur Éternel, notre Dieu,

Toi qui gouvernes Ton Église et sans cesse la protèges,

Donne-lui, nous T’en prions, le pasteur qu’elle attend :

Un pasteur selon Ton Cœur, qui ait l’Esprit de l’Évangile.

 

Jésus, Toi le Bon Pasteur,

Qui prends soin de Tes brebis et donne Ta vie pour elles,

Donne à l’Évêque, que Tu choisiras, ce souci qui est le Tien.

 

Saint Esprit,

Viens ouvrir nos cœurs pour accueillir notre Évêque

Et nous engager avec lui sur le chemin que Tu prépares

Pour Ton Église qui est à Nice.

 

Amen."

 

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"Mgr Sankalé démissionne"

 

"À TOUS LES DIOCÉSAINS ET AMIS"

 

"Des incidents de santé récurrents depuis une vingtaine d'années me conduisent aujourd'hui à prendre une décision dont chacun mesurera la gravité.

L'information sera rendue publique ce jeudi 8 août 2013 à midi avec effet immédiat : le Saint Père a accepté ma renonciation à ma charge d'évêque de Nice que je lui ai présentée pour raison de santé, et il a nommé Monseigneur Guy THOMAZEAU, archevêque émérite de Montpellier, "administrateur apostolique sede vacante" pour gouverner le diocèse jusqu’à la prise de possession canonique de mon successeur.

Même si chacun sait qu'une telle décision ne peut s'envisager qu'après avoir longuement prié, pris conseil et réfléchi, cette annonce sera probablement reçue par certains avec beaucoup d'émotion et d'étonnement.

Parmi les nombreux souvenirs qui me lient au diocèse, j'aurai eu la joie de vivre la préparation et la célébration du Synode 2007-2009, et aussi d'en voir les premiers fruits. Mais il faut, pour conduire le diocèse en ces années post synodales en tant qu'évêque, une santé qui aujourd'hui me fait défaut. S'y ajoutaient, depuis trois ans, le rythme soutenu des visites pastorales et les absences régulières du diocèse occasionnées par mes participations aux assemblées et aux travaux de la Conférence épiscopale de France.

Au mois de septembre dernier, bilan général de santé. Le traitement auquel je ne pouvais me dérober se révéla vite inconciliable avec les besoins de la mission et l'exercice de la responsabilité épiscopale.

En novembre, durant la visite ad Limina que notre province ecclésiastique fit à Rome, je m'en suis ouvert à Monseigneur Georges Pontier, notre archevêque métropolitain de Marseille.

C'est au cours de notre pèlerinage à Lourdes, le 5 juillet, que j'ai pris la difficile décision d'écrire au Saint Père pour lui présenter ma renonciation à ma charge.

Á notre retour de Lourdes, le 8 juillet, les réunions du conseil épiscopal étant suspendues pendant l'été, j'ai rencontré les deux vicaires généraux pour leur dire que j'avais écrit au Pape et que j'attendais sa réponse.

Informé après les JMJ de Rio, le 29 juillet, que le Saint Père avait accueilli favorablement ma demande, j'en ai fait part aux vicaires généraux. Et c'est cette nouvelle qui, aujourd'hui 8 août, est portée à votre connaissance.

Comme j'ai eu l'occasion de vous le dire à propos de l'encyclique Lumen fidei, fruit du travail de deux papes : "L'Église ne fait jamais table rase de son passé lorsqu'elle vit le moment présent et qu'elle regarde vers l'avenir. Dans tous les cas, elle garde les yeux fixés sur Jésus Christ, qui est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Qu'il s'agisse de l'Église universelle ou de l'Église diocésaine, les pasteurs se succèdent, chacun étant le serviteur, pour un temps, de la croissance qui ne peut venir que du Seigneur lui-même."

Au moment où j'écris ces mots, mon cœur se tourne vers vous, prêtres et diacres permanents des Alpes-maritimes, religieux et religieuses, consacrés, séminaristes, laïcs de toutes générations, membres de la société civile, délégués pastoraux, membres des équipes d'aumôneries, responsables des services et des mouvements diocésains, membres des divers conseils à qui j'adresse toute ma gratitude pour votre collaboration au rayonnement de la Bonne Nouvelle, à la célébration de la foi et des sacrements et au service de nos frères.

Je ferai mes adieux au cours de la Messe de l'Assomption le jeudi 15 août à 17 heures au sanctuaire Notre-Dame de Laghet.

Je souhaite que nous priions les uns pour les autres et que l'étape nouvelle qui commence pour notre diocèse et pour chacun de nous, en cette année de la foi, soit habitée par la joyeuse annonce de l'Évangile. Confions la suite du chemin au Seigneur qui veille toujours sur son Église et ses serviteurs."

 

"Ce jeudi 8 août 2013"

"en la fête de saint Dominique"

"+ Louis SANKALÉ"

 

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Christ et enfant (1873), par le Peintre danois

Carl Heinrich Bloch (1834–1890)

Église Saint-Nicolas, Holbæk (Sjælland, Danemark)

Sankt Nikolai Kirke (Holbæk Kommune)

 

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Mgr Guy Thomazeau

 

Administrateur apostolique sede vacante

du Diocèse de Nice depuis le 8 août 2013

 

- Né le 05 Décembre 1937

- Ordonné prêtre le 18 Décembre 1965

- Nommé évêque le 12 Novembre 1988

- Consacré évêque le 08 Janvier 1989

 

Responsabilité : Chapelain général de l’Ordre souverain de Malte.

 

Etudes :

- Collège Franklin (Paris), lycée Janson de Sailly

- Institut d’études politiques de Paris

- Institut catholique de Paris

- Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN)

 

Diplômes :

- Institut d’étude politique de Paris

- Licence de théologie

 

Ministères :

- Aumônier du lycée Molière et vicaire à Notre-Dame de l’Assomption (1966-1974).

- Vicaire à Notre-Dame-de-Grâce de Passy (1974-1981).

- Curé de Saint-Pierre de Chaillot (1981-1985).

- Vicaire général de Paris (1981-1988).

- Evêque auxiliaire de Meaux (1988-1994).

- Evêque co-adjuteur de Beauvais (1994-1995).

- Evêque de Beauvais (1995-2002).

- Archevêque de Montpellier (2002-2011)

- Administrateur apostolique sede vacante depuis le 8 août 2013

 

 

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"HOMÉLIE DE MGR LOUIS SANKALÉ"

"NOTRE-DAME DE LAGHET"

"15 AOÛT 2013"

 

"La solennité mariale que nous célébrons en cette année de la foi nous rappelle que nous n’avons pas, ici bas, de demeure permanente. Pèlerins de la foi, nous sommes, tous et chaque jour, en route vers notre patrie céleste, à la suite de Celui qui nous a dit : "Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père". C’est ce pèlerinage qui conduit aujourd’hui notre diocèse en ce sanctuaire Notre-Dame de Laghet si cher à notre cœur. L’Eucharistie qui nous rassemble plus nombreux qu’à l’accoutumée - nous qui sommes ici présents et tous ceux qui, chez eux, communient par les ondes - se veut action de grâces pour neuf années de présence parmi vous. Non pas rétrospective, mais action de grâces, c’est-à-dire acte de foi. Foi en Dieu qui couvre la Femme de l’Apocalypse de soleil, comme d’un manteau. Foi en Dieu qui lui donne de fouler aux pieds les puissances des ténèbres. Foi en Dieu qui la fait plus mère que reine, en tressant sur sa tête une couronne d’enfants plus nombreux encore que la postérité promise à Abraham.

"Mon âme exalte le Seigneur". L’humble Vierge de Nazareth, que nous contemplons aujourd’hui dans la gloire de son Assomption, nous entraîne dans son action de grâces. Elle nous en montre le chemin en nous accompagnant sur les pas de Celui qui est le chemin. Cette route est celle de l’humilité. Non pas seulement l’humilité morale qui sert parfois de paravent à la pusillanimité ou à cet orgueil exacerbé qu’est la fausse modestie, mais l’humilité biblique, celle des petits et des pauvres, ceux que l’Écriture appelle les anawim, et que l’Église honore d’une "option préférentielle", ainsi que le pape François le rappelle avec insistance. C’est sur eux que le Seigneur jette les yeux comme il le fait sur son humble servante. C’est pour eux que le Puissant fait des merveilles, sur eux que son amour s’étend d’âge en âge.

"Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles". Comprenons bien ! Ces mots - dont j’ai fait la devise de mon épiscopat - vont bien au-delà des slogans revanchards d’une quelconque lutte des classes. S’ils ont une telle force pour toucher nos cœurs, pour convertir nos comportements personnels et collectifs, c’est qu’ils sont imprégnés de l’espérance pascale. "Mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur... Exaltavit humiles". Le Magnificat est bien le prélude de l’Exsultet pascal. Celui qui élève les humbles est aussi Celui qui ressuscite les morts... Sa vie dans notre mort, sa force dans notre faiblesse, sa sagesse dans notre folie, sa richesse dans notre pauvreté. Tout l’Évangile est là. Au bout du compte, il nous faudra bien admettre que nous sommes riches de ce qui nous fait défaut, et notamment de ce seul trésor dont l’Apôtre affirme que nous le recevons dans des vases d’argile et qu’il ne passera jamais : l’amour de Dieu répandu en nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous est donné. Les humbles dont il est question aujourd’hui renvoient aux "ossa humiliata", aux "ossements humiliés" du Dies iræ ; et l’élévation promise à ces humbles-là culmine dans l’Assomption de la Vierge immaculée, élevée corps et âme au ciel au terme de sa vie terrestre.

Regarder Marie en son Assomption, c’est toujours mieux prendre conscience de ce à quoi nous sommes appelés, non seulement d’en prendre conscience mais aussi de croire, comme elle, en l’accomplissement de ce qui nous a été révélé. "Heureuse en effet celle qui a cru en l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur".

Rendre grâces à Dieu, c’est aussi le remercier pour les frères et les sœurs qu’il met sur notre chemin. J’ai beaucoup appris dans le diocèse qui me fut confié voici huit ans et demi, après quelques mois de coadjutorat. Monseigneur Saint-Macary, que j’eus comme voisin aux assemblées épiscopales de Lourdes pendant une douzaine d’années (nous étions placés par ordre alphabétique), me disait souvent qu’il me faudrait du temps pour découvrir ce "vaste et beau diocèse", comme il l’appelait. Il ne se trompait pas. Même si je fus aidé par les nombreuses invitations fort cordiales qui me furent faites dans les paroisses du littoral, du moyen et du haut pays, un peu partout dans nos doyennés, il aura fallu l’expérience décisive du Synode 2007-2009, puis l’enchainement des visites pastorales, pour que je prenne un peu la mesure des défis liés à l’évangélisation de notre département.

J’ai été aidé, à mon arrivée, par la mise en place déjà effectuée du regroupement des paroisses opéré par "Diocèse 2000". Ce vaste chantier, qui s’inscrivait dans la suite des intuitions post conciliaires de Monseigneur Mouisset puis de Monseigneur Saint-Macary, mobilisa une bonne partie des énergies diocésaines durant l’épiscopat de mon prédécesseur et frère, Monseigneur Bonfils, ici présent, que je remercie d’avoir répondu à mon invitation en venant concélébrer ce soir. "Diocèse 2000" prévoyait une suite. Il était dit, dans la "Charte d’évangélisation" publiée en l’an 2000, qu’au bout de cinq ans, une évaluation serait faite, afin de voir ce qu’il faudrait maintenir, encourager, poursuivre ou corriger. Lorsque je reçus la charge du diocèse, en mars 2005, le moment de l’évaluation était donc arrivé. J’ai alors donné mandat au bureau du conseil presbytéral et à celui du conseil pastoral de se mettre ensemble à l’écoute du diocèse pendant toute une année. C’est ce qui conduisit ces deux bureaux à me présenter leurs conclusions, un soir de juin 2006, tout près d’ici, dans le sanctuaire où nous sommes, dans une pièce appelée "salle des évêques". Ce soir là, ils m’ont dit : "Notre diocèse se trouve à un carrefour… La suite pourrait être de type synodal". C’est là que le mot "synode" fut prononcé pour la première fois, en articulation directe avec "Diocèse 2000". Le précédent synode diocésain avait eu lieu un siècle plus tôt, en 1906.

L’aventure n’allait pas de soi. Fallait-il la tenter ? Interrogé en janvier 2007 lors d’une session extraordinaire qui s’est tenue ici même, le conseil presbytéral répondit favorablement et le synode fut convoqué durant la messe chrismale qui suivit. Chacun se souvient de l’enthousiasme qui accompagna la célébration de cet événement exceptionnel. Le fait qu’il s’agissait d’un synode ouvert à toutes les questions formulées par le peuple de Dieu dans les Alpes-Maritimes conduisit à la multiplication des réunions, des forums, des assemblées, bref, de tout ce qui fait de l’Ecclesia ce qu’elle est par définition : cette portion d’humanité qui accueille la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, qui la célèbre et qui l’annonce.

Mais le véritable enjeu, bien sûr, était à venir. Il résidait dans la mise en œuvre des 80 projets synodaux. Cela fait maintenant quatre ans que notre Synode a pris fin, quatre années pour ouvrir et mener à terme bien des chantiers dont certains ont d’ailleurs vocation à ne jamais cesser car ils font intrinsèquement partie de la vie et de la mission de notre Église diocésaine :

- les formations permanentes, avec notamment - mais pas uniquement - les "maisons d’Évangile" qui nous invitent à recevoir de la Parole de Dieu un chemin d’Église qui nous conduit aux sacrements et au témoignage de la foi ;

- le conseil de la solidarité, avec qui nous venons de vivre "Diaconia 2013" à Lourdes ;

- l’enseignement catholique, si riche d’espérance avec l’accueil des nouveaux statuts ;

- la pastorale des jeunes, dynamisée par ceux qui sont impatients de semer ici les graines récoltées aux JMJ de Rio ;

"Mon âme exalte le Seigneur". Je suis reconnaissant au Saint Père d’avoir bien voulu nommer un "administrateur apostolique sede vacante" en la personne de Monseigneur Guy Thomazeau, avec qui j’eus la joie de travailler à la Conférence des évêques, car nous étions tous deux membres du Conseil pour l’unité des chrétiens et les relations avec le judaïsme. Le temps nécessaire avant la nomination du prochain évêque de Nice ne mettra pas un coup d’arrêt aux travaux diocésains en cours. Bien au contraire, il sera utile pour en apprécier le processus et en soutenir la mise en œuvre, sans avoir vocation à en infléchir substantiellement le déroulement, en attendant le jour où mon successeur accomplira à son tour sa mission en pleine responsabilité, ajoutant un maillon à la longue chaine des évêques qui, depuis des siècles, se succèdent sur le siège apostolique de Nice (j’espère que vous fêterez l’an prochain le dix-septième centenaire de l’arrivée présumée du premier évêque à Nice, en 314 si j’en crois l’édition 2012 de notre annuaire diocésain).

Il est vrai que dans les Alpes-Maritimes - et ailleurs aussi sans doute, nous préférons les fleurs aux chaines, spécialement en cette saison où nos vallées se couvrent de lis turban, de chardons de Bérard, de génépi, de gentianes, d’arnicas et autres renoncules qui font la joie des randonneurs. Au retour des promenades, certaines essences sont tenaces, elles vous collent à la peau, elles vous rendent présents les visages et les paysages dont elles gardent l’empreinte. Pour un peu, elles vous feraient entendre la musique des criquets… J’ai hésité entre "criquet" et "cigale", à cause de la fable !... Ah, que de souvenirs ! Je les rassemble comme une gerbe que je place entre les mains virginales et maternelles de Notre-Dame de Laghet !

Au moment de vous quitter, je fais don au sanctuaire de mes mitres et de ma crosse. Tant d’évêques passent ici qu’il s’en trouvera bien un qui s’accommodera de mes mensurations, le temps d’une cérémonie. Mais rassurez-vous, je garde les objets que mes proches m’avaient été offerts pour mon ordination, et je ne perds pas au change : j’emporte aussi le chapeau et le bâton de berger dont j’avais hérité lors de ma visite pastorale à Saint-Étienne de Tinée. Ainsi, c’est un peu de vous qui m’accompagnera dans la suite du chemin. Un chemin qui s’annonce passionnant !

Ce n’est jamais sans émotion qu’un disciple de Jésus parle de passion. Malgré l’admiration que je lui porte, je n’arrive pas à m’écrier avec saint Grignion de Montfort "pas de croix, quelle croix !", sauf à commencer par cet autre cri : "Père, s’il est possible…". Saint Paul affirme que "le Christ est ressuscité d'entre les morts pour être parmi les morts le premier ressuscité". Frères et sœurs bien aimés, tel est le secret de la puissance cachée dans cette Eucharistie. L’homme ne va pas à sa perte dès lors qu’il peut parvenir à la plénitude de la vie en suivant, comme Marie de Nazareth, le chemin de l’Évangile.

Ô Vierge de l’Assomption, guide et soutiens notre espérance alors que nous sommes encore en chemin. Aide-nous à te suivre sur ce chemin d’une humanité toute habitée de Dieu. Aide-nous à recevoir du Très Haut, Lui qui "comble de biens les affamés", les forces nécessaires pour, avec toi, suivre le Christ jusqu’au bout. Ô Marie, notre Mère et notre avocate, entraîne-nous dans ton "fiat"."

 

Source principale de cet article : Diocèse de Nice

 

 

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