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  • : In hoc signo vinces. Parousie by ROBLES Patrick
  • : Blog Parousie de Patrick ROBLES (Puget-Théniers, Alpes-Maritimes - FRANCE)
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  • Patrick ROBLES
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)
  • Dominus pascit me, et nihil mihi deerit. Le Seigneur est mon berger : je ne manquerai de rien. The Lord is my shepherd; I shall not want. El Señor es mi pastor, nada me falta. L'Eterno è il mio pastore, nulla mi mancherà. O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta. Der Herr ist mein Hirte; mir wird nichts mangeln. Господь - Пастырь мой; я ни в чем не буду нуждаться. اللهُ راعِيَّ، فلَنْ يَنقُصَنِي شَيءٌ (Ps 23,1)

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 14:41

Chateaubriand-parousie.over-blog.fr.jpg

François-René, vicomte de Chateaubriand

né le 4 septembre 1768 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)

mort le 4 juillet 1848 à Paris

 

 

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« Je veux être Chateaubriand ou rien ! »

 

Victor Hugo, à 14 ans

 

 

Genie-du-christianisme-Chateaubriand-parousie.over-blog.fr.jpg

 

 

François-René de Chateaubriand

« Génie du christianisme »

 

"Vers le temps de l’apparition du Rédempteur sur la terre, les nations étaient dans l’attente de quelque personnage fameux. " Une ancienne et constante opinion, dit Suétone, était répandue dans l’Orient, qu’un homme s’élèverait de la Judée et obtiendrait l’empire universel[1]. "Tacite raconte le même fait presque dans les mêmes mots. Selon cet historien, "la plupart des Juifs étaient convaincus, d’après un oracle conservé dans les anciens livres de leurs prêtres, que dans ce temps-là (le temps de Vespasien), l’Orient prévaudrait, et que quelqu’un, sorti de Judée, régnerait sur le monde[2]."

Josèphe, parlant de la ruine de Jérusalem, rapporte que les Juifs furent principalement poussés à la révolte contre les Romains par une obscure [NOTE 55] prophétie qui leur annonçait que vers cette époque un homme s’élèverait parmi eux, et soumettrait l’univers[3].

Le Nouveau Testament offre aussi des traces de cette espérance répandue dans Israël : la foule qui court au désert demande à saint Jean-Baptiste s’il est le grand Messie, le Christ de Dieu, depuis longtemps attendu : les disciples d’Emmaüs sont saisis de tristesse lorsqu’ils reconnaissent que Jean n’est pas l’homme qui doit racheter Israël.

Les soixante-dix semaines de Daniel, ou les quatre cent quatre-vingt-dix ans depuis la reconstruction du Temple, étaient accomplis. Enfin Origène, après avoir rapporté ces traditions des Juifs, ajoute "qu’un grand nombre d’entre eux avouèrent Jésus-Christ pour le libérateur promis par les prophètes [NOTE 56]."

Cependant le ciel prépare les voies du Fils de l’Homme. Les nations, longtemps désunies de mœurs, de gouvernement, de langage, entretenaient des inimitiés héréditaires ; tout à coup le bruit des armes cesse, et les peuples, réconciliés ou vaincus, viennent se perdre dans le peuple romain.

D’un côté, la religion et les mœurs sont parvenues à ce degré de corruption qui produit de force un changement dans les affaires humaines ; de l’autre, les dogmes de l’unité d’un Dieu et de l’immortalité de l’âme commencent à se répandre : ainsi les chemins s’ouvrent à la doctrine évangélique, qu’une langue universelle va servir à propager.

Cet empire romain se compose de nations, les unes sauvages, les autres policées, la plupart infiniment malheureuses : la simplicité du Christ pour les premières, ses vertus morales pour les secondes ; pour toutes, sa miséricorde et sa charité, sont des moyens de salut que le ciel ménage. Et ces moyens sont si efficaces que, deux siècles après le Messie, Tertullien disait aux juges de Rome : "Nous ne sommes que d’hier, et nous remplissons tout, vos cités, vos îles, vos forteresses, vos colonies, vos tribus, vos décuries, vos conseils, le palais, le sénat, le forum ; nous ne vous laissons que vos temples ; Sola relinquimus templa[4]."

A la grandeur des préparations naturelles s’unit l’éclat des prodiges : les vraies oracles, depuis longtemps muets dans Jérusalem, recouvrent la voix, et les fausses sibylles se taisent. Une nouvelle étoile se montre dans l’Orient, Gabriel descend vers Marie, et un chœur d’esprits bienheureux chante au haut du ciel, pendant la nuit : Gloire à Dieu, paix aux hommes ! Tout à coup le bruit se répand que le Sauveur a vu le jour dans la Judée : il n’est point né dans la pourpre, mais dans l’asile de l’indigence ; il n’a point été annoncé aux grands et aux superbes, mais les anges l’ont révélé aux petits et aux simples ; il n’a pas réuni autour de son berceau les heureux du monde, mais les infortunés ; et par ce premier acte de sa vie il s’est déclaré de préférence le Dieu des misérables.

Arrêtons-nous ici pour faire une réflexion. Nous voyons depuis le commencement des siècles, les rois, les héros, les hommes éclatants, devenir les dieux des nations. Mais voici que le fils d’un charpentier dans un petit coin de la Judée, est un modèle de douleurs et de misère : il est flétri publiquement par un supplice ; il choisit ses disciples dans les rangs les moins élevés de la société ; il ne prêche que sacrifices, que renoncement aux pompes du monde, au plaisir, au pouvoir : il préfère l’esclave au maître, le pauvre au riche, le lépreux à l’homme sain ; tout qui ce pleure, tout ce qui a des plaies, tout ce qui est abandonné du monde fait ses délices : la puissance, la fortune et le bonheur sont au contraire menacés par lui. Il renverse les notions communes de la morale ; il établit des relations nouvelles entre les hommes, un nouveau droit des gens, une nouvelle foi publique : il élève ainsi sa divinité, triomphe de la religion des césars, s’assied sur leur trône, et parvient à subjuguer la terre. Non, quand la voix du monde entier s’élèverait contre Jésus-Christ, quand toutes les lumières de la philosophie se réuniraient contre ses dogmes, jamais on ne nous persuadera qu’une religion fondée sur une pareille base soit une religion humaine. Celui qui a pu faire adorer une croix, celui qui a offert pour objet de culte aux hommes l’humanité souffrante, la vertu persécutée, celui-là, nous le jurons, ne saurait être qu’un Dieu.

Jésus-Christ apparaît au milieu des hommes, plein de grâce et de vérité ; l’autorité et la douceur de sa parole entraînent. Il vient pour être le plus malheureux des mortels, et tous ses prodiges sont pour les misérables. Ses miracles, dit Bossuet, tiennent plus de la bonté que de la puissance. Pour inculquer ses préceptes, il choisit l’apologue ou la parabole, qui se grave aisément dans l’esprit des peuples. C’est en marchant dans les campagnes qu’il donne ses leçons. En voyant les fleurs d’un champ, il exhorte ses disciples à espérer dans la Providence, qui supporte les faibles plantes et nourrit les petits oiseaux ; en apercevant les fruits de la terre, il instruit à juger l’homme par ses œuvres. On lui apporte un enfant, et il recommande l’innocence ; se trouvant au milieu des bergers, il se donne à lui-même le titre de pasteur des âmes, et se représente rapportant sur ses épaules la brebis égarée. Au printemps, il s’assied sur une montagne, et tire des objets environnants de quoi instruire la foule assise à ses pieds. Du spectacle même de cette foule pauvre et malheureuse, il fait naître ses béatitudes : Bienheureux ceux qui pleurent ; bienheureux ceux qui ont faim et soif, etc. Ceux qui observent ses préceptes et ceux qui les méprisent sont comparés à deux hommes qui bâtissent deux maisons, l’une sur le roc, l’autre sur un sable mouvant : selon quelques interprètes, il montrait, en parlant ainsi, un hameau florissant sur une colline, et au bas de cette colline des cabanes détruites par une inondation[5]. Quand il demande de l’eau à la femme de Samarie, il lui peint sa doctrine sous la belle image d’une source d’eau vive.

Les plus violents ennemis de Jésus-Christ n’ont jamais osé attaquer sa personne. Celse, Julien, Volusien[6], avouent ses miracles, et Porphyre raconte que les oracles mêmes des païens l’appelaient un homme illustre par sa piété[7]. Tibère avait voulu le mettre au rang des dieux[8] ; selon Lampridius, Adrien lui avait élevé des temples, et Alexandre Sévère le révérait avec les images des âmes saintes, entre Orphée et Abraham[9]. Pline a rendu un illustre témoignage à l’innocence de ces premiers chrétiens qui suivaient de près les exemples du Rédempteur. Il n’y a point de philosophie de l’antiquité à qui l’on n’ait reproché quelques vices : les patriarches mêmes ont eu des faiblesses ; le Christ seul est sans tache : c’est la plus brillante copie de cette beauté souveraine qui réside sur le trône des cieux. Pur et sacré comme le tabernacle du Seigneur, ne respirant que l’amour de Dieu et des hommes, infiniment supérieur à la vaine gloire du monde, il poursuivait, à travers les douleurs, la grande affaire de notre salut, forçant les hommes, par l’ascendant de ses vertus, à embrasser sa doctrine et à imiter une vie qu’ils étaient contraints d’admirer.

Son caractère était aimable, ouvert et tendre, sa charité sans bornes. L’Apôtre nous en donne une idée en deux mots : Il allait faisant le bien. Sa résignation à la volonté de Dieu éclate dans tous les moments de sa vie ; il aimait, il connaissait l’amitié : l’homme qu’il tira du tombeau, Lazare, était son ami ; ce fut pour le plus grand sentiment de la vie qu’il fit son plus grand miracle. L’amour de la patrie trouva chez lui un modèle : "Jérusalem ! Jérusalem ! s’écriait-il, en pensant au jugement qui menaçait cette cité coupable, j’ai voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; mais tu ne l’as pas voulu !" Du haut d’une colline, jetant les yeux sur cette ville condamnée, pour ses crimes, à une horrible destruction, il ne put retenir ses larmes : "Il vit la cité, dit l’Apôtre, et il pleura !" Sa tolérance ne fut pas moins remarquable quand ses disciples le prièrent de faire descendre le feu sur un village de Samaritains qui lui avait refusé l’hospitalité. Il répondit avec indignation : Vous ne savez pas ce que vous demandez !

Si le Fils de l’Homme était sorti du ciel avec toute sa force, il eut eu sans doute peu de peine à pratiquer tant de vertus, à supporter tant de maux ; mais c’est ici la gloire du mystère : le Christ ressentait des douleurs ; son cœur se brisait comme celui d’un homme ; il ne donna jamais aucun signe de colère que contre la dureté de l’âme et l’insensibilité. Il répétait éternellement : Aimez-vous les uns les autres. Mon père, s’écriait-il sous le fer des bourreaux, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Prêt à quitter ses disciples bien aimés, il fondit tout à coup en larmes ; il ressentit les terreurs du tombeau et les angoisses de la croix : une sueur de sang coula le long de ses joues divines ; il se plaignit que son Père l’avait abandonné. Lorsque l’ange lui présenta le calice, il dit : O mon Père ! fais que ce calice passe loin de moi ; cependant, si je dois le boire, que ta volonté soit faite. Ce fut alors que ce mot, où respire la sublimité de la douleur, échappa à sa bouche : Mon âme est triste jusqu’à la mort. Ah ! si la morale la plus pure et le cœur le plus tendre, si une vie passée à combattre l’erreur et à soulager les maux des hommes, sont les attributs de la divinité, qui peut nier celle de Jésus-Christ ? Modèle de toutes vertus, l’amitié le voit endormi dans le sein de saint Jean, ou léguant sa mère à ce disciple ; la charité l’admire dans le jugement de la femme adultère : partout la pitié le trouve bénissant les pleurs de l’infortuné ; dans son amour pour les enfants, son innocence et sa candeur se décèlent ; la force de son âme brille au milieu des tourments de la croix, et son dernier soupir est un soupir de miséricorde."

 

1. ↑ Percrebuerat Oriente toto vetus et constans opinio esse in fatis ut eo tempore Judaea profecti rerum potirentur. (Suet., in Vespas., c. IV.) (N.d.A.)

2. ↑ Pluribus persuasio inerat antiquis sacerdotum litteris contineri eo ipso tempore fore ut valesceret Oriens, profectique Judaea rerum potirentur. (Tacit., Hist., lib. V, c. XIII.) (N.d.A.)

3. ↑ Joseph., de Bell. Judaic., p. 183. (N.d.A.)

4. ↑ Tertull., Apologet., cap. XXXVII. (N.d.A.)

5. ↑ Fortin., on the truth of the Christ. Relig., p. 218. (N.d.A.)

6. ↑ Orig., cont. Cels., I. II ; Jul., ap. Cyril., liv. VI ; Aug., ep. III, IV, t. II. (N.d.A.)

7. ↑ Euseb., Dem. III, ev. 3. (N.d.A.)

8. ↑ Tert., Apologet. (N.d.A.)

9. ↑ Lamp., in Alex. Sev., cap. IV et XXXI. (N.d.A.)

 

Source : « Génie du christianisme, ou beautés de la religion chrétienne », 1802, François-René de Chateaubriand, Quatrième Partie « Culte », Livre 3 « Vue générale du clergé », Chapitre I « De Jésus-Christ et de sa vie ».

 

 

Breezy Point, ouragan Sandy, parousie.over-blog.fr

Breezy Point (Queens - New York), après le passage de l'ouragan Sandy

le 29 octobre 2012, où 80 maisons ont brûlé (aucune victime humaine)

(AP Photo/©Frank Franklin II)


 

 

« Je suis devenu chrétien.

Je n’ai point cédé, je l’avoue,

à de grandes lumières surnaturelles ;

ma conviction est sortie de mon cœur :

j’ai pleuré et j’ai cru. »

 

Chateaubriand, « Génie du Christianisme »,

préface de la première édition

 

 

 

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« Chose admirable ; la religion chrétienne,

qui ne semble avoir d’autre objet

que la félicité de l’autre vie,

fait encore notre bonheur dans celle-ci. »

 

« De l’esprit des lois », 1748, Montesquieu, LIVRE XXIV « Des loix, dans le rapport qu’elles ont avec la religion établie dans chaque pays, considérée dans ses pratiques, & en elle-même », Chapitre III « Que le gouvernement modéré convient mieux à la religion chrétienne, & le gouvernement despotique à la mahométane », édition Nourse, 1772.

 

 

 

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« La "Poétique du Christianisme" de Chateaubriand, Communication de M. Pierre CHRISTOPHOROV (Université de la Ruhr-Bochum) au XXe Congrès de l'Association, le 26 juillet 1968. »


 

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 10:27

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"6 Jesus saith unto him,

I am the way, the truth, and the life:

no man cometh unto the Father, but by me."

King James Version: John Chapter 14:6

 

 

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"6 Jésus lui dit :

Je suis le chemin, la vérité, et la vie.

Nul ne vient au Père que par moi."

Jean 14 : 6 (Louis Segond)

 

 

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"6 Dicit ei Iesus:

Ego sum via et veritas et vita;

nemo venit ad Patrem nisi per me."

Evangelium secundum Ioannem 14:6

 

 

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3 Blessed are the poor in spirit: for theirs is the kingdom of heaven.

4 Blessed are they that mourn: for they shall be comforted.

5 Blessed are the meek: for they shall inherit the earth.

6 Blessed are they which do hunger and thirst after righteousness: for they shall be filled.

7 Blessed are the merciful: for they shall obtain mercy.

8 Blessed are the pure in heart: for they shall see God.

9 Blessed are the peacemakers: for they shall be called the children of God.

10 Blessed are they which are persecuted for righteousness' sake: for theirs is the kingdom of heaven.

11 Blessed are ye, when men shall revile you, and persecute you, and shall say all manner of evil against you falsely, for my sake.

12 Rejoice, and be exceeding glad: for great is your reward in heaven: for so persecuted they the prophets which were before you.

 

King James Version: Matthew Chapter 5:3-12

 

 

 

 

 

 

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Boys Band "One Direction"

 

 

 

3 Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux.

4 Heureux les doux : ils auront la terre en partage.

5 Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés.

6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés.

7 Heureux les miséricordieux : il leur sera fait miséricorde.

8 Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu.

9 Heureux ceux qui font œuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu.

10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux.

11 Heureux êtes-vous lorsque l'on vous insulte, que l'on vous persécute et que l'on dit faussement contre vous toute sorte de mal à cause de moi.

12 Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ; c'est ainsi en effet qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.

 

Matthieu 5 : 3-12 (Bible TOB)

 

 

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Sainte-Philomène

 

 

 

3 Beati pauperes spiritu: quoniam ipsorum est regnum cælorum.

4 Beati mites: quoniam ipsi possidebunt terram.

5 Beati qui lugent: quoniam ipsi consolabuntur.

6 Beati qui esuriunt et sitiunt justitiam: quoniam ipsi saturabuntur.

7 Beati misericordes: quoniam ipsi misericordiam consequentur.

8 Beati mundo corde: quoniam ipsi Deum videbunt.

9 Beati pacifici: quoniam filii Dei vocabuntur.

10 Beati qui persecutionem patiuntur propter justitiam: quoniam ipsorum est regnum cælorum.

11 Beati estis cum maledixerint vobis, et persecuti vos fuerint, et dixerint omne malum adversum vos mentientes, propter me:

12 gaudete, et exsultate, quoniam merces vestra copiosa est in cælis. Sic enim persecuti sunt prophetas, qui fuerunt ante vos.

 

Evangelium secundum Matthaeum 5:3-12

 

 

 

 

 

 

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Justin Bieber


 

 

 

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 10:25

Bapteme-de-Jesus-by-Ki-Chang-parousie.over-blog.fr.jpg

Baptême de Jésus

주의 세례주일

Peinture de Ki Chan

 

 

Korean-Pater-Noster-Notre-Pere-coreen-parousie.over-blog-jpg

주님의 기도 - Notre Père en Coréen

 

 

Coree-du-Sud-parousie.over-blog.fr.gif

 

 

Chon Jin Am, The Birthplace of the Catholic Church in Korea

Chon Jin AM, berceau de l'Église Catholique en Corée

 

 

Coree-du-Sud-2-parousie.over-blog.fr.gif

 

Catholic Church continues to grow in Korea

L'Église Catholique continue à croître en Corée

 

 

Coree-du-Sud-3-parousie.over-blog.fr.gif

 

 

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Park Jae-Sang dit "Psy"

né le 31 décembre 1977 en Corée du Sud

박재상 "싸이"

 

 

 

Coree-du-sud-parousie.over-blog.fr.gif

+

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+

Coree-du-nord-North-Korea-flag-parousie.over-blog.fr.gif

=

Coeur-colombes-parousie.over-blog.fr.gif

 

 

찬송가 70

 

70:1 ( 다 윗 의 기 념 케 하 는 시. 영 장 으 로 한 노 래 ) 하 나 님 이 여, 속 히 나 를 건 지 소 서 여 호 와 여, 속 히 나 를 도 우 소 서

 

70:2 내 영 혼 을 찾 는 자 로 수 치 와 무 안 을 당 케 하 시 며 나 의 상 함 을 기 뻐 하 는 자 로 물 러 가 욕 을 받 게 하 소 서

 

70:3 아 하, 아 하, 하 는 자 로 자 기 수 치 를 인 하 여 물 러 가 게 하 소 서

 

70:4 주 를 찾 는 모 든 자 로 주 를 인 하 여 기 뻐 하 고 즐 거 워 하 게 하 시 며 주 의 구 원 을 사 모 하 는 자 로 항 상 말 하 기 를 하 나 님 은 광 대 하 시 다 하 게 하 소 서

 

70:5 나 는 가 난 하 고 궁 핍 하 오 니 하 나 님 이 여, 속 히 내 게 임 하 소 서 주 는 나 의 도 움 이 시 요 나 를 건 지 시 는 자 시 오 니 여 호 와 여, 지 체 치 마 소 서

 

Korean Bible online - Bible en Coréen en ligne

 

Psalm 70 - Psaume 70 en Coréen - Psalmus 70 (69)

 

 

 

Korean New Testament - Nouveau Testament en Coréen

 

 

 

 

Notre Père chanté en Coréen

 

 

 

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성모송 - Je Vous salue Marie en Coréen

 


 

천주교 번역

Ave Maria

Version Catholique

 

은총이 가득하신 마리아님, 기뻐하소서!

주님께서 함께 계시니 여인 중에 복되시며

태중의 아들 예수님 또한 복되시나이다.

천주의 성모 마리아님,

이제와 저희 죽을 때에

저희 죄인을 위하여 빌어주소서.

아멘.

 

 

 

 

 

Je Vous salue Marie chanté en Coréen

 

 

 

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예수 - Jésus

 

 

 

Archdiocese of Seoul

 

 

Prières en Coréen

Korean Prayers

 

 

사도신경

The Apostles' Creed

Credo - Symbole des Apôtres

 

전능하신 천주 성부

천지의 창조주를 저는 믿나이다.

그 외아들

우리 주 예수 그리스도님

성령으로 인하여

동정 마리아께 잉태되어 나시고

본시오 빌라도 통치 아래서 고난을 받으시고

십자가에 못박혀 돌아가시고 묻히셨으며

저승에 가시어 사흗날에 죽은 이들 가운데서 부활하시고

하늘에 올라

전능하신 천주 성부 오른편에 앉으시며

그리로부터 산 이와 죽은 이를 심판하러 오시리라 믿나이다.

성령을 믿으며

거룩하고 보편된 교회와

모든 성인의 통공을 믿으며

죄의 용서와

육신의 부활을 믿으며 영원한 삶을 믿나이다.

아멘.

 

 

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사도신경

Another version of The Apostles' Creed

Autre version du Credo

 

전능하사 천지를 만드신 하나님 아버지를 내가 믿사오며,

그 외아들 우리 주 예수 그리스도를 믿사오니, 이는

성령으로 잉태하사 동정녀 마리아에게 나시고, '본디오

빌라도'에게 고난을 받으사, 십자가에 못박혀 죽으시고,

장사한지 사흘 만에 죽은 자 가운데서 다시 살아나시며,

하늘에 오르사, 전능하신 하나님 우편에 앉아 시다가,

저리로서 산 자와 죽은 자를 심판하러 오시리라. 성령을

믿사오며, 거룩한 공회와 성도가 서로 교통하는 것과, 죄를

사하여 주시는 것과, 몸이 다시 사는 과, 영원히 사는 것을

믿사옵니다. 아멘.

 

 

Genealogie-de-l-Ordre-Conceptionniste--parousie.over-blog.jpg

 

 

하늘에 계신 우리 아버지

Lord's Prayer - Our Father

Pater Noster - Notre Père

 

하 늘에 계신 우리 아버지,

아버지의 이름이 거룩히 빛나시며,

아버지의 나라가 오시며,

아버지의 뜻이 하늘에서와 같이 땅에서도 이루어지소서.

오늘 저희에게 일용할 양식을 주시고,

저희에게 잘못한 이를 저희가 용서하오니

저희 죄를 용서하시고,

저희를 유혹에 빠지지 않게 하시고,

악에서 구하소서.

 

 

Purgatoire.jpg

 

영광송

Doxology

Doxologie

 

주님께 나라와 권능과 영광이

영원히 있나이다.

 

 

Sainte-Brigitte.jpg

 

 

Hanure kyesin uri abôjiyô

Our Father - Pater Noster

Translittération du Notre Père en Coréen

 

Hanure kyesin uri abôjiyô

Irumi kôruki yôgimul padusiomyô

Narai imhaopssimyô

Ttusi hanuresô irun'gôt kachi

Ttang'esôdo iruô chiida

Onullal uriege irryonghal yangsigul chuopssigo

Uriga uriege choejiun charul sahayô chun'gôtkachi

Uri choerul sahayô chuopssigo

Urirul sihôme tulgehaji maopssigo

Taman agesô kuhaopssosô

Narawa kwonsewa yônggwang'i

Abôjikke yông'wonhi

Itssaomnaida

Amen.

 

 

Sainte-Mechtilde.jpg

 

은총이 가득하신 마리아님

Hail Mary- Ave Maria

Je Vous salue Marie

 

은총이 가득하신 마리아님, 기뻐하소서!

주님께서 함께계시니 여인중에 복되시며

태중의 아들 예수님 또한 복되시나이다.

천주의 성모 마리아님,

이제와 저희죽을 때에

저희 죄인을 위하여 빌어주소서.

아 멘.

 

 

Badia-Fiorentina-Florence--parousie.over-blog.fr.jpg

Santa Maria Assuntanella "Badia Fiorentina"

Église Sainte Marie de l'Assomption

Florence (Firenze - Italie)

 

 

 

니케아 신경

The Nicene Creed

Credo - Symbole de Nicée

 

우리는 한 분이신 하나님을 믿나이다.

전능하신 아버지, 하늘과 땅과 유형무형한 만물의

창조주를 믿나이다.

 

또한 한 분이신 주 예수 그리스도, 하느님의 외아들

영원으로부터 성부에게서 나신 분을 믿나이다.

하느님에게서 나신 하느님, 빛에서 나신 빛, 참 하느님

에게서 나신 참하느님으로서, 창조되지 않고 나시어

성부와 한 본체로서 만물을 창조하셨음을 믿나이다.

성자께서는 저희 인간을 위하여, 저희 구원을 위하여

하늘에서 내려오셨음을 믿나이다. 또한 성령으로

인하여 동정녀 마리아에게서 육신을 취하시어 사람이

되셨음을 믿나이다.

본디오 빌라도 통치 아래서 저희를 위하여 십자가에

못박혀 수난하고 묻히셨으며 성서말씀대로 사흗날에

부활하시어 하늘에 올라 성부 오른편에 앉아 계심을

믿나이다.

그 분께서는 산 이와 죽은 이를 심판하러 영광 속에

다시 오시리니 그 분의 나라는 끝이 없으리이다.

 

또한 주님이시며 생명을 주시는 성령을 믿나이다.

성령께서는 성부(와 성자)에게서 발하시고 성부와

성자와 더불어 영광과 흠숭을 받으시며 예언자들을

통하여 말씀하셨나이다.

하나이고 거룩하고 보편되며 사도로부터 이어오는

교회를 믿나이다.

죄를 씻는 유일한 세례를 믿으며 죽은 이들의 부활과

내세와 삶을 기다리나이다. 아멘.

 

 

Francisco-de-Zurbaran-Cristo-en-la-Cruz-parousie.over-blog.jpg

Francisco de Zurbarán

"La Crucifixion" (1627)

Oil on canvas - Huile sur toile

114 5/16 x 65 3/16 in. (290,3 x 165,5 cm)

Art Institute of Chicago

 

 

 

 

아다나시우스 신경

The Athanasian Creed

Credo - Symbole d'Athanase

 

누구든지 구원받기 원하는 사람은 무엇보다도 세계교회의 신앙을 보유해야 한다.

이 신앙을 완전무결하게 유지하지 못하는 사람은 의심의 여지없이 영원한 멸망에 이를 것이다.

이것이 바로 세계교회의 신앙이니, 우리는 삼위일체의 하나님, 즉 하나이신 삼위 하나님을 예배한다.

인격을 혼동해서도 안되고, 본질을 분리해서도 안된다.

한 분 성부와 또 다른 분 성자와 또 다른 분 성령이 존재한다.

그러나 성부와 성자와 성령은 동일한 신성과 동등한 영광과 함께 영원한 위엄을 가진다.

성부의 본성이 바로 성자와 성령의 본성이다.

성부도 피조되지 않았고, 성자도 피조되지 않았고, 성령도 피조되지 않았다.

성부도 무한하고, 성자도 무한하고, 성령도 무한하다.

성부도 영원하고, 성자도 영원하고, 성령도 영원하다.

그러나, 영원한 본질은 셋이 아니라 하나만 존재한다.

그와 같이, 피조되지 않은 본질이나 무한한 본질도 셋이 아니라 하나만 존재한다.

마찬가지로, 성부도 전능하고, 성자도 전능하고, 성령도 전능하다.

그러나 전능한 본질은 셋이 아니라 하나만 존재한다.

이와 같이, 성부도 신이고, 성자도 신이고, 성령도 신이다.

그러나 신은 셋이 아니라 하나만 존재한다.

이와 같이, 성부도 주님이고, 성자도 주님이고, 성령도 주님이다.

그러나 주님은 셋이 아니라 하나만 존재한다.

기독교 진리가 우리에게 세분이 각기 신이며 주님임을 인정하도록 요구하지만, 동시에 세계교회의 신앙은 우리에게 세 신이나 세 주님이 있다고 말하는 것을 금한다.

성부는 타자에 의해 만들어지거나 피조되거나 출생되지 않았다.

성자는 만들어지거나 피조되지 않았지만, 오로지 성부에 의해 출생되었다.

성령은 만들어지거나 피조되지 않았지만, 성부와 성자로부터 나왔다.

그러므로, 세 아버지가 아니라 한 아버지가 있으며, 세 아들이 아니라 한 아들이 있으며, 세 성령이 아니라 한 성령이 있다.

이 삼위일체에서 선후나 대소가 없다. 세 분 모두 다른 분과 같이 영원하고 동등하다.

따라서, 상술한 대로, 일체가 삼위로, 삼위가 일체로 예배되어야 한다.

그러므로, 누그든지 구원받기 원하는 사람은 삼위일체를 믿어야 한다.

또한, 영원한 구원을 받으려면 반드시 우리 주 예수 그리스도의 성육신을 확실히 믿어야 한다.

따라서, 올바른 신앙은 우리 주 예수 그리스도가 하나님의 아들이며 동시에 신과 인간임을 우리가 믿고 고백하는 것이다.

그는 신으로서 시간이 시작되기 이전에 출생하였으며, 인간으로서 시간안에서 그 어머니의 본성을 가지고 탄생하였다.

그는 완전한 신이며, 이성적 영혼과 인간의 육체를 가진 완전한 인간이다.

그가 신성에 있어서는 성부와 동등하지만, 인성에 있어서는 성부보다 열등하다.

비록 그가 신과 인간이지만, 그는 둘이 아니라 하나의 그리스도이다.

그가 하나인 것은 그의 신성이 육신으로 변화되었기 때문이 아니라, 그의 인성이 신에게 덧입혀졌기 때문이다.

그가 하나인 것은 본성의 혼합에 의한 것이 아니라, 하나의 인격에 의한 것이다.

이성적인 영혼과 육체가 한 인간인 것처럼, 신과 인간이 하나의 그리스도이다.

그는 우리의 구원을 위해 죽어 음부에 내려갔으며, 사흘만에 죽은 자로부터 살아나셨다.

그는 하늘에 올라가 전능하신 하나님 아버지의 우편에 앉으셨으며, 거기에서 산 자와 죽은 자를 심판하러 오실 것이다.

그가 오시면, 모든 인간이 자기 육체와 함께 부활될 것이며, 자기 자신의 행동에 따라 심판받게 될 것이다.

선행을 한 사람은 영원한 삶에, 악행을 한 사람은 영원한 불에 들어갈 것이다.

이것이 세계교회의 신앙이다. 모두가 그것을 확실히 그리고 지속적으로 믿어야 한다. 그렇지 않으면 구원받을 수 없다. 아멘.

 

 

Sainte-Philomene-La-Salette--parousie.over-blog.fr.jpg

Statue de Sainte-Philomène

Sanctuaire Notre-Dame de la Salette

 


 


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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 12:54

Pie-XII-priant--parousie.over-blog.fr.jpg

Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli

Pius XII - Pie XII

né le 2 mars 1876 à Rome (Italie)

mort le 9 octobre 1958 à Castel Gandolfo (Italie)

 

 

Armoiries-Pie-XII-Pius-12--parousie.over-blog.fr.png

Devise de Pie XII :

"Opus Justitiae Pax"

"Le fruit de la Justice sera la Paix"

 

 

Une propagande éhontée et partiale s’est ingéniée, depuis des décennies, à calomnier feu notre Saint Père Pie XII, en le qualifiant de « Pape de Hitler », aux motifs qu’il aurait été volontairement complaisant avec le régime nazi concernant le sort réservé aux Juifs, et même qu’il y a aurait eu collusion entre le Vatican et Hitler pour régler la « question juive ».

Pie XII connaissait bien, non seulement la terre allemande, Benoît XV l’ayant nommé le 20 avril 1917 Nonce Apostolique en Bavière (Munich était alors l'unique représentation pontificale dans l'Empire allemand) ; mais aussi la guerre mondiale : cet homme de paix avait notamment apporté un message de paix à l'Empereur Guillaume II en 1917, en pleine guerre de 14-18.

Ces accusations diffamatoires et scandaleuses contre Pie XII ont été dès le départ, Dieu merci, dénoncées et contredites de façon détaillée, documentée et historique, par de nombreux « anges providentiels », qui ont plaidé la cause du Pape Pie XII, afin de réhabiliter sa probité et ses vertus héroïques, arc-boutées sur sa Foi catholique indéfectible et sa Charité naturelle et zélée.

Son destin est pour le moins éloquent, car lié à une ère de tragédies humaines au niveau planétaire, exacerbées par les nationalismes belliqueux, les idéologies communistes anticléricales, et la folie barbare et sanguinaire de l’homme.

En effet, il est élu Pape le 2 mars 1939, et couronné le 12 mars 1939. Le 15 mars 1939, l'Allemagne occupe la Tchécoslovaquie et instaure le Protectorat de Bohême-Moravie. Les troupes allemandes envahissent la Pologne sur tous les fronts le 1er septembre 1939. Le 3 septembre 1939, le Royaume-Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la France déclarent la guerre à l'Allemagne, après le rejet de l’ultimatum par Hitler, qui avait déjà multiplié les provocations en annexant l’Autriche par "l’Anschluss" ("Anschluß"), le 12 mars 1938, et les provinces des Sudètes (en Tchécoslovaquie), du 29 au 30 septembre 1938.

Pie XII a même exorcisé Hitler à distance.

Aussi, je veux illustrer mon plaidoyer pour Sa Sainteté le Pape Pie XII par deux personnages, qui ont la particularité d’être tous les deux d'origine juive et convertis au Catholicisme, et qui ont rétorqué aux accusateurs de Pie XII avec force arguments dans leurs écrits : Israel Zolli et Judith Cabaud.

 

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Le Pape Pie XII a été déclaré Vénérable le 19 décembre 2009, et son procès en béatification est en cours, même s’il a été mis entre parenthèses récemment, non seulement parce que la consultation des Archives prendra du temps ; parce qu’un miracle doit avoir lieu par l’intercession de Pie XII, mais aussi parce que des Juifs, scandalisés par cette procédure de béatification, ont publiquement protesté, notamment auprès du Vatican (par exemple, le 30 octobre 2008, à l'initiative du Rabbin américain David Rosen, président du Comité juif international pour les relations interreligieuses. Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a fait partie du voyage).

 

Puisse le Seigneur nous immerger dans Son Esprit de Vérité !

 

Patrick, l’auteur de ce blog, le 23 octobre 2012

 

 

 

Prière pour la béatification du Pape Pie XII

 

 

 

Couronnement-du-Pape-Pie-XII-le-12-mars-1939--parousie.over.jpg

Couronnement du Pape Pie XII le 12 mars 1939


 

Israel Zolli (Israel Anton Zoller), grand rabbin de la ville de Rome en 1940, s'est converti au catholicisme en 1945. Selon sa biographe Judith Cabaud, alors que le Rabbin Zolli conduisait le service de Yom Kippour, il a eu une vision mystique de Jésus-Christ. Il a pris pour prénom de baptême « Eugenio Pio », en hommage au Pape Pie XII, né Eugenio Pacelli, en raison de l'action de Pie XII (Pius en latin - Pio en italien) pour les Juifs de Rome pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

 

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« La rayonnante charité du Pape, penché sur toutes les misères engendrées par la guerre, sa bonté pour mes coreligionnaires traqués, furent pour moi l'ouragan qui balaya mes scrupules à me faire catholique. »

 

Israel Zolli, dans "Monde et Vie" n° 152, le 18 mai 1995

 

 

Blog consacré à Pie XII

 

 

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"Le Saint-Père envoya une lettre remise en mains propres aux évêques, leur ordonnant de lever la clôture dans les couvents et monastères, pour que ces lieux deviennent un refuge pour les Juifs."

 

"Au cours de l'histoire, aucun héros n'a commandé une telle armée, aucune force militaire n'a été plus combattante ainsi que combattue, aucune n'a été plus héroïque que celle menée par Pie XII au nom de la charité chrétienne.

 

"Eugenio Zolli - Avant l'aube, Autobiographie spirituelle", éditions François-Xavier de Guibert, traduit de l'édition américaine par Judith Cabaud (2002).

 

 

Pie-XII-et-les-juifs--Le-mythe-du-Pape-d-Hitler-2007--parou.jpg

 

 

"Je connais un couvent où les religieuses dormaient dans la cave, afin de céder leurs lits aux réfugiés juifs. Admirable exemple de charité qui a su adoucir le destin tragique de tant de gens persécutés".

 

"Eugenio Zolli - Avant l'aube...", éditions François-Xavier de Guibert (2002)

 

 

 

Prière du Vénérable Pape Pie XII pour la France

 

 

 

L'ambassadeur d'Israël au Vatican, Mordechay Lewy, a créé la polémique, le jeudi 23 juin 2011, en rendant hommage à Pie XII. Souvent critiqué pour son attitude jugé trop réservée durant la Shoah, celui-ci aurait en réalité aidé à sauver de nombreux juifs.

 

 

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"Son témoignage est bouleversant par le portrait sobre et lumineux qu'il trace d'un pasteur épris de charité, de prière et d'humilité. Il l'est également par l'inventaire éclatant qu'il établit des démarches entreprises par le Saint-Père pour sauver les fils de la première Alliance. Il l'est enfin par le récit de sa propre conversion catholique, à l'aune d'une étude jamais interrompue des Saintes Ecritures, et d'un attrait tout évangélique pour la figure du Christ crucifié. Ce chemin de Damas aboutit au baptême, au choix délibéré du prénom d'Eugenio par gratitude naturelle et surnaturelle vis-à-vis du pasteur angélique"

Benoît Mancheron, "L'ex-grand rabbin de Rome parle", Fideliter, juillet-août 2002, n° 148, p. 71.

 

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"... Le pape était comme quelqu’un contraint à agir seul parmi les fous d’un hôpital psychiatrique. Il a fait ce qu’il pouvait. Il faut comprendre son silence dans le cadre d’un tel contexte, non comme une lâcheté, mais comme un acte de prudence."

Myriam, la fille du rabbin Zolli, d'après le livre de Judith Cabaud « Eugenio Zolli et le pape Pie XII », Kephas, novembre 2006.

 

 

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"Depuis la fameuse pièce « le Vicaire », des attaques calomnieuses sont sans cesse réitérées contre Pie XII comme s’il avait abandonné les juifs persécutés sous Hitler.

Des études, renouvelées, manifestent au contraire que la défense des juifs fut son souci dominant, et que ses diverses actions, par son corps diplomatique et de manière risquée, sauvèrent environ 800 000 vies juives."

 

Note de Patrick : Nous pouvons ajouter, entre autres "oeuvres" artistiques innommables, le film tendancieux de Costa-Gavras "Amen" en 2002.

 

Lire la suite de l'article "Pie XII, défenseur des juifs" de Mgr René Laurentin

 

 

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"Eugenio Zolli et le pape Pie XII"

 par Judith Cabaud

 

"Depuis que l'Eglise Catholique prépare le procès de béatification du pape Pie XII, Souverain pontife pendant la dernière guerre, la controverse née au cours des années soixante avec la pièce de théâtre Le Vicaire, accusant le Saint-Père de son « silence » à propos des atrocités commises contre les Juifs, a repris en vigueur, surtout chez des hommes et des femmes qui n'ont pas connu ni vécu les persécutions nazies.

Tout de suite après la guerre, de nombreuses autorités juives se sont succédé devant le tribunal de l'Histoire pour témoigner de l'aide, des bienfaits et du soutien de l'Eglise auprès des victimes de la Shoah. Tous les historiens sérieux s'accordent maintenant à dire que ce « silence » apparent du Vatican agit la plupart du temps comme une couverture efficace pour sauver des vies. Il permit aussi d'entreprendre des négociations diplomatiques pour minimiser les persécutions de juifs, de catholiques, de polonais et d'autres nationalités dans les pays occupés par le Reich.

Le film récent, Amen, de Costa-Gavras, qui met en scène des hommes tourmentés entre le Bien et le Mal, doutant de leurs institutions respectives, l'Eglise catholique et le régime nazi, projette les fantasmes de ses réalisateurs qui n'ont pas pris part, eux non plus, à ce conflit, et qui se permettent de juger, voire de condamner les vrais protagonistes. Pie XII, le « pasteur angélique », fut acclamé par une foule en liesse à la libération de Rome. C'est l'Eglise tout entière qui se prépare aujourd'hui à en faire de même pour sa béatification prochaine. Dans le ballet de ceux qui joutent pour ou contre l'évidence, un autre témoin doit aujourd'hui être mieux connu, qui arrive sur la scène comme une divine surprise, un deus ex machina, à la fin du procès, pour attester de la vérité incontournable. Il s'agit d'Eugenio Zolli, le grand rabbin de Rome qui se convertit en 1945 pour l'amour de Dieu et de son Eglise, en prenant comme prénom chrétien celui du pape Pie XII. Nulle figure ne fut plus proche des réalités quotidiennes au cœur de l'Italie et de la chrétienté de son époque que cet homme dont les racines étaient pourtant ailleurs.

Israël Zoller, dont le nom fut italianisé sous les lois antisémites de Mussolini, est né en 1881, en Galicie, aux confins de l'empire austro-hongrois, là où tant de juifs vivaient déjà depuis des lustres. Il est le cadet de cinq enfants, dans une famille qui connut des revers de fortune. Encore adolescent, Israël doit donner des leçons pour payer ses études. Sa mère, qui descend d'une longue lignée de rabbins, rêve pour lui du rabbinat et consent à mille sacrifices pour lui permettre d'y accéder. Il entreprend des études supérieures à Vienne, puis à Florence, où il assiste aux cours de l'Université ainsi qu'à ceux du collège rabbinique de la ville. Nommé grand rabbin de Trieste en 1918, il opte pour la nationalité italienne à l'issue de la Première Guerre Mondiale et obtient la chaire de langue et littérature hébraïques à l'Université de Padoue. Il vivra ainsi à Trieste pendant vingt ans, accumulant les lectures bibliques et grandissant dans une profonde vie spirituelle. Très jeune, il possède déjà cette véritable ouverture d'esprit, si rare chez un homme. Tout en étudiant la Torah et en parcourant les sinuosités du Talmud avec ses commentaires, Zolli se met aussi à lire le Nouveau Testament. Il se souvient, encore enfant, d'avoir aperçu une croix chez un petit camarade chrétien, et songe alors à suivre le fil invisible des écrits prophétiques sur le Messie, quand il se heurte au livre d'Isaïe et au récit du « Serviteur souffrant ». La vision de la croix s'impose à lui et il décide de connaître l'homme au gibet.

A Trieste, tout en s'occupant de ses fidèles et de ses étudiants, Zolli écrit encore en allemand pour des revues viennoises. Il entreprend par ailleurs des études exégétiques sur le Nouveau Testament et publie en 1938 Le Nazaréen, ouvrage audacieux pour un rabbin. En 1939, il est nommé grand rabbin de Rome. Les lois raciales de 1938 avaient pourtant fait fermer les collèges rabbiniques et se disperser les étudiants. Zolli arrive dans la Ville éternelle à un moment où de graves dissensions divisent la communauté israélite entre nationalistes de type sioniste, favorables à la constitution d'un état d'Israël, et collaborationnistes avec le régime fasciste. Pour ceux-ci, depuis l'Empire Romain, les juifs avaient connu d'autres régimes qui apparaissaient et disparaissaient au gré de l'histoire. Dès son arrivée à Rome, Zolli les prévient des intentions des nazis qui déferlent maintenant sur la péninsule italienne, mais ne trouve que peu d'écho auprès des autorités juives. Il est traité comme un étranger, lui qui est né en Europe de l'Est et ne connaît pas le judaïsme romain, fort de plus de deux mille ans d'histoire !

Ses premiers contacts avec Pie XII ont lieu en septembre 1943 lors de l'occupation nazie de Rome. Le Commandant Kappler pose tout de suite ses conditions à la communauté israélite : livrer cinquante kilogrammes d'or ou trois cents otages dans les quarante huit heures. Les juifs du Ghetto parviennent à réunir trente-cinq kilogrammes. Zolli, dont la tête avait été mise à prix par la Gestapo, demande aux membres de la communauté de mettre son nom en premier sur la liste des otages, cependant qu'il s'introduit incognito au Vatican pour demander à l'Eglise catholique de les aider à compléter la rançon exigée. Retardé par la visite au Saint-Père du commandant Nogara, Zolli est prié de revenir à treize heures. Entre temps, la communauté avait réussi à récolter l'or en provenance des paroisses catholiques de la ville; ainsi le don généreux du pape ne fut plus nécessaire.

Dans les mois suivants, le grand rabbin vit dans la clandestinité afin de continuer à aider ses ouailles à fuir, et reste préoccupé par le fichier d'adresses des membres de la communauté qu'il faut détruire. Il vit grâce aux familles romaines qui le cachent au péril de leur vie, alors que tant d'autres notables ont trouvé le chemin de l'exil. Il raconte comment le Saint-Père fit ouvrir la clôture des monastères et des couvents de la ville et des environs, pour abriter des familles entières d'israélites, jusqu'à cette institution où les religieuses dormaient à la cave, après avoir laissé leurs lits aux familles réfugiées.

 

 

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La vie quotidienne du rabbin est faite de souffrances, de froid, de faim et d'angoisse. Il fait tout son possible pour disperser les fidèles de la Synagogue et change lui-même souvent d'adresse, semant la Gestapo à travers les ruelles du Ghetto. C'est un homme traqué, mais détaché de tout.

Avec l'arrivée des Américains en juin 1944, sa fonction de grand rabbin lui est restituée. Mais, maintenant épuisé de tant de privations et de luttes, il sent irrésistiblement l'appel de sa vie intérieure. Cette année-là, le jour de Yom Kippour, se déroule un événement décisif : pendant qu'il préside la cérémonie dans la synagogue, sur les bords du Tibre, il voit la figure du Christ, et s'entend dire : Tu es ici pour la dernière fois; désormais tu me suivras. Rentré chez lui le soir, il découvre que sa femme a eu la même vision et que sa fille, Miriam, a fait ce songe. Il démissionne alors de sa charge de grand rabbin et cherche à se faire instruire par un prêtre catholique en vue de recevoir le baptême, ce qui lui vaut une campagne de dénigrement de la part de la communauté juive : il est rejeté et calomnié par tous ses coreligionnaires. Avec sa petite famille, il se trouve bientôt totalement démuni. C'est alors que le pape Pie XII lui offre les moyens de vivre en lui confiant une chaire d'enseignement à l'Université grégorienne et la possibilité de continuer ses travaux d'exégèse à l'Institut biblique.

Après avoir plusieurs fois rencontré le Saint-Père, Zolli prédit à sa fille Miriam l'hostilité actuelle : « Tu verras, on fera de Pie XII le bouc émissaire pour le silence du monde entier devant les crimes nazis. » Dans une interview récente, Miriam déplore la controverse survenue à propos de la Shoah qui est, selon elle, « chargée d'émotion et détachée des faits ». Les personnages historiques doivent être situés dans le contexte de leur époque : « Pacelli et mon père étaient des figures tragiques dans un monde où toute référence morale avait disparu. Le gouffre du mal s'était ouvert, mais personne ne le croyait, et les grands de ce monde — Roosevelt, Staline, de Gaulle — étaient silencieux. Pie XII avait compris que Hitler n'honorerait de pactes avec personne, que sa folie pouvait se diriger dans la direction des catholiques allemands ou du bombardement de Rome, et il agit en connaissance de cause. Le pape était comme quelqu'un contraint à agir seul parmi les fous d'un hôpital psychiatrique. Il a fait ce qu'il pouvait. Il faut comprendre son silence dans le cadre d'un tel contexte, non comme une lâcheté, mais comme un acte de prudence. »

Devenu chrétien après avoir choisi le prénom de baptême d'Eugenio en hommage au pape, Zolli réfute l'argument selon lequel il se serait converti par gratitude envers le Souverain Pontife. Sa pauvreté réelle contredit ses détracteurs : « Aucun motif intéressé ne m'a amené à faire cela; lorsque ma femme et moi embrassâmes l'Eglise, nous perdîmes tout ce que nous avions au monde. Nous devons maintenant nous procurer du travail; Dieu nous aidera. »

Sur l'action du Saint Père en faveur des juifs, il déclare : « Au cours de l'histoire, aucun héros n'a commandé une telle armée, aucune force militaire n'a été plus combattante ainsi que combattue, aucune n'a été plus héroïque que celle menée par Pie XII au nom de la charité chrétienne. »

Pendant les dernières années de sa vie, Zolli travaille à améliorer les rapports entre l'Eglise catholique et la Synagogue. Quelque temps après son baptême, reçu en audience privée par Pie XII, il lui expose une requête concernant la liturgie du Vendredi Saint où, dans la huitième des grandes oraisons, la prière universelle de l'Eglise qualifie les juifs de perfidis judaeis. L'expression, qui signifie « Juifs incrédules » — ceux qui sont passés à travers la foi, per fidem, sans le savoir, fut trop longtemps mal traduite par « Juifs perfides ». La réforme est entreprise : l'adjectif, qui ne favorisait guère le rapprochement entre juifs et chrétiens, avait déjà disparu du Missel en 1961, à la veille du Concile Vatican II.

La fin de la vie de Zolli se déroule toujours à Rome, partagée entre sa charge de professeur et son travail d'écrivain. Il donne une série de conférences aux Etats-Unis, à l'Université Notre Dame dans l'Indiana en 1953; c'est à cette occasion que des prêtres américains recueillent ses souvenirs qui seront réunis sous une forme autobiographique et publiés en anglais sous le titre Before the dawn.1

Eugenio Zolli meurt le 2 mars 1956. Des dignitaires de l'Eglise le saluèrent comme une âme d'élite; son assistante, Sofia Cavaletti écrivit : « La principale fonction de sa vie était d'enseigner que de l'Ancien au Nouveau Testament, il y a un lent cheminement de l'esprit vers les fins les plus élevées. »

La portée de cette existence va bien au-delà du simple récit des événements. Le lien intime de Zolli avec Dieu le place entre la terre et le ciel : il voit l'histoire des hommes à la fois à l'horizontale et à la verticale. Parmi ses derniers écrits, il constate que « le seul moyen de résister aux forces de destruction et d'entreprendre la reconstruction de l'Europe sera la diffusion du catholicisme, c'est-à-dire de l'idée de Dieu et de la fraternité humaine telle qu'elle fut prêchée par le Christ, et non pas d'une fraternité basée sur la race des surhommes. » De nos jours, on pourrait ajouter celle qui est fondée sur les soi-disant droits de l'homme. « "Il n'y a plus ni juifs ni grecs, écrit Zolli en citant l'Apôtre Paul, ni esclaves ni hommes libres"; nous sommes tous un dans le Christ Jésus. »

Plus qu'un simple témoignage en faveur de Pie XII et de l'Eglise, le message d'Eugenio Zolli fait appel à un renforcement du lien qui unit spirituellement les juifs et les chrétiens depuis toujours. Il dénonce à son époque l'ignorance qui règne aujourd'hui chez les uns et chez les autres, ignorance d'autant plus néfaste qu'elle conduit, par de bons sentiments, des chrétiens à endosser une culpabilité qui appartient plutôt aux païens, et chez les juifs à penser que s'il en est ainsi, c'est parce que ce sont les chrétiens qui ont persécuté les juifs.

Son principe de recherche de la vérité objective peut nous permettre d'ajuster ces jugements lapidaires qui masquent en fait le fond du problème. Si l'Eglise catholique a toujours vu la continuité qui relie l'Ancien et le Nouveau Testament, la Synagogue a considéré le christianisme comme une rupture avec les Ecritures. Les juifs voient donc ces deux Eglises comme consécutives, mais discontinues, et estiment détenir ainsi tout naturellement le privilège de l'ancienneté.

La vie d'Eugenio Zolli nous apprend aussi par son expérience mystique cet élément capital : on ne peut pas rester juif et chrétien à la fois. Après avoir longtemps entretenu une amitié mystique avec le Christ, Celui-ci lui demande un jour, de franchir le pas et de revêtir l'Homme nouveau dont parle saint Paul. Chez certains juifs, on admire Jésus-Christ, homme et prophète; chez certains chrétiens, on désire retrouver les gestes authentiques de ses ancêtres sémites. Mais Dieu est Dieu et Jésus tranche nettement : « Qui n'est pas avec Moi est contre Moi. »

Enfin, cette vie unique rappelle au monde moderne la réalité de l'Eglise : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise. » Le bon rabbin fait la démonstration de l'immuabilité de l'Eglise catholique en traduisant le substantif « pierre » par « roche ». Ainsi bâtie sur la roche, l'Eglise ne peut pas s'écrouler.

Prophète de notre temps, Eugenio Zolli nous annonce l'avènement d'un monde nouveau qui est l'aboutissement de sa quête de Dieu. Cette « Jérusalem céleste » renferme toutes les richesses temporelles et spirituelles de notre histoire chez tous ceux qui regardent librement vers le Haut. C'est à la fois une méditation et un plan de bataille. Le seul mot d'ordre stratégique qu'il nous laisse, combattre l'ignorance, est tout un programme d'avenir."

Judith Cabaud est née à Brooklyn, aux États-Unis, d'une famille Israélite d'ascendance polonaise et russe, diplômée de l'Université de New-York, mariée à un Français et mère de famille nombreuse. Auteur de nombreux articles et ouvrages, notamment sur la musique, et du livre Eugenio Zolli, prophète d'un monde nouveau. Editions F-X. de Guibert, 2000.

Traduit en français sous le titre "Avant l'aube", F.-X. de Guibert, mars 2002, traduction par Judith Cabaud.

 

 

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Actes et documents du Saint-Siège

relatifs à la période de la Seconde Guerre Mondiale

 

 

Pie XII et la Seconde Guerre mondiale, d'après les archives du Vatican,

par le Père Pierre Blet s.j. (1997)

 

 

Biographie, homélies et encycliques

du Pape Pie XII sur le site du Vatican

 

 

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Prière de Pie XII à Marie,

la Bien-Aimée de Dieu

 

Ô Marie, Mère Immaculée de Jésus et notre Mère, saisis par la splendeur de votre céleste beauté et pressés par les angoisses de ce temps, nous nous jetons entre vos bras, certains de trouver dans votre coeur très aimant la satisfaction de nos ferventes aspirations et le refuge assuré dans les tempêtes qui de toutes parts nous assaillent.

Nous sommes accablés par nos fautes et succombons sous le poids d'infinies misères et pourtant, nous admirons et chantons l'incomparable richesse des dons sublimes dont Dieu vous a comblée au-dessus de toute autre créature, depuis le premier instant de votre conception jusqu'au jour où, élevée au Ciel, il vous a couronnée Reine de l'univers.

Ô limpide source de foi ! Abreuvez nos esprits des vérités éternelles.

Ô lys odorant de toute sainteté ! Imprégnez nos coeurs de votre céleste parfum.

Ô triomphatrice du mal et de la mort ! Inspirez-nous une profonde horreur pour le péché, qui rend l'âme abominable à Dieu et esclave de l'enfer.

Écoutez, Ô Bien-Aimée de Dieu, le cri fervent qui s'élève de chaque coeur fidèle.

Penchez-vous sur nos plaies douloureuses. Changez le coeur des méchants.

Séchez les larmes des affligés et des opprimés.

Réconfortez les pauvres et les petits, éteignez les haines, adoucissez la dureté des moeurs,

gardez chez les jeunes la fleur de la pureté,

protégez l'Église sainte, faites que les hommes ressentent tout l'attrait de la bonté chrétienne ;

en votre nom, dont l'écho retentit harmonieusement dans les Cieux, que les hommes se reconnaissent frères et les nations membres d'une seule famille, sur laquelle resplendisse le soleil d'une paix sincère et universelle.

Accueillez, Ô mère très douce, nos humbles prières et obtenez-nous, par-dessus tout, de pouvoir un jour répéter devant votre trône, jouissant avec vous du bonheur éternel, l'hymne qui monte aujourd'hui sur la terre autour de vous autels :

vous êtes toute belle, Ô Marie ! Vous êtes la gloire, la joie, l'honneur de notre peuple. Ainsi soit-il !

 

Invocation :

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !

 

 

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Neuvaine à Marie Reine

du Pape Pie XII

Fête de Marie Reine le 22 août

 

Prions : Du fond de cette terre de larmes, où l’humanité souffrante se traîne péniblement, dans les remous d’une mer sans cesse agitée par le vent des passions, nous levons les yeux vers vous, ô Marie, Mère très aimée, pour puiser du réconfort dans la contemplation de votre gloire et pour vous saluer Reine et Maîtresse des cieux et de la terre, Notre Reine et Notre Dame.

Votre Royauté, nous voulons l’exalter avec une légitime fierté de fils et la reconnaître comme due à la suprême excellence de tout votre être, ô très douce et vraie Mère de Celui qui est Roi par droit propre, par héritage, par conquête.

Régnez, ô Notre Reine et Notre Dame, nous montrant le chemin de la sainteté, nous dirigeant et nous assistant, afin que nous ne nous en éloignions jamais.

Au plus haut des cieux, vous exercez votre Royauté sur les chœurs des anges qui vous acclament comme leur Souveraine, sur les légions des saints qui se réjouissent dans la contemplation de votre éclatante beauté ; régnez donc aussi sur le genre humain tout entier, surtout en ouvrant le chemin de la foi à ceux qui ne connaissent pas encore votre divin Fils.

Régnez sur l’Église qui professe et fête votre suave domination et qui recourt à vous comme à un sûr refuge au milieu des calamités de notre temps. Mais régnez spécialement sur cette portion de l’Église qui est persécutée et opprimée, lui donnant la force pour supporter les adversités, la constance pour ne pas plier sous les injustes pressions, la lumière pour ne pas tomber dans les embûches de l’ennemi, la fermeté pour résister aux attaques ouvertes, et, à chaque instant, une inébranlable fidélité à votre royaume.

Régnez sur les intelligences, afin qu’elles ne recherchent que la vérité ; sur les volontés, afin qu’elles ne suivent que le bien ; sur les coeurs, afin qu’ils aiment uniquement ce que vous aimez vous-même.

Régnez sur les individus et sur les familles, comme sur les sociétés et les nations ; sur les assemblées des puissants, sur les conseils des sages, comme sur les aspirations des humbles.

Régnez sur les routes et sur les places publiques, dans les cités et les villages, dans les vallées et les montagnes, dans les airs, sur terre et sur mer ; et accueillez la prière de ceux qui savent que votre royaume est un royaume de miséricorde, où toute supplication est entendue, toute douleur réconfortée, toute infortune soulagée, toute infirmité guérie et où, comme sur un signe de vos très douces mains, la vie renaît souriante de la mort elle-même.

Accordez-nous que ceux qui maintenant, dans toutes les parties du monde, vous acclament et vous reconnaissent Reine et Maîtresse puissent jouir un jour au ciel de la plénitude de votre royaume, dans la vision de votre divin Fils, qui vit et règne, avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il !

500 jours d’indulgence, le 15 mars 1955.

Prière du Pape Pie XII, concluant l’allocution de l’audience du 1er novembre 1954. Il s'est mis à genoux pour réciter cette prière.

 

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 15:55

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Serment d'Hippocrate - Hippocratic Oath

Manuscrit byzantin du XIIème siècle

en forme de Croix chrétienne

Folio Biblioteca Vaticana

dans "Surgery: An Illustrated History"

par Ira M. Rutkow (1993)

 

 

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"13 Tu ne tueras point."

 

Exode 20 : 13, Décalogue (Louis Segond)

 

 

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Serment d'Hippocrate catholique

 

Moi,............, médecin, promets solennellement :

 

1. D’améliorer en permanence mes capacités professionnelles, afin que je puisse donner à mes patients les meilleurs soins.

 

2. De respecter mes patients comme des personnes humaines, en mettant leurs intérêts au-dessus de toute considération politique et économique, et de les traiter sans préjudice résultant de différences religieuses, raciales, ethniques, socio-économiques ou sexuelles.

 

3. De défendre et de protéger la vie humaine de sa conception jusqu'à sa fin naturelle, en croyant que la vie humaine, transmise par les parents, est créée par Dieu et a un destin éternel qui Lui appartient.

 

4. De refuser d'être un instrument d'applications violentes ou oppressives de la médecine.

 

5. De servir la santé publique, par la promotion de politiques de santé respectueuses de la vie, de la dignité et de la nature de la personne humaine.

 

6. De coopérer à l'application de lois justes, sauf pour des motifs d'objection de conscience quand le droit civil ne respecte pas les droits de l'homme, notamment le droit à la vie.

 

7. De travailler avec ouverture d’esprit envers chaque personne, indépendamment de ses croyances religieuses.

 

8. De donner une partie de mon temps à des soins gratuits et caritatifs aux pauvres.

 

 

Pour atteindre ces objectifs, en tant que médecin catholique, je promets aussi :

 

1. De reconnaître la Parole de Dieu comme la source d'inspiration de toutes mes actions, d'être fidèle aux enseignements de l'Église, et de former ma conscience professionnelle en conformité avec eux.

 

2. De cultiver une relation filiale avec Dieu, nourrie par la prière, et d’être un fidèle témoin du Christ.

 

3. De mettre en pratique les principes moraux catholiques, en particulier ceux relatifs à l'éthique biomédicale.

 

4. D’exprimer la bienveillance du Christ dans ma vie et dans mes relations avec les patients, les collègues et la société.

 

5. De participer à l'évangélisation du monde souffrant, en coopération avec le ministère pastoral de l'Église.

 

Approuvé le 15 mars 1997 par le Comité Exécutif de la FIAMC (Fédération Internationale des Associations Médicales Catholiques), réunie en meeting à Rome, et par le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Services de la Santé (Pontifical Council for Health Care Workers (for Health Pastoral Care)).

 

Traduit de l'anglais ci-dessous, le vendredi 12 octobre 2012


 

Gif Jésus Miséricorde en espagnol, parousie.over-blog.fr

"Père Éternel, je T'offre le Corps, l'Âme, le Sang

et la Divinité de notre Seigneur Jésus-Christ,

 en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier"

 

 

 

Lois de mort Léonetti

Loi Léonetti du 22 avril 2005

relative aux "droits" des patients en fin de vie

 

 

 

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Association Catholique des Infirmières, Médecins

et Professionnels de Santé (A.C.I.M.)

 

 

 

Législation sur l'euthanasie

et le suicide assisté par pays

 

 

 

 

EVANGELIUM VITAE - Ioannes Paulus II

 

 

 

ENCYCLIQUE "HUMANAE VITAE"

DE SA SAINTETÉ PAUL VI

SUR LE MARIAGE ET LA RÉGULATION DES NAISSANCES

 

 

 

DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II

AUX PARTICIPANTS AU CONGRÈS INTERNATIONAL

PROMU PAR LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES

ASSOCIATIONS DES MÉDECINS CATHOLIQUES

(17-20 MARS 2004, AUGUSTINIANUM)

 

Samedi 20 mars 2004

 

 

"Mesdames et Messieurs!

 

1. Je vous salue cordialement, vous tous qui participez au Congrès international "Life-Sustaining Treatments and Vegetative State: Scientific Advances and Ethical Dilemmas". Je désire adresser un salut particulier à Mgr Elio Sgreccia, Vice-Président de l'Académie pontificale pour la Vie, et à M. Gian Luigi Gigli, Président de la Fédération internationale des Associations des médecins catholiques, et généreux défenseur de la valeur fondamentale de la vie, qui s'est fait aimablement l'interprète des sentiments communs.

 

Cet important Congrès, organisé avec l'Académie pontificale pour la Vie et la Fédération internationale des Associations des médecins catholiques, affronte un thème d'une grande importance: l'état clinique appelé "état végétatif". Les aspects scientifiques, éthiques, sociaux et pastoraux complexes de cet état nécessitent une profonde réflexion et un dialogue utile entre les disciplines, comme le démontre le programme riche et complexe de vos travaux.

 

2. L'Eglise, avec une profonde estime et une sincère espérance, encourage les efforts des scientifiques qui consacrent chaque jour, parfois au prix de grands sacrifices, leur travail d'étude et de recherche en vue de l'amélioration des possibilités de diagnostic, de thérapie, de pronostic et de réhabilitation à l'égard de ces patients entièrement confiés à ceux qui les soignent et qui les assistent. En effet, la personne dans un état végétatif ne montre aucun signe évident de conscience de son état, ni de l'environnement, et semble incapable d'interagir avec les autres ou de réagir à des stimulations adéquates.

 

Les chercheurs sentent qu'il est nécessaire avant tout de parvenir à un diagnostic correct, qui exige normalement une observation longue et attentive dans des centres spécialisés, compte tenu notamment du nombre important d'erreurs de diagnostic dont les annales font état. De plus, un grand nombre de ces personnes, grâce à des soins appropriés et des programmes de réhabilitation ciblés, sont en mesure de sortir de l'état végétatif. Beaucoup d'autres, au contraire, restent malheureusement prisonniers de leur état pendant des périodes très longues et sans avoir besoin de supports technologiques.

 

En particulier, pour indiquer la condition de ceux dont "l'état végétatif" se prolonge pendant plus d'un an, le terme d'état végétatif permanent a été créé. En réalité, cette définition ne correspond pas à un diagnostic différent, mais simplement à un jugement conventionnel de prévision, relatif au fait que la reprise du patient est, statistiquement parlant, toujours plus difficile au fur et à mesure que la condition d'état végétatif se prolonge dans le temps.

 

Toutefois, il ne faut pas oublier ou sous-estimer que des cas de récupération, du moins partiels, même après de nombreuses années, ont été recensés, au point que l'on a affirmé que la science médicale, jusqu'à aujourd'hui, n'est pas encore en mesure de prévoir avec certitude qui, parmi les patients dans cet état, pourra se remettre ou ne le pourra pas.

 

3. Face à un patient dans un tel état clinique, certaines personnes en arrivent à mettre en doute la subsistance même de sa "qualité humaine", presque comme si l'adjectif "végétatif" (dont l'utilisation est désormais consolidée), qui décrit de façon symbolique un état clinique, pouvait ou devait se référer au contraire au malade en tant que tel, dégradant de fait sa valeur et sa dignité personnelle. A cet égard, il faut souligner que ce terme, même limité au domaine clinique, n'est certainement pas des plus heureux lorsqu'il se réfère à des sujets humains.

 

En opposition à ces courants de pensée, je ressens le devoir de réaffirmer avec vigueur que la valeur intrinsèque et la dignité personnelle de tout être humain ne changent pas, quelles que soient les conditions concrètes de sa vie. Un homme, même s'il est gravement malade, ou empêché dans l'exercice de ses fonctions les plus hautes, est et sera toujours un homme, et ne deviendra jamais un "végétal" ou un "animal".

 

Nos frères et soeurs qui se trouvent dans l'état clinique d'"état végétatif" conservent eux aussi intacte leur dignité humaine. Le regard bienveillant de Dieu le Père continue de se poser sur eux, les reconnaissant comme ses fils ayant particulièrement besoin d'assistance.

 

4. Les médecins et les agents de la santé, la société et l'Eglise ont envers ces personnes des devoirs moraux auxquels ils ne peuvent se soustraire sans manquer aux exigences tant de la déontologie professionnelle que de la solidarité humaine et chrétienne.

 

Le malade dans un état végétatif, dans l'attente d'un rétablissement ou de sa fin naturelle, a donc droit à une assistance médicale de base (alimentation, hydratation, hygiène, réchauffement, etc.) et à la prévention des complications liées à l'alitement. Il a également le droit à une intervention réhabilitative précise et au contrôle des signes cliniques d'une éventuelle reprise.

 

En particulier, je voudrais souligner que l'administration d'eau et de nourriture, même à travers des voies artificielles, représente toujours un moyen naturel de maintien de la vie, et non pas un acte médical. Son utilisation devra donc être considérée, en règle générale, comme ordinaire et proportionnée, et, en tant que telle, moralement obligatoire, dans la mesure où elle atteint sa finalité propre, et jusqu'à ce qu'elle le démontre, ce qui, en l'espèce, consiste à procurer une nourriture au patient et à alléger ses souffrances.

 

L'obligation de ne pas faire manquer "les soins normaux dus au malade dans des cas semblables" (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Iura et bona, p. IV) comprend en effet également le recours à l'alimentation et à l'hydratation (cf. Conseil pontifical "Cor Unum", Dans le cadre, 2.4.; Conseil pontifical pour la Pastorale des Services de la Santé, Charte des Agents de la Santé n. 120). L'évaluation des probabilités, fondée sur les maigres espérances de reprise lorsque l'état végétatif se prolonge au-delà d'un an, ne peut justifier éthiquement l'abandon ou l'interruption des soins de base au patient, y compris l'alimentation et l'hydratation. La mort due à la faim ou à la soif est, en effet, l'unique résultat possible à la suite de leur suspension. Dans ce sens, elle finit par prendre la forme, si elle est effectuée de façon consciente et délibérée, d'une véritable euthanasie par omission.

 

A ce propos, je rappelle ce que j'ai écrit dans l'Encyclique Evangelium vitae, en expliquant que "par euthanasie au sens strict, on doit entendre une action ou une omission qui, de soi et dans l'intention, donne la mort afin de supprimer ainsi toute douleur"; une telle action représente toujours "une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine" (n. 65).

 

D'ailleurs, on reconnaît le principe moral selon lequel même le simple soupçon d'être en présence d'une personne vivante entraîne, dès lors, l'obligation de son plein respect et de l'abs-tention de toute action visant à anticiper sa mort.

 

5. Face à cette référence générale ne peuvent prévaloir les considérations en ce qui concerne la "qualité de la vie", souvent dictées en réalité par des pressions à caractère psychologique, social et économique.

 

Avant tout, aucune évaluation en terme de coûts ne peut prévaloir sur la valeur du bien fondamental que l'on tente de protéger, la vie humaine. En outre, admettre que l'on puisse décider de la vie de l'homme sur la base d'une reconnaissance extérieure de sa qualité, équivaut à reconnaître que l'on peut attribuer de l'extérieur à tout sujet des degrés croissants et décroissants de qualité de vie et donc de dignité humaine, en introduisant un principe discriminatoire et eugénique dans les relations sociales.

 

En outre, il n'est pas possible d'exclure a priori que la privation de l'alimentation et de l'hydratation, selon ce que révèlent de sérieuses études, soit la cause de profondes souffrances pour le sujet malade, même si nous ne pouvons en voir les réactions qu'au niveau du système nerveux autonome ou au niveau des signes d'expression. Les technologies modernes de neurophysiologie clinique et de diagnostic cérébral par image, en effet, semblent indiquer la persistance chez ces patients de formes élémentaires de communications et d'analyse des stimulations.

 

6. Il ne suffit pas, toutefois, de réaffirmer le principe général selon lequel la valeur de la vie d'un homme ne peut être soumise à un jugement de qualité exprimé par d'autres hommes; il est nécessaire de promouvoir des actions positives pour combattre les pressions en vue de la suppression de l'hydratation et de l'alimentation, comme moyen de mettre fin à la vie de ces patients.

 

Il faut avant tout soutenir les familles, dont l'un des membres est frappé par ce terrible état clinique. Elles ne peuvent être abandonnées à leur lourd fardeau humain, psychologique et économique. Bien que l'assistance à ces patients ne soit pas en général onéreuse, la société doit allouer des ressources suffisantes au soin de ce type de situation, à travers la mise en place d'initiatives concrètes opportunes, comme, par exemple, la création d'un réseau capillaire d'unité de réveil, avec des programmes spécifiques d'assistance et de réhabilitation; le soutien économique et l'assistance à domicile pour les familles, lorsque le patient est transporté à son domicile au terme des programmes de réhabilitation intensive; la création de structures d'accueil dans les cas où il n'y a pas de famille en mesure de faire face au problème ou pour offrir des périodes de "pause" pour venir en aide aux familles qui courent le risque d'un épuisement psychologique et moral.

 

L'assistance appropriée à ces patients et à leur famille devrait, en outre, prévoir la présence et le témoignage du médecin et de l'équipe d'assistance, auxquels il est demandé de faire comprendre aux proches qu'ils sont leurs alliés et qu'ils luttent à leurs côtés; la participation du volontariat représente également un soutien fondamental pour faire sortir la famille de l'isolement et l'aider à se sentir une composante précieuse et non pas abandonnée du tissu social.

 

En outre, dans ces situations, le conseil spirituel et l'aide pastorale revêtent une importance particulière pour aider à retrouver la signification la plus profonde d'une situation apparemment désespérée.

 

7. Mesdames et messieurs, en conclusion, je vous exhorte, en tant qu'hommes et femmes de science, responsables de la dignité de la profession médicale, à préserver jalousement le principe selon lequel le véritable devoir de la médecine consiste à "guérir si possible, prendre toujours soin" (to cure if possible, always to care).

 

En signe et en soutien de votre authentique mission humanitaire de réconfort et d'assistance envers nos frères qui souffrent, je vous rappelle les paroles de Jésus: "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40).

 

A cet égard, j'invoque sur vous l'assistance de Celui qu'une formule patristique suggestive qualifie de Christus medicus et, en confiant votre travail à la protection de Marie, Consolatrice des affligés et réconfort des mourants, je donne à tous avec affection une Bénédiction apostolique particulière."

 

 

 

LETTRE APOSTOLIQUE "MULIERIS DIGNITATEM"

DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN-PAUL II

SUR LA DIGNITÉ ET LA VOCATION DE LA FEMME


 

 

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Saint Raphaël Archange avec le Caducée

Art digital de Howard David Johnson

 

 

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"THE PROMISE OF THE CATHOLIC DOCTOR -

A CATHOLIC 'HIPPOCRATIC OATH'"

 

"Approved by the Executive Committee of FIAMC and by the Pontifical Council of the Pastoral for Healthcare Workers"

 

"I ....................................... Medical Doctor, solemnly promise:

1. To continually improve my professional abilities, in order to give my patients the best care I can.

2. To respect my patients as human persons, putting their interests ahead of political and economic consideration, and to treat them without prejudice arising from religious, racial, ethnic, socioeconomic, or sexual differences.

3. To defend and protect human life from conception to its natural end, believing that human life, transmitted by parents, is created by God and has an eternal destiny that belongs to Him.

4. To refuse to become an instrument of violent or oppressive applications of medicine.

5. To serve the public health, promoting health policies respectful of life and of the dignity and nature of the human person.

6. To cooperate with the application of just laws, except on grounds of conscientious objection when the civil law does not respect human rights, especially the right to life.

7. To work with openness towards every person, independently of their religious beliefs.

8. To donate part of my time for free and charitable care of the poor.

 

In order to achieve these goals, as a Catholic Doctor, I also promise:

1. To recognize the Word of God as the inspiration of all my actions, to be faithful to the teachings of the Church, and to form my professional conscience in accord with them.

2. To cultivate a filial relationship with God, nourished by prayer, and to be a faithful witness of Christ.

3. To practice Catholic moral principles, in particular those related to bio-medical ethics.

4. To express the benevolence of Christ in my life, and in my relationships with patients, colleagues, and society.

5. To participate in evangelization of the suffering world, in co-operation with the pastoral ministry of the Church."

 

 

"EXPLANATORY NOTES ON THE ABOVE PROMISE"

 

"During its meeting held in Rome (15th March 1997), the Executive Committee of FIAMC approved the text of a Promise, to be proposed to the catholic doctors of every country and, hopefully to other doctors of good will.

The Promise includes 13 statements that can be divided in two parts. The first part groups 8 engagements that can be shared by non catholic doctors too, as long as they are moved by a sincere spirit of service to the suffering man and by a firm faith in the value of human life. The second part, instead, contains 5 more pledges that can be specifically proposed only to doctors professing the Catholic Faith. The reasons that urge FIAMC to elaborate this document can be easily summarized.

In a moment in which the deontologic codes of our profession are revised and in which the Hippocratic oath itself is being questioned, it appeared important to reaffirm the permanent values upon which the dignity of our profession is founded. The ethical and deontological debate is a topic of discussion among catholic doctors themselves, who sometimes wonder if their traditional beliefs are still valid.

Certainly, there is an abundant and authoritative Magisterium concerning the dignity of the medical profession, the values that must inspire it, the duties deriving from it. Recently, the Pontifical Council of the Pastoral for Health Care Workers published an important Charter of the Health Workers. However, a simple, agile and short text, able to offer certain and immediate orientation in dealing with the dilemmas that our profession often presents to us was lacking. It is partly for this reason that even meetings of Catholic Doctors such as International Congresses have ended in animated debates on unresolved problems.

The Promise does not enunciate judgments, preferring positive statements instead. It does not restrict its visual field in underlining the duties of a doctor towards the single patient, but calls him to consider his social responsibility and to cooperate openly and generously with the bodies that regulate our civil society, provided the duty to disobey laws disrespectful of the fundamental human rights or of the even more fundamental rights of God has been preserved.

A last comment regards the work methodology, by which we reached the approval of the Promise. After a first draft prepared by two people, the text was sent to all the National Associations of Catholic Doctors federated in FIAMC. Many of them discussed it and several sent back comments and suggestions (from the United Sates to Thailand, from Nigeria to the UK., from Australia to Italy). Each one of them was discussed by the Executive Committee and by the Ecclesiastical Assistant. Finally, the text was presented to the Pontifical Council of the Pastoral for Health Care Workers for its approval.

It is now being proposed in a spirit of dialogue, to catholic doctors (sometimes divided by the conditioning of the dominant culture), along with doctors of other Christian Churches, and to all the doctors who love man and respect life.

We hope that the Promise will receive wide attention and diffusion, that it will be accepted by the individual National Associations federated in FIAMC and proposed to their members. It will be the basis of discussion at our Congresses and the common denominator of our presence in FIAMC, surpassing the differences due to local orientations. Above all, we hope that, starting from this common premise, we all feel committed to build a more profound ethical dimension of medicine and to take part in the new evangelization of health, in accordance with the indications of our last World Congress (Porto, 1994).

Gian Luigi Gigli, MD

Secretary General of FIAMC"

 

Source: catholicmedicalassociation.org.uk 


 

 

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 06:55

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pater Noster de Déodat de Séverac

Interprété par l'Atelier Vocal des Herbiers

Direction : Dominique Gauvrit

 


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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 08:56

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Fabrice Ndala Muamba

né le 6 avril 1988 à Kinshasa

 

 

 

Son coeur s'arrête

pendant presque 80 minutes

 

Le 17 mars 2012, à 24 ans, Fabrice Muamba, joueur de l'équipe anglaise de Bolton né au Zaïre (actuelle RDC), s'écroule seul en plein match, foudroyé par une crise cardiaque. Son coeur va cesser de battre pendant 78 mn. En état de mort clinique, il est maintenant remis, sans séquelles, et commence même à rejouer au football, même s'il a déclaré le 15 août 2012 mettre un terme à sa carrière.

 

 

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"Le miraculé"

 

"Ce qui m'est arrivé était vraiment plus qu'un miracle", témoigne le joueur Fabrice Muamba, fauché par un arrêt cardiaque en plein match de foot. L'accident a eu lieu le 17 mars dernier, lors d'un quart de finale de Coupe d'Angleterre entre le Bolton Wanderers et Tottenham. Le docteur Tobin n'en est pas revenu : "Il s'est passé 48 minutes entre le moment où il s'est effondré et celui où il est arrivé à l'hôpital, puis trente autres une fois là-bas. Sans que son coeur batte ni qu'il ne respire. À ce moment-là, il était effectivement mort. Nous avons craint le pire et nous ne pensions pas qu'il pourrait récupérer comme cela. C'est incroyable." Le footballeur explique, en pleurant : "Je suis la preuve vivante du pouvoir de la prière. Même si j'ai survécu, j'aurais dû souffrir de dommages au cerveau. Mais je suis bel et bien vivant assis ici à parler, maintenant. Quelqu'un, là-haut, veillait sur moi. Le matin du match, j'ai prié avec mon père et j'ai demandé à Dieu de me protéger - et il ne m'a pas laissé tomber."

 

Article "Le miraculé", dans le mensuel gratuit catholique "L'1visible" n° 27 de juin 2012, édition de Marseille.

 

 

 

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Vierge Noire de Rocamadour (Lot)

 

 

 

"Je rends grâce à Dieu d'être en vie et je rends hommage, une fois encore, aux membres de l'équipe médicale, qui n'ont jamais abandonné avec moi."

 

Extrait de la déclaration officielle de Fabrice Mumba, le 15 août 2012 (ci-dessous en anglais), publiée sur le site de son club, le Bolton Wanderers Football Club.

 

 

 

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Fabrice Muamba Statement

Posted: Wed 15 Aug 2012

Author: BWFC Staff

 

"Bolton Wanderers announce that Fabrice Muamba has retired from playing professional football

Bolton Wanderers announce that Fabrice Muamba has retired from playing professional football.

 

The decision has been made on the recommendation of his medical team, following extensive consultations with leading cardiologists both in the United Kingdom and Europe.

 

Muamba said: “Since suffering my heart attack and being discharged from hospital, I have remained utterly positive in the belief I could one day resume my playing career and play for Bolton Wanderers once again.

 

“As part of my on-going recovery, last week I travelled to Belgium to seek further medical advice from a leading cardiologist.

 

“But the news I received was obviously not what I had hoped it would be and it means I am now announcing my retirement from professional football.

 

“Football has been my life since I was a teenage boy and it has given me so many opportunities.

 

"Above all else, I love the game and count myself very lucky to have been able to play at the highest level.

 

“While the news is devastating, I have much to be thankful for.

 

“I thank God that I am alive and I pay tribute once again to the members of the medical team who never gave up on me.

 

“I would also like to thank everyone who has supported me throughout my career, and the Bolton fans who have been incredible.

 

“I am blessed to have the support of my family and friends at this time.”

 

Chairman Phil Gartside said: “To have Fabrice here and with us is truly amazing and we are all very thankful for that.

 

“We are all hugely disappointed that Fabrice will be unable to return to his playing career but we have to be guided by the medical recommendations and the best interests of Fabrice.

 

“The most important thing is that Fabrice and his family have the rest of their lives ahead of them.”

 

Manager Owen Coyle said: “We have spoken with Fab and he knows we will always support him in whatever he wants to do and that we will always be here for him.

 

“He is obviously massively disappointed that he won’t be able to carry on his career, but everyone has seen what a fighter and strong person he is in mind and body.

 

“We know that he will go on to achieve great things and within all this disappointment, the most important thing is that he is here, alive, today.”"


 

 


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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 11:14

Icone-de-la-Mere-de-Dieu-de-Sitka--parousie.over-blog.fr.jpg

Icône de la Mère de Dieu de Sitka

 

 

 

 

 

"5 Les apôtres dirent au Seigneur :

Augmente-nous la foi.

6 Et le Seigneur dit :

Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé,

vous diriez à ce sycomore : Déracine-toi,

et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait."

 

Luc 17 : 5-6 (Louis Segond)

Luke 17:5-6 (English-Latin-Greek)

 

 

 

Mother-of-the-Word--Mark-Sanislo--parousie.over-blog.fr.jpg

"Mother of the Word"

Mère du Verbe

Mark Sanislo

 

 

 

 

"30 Car Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l'avait rencontré.

31 Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l'ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant : Elle va au sépulcre, pour y pleurer.

32 Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.

33 Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému.

34 Et il dit : Où l'avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois.

35 Jésus pleura.

36 Sur quoi les Juifs dirent : Voyez comme il l'aimait.

37 Et quelques-uns d'entre eux dirent : Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point ?

38 Jésus frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée devant.

39 Jésus dit : Otez la pierre. Marthe, la soeur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là.

40 Jésus lui dit : Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?

41 Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé.

42 Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours ; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé.

43 Ayant dit cela, il cria d'une voix forte : Lazare, sors !

44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller.

45 Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui.

46 Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait.

47 Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles.

48 Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation."

 

Jean 11 : 30-48 (Louis Segond)

John 11:30-48 (English-Latin-Greek)

 


 


 

 

 

 

 

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 03:38

Notre-Dame-de-Fatima-et-les-pastoureaux--parousie.over-blog.jpg

 

 

La dévotion réparatrice

des 5 premiers samedis

 

« Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la Sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les Grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

 

La Sainte-Vierge à Soeur Lucie le 10 décembre 1925 à Pontevedra (Galice - Espagne). Soeur Lúcia de Jesus dos Santos est l'une des 3 voyants de Notre-Dame de Fatima en 1917, alors qu'elle n'avait que 10 ans.

 

 

 

 

 

 

Partition et paroles de l'Ave de Fatima dans le document ci-dessous :

 

 

CÂNTICOS MARIANOS DO SANTUÁRIO DE FÁTIMA

 

 

 

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 09:19

D'après l'huile sur 15 toiles "Winter Timber"

de David Hockney © (2009)

 

 

 

 

28 Respondit Thomas, et dixit ei: Dominus meus et Deus meus.

29 Dixit ei Jesus: Quia vidisti me, Thoma, credidisti: beati qui non viderunt, et crediderunt.


Biblia Vulgata, Ioannes 20:28-29

(EVANGELIUM SECUNDUM IOANNEM).

 

 

 

28 Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu !

29 Parce que tu m'as vu, tu crois ! lui dit Jésus. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.


Jean 20 : 28-29 (La Bible du Semeur)

 

 

 

28 And Thomas answered and said unto him, My LORD and my God.

29 Jesus saith unto him, Thomas, because thou hast seen me, thou hast believed: blessed are they that have not seen, and yet have believed.


John 20:28-29 (King James Version)

 

 

 

D'après l'huile sur toile "Garrowby Hill"

de David Hockney © (1998)

 

 

 

 

Titre de cet article : "To Believe or not to Believe, that is the question !" ("Croire ou ne pas Croire, c'est là la question !"), inspiré du début du monologue d'Hamlet : "To be, or not to be, that is the question." ("Être, ou ne pas être, c’est là la question."), dans la pièce de William Shakespeare : "Hamlet", acte 3 scène 1, publiée en 1603.

 

 

 

 

Royal-Coat-of-Arms-of-the-UK--Dieu-et-mon-droit--parousie.o.png

Armoiries royales du Royaume Uni

Royal coat of arms of the United Kingdom

Devise : "Dieu et mon droit"

"Honi soit qui mal y pense", devise de l'Ordre de la Jarretière

"Nobilissime Ordre de la Jarretière" (Most Noble Order of the Garter)

 

 

 

 

Sonnets-Shakespeare-1609--parousie.over-blog.fr.jpg

 

"Sonnets"

Shakespeare

Sonnet 146

 

Poor soul, the center of my sinful earth,

[Thrall to]* these rebel pow'rs that thee array,

Why dost thou pine within and suffer dearth,

Painting thy outward walls so costly gay?

Why so large cost, having so short a lease,

Dost thou upon thy fading mansion spend?

Shall worms, inheritors of this excess,

Eat up thy charge? Is this thy body’s end?

Then, soul, live thou upon thy servant’s loss,

And let that pine to aggravate thy store;

Buy terms divine in selling hours of dross;

Within be fed, without be rich no more.

  So shalt thou feed on death, that feeds on men,

  And death once dead, there’s no more dying then.

 

 

* "Thrall to": due to a printer's error in the earliest edition of the Sonnets, no one knows what Shakespeare intended for the first two syllables of line 2. The guesses editors have made over the centuries include "Thrall to", "Hemm'd by", "Fool'd by", "Foil'd by", and "Feeding".

 

 

 

WILLIAM-HOLMAN-HUNT--LE-CHRIST-ET-LES-2-MARIE--1897---The-R.JPG

"The Risen Christ with the Two Marys

in the Garden of Joseph of Arimathea"

Le Christ Ressuscité avec les 2 Marie

dans le Jardin de Joseph d'Arimathie (1897)

William Hobman "Holman" Hunt

1827-1910

 


 

Traduction en français du Sonnet 146

 

"Pauvre âme, centre de ma terre pécheresse, jouet des puissances rebelles qui t’enveloppent, pourquoi pâtis-tu intérieurement et te laisses-tu dépérir, en peignant tes murs extérieurs de si coûteuses couleurs ?

Pourquoi, ayant un loyer si court, fais-tu de si grandes dépenses pour ta demeure éphémère ? Est-ce pour que les vers, héritiers de ce superflu, mangent à tes frais ? La fin de ton corps est-elle la tienne ?

Âme, vis donc aux dépens de ton esclave, et laisse-le languir pour augmenter tes trésors. Achète la durée divine en vendant des heures de poussière. Nourris-toi au dedans, et ne t’enrichis plus au dehors.

Ainsi tu te nourriras de la mort qui se nourrit des hommes ; et, la mort une fois morte, tu n’auras plus rien de mortel."

 

Les exégètes de William Shakespeare, et, en particulier, de ce sonnet 146, invitent à la comparaison avec le Psaume 146 de la Vulgate (Psalmus 146, "Liber Psalmorum", "Vetus Testamentum"), c'est-à-dire le Psaume 147, versets 1 à 11, de l'Ancien Testament.

 

 

 

"Rien ici-bas ne me rassasie"

Jean Guitton

 

 

 

William-Holman-Hunt--le-Triomphe-des-Innocents--1883--parou.jpg

"The Triumph of the Innocents"

William Holman Hunt

"Le Triomphe des Innocents" (1883)

 

 

 

 

Sonnet 146 en anglais moderne

Modern English

 

My poor soul, you’re the very center of this sinful world, my body, which rebels against you. Why do you starve yourself inside me and suffer from a shortage of supplies while you dress your outside in such expensive finery? Why do you spend so much on your aging body when you get to occupy it for such a short time? All of this expenditure on a body that is eventually going to be eaten by the worms—do you want what you spend to be devoured by worms? Is this what your body was intended for? In that case, soul, feed yourself by starving your body; let it pine for food while you accumulate the riches. Buy time in heaven by giving up worthless time wasted on earth. Feed your inner self; let your body be poor. By starving your body, you will eat up death, which eats up men, and once death is dead, there’s no more dying then.

 

Summary

The speaker addresses this poem to his soul, asking it in the first stanza why it, the center of his "sinful earth" (that is, his body), endures misery within his body while he is so concerned with maintaining its "paint[ed]" outward appearance--that is, why his soul allows his exterior vanity to wound its interior life. He asks his soul why, since it will not spend long in the body ("having so short a lease" in the "fading mansion"), it spends "so large cost" to decorate it, and he asks whether worms shall be allowed to eat the soul's "charge" after the body is dead. In the third quatrain, the speaker exhorts his soul to concentrate on its own inward well-being at the expense of the body's outward walls ("Let that [i.e., the body] pine to aggravate [i.e., increase] thy store"). He says that the body's hours of "dross" will buy the soul "terms divine"; and admonishes the soul to be fed within, and not to be rich without. In the couplet, the speaker tells the soul that by following his advice, it will feed on death, which feeds on men and their bodies; and once it has fed on death, it will enjoy eternal life: "And death once dead, there's no more dying then."


Commentary

Sonnet 146, an austerely moralizing self-exhortation to privilege the inner enrichment of the soul over the outer decoration of the body, is also the site of the most virulent textual controversy of any of Shakespeare's poem in the sequence. The way the poem is printed in its first edition, its first two lines read: Poor soule, the center of my sinfull earth, My sinfull earth these rebbel poweres that thee array.... The repetition of the phrase "my sinful earth" at the start of the second line has long been chalked up to a printer's mistake; it almost certainly could not have been Shakespeare's intention to break his meter so egregiously for the sake of such a heavy-handed repetition. (In the 1590s, any text that was to be printed had to be set into the printing press letter by letter, a painstaking and often mind-numbing process that resulted in many mistakes of this nature.) As a result, critics have debated for what seems the better part of four centuries over what the "missing" text might have been. "Trapp'd by these rebel powers"? "Ring'd" by them? "Fenced"? "Foil'd"? "Pressed with"? Possible alternatives are literally endless; most recent editors of the sonnets have avoided conjecture for that very reason.

Apart from the textual controversy, Sonnet 146 presents the relatively simple idea that the body exists at the expense of the soul, so that decorating or adorning the body, or even worrying about its beauty, can only be accomplished at the soul's expense. The speaker of this sonnet feels trapped by his preoccupation with his outward appearance, and urges himself--by addressing his neglected soul, which he concedes has the decision-making power over the body--to neglect the body as a way to enrich the soul and help it toward heaven ("Buy terms divine in selling hours of dross"). In this sense, Sonnet 146 is one of comparatively few sonnets to strike a piously religious tone: in its overt concern with heaven, asceticism, and the progress of the soul, it is quite at odds with many of the other sonnets, which yearn for and celebrate sensory beauty and aesthetic pleasure.





Testament original de William Shakespeare

Shakespeare’s Will

 

"Vicesimo Quinto die Januarii Martii Anno Regni Domini nostri Jacobi nucn Regis Angliae etc decimo quarto & Scotie xlixo Annoque Domini 1616

 

Testamentum Willemi Shackspeare

Registretur

 

In the name of god Amen I William Shackspeare of Stratford upon Avon in the countrie of Warr’ gent in perfect health and memorie god by praysed doe make and Ordayne this my last will and testament in manner and forme followeing that ys to saye first I Comend my Soule into the hands of god my Creator hoping and assuredlie beleeving through thonelie merittes of Jesus Christe my Saviour to be made partaker of lyfe everlastinge And my bodye to the Earthe whereof yt ys made.

 

Item: I Gyve and bequeath unto my sonne in Law and Daughter Judyth One Hundred and fyftie pounds of lawfull English money to be paied unto her in manner and forme follewing That ys to saye One Hundred Poundes in discharge of her marriage porcion within one yeare after my deceas with consideracion after the Rate of twoe shillinges in the pound for soe long tyme as the same shalbe unpaid unto her after my deceas & the fyftie pounds Residewe therof upon her surrendering of or gyving of such sufficient securitie as the overseers of this my will shall like of to Surrender or graunte All her estate and Right that shall discend or come unto her after my deceas or that she nowe hath of in or to one Copiehold tenemente with theappertenances lyeing & being in Stratford upon Avon aforesaied in the saide countie of warr’ being parcell or holden of the mannor of Rowington unto my daughter Susanna Hall and her heires for ever.

 

Item I gyve and bequeath unto my saied Daughter Judyth One Hundred and ffyftie Poundes more if shee or Anie issue of her bodie Lyvinge att thend of three yeares next ensueing the daie of the date of this my will during which tyme my executors to paie her consideracion from my deceas according to the Rate afore saied. And if she dye within the saied terme without issue of her bodye then my will ys and and I doe gyve and bequeath One Hundred Poundes therof to my Neece Eliabeth Hall and ffiftie Poundes to be sett fourth by my executors during the lief of my Sister Johane Harte and the use and proffitt therof cominge shalbe payed to my saied Sister Jone and after her deceas the saied L li shall Remaine Amongst the childredn of my saied Sister Equallie to be devided Amongst them. But if my saied daughter Judith be lyving att thend of the saeid three yeares or anie issue of her bodye then my will ys and soe I devise and bequeath the saied Hundred and ffyftie poundes to be sett out by my executors and overseers for the best benefit of her and her issue and the stock not to be paied unto her soe long as she shalbe marryed and Covert Baron by my executors and overseers but my will ys that she shall have the consideracion yearelie paied unto her during her lief and after her deceas the saied stock and condieracion to bee paid to her children if she have Anie and if not to her executors or Assignes she lyving the saied terme after my deceas provided that if such husbond as she shall att thend of the saied three yeares by marryed unto or attain after doe sufficiently Assure unto her and thissue of her bodie landes answereable to the portion gyven unto her and to be adjudged soe by my executors and overseers then my will ys that the saied CL li shalbe paied to such husbond as shall make such assurance to his owne use.

 

Item: I gyve and bequeath unto my saied sister Jone XX li and all my wearing Apprell to be paied and delivered within one yeare after my deceas. And I doe will and devise unto her the house with thappurtenances in Stratford where in she dwelleth for her naturall lief under the yearelie Rent of xiid

 

Item: I gyve and bequeath unto her three sonnes William Hart-Hart and Michaell Harte ffyve pounds A peece to be payed within one yeare after my decease to be sett out for her within one yeare after my deceas by my executors with thadvise and direccons of my overseers for her best proffitt untill her marriage and then the same with the increase thereof to be paied unto her .

 

Item I gyve and bequath unto her the said Elizabeth Hall All my Plate (except my brodsilver and gilt bole) that I now have att the date of this my will.

 

Item: I gyve and bequeath unto the Poore of Stratford aforesaied tenn poundes; to Mr Thomas Combe my Sword; to Thomas Russell Esquier ffyve poundes and to ffrauncis collins of the Borough of Warr’ in the countie of Warr’ gent. thriteene poundes Sixe shillinges and Eight pence to be paied within one yeare after my deceas.

 

Item: I gyve and bequeath to mr richard Hamlett Sadler Tyler thelder XXVIs VIIId to buy him A Ringe; to William Raynoldes gent XXVIs VIIId to buy him a Ringe; to my godson William Walker XXVIs VIIId in gold and to my ffellowes John Hemynges, Richard Burbage and Heny Cundell XXVIs VIIId A peece to buy them Ringes.

 

Item: I Gyve Will Bequeth and Devise unto my Daughter Susanna Hall for better enabling of her to performe this my will and towardes the performans thereof All that Capitall Messuage or tenemente with thappertenaces in Stratford aforesaid called the newe plase wherein I now Dwell and two messuags or tenementes with thappurtenances scituat lyeing and being in Henley Streete within the borough of Stratford aforesaied. And all my barnes, stables, Orchardes, gardens, landes, tenementes and herediaments whatsoever scituat lyeing and being or to be had receyved, perceyved or taken within the townes and Hamletts, villages, ffieldes and groundes of Stratford upon Avon, Oldstratford, Bushopton and Welcombe or in anie of them in the saied countie of warr And alsoe All that Messuage or tenemente with thappurtenances wherein one John Robinson dwelleth, scituat, lyeing and being in the blackfriers in London nere the Wardrobe and all other my landes tenementes and hereditamentes whatsoever. To Have and to hold All and singular the saied premisses with their Appurtenances unto the saied Susanna Hall for and during the terme of her naturall lief and after her deceas to the first sonne of her bodie lawfullie yssueing and to the heiries Males of the bodie of the saied Second Sonne lawfullie yssyeinge and for defalt of such heires Males of the bodie of the saied third sonne lawfullie yssye ing And for defalt of such issue the same soe to be Reamine to the ffourth sonne , ffythe, sixte and seaventh sonnes of her bodie lawfullie issueing one after Another and and to the heires Males of the bodies of the saied ffourth, ffythe, Sixte and Seaventh sonnes lawfullie yssueing in such mamer as yt ys before Lymitted to be and remaine to the first, second and third Sonns of her bodie and to their heires males. And for defalt of such issue the saied premisses to be and Remaine to my sayed Neede Hall and the heires Males of her bodie Lawfully yssueing for default of…such issue to my daughter Judith and the heires of me the saied William Sahckspere for ever.

 

Item: I gyve unto my wief my second best bed with the furniture; Item I gyve and bequeath to my saied daughter Judith my broad silver gilt bole.

 

All the rest of my goodes Chattels, Leases, plate, jewles and Household stuffe whatsoever after my dettes and Legasies paied and my funerall expences discharged, I gyve devise and bequeath to my Sonne in Lawe John Hall gent and my daughter Susanna his wief whom I ordaine and make executors of this my Last will and testament. And I doe intreat and Appoint the saied Thomas Russell Esquier and ffrauncis Collins gent to be overseers herof And doe Revoke All former wills and publishe this to be my last will and testament. In witnes whereof I have hereunto put my Seale hand the Daie and Yeare first above Written.

 

Witness to the publishing hereof: Fra: Collyns, Juilyus Shawe, John Robinson, Hamnet Sadler, Robert Whattcott.

 

By me William Shakespeare

 

Probatum coram Magistro Williamo Byrde legum doctore Commissario etc xxiido die mensis Junii Anno domini 1616 Juramento Jahannis Hall unius executorum etc. Cui etc de bene etc Jurati Reservata potestate etc Sussane Hall alteri executorum etc cum venerit etc petitur.

 

Inventarium exhibitum."

 

 

 

Shakespeare-Testament--parousie.over-blog.fr.jpg

Fragment du Testament original de Shakespeare

 

 

 

 

Au début de son testament, traduit ci-dessous en anglais moderne, Shakespeare dit : "... C'est-à-dire, d'abord, que je remets mon âme entre les mains de Dieu, mon Créateur, espérant et assurément croyant, par les mérites de Jésus-Christ, mon Sauveur, afin d' être participant à la vie éternelle, ..."

 

"In the name of God, I William Shakespeare...God be praised, do make and ordain this, my last will and testament in manner and form following. That is to say, first I commend my soul into the hands of God my Creator, hoping and assuredly believing, through the merits of Jesus Christ, my saviour, to be made partaker of eternal life, and my body to the earth whereof it is made."


 

 

Cobbe-portrait-of-Shakespeare--parousie.over-blog.fr.jpg

Portrait "Cobbe" de Shakespeare

William Shakespeare

Dans le calendrier julien :

probablement né le 23 avril 1564 à Stratford-upon-Avon

baptisé le 26 avril 1564

mort le 23 avril 1616 à Stratford-upon-Avon

(le 3 mai 1616 dans le calendrier grégorien)

 

 

 

 

Le portrait Cobbe, en anglais "Cobbe portrait", est exposé à "Hatchlands Park" (Surrey - Angleterre), une propriété du "National Trust for Places of Historic Interest or Natural Beauty" (ou "National Trust", ou "NT").

Ce portrait est ainsi appelé car il a appartenu à Monseigneur Charles Cobbe (1686–1765), originaire de Swarraton, un petit village dans la ville de Winchester ("City of Winchester", Hampshire - Angleterre). Il a été Archevêque de Dublin de 1743 à 1765, et Primat d'Irlande.

Le tableau original n'a été identifié qu'en 2006, dans la collection de la famille anglo-irlandaise Cobbe, et il avait été jusqu'alors totalement inconnu du monde.

Dans sa partie supérieure, le tableau porte l'inscription latine : "Principum amicitias !" ("Les amitiés des Princes", ou "Les alliances des Princes", ou "(De) chefs ligués" ; en anglais : "The Friendships of Princes!"). Elle ferait allusion au début d'un vers d'Horace (Quintus Horatius Flaccus) dans "Odes", Livre II, Ode 1 : "À Gaius Asinius Pollion" (Odes, en latin : "Carmina", en anglais : "The Odes").

 

 


 

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